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En plus de fixer des indicateurs et des objectifs de rendement pour mesurer les progrès, le RPP 2007–2008 de l’ACIA contient des plans pour aller de l’avant avec les initiatives spéciales et les stratégies d’atténuation des risques à l’appui des résultats stratégiques précis. Les tableaux qui suivent complémentent les renseignements fournis dans la section 2 en mettant l’accent sur les réalisations de l’ACIA dans ce domaine, conformément au résultat attendu pour chaque résultat stratégique.
Résultat prévu : Les aliments qui quittent les établissements agréés par le fédéral à des fins de commerce interprovincial ou d’exportation ou qui sont importés au Canada sont salubres et propres à l’alimentation humaine. | |
Que prévoit le RPP 2007–2008? | Qu’a-t-on réalisé? |
Travailler avec les provinces et les territoires sur le Programme de reconnaissance de la salubrité des aliments à la ferme (SAF). |
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Continuer de donner de l’expansion à l’approche HACCP. |
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Continuer de promouvoir l’acceptation et la mise en œuvre de bonnes pratiques d’importation. |
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Mettre l’accent sur l’élaboration d’une stratégie et d’un plan de mise en œuvre pour les données du système de récupération des importations (SRI) envoyées par l’Agence des services frontaliers du Canada. |
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Élaborer une stratégie de recherche globale pour le secteur des aliments, déterminer les besoins de l’ACIA en matière de recherche et en établir l’ordre de priorité. |
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Résultat prévu : Les incidents liés à la salubrité des aliments qui quittent les établissements non agréés par le fédéral et qui sont produits par eux sont réglés. | |
Que prévoit le RPP 2007–2008? | Qu’a-t-on réalisé? |
Mettre en œuvre les recommandations d’un récent examen du Système d’assurance de la salubrité des aliments. |
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Résultat prévu : Les rappels et les incidents liés à la salubrité des aliments sont maîtrisés en temps voulu et comme il convient. | |
Que prévoit le RPP 2007–2008? | Qu’a-t-on réalisé? |
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Résultat prévu : Les maladies animales transmissibles aux humains sont sous contrôle dans les populations animales. | |
Que prévoit le RPP 2007–2008? | Qu’a-t-on réalisé? |
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Renforcer les programmes d’ESB. |
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Évaluer et développer davantage les technologies de détection rapide pour les tests de dépistage des zoonoses chez les animaux. |
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Élaborer un réseau de reportage et de communications dans le Web en collaboration avec l’Agence de la santé publique du Canada afin d’appuyer la surveillance des zoonoses. |
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Travailler avec les partenaires provinciaux et territoriaux et d’autres ministères fédéraux sur le Plan international de gestion de la rage. |
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Résultat prévu : L’Agence contribue à l’élaboration et à la mise en œuvre de règles, de normes et d’ententes internationales au moyen de négociations internationales. | |
Que prévoit le RPP 2007–2008? | Qu’a-t-on réalisé? |
Participer à des forums internationaux, contribuer à l’établissement de normes internationales et continuer à mettre en œuvre des initiatives en conformité avec le Partenariat pour la sécurité et la prospérité (PSP). |
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Résultat prévu : L’Agence veille au maintien d’un cadre de réglementation national transparent, fondé sur des principes scientifiques éprouvés et des résultats. | |
Que prévoit le RPP 2007–2008? | Qu’a-t-on réalisé? |
Traiter les questions d’indemnisation en vertu de la Loi sur la santé des animaux. |
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Dans le cadre de cette même initiative, améliorer les programmes d’inspection grâce au Système de vérification de la conformité (Projet de rejet de la volaille, inspection des porcs fondée sur le HACCP). Maintenir les efforts pour établir un système intégré d’inspection des viandes Canada-Ontario. |
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Appuyer l’initiative de commerce équitable et éthique que défend l’industrie grâce à la mise en œuvre du Service d’inspection à destination (pour les fruits et les légumes frais) et à des consultations sur la délivrance de permis et l’arbitrage. |
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Obtenir l’appui des intervenants et mettre en œuvre un plan d’action stratégique pour l’Initiative sur la modernisation du programme des engrais. |
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Élaborer un cadre de consultation permanent et renforcé pour l’Initiative sur la modernisation du programme des semences (IMPS). |
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LE SAVIEZ-VOUS? La conception du Système de vérification de la conformité (SVC) a été amorcée à l’automne 2005 et mise à l’essai comme projet pilote en 2006. En avril 2008, le SVC a été appliqué dans tous les établissements de transformation des viandes agréés par le gouvernement fédéral. Le SVC permet de s’assurer que l’industrie respecte les normes de salubrité. Il comporte une procédure détaillée et prévoit des tâches que les inspecteurs doivent réaliser lorsqu’ils passent en revue le plan de salubrité d’un établissement et son processus de production. Conformément au SVC, l’inspecteur de l’ACIA doit mener des évaluations de l’établissement sur place, ainsi que des examens approfondis des registres de l’entreprise et des résultats des épreuves. |
Résultat prévu : L’Agence applique des principes scientifiques éprouvés et actuels pour l’élaboration de normes, de procédures et de méthodes opérationnelles nationales. | |
Que prévoit le RPP 2007–2008? | Qu’a-t-on réalisé? |
Jouer un rôle de premier plan dans la surveillance de la mise en œuvre des recommandations en vue de lever les obstacles à la collaboration en S et T. Participer à l’initiative d’entreprise afin d’élaborer une perspective fédérale sur la S et T et contribuer à l’élaboration dirigée par Industrie Canada d’une stratégie fédérale en S et T. |
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Résultat prévu : L’Agence décourage l’adoption de pratiques commerciales trompeuses et inéquitables. | |
Que prévoit le RPP 2007–2008? | Qu’a-t-on réalisé? |
Sous l’égide de la Loi sur la protection des obtentions végétales, l’ACIA accorde une protection exclusive aux phytogénéticiens pour leurs nouvelles variétés, et conformément à l’article 78 de la Loi, rend compte de l’administration de la Loi. |
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Résultat prévu : Les exigences d’autres gouvernements en matière d’importation sont respectées. | |
Que prévoit le RPP 2007–2008? | Qu’a-t-on réalisé? |
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Résultat prévu : L’entrée et la propagation au pays des maladies et des phytoravageurs des végétaux réglementés sont sous contrôle. | |
Que prévoit le RPP 2007–2008? | Qu’a-t-on réalisé? |
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Mise au point des normes sur le confinement des phytoravageurs aux fins de l’approbation par l’ACIA d’installations de confinement à risque moyen ou élevé. |
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Poursuivre la collaboration intergouvernementale sur la Stratégie sur les espèces exotiques envahissantes (EEE) visant à prévenir de nouvelles entrées de végétaux nuisibles et de phytoravageurs, à détecter rapidement les nouvelles éclosions, à réagir rapidement et à gérer efficacement les espèces qui parviennent a s’établir. |
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Résultat prévu : L’entrée et la propagation au pays des maladies des animaux réglementées sont sous contrôle. | |
Que prévoit le RPP 2007–2008? | Qu’a-t-on réalisé? |
En conformité avec le Programme d’indemnisation pour les animaux, le Groupe de travail de l’ACIA sur l’élimination continuera d’élaborer des protocoles et des procédures opérationnelles normalisées pour d’autres méthodes d’élimination. |
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Examiner le Programme canadien de contrôle de la salubrité des mollusques (PCCSM) en vue de la culture et de la consommation sécuritaire des mollusques, d’en renforcer l’exécution, la gouvernance et le cadre stratégique. |
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Continuer à diriger le Programme national sur la santé des animaux aquatiques afin de satisfaire aux normes internationales pour la gestion de la santé des animaux aquatiques fixées par l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). |
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Mener une recherche sur les EST pour déterminer des repères pour la maladie et entreprendre des études génétiques de la tremblante du mouton afin de faciliter l’élaboration de meilleurs tests. Mener une recherche sur l’EST afin d’entreprendre le typage de souches de la maladie chronique débilitante des cervidés et de la tremblante du mouton.
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Mener des recherches sur l’influenza aviaire et mettre au premier plan la compréhension de l’écologie, de la pathogénicité et de la transmission de virus, et élaborer des tests de diagnostic rapides, des vaccins et des antiviraux. |
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Mener des recherches pour améliorer les méthodes d’essai pour les maladies animales de menace grave comme la fièvre aphteuse et la peste porcine. |
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Résultat prévu : Les produits agricoles respectent les exigences des lois et de la réglementation fédérales. | |
Que prévoit le RPP 2007–2008? | Qu’a-t-on réalisé? |
Examiner le régime législatif actuel et sa capacité, consulter d’autres gouvernements, ministères et intervenants en vue d’élaborer une politique du gouvernement du Canada en matière de présence adventice ou d’incidents non approuvés, de moléculture végétale et d’animaux transgéniques (et les animaux clonés). |
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Informer le public du rôle réglementaire de l’ACIA en biotechnologie. |
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Résultat prévu : L’Agence est bien préparée à intervenir efficacement et rapidement dans les situations d’urgence. | |
Que prévoit le RPP 2007–2008? | Qu’a-t-on réalisé? |
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Résultat prévu : L’Agence a la capacité voulue pour intervenir dans les situations d’urgence. | |
Que prévoit le RPP 2007–2008? | Qu’a-t-on réalisé? |
Continuer à travailler à l’élaboration de meilleures méthodes et procédures de détection des pathogènes tels que les virus, les parasites et les bactéries dans les aliments, et à la détection des zoonoses et des maladies animales d’origine étrangère.
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Procurer les nouvelles connaissances, la technologie et la capacité nécessaires à la prévention, la préparation et l’intervention en cas d’incident chimique, biologique, radionucléaire et explosive (CBRNE). |
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Continuer à coprésider le groupe biologique des laboratoires fédéraux avec l’Agence de la santé publique du Canada. |
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Tableau 3–1 : Comparaison des dépenses prévues et réelles (y compris les ÉTP) | ||||||
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(En millions de dollars) | Dépenses réelles 2005–2006 |
Dépenses réelles 2006–2007 |
2007–2008 | |||
Budget principal des dépenses | Dépenses prévues41 | Total des autorisations42 | Total des dépenses réelles | |||
Salubrité des aliments et santé publique | 341,5 | 379,6 | 300,6 | 352,4 | 377,7 | 405,9 |
Sciences et réglementation | 82,4 | 77,1 | 93,6 | 93,7 | 99,3 | 74,0 |
Protection des ressources animales et végétales | 139,0 | 140,1 | 111,6 | 111,7 | 140,0 | 160,9 |
Sécurité publique | 25,2 | 23,8 | 81,6 | 81,6 | 97,3 | 40,5 |
Total43 | 588,1 | 620,6 | 587,442 | 639,4 | 714,342,44 | 681,344 |
Moins : les recettes non disponibles | 0,5 | 0,4 | s.o. | 1,1 | s.o. | 0,6 |
Plus : le coût des services reçu à titre gracieux45 | 63,4 | 56,0 | s.o. | 52,7 | s.o. | 60,0 |
Total des dépenses de l’Agence | 651,0 | 676,2 | 587,4 | 691,0 | 714,3 | 740,7 |
Équivalents temps plein | 5 692 | 6 098 | 6 248 | 6 464 | 6 492 | 6 327 |
Tableau 3–2 : Credits votés ou postes législatifs | |||||
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Crédits votés ou postes législatifs | Crédits réduits ou libellé législatif | 2007–2008 (en millions de dollars) | |||
Budget principal des dépenses | Dépenses prévues | Total des autorisations42 | Total des dépenses réelles | ||
30 | Dépenses de fonctionnement et contributions | 495,1 | 544,8 | 602,0 | 573,6 |
35 | Dépenses en capital | 19,7 | 19,7 | 26,5 | 22,3 |
(L) | Paiements compensatoires en vertu de la Loi sur la santé des animaux et de la Loi sur la protection des végétaux | 1,5 | 1,5 | 10,6 | 10,6 |
(L) | Cotisations aux régimes d’avantages sociaux des employés | 71,1 | 73,4 | 74,1 | 74,1 |
(L) | Utilisations du produit de l’aliénation des biens en surplus de la couronne | 0,0 | 0,0 | 1,1 | 0,7 |
Total43 | 587,4 | 639,4 | 714,3 | 681,3 |
Tableau 3–4A : Loi sur les frais d’utilisation | |||||||||
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A. Frais d’utilisation | Type de frais46 | Pouvoir d’établir des frais | Date de la dernière modification | 2007–2008 | Années de planification | ||||
Recettes Prévus (000 $) | Recettes réelles (000 $) | Coût intégral (000 $)47 | Exercice financier | Recettes Prévus (000 $) | Coût intégral estimatif (000 $)48 | ||||
Gérer les risques relatif à la salubrité des aliments | R | Loi sur l’ACIA | 1998 | 31 396 | 32 641 | 330 775 | 2008– 2009 |
31 396 | 305 766 |
2009– 2010 |
31 396 | 286 827 | |||||||
2010– 2011 |
31 396 | 280 807 | |||||||
Protéger les consommateurs et le marché contre les pratiques commerciales inéquitables | R | Loi sur l’ACIA | 1998 | 3 741 | 3 761 | 24 956 | 2008– 2009 |
3 741 | 23 069 |
2009– 2010 |
3 741 | 21 640 | |||||||
2010– 2011 |
3 741 | 21 186 | |||||||
Certifier les exportations | R | Loi sur l’ACIA | 1998 | 13 949 | 15 619 | 35 655 | 2008– 2009 |
13 949 | 32 959 |
2009– 2010 |
13 949 | 30 918 | |||||||
2010– 2011 |
13 949 | 30 269 | |||||||
Protéger les ressources agricoles et forestières du Canada | R | Loi sur l’ACIA | 1998 | 3 476 | 3 760 | 89 687 | 2008– 2009 |
3 476 | 82 906 |
2009– 2010 |
3 476 | 77 771 | |||||||
2010– 2011 |
3 476 | 76 139 | |||||||
Protéger le bétail du Canada | R | Loi sur l’ACIA | 1998 | 2 063 | 2 196 | 91 067 | 2008– 2009 |
2 063 | 84 182 |
2009– 2010 |
2 063 | 78 967 | |||||||
2010– 2011 |
2 063 | 77 310 | |||||||
Évaluaer les produits agricoles | R | Loi sur l’ACIA | 1998 | 369 | 396 | 12 442 | 2008– 2009 |
369 | 11 501 |
2009– 2010 |
369 | 10 789 | |||||||
2010– 2011 |
369 | 10 562 | |||||||
Accès à l’information et protection des renseignements personnels (AIPRP) | O | Loi sur l’accès à l’information | 1992 | 6 | 9 | 415 | 2008– 2009 |
6 | 384 |
2009– 2010 |
6 | 360 | |||||||
2010– 2011 |
6 | 353 | |||||||
Total | 55 000 | 58 382 | 586 095 | 2008– 2009 |
55 000 | 540 767 | |||
2009– 2010 |
55 000 | 507 272 | |||||||
2010– 2011 |
55 000 | 496 626 |
Tableau 3–4B : Politique sur les normes de service pour les frais d’utilisation | |||
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Frais d’utilisation | Norme de service | Résultats liés au rendement | Consultation auprès des intervenants |
Frais exigés pour le traitement de demandes d’accès faites en vertu de la Loi sur l’accès à l’information (LAI) | La réponse est donnée dans les 30 jours suivant la réception de la demande; ce délai peut être prorogé conformément à l’article 9 de la LAI. Les avis de prorogation sont envoyés dans les 30 jours suivant la réception de la demande. | Des 416 demandes faites en vertu de la LAI au cours du dernier exercice, 274 (66 %) ont été traitées dans les 30 jours; 49 (12 %) ont été traitées dans les 31 à 60 jours; 81 (19 %) ont été traitées dans les 61 à 120 jours et 12 (3 %) ont été traitées dans les 121 jours ou par la suite. | La norme de service est établie par la LAI et le Règlement sur l’accès à l’information. Le ministère de la Justice et le Secrétariat du Conseil du Trésor ont consulté les parties intéressées pour les modifications faites en 1986 et 1992. |
Service d’inspection à destination (fruits et légumes frais) http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/frefra/dis/disf.shtml | Le but est que les inspecteurs répondent à 80 % des demandes d’inspection dans les huit heures et à 100 % dans les 24 heures d’ici 2011. | Résultats nationaux pour la première année :70 % dans les huit heures et 85 % dans les 24 heures. | Des normes de service ont été établies pour le Service d’inspection à destination établi récemment, en collaboration avec l’industrie. |
Normes de service pour le Programme relatif aux produits biologiques vétérinaires (SPBV) (Il s’agit de jours civils du SPBV), à moins d’indication contraire) |
Au cours de l’exercice 2007–2008, la Section des produits biologiques vétérinaires a fait des progrès importants pour l’élimination des travaux en retard et respecte maintenant les normes de service pour tous les indicateurs clés, sauf un très petit nombre d’exceptions. | Afin de traiter des préoccupations des intervenants relativement à la capacité et à la rapidité d’exécution du processus d’approbation réglementaire pour les médicaments vétérinaires, la Section des produits biologiques vétérinaires de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a mis sur pied un Comité consultatif canadien de réglementation des médicaments vétérinaires (CCCRMV) en collaboration avec la Direction des médicaments vétérinaires de Santé Canada. | |
Examen des dossiers (présentation de nouveaux produits, modification de la formulation du produit ou modification des allégations de l’étiquette) | Atteint | ||
Fabricants canadiens | |||
1. Examen de la demande initiale et préparation d’une réponse | 1) Temps de réponse maximum de 4 mois Temps de réponse moyen de 3 mois |
Atteint | |
2. Examen de données additionnelles et préparation d’une réponse | 2) Temps de réponse maximum de 6 semaines Temps de réponse moyen de 4 semaines |
Atteint | |
Fabricants américains | |||
3. Examen de la demande initiale et préparation d’une réponse | 3) Temps de réponse maximum de 4 mois Temps de réponse moyen de 3 mois |
Atteint | |
4. Examen de données additionnelles et préparation d’une réponse | 4) Temps de réponse maximum de 6 semaines Temps de réponse moyen de 4 semaines |
Atteint | |
Fabricants d’autres pays | |||
5. Examen de la demande initiale et préparation d’une réponse | 5) Temps de réponse maximum de 6 mois Temps de réponse moyen de 4 mois |
Atteint | |
6. Examen de données additionnelles et préparation d’une réponse | 6) Temps de réponse maximum de 6 semaines Temps de réponse moyen de 4 semaines |
Atteint | |
Essais en laboratoire | |||
7. Chaque lignée cellulaire mère | 7) Temps de réponse maximum de 4 mois Temps de réponse moyen de 3 mois |
Atteint | |
8. Chaque culture de la souche mère | 8) Temps de réponse maximum de 4 mois Temps de réponse moyen de 3 mois |
Atteint | |
9. Chaque série mise à l’essai préalablement à l’homologation, jusqu’à un maximum de trois | 9) Temps de réponse maximum de 4 mois Temps de réponse moyen de 3 mois |
Atteint | |
Inspection / vérification des établissements | |||
10. Fabricants canadiens | 10) Annuel Annuel en moyenne. |
Atteint | |
11. Importateurs canadiens | 11) Au moins tous les 3 ans Tous les 3 ans en moyenne |
Atteint | |
12. Fabricants américains | 12) Au moins tous les 3 ans Tous les 3 ans en moyenne |
Atteint | |
13. Autres fabricants non canadiens | 13) Au moins tous les 4 ans Tous les 4 ans en moyenne |
Atteint | |
14. Délivrance de permis, de licences et de certificats d’exportation | 14) Temps de réponse maximum de 2 semaines Temps de réponse moyen de 2 semaines |
Atteint | |
Mise en circulation sérielle | |||
15. Si pas mis à l’essai | 15) Temps de réponse maximum de 5 jours Temps de réponse moyen de 2 ou 3 jours |
Atteint | |
16. Si mis à l’essai | 16) Temps de réponse maximum de 35 jours Temps de réponse moyen de 2 semaines |
Atteint | |
17. Examen de l’étiquette et approbation | 17) Temps de réponse maximum de 4 semaines Temps de réponse moyen de 2 semaines |
Atteint | |
18. Examen de la publicité et approbation | 18) Temps de réponse maximum de 4 semaines Temps de réponse moyen de 2 semaines |
Atteint | |
19. Examen du protocole des études sur l’efficacité ou la sécurité | 19) Temps de réponse maximum de 45 jours Temps de réponse moyen de 30 jours |
Atteint | |
20. Révision du profil de production | 20) Temps de réponse maximum de 4 semaines Temps de réponse moyen de 2 semaines |
Atteint | |
21. Effets nocifs possibles | 21) Temps de réponse maximum de 4 semaines Temps de réponse moyen de 2 semaines |
Atteint | |
Demande d’agrément d’aliments du bétail et d’approbation d’ingrédients (i) Rapidité d’exécution : Pour au moins 90 % des demandes reçues. |
|||
|
(a) La Section des aliments du bétail fait un premier tri des demandes, dans les 10 jours suivant leur réception. | À déterminer |
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|
(b) Pour les produits exigeant l’examen des données sur leur efficacité, elle effectue un examen préliminaire dans les 10 jours suivant le premier tri, et elle communique les résultats de l’examen au demandeur. | Atteint |
|
|
(c) La Section des aliments du bétail examine l’efficacité du produit, son innocuité pour le bétail, les humains et l’environnement, puis répond au demandeur dans les 90 jours qui suivent. | Non atteint |
|
|
(d) Le laboratoire effectue un examen de bureau de la méthode proposée d’analyse dans les quatre semaines suivant sa réception. Si des essais en laboratoire sont nécessaires, ils auront lieu dans les douze semaines suivant la réception d’une méthode convenable et d’échantillons, selon la disponibilité de l’équipement spécialisé. | À déterminer |
|
(ii) Qualité | |||
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(a) Le Règlement sur les aliments du bétail est constamment interprété et appliqué dans les décisions concernant les agréments et les approbations. | Atteint |
|
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(b) L’information est ouvertement échangée entre les clients et les spécialistes d’évaluation. | Atteint |
|
|
(c) Les méthodes d’analyse sont évaluées quant à leur spécificité, à leur sélectivité, à leur fiabilité et à leur exactitude, au moyen de procédures de validation normalisées à l’échelle internationale. | Atteint |
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Politiques sur les voyages
L’agence canadienne d’inspection des aliments observe et utilise les parametrès des politiques de la Politique du Secrétariat du Conseil du Trésor concernant les voyages.
RAPPORT DU VÉRIFICATEUR
Au président de l’Agence canadienne d’inspection des aliments et au ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire Canada
J’ai vérifié l’état de la situation financière de l’Agence canadienne d’inspection des aliments au 31 mars 2008 et les états des résultats, de l’avoir du Canada et des flux de trésorerie de l’exercice terminé à cette date. La responsabilité de ces états financiers incombe à la direction de l’Agence. Ma responsabilité consiste à exprimer une opinion sur ces états financiers en me fondant sur ma vérification.
Ma vérification a été effectuée conformément aux normes de vérification généralement reconnues du Canada. Ces normes exigent que la vérification soit planifiée et exécutée de manière à fournir l’assurance raisonnable que les états financiers sont exempts d’inexactitudes importantes. La vérification comprend le contrôle par sondages des éléments probants à l’appui des montants et des autres éléments d’information fournis dans les états financiers. Elle comprend également l’évaluation des principes comptables suivis et des estimations importantes faites par la direction, ainsi qu’une appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers.
À mon avis, ces états financiers donnent, à tous les égards importants, une image fidèle de la situation financière de l’Agence au 31 mars 2008 ainsi que des résultats de son exploitation et de ses flux de trésorerie pour l’exercice terminé à cette date selon les principes comptables généralement reconnus du Canada.
La vérificatrice générale du Canada,
Sheila Fraser, FCA
Ottawa, Canada
Le 15 août 2008
États financiers
AGENCE CANADIENNE D’INSPECTION DES ALIMENTS
Exercice terminé le 31 mars 2008
AGENCE CANADIENNE D’INSPECTION DES ALIMENTS
Déclaration de responsabilité de la direction
La responsabilité de l’intégrité et de l’objectivité des états financiers ci-joints pour l’exercice terminé le 31 mars 2008 et toute l’information figurant dans ces états incombe à la direction de l’Agence. Ces états financiers ont été préparés par la direction selon les conventions comptables du Conseil du Trésor et les instructions de fin d’exercice du Bureau du contrôleur général, lesquelles sont conformes aux principes comptables généralement reconnus du Canada pour le secteur public, comme l’exige l’article 31 de la Loi sur l’Agence canadienne d’inspection des aliments.
La direction est responsable de l’intégrité et de l’objectivité de l’information présentée dans les états financiers. Certaines informations présentées dans les états financiers sont fondées sur les meilleures estimations et le jugement de la direction et tiennent compte de l’importance relative. Pour s’acquitter de ses obligations au chapitre de la comptabilité et de la présentation des rapports, la direction tient des comptes qui permettent l’enregistrement centralisé des opérations financières de l’Agence. L’information financière soumise pour la préparation des Comptes publics du Canada et incluse dans le Rapport ministÉriel sur le rendement de l’Agence concorde avec les états financiers ci-joints.
La direction possède un système de gestion financière et de contrôle interne conçu pour fournir une assurance raisonnable que l’information financière est fiable, que les actifs sont protégés et que les opérations sont conformes à la Loi sur la gestion des finances publiques, qu’elles sont exécutées en conformité avec les règlements, qu’elles respectent les autorisations du Parlement et qu’elles sont comptabilisées de manière à rendre compte de l’utilisation des fonds du gouvernement. La direction veille également à l’objectivité et à l’intégrité des données de ses états financiers par la sélection appropriée, la formation et le perfectionnement d’employés qualifiés, par une organisation assurant une séparation appropriée des responsabilités et par des programmes de communication visant à assurer la compréhension des règlements, des politiques, des normes et des responsabilités de gestion dans toute l’Agence.
Le Comité de vérification ministériel a la responsabilité de s’assurer que la Présidente obtienne des conseils indépendants et objectifs et une assurance de la pertinence des mécanismes de contrôle et des processus de responsabilisation de l’Agence. Afin d’assurer ce soutien à la Présidente, le Comité de vérification ministériel exerce une surveillance active des principaux secteurs de contrôle et de responsabilisation de l’Agence, incluant valeurs et éthique, gestion des risques, cadre de contrôle de la gestion, fonction de vérification interne et rapport sur la responsabilisation.
Les états financiers de l’Agence ont fait l’objet d’une vérification par la vérificatrice générale du Canada, le vérificateur indépendant du gouvernement du Canada.
La présidente, Carole Swan |
Le vice-président, Finances, administration
et technologie de l’information, Gordon R. White |
|
Ottawa, Canada Le 15 août 2008 |
AGENCE CANADIENNE D’INSPECTION DES ALIMENTS |
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31 mars (en milliers de dollars) |
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2008 | 2007 | ||
Actif | |||
Actifs financiers : | |||
Somme à recevoir du Trésor | 77 326 $ | 76 644 $ | |
Créances et avances (note 4) | 8 679 | 18 160 | |
86 005 | 94 804 | ||
Actifs non financiers : | |||
Stocks | 1 310 | 1 088 | |
Immobilisations corporelles (note 5) | 203 190 | 202 265 | |
204 500 | 203 353 | ||
290 505 $ | 298 157 $ | ||
Passif | |||
Créditeurs et charges à payer | 81 773 $ | 94 195 $ | |
Indemnités de vacances | 28 051 | 26 919 | |
Revenus reportés | 1 611 | 2 384 | |
Indemnités de départ (note 6) | 90 569 | 83 564 | |
202 004 | 207 062 | ||
Avoir du Canada | 88 501 | 91 095 | |
290 505 $ | 298 157 $ | ||
Passif éventuel (note 8) Les notes complémentaires font partie intégrante de ces états financiers.
Approuvé par : |
|||
La présidente, |
Le vice-président, Finances, administration et
technologie de l’information, |
AGENCE CANADIENNE D’INSPECTION
DES ALIMENTS |
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Exercice terminé le 31 mars |
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2008 | 2007 | |||||||
Salubrité des aliments et santé publique | Science et réglementation | Protection des ressources animales et végétales | Securité publique | Total | Total | |||
Revenus | ||||||||
Frais d’inspection |
29 093 $ | 9 558 $ | 4 154 $ | – $ | 42 805 $ | 40 490 $ | ||
Enregistrements, permis, certificats | 2 436 | 7 982 | 1 275 | – | 11 693 | 10 575 | ||
Droits et services divers | 504 | 2 324 | 1 050 | – | 3 878 | 3 920 | ||
Droits de permis d’établissement | 1 633 | 143 | – | – | 1 776 | 1 938 | ||
Classement | 222 | 2 | – | – | 224 | 223 | ||
Sanctions administratives pécuniaires | 288 | 177 | 57 | – | 522 | 371 | ||
Intérêts | 41 | 24 | 8 | – | 73 | 49 | ||
Total des revenus | 34 217 | 20 210 | 6 544 | – | 60 971 | 57 566 | ||
Charges de fonctionnement | ||||||||
Salaires et avantages sociaux | 356 531 | 67 121 | 138 337 | 16 488 | 578 477 | 502 955 | ||
Services professionnels et spéciaux | 41 885 | 13 205 | 16 763 | 1 126 | 72 979 | 84 797 | ||
Déplacements et réinstallations | 15 529 | 2 644 | 9 109 | 861 | 28 143 | 30 169 | ||
Amortissement | 14 603 | 2 913 | 5 915 | 693 | 24 124 | 22 301 | ||
Locaux | 13 770 | 2 720 | 5 582 | 650 | 22 722 | 24 793 | ||
Services publics, matériaux et fournitures | 12 933 | 1 903 | 7 165 | 788 | 22 789 | 23 737 | ||
Mobilier et matériel | 6 848 | 1 133 | 2 823 | 528 | 11 332 | 15 341 | ||
Communication | 6 708 | 1 296 | 2 977 | 396 | 11 377 | 11 272 | ||
Réparations | 5 704 | 690 | 2 512 | 982 | 9 888 | 11 656 | ||
Location de matériel | 1 087 | 205 | 954 | 55 | 2 301 | 2 342 | ||
Information | 2 824 | 577 | 1 660 | 133 | 5 194 | 4 692 | ||
Perte (gain) sur l’aliénation d’immobilisations corporelles | 59 | 12 | 24 | 3 | 98 | 29 | ||
Divers | 533 | 1 134 | 199 | 35 | 1 901 | 688 | ||
Total des charges de fonctionnement | 479 014 | 95 553 | 194 020 | 22 738 | 791 325 | 734 772 | ||
Paiements de transfert | ||||||||
Paiements d’indemnités (note 7) | – | – | 10 630 | – | 10 630 | 3 754 | ||
Autres | 1 266 | 15 | 1 401 | – | 2 682 | 932 | ||
Total des paiements de transfert | 1 266 | 15 | 12 031 | – | 13 312 | 4 686 | ||
Total des charges | 480 280 | 95 568 | 206 051 | 22 738 | 804 637 | 739 458 | ||
Coût de fonctionnement net | 446 063 $ | 75 358 $ | 199 507 $ | 22 738 $ | 743 666 $ | 681 892 $ | ||
Les notes complémentaires font partie intégrante de ces états financiers. |
AGENCE CANADIENNE D’INSPECTION DES ALIMENTS |
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Exercice terminé le 31 mars |
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2008 | 2007 | |
Avoir du Canada, solde d’ouverture | 91 095 $ | 96 203 $ |
Coût de fonctionnement net | (743 666) | (681 892) |
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada | 679 972 | 612 929 |
Variation de la somme à recevoir du Trésor | 682 | 7 281 |
Services fournis gratuitement par d’autres ministères (note 10) | 60 037 | 56 039 |
Actifs financés par d’autres ministères | 381 | 535 |
Avoir du Canada, solde de clôture | 88 501 $ | 91 095 $ |
Les notes complémentaires font partie intégrante de ces états financiers. |
AGENCE CANADIENNE D’INSPECTION DES ALIMENTS |
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Exercice terminé le 31 mars |
||||
2008 | 2007 | |||
Activités de fonctionnement | ||||
Encaisse provenant de : | ||||
Frais, permis et certificats | (60 298) $ | (58 253) $ | ||
Encaisse versée pour | ||||
Salaires et avantages sociaux | 522 065 | 464 359 | ||
Fonctionnement et entretien | 183 266 | 170 811 | ||
Paiements de transfert | 10 040 | 4 582 | ||
Encaisse utilisée par les activités de fonctionnement | 655 073 | 581 499 | ||
Activités d’investissement en immobilisations | ||||
Acquisition d’immobilisations corporelles | 25 252 | 31 925 | ||
Produit provenant de l’aliénation d’immobilisations | (353) | (495) | ||
Encaisse utilisée par les activités d’investissement en immobilisations | 24 899 | 31 430 | ||
Activité de financement | ||||
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada | (679 972) $ | (612 929) $ | ||
Encaisse nette utilisée | – $ | – $ | ||
Les notes complémentaires font partie intégrante de ces états financiers. |
Exercice terminé le 31 mars 2008
1. Pouvoirs et objectifs
L’Agence canadienne d’inspection des aliments (« l’Agence ») a été créée le 1er avril 1997 en vertu de la Loi sur l’Agence canadienne d’inspection des aliments. La Loi regroupe sous une seule agence tous les services fédéraux d’inspection des aliments et du poisson et d’autres activités fédérales en matière de santé des animaux et de protection des végétaux.
L’Agence est un établissement public mentionné à l’annexe II de la Loi sur la gestion des finances publiques; elle rend des comptes au Parlement par l’intermédiaire du ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire.
Le mandat de l’Agence consiste à améliorer l’efficacité et l’efficience du système d’inspection fédéral et des services connexes aux aliments ainsi que la santé des animaux et la protection des végétaux. Les objectifs de l’Agence sont de contribuer à un approvisionnement sécuritaire en aliments et à une information exacte sur les produits, de contribuer au maintien de la santé des animaux et de la protection des végétaux et de faciliter le commerce des aliments, des animaux et des végétaux ainsi que de leurs produits.
Afin de réaliser son mandat, l’Agence effectue les activités de programmes suivantes:
a) Salubrité des aliments et santé publique : S’assurer que la nourriture est saine, que les consommateurs disposent de suffisamment d’information pour être en mesure de choisir des aliments sains et que l’on évite la transmission de maladies animales aux humains.
b) Science et réglementation: Établir un régime de réglementation équitable et efficace applicable aux aliments, aux animaux et aux végétaux. Préserver l’intégrité de la politique de réglementation et des activités d’inspection et de certification de l’Agence.
c) Protection des ressources animales et végétales : Protéger le bétail, les cultures et les forêts du Canada contre les maladies et les ravageurs réglementés, entre autres les espèces envahissantes; et réglementer les produits agricoles, entre autres les produits issus de la biotechnologie.
d) Sécurité publique : Contribuer à la sécurité publique et à la sécurité agroalimentaire.
L’Agence est chargée d’assurer et de contrôler l’application des lois suivantes : Loi sur les sanctions administratives pécuniaires en matière d’agriculture et d’agroalimentaire, Loi sur les produits agricoles au Canada, Loi sur l’Agence canadienne d’inspection des aliments, Loi relative aux aliments du bétail, Loi sur les engrais, Loi sur l’inspection du poisson, Loi sur la santé des animaux, Loi sur l’inspection des viandes, Loi sur la protection des obtentions végétales, Loi sur la protection des végétaux et Loi sur les semences.
De plus, l’Agence est responsable de l’application de la Loi sur l’emballage et l’étiquetage des produits de consommation et de la Loi sur les aliments et drogues en ce qui a trait aux aliments, à l’exception des dispositions qui portent sur la santé du public, la sécurité ou la nutrition.
Le ministre de la Santé conserve la responsabilité d’établir les politiques et normes qui touchent la salubrité et la valeur nutritive des aliments vendus au Canada. Il est en outre responsable d’évaluer l’efficacité des activités de l’Agence à l’égard de la salubrité des aliments.
Les dépenses de fonctionnement et en capital sont financées par le gouvernement du Canada au moyen de crédits parlementaires. Les paiements d’indemnités en vertu de la Loi sur la santé des animaux et la Loi sur la protection des végétaux et les avantages sociaux sont autorisés au moyen d’autorisations législatives distinctes. Les revenus que génère la conduite des activités de l’Agence sont déposés dans le Trésor et l’Agence peut les utiliser.
2. Principales conventions comptables
Les états financiers sont préparés selon les conventions comptables du Conseil du trésor et les instructions de fin d’exercice du Bureau du contrôleur général, lesquelles sont conformes aux principes comptables généralement reconnus du Canada pour le secteur public, comme l’exige l’article 31 de la Loi sur l’Agence canadienne d’inspection des aliments.
Les principales conventions comptables sont les suivantes :
a) Crédits parlementaires
L’Agence est principalement financée par le gouvernement du Canada au moyen de crédits parlementaires. Les crédits consentis à l’Agence ne correspondent pas à la présentation des rapports financiers établis en conformité avec les principes comptables généralement reconnus étant donné que les crédits sont fondés, dans une large mesure, sur les besoins de trésorerie. Par conséquent, les postes comptabilisés dans l’état des résultats et dans l’état de la situation financière ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux qui sont prévus par les crédits parlementaires. La note 3 présente un rapprochement général entre les deux méthodes de présentation de rapports financiers.
b) Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada
L’Agence fonctionne au moyen du Trésor, qui est administré par le Receveur général du Canada. La totalité de l’encaisse reçue par l’Agence est déposée au Trésor, et tous les décaissements faits par l’Agence sont prélevés sur le Trésor. L’encaisse nette fournie par le gouvernement est la différence entre toutes les rentrées de fonds et toutes les sorties de fonds, y compris les opérations entre les ministères au sein du gouvernement fédéral.
c) Somme à recevoir du Trésor
La somme à recevoir du Trésor représente le montant en espèces que l’Agence est autorisée à retirer à même le Trésor sans crédit parlementaire supplémentaire afin d’acquitter ses dettes. Ces montants ont été imputés aux crédits parlementaires de l’exercice en cours ou des exercices antérieurs mais seront payés dans le futur.
d) Revenus
Les revenus générés par les frais exigés, les permis et les certificats sont comptabilisés dans les comptes de l’Agence dans l’exercice au cours duquel les services sont rendus.
Les fonds reçus de tiers à des fins déterminées sont comptabilisés à titre de revenus reportés au moment de leur réception et sont constatés comme revenus de l’exercice au cours duquel les charges connexes sont engagées.
e) Charges
Les charges sont comptabilisées selon la méthode de la comptabilité d’exercice :
f) Avantages sociaux futurs
(i) Prestations de retraite :
Les employés admissibles participent au Régime de retraite de la fonction publique qu’administre le gouvernement du Canada. Les employés et l’Agence cotisent tous deux au coût du Régime. Les cotisations versées par l’Agence sont passées en charges de l’exercice au cours duquel les services sont rendus et représentent la totalité de son obligation en matière de prestations de retraite. En vertu des dispositions législatives actuelles, l’Agence n’est pas tenue de verser des cotisations pour combler le déficit actuariel du Régime de retraite de la fonction publique.
(ii) Indemnités de départ :
Les employés éligibles sont en droit de toucher une indemnité de départ, tel que prévu dans leur contrat de travail et conditions d’emploi. Le coût de ces avantages est passé en charges au fur et à mesure que les employés accomplissent les services nécessaires à leur obtention. Ces coûts sont calculés selon les données provenant des résultats de l’évaluation actuarielle de l’obligation en matière d’indemnités de départ du gouvernement dans son ensemble.
(iii) Autres régimes d’avantages sociaux futurs :
Le gouvernement fédéral parraine une variété d’autres régimes d’avantages sociaux futurs pour lesquels les employés et anciens employés peuvent bénéficier pendant ou après leur emploi ou encore suite à leur retraite. Le Régime de soins de santé de la fonction publique et le Régime de services dentaires pour les pensionnés sont les deux principaux régimes disponibles aux employés de l’Agence.
L’Agence ne finance pas ces régimes puisqu’ils sont sous la responsabilité financière du gouvernement fédéral, mais elle comptabilise néanmoins sa quote-part des indemnités versées à titre de services fournis gratuitement par d’autres ministères. L’Agence ne comptabilise aucune somme dans ses états financiers pour le passif actuariel de ces programmes ni pour l’augmentation annuelle de ce passif.
g) Créances et avances
Les créances et les avances sont comptabilisées en fonction des montants que l’on prévoit réaliser. Une provision est établie pour les créances dont le recouvrement est incertain.
h) Passif éventuel
Le passif éventuel représente des obligations possibles qui peuvent devenir des obligations réelles selon que certains événements futurs se produisent ou non. Dans la mesure où l’événement futur risque de se produire ou non, et si l’on peut établir une estimation raisonnable de la perte, on comptabilise un passif estimatif et une charge. Si la probabilité ne peut être déterminée ou s’il est impossible de faire une estimation raisonnable du montant, l’éventualité est présentée dans les notes afférentes aux états financiers.
i) Passifs environnementaux
Les passifs environnementaux reflètent les coûts estimatifs liés à la gestion et à la remise en état des sites contaminés. À partir des meilleures estimations de la direction, on comptabilise un passif et une charge lorsque la contamination se produit ou lorsque l’Agence est mise au courant de la contamination et est obligée ou probablement obligée d’assumer ces coûts. S’il n’est pas possible de déterminer la probabilité de l’obligation de l’Agence d’assumer ces coûts ou s’il est impossible de faire une estimation raisonnable du montant, les coûts sont présentés à titre de passif éventuel dans les notes afférentes aux états financiers.
j) Stocks
Les stocks se composent de matériel de laboratoire, de fournitures diverses et de bétail conservés pour l’exécution de programmes à une date ultérieure et ne sont pas destinés à la revente. Ils sont évalués au coût. S’ils n’ont plus de potentiel de service, ils sont évalués au moindre du coût ou de la valeur de réalisation nette.
k) Immobilisations corporelles
Toutes les immobilisations corporelles et les améliorations locatives dont le coût initial est d’au moins 10 000 $ (3 000 $ pour le matériel informatique et logiciels) sont comptabilisées à leur coût d’achat. Les immobilisations corporelles sont amorties selon la méthode linéaire sur la durée de vie utile estimative de l’immobilisation, comme suit :
Catégorie d’immobilisations | Période d’amortissement |
Immeubles | 20-30 ans |
Machinerie et matériel | 5-20 ans |
Matériel informatique et logiciels | 3-10 ans |
Véhicules | 7-10 ans |
Améliorations locatives | Le moindre du reste de la durée du bail ou de la vie utile de l’amélioration |
Actifs en construction | Une fois qu’ils sont en service,selon la catégorie d’immobilisations |
l) Incertitude relative à la mesure
La préparation de ces états financiers selon les conventions comptables du Conseil du trésor et les instructions de fin d’exercice du Bureau du contrôleur général, lesquelles sont conformes aux principes comptables généralement reconnus du Canada pour le secteur public, exige de la direction qu’elle fasse des estimations et pose des hypothèses qui influent sur les montants déclarés des actifs, des passifs, des revenus et des charges présentés dans les états financiers. Au moment de la préparation des présents états financiers, la direction considère que les estimations et les hypothèses sont raisonnables. Les principaux éléments pour lesquels des estimations sont faites sont le passif éventuel (inclus les réclamations et les litiges), le passif pour Ies indemnités de départ et la durée de vie utile des immobilisations corporelles. Les résultats réels pourraient différer des estimations de manière significative. Les estimations de la direction sont examinées périodiquement et, à mesure que les ajustements deviennent nécessaires, ils sont constatés dans les états financiers de l’exercice où ils sont connus.
3. Crédits parlementaires
L’Agence reçoit la plus grande partie de son financement au moyen de crédits parlementaires annuels. Les éléments comptabilisés dans l’état des résultats et l’état de la situation financière d’un exercice peuvent être financés au moyen de crédits parlementaires qui ont été autorisés dans des exercices précédents, pendant l’exercice en cours ou qui le seront dans des exercices futurs. En conséquence, les résultats de fonctionnement nets de l’Agence diffèrent selon qu’ils sont présentés selon le financement octroyé par le gouvernement ou selon la méthode de la comptabilité d’exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants :
a) Rapprochement entre le coût de fonctionnement net et les crédits parlementaires de l’exercice en cours utilisés :
(en milliers de dollars) | 2008 | 2007 | ||
Coût de fonctionnement net | 743 666 $ | 681 892 $ | ||
Ajustements pour les éléments ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui n’ont pas d’incidence sur les crédits : | ||||
Ajouter (déduire) : | ||||
Services fournis gratuitement par d’autres ministères | (60 037) | (56 039) | ||
Amortissement des immobilisations corporelles | (24 124) | (22 301) |
||
Revenus non disponibles pour dépenser | 607 | 412 | ||
Variation nette dans les besoins futurs de financement | (3 520) | (14 524) | ||
Actifs de faible valeur financés par d’autres ministères | (132) | (219) | ||
Gain (perte) sur l’aliénation d’immobilisation corporelles | (98) | (29) | ||
(87 304) | (92 700) | |||
Ajustements pour les éléments sans incidence sur le coût de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les crédits : | ||||
Ajouter (déduire) : | ||||
Acquisition d’immobilisations corporelles | 25 252 | 31 925 | ||
Produit provenant de l’aliénation d’immobilisations | (353) | (495) | ||
24 899 | 31 430 | |||
Crédits de l’exercice en cours utilisés | 681 261 $ | 620 622 $ |
b) Crédits fournis et utilisés :
(en milliers de dollars) | 2008 | 2007 | ||
Crédit 30 – Dépenses de fonctionnement | 601 941 $ | 564 783 $ | ||
Crédit 35 – Dépenses en capital | 26 493 | 28 144 | ||
Cotisations législatives aux régimes d’avantages sociaux et paiements d’indemnités | 85 872 | 69 045 | ||
Moins : | ||||
Crédits disponibles pour emploi dans les exercices ultérieurs | (386) | (328) | ||
Crédits annulés – fonctionnement | (28 488) | (34 264) | ||
Crédits annulés – capital | (4 171) | (6 758) | ||
Crédits de l’exercice en cours utilisés | 681 261 $ | 620 622 $ |
c) Rapprochement de l’encaisse nette fournie par le gouvernement et des crédits de l’exercice en cours utilisés :
(en milliers de dollars) | 2008 | 2007 | ||
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada | 679 972 $ | 612 929 $ | ||
Revenus non disponibles pour dépenser | 607 | 412 | ||
Variation de la somme à recevoir du Trésor | ||||
Variation des créances et avances | 9 481 | (9 444) | ||
Variation des créditeurs et charges à payer | (12 422) | 20 808 | ||
Variation des revenus reportés | (773) | 595 | ||
Autres ajustements | 4 396 | (4 678) | ||
682 | 7 281 | |||
Crédits de l’exercice en cours utilisés | 681 261 $ | 620 622 $ |
4. Créances et avances
Le tableau suivant donne le détail des créances et avances :
(en milliers de dollars) | 2008 | 2007 | ||
Créances des autres ministères et organismes fédéraux | 2 448 $ | 11 882 $ | ||
Créances de tiers | 6 731 | 6 540 | ||
Avances aux employés | 150 | 188 | ||
9 329 | 18 610 | |||
Moins : | ||||
Provision pour créances douteuses sur les créances de tiers | (650) | (450) | ||
Total | 8 679 $ | 18 160 $ |
5. Immobilisations corporelles
(en milliers de dollars)
|
Coût | Amortissement cumulé | ||||||||
Catégorie d’immobilisations |
Solde d’ouver- ture |
Acqui-sitions | Aliénations et radiations |
Solde de clôture |
Solde d’ouver- ture |
Amortis-sement | Aliénations et radiations |
Solde de clôture |
2008 Valeur comptable nette |
2007 Valeur comptable nette |
Terrains | 3 331 $ | – $ | – $ | 3 331 $ | – $ | – $ | – $ | – $ | 3 331 $ | 3 331 $ |
Immeubles | 251 862 | 1 330 | – | 253 192 | 150 229 | 8 813 | (11) | 159 053 | 94 139 | 101 633 |
Machinerieet matériel | 76 173 | 7 577 | 4 462 | 79 288 | 27 902 | 4 549 | 1 524 | 30 927 | 48 361 | 48 271 |
Matériel informatique et logiciels | 44 373 | 6 569 | 2 875 | 48 067 | 34 802 | 4 884 | 2 574 | 37 112 | 10 955 | 9 571 |
Véhicules | 37 296 | 1 353 | 3 571 | 35 078 | 13 981 | 4 848 | 3 370 | 15 459 | 19 619 | 23 315 |
Actifs en construction | 12 106 | 10 167 | 1 437 | 20 836 | – | – | – | – | 20 836 | 12 106 |
Améliorations locatives | 10 256 | 2 941 | – | 13 197 | 6 218 | 1 030 | – | 7 248 | 5 949 | 4 038 |
435 397 $ | 29 937 $ | 12 345 $ | 452 989 $ | 233 132 $ | 24 124 $ | 7 457 $ | 249 799 $ | 203 190 $ | 202 265 $ |
La charge d’amortissement pour l’exercice terminé le 31 mars 2008 s’élève à 24 124 $ (2007 – 22 301 $).
6. Avantages sociaux futurs
a) Prestations de retraite
Les employés de l’Agence participent au Régime de retraite de la fonction publique, qui est parrainé et administré par le gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s’accumulent sur une période maximale de 35 ans, au taux de 2 % par année de services validables, multiplié par la moyenne des gains des cinq meilleures années consécutives. Les prestations sont intégrées aux prestations du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec et sont indexées à l’inflation.
Tant les employés que l’Agence versent des cotisations à l’égard du coût du régime. En 2007-2008, les cotisations de l’Agence s’élèvent à 54 322 000 $ (2007 – 47 948 000 $), soit environ 2,23 fois (2007 – 2,45 fois) les cotisations des employés.
La responsabilité de l’Agence relative au régime de retraite se limite aux cotisations qu’elle a versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, en sa qualité de répondant du régime.
b) Indemnités de départ
L’Agence verse des indemnités de départ aux employés en fonction de l’admissibilité, des années de service et du salaire final. Ces indemnités ne sont pas capitalisées. Les indemnités seront prélevées sur les crédits futurs. Voici quelles étaient les indemnités de départ au 31 mars :
(en milliers de dollars) | 2008 | 2007 |
Obligation au titre des indemnités constituées au début de l’exercice | 83 564 $ | 75 447 $ |
Charge pour l’exercice | 14 127 | 14 806 |
Indemnités versées au cours de l’exercice | (7 122) | (6 689) |
Obligation au titre des indemnités constituées à la fin de l’exercice | 90 569 $ | 83 564 $ |
7. Paiements d’indemnités
La Loi sur la santé des animaux et la Loi sur la protection des végétaux autorisent le ministre, par l’entremise de l’Agence, à indemniser les propriétaires d’animaux et de végétaux détruits en conformité avec les lois. Au cours de l’exercice, les indemnités engagées en conformité avec ces deux lois se sont élevées à 10 630 000$ (2007 – 3 754 000 $) et concernent les maladies suivantes :
(en milliers de dollars) | 2008 | 2007 |
Encre des chênes rouges (nouvelle réglementation) | 7 052 $ | – $ |
Maladie débilitante chronique | 1 180 | 295 |
Agrile du frêne | 507 | 661 |
Influenza aviaire | 468 | 738 |
Nématode à kyste de la pomme de terre | 136 | 453 |
Autres | 1 287 | 1 607 |
10 630 $ | 3 754 $ |
8. Passif éventuel
a) Sites contaminés
On comptabilise un passif afin d’inscrire les coûts estimatifs liés à la gestion et à la remise en état des sites contaminés lorsque l’Agence est obligée ou probablement obligée d’assumer ces coûts. Il n’y a présentement aucun site identifié où des mesures similaires sont possibles. Les efforts permanents déployés par l’Agence pour évaluer les sites contaminés pourraient entraîner des passifs environnementaux additionnels ayant trait aux sites nouvellement recensés ou aux modifications apportées aux évaluations ou à l’utilisation prévue des sites existants. Ces éléments de passif seront comptabilisés par l’Agence au cours de l’exercice où ils seront connus.
b) Réclamations et litiges
Des réclamations ont été faites auprès de l’Agence dans le cours normal de ses activités. Des recours collectifs contre l’Agence et d’autres organismes incluent ceux en lien avec l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) pour lesquels les montants et la probabilité ne peuvent être déterminés. Certaines obligations éventuelles pourraient devenir des obligations réelles selon que certains événements futurs se produisent ou non. Dans la mesure où l’événement futur risque de se produire ou non et si l’on peut établir une estimation raisonnable de la perte, on comptabilise un passif estimatif et une charge dans les états financiers. Les montants courus pour le passif éventuel au 31 mars 2008 s’élevait à 839 000 $.
9. Obligations contractuelles
De par leur nature, les activités de l’Agence peuvent donner lieu à des contrats et des ententes d’importance en vertu desquels l’Agence sera tenu d’effectuer des paiements échelonnés sur plusieurs années pour l’acquisition de biens ou services. Voici les principales obligations contractuelles pour lesquelles une estimation raisonnable peut être faite :
(en milliers de dollars) |
2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 et après | Total |
Projets d’immobilisations | 1 846 $ | – $ | – $ | – $ | – $ | 1 846 $ |
Contrats de location exploitation | 244 | 199 | 173 | 172 | 169 | 957 |
Paiements de transfert | 2 763 | 800 | 258 | – | – | 3 821 |
Autres ententes | 4 706 | 2 194 | 2 015 | 1 589 | – | 10 504 |
Total | 9 559 $ | 3 193 $ | 2 446 $ | 1 761 $ | 169 $ | 17 128 $ |
10. Opérations entre apparentés
L’Agence est liée par propriété commune à tous les ministères, organismes et sociétés d’État du gouvernement du Canada. L’Agence effectue des opérations avec ces entités dans le cours normal de ses activités, selon les conditions commerciales normales.
a) Services fournis gratuitement par d’autres ministères
De plus, au cours de l’exercice, l’Agence a reçu gratuitement des services d’autres ministères tels que : locaux, services juridiques et cotisations de l’employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires. Ces services gratuits ont été constatés comme suit dans l’état des résultats de l’Agence :
(en milliers de dollars) | 2008 | 2007 |
Locaux | 22 238 $ | 24 052 $ |
Cotisations de l’employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires | 36 031 | 27 458 |
Services juridiques | 1 586 | 4 354 |
Services de vérification | 182 | 175 |
60 037 $ | 56 039 $ |
Le gouvernement du Canada a structuré certaines de ses activités administratives de manière à optimiser l’efficience et l’efficacité de sorte qu’un seul ministère mène sans frais certaines activités au nom de tous. Le coût de ces services, qui comprennent les services de paye et d’émission de chèques offerts par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, ne sont pas inclus dans l’état des résultats de l’Agence.
b) Solde des créances et des créditeurs au 31 mars entre apparentés
(en milliers de dollars) | 2008 | 2007 |
Créances des autres ministères et organismes fédéraux | 2 448 $ | 11 882 $ |
Créditeurs envers d’autres ministères et organismes fédéraux | 7 913 | 6 902 |
11. Chiffres correspondants
Certains chiffres de l’exercice précédent ont été reclassés afin de les rendre conformes à la présentation adoptée pour l’exercice en cours.
12. Événements postérieurs à la fin d’exercice
Le 5 juin 2008, la présidente de l’Agence a annoncé l’intégration du processus d’examen des documents d’importation avec la création d’un centre unique de service à l’importation. Suite à cette décision, les trois centres de service à l’importation existants seront intégrés en un centre national de service à l’importation. Ces changements permettront à l’Agence de mieux répondre aux priorités du gouvernement en offrant des programmes et des services simplifiés et davantage axés sur le mandat principal de l’Agence.
Le 28 juillet 2008, le Conseil du trésor a approuvé la remise de certains frais imposés à l’industrie en 2007-2008 ainsi que l’établissement d’un montant maximum sur les frais de certification sanitaire des animaux destinés à l’exportation pour une année, débutant le 1er octobre 2008. Suite à cette décision, les revenus de l’Agence seront réduits d’un montant total de 5 000 000 $ au cours des deux prochains exercices financiers.
Les initiatives horizontales, telles que définies dans les lignes directrices du SCT, sont des initiatives pour lesquelles des partenaires appartenant à deux organisations ou plus ont conclu une entente de financement officielle (p. ex. par un mémoire au Cabinet, une présentation du Conseil du Trésor, et une entente fédérale-provinciale) en vue de collaborer à la réalisation de résultats conjoints. Le tableau qui suit décrit les initiatives horizontales de l’ACIA pour 2007–2008.
Tableau 3–6 : Initiatives horizontales de l’ACIA pour 2007–2008 | ||
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Initiative | Profil | Partenaires |
Rechercher la confiance du public dans la réglementation des pesticides et améliorer l’accès aux produits antiparasitaires à usage réduit incluant les pesticides à risque réduit.
|
Cette initiative permet de réunir le travail de six partenaires ministériels du fédéral pour gagner la confiance du public et des intervenants envers le système de réglementation des pesticides, protéger la santé et l’environnement et augmenter la conformité et la compétitivité des secteurs agroalimentaire et forestier. L’ACIA se charge de l’exécution de deux des 13 programmes :
Un montant total de 5,1 millions de dollars a été alloué à l’ACIA pour mener ces deux programmes sur une période de sept ans, de 2002–2003 à 2008–2009. Une évaluation formative a été réalisée en 2005–2006 pour déterminer les qualités et les faiblesses de l’initiative et mettre en évidence les ajustements requis pour atteindre les résultats prévus. Une évaluation sommative sera réalisée en 2006–2007 pour examiner les progrès dans l’obtention des résultats prévus. Un groupe de travail d’évaluation a été mis sur pied en 2007–2008 en vue de fournir des renseignements aux fins de la tenue de l’évaluation sommative. En 2007–2008, l’ACIA a poursuivi son initiative visant l’amélioration de la surveillance et de l’application de la loi en ce qui a trait aux doses maximales admissibles de résidus de pesticides dans les mélanges engrais pesticide (Vérification de la garantie). Parmi les améliorations apportées, il y a l’échantillonnage accru, la sensibilisation accrue et la communication accrue avec l’ARLA et les intervenants dans le cadre de consultations, de groupes de travail et de forums et le ciblage amélioré des échantillons non conformes en vue d’améliorer la conformité à l’avenir. |
Organisations responsables :
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Initiative Sécurité publique et antiterrorisme (SPA)
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Dans le Budget de 2001, le gouvernement a affecté 7,7 milliards de dollars d’argent frais à dépenser au cours des cinq prochaines années à l’appui de l’Initiative SPA afin de renforcer la sécurité des Canadiens. En tant qu’organisme participant, l’ACIA :
D’autres renseignements sur cette initiative figurent dans la section 2.4. |
Organisations responsables : Sécurité publique Canada
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État de préparation en cas de grippe aviaire et pandémique : Concentration des efforts sur la santé animale et humaine
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Le Canada est aux prises avec deux grandes menaces interreliées pesant sur la santé publique et la santé des animaux : le risque de propagation du virus de l’influenza aviaire (H5N1) chez les oiseaux sauvages et la volaille du Canada et le risque d’émergence d’une souche de ce virus qui serait adaptée aux humains et pourrait entraîner une pandémie de grippe humaine. Il est impératif de mettre en œuvre un plan coordonné et exhaustif pour lutter contre l’influenza aviaire et les risques de pandémie. En 2006, dans le cadre du projet « Se préparer à intervenir en cas d’urgence », l’ACIA a obtenu 195 millions de dollars à dépenser sur cinq ans pour améliorer l’état de préparation du Canada en cas de grippe aviaire. Le Groupe de travail canadien sur l’influenza aviaire a été créé en 2006 et chargé d’actualiser les politiques, les protocoles, les procédures de fonctionnement et les systèmes pour améliorer l’état de préparation du pays –.grâce à des collaborations et à des partenariats – sous l’égide d’une stratégie en cinq points et de processus connexes, à savoir, prévention et détection précoce, préparation en vue d’intervention, interventions en cas d’urgence, rétablissement et communications. |
Organisations responsables :
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Initiative de recherche et de technologie (IRTC) en matière chimique, biologique, radionucléaire et explosive (CBRNE)
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Les attentats du 11 septembre 2001 ont propulsé la lutte antiterroriste et la sécurité nationale au premier plan des préoccupations nationales. L’IRTC représente la réponse de la communauté scientifique fédérale à ces problèmes et l’engagement qu’elle a pris d’y trouver des solutions scientifiques. Grâce à la création, à l’échelle de l’administration fédérale, de réseaux de laboratoires collaborant avec l’industrie, les universités et les intervenants de première ligne, et par l’intermédiaire d’initiatives de recherche et de développement de technologies clés, l’ACIA fournira les nouvelles données scientifiques, la technologie et la capacité nécessaires pour assurer la prévention, l’état de préparation et l’intervention, le cas échéant. Par ailleurs, l’ACIA continuera à présider, avec l’Agence de la santé publique du Canada, le Groupe biologique de laboratoires fédéraux. Les initiatives de recherche en cours liées à l’IRTC comprennent les suivantes :
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Organisations responsables : Défense nationale
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Système canadien de réglementation de la biotechnologie (SCRB)
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Le Système canadien de réglementation de la biotechnologie (SCRB) vise à élaborer un mécanisme de réglementation efficace, crédible et respecté de tous, qui préserve la santé des Canadiens ainsi que l’environnement et permet de fabriquer des produits sains et efficaces. Il y parvient en renforçant la capacité des ressources humaines, l’efficience et l’efficacité du système de réglementation, la sensibilisation du public et la transparence, et en enrichissant la base de connaissances pour prendre de meilleures décisions. Le SCRB continuera également à servir de passerelle pour s’adapter aux applications nouvelles de la biotechnologie, en s’appuyant sur les principes énoncés dans la Directive du Cabinet sur la rationalisation de la réglementation et sur un mécanisme de gouvernance horizontale renforcé pour l’élaboration de politiques et la prise de décisions conjointes en matière de réglementation. Les ministères et organismes du SCRB mettront en œuvre les résultats d’une évaluation sommative pour déterminer si l’on obtient les résultats escomptés. |
Organisations responsables :
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Protocole d’entente AAC-ACIA sur le Cadre stratégique pour l’agriculture (CSA)
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Le 2 décembre 2003, le président de l’ACIA et le sous-ministre d’AAC ont signé le protocole d’entente (PE) conclu entre l’ACIA et AAC sur le CSA. Le PE précise les modalités, les fonctions et les responsabilités générales concernant la gestion des initiatives suivantes, financées au titre du CSA et mises en œuvre par l’ACIA : Règlement sur les aliments médicamenteux et Programme de reconnaissance de la salubrité des aliments à la ferme. Au total, 27 millions de dollars sont alloués à l’ACIA conformément au CSA pour financer les deux initiatives sur une période de cinq ans commençant le 1er avril 2003. |
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D’autres renseignements sur les initiatives horizontales figurent à l’adresse suivante : www.tbs-sct.gc.ca/rma/eppi-ibdrp/hrdb-rhbd/profil_f.asp |
Tableau 3–7 : Vérifications internes et évaluations | ||
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Sujet de la vérification, de l’examen ou de l’évaluation | Situation au 31 mars 2008 | Lien électronique |
Vérifications | ||
Aliments importés | En cours – achèvement prévu à l’automne 2008 | S.O. |
Étiquetage alimentaire | En cours – achèvement prévu à l’automne 2008 | S.O. |
Protection des végétaux | En cours | S.O. |
Salubrité des aliments (secteur non agréé) | Reportée – Couverture partielle dans la Vérification des aliments importés; besoin de plus de travaux pour être réévaluée. | S.O. |
Programme d’amélioration de la salubrité des aliments | En cours – Achèvement prévu en juin 2008. | À venir |
Gestion des ressources humaines | Achevée – approuvée en octobre 2007. | http://www.inspection.gc.ca/francais/agen/eval/hrmangenf.shtml |
Sécurité matérielle | Achevée – approuvée en août 2007. | http://www.inspection.gc.ca/francais/agen/eval/physecf.shtml |
Pouvoirs financiers délégués | Achevée – approuvée en janvier 2008. | http://www.inspection.gc.ca/francais/agen/eval/financf.shtml |
Examen | ||
Examen des interventions d’urgence dans le secteur alimentaire (Suivi) | Non achevé | S.O. |
Évaluations | ||
Système canadien de réglementation de la biotechnologie (sommative interministérielle) | Achevée – approuvée en décembre 2006. | www.inspection.gc.ca/francais/agen/eval/regf.shtml |
Programme des aliments du bétail (formatif) | Achevée – approuvée en août 2007. | Aucun. |
Programme canadien de contrôle de la salubrité des mollusques (formative) | Achevée – approuvée en juillet 2007. | www.inspection.gc.ca/francais/agen/eval/cssppccsm/shemossf.shtml |
Initiative de sécurité publique et d’antiterrorisme (formative) | En cours | S.O. |
Programme d’analyse des risques et de maîtrise des points critiques (formative) | En cours | S.O. |
Programme canadien de salubrité des aliments à la ferme (formative) | En cours | S.O. |
Règlement extrajudiciaire des différends | Achevée – approuvée en février 2008. | Aucun |
Comité de vérification de l’ACIA
Tel qu’il est établi dans la Politique de vérification interne de 2006, et compris dans les responsabilités fixées dans les lettres d’engagement entre les membres externes et le gouvernement du Canada, l’une des responsabilités principales du Comité de vérification consiste à conseiller la présidente sur le système de contrôles internes de l’Agence et de rendre compte annuellement des préoccupations découlant de cette évaluation. Ces responsabilités, conformément à la Politique, devaient être appliquées progressivement sur une période de trois ans (2006–2009). L’ACIA a adopté de façon précoce un grand nombre d’éléments de la politique de 2006, y compris l’établissement d’un Comité de vérification avec des membres externes. Le Comité de vérification avec membres externes a été mis en œuvre progressivement au cours des 12 derniers mois, les trois membres externes se sont joints au Comité le 30 octobre 2007. Avec cette récente transition, le Comité de vérification n’a pu achever ses responsabilités qu’en partie au cours de l’exercice 2007–2008.
Recommandations en vue de l’amélioration des contrôles de gestion des risques et des processus de responsabilisation
Le Comité de vérification a conseillé la présidente et l’Agence sur des questions liées aux rapports de vérification approuvés (c.-à-d. les vérifications de la gestion des ressources humaines et du Programme d’amélioration de la salubrité des aliments), y compris la meilleure façon de surveiller et de donner suite aux recommandations particulières.
Selon le travail de supervision du Comité depuis octobre 2007, aucune autre question n’a été portée à l’attention du Comité qui ferait en sorte que ce dernier recommande des améliorations à la gestion du risque, aux contrôles et aux processus de responsabilisation pour le moment.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur les vérifications internes et les évaluations de l’agence, veuillez consulter l’adresse suivante : http://www.inspection.gc.ca/francais/agen/eval/evalf.shtml
41 La colonne « Dépenses prévues » rend compte des montants présentés dans le Rapport sur les plans et priorités de 2007–2008 pour les dépenses prévues de l’année visée.
42 La colonne « Autorisations totales » renvoie aux autorisations de dépenses totales obtenues au début de l’exercice financier (c’est-à-dire dans le cadre du Budget principal des dépenses), ainsi qu’aux fonds reçus tout au long de l’exercice financier.
L’écart de 126,9 M$ entre le Budget principal des dépenses de 2007–2008 (587,4 M$) et le total des autorisations de 2007–2008 (714,3 M$) s’explique par :
43 Tous les chiffres sont nets de recettes disponibles pour les exercices respectifs (58,4 M$ en 2005–2006; 56,0 M$ en 2006–2007; 55,0 M$ pour le Budget principal des dépenses et les dépenses prévues et 58,4 M$ pour les autorisations totales et les dépenses réelles totales en 2007–2008).
44 L’écart de 33,0 M$ entre le total des autorisations (714,3 M$) et le total des dépenses réelles (681,3 $) est principalement attribuable à aux fonds inutilisés dans :
45 Le coût des services reçus à titre gracieux comprend les locaux fournis par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) aux postes frontaliers, aux aéroports et à d’autres ministères, la part de l’employeur des primes d’assurance des employés et les dépenses payées par le SCT (à l’exception des fonds renouvelables), la couverture d’indemnisation des travailleurs fournie par Développement social Canada, les services de vérification fournis par le Bureau du vérificateur général du Canada, et les services juridiques fournis par le ministère de la Justice.
46 R = Réglementation, A = Autres produits et services.
47 Le coût total des activités liées aux frais d’utilisation inclut toutes les dépenses directes et indirectes, plus la part appropriée des dépenses de Gouvernance et de gestion. Ce tableau présente uniquement les coûts des sous- activités générant des revenus de frais d’utilisation.
48 Ces montants proviennent des niveaux de Dépenses prévues établies dans le Rapport sur les plans et priorités (RPP).