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Le CRSNG s’efforce de faire profiter la population canadienne des avantages �conomiques et sociaux d�coulant d’une main-d’œuvre hautement sp�cialis�e, du transfert, des universit�s et coll�ges vers les autres secteurs, des connaissances acquises par les chercheurs canadiens et �trangers en sciences naturelles et en g�nie. Le rendement global attendu du CRSNG est pr�sent� en d�tail � la figure 10. Le mod�le de rendement pr�sente le r�sultat strat�gique du CRSNG, ainsi que les r�sultats imm�diats et interm�diaires attendus. Le rythme de cette progression varie en fonction des projets de recherche et des �tudiants subventionn�s et peut prendre quelques ann�es, voire des dizaines d’ann�es. Cette progression n’est pas sans risque, puisque certains projets de recherche et �tudiants ne donnent pas toute leur mesure. Par ailleurs, on ne peut consid�rer aucun indicateur comme une r�alisation d�terminante. Il faut plut�t prendre en compte toute une gamme d’indicateurs. En outre, nombre des r�sultats imm�diats et interm�diaires indiqu�s pour les trois secteurs prioritaires se chevauchent.
Le CRSNG investit des fonds publics par l’entremise de divers programmes ayant des objectifs diff�rents et dont les r�sultats strat�giques attendus se chevauchent (par exemple, les �tudiants sont appuy�s par le truchement de pratiquement tous les programmes du CRSNG). Tous les programmes du CRSNG donnent des r�sultats imm�diats et interm�diaires. Il est donc pratiquement impossible d’�tablir un lien entre les ressources et l’un des r�sultats attendus. Les sections 2.1 � 2.3 expliquent en d�tail et le mieux possible � l’heure actuelle certaines mesures du rendement par r�sultat strat�gique et activit� de programme. Le CRSNG ainsi que les autres organismes subventionnaires et Industrie Canada �laboreront bient�t un cadre de mesure du rendement.
En appuyant les �tudiants et les boursiers dans les universit�s canadiennes et � l’�tranger, en offrant des programmes d’aide au corps enseignant des universit�s et en faisant la promotion des sciences et du g�nie aupr�s des jeunes Canadiens, le CRSNG assurera un effectif ad�quat de PHQ pour l’industrie, le gouvernement et le milieu universitaire au Canada. Les trois sections suivantes donnent des pr�cisions sur le rendement du CRSNG par activit� de programme pour les r�sultats strat�giques ayant trait � la formation de professionnels hautement qualifi�s en sciences et en g�nie au Canada.
On pr�sente ci-dessous un aper�u de l’activit� de programme � Promouvoir les sciences et le g�nie �.
Description : |
Cette activit� de programme favorise l’int�r�t populaire pour les sciences, les math�matiques et le g�nie et vise � d�velopper ces comp�tences et aptitudes chez les jeunes Canadiens. |
R�sultats pr�vus : |
Les indicateurs du rendement qui seront utilis�s pour �valuer l’efficacit� de ces programmes de promotion des sciences seront l’int�r�t des �tudiants et les aptitudes en sciences, en math�matiques et en recherche, lesquels sont d�termin�s au moyen de rapports d’�tape recueillis par le CRSNG. |
D�penses pr�vues: |
4,1 M$ |
Nombre d’organismes appuy�s : |
111 |
Par rapport aux jeunes d’autres pays, les jeunes Canadiens sont moins enclins � choisir les sciences ou le g�nie comme discipline lorsqu’ils entrent � l’universit� (figure 11). Pour stimuler l’int�r�t des jeunes Canadiens en sciences et en g�nie, le CRSNG a lanc� deux programmes. PromoScience (2,7 M$) et le Programme pilote de Centres de recherche sur l’enseignement et l’apprentissage des sciences (0,9 M$) sont les principaux programmes se rattachant � cette activit� de programme. Le reste des fonds est consacr� � des prix pour la promotion des sciences et � l’administration.
Le programme PromoScience offre un appui aux organismes sans but lucratif qui œuvrent aupr�s des jeunes Canadiens afin de nourrir leur int�r�t pour les sciences et le g�nie, de motiver et d’encourager leur participation aux activit�s li�es aux sciences et au g�nie, et de former les enseignants qui sont responsables de l’enseignement des sciences et des math�matiques aux jeunes Canadiens. Le CRSNG surveille de pr�s les progr�s r�alis�s dans le cadre de ces subventions et examine les rapports finals pour v�rifier les retomb�es. On trouvera � la figure 12 un aper�u des r�sultats pr�liminaires des subventions de PromoScience. Gr�ce � ce programme, les organisations peuvent offrir davantage de possibilit�s et faire participer beaucoup plus de jeunes Canadiens, en particulier les filles et les jeunes Autochtones. Il est peut-�tre possible de calibrer un indicateur de l’incidence � long terme du financement de PromoScience � partir d’un sondage r�alis� aupr�s des ex-titulaires de bourses de recherche inscrits � des programmes d’�tudes de premier cycle (consultez la section 2.1.2) qui indique que 30 p. 100 des 10 545 r�pondants (qui sont actuellement inscrits � un programme de baccalaur�at en SNG) avaient particip� � des camps ou � des foires scientifiques � l’�cole primaire ou � l’�cole secondaire.
Les Centres de recherche sur l’enseignement et l’apprentissage des sciences (CREAS) constituent un programme pilote con�u pour �tablir une collaboration efficace entre les chercheurs en �ducation et les chercheurs en sciences, en math�matiques et en g�nie, ainsi qu’avec les milieux de l’�ducation et de la promotion des sciences. L’�valuation du programme, lanc� en 2004-2005, est pr�vue pour 2007-2008 et visera � en d�terminer les premiers r�sultats.
Organisme appuy� |
Retomb�es de l’aide financi�re du CRSNG |
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Actua |
Actua est un organisme national sans but lucratif qui se consacre � faire vivre aux jeunes Canadiens et Canadiennes des exp�riences d’apprentissage dans les domaines des sciences, de la technologie et du g�nie. |
Actua a pu donner une plus grande envergure � ses programmes pour accro�tre de 81 p. 100 le nombre de participants autochtones.
Le groupe a aussi �largi la port�e de ses programmes r�serv�s aux filles.
En plus d’aider � offrir une formation localement au personnel et aux b�n�voles, l’appui financier du CRSNG a permis de subventionner la participation d’Autochtones et de filles. |
Canadian Association for Girls in Science |
La CAGIS est un r�seau de filles �g�es de 7 � 16 ans qui s’int�ressent aux sciences, � la technologie, au g�nie et aux math�matiques et souhaitent en apprendre davantage. Le but est de promouvoir et de susciter l’int�r�t et la confiance des participantes � l’�gard des sciences, de la technologie, du g�nie et des math�matiques. |
La CAGIS prend de l’expansion :
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F�d�ration des c�geps |
Science, on tourne! est un concours annuel o� les �tudiants de niveau coll�gial doivent inventer et construire une � machine � permettant d’accomplir une t�che tr�s pr�cise. |
L’�dition 2006 s’est d�roul�e en mai :
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Future SET |
Future SET est un programme d’�ducation en sciences, en g�nie et en technologie cr�� en 1994 par l’association des ing�nieurs et des g�oscientifiques de Terre-Neuve-et-Labrador et la Memorial University pour permettre aux jeunes Terre-Neuviens de participer � des projets captivants. |
L’inscription � Future SET a atteint un niveau record pour la plupart des programmes :
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Let's Talk Science |
Let’s Talk Science a pour mission d’am�liorer les connaissances scientifiques en assurant un leadership et en offrant des programmes �ducatifs novateurs qui font la promotion de la science et de la recherche. L’organisme motive et aide les jeunes Canadiens � tirer parti de la science, de la technologie et du g�nie pour acqu�rir des comp�tences, des connaissances et des attitudes essentielles pour r�ussir dans notre monde. |
Let’s Talk Science propose des ateliers en classe :
Le groupe offre aussi des ateliers dans la collectivit� :
Perfectionnement professionnel des enseignants :
Programme de partenariats :
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Scientists in School |
L’organisme Scientists in School a pour vocation de stimuler l’int�r�t des enfants de tous les �ges pour les sciences et la technologie. |
Scientists in School a pris de l’expansion :
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On pr�sente ci-dessous un aper�u de l’activit� de programme � Appuyer les �tudiants et les stagiaires postdoctoraux �.
Description : |
Cette activit� de programme appuie la formation des PHQ par l’entremise de programmes de bourses. |
R�sultats pr�vus : |
Le nombre d’�tudiants faisant l’acquisition d’exp�rience en recherche et d’exp�rience professionnelle, les niveaux d’emploi et de r�mun�ration comparativement aux niveaux enregistr�s dans la population g�n�rale, et les taux moyens d’obtention de dipl�me et le temps requis pour obtenir un dipl�me chez les boursiers comparativement � la population g�n�rale. |
D�penses pr�vues: |
137,8 M$ |
Nombre de clients appuy�s par le CRSNG : |
4 191 |
Le CRSNG offre un appui financier direct aux �tudiants des premier, deuxi�me et troisi�me cycles par l’entremise de programmes comme ceux d�crits ci-dessous :
Le reste des fonds de cette activit� de programme a servi � l’administration des programmes susmentionn�s.
Le CRSNG apporte aussi une aide financi�re aux �tudiants et aux stagiaires postdoctoraux gr�ce � l’appui offert par les professeurs au moyen de leurs subventions du CRSNG. Les �tudiants et stagiaires qui obtiennent des fonds indirectement sont plus nombreux que ceux b�n�ficiant directement de bourses d’�tudes ou de recherche (15 400 contre 9 000) accord�es en vertu de cette activit� de programme. Les r�sultats g�n�raux au niveau macro�conomique pour les titulaires d’un dipl�me universitaire en sciences naturelles ou en g�nie donnent une id�e fort �loquente des r�sultats positifs du financement direct ou indirect du CRSNG pour les �tudiants qui en b�n�ficient.
Le CRSNG r�alise plusieurs sondages aupr�s de ses titulaires de bourse et il est en mesure d’�valuer le rendement par rapport aux r�sultats attendus. En outre, Statistique Canada recueille des donn�es sur le march� du travail qui montrent de fa�on convaincante les r�sultats fort satisfaisants sur le plan professionnel des dipl�m�s en SNG. Les sections suivantes pr�sentent des donn�es de ces deux sources pour cette activit� de programme.
�tudiants de 1er cycle :
Le CRSNG offre des emplois d’une dur�e de quatre mois aux �tudiants du 1er cycle en sciences naturelles et en g�nie, par l’interm�diaire de son Programme de bourses de recherche de 1er cycle (Remarque : les chercheurs financ�s par le CRSNG appuient �galement les �tudiants du 1er cycle � m�me leurs subventions de recherche du CRSNG). Le CRSNG investit chaque ann�e 19 millions de dollars dans ce programme afin de procurer une exp�rience du travail en milieu scientifique � pr�s de 4 200 �tudiants. Le fait de donner � ces �tudiants une exp�rience pr�cieuse dans un laboratoire universitaire ou industriel les encourage � entreprendre des �tudes aux cycles sup�rieurs. C’est un indicateur important des effets de l’appui offert par ce programme. La figure 13 r�sume les donn�es recueillies dans le cadre de cinq sondages men�s aupr�s des titulaires de bourses de recherche de 1er cycle, auxquels ont particip� 10 545 r�pondants (taux de r�ponse de 62 p. 100). Dans l’ensemble, ce programme offre aux �tudiants la possibilit� d’acqu�rir une exp�rience enrichissante et il en encourage un grand nombre � entreprendre des �tudes sup�rieures en SNG.
R�sultats � court terme |
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R�sultats � long terme |
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Commentaires des titulaires |
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Bourses d’�tudes sup�rieures du CRSNG :
Le CRSNG accorde des bourses aux Canadiens qui �tudient au niveau de la ma�trise et du doctorat en sciences naturelles et en g�nie. Ces programmes appuient plus de 4 100 �tudiants annuellement au co�t de 84 millions de dollars par ann�e.
L’avancement professionnel des �tudiants dont les �tudes de ma�trise et de doctorat ont �t� financ�es par le CRSNG et la mesure dans laquelle ce financement influe sur leur capacit� d’entreprendre ou de poursuivre leurs �tudes sont d’importants indicateurs des bienfaits de ces bourses. Au cours des dix derni�res ann�es, le CRSNG a r�alis� dix sondages (deux aupr�s d’ex-titulaires – 1 680 r�pondants/taux de r�ponse de 68 p. 100; et huit sondages de suivi neuf ans apr�s l’octroi – 1 850 r�pondants/taux de r�ponse de 49 p. 100) aupr�s d’�tudiants � la ma�trise et au doctorat b�n�ficiant d’un financement direct. La figure 14 fait �tat de certains constats importants se rapportant aux r�sultats � court et � long terme obtenus par ces �tudiants. Non seulement le Programme atteint pratiquement tous les objectifs de formation, mais aussi les r�sultats des participants en d�but de carri�re sur le march� du travail sont tr�s prometteurs.
R�sultats � court terme |
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R�sultats � long terme |
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Commentaires des titulaires |
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Boursiers postdoctoraux :
Apr�s l’obtention d’un dipl�me de doctorat, et ce, dans de nombreux domaines des sciences naturelles et du g�nie, une proportion importante de dipl�m�s poursuivent leur formation en recherche au niveau postdoctoral. Le CRSNG appuie directement les boursiers postdoctoraux (BP) pour une p�riode allant jusqu’� deux ans. Le CRSNG a investi 15 millions de dollars � l’appui de 482 boursiers postdoctoraux canadiens en 2006-2007.
La carri�re des anciens titulaires d’une bourse postdoctorale du CRSNG et la mesure dans laquelle les fonds du CRSNG influent sur leur capacit� de faire carri�re en recherche sont d’importants indicateurs de l’incidence des bourses postdoctorales. Au cours des sept derni�res ann�es, le CRSNG a men� quatre sondages (573 r�pondants, soit un taux de r�ponse de 40 p. 100) aupr�s de boursiers postdoctoraux ayant b�n�fici� d’une aide directe sept ans apr�s l’octroi de leur bourse et un autre aupr�s d’ex-titulaires (150 r�pondants, soit un taux de r�ponse de 65 p. 100). La figure 15 pr�sente certains r�sultats cl�s de ces sondages. Les boursiers postdoctoraux du CRSNG participent activement � la recherche et ont d’aussi bons r�sultats sur le march� du travail que les �tudiants des cycles sup�rieurs.
R�sultats � court terme |
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R�sultats � long terme |
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Commentaires des titulaires |
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Bourses postdoctorales de R et D industrielle :
Un autre m�canisme permettant aux titulaires d’un doctorat d’obtenir davantage d’exp�rience en recherche est le Programme de bourses postdoctorales de R et D industrielle (BPRDI) du CRSNG. Ce programme investit actuellement environ 5 millions de dollars par an pour aider 150 � 200 Canadiens et Canadiennes titulaires d’un doctorat � trouver un poste dans des laboratoires du secteur priv�. Cet investissement a beaucoup contribu� � l’augmentation du nombre de titulaires d’un doctorat qui travaillent dans les laboratoires de l’industrie canadienne. Plus de 20 p. 100 des chercheurs canadiens en milieu industriel titulaires d’un doctorat ont re�u un financement du CRSNG par l’interm�diaire du BPRDI.
Afin de d�terminer la pertinence du Programme, le CRSNG �value r�guli�rement la situation de l’emploi des anciens titulaires d’une bourse de CBI. La figure 16 pr�sente certains r�sultats cl�s.
R�sultats � court terme |
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Commentaires des titulaires |
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R�sultats sur le march� du travail
Depuis 1978, le CRSNG a appuy� la formation de quelque 70 000 �tudiants en SNG aux niveaux de la ma�trise et du doctorat. Ces �tudiants dipl�m�s sont ceux qui contribuent le plus � la cr�ation des connaissances et au transfert de technologie au Canada. Les enqu�tes sur les �tudiants financ�s par le CRSNG au d�but de leur carri�re indiquent des r�sultats extr�mement positifs sur le plan de l’emploi.
Ces r�sultats ne sont pas surprenants compte tenu de la demande importante de dipl�m�s en sciences naturelles et en g�nie. Le taux de ch�mage dans le domaine des sciences naturelles et du g�nie est consid�rablement plus bas que le taux national (figure 17) et le salaire annuel de ce groupe est sup�rieur de pr�s de 32 p. 100 � la moyenne nationale (figure 18). L’�cart dans les revenus est encore plus important pour les dipl�mes des cycles sup�rieurs. Comme l’indique la figure 19, la r�mun�ration moyenne des dipl�m�s en SNG augmente avec leur niveau de diplomation.
M�me si, au Canada, les possibilit�s d’emploi et les perspectives salariales qui s’offrent aux �tudiants aux cycles sup�rieurs en SNG sont bonnes, elles n’ont pas engendr� une augmentation du nombre de titulaires d’un doctorat en SNG. En fait, le Canada se classe particuli�rement bas au chapitre du nombre de doctorats en SNG par habitant, comme l’indique la figure 20. Le Programme de bourses d’�tudes sup�rieures du Canada (BESC), qui a �t� cr�� en 2003 et a par la suite �t� major� par suite du budget f�d�ral de 2007 et des r�centes augmentations du financement de base du CRSNG, pourrait contribuer � am�liorer le classement du Canada. La premi�re promotion de titulaire d’un doctorat ayant b�n�fici� des bourses d’�tudes sup�rieures du Canada obtiendra son dipl�me en 2007.
Le CRSNG appuie les �tudiants dipl�m�s en sciences naturelles et en g�nie afin de r�pondre aux besoins du pays. Sans cet investissement � long terme dans les jeunes gens, dans un monde ax� sur le savoir, la capacit� du Canada d’�tre concurrentiel et d’innover d�cro�tra, et il sera incapable d’atteindre le but qu’il s’est fix�, c’est-�-dire d’�tre parmi les premiers pays au monde au chapitre de la R et D. Comme nous l’avons mentionn�, environ 70 000 �tudiants aux cycles sup�rieurs ont re�u l’appui du CRSNG depuis 1978. Ces derniers font maintenant partie d’une main-d’œuvre croissante de plus de 1 000 000 de personnes qui travaillent dans le domaine des sciences naturelles et du g�nie (figure 21). � mesure que l’�conomie du savoir continuera de cro�tre au Canada, les employeurs engageront de plus en plus de dipl�m�s en SNG, comme ils l’ont fait par le pass� (figure 22). Comme l’indique la figure 22, parmi les postes de tous les groupes professionnels, ce sont les postes en sciences naturelles et en g�nie qui ont connu la croissance la plus rapide au cours des 17 derni�res ann�es.
On pr�sente ci-dessous un aper�u de l’activit� de programme � Attirer et garder en poste les membres du corps enseignant �.
Description : |
Cette activit� de programme vise � attirer et � garder en poste les membres du corps enseignant dans les �tablissements d’enseignement postsecondaire du Canada. Elle comprend un certain nombre de programmes de chaires qui renforcent l’excellence de la recherche et de l’enseignement dans les universit�s canadiennes en assurant un appui aux membres du corps enseignant dans des domaines bien pr�cis. |
R�sultats pr�vus : |
Les programmes d’aide aux membres du corps enseignant seront �valu�s en fonction d’indicateurs de rendement comme le nombre de chercheurs attir�s et retenus dans les universit�s canadiennes, l’incidence des membres du corps enseignant ayant re�u un appui sur les �quipes de recherche avec lesquelles ils travaillent, le nombre de collaborations continues �tablies par le truchement d’un tel appui, le nombre d’�tudiants et de boursiers form�s par les chercheurs appuy�s par le CRSNG, ainsi que le nombre de brevets, de publications et de nouveaux produits �labor�s par ces derniers. |
D�penses pr�vues: |
167,7 M$ |
Nombre de clients appuy�s par le CRSNG : |
1 098 |
Les principaux programmes se rattachant � cette activit� de programme sont les suivants :
Le reste des fonds se rattachant � cette activit� de programme sert � l’administration des programmes susmentionn�s.
Le programme qui est de loin le plus important de cette activit� de programme est le Programme de chaires de recherche du Canada. Les premi�res chaires ont �t� attribu�es en 2000-2001 et, en 2006-2007, le programme a appuy� presque 800 postes universitaires en sciences naturelles et en g�nie presque 1 000 dans d’autres disciplines. Une �valuation pour les cinq premi�res ann�es du programme a r�cemment �t� men�e � bien. Elle portait sur toutes les disciplines et on peut consulter le rapport � http://www.chairs.gc.ca/web/about/publications_f.asp. Voici les principales conclusions de l’�valuation :
Une �valuation du Programme de professeurs-chercheurs industriels a �t� effectu� en 2006‑2007. Les r�sultats cl�s indiquent une forte incidence sur les titulaires de chaire et les universit�s au chapitre de la capacit� de recherche accrue et de l’obtention d’une masse critique. Les partenaires en retirent �galement des b�n�fices imm�diats, car ils ont plus librement acc�s � une recherche � plus long terme et � une expertise sp�cialis�e, en plus d’avoir la possibilit� de partager les co�ts et les risques associ�s � la r�alisation de travaux de recherche � plus long terme. Les r�sultats de l’�valuation sont pr�sent�s en d�tail ci-apr�s.
D’autres renseignements sur les r�sultats pour ce qui est d’attirer ou de maintenir � l’effectif les professeurs d’universit� proviennent des donn�es int�gr�es du CRSNG. Bien que le CRSNG ne recueille pas de donn�es sur les ant�c�dents de ses candidats, pour ce qui est de la nationalit�, on peut avoir une id�e raisonnable de cette information en jetant un coup d’œil sur leur formation. La figure 25 pr�sente le nombre de nouveaux candidats au Programme de subventions � la d�couverte – qui est le programme le plus important – ayant obtenu leur baccalaur�at et leur doctorat � l’ext�rieur du pays. (Ce programme donne une bonne id�e de l’�valuation globale du � pouvoir d’attraction � puisque la grande majorit� des nouveaux professeurs en sciences naturelles et en g�nie pr�sentent une demande � ce programme). Comme l’indique la figure, les universit�s canadiennes attirent chaque ann�e dans leur corps professoral des centaines de personnes ayant fait leurs �tudes � l’�tranger. Plus de 30 p. 100 des nombreux nouveaux candidats du CRSNG ont fait leurs �tudes � l’�tranger. Les investissements r�cents consentis par le gouvernement dans la recherche universitaire ont cr�� un milieu attrayant pour mener des travaux et semblent avoir v�ritablement suscit� l’attention de personnes hautement qualifi�es d’autres pays.
Le CRSNG se penche �galement sur les raisons qui motivent les titulaires lorsqu’ils abandonnent leur chaire avant la fin du mandat. Tel que l’indique la figure 26, seulement un petit nombre de professeurs recevant l’appui du CRSNG ont indiqu� qu’ils � quittaient le pays � comme raison pour abandonner leur chaire ai cours des huit derni�res ann�es. Il s’agit d’un pourcentage extr�mement bas puisque plus de 11 000 professeurs ont re�u un appui du CRSNG au cours de l’exercice.
L’aide vigoureuse accord�e depuis 1997-1998 par le gouvernement f�d�ral par l’interm�diaire des organismes subventionnaires et de la Fondation canadienne pour l’innovation et l’appui accru des gouvernements provinciaux au budget de fonctionnement des universit�s ont radicalement modifi� le paysage de la recherche sur les campus universitaires � la grandeur du pays. Le succ�s dont t�moignent le recrutement et le maintien en poste de professeurs d’universit� ne peut �tre attribu� � aucun autre programme et d�coule d’investissements dans tout le syst�me.
Pour reconna�tre les r�alisations importantes de scientifiques et d’ing�nieurs qui font de la recherche au Canada et aider par le fait m�me � garder au pays les professeurs d’universit�, le CRSNG d�cerne de prestigieux prix � des chercheurs individuels ou � des �quipes de recherche. Les laur�ats de la M�daille d’or Gerhard-Herzberg en sciences et en g�nie du Canada et du Prix Brockhouse du Canada pour la recherche interdisciplinaire en sciences et en g�nie sont pr�sent�s ci-apr�s.
Richard Bond Un cosmologiste de l’University of Toronto � l’�coute de la � musique cosmique � est le tout dernier laur�at de la M�daille d’or Gerhard-Herzberg en sciences et en g�nie du Canada, le prix le plus prestigieux en sciences au Canada. Nomm�e en l’honneur de Gerhard Herzberg, laur�at canadien d’un prix Nobel, cette m�daille, qui est d�cern�e annuellement, s’accompagne d’une garantie de financement � la recherche de un million de dollars au cours des cinq prochaines ann�es. � titre de directeur de l’Institut canadien d’astrophysique th�orique (ICAT), de 1996 � 2006, M. Bond a fait la promotion du mandat de l’organisme, qui vise l’adoption d’une approche pancanadienne � l’�tablissement d’une science de calibre mondial, attirant des stagiaires postdoctoraux de partout au Canada et dans le monde. Il a �t� nomm� Officier de l’Ordre du Canada en 2005 et est membre de la Royal Society of London et de la Soci�t� royale du Canada. M. Bond est l’astronome canadien le plus cit�, ayant � son cr�dit plus de 12 000 citations. Depuis plus de 25 ans, les travaux de recherche de M. Bond ont contribu� d’une fa�on remarquable � apporter des r�ponses aux questions les plus profondes auxquelles tente de r�pondre la science au sujet de l’origine, de l’histoire et de la nature de l’Univers. En analysant le rayonnement de fond cosmique (l’�nergie lumineuse la plus ancienne qu’un t�lescope peut d�tecter), il a trouv� des fa�ons de brosser un tableau d�taill� des �v�nements qui se sont produits juste apr�s le big bang et qui ont donn� � l’Univers sa structure actuelle. Gr�ce � une combinaison de travaux th�oriques et exp�rimentaux, M. Bond a explor� l’origine de la structure � grande �chelle de l’Univers, en s’attachant tout particuli�rement � la mati�re sombre, une composante importante de l’Univers qui ne peut �tre observ�e directement, mais qui peut �tre d�tect�e en raison de son effet gravitationnel. Au fil des ans, M. Bond a contribu� � l’�volution de la cosmologie pour la rendre de plus en plus pr�cise afin de d�terminer la taille, la forme et l’�ge de l’Univers. |
L’�quipe laur�ate d’un prix prestigieux perce les secrets des virus et d’autres biomol�cules Une �quipe de chercheurs, �tablie � l’Universit� du Manitoba, et ses collaborateurs de MDS Sciex et d’Agriculture et Agro-alimentaire Canada ont remport� le troisi�me Prix Brockhouse du Canada pour la recherche interdisciplinaire en sciences et en g�nie. Le prix, d�cern� chaque ann�e, est assorti d’une subvention de 250 000 $ � l’appui des activit�s de recherche � venir de l’�quipe laur�ate. Les membres de l’�quipe ont travaill� pendant plus de dix ans � perfectionner les techniques de prot�omique qu’on peut appliquer � des probl�mes multiples en m�decine et en biologie. L’�quipe a connu l’une de ses plus grandes r�ussites en 2003 lorsque, sous la direction de Kenneth Standing, elle a �t� la premi�re au monde � d�terminer la structure de la prot�ine du virus du syndrome respiratoire aigu s�v�re (SRAS). Au cours de leurs travaux de recherche, les membres de l’�quipe ont �galement obtenu des brevets pour les am�liorations apport�es � leur outil principal, le spectrom�tre de masse. Bien que les g�nes servent de sch�ma, ce sont les prot�ines qui accomplissent vraiment le travail de la cellule. Le nombre de prot�ines est tel que leur analyse constitue un processus bien plus complexe que le s�quen�age d’un g�nome. En plus de Kenneth Standing, l’�quipe laur�ate du Prix Brockhouse du Canada comprend d’autres chercheurs de l’Universit� du Manitoba : les chimistes Harry Duckworth et H�l�ne Perreault, les physiciens Werner Ens et Oleg Krokhin et le biologiste cellulaire John Wilkins. Steve Haber, virologiste sp�cialiste des plantes � Agriculture et Agro-alimentaire Canada, et des scientifiques de MDX Sciex, Igor Chernushevich, Alexandre Loboda et Bruce Thomson, font �galement partie de l’�quipe. Gr�ce � la participation de MDS Sciex, chef de file mondial au chapitre de la conception et de la fabrication de spectrom�tres de masse, certaines innovations de l’�quipe ont �t� incorpor�es � des appareils dont se servent des chercheurs du monde entier. � L’�quipe laur�ate de cette ann�e forme un “cercle vertueux” au sein duquel des chercheurs universitaires et des ing�nieurs du secteur priv� collaborent � la cr�ation des appareils de pointe n�cessaires pour faire de nouvelles d�couvertes, a affirm� M Fortier. Je suis tout particuli�rement impressionn�e par le vaste �ventail de domaines de recherche repr�sent�s au sein de l’�quipe laur�ate, notamment la physique, le g�nie, la chimie et la biologie cellulaire. � Nomm� en m�moire de Bertram Brockhouse, Canadien originaire des Prairies et laur�at d’un prix Nobel, le prix rend hommage � des �quipes de chercheurs canadiens provenant de diff�rentes disciplines, qui ont apport� une contribution exceptionnelle � l’�chelle internationale dans les domaines des sciences naturelles ou du g�nie. |
C’est sur la recherche fondamentale que reposent tous les progr�s scientifiques et technologiques, et cette recherche permet de former les gens qui peuvent g�n�rer de nouvelles connaissances au Canada et bien saisir les nouvelles connaissances g�n�r�es de par le monde.
On pr�sente ci-dessous un aper�u de l’activit� de programme � financer la recherche fondamentale �.
Description : |
Cette activit� de programme permet d’investir dans la d�couverte par l’entremise de subventions ax�es sur des activit�s de recherche fondamentale. La recherche fondamentale sert de fondement aux progr�s dans toutes les disciplines des SNG et permet aussi de former des gens qui peuvent g�n�rer de nouvelles connaissances au Canada. Qui plus est, le financement de la recherche fondamentale permet d’assurer que le Canada a la capacit� n�cessaire pour acc�der aux nouvelles connaissances cr��es dans d’autres �tablissements de recherche � l’�chelle internationale et pour les comprendre. Il s’agit d’un �l�ment critique �tant donn� que le Canada ne produit que 4 p. 100 des nouvelles connaissances du monde, comme l’indiquent les documents scientifiques publi�s � ce sujet. |
R�sultats pr�vus : |
La cr�ation de connaissances et leur diffusion � la communaut� scientifique et aux utilisateurs finals, l’exp�rience de recherche pratique acquise par les �tudiants et les boursiers qui travaillent avec des chercheurs appuy�s par le CRSNG, la nomination de stagiaires postdoctoraux � des postes bien r�tribu�s, ainsi que la base intellectuelle et la base d’infrastructure diversifi�es tenues dans les �tablissements d’enseignement postsecondaire dans l’ensemble du pays. |
D�penses pr�vues: |
406,3 M$ |
Nombre de clients appuy�s par le CRSNG : |
10 503 |
Les principaux programmes se rattachant � cette activit� de programme sont les suivants :
Une telle fa�on de proc�der est particuli�rement importante lorsqu’il y a un cr�neau limit� pour aborder un int�r�t scientifique particulier, comme l’occasion de participer � un effort de recherche concert�e international.
Les autres programmes se rattachant � cette activit� de programme incluent le financement de l’Institut Perimeter (5 M$), le Programme de renforcement de la capacit� de recherche dans les petites universit�s (1,9 M$), l’Appui g�n�ral (1,2 M$) et le financement pour l’administration de tous les programmes susmentionn�s.
On trouvera l’�valuation la plus r�cente du Programme de subventions � la d�couverte dans le site � www.nserc.gc.ca/about/aud_eval_f.asp. Une �valuation des programmes de subventions d’outils et d’instruments de recherche et d’acc�s aux installations majeures a �t� effectu� en 2006-2007 et il en question dans cette section.
La section 2.1.2 donne une vaste perspective sur les r�sultats des �tudiants de premier cycle et des cycles sup�rieurs en sciences naturelles et en g�nie. Le reste de la section pr�sente les points saillants des mesures de rendement se rapportant au financement de la recherche fondamentale. Les r�sultats dont il est question donnent �galement une id�e du rendement de la plupart des autres programmes de subventions du CRSNG.
Comme nous l’avons mentionn�, il est fort difficile de ventiler les mesures du rendement g�n�ral entre les programmes du CRSNG. L’un des premiers r�sultats tangibles des investissements dans la R et D universitaire est la publication d’articles dans une revue scientifique ou de g�nie. De par le monde, la culture de la recherche universitaire accorde une grande importance � la publication des nouvelles d�couvertes et des progr�s dans des revues tr�s diffus�es. Comme la majeure partie des publications en sciences et en g�nie �mane des chercheurs universitaires au Canada et ailleurs dans le monde, il s’agit d’un bon indicateur des retomb�es imm�diates du financement de la recherche par le CRSNG.
Selon une �tude exhaustive portant sur les publications et leur lien avec les professeurs appuy�s par le CRSNG (voir http://www.nserc.gc.ca/about/bibliometric_f.htm), ces derniers sont les chercheurs qui contribuent le plus, et de loin, aux publications canadiennes dans le domaine. Le CRSNG r�alise cet objectif en appuyant une masse critique de professeurs et d’�tudiants dans toutes les disciplines des sciences naturelles et du g�nie. Le Canada s’assure ainsi l’acc�s aux nouvelles connaissances acquises partout dans le monde dans tous les domaines; il permet �galement aux chercheurs du pays de prendre part rapidement aux nouveaux secteurs qui �mergent. En examinant les publications par discipline (voir la figure 27), on constate que les professeurs appuy�s par le CRSNG �taient responsables de la majorit� des publications dans pratiquement tous les grands domaines. Il est donc possible d’�tablir un lien entre les publications nationales et le financement offert par le CRSNG.
Le Canada fait partie d’un groupe d’�lite compos� de pays qui publient un grand nombre d’articles dans des revues sp�cialis�es en sciences et en g�nie. Comme en t�moigne la figure 28, les chercheurs canadiens en sciences naturelles et en g�nie, tous secteurs confondus, ont publi� environ 17 000 � 18 000 articles par an au cours des dix ann�es pr�c�dentes, mais le nombre de leurs articles est pass� � 21 000 en 2005. Dans l’ensemble, la part des publications mondiales en SNG attribuable au Canada remonte depuis le creux de 4,1 p. 100 enregistr� en 2001 et elle se situait � 4,5 p. 100 en 2005. Toutefois, le chiffre de 2005 demeure inf�rieur � la part de 4,8 p. 100 atteinte en 1996. Comme l’indique la figure 29, le rendement du Canada au chapitre de la production d’articles en SNG par rapport � ses principaux concurrents est similaire. En effet, la plupart des pays industrialis�s voient leur part de ces publications s’effriter au profit des pays en �mergence comme la Chine, l’Inde et le Br�sil. �tant donn� qu’il pourrait y avoir un d�lai appr�ciable (jusqu’� six ans) entre la majoration du financement de la recherche et les publications, l’augmentation du nombre de publications canadiennes et de leur part des publications mondiales observ�e en 2005 pourrait constituer le premier signe des retomb�es des montants suppl�mentaires investis dans la recherche universitaire depuis plusieurs ann�es.
Apr�s avoir oscill� autour de 400 000 articles par an, la production mondiale en SNG a mont� en fl�che en 2005, car on a accru le nombre de revues prises en compte dans la s�rie de donn�es. Avec pr�s du tiers des articles publi�s bon an mal an, les �tats-Unis arrivent en t�te. Vient ensuite le Japon, dont la production repr�sente � peine le tiers de celle des �tats-Unis (voir la figure 30 pour conna�tre la part des publications en SNG des dix premiers pays apr�s les �tats-Unis.). Le Canada s’est class� au 7e rang en 2005, tout comme en 1996, comparativement au 9e entre 2001 et 2003. Au cours de cette p�riode de dix ans, notre pays a �t� devanc� par la Chine dans le classement, mais il a surpass� la Russie. Par ailleurs, l’Espagne, l’Inde et la Cor�e du Sud se rapprochent du Canada et pourraient bien le surpasser d’ici dix ans. Par discipline, le Canada s’est situ� entre la 5e place pour la biologie, les sciences de la Terre et l’espace et la 12e pour la chimie.
Un des objectifs les plus importants du CRSNG est de maintenir une pr�sence dans tous les domaines des sciences naturelles et du g�nie. Comme il a �t� indiqu� pr�c�demment, la majeure partie des publications canadiennes en SNG sont le fait des chercheurs universitaires financ�s par le CRSNG. Lorsque l’on consid�re les publications par discipline (figure 31), on constate que la diversification est en voie d’�tre atteinte. (Remarque : Dans le domaine des sciences biom�dicales et de la m�decine clinique, les Instituts de recherche en sant� du Canada contribuent grandement � la publication d’articles.)
Tout comme les cotes d’�coute (plus la cote est �lev�e, plus il y a de spectateurs ou d’auditeurs), le facteur d’influence est une mesure de l’utilisation �ventuelle des travaux d’un chercheur par ses coll�gues. Si le travail d’un chercheur est cit� souvent par ses coll�gues, ceci signifie que ce travail a une grande valeur intrins�que. On cote chaque revue scientifique et on lui attribue un facteur d’impact (FI) bas� sur le nombre de citations re�ues par les articles qui y sont publi�s. On calcule ensuite pour chaque pays et chaque domaine le facteur d’impact relatif moyen (FIRM), en l’occurrence une mesure normalis�e � 1,0. Un FIRM sup�rieur � 1,0 pour un pays et un domaine signifie que les publications du pays dans le domaine vis� sont cit�es plus souvent que la moyenne mondiale. De m�me, un FIRM inf�rieur � 1,0 signifie que ces publications sont cit�es moins souvent que la moyenne mondiale.
La figure 32 indique la valeur du FIRM pour les 32 principaux pays en SNG en 2005 (ceux qui ont publi� plus de 3 000 articles dans le domaine cette ann�e-l�). Le FIRM du Canada se classe au 9e rang, dans un bloc homog�ne avec les autres pays du G7, accusant un retard important uniquement par rapport aux quatre pays de t�te (Suisse, Isra�l, �tats-Unis et Pays-Bas). Ta�wan et les pays qui viennent apr�s ont un FIRM inf�rieur � 1,0 ou � la moyenne mondiale.
La publication d’articles scientifiques dans les revues prestigieuses peut constituer un indicateur d’excellence qui s’ajoute au facteur d’impact relatif moyen (FIRM). Science et Nature sont deux revues dans le domaine des sciences naturelles qui ont une grande influence et de nombreux lecteurs. La figure 33 indique le nombre d’articles canadiens et la part des publications mondiales d’origine canadienne dans ces revues entre 1996 et 2005. Pr�s de 6 p. 100 des articles parus dans Science et Nature en 2005 �taient attribuables � des auteurs canadiens. La figure 34 pr�sente un � indice de Science et de Nature � qui compare la part des articles de ces revues �manant d’un pays avec la part des publications en sciences naturelles attribuable au pays vis� (le g�nie est exclu, car il ne s’agit pas d’un volet important de Science ou de Nature). Par exemple, la part des articles des deux revues attribuable aux �tats-Unis entre 2001 et 2005 repr�sente 2,2 fois leur part des publications en sciences naturelles. La valeur correspondante pour le Canada est de 1,2. Selon cette mesure, le Canada se classe 8e pour la p�riode � l’�tude (l’analyse se limitait cette fois encore aux pays produisant plus de 3 000 articles par an en SNG).
La figure 35 montre pour la plus r�cente p�riode (de 2001 � 2005) le ratio de la part des citations mondiales dans un sous-domaine attribuable � un pays et de sa part des publications mondiales dans ce sous-domaine. Par exemple, le pourcentage de citations renvoyant � des articles scientifiques canadiens dans le domaine de l’espace a d�pass� de 57 p. 100 pendant cette p�riode la part canadienne de la production mondiale d’articles scientifiques dans ce domaine. Le Canada est l’un des trois seuls pays qui affichent un facteur relatif positif pour les articles cit�s dans les 17 sous-domaines pr�sent�s.
Les indicateurs de la productivit� se rapportant � la production de publications scientifiques peuvent aussi s’av�rer utiles. Un indicateur donne une mesure de la production de publications en SNG d’un pays en fonction de la population. La figure 36 illustre pour 2005 la production d’articles par million d’habitants pour les pays qui en publient un grand nombre (au moins 3 000 articles en 2005). Selon ce crit�re, la Suisse arrive en t�te. Le Canada se classe au 8e rang, mais il devance certains acteurs importants comme le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, les �tats-Unis, le Japon et l’Italie.
Dans nombre de cas, la recherche publi�e financ�e par le CRSNG est reconnue comme une contribution importante aux sciences et au g�nie dans le monde. La figure 37 donne un exemple de d�couvertes importantes issues de recherches financ�es par le CRSNG dans les domaines de l’environnement, de l’�nergie, des technologies de l’information et des communications ainsi que de la sant�.
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Quoi |
O� |
Qui |
Comment |
Environnement |
Avertissement concernant la fonte des glaces de l’Arctique |
Universit� McGill |
Bruno Tremblay |
En calculant les r�percussions des gaz � effet de serre et d’autres facteurs sur les glaces marines dans le Nord, les chercheurs ont pr�dit que la couche de glace pr�sente � l’ann�e dispara�trait quelques dizaines d’ann�es plus t�t que pr�vu auparavant. |
Effondrement des stocks de poissons d’ici � 2050 |
Dalhousie University |
Boris Worm |
L’�tude montre que les prises de 29 p. 100 des esp�ces de poissons et de fruits de mer ont d�j� beaucoup diminu� et qu’elles s’�tablissent maintenant � moins de 10 p. 100 de leur maximum historique. D’apr�s la recherche, les autres esp�ces pourraient bient�t suivre, car l’�rosion des �cosyst�mes semble s’acc�l�rer. |
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D�tection d’une source de produit chimique |
University of Toronto |
Scott Mabury |
Pratiquement toutes les cr�atures vivantes sur la plan�te sont contamin�es par une substance pr�sum�ment canc�rog�ne, appel�e � acide octano�que perfluor� – AOP �. La recherche montre que des produits antitaches largement utilis�s sur les tissus, les tapis et les produits en papier constituent une importante source de ce produit chimique. |
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La reconstruction d’un mod�le climatique du pass� aide � pr�dire l’avenir |
University of Calgary |
Shawn Marshall |
En utilisant un mod�le climatique d’avant-garde, le chercheur de l’University of Calgary et les autres membres de l’�quipe ont r�ussi � recr�er la derni�re p�riode importante de r�chauffement plan�taire. Les r�sultats montrent que ce r�chauffement a entra�n� un vaste retrait glaciaire, une �l�vation du niveau de la mer et la disparition compl�te des glaces marines de l’Arctique pendant les mois d’�t�. L’exactitude de ces pr�dictions du pass� a renforc� la confiance de l’�quipe � l’�gard de la capacit� du mod�le � pr�dire les changements climatiques � venir. |
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�nergie |
Avanc�e de la technologie des piles � hydrog�ne |
University of Windsor |
Douglas Stephan |
Les chercheurs ont trouv� une nouvelle fa�on de capter et de lib�rer l’hydrog�ne. Leur m�thode fait appel � un compos� connu sous le nom de � borate de phosphonium �, qui capte l’hydrog�ne � la temp�rature ambiante pour le lib�rer ensuite lorsque sa temp�rature a �t� port�e � 100 C. On peut utiliser cette technique pour modifier les technologies actuelles dans le but de stocker et de lib�rer l’hydrog�ne de fa�on plus efficace. |
S�paration de l’huile et de l’eau |
Queen’s University |
Philip Jessop |
Un produit chimique mis au point par les chercheurs permet de lier ou de s�parer l’huile et l’eau lorsqu’on le veut. On utilise le dioxyde de carbone et l’air pour activer le produit chimique (pour lier l’huile et l’eau) ou le d�sactiver (pour les s�parer). |
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Information et communications |
Utilisation du laser pour rem�dier aux goulots d’�tranglement en informatique |
University of Toronto |
Ted Sargent |
Nouveau � capteur optique badigeonn� � qui produit les couleurs invisibles de la lumi�re n�cessaires pour transporter l’information par fibre optique. Cette technique pourrait aider l’industrie de l’informatique lorsque les micropuces atteindront leur capacit� autour de 2010. |
Des atomes qui � dansent � |
University of Waterloo |
Raymond Laflamme |
Raymond Laflamme et ses coll�gues ont r�ussi � manipuler le plus grand nombre de bits quantiques (qubits) – en commandant un syst�me de 12-qubits – essentiellement pour faire � danser � les atomes. Si l’on r�ussissait � construire un ordinateur quantique, il utiliserait les nombreux �tats d’un atome pour traiter beaucoup plus d’information qu’un ordinateur classique – et les traiter encore plus rapidement. |
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D�tection intelligente des pourriels |
University of Calgary |
John Aycock |
En essayant d’anticiper les actions des exp�diteurs de pourriels, les chercheurs ont imagin� une fa�on d’�laborer des pourriels plus intelligents et de mieux comprendre les rouages de la d�tection des pourriels. Il s’agit de produire des messages contenant des abr�viations, des signatures personnelles ou des fautes d’orthographe que les gens s’attendraient � voir dans un courriel re�u d’une personne qu’ils connaissent – ce qui les incite � ouvrir les messages, ce qui contamine leur ordinateur. |
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Sant� |
Aide aux diab�tiques |
University of Calgary |
Leo Behie |
Les chercheurs peuvent maintenant cultiver des amas de cellules pancr�atiques humaines, lesquelles semblent fort prometteuses pour le traitement du diab�te. L’�quipe de recherche travaille � des strat�gies visant � produire les quantit�s n�cessaires pour un traitement clinique. |
Une s�ance d’entra�nement courte aussi efficace qu’une longue |
McMaster University |
Martin Gibala et Kirsten Burgomaster |
Une s�ance d’entra�nement courte et intense peut apporter autant de b�n�fices que des exercices mod�r�s sur une base quotidienne. La recherche montre que vingt minutes d’entra�nement intense trois fois par semaine procure les m�mes avantages sur le plan a�robique que quatre � six heures d’exercices mod�r�s par semaine. |
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Une d�couverte sur le VIH porteuse d’espoir |
Universit� de Montr�al |
Rafick-Pierre S�kaly |
Les chercheurs se demandaient depuis longtemps comment le VIH met en �chec le syst�me immunitaire humain. Ils ont maintenant d�couvert que le virus se sert d’une mol�cule cellulaire appel�e � PD-1 � pour emp�cher les lymphocytes T sp�cifiques du VIH de provoquer une r�ponse immunitaire efficace propre au VIH. Les chercheurs ont aussi constat� que l’on peut renverser cet effet, en faisant en sorte que la mol�cule PD-1 devienne une cible probable pour une immunoth�rapie contre le VIH. |
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�tablissement d’un lien entre l’alimentation et l’autisme |
University of Western Ontario |
Derrick MacFabe, Klaus-Peter Ossenkopp, Donald Cain, Martin Kavaliers, Elizabeth Hampson |
Les chercheurs se sont pench�s sur un compos� appel� � acide propionique � pr�sent en faible teneur dans le bl� et les produits laitiers et g�n�r� par certaines bact�ries intestinales. Apr�s avoir introduit ce compos� dans le cerveau de rats, ils ont constat� que ces animaux pr�sentaient plusieurs sympt�mes similaires � ceux de l’autisme : ils devenaient hyperactifs, pr�sentaient un comportement r�p�titif et anormal et montraient des signes de m�sadaptation sociale. |
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R�sistance aux antibiotiques des microbes pr�sents dans le sol |
McMaster University |
Gerard Wright |
Les chercheurs ont d�couvert un vaste r�servoir de microbes pr�sents dans le sol provenant de fermes, de for�ts et de zones urbaines, qui pr�sentent une r�sistance remarquable aux antibiotiques. L’�tude a r�v�l� que les microbes r�sistent non seulement aux m�dicaments vendus au Canada depuis des ann�es, mais aussi � de nouveaux m�dicaments pas encore en vente au pays. |
Les prix et distinctions donnent une autre mesure de l’excellence de la recherche. Chaque ann�e, le CRSNG compile et met � jour des donn�es sur 191 prix et distinctions de calibre international. Au cours des 10 derni�res ann�es, les chercheurs financ�s par le CRSNG ont re�u environ 2.5 p. 100 des prix et distinctions relev�s dans cette analyse (figure 38). Ce pourcentage est l�g�rement inf�rieur � celui (4 p. 100 � 5 p. 100) des articles publi�s par la communaut� de la recherche. Cette diff�rence s’explique sans doute en partie par les niveaux de financement dont disposent les vedettes canadiennes de la recherche, qui sont inf�rieurs � ceux dont disposent leurs homologues des �tats-Unis. Cet �cart s’explique peut-�tre �galement par l’attitude moins �nergique des Canadiens au regard de l’obtention de prix et de la mise en candidature des meilleurs talents.
Art McDonald Art McDonald, directeur de l’Observatoire de neutrinos de Sudbury, a re�u la M�daille Benjamin Franklin en physique 2007 d�cern�e par l’institut Franklin. M. McDonald partage son prix avec Yoji Totsuka, professeur �m�rite sp�cialis� � l’Universit� de Tokyo. Les deux scientifiques ont re�u la m�daille d’or pour avoir trouv� la preuve que le mod�le solaire standard, l’une des th�ories de la physique du 20e si�cle les plus stables, ne s’applique pas dans le cas des neutrinos. D’apr�s ce mod�le, il existe trois types de neutrinos stables, soit les neutrinos �lectroniques, muoniques et tauiques. Le mod�le indique �galement que les neutrinos n’ont aucune masse. MM. McDonald et Totsuka ont montr� que les neutrinos ne sont pas stables et qu’ils se transforment en d’autres types de neutrinos lors de leur parcours et qu’ils ont bel et bien une masse. La liste des laur�ats de l’institut Franklin comprend un nombre impressionnant d’innovateurs : Alexander Graham Bell, Pierre et Marie Curie, Thomas Edison, Niels Bohr, Albert Einstein et Stephen Hawking. Jusqu’� maintenant, 105 laur�ats de ce prix ont re�u 107 prix Nobel. |
G�n�ralement, les contributions de chercheurs �tablis � un domaine d’�tudes valent � leurs auteurs des distinctions honorifiques et des marques de reconnaissance. Ces chercheurs sont invit�s � donner des conf�rences, � faire partie du comit� �ditorial de revues scientifiques et techniques et � si�ger au conseil d’administration d’associations professionnelles ou de soci�t�s savantes. C’est pourquoi le fait d’�tre membre d’un comit� �ditorial est un indicateur � d’excellence �.
Dans une �tude r�alis�e par le CRSNG, on a retenu comme �chantillon 10 p. 100 des revues arrivant en t�te, en 2005, dans chaque discipline des sciences et du g�nie. Le Canada s’est class� quatri�me au monde pour le nombre de chercheurs membres d’un comit� �ditorial de revue en sciences naturelles et en g�nie. Sur le nombre total de membres de comit�s �ditoriaux dans le domaine, la part du Canada �tait de 4 p. 100, pourcentage �quivalent � la contribution du pays aux publications. Dans l’�chantillon de l’�tude, 243 Canadiens ont �t� recens�s comme membres d’un comit� �ditorial. Les chercheurs appuy�s par le CRSNG et membres d’un comit� repr�sentaient 80 p. 100 de ces Canadiens issus du secteur universitaire.
Pratiquement tous les programmes du CRSNG contribuent � la diffusion des connaissances. Les nouvelles connaissances g�n�r�es par les professeurs universitaires subventionn�s par le CRSNG sont souvent utilis�es par des chercheurs des laboratoires du gouvernement canadien et de l’industrie. L’un des principaux indicateurs de cette diffusion aux utilisateurs r�side dans les publications conjointes. La figure 40 indique que plus de 800 publications universit�s-gouvernement et, en moyenne, 400 publications universit�s-industrie sont produites annuellement. Cette tendance a �t� passablement stable au cours des dix derni�res ann�es, et ce, malgr� le fl�chissement de la R et D industrielle survenu au Canada au cours des derni�res ann�es et son incidence sur le nombre d’articles produits conjointement par les universit�s et l’industrie.
En 2007, le CRSNG a men� un sondage aupr�s des professeurs appuy�s par l’organisme (2 590 r�pondants, soit un taux de r�ponse de 45 p. 100) pour mesurer leurs activit�s au chapitre de la diffusion des connaissances aupr�s des utilisateurs (entreprises priv�es et gouvernement) ainsi que de leur transfert et de leur commercialisation. La figure 41 indique le pourcentage des r�pondants au sondage qui avaient fait de la recherche en collaboration avec des partenaires industriels ou gouvernementaux au cours des cinq ann�es ant�rieures ou aid� � d�finir l’orientation de leur programme de recherche. Un pourcentage �lev� de r�pondants avait particip� � ce type de R et D concert�e, ce qui acc�l�re la diffusion des connaissances aupr�s des utilisateurs.
Toujours � partir des donn�es du sondage, la figure 42 pr�sente la mesure dans laquelle les professeurs subventionn�s par le CRSNG ont tenu compte des besoins des utilisateurs dans la planification de leurs projets de recherche. La majorit� des professeurs ont tenu compte des besoins des utilisateurs jusqu’� un certain point lors de la planification de leurs travaux. Il convient de noter que ce ne sont pas tous les projets de recherche, sp�cialement en recherche tr�s fondamentale, qui ont des utilisateurs ou des applications clairement d�finis. Bien que la majorit� des r�pondants s’engagent dans diverses activit�s de diffusion des connaissances, une minorit� importante ne le fait pas. L’am�lioration de cette diffusion des connaissances aux utilisateurs potentiels constitue un but important pour le CRSNG et de futurs sondages permettront de suivre la situation. Dans le cadre du sondage pr�c�dent sur le sujet (r�alis� en 2000), les r�pondants ont fait �tat de nombreux obstacles au transfert de connaissances aux utilisateurs. Pr�s de la moiti� des r�pondants ont mentionn� le manque d’expertise des utilisateurs, le manque d’entreprises dans la r�gion, le manque de bourses d’�tudes d’appui � la diffusion des connaissances ou la pression de publier comme des obstacles � la diffusion des connaissances.
La figure 43 montre la fr�quence � laquelle les professeurs appuy�s par le CRSNG fournissaient � des entreprises priv�es des services touchant leur recherche. Ces professeurs avaient recours � diff�rentes m�thodes pour communiquer les r�sultats de leur recherche aux entreprises priv�es.
Diffusion par les professeurs appuy�s par le CRSNG |
Jamais ou rarement |
Parfois |
Souvent ou tr�s souvent |
A consacr� du temps � la diffusion des r�sultats de sa recherche |
14,5 |
23,8 |
61,7 |
A d�termin� la partie des r�sultats de sa recherche qu’il souhaitait diffuser aupr�s des utilisateurs |
27,0 |
25,2 |
47,8 |
A recens� des particuliers ou des organisations qui pourraient en b�n�ficier s’ils appliquaient les r�sultats de sa recherche |
29,4 |
31,1 |
39,6 |
A consacr� des ressources financi�res � la diffusion des r�sultats de sa recherche |
35,0 |
26,5 |
38,5 |
A consacr� des ressources humaines � la diffusion des r�sultats de sa recherche |
37,8 |
24,0 |
38,2 |
A recens� des individus, des organisations ou des r�seaux lui permettant de joindre les utilisateurs des r�sultats de sa recherche |
37,7 |
30,4 |
31,9 |
A d�termin� des voies de communication pour la diffusion des r�sultats de sa recherche (bulletins, sites Web, m�dias, etc.) |
40,6 |
28,6 |
30,8 |
Source : Sondage men� en 2007 par le CRSNG aupr�s des chercheurs
Diffusion par les professeurs appuy�s par le CRSNG |
Jamais ou rarement |
Parfois |
Souvent ou tr�s souvent |
A envoy� directement les r�sultats de sa recherche |
49,4 |
29,8 |
20,9 |
A envoy� des rapports techniques |
50,8 |
28,4 |
20,8 |
A donn� des pr�sentations dans le cadre d’un s�minaire technique organis� par une entreprise |
53,0 |
27,9 |
19,0 |
A pr�sent� les r�sultats de sa recherche � des entreprises priv�es suceptibles de les utiliser directement |
55,0 |
27,2 |
17,8 |
A fourni gracieusement de l’information ou un soutien technique � ses anciens �tudiants travaillant pour des entreprises priv�es (technologies, produits ou proc�d�s) |
58,6 |
26,6 |
14,8 |
A fourni gracieusement son savoir-faire ou un soutien technique pour aider � r�soudre des probl�mes techniques |
58,1 |
27,3 |
14,6 |
A organis� des s�minaires ou des ateliers pour faire conna�tre les possibilit�s d’application des r�sultats de sa propre recherche ou d’autres recherches r�alis�es dans son domaine d’activit� |
68,5 |
18,2 |
13,3 |
A fait partie de groupes d’experts de l’industrie ou de comit�s d’experts participant aux efforts d�ploy�s pour appliquer directement les connaissances nouvelles, y compris les r�sultats de sa propre recherche |
68,7 |
20,0 |
11,3 |
Source : Sondage men� en 2007 par le CRSNG aupr�s des chercheurs
Comme nous l’avons d�j� mentionn�, le Programme de subventions d’outils et instruments de recherche et le Programme de subventions d’acc�s aux installations majeures (maintenant appel� � Programme d’appui aux ressources majeures – ARM) du CRSNG ont �t� �valu�s en 2006-2007. Voici les principales conclusions de l’�valuation :
On pr�sente ci-dessous un aper�u de l’activit� de programme � Financer la recherche dans des domaines strat�giques �.
Description : |
Cette activit� de programme finance les projets de recherche d’importance nationale et les projets de recherche dans des secteurs �mergents susceptibles de rev�tir une importance pour le Canada. Cette activit� de programme traite de l’ensemble des trois priorit�s convenues du CRSNG. De telles occasions de financement incitent les sp�cialistes de ces secteurs d’int�r�t � s’installer au Canada et � y poursuivre leur carri�re de chercheur, favorisant ainsi le recrutement de travailleurs intellectuels. En cr�ant des liens entre les universit�s, l’industrie et le gouvernement et en abordant les domaines d’importance strat�gique pour le Canada, ce financement permet d’assurer que les Canadiens tirent profit de leurs investissements dans la recherche. Enfin, les �tudiants et les boursiers participant � de tels projets re�oivent une excellente formation dans les disciplines d’importance nationale, encourageant ainsi le perfectionnement des innovateurs de demain. |
R�sultats pr�vus : |
Le financement de la recherche provenant d’autres partenaires, la cr�ation de connaissances et leur diffusion � la communaut� de recherche et aux utilisateurs, l’exp�rience acquise par les �tudiants et les boursiers gr�ce � de telles recherches et les taux d’emploi et de r�mun�ration qui en d�couleront, l’�tablissement de rapports � long terme entre les partenaires, la collaboration accrue entre les chercheurs dans les diff�rentes disciplines, ainsi que les nouvelles connaissances ou technologies r�sultant de telles collaborations interdisciplinaires. |
D�penses pr�vues: |
54,4 M$ |
Nombre de clients appuy�s par le CRSNG : |
1 079 |
Le principal programme se rattachant � cette activit� de programme est le suivant :
Les autres programmes se rattachant � cette activit� de programme incluent comprennent le financement de projets de recherche concert�e sur la sant� (3,2 M$) et des Plateformes d’innovation (1,4 M$) ainsi que le financement pour l’administration de tous les programmes susmentionn�s.
En 2006-2007, on a r�ussi � recueillir un total de 20,9 millions de dollars en financement de contrepartie aupr�s de partenaires dans le cadre du Programme de subventions de projets strat�giques, alors que le financement du CRSNG �tait de 44,7 millions de dollars. En raison du caract�re pr�concurrentiel du Programme de subventions de projets strat�giques, le ratio de levier de 47 p. 100 % est un r�sultat plus qu’acceptable.
En 2004, le CRSNG a entrepris une �tude de suivi quinquennale sur le Programme de subventions de projets strat�giques (SPS) aupr�s de 229 titulaires d’une subvention de SPS (taux de r�ponse de 66 p. 100) et de 127 partenaires (taux de r�ponse de 67 p. 100) travaillant dans le secteur priv� ou au gouvernement. Les marges d’erreur pour les deux �chantillons sont de 5 points pour l’�chantillon de chercheurs universitaires et de 8 points pour l’�chantillon de chercheurs en entreprise de l’industrie avec un intervalle de confiance de 95 p. 100. Les points saillants du sondage sont les suivants :
Globalement, le Programme de subventions de projets strat�giques atteint ses principaux objectifs et entra�ne la formation d’un nombre important de PHQ et un transfert de connaissances au milieu des utilisateurs.
|
Nombre de PHQ form�es |
Cat�gorie d’employeurs |
||||||||
Type de PHQ |
Total |
Moyenne par projet |
Partenaire industriel |
Partenaire gouverne-mental |
Secteur des utilisateurs |
Milieu universitaire |
Autres |
Total |
Moyenne |
|
Dipl�m�s (n=228) |
561 |
2,46 |
32 |
14 |
189 |
13 |
87 |
335 |
1,46 |
|
Doctorat (n=229) |
414 |
1,81 |
23 |
11 |
134 |
69 |
43 |
281 |
1,22 |
|
Stagiaires postdoctoraux (n=229) |
360 |
1,57 |
9 |
11 |
106 |
96 |
49 |
270 |
1,18 |
|
Personnel technique (n=229) |
224 |
0,98 |
- |
1 |
16 |
19 |
14 |
52 |
0,22 |
|
Total cumulatif |
2 249 |
- |
83 |
44 |
534 |
203 |
233 |
1 097 |
- |
|
Moyenne globale par projet |
- |
9,82 |
0,36 |
0,19 |
2,33 |
0,89 |
1,02 |
- |
4,79 |
Nombre des publications |
Articles dans des revues scientifiques avec comit� de lecture |
Articles dans des revues non scientifiques sans comit� de lecture |
Th�ses se rattachant � la SPS |
Colloques minist�riels (n=224) |
Symposiums ou conf�rences (n=228) |
Rapports techniques (n=223) |
Aucune |
2,6 |
70,2 |
5,3 |
8,5 |
1,8 |
47,5 |
1 |
5,3 |
6,7 |
13,2 |
3,6 |
3,9 |
9,4 |
2 |
8,3 |
7,6 |
24,1 |
13,4 |
7,5 |
15,7 |
3 |
12,7 |
4,9 |
18,0 |
10,7 |
11,8 |
9,9 |
4 ou plus |
71,1 |
10,7 |
39,5 |
63,8 |
75,0 |
17,5 |
Total |
100,0 |
100,0 |
100,0 |
100,0 |
100,0 |
100,0 |
Nbre total de publications |
1 643 |
268 |
889 |
1 561 |
2 250 |
502 |
Nbre moyen par projet |
7,20 |
1,19 |
3,90 |
6,97 |
9,87 |
2,25 |
Il y a cr�ation de la richesse quand les Canadiens ajoutent de la valeur au processus de production de biens et de services vendus sur les march�s mondiaux, et la connaissance constitue le fondement moderne de la valorisation. Le CRSNG compte maximiser la valeur des investissements publics dans la recherche pour le bienfait de tous les Canadiens en faisant la promotion de l’innovation ax�e sur la recherche, des partenariats universit�s-industrie, des activit�s de transfert de la technologie, et de la formation de personnes ayant l’ensemble des comp�tences scientifiques et des comp�tences en affaires requises pour cr�er de la richesse gr�ce aux nouvelles d�couvertes en SNG.
On pr�sente ci-dessous un aper�u de l’activit� de programme � Financer des partenariats universit�s-industrie-gouvernement �.
Description : |
Cette activit� de programme favorise la collaboration entre les chercheurs universitaires et d’autres secteurs, y compris le gouvernement et l’industrie, afin de cr�er des connaissances et des comp�tences et de transf�rer ces connaissances et ces comp�tences � des organismes situ�s au Canada. Cette activit� appuie la priorit� du CRSNG qui consiste � tirer parti des avantages des investissements publics dans la recherche en �tablissant des collaborations productives entre les chercheurs universitaires et les r�cepteurs industriels qui sont en mesure de cr�er de la valeur � partir des nouvelles d�couvertes. |
R�sultats pr�vus : |
Le financement de la recherche provenant d’autres partenaires, la cr�ation de connaissances et leur diffusion � la communaut� de recherche et aux utilisateurs, l’exp�rience acquise par les �tudiants et les boursiers et les taux d’emploi et de r�mun�ration qui en d�couleront, l’�tablissement de rapports � long terme entre les partenaires, le nombre de brevets et de permis g�n�r�s, ainsi que la valeur �conomique de la propri�t� intellectuelle (PI) d�coulant de la recherche financ�e. |
D�penses pr�vues: |
115,2 M$ |
Nombre de clients appuy�s par le CRSNG : |
2 425 |
Les principaux programmes se rattachant � cette activit� de programme sont les suivants :
Le financement de l’administration des programmes susmentionn�s compl�te le dernier poste de d�penses pour cette activit� de programme.
La section 2.1.2 a donn� une vue d’ensemble des r�sultats pour les �tudiants des cycles sup�rieurs en sciences naturelles et en g�nie, tandis que la section 2.2.1 pr�sentait les donn�es se rapportant aux r�sultats de la recherche fondamentale. Dans le reste de la pr�sente section, on trouvera les r�sultats par programme particulier de m�me que les mesures de rendement g�n�rales relatives au transfert de technologie. Les r�sultats g�n�raux pr�sent�s dans cette section sont �galement le fruit des investissements r�alis�s dans le cadre de la plupart des autres programmes de subventions du CRSNG. Comme nous l’avons mentionn�, il est extr�mement difficile de ventiler les mesures du rendement g�n�ral en fonction des diff�rents programmes du CRSNG. Il faut g�n�ralement plus de temps pour obtenir les r�sultats qui figurent dans la pr�sente section que ceux pr�sent�s dans les sections pr�c�dentes. La plupart des r�sultats attendus ont trait au processus de transfert de technologie. Ce processus peut se d�crire comme �tant le mouvement d’id�es, d’outils et de personnes, depuis les professeurs et �tudiants universitaires subventionn�s par le CRSNG jusqu’aux secteurs priv� et public. Ce mouvement conduit aux avantages socio-�conomiques dont peuvent profiter les Canadiens gr�ce � l’appui du CRSNG � la recherche.
Les subventions de R et D coop�rative visent � faire b�n�ficier les entreprises �tablies au Canada des connaissances et du savoir-faire uniques que l’on trouve dans les �tablissements d’enseignement postsecondaire canadiens. Elles visent aussi � promouvoir les collaborations mutuellement b�n�fiques engendrant des retomb�es industrielles et �conomiques importantes pour le Canada. R�unir les professeurs d’universit� et les entreprises canadiennes est une des principales fa�ons de stimuler le transfert de technologie. Ces partenaires industriels contribuent aussi financi�rement aux projets de recherche universitaires. � cause des incidences socio-�conomiques de la recherche universitaire, le CRSNG consid�re tout investissement suppl�mentaire dans la recherche universitaire comme b�n�fique � l’�conomie canadienne. Nombre de programmes du CRSNG, et plus particuli�rement le Programme de R et D coop�rative, requi�rent la participation de l’industrie et sont souvent compl�t�s par des contributions des universit�s et des minist�res et organismes gouvernementaux. La figure 47 pr�sente une comparaison du financement du CRSNG par rapport aux contributions de l’industrie au Programme de R et D coop�rative. Au cours des dix derni�res ann�es, les contributions industrielles au programme de R et D coop�rative ont d�pass� de plus de 50 p. 100 l’investissement du CRSNG, t�moignant de l’int�r�t des industries entreprises canadiennes pour la R et D universitaire et la formation des �tudiants.
D’un point de vue plus international, les programmes de partenariats du CRSNG ont eu pour effet d’accro�tre la part du financement de la recherche universitaire assum�e par l’industrie � des niveaux bien sup�rieurs � ce qu’on trouve dans la plupart des pays industrialis�s (figure 48). Les programmes de partenariats des IRSC contribuent �galement � ce total.
Le CRSNG suit de pr�s les r�sultats du Programme de recherche et d�veloppement coop�rative en assurant un suivi aupr�s de ses partenaires deux ans apr�s l’expiration d’une subvention. Les r�sultats du dernier sondage de l’opinion des participants de l’industrie � l’�gard de leur exp�rience dans le cadre du Programme R et D coop�rative et des r�sultats sont pr�sent�s ci-dessous :
Une enqu�te sur l’innovation men�e en 2005 par Statistique Canada aupr�s d’entreprises de fabrication a permis de recueillir de l’information sur l’utilisation industrielle des connaissances g�n�r�es par le secteur universitaire (pour en apprendre davantage sur cette enqu�te, voir le site http://www.statcan.ca/cgi-bin/imdb/p2SV_f.pl?Function=getSurvey&SDDS=4218&lang=en&db=IMDB&dbg=f&adm=8&dis=2. En ce qui concerne les entreprises ayant particip� � l’enqu�te consid�r�es comme �tant � novatrices �, la figure 50 pr�sente les secteurs qui ont fourni de l’information pour de nouveaux projets d’innovation, contribu� � la r�alisation de projets d’innovation existants ou fourni de l’information pour la commercialisation d’innovations entre 2002 � 2004. L’importance relative de chaque source d’information est �galement mise en �vidence. Les universit�s et les revues scientifiques (principalement les publications universitaires) constituent d’importantes sources d’information pour les entreprises novatrices dans de nombreux secteurs (p. ex, p�tes et papiers, p�trole et charbon, produits pharmaceutiques, instruments de navigation, mat�riel m�dical et technologies de l’information et des communications).
Le CRSNG a mis en place un nouveau syst�me pour recueillir de l’information dans les rapports finals se rapportant au Programme de R et D coop�rative et il rendra compte des donn�es sur le rendement dans les RPP � venir.
Figure 50 |
Secteur |
Universit�s
Degr� d'importance |
Revues scientifiques/ professionnelles / techniques
Degr� d'importance |
Laboratoires du gouvernement f�d�ral
Degr� d'importance |
Laboratoires des gouvernements provinciaux
Degr� d'importance |
||||||||||||
�lev�
|
Moyen
|
Faible
|
Sans objet
|
�lev�
|
Moyen
|
Faible
|
Sans objet
|
�lev�
|
Moyen
|
Faible
|
Sans objet
|
�lev�
|
Moyen
|
Faible
|
Sans objet
|
|
pourcentage
|
pourcentage
|
pourcentage
|
pourcentage
|
|||||||||||||
Exploitation foresti�re |
0,0
|
5,0
|
22,1
|
72,9
|
0,0
|
19,0
|
55,2
|
25,7
|
0,0
|
0,0
|
27,1
|
72,9
|
0,0
|
0,0
|
27,1
|
72,9
|
Fabrication |
3,8
|
10,6
|
30,8
|
54,7
|
8,5
|
26,8
|
36,4
|
28,3
|
1,3
|
5,1
|
28,8
|
64,8
|
1,0
|
4,5
|
28,5
|
66,0
|
Fabrication d'aliments et fabrication de boissons et de produits du tabac |
8,1
|
13,1
|
38,7
|
40,1
|
2,6
|
31,4
|
39,7
|
26,3
|
3,0
|
8,5
|
37,3
|
51,2
|
3,2
|
8,4
|
38,8
|
49,7
|
Usines de textiles et usines de produits textiles |
1,6
|
13,9
|
35,5
|
49,0
|
5,5
|
33,1
|
44,5
|
16,8
|
1,4
|
12,9
|
31,2
|
54,5
|
0,0
|
8,3
|
30,3
|
61,4
|
Fabrication de v�tements et fabrication de produits en cuir et de produits analogues |
0,9
|
6,1
|
20,7
|
72,3
|
7,7
|
22,8
|
32,0
|
37,6
|
0,4
|
7,8
|
14,5
|
77,3
|
0,4
|
6,9
|
15,4
|
77,2
|
Fabrication de produits en bois |
0,6
|
5,0
|
39,8
|
54,6
|
3,5
|
23,4
|
37,8
|
35,4
|
1,4
|
6,3
|
27,1
|
65,2
|
0,3
|
4,8
|
32,5
|
62,4
|
Scieries et pr�servation du bois |
0,0
|
7,0
|
52,9
|
40,1
|
3,8
|
32,2
|
35,0
|
28,9
|
0,0
|
13,4
|
31,5
|
55,0
|
0,0
|
6,1
|
52,5
|
41,4
|
Fabrication de placages, de contreplaqu�s et de produits en bois reconstitu� |
0,0
|
6,6
|
37,3
|
56,1
|
5,8
|
24,0
|
56,8
|
13,5
|
0,0
|
4,6
|
25,0
|
70,5
|
0,0
|
7,6
|
23,0
|
69,3
|
Fabrication d'autres produits en bois |
1,2
|
3,0
|
31,1
|
64,6
|
2,5
|
16,7
|
33,5
|
47,4
|
2,8
|
1,6
|
24,6
|
70,9
|
0,7
|
2,9
|
21,1
|
75,3
|
Fabrication du papier |
4,4
|
9,8
|
33,0
|
52,8
|
10,8
|
27,9
|
32,2
|
29,1
|
0,7
|
3,0
|
31,5
|
64,8
|
1,3
|
3,5
|
29,1
|
66,0
|
Usines de p�te � papier, de papier et de carton |
12,4
|
20,0
|
38,6
|
29,0
|
12,1
|
38,4
|
32,7
|
16,7
|
2,3
|
7,5
|
40,3
|
49,9
|
4,1
|
9,2
|
38,6
|
48,1
|
Fabrication de produits en papier transform� |
0,5
|
5,0
|
30,4
|
64,0
|
10,2
|
22,9
|
31,9
|
35,0
|
0,0
|
0,9
|
27,3
|
71,8
|
0,0
|
0,9
|
24,7
|
74,4
|
Impression et activit�s connexes de soutien |
1,2
|
2,7
|
22,8
|
73,4
|
7,7
|
41,1
|
24,7
|
26,5
|
0,0
|
1,7
|
18,2
|
80,1
|
0,0
|
0,8
|
18,2
|
80,9
|
Fabrication de produits du p�trole et du charbon |
14,0
|
8,5
|
34,1
|
43,4
|
12,0
|
34,1
|
39,9
|
13,9
|
0,0
|
4,4
|
28,1
|
67,5
|
0,0
|
0,0
|
31,4
|
68,6
|
Fabrication de produits chimiques |
6,1
|
16,5
|
35,1
|
42,3
|
13,3
|
29,9
|
31,1
|
25,6
|
1,1
|
6,4
|
35,6
|
56,9
|
0,9
|
4,6
|
37,6
|
57,0
|
Fabrication de produits chimiques (excluant la fabrication de produits pharmaceutiques et de m�dicaments) |
4,4
|
17,0
|
36,2
|
42,5
|
13,5
|
28,6
|
31,2
|
26,6
|
1,3
|
5,7
|
34,6
|
58,3
|
1,0
|
4,9
|
36,8
|
57,2
|
Fabrication de produits pharmaceutiques et de m�dicaments |
15,2
|
14,2
|
29,4
|
41,2
|
12,3
|
36,9
|
30,4
|
20,4
|
0,0
|
9,9
|
40,8
|
49,3
|
0,0
|
3,0
|
41,3
|
55,7
|
Fabrication de produits en plastique et en caoutchouc |
2,2
|
14,8
|
27,7
|
55,3
|
12,2
|
25,7
|
31,8
|
30,3
|
1,6
|
7,0
|
23,9
|
67,4
|
1,9
|
7,8
|
23,0
|
67,3
|
Fabrication de produits min�raux non m�talliques |
0,9
|
6,3
|
35,7
|
57,0
|
6,2
|
23,2
|
45,9
|
24,7
|
1,0
|
3,2
|
37,2
|
58,5
|
0,3
|
2,8
|
35,0
|
61,9
|
Premi�re transformation des m�taux |
9,5
|
6,5
|
43,3
|
40,7
|
6,2
|
40,8
|
33,4
|
19,5
|
0,7
|
8,5
|
34,1
|
56,6
|
0,0
|
8,3
|
29,7
|
62,0
|
Fabrication de produits m�talliques |
3,4
|
9,7
|
21,7
|
65,1
|
10,4
|
19,7
|
35,6
|
34,3
|
1,4
|
1,4
|
27,1
|
70,2
|
1,1
|
2,0
|
23,4
|
73,6
|
Fabrication de machines |
3,8
|
12,5
|
28,8
|
54,9
|
7,4
|
19,3
|
45,4
|
27,9
|
1,3
|
3,1
|
33,5
|
62,1
|
1,1
|
2,5
|
31,2
|
65,2
|
Fabrication de machines (excluant la fabrication de machines pour le commerce et les industries de services ) |
3,7
|
12,3
|
29,5
|
54,6
|
7,0
|
19,3
|
45,6
|
28,1
|
1,2
|
3,2
|
34,4
|
61,3
|
1,2
|
2,4
|
32,1
|
64,3
|
Fabrication de machines pour le commerce et les industries de services 2 |
5,3
|
14,7
|
21,5
|
58,5
|
12,7
|
18,2
|
42,9
|
26,2
|
2,5
|
2,1
|
22,9
|
72,5
|
0,0
|
3,6
|
20,6
|
75,9
|
Fabrication de produits informatiques et �lectroniques |
7,2
|
17,0
|
36,6
|
39,3
|
14,3
|
40,6
|
35,5
|
9,6
|
3,2
|
10,4
|
33,2
|
53,2
|
1,4
|
5,9
|
34,4
|
58,3
|
Fabrication de mat�riel informatique et p�riph�rique2 |
4,3
|
17,1
|
39,7
|
38,9
|
8,7
|
31,6
|
52,3
|
7,4
|
0,0
|
2,1
|
36,4
|
61,5
|
0,0
|
6,6
|
29,5
|
63,9
|
Fabrication de mat�riel de communication |
3,9
|
22,0
|
40,2
|
33,9
|
9,4
|
50,2
|
32,1
|
8,3
|
4,4
|
14,8
|
32,1
|
48,7
|
1,5
|
7,4
|
36,5
|
54,6
|
Fabrication de mat�riel t�l�phonique2 |
4,8
|
15,2
|
43,8
|
36,2
|
0,0
|
24,8
|
56,2
|
19,0
|
9,5
|
0,0
|
35,2
|
55,2
|
0,0
|
0,0
|
35,2
|
64,8
|
Fabrication de mat�riel de radiodiffusion, de t�l�diffusion et de communication sans fil 2 |
2,5
|
26,9
|
49,2
|
21,5
|
15,8
|
55,3
|
23,1
|
5,8
|
4,2
|
15,9
|
39,4
|
40,6
|
2,5
|
5,1
|
46,8
|
45,7
|
Fabrication d'autres �quipements de t�l�communication |
7,3
|
14,6
|
9,8
|
68,3
|
0,0
|
61,0
|
34,1
|
4,9
|
0,0
|
26,8
|
7,3
|
65,9
|
0,0
|
22,0
|
7,3
|
70,7
|
Fabrication de mat�riel audio et vid�o2 |
0,0
|
8,3
|
25,0
|
66,7
|
16,7
|
33,3
|
33,3
|
16,7
|
0,0
|
16,7
|
33,3
|
50,0
|
0,0
|
16,7
|
50,0
|
33,3
|
Fabrication de mat�riel de communication et fabrication de mat�riel audio et vid�o |
3,5
|
20,6
|
38,6
|
37,3
|
10,2
|
48,4
|
32,2
|
9,2
|
4,0
|
15,0
|
32,2
|
48,8
|
1,3
|
8,4
|
37,9
|
52,4
|
Fabrication de semi-conducteurs et d'autres composants �lectroniques2 |
5,5
|
15,9
|
37,2
|
41,4
|
24,2
|
37,3
|
23,0
|
15,5
|
1,6
|
5,4
|
36,0
|
57,0
|
3,1
|
1,5
|
31,2
|
64,2
|
Fabrication d'instruments de navigation, de mesure et de commande et d'instruments m�dicaux |
11,5
|
15,8
|
35,7
|
37,0
|
12,6
|
40,6
|
39,4
|
7,4
|
4,9
|
13,8
|
31,7
|
49,6
|
0,8
|
7,2
|
36,6
|
55,4
|
Fabrication d'instruments de navigation et de guidage2 |
17,8
|
17,2
|
27,8
|
37,2
|
16,8
|
27,8
|
48,3
|
7,2
|
17,2
|
18,8
|
35,0
|
29,0
|
4,1
|
3,7
|
55,0
|
37,2
|
Fabrication d'appareils de mesure et de commande et d'appareils m�dicaux 2 |
10,1
|
15,5
|
37,5
|
37,0
|
11,7
|
43,6
|
37,3
|
7,4
|
2,2
|
12,6
|
30,9
|
54,3
|
0,0
|
8,0
|
32,5
|
59,6
|
Fabrication et reproduction de supports magn�tiques et optiques |
0,0
|
15,5
|
17,5
|
67,0
|
0,0
|
47,5
|
52,5
|
0,0
|
0,0
|
7,3
|
25,7
|
67,0
|
0,0
|
7,3
|
25,7
|
67,0
|
Fabrication d'instruments de navigation, de mesure et de commande et d'instruments m�dicaux et fabrication et reproduction de supports magn�tiques et optiques |
10,7
|
15,8
|
34,4
|
39,2
|
11,7
|
41,1
|
40,3
|
6,8
|
4,6
|
13,3
|
31,3
|
50,8
|
0,7
|
7,2
|
35,9
|
56,3
|
Fabrication de mat�riel, d'appareils et de composants �lectriques |
4,8
|
9,4
|
30,7
|
55,1
|
10,7
|
28,2
|
42,8
|
18,3
|
0,0
|
4,2
|
29,0
|
66,8
|
0,4
|
1,9
|
29,5
|
68,2
|
Fabrication de mat�riel, d'appareils et de composants �lectriques (excluant la fabrication de fils et de c�bles �lectriques et de communication) |
5,4
|
10,3
|
29,7
|
54,6
|
11,2
|
26,8
|
43,2
|
18,8
|
0,0
|
3,6
|
29,9
|
66,6
|
0,5
|
1,6
|
30,2
|
67,7
|
Fabrication de fils et de c�bles �lectriques et de communication2 |
0,0
|
3,5
|
37,7
|
58,8
|
6,8
|
37,9
|
40,5
|
14,7
|
0,0
|
8,7
|
22,6
|
68,6
|
0,0
|
3,5
|
25,1
|
71,4
|
Fabrication de mat�riel de transport |
3,8
|
14,5
|
34,1
|
47,6
|
10,3
|
24,8
|
35,8
|
29,1
|
0,0
|
4,0
|
29,2
|
66,8
|
0,0
|
3,7
|
28,8
|
67,5
|
Fabrication de mat�riel de transport (excluant la fabrication de produits a�rospatiaux et de leurs pi�ces) |
3,6
|
15,4
|
34,7
|
46,2
|
12,0
|
24,6
|
33,8
|
29,7
|
0,0
|
3,2
|
30,3
|
66,6
|
0,0
|
2,9
|
31,1
|
66,1
|
Fabrication de produits a�rospatiaux et de leurs pi�ces |
4,8
|
9,0
|
30,6
|
55,6
|
0,0
|
26,6
|
48,0
|
25,4
|
0,0
|
9,0
|
22,6
|
68,5
|
0,0
|
9,0
|
15,1
|
75,9
|
Fabrication de meubles et de produits connexes |
0,2
|
9,7
|
25,9
|
64,2
|
10,7
|
27,1
|
29,2
|
33,0
|
0,0
|
3,0
|
16,3
|
80,7
|
0,0
|
3,6
|
17,2
|
79,2
|
Activit�s diverses de fabrication |
3,4
|
6,7
|
27,4
|
62,6
|
9,5
|
23,0
|
33,6
|
34,0
|
0,8
|
4,9
|
24,1
|
70,3
|
0,3
|
4,8
|
23,9
|
71,1
|
Industries de fabrication des technologies de l'information et des communications (TIC) |
6,7
|
16,0
|
35,8
|
41,6
|
14,4
|
36,4
|
36,5
|
12,7
|
3,1
|
8,6
|
32,1
|
56,1
|
1,2
|
4,9
|
32,9
|
61,0
|
1. Pourcentage des usines utilisant des sources d'information ayant fourni de l'information pour de nouveaux projets innovateurs, ayant contribu� � la r�alisation de projets innovateurs existants ou ayant fourni de l'information pour la commercialisation d'id�es novatrices au cours de cette p�riode de trois ans.
2. Contribue aux estim�s pour les industries de fabrication des technologies de l'information et des communications (TIC).
Source : Statistique Canada, Enqu�te sur l'innovation, 2005.
Deux �valuations du programme des R�seaux de centres d’excellence (RCE) ont �t� r�alis�es (voir http://www.nce.gc.ca/pubs_f.htm pour consulter les rapports d’�valuation) et une troisi�me est presque termin�e. Le rapport de 2002 a r�v�l� qu’il �tait souvent possible de mettre des effets positifs en corr�lation avec les diff�rents processus suivis au sein des r�seaux. Les r�pondants estiment qu’un grand nombre de r�alisations des r�seaux sont d’une grande importance �conomique et sociale, et de nombreux exemples ont �t� fournis pour d’�ventuelles demandes. Environ le tiers des chercheurs, et presque 60 p. 100 des partenaires, croyaient que leur r�seau avait obtenu des r�sultats scientifiques ou commerciaux qui constituaient de v�ritables perc�es. Une forte proportion des partenaires (85 p. 100) �taient satisfaits ou tr�s satisfaits de leur exp�rience des RCE dans l’ensemble. La majorit� du PHQ form� par les r�seaux (au moins 88 p. 100 en 2000-2001) a trouv� du travail apr�s avoir quitt� les r�seaux (g�n�ralement apr�s l’obtention du grade); environ la moiti� est engag�e par l’industrie, ce qui contribue efficacement au transfert de savoir.
La figure 51 d�crit bri�vement quelques RCE appuy�s par le CRSNG.
R�seau |
Innovation |
AllerGen |
L’Initiative de collaboration entre les chercheurs cliniques (ICCC) du r�seau AllerGen (R�seau des allergies, des g�nes et de l’environnement) repr�sente une v�ritable perc�e internationale pour le Canada — un consortium sans pr�c�dent qui rassemble les comp�tences nationales en mati�re de recherche sur les allergies, en vue de mener des essais cliniques en phase initiale dans les �tablissements suivants : McMaster University, University of Saskatchewan, University of Alberta, The University of British Columbia et Universit� Laval. L’ICCC offre un moyen rentable d’�valuer l’efficacit� des nouveaux compos�s mol�culaires dans le traitement de l’inflammation des voies respiratoires. |
ArcticNet |
ArcticNet constitue l’entreprise scientifique autonome la plus importante du Canada pour comprendre les changements dans l’Arctique. Plus de 100 chercheurs d’ArcticNet et plus de 200 �tudiants des cycles sup�rieurs, stagiaires postdoctoraux, attach�s de recherche et techniciens provenant de 27 universit�s canadiennes et de 5 minist�res f�d�raux collaborent avec plus de 100 organismes partenaires du Canada et de l’�tranger pour �tudier les effets des changements climatiques dans les r�gions c�ti�res de l’Arctique canadien. Leur principale plate-forme de recherche est le brise-glace de recherche canadien NGCC Amundsen, navire de la Garde c�ti�re canadienne qui a �t� adapt� et qui a commenc� � parcourir en tous sens l’Arctique canadien en 2003 pour �tudier les incidences environnementales, sociales et �conomiques du r�chauffement de l’Arctique. |
Auto21 |
Mohini Sain et son �quipe sont parvenus � fabriquer un mat�riau � la fois l�ger et biod�gradable et ils s’emploient actuellement � en �valuer le potentiel pour la fabrication de panneaux int�rieurs de portes d’automobile. Sur le march� nord-am�ricain, la dur�e de vie moyenne de ces panneaux varie actuellement entre 10 et 15 ans. Apr�s avoir fait l’essai de fibres provenant de diverses r�gions du monde, M. Sain et son �quipe ont arr�t� leur choix sur les fibres de bl�, de chanvre et de bois. Ils se sont ensuite employ�s � mettre au point un proc�d� de fabrication efficace par rapport au co�t. Dans ce cas, les �conomies r�alis�es sont doubles, d’une part parce que le proc�d� lui-m�me est moins co�teux, d’autre part parce qu’il est moins gourmand en produits d�riv�s du p�trole. M. Sain et son �quipe ont isol� des fibres � partir de plantes cultiv�es et de plantes ligneuses. Ces fibres ont ensuite �t� combin�es � des produits chimiques et s�par�es sous pression. Le produit obtenu ressemble visuellement et au toucher � la fibre de verre et est aussi r�sistant et l�ger que la fibre de carbone. En combinant les fibres � des polym�res naturels, on obtient un produit enti�rement biod�gradable. |
Innovations en structures avec syst�mes de d�tection int�gr�s (ISIS Canada) |
Le r�seau Innovations en structures avec syst�mes de d�tection int�gr�s (ISIS Canada) a re�u les f�licitations du monde entier pour avoir su mettre au point les technologies de polym�res renforc�s de fibres (PRF) et de d�tection � fibres optiques (DFO). Les PRF offrent de nombreux avantages par rapport au b�ton arm� dans les ponts, les barrages, les pipelines, les immeubles et d’autres structures. Le mat�riau est six � dix fois plus solide que l’acier et il est non corrosif, d’o� une structure qui dure plus longtemps et n�cessite moins d’entretien. La technologie est aujourd’hui pr�sente dans plus de 50 structures au Canada, dont le pont de la Conf�d�ration. L’autre technologie de pointe d’ISIS, les syst�mes DFO, est porteuse d’avanc�es rapides dans le domaine naissant de la surveillance de l’�tat des structures (SES). Des capteurs miniaturis�s � fibres optiques install�s dans les structures au moment de la construction peuvent mesurer – en temps r�el – les effets de la tension, du vent, des pr�cipitations et m�me de la temp�rature. La recherche a d�j� permis la cr�ation de produits commerciaux, notamment deux instruments de lecture � distance et un composant de syst�me de d�tection. ISIS s’efforce actuellement de mettre au point un �quivalent sans fil de la technologie. |
Institut canadien pour les innovations en photonique (ICIP) |
Une nouvelle m�thode de cryptographie quantique con�ue � l’University of Toronto avec l’aide des fonds de l’Institut canadien pour les innovations en photonique (ICIP) utilise des particules de lumi�re laser (photons) pour partager les cl�s de cryptage secr�tes transmises dans des r�seaux de communication optique. En variant l’intensit� des photons, l’�metteur peut cr�er des leurres afin d’intercepter des tentatives d’intrusion. |
La g�omatique pour des interventions et des d�cisions �clair�es (GEOIDE) |
Dans le cadre d’un projet de g�omatique appel� � projet Geosalar �, Patrice Carbonneau a d�velopp� un logiciel qui traduit automatiquement les photographies a�riennes � haute r�solution en cartes pr�sentant des mesures d�taill�es de l’environnement physique sous-jacent, y compris la profondeur de l’eau et m�me la taille des galets du lit d’un cours d’eau. L’�quipe de recherche dirig�e par Julian Dodson et Normand Bergeron a ensuite utilis� des �metteurs acoustiques pour suivre les jeunes saumons � compter du moment o� ils quittent les ruisseaux de croissance pour s’aventurer en mer. De plus, les chercheurs ont utilis� des instruments amarr�s pour mesurer le courant, la salinit� et la temp�rature. Les donn�es ont ensuite �t� int�gr�es dans un mod�le hydrodynamique, dont pourront se servir les organismes gouvernementaux et les firmes de consultants en environnement pour pr�voir les habitudes migratoires des poissons et le d�placement des s�diments. La technologie du transpondeur passif int�gr� (TPI) a servi � suivre m�me les plus jeunes saumons, appel�s � tacons �. L’�quipe de recherche a mis au point une antenne portative qui fait augmenter la port�e de d�tection des tacons, la faisant passer d’environ 30 centim�tres � environ 1 m�tre, et une nouvelle antenne portative d’une longueur de 5 m�tres qui peut balayer plus rapidement de grandes superficies de cours d’eau. De plus, les chercheurs ont am�lior� les mod�les de transpondeurs offerts sur le march� pour �tre en mesure de marquer des poissons mesurant seulement 8,5 cm. L’�quipe proc�de actuellement � l’enfouissement d’un r�seau c�bl� de 256 antennes TPI dans le substrat d’une petite rivi�re de l’est du Qu�bec. Les outils mis au point dans le cadre du projet Geosalar aideront le Canada et d’autres pays � g�rer plus efficacement les stocks de saumons par l’am�nagement optimal de l’habitat. |
Math�matiques des technologies de l’information et des syst�mes complexes (MITACS) |
Fahima Nekka et son �quipe font œuvre de pionniers en ayant recours � des math�matiques complexes, associ�es � des recherches in vivo pour pr�voir l’incidence du comportement alimentaire des porcins sur l’exposition des animaux aux antibiotiques administr�s dans l’alimentation. |
R�seau canadien de l’eau |
Une technologie financ�e par le R�seau canadien de l’eau donne d�j� des r�sultats dans une mine situ�e � Trail, en Colombie-Britannique. D�velopp� par Nature Works Remediation Corp., le syst�me utilise des sources d’�l�ments nutritifs biod�gradables et peu co�teux (p. ex., du fumier et du compost de champignon us�) pour filtrer l’arsenic. Ce proc�d� produit des boues moins contamin�es que celles produites par les syst�mes chimiques. . |
R�seau canadien de recherche sur le langage et l’alphab�tisation |
Le travail de la professeure Lily Dyson a d�montr� une corr�lation n�gative entre les milieux � faible revenu et les niveaux de litt�ratie des enfants, les enfants pauvres se retrouvant en retard d�s la garderie et perdant du terrain au cours de chaque ann�e qui passe. |
R�seau de gestion durable des for�ts (GDF) |
La recherche du R�seau de gestion durable des for�ts (GDF) am�liore les pratiques de gestion des for�ts � la grandeur du Canada et elle a une incidence directe sur la politique publique. Les r�sultats de sa recherche ont �t� utilis�s pour justifier des changements radicaux dans la gestion des for�ts au Qu�bec (la Commission Coulombe) et ont contribu� d’importante fa�on au Forest Management Guide for Natural Disturbance Pattern Emulation en Ontario. Dans l’ouest du Canada, Alberta-Pacific Forest Industries Inc. (Al-Pac) utilise les r�sultats de la recherche du R�seau pour mieux comprendre les effets cumulatifs des activit�s humaines dans l’un des coins les plus anim�s de la plaine bor�ale canadienne, de m�me que les interactions de l’utilisation des sols et de l’hydrologie dans la plaine bor�ale. Plusieurs aspects du plan de gestion des for�ts sur 20 ans propos� par Louisiana Pacific Canada au Manitoba reposent sur la recherche du R�seau. Au Manitoba, Canards Illimit�s Canada utilise les r�sultats de la recherche du R�seau pour contribuer � la modification des lignes directrices relatives aux zones riveraines et tampons. Au Nouveau-Brunswick, J.D. Irving continue de travailler avec les chercheurs du R�seau, afin de d�terminer le degr� de sylviculture compatible avec la long�vit� des populations d’oiseaux forestiers sur les terres que la compagnie g�re. |
On trouvera ci-apr�s un aper�u plus g�n�ral de mesures du rendement importantes se rattachant � l’utilisation productive de nouvelles connaissances. De nombreux programmes du CRSNG ont contribu� aux succ�s d�crits ci-apr�s.
DIVULGATION DES INVENTIONS, OBTENTION DE BREVETS ET DE LICENCES
Chaque ann�e ou tous les deux ans, Statistique Canada effectue une enqu�te sur la commercialisation de la propri�t� intellectuelle dans le secteur universitaire. Le dernier rapport peut �tre consult� en ligne (http://www.statcan.ca/cgi-bin/downpub/listpub_f.cgi?catno=88F0006XIF2006011). Les principaux r�sultats des quatre premi�res enqu�tes sont pr�sent�s � la figure 52. Comme les donn�es de l’enqu�te sont confidentielles, on ne peut relier les r�sultats mentionn�s dans la figure � ceux du financement du CRSNG. Cela dit, selon une analyse des brevets et des publications effectu�e par l’organisme, la majorit� de ces r�sultats serait attribuable au financement du CRSNG. L’accroissement assez important de la plupart des activit�s de commercialisation observ�e au cours de ces cinq ann�es constitue un r�sultat positif. La pr�sente section fait �tat d’autres tendances li�es � la commercialisation.
Activit� de commercialisation |
1999 |
2001 |
2003 |
2004 |
Inventions divulgu�es |
829 |
1 105 |
1 133 |
1 432 |
Inventions prot�g�es |
509 |
682 |
597 |
629 |
Nouvelles demandes de brevets |
616 |
932 |
1 252 |
1 264 |
Brevets d�livr�s |
325 |
381 |
347 |
397 |
Nombre total de brevets d�tenus |
1 826 |
2 133 |
3 047 |
3 827 |
Nouvelles licences |
218 |
320 |
422 |
494 |
Nombre total de licences actives |
1 109 |
1 338 |
1 756 |
2 022 |
Redevances d�coulant de l’octroi de licences (M$) |
18,9 $ |
52,5 $ |
55,5 $ |
51,2 $ |
Entreprises issues de la recherche |
454 |
680 |
876 |
968 |
Source : Statistique Canada
Un brevet est d�livr� lorsqu’une invention est jug�e novatrice, utile et non �vidente. Comme en t�moigne la figure 52, les universit�s canadiennes cherchent de plus en plus � obtenir des brevets pour prot�ger leurs travaux. Un autre indicateur de cette tendance est le nombre de brevets am�ricains d�livr�s � des universit�s canadiennes. Comme l’illustre la figure 53, la production de brevets par les universit�s a progress�, comparativement au d�but de la d�cennie, mais elle a r�cemment chut� apr�s des sommets atteints � la fin des ann�es 1990. Une �tude portant sur pr�s de 1 400 brevets d�livr�s � des universit�s canadiennes au cours des dix derni�res ann�es a r�v�l� que, dans le cas d’environ 1 000 brevets (68 p. 100), un professeur subventionn� par le CRSNG figurait parmi les inventeurs mentionn�s dans l’acte de d�livrance du brevet. Par ailleurs, au cours des dix derni�res ann�es, les �tats-Unis ont d�livr� 788 brevets � des entreprises en d�marrage ayant b�n�fici� de l’appui du CRSNG. Comme le montre la figure 54, tous les brevets subventionn�s par le CRSNG repr�sentent 5 p. 100 � 8 p. 100 de l’ensemble des brevets d�livr�s chaque ann�e par les �tats-Unis � des organisations canadiennes.
Dans le cadre du sondage men� en 2007 par le CRSNG aupr�s des chercheurs, les 2 590 r�pondants ont fait �tat d’activit� consid�rable en ce qui a trait aux brevets. Au cours des cinq derni�res ann�es, 360 brevets canadiens et 723 brevets am�ricains ont �t� d�livr�s � des professeurs appuy�s par le CRSNG. Ces chiffres donnent � penser que l’activit� � cet �gard est plus intense que ne le r�v�le une analyse des brevets d�livr�s aux universit�s (c’est-�-dire que de nombreux brevets sont d�tenus par le professeur au lieu de l’universit�).
Un autre moyen de mesurer les r�sultats de recherche utilis� par les secteurs public et priv� est d’�tudier le rapport entre les brevets et les ouvrages scientifiques cit�s dans le brevet. On a constat� que les brevets d�livr�s aux �tats-Unis avaient cit� des ouvrages scientifiques financ�s par le CRSNG dans une large mesure par rapport � l’ensemble des documents scientifiques canadiens cit�s (figure 55). Par cons�quent, les entreprises canadiennes et �trang�res ont tendance � souvent citer des ouvrages scientifiques financ�s par le CRSNG dans leurs brevets.
Les licences constituent un autre m�canisme qui permet de transf�rer les r�sultats de la recherche universitaire � l’industrie. Elles donnent � l’entreprise qui ach�te ces r�sultats le droit de les commercialiser. L’utilisation commerciale des r�sultats technologiques vis�s par une licence oblige � verser des redevances � l’universit� et, habituellement, au chercheur. Le montant des redevances constitue un autre indicateur de la valeur de la recherche universitaire. La figure 56 donne une estimation des redevances touch�es par les universit�s canadiennes. La majeure partie de ces revenus sont au moins en partie attribuables � des travaux subventionn�s par le CRSNG et par les Instituts de recherche en sant� du Canada (IRSC). La tendance � la hausse des recettes a �t� g�n�ralement positive au cours des dix derni�res ann�es, et comme les universit�s font tout pour accro�tre leurs revenus, cette tendance devrait se poursuivre. On trouvera � la figure 57 des exemples de licences octroy�es � la suite de travaux de recherche appuy�s par le CRSNG. La figure 58, dont les donn�es proviennent du Sondage sur l’innovation de Statistique Canada, fait �tat de la mesure dans laquelle les � entreprises novatrices � ont acquis des licences pour des technologies d�velopp�es par des universit�s ou des sources gouvernementales entre 2002 et 2004. Les industries des produits pharmaceutiques, de la premi�re transformation des m�taux, des produits chimiques, des mati�res plastiques et du caoutchouc ont obtenu de nombreuses licences pour des technologies issues des universit�s.
� la lumi�re d’un sondage r�alis� par l’Association of University Technology Managers (AUTM), la figure 59 �tablit une comparaison entre 30 universit�s canadiennes (notamment Queen’s University, l’Universit� McGill, l’University of Alberta, l’University of Toronto, l’University of Waterloo, Dalhousie University, l’University of Calgary et l’University of British Columbia) et 158 universit�s am�ricaines � l’�gard de plusieurs activit�s de commercialisation. Ces activit�s ont �t� normalis�es en fonction des d�penses en recherche subventionn�e. Un ratio inf�rieur � un indique que les universit�s canadiennes de l’�chantillon sont engag�es dans l’activit� moins fr�quemment que les universit�s des �tats-Unis. Les universit�s canadiennes ont des r�sultats nettement inf�rieurs � ceux des �tablissements am�ricains pour ce qui concerne les redevances per�ues au titre de licences et des brevets d�livr�s, �quivalents en ce qui a trait � la cr�ation d’entreprises issues de la recherche et � la divulgation d’inventions et nettement sup�rieurs pour les licences et les options ex�cut�es.
Quoi |
O� |
Qui |
Entreprise licenci�e |
Aquamat, textile capillaire multicouche qui absorbe l’eau pour ensuite la distribuer �galement de plante en plante dans les p�pini�res |
Universit� Laval |
Jean Caron |
Soleno Textiles, de Laval, au Qu�bec |
OsteoScafz, �chafaud synth�tique qui sert d’ossature aux tissus en croissance pour acc�l�rer la gu�rison des fractures osseuses graves |
University of Toronto |
Moillet Shoichet |
Tissue Regeneration Therapeutics, de Toronto, en Ontario |
Formules math�matiques complexes gr�ce auxquelles les machines peuvent reconna�tre des objets – Sony utilise le progiciel de vision dans ses chiens robots AIBO. |
University of British Columbia |
David Lowe |
Evolution Robotics, de Pasadena, en Californie |
Autostitchz, premier logiciel qui assemble des images 2-D pour obtenir une image composite formant un panorama jusqu’� 360� |
University of British Columbia |
David Lowe |
3Cim, de Santa Clara, en Californie |
Inhalateur contenant des milliers de nanoparticules pour administrer des m�dicaments contre le cancer pulmonaire directement dans les poumons |
University of Alberta |
Warren Finlay |
LAB International, de Saint-Laurent, au Qu�bec |
Une nouvelle conception d’amplification de puissance pour les stations de base en vue d’accro�tre l’efficacit� et de r�duire la consommation d’�nergie. |
Simon Fraser University |
Shawn Stapleton |
PulseWave RF, d’Austin, au Texas |
Technologie sonar permettant d’obtenir une cartographie et des images en trois dimensions haute r�solution du plancher oc�anique |
Simon Fraser University |
John Bird |
Teledyne Benthos, de North Falmouth, au Massachusetts |
Viscofiber�, marque d�pos�e de Cevena pour le b�ta-glucane, en l’occurrence une fibre pr�sente dans les parois cellulaires de l’avoine et de l’orge |
University of Alberta |
Thava Vasanthan |
Cevena Bioproducts d’Edmonton, en Alberta |
MAPLE, logiciel qui surveille par radar la configuration des pr�cipitations pour pr�voir les pr�cipitations sur une p�riode pouvant atteindre six heures |
Universit� McGill |
Isztar Zawadzki |
Weather Decision Technologies, de Norman, en Oklahoma |
Technologie produisant des nanotubes de carbone mono-parois (C-SWNT) � l’aide d’un proc�d� au plasma non polluant plus efficient et moins cher |
Institut national de la recherche scientifique |
Barry Stansfield |
Raymor Industries, de Boisbriand, au Qu�bec |
mBOT, nouveau syst�me de recommandation de pi�ces musicales qui, sur la base de renseignements connus, propose automatiquement des chansons pour les faire jouer par Internet |
Universit� McGill |
Daniel Levitin |
Double V3, de Montr�al, au Qu�bec |
Combinaison de l’imagerie panchromatique et multispectrale, gr�ce � des algorithmes, pour cr�er une image couleurs haute r�solution |
Universit� du Nouveau-Brunswick |
Yun Zhang |
PCI Geomatics, de Richmond Hill, en Ontario |
Canada, usines innovatrices
|
Une universit� canadienne
|
Un laboratoire du gouvernement f�d�ral
|
Un laboratoire d'un gouvernement provincial ou territorial
|
||
Exploitation foresti�re |
x
|
x
|
x
|
||
Fabrication |
2,7
|
4,3
|
2,5
|
||
Fabrication d'aliments et fabrication de boissons et de produits du tabac |
0,0
|
20,7
|
21,4
|
||
Usines de textiles et usines de produits textiles |
5,1
|
5,1
|
0,0
|
||
Fabrication de v�tements et fabrication de produits en cuir et de produits analogues |
0,0
|
0,0
|
0,0
|
||
Fabrication de produits en bois |
0,0
|
8,9
|
0,0
|
||
Scieries et pr�servation du bois |
0,0
|
0,0
|
0,0
|
||
Fabrication de placages, de contreplaqu�s et de produits en bois reconstitu� |
0,0
|
0,0
|
0,0
|
||
Fabrication d'autres produits en bois |
0,0
|
F
|
0,0
|
||
Fabrication du papier |
0,0
|
0,0
|
0,0
|
||
Usines de p�te � papier, de papier et de carton |
0,0
|
0,0
|
0,0
|
||
Fabrication de produits en papier transform� |
0,0
|
0,0
|
0,0
|
||
Impression et activit�s connexes de soutien |
3,7
|
1,2
|
0,0
|
||
Fabrication de produits du p�trole et du charbon |
0,0
|
0,0
|
0,0
|
||
Fabrication de produits chimiques |
12,2
|
0,0
|
0,0
|
||
Fabrication de produits chimiques (excluant la fabrication de produits pharmaceutiques et de m�dicaments) |
8,0
|
0,0
|
0,0
|
||
Fabrication de produits pharmaceutiques et de m�dicaments |
21,8
|
0,0
|
0,0
|
||
Fabrication de produits en plastique et en caoutchouc |
10,4
|
3,0
|
1,5
|
||
Fabrication de produits min�raux non m�talliques |
0,0
|
0,0
|
0,0
|
||
Premi�re transformation des m�taux |
15,6
|
3,3
|
0,0
|
||
Fabrication de produits m�talliques |
0,5
|
0,0
|
0,0
|
||
Fabrication de machines |
0,9
|
0,8
|
0,0
|
||
Fabrication de machines (excluant la fabrication de machines pour le commerce et les industries de services) |
0,0
|
0,9
|
0,0
|
||
Fabrication de machines pour le commerce et les industries de services1 |
8,9
|
0,0
|
0,0
|
||
Fabrication de produits informatiques et �lectroniques |
4,9
|
8,1
|
0,0
|
||
Fabrication de mat�riel informatique et p�riph�rique1 |
0,0
|
5,3
|
0,0
|
||
Fabrication de mat�riel de communication |
3,2
|
0,0
|
0,0
|
||
Fabrication de mat�riel t�l�phonique1 |
x
|
x
|
x
|
||
Fabrication de mat�riel de radiodiffusion, de t�l�diffusion et de communication sans fil1 |
6,1
|
0,0
|
0,0
|
||
Fabrication d'autres �quipements de t�l�communication |
0,0
|
0,0
|
0,0
|
||
Fabrication de mat�riel audio et vid�o1 |
x
|
x
|
x
|
||
Fabrication de mat�riel de communication et fabrication de mat�riel audio et vid�o |
8,7
|
0,0
|
0,0
|
||
Fabrication de semi-conducteurs et autres composants �lectroniques1 |
0,0
|
4,2
|
0,0
|
||
Fabrication d'instruments de navigation, de mesure et de commande et d'instruments m�dicaux |
6,9
|
17,7
|
0,0
|
||
Fabrication d'instruments de navigation et de guidage1 |
5,1
|
15,6
|
0,0
|
||
Fabrication d'appareils de mesure et de commande et d'appareils m�dicaux1 |
7,9
|
18,9
|
0,0
|
||
Fabrication et reproduction de supports magn�tiques et optiques |
x
|
x
|
x
|
||
Fabrication d'instruments de navigation, de mesure et de commande et d'instruments m�dicaux et fabrication et reproduction de supports magn�tiques et optiques |
6,5
|
16,7
|
0,0
|
||
Fabrication de mat�riel, d'appareils et de composants �lectriques |
2,7
|
0,0
|
0,0
|
||
Fabrication de mat�riel, d'appareils et de composants �lectriques (excluant la fabrication de fils et de c�bles �lectriques et de communication) |
0,0
|
0,0
|
0,0
|
||
Fabrication de fils et de c�bles �lectriques et de communication1 |
12,4
|
0,0
|
0,0
|
||
Fabrication de mat�riel de transport |
0,0
|
2,4
|
2,4
|
||
Fabrication de mat�riel de transport (excluant la fabrication de produits a�rospatiaux et de leurs pi�ces) |
0,0
|
0,0
|
0,0
|
||
Fabrication de produits a�rospatiaux et de leurs pi�ces |
0,0
|
11,4
|
11,4
|
||
Fabrication de meubles et produits connexes |
0,0
|
0,0
|
0,0
|
||
Activit�s diverses de fabrication |
0,0
|
0,0
|
0,0
|
||
Industries de fabrication des technologies de l'information et des communications (TIC) |
6,0
|
7,8
|
0,0
|
1. Contribue aux estim�s pour les industries de fabrication des technologies de l'information et des communications (TIC).
Source : Statistique Canada, Enqu�te sur l'innovation, 2005.
D�marrage d’entreprises issues de la recherche
L’un des r�sultats les plus tangibles de la recherche subventionn�e par le CRSNG est la cr�ation d’une entreprise. Tous les deux ans, le CRSNG m�ne une �tude d�taill�e afin de trouver les entreprises issues de la recherche universitaire. Les profils de ces entreprises sont publi�s dans le rapport intitul� La recherche, une question d’affaires, qui se trouve dans le site Web du CRSNG � http://www.nserc.gc.ca/about/corp_pub_e.asp. (Remarque : Le prochain rapport sera disponible � l’automne 2007). Les entreprises en d�marrage dont il est question dans le dernier rapport sont toutes issues de travaux de recherche subventionn�s en partie par le CRSNG. Les 141 entreprises �num�r�es � la figure 60 font actuellement des affaires dans la production de biens et de services destin�s aux march�s canadiens et internationaux. Au total, ces entreprises emploient environ 13 000 Canadiens et g�n�rent plus de 3,5 milliards de dollars en ventes et en revenus par ann�e. Ces entreprises cr�ent des biens et des services innovateurs, en utilisant la technologie de pointe. Elles contribuent ainsi largement � l’�conomie du Canada. Bon nombre de ces soci�t�s de haute technicit�, dont certaines forment les multinationales de demain, offrent d’excellentes perspectives de croissance. Ces entreprises sont diverses, certaines �tant encore toutes jeunes et ne comptant que quelques employ�s, d’autres �tant d�j� bien �tablies et comptant plusieurs centaines de travailleurs.
Au mois de juin 2007, 28 des 141 entreprises en d�marrage examin�es �taient cot�es en bourse. Bien que les march�s aient connu d’importantes fluctuations au cours des derni�res ann�es, au 20 juin 2007, la capitalisation boursi�re de ces 28 soci�t�s atteignait la somme astronomique de 13,8 milliards de dollars (figure 61). La capitalisation boursi�re globale de ces entreprises s’approche de sommets jamais vus depuis la bulle des entreprises point-com. Outre les avantages �conomiques directs de la contribution au PIB canadien et � l’emploi, les entreprises en d�marrage pr�sentent �galement des avantages possibles � long terme. On en a d�j� mentionn� un : pr�s de 800 brevets am�ricains d�livr�s � des entreprises en d�marrage au cours des dix derni�res ann�es. La croissance des grandes entreprises de R et D au pays s’est av�r�e un autre avantage secondaire. En 2006, six des 100 premi�res entreprises de R et D canadiennes (class�es par Research Infosource, 2006) �taient des entreprises en d�marrage subventionn�es par le CRSNG ayant des d�penses combin�es de R et D de 296 millions de dollars (figure 62). De nombreuses autres entreprises issues de la recherche universitaire non subventionn�es par le CRSNG font �galement partie des 100 plus grandes entreprises de R et D. Ces r�sultats sont importants puisque le Canada œuvre � accro�tre les d�penses des entreprises canadiennes en R et D.
Entreprise |
Capitalisation boursi�re
|
|||||||
20 juin
2007 |
21 juillet
2007 |
28 juin
2007 |
14 juin
2007 |
28 juillet
2007 |
29 juillet
2007 |
15 ao�t
2007 |
12 juin
2007 |
|
Shire BioChem Pharma | 3 406 $M1 | 3 406 $M1 | 3 406 $M1 | 3 406 $M1 | 3 406 $M1 | 3 406 $M1 | 3 406 $M | 3 607 $M |
MDS Sciex | 2 646 $M | 2 978 $M | - $M | - $M | - $M | - $M | - $M | - $M |
MacDonald Dettwiler | 1 892 $M | 1 617 $M | 1 229 $M | 1 038 $M | 903 $M | 727 $M | 836 $M | - $M |
Stantec | 1 669 $M | 434 $M | 563 $M | 472 $M | 341 $M | 292 $M | 208 $M | 95 $M |
Open Text | 1 171 $M | 722 $M | 858 $M | 1 921 $M | 728 $M | 544 $M | 638 $M | 845 $M |
ZENON Environmental | 760 $M1 | 760 $M1 | 789 $M | 633 $M | 427 $M | 429 $M | 319 $M | 153 $M |
QLT | 615 $M | 654 $M | 1 176 $M | 1 668 $M | 1 636 $M | 1 177 $M | 2 249 $M | 6 152 $M |
Wi-LAN | 417 $M | 62 $M | 35 $M | 110 $M | 94 $M | 54 $M | 85 $M | 852 $M |
DALSA | 227 $M | 261 $M | 298 $M | 392 $M | 245 $M | 123 $M | 71 $M | 49 $M |
Westport Innovations | 207 $M | 70 $M | 103 $M | 125 $M | 110 $M | 200 $M | 303 $M | 359 $M |
Certicom | 173 $M | 229 $M | 191 $M | 134 $M | 42 $M | 33 $M | 125 $M | 896 $M |
Biomira | 138 $M | 96 $M | 163 $M | 139 $M | 100 $M | 185 $M | 460 $M | 674 $M |
TIR Systems | 75 $M1 | 26 $M | 42 $M | 103 $M | 25 $M | 10 $M | 6 $M | 6 $M |
AD OPT Technologies | 73 $M1 | 73 $M1 | 73 $M1 | 53 $M | 34 $M | 31 $M | 36 $M | 62 $M |
Migenix | 64 $M | 32 $M | 25 $M | 58 $M | 22 $M | 31 $M | - $M | - $M |
SatCon Power Systems | 51 $M | 106 $M | 59 $M | 92 $M | 17 $M | - $M | - $M | - $M |
SemBioSys Genetics | 45 $M | 51 $M | 57 $M | - $M | - $M | - $M | - $M | - $M |
Forbes Medi-Tech | 31 $M | 78 $M | 71 $M | 94 $M | 52 $M | 14 $M | 73 $M | 155 $M |
Cell-Loc Location | 30 $M | 14 $M | 6 $M | 9 $M | 15 $M | 47 $M | 27 $M | - $M |
International Road Dynamics | 29 $M | 18 $M | 16 $M | - $M | - $M | - $M | - $M | - $M |
Virtek Vision International | 25 $M | 35 $M | 21 $M | 33 $M | 17 $M | 24 $M | 60 $M | 53 $M |
TurboSonic | 18 $M | 20 $M | 8 $M | 4 $M | 6 $M | 3 $M | - $M | - $M |
BIOREM Technologies | 16 $M | 21 $M | 2 $M | - $M | - $M | - $M | - $M | - $M |
Prescient NeuroPharma | 15 $M | 1 $M | 1 $M | 1 $M | 4 $M | 7 $M | - $M | - $M |
Advitech | 6 $M | 4 $M | 1 $M | - $M | - $M | - $M | - $M | - $M |
FreshXtend Technologies | 5 $M | 8 $M | 4 $M | - $M | - $M | - $M | - $M | - $M |
GeneMax Pharmaceuticals | 2 $M | 2 $M | 2 $M | 13 $M | 33 $M | 21 $M | - $M | - $M |
Newmerical Technologies | 2 $M | 2 $M | 2 $M | 9 $M | 4 $M | - $M | - $M | - $M |
Innova LifeSciences | - $M | - $M | - $M | 38 $M | 40 $M | 35 $M | 18 $M | 21 $M |
Lumenon Lightwave Technologies | - $M | - $M | - $M | - $M | 2 $M | 6 $M | - $M | - $M |
Kipp & Zonen | - $M | - $M | - $M | - $M | 2 $M | 2 $M | - $M | - $M |
Magistral Biotech | - $M | -$M | 5 $M | - $M | - $M | - $M | - $M | - $M |
Millenium Biologix | - $M | 10 $M | 48 $M | - $M | - $M | - $M | - $M | - $M |
Nexia Biotechnologies | - $M | - $M | 4 $M | 40 $M | 20 $M | 66 $M | 158 $M | - $M |
Polyphalt | - $M | - $M | - $M | - $M | 2 $M | 9 $M | 13 $M | - $M |
Total | 13 808 $M | 11 790 $M | 9 258 $M | 10 585 $M | 8 327 $M | 7 476 $M | 9 091 $M | 14 470 $M |
1. Capitalisation boursi�re au moment du rachat.
Source : Globe and Mail
|
|
D�penses en R et D |
QLT Inc. |
30 |
90,4 $ |
Open Text Corporation |
33 |
78,9 $ |
MacDonald Dettwiler & Associates |
48 |
49,0 $ |
DALSA Corporation |
63 |
36,8 $ |
Westport Innovations |
78 |
24,4 $ |
Biomira |
92 |
16,9 $ |
Source : Research Infosource, Canada’s Top 100 Corporate R&D Spenders List 2006
Introduction sur le march� de produits et proc�d�s nouveaux et am�lior�s
Les chercheurs appuy�s par le CRSNG ont cr�� ou mis au point un grand nombre de produits et proc�d�s nouveaux dont la valeur est difficile � �valuer. Les r�pondants au sondage men� en 2007 par le CRSNG aupr�s des chercheurs, mentionn� pr�c�demment, ont indiqu� participer activement au d�veloppement de biens ou services nouveaux (voir la figure 63).
Plus de 20 p. 100 des 3 032 titulaires de subventions � la d�couverte qui ont particip� � une �valuation r�cente de ce programme, le plus gros du CRSNG, ont indiqu� une contribution majeure � la mise au point ou � l’am�lioration de produits ou de proc�d�s. Les figures 64, 65, 66 et 67 donnent des exemples des nouveaux produits ou proc�d�s mis au point par des professeurs qui re�oivent des fonds du CRSNG dans les secteurs de l’environnement, de la technologie de l’information, de la sant� et de l’�nergie, respectivement.
Quoi |
O� |
Qui |
Pourquoi |
Compos�s organiques |
University of Waterloo et EnviroMetal Technologies Inc. |
Robert Gillham |
Technologie permettant de d�truire des compos�s du sol organiques nuisibles en utilisant des ions granulaires en vue de r�gler un large �ventail de probl�mes environnementaux, entre autres ceux li�s au rejet de produits chimiques organiques chlor�s |
Dispositif de pr�vention des d�faillances des fosses septiques |
Dalhousie University |
Mysore Satish |
�quilibreur de d�bit �liminant le risque de saturation attribuable � une fosse septique en dirigeant les effluents en deux flux �gaux qui les distribuent de fa�on uniforme � la grandeur du lit d’�pandage |
Emballage biod�gradable pour cosm�tiques |
University of Toronto |
Mohini Sain |
En collaboration avec la soci�t� de cosm�tiques Cargo, mise au point d’un tube pour rouge � l�vres enti�rement fait de plastique biod�gradable |
Gestion des parasites sans insecticide |
Simon Fraser University et Phero Tech Inc. |
John Borden |
Utilisation de substances s�miochimiques pour attirer et pi�ger les parasites afin de surveiller leur population |
Herbicide biologique |
Universit� McGill |
Alan Watson |
Champignon, Sclerotina minor, utilis� pour lutter contre les pissenlits sans nuire au milieu environnant, y compris les oiseaux |
HYFRAN |
Institut national de la recherche scientifique |
Bernard Bob�e |
Logiciel utilis� par le personnel d’Hydro-Qu�bec pour am�liorer la gestion des eaux de surface sur les terrains de l’entreprise |
R�duction des boues |
Carleton University |
Banu �rmeci |
Technologie initiale permettant d’extraire efficacement l’eau des boues en utilisant des techniques de d�shydratation |
Syst�me de biofiltre |
University of Waterloo et BIOREM |
Owen Ward |
Technique de nettoyage de sites toxiques faisant appel � l’activit� microbienne naturelle. La biorestauration est un processus biologique rentable qui utilise des microorganismes pr�sents dans la nature pour d�composer et r�duire les mati�res toxiques et acc�l�rer le traitement des sols contamin�s par des produits chimiques organiques toxiques. |
Technologie d’assainissement des sols pollu�s |
University of Saskatchewan |
Gordon Hill |
Prototype de bior�acteur � bourrelet d�velopp� en laboratoire, qui permet d’extraire des sols contamin�s la cr�osote et les autres polluants |
Traitement des eaux us�es |
Universit� d’Ottawa et Hydromantis Inc. |
Gilles Patry |
Puissant logiciel de simulation gr�ce auquel les exploitants de stations d’�puration des eaux us�es peuvent r�aliser des �conomies en g�rant leurs installations plus efficacement, depuis l’�tape de la conception jusqu’� l’exploitation � grande �chelle |
Traitement thermique rapide (TTR) |
University of Western Ontario et Ensyn Technologies |
Maurice Bergougnou |
�limination de gros volumes de d�chets solides de mani�re respectueuse de l’environnement gr�ce � la technologie TTR, qui transforme les r�sidus forestiers, les d�chets ligneux municipaux et les d�chets agricoles en produits chimiques et en combustibles liquides utiles |
Utilisation de CO2 pour tuer des ravageurs |
Universit� du Manitoba |
Digvir Jayas |
Utilisation de glace s�che pour tuer les insectes dans les greniers de c�r�ales. Ce produit, dont le co�t est �quivalent � celui des pesticides chimiques, peut �tre appliqu� sans danger et il respecte l’environnement |
Quoi |
O� |
Qui |
Pourquoi |
Puce am�lior�e |
University of Toronto |
Ted Sargent |
Recours � la � chimie par voie humide � pour cr�er un semi-conducteur dans une �prouvette |
Fonctions de t�l�phones cellulaires plus rapides |
Universit� Concordia |
Mourad Debbabi |
Logiciel de compilation s�lective dynamique qui am�liore de 400 p. 100 les applications des t�l�phones cellulaires |
Mod�le informatique pour �valuer l’�cosyst�me |
University of British Columbia |
Younes Alila |
Mod�le informatique permettant de mesurer 6 000 variables dans un �cosyst�me forestier, qui a aid� les chercheurs � �valuer les effets de l’infestation du dendroctone du pin ponderosa et de l’exploitation foresti�re subs�quente dans le bassin hydrographique du fleuve Fraser |
R�daction d’articles par ordinateur |
Simon Fraser University |
Anoop Sarkar |
SQuASH, logiciel de synth�se de r�ponses aux questions de la Simon Fraser University qui num�rise des journaux, des r�sum�s de documents universitaires ainsi que d’autres �crits et, � partir d’une s�rie de questions de l’utilisateur, cr�e un court r�sum� |
Conception des transports facilit�e gr�ce � la simulation informatique |
University of Toronto |
Eric Miller |
Logiciel simulant la vie de 100 000 m�nages – population d’une grande ville – pour aider � concevoir des syst�mes de transport |
�limination de noms de m�dicaments pr�tant � confusion |
University of Alberta |
Greg Kondrak |
Deux logiciels utilis�s par la U.S. Food and Drug Administration pour cr�er le nom de m�dicaments qui ne ressemblent pas � d’autres sur le plan phon�tique ou graphique. Une confusion concernant le nom de m�dicaments a entra�n� plus de 160 000 d�c�s aux �tats-Unis. |
Nouvelle technique de cryptographie |
University of Toronto |
Hoi-Kwong Lo |
Nouvelle technique faisant appel � des leurres photoniques pour chiffrer des donn�es transmises par c�ble optique |
Technique de reconnaissance optique et num�rique |
Universit� Laval |
Henri Arsenault |
Techniques optiques et num�riques qui mettent en �vidence les tendances concernant les objets qui changent de position, d’orientation ou de distance par rapport � l’endroit d’o� on les observe, ce qui aide � identifier le visage des personnes qui se d�placent dans une foule pour des raisons de s�curit� |
Logiciel de gestion de l’entretien des routes en hiver |
Universit� de Montr�al |
Michel Gendreau |
Logiciel qui analyse 21 facteurs pour aider les municipalit�s � choisir la meilleure m�thode de d�gla�age et de d�blayage des routes |
D�tection des communications des terroristes |
Queen’s University |
David Skillicorn |
S�rie de mesures visant � d�tecter les messages renfermant des mots qui ont �t� d�lib�r�ment remplac�s pour dissimuler leur contenu r�el |
TransType |
Universit� de Montr�al |
Guy Lapalme |
S�rie d’outils linguistiques, destin�s express�ment aux traducteurs, qui tentent de pr�voir en temps r�el ce que le traducteur tapera ensuite. Le logiciel fait des suggestions qui peuvent �tre int�gr�es directement dans le texte traduit ou simplement donner des id�es. |
Surveillance de mines de potasse au moyen d’un r�seau sans fil |
University of Saskatchewan |
Brian Daku |
Prototype de r�seau sans fil pour surveiller le plafond et le plancher des mines de potasse |
Quoi |
O� |
Qui |
Pourquoi |
Appuie-bras r�duisant les l�sions dues aux mouvements r�p�titifs |
University of Guelph |
Michele Oliver |
Nouvel appuie-bras r�duisant les activit�s musculaires dans le cou, ce qui aide � pr�venir les l�sions dues aux mouvements r�p�titifs, con�u � l’origine pour les op�rateurs de machinerie mais pouvant �tre utilis� sur n’importe quelle chaise |
Capteurs tactiles pour instruments chirurgicaux |
Universit� Concordia |
Javad Dargahi |
Capteurs que l’on peut fixer aux instruments chirurgicaux pour saisir des images d’organes internes dans le but d’assurer des interventions chirurgicales aussi peu effractives que possible |
Diagnostic de l’asthme chez les enfants |
Dalhousie University |
Geoffrey Maksym |
Technique de diagnostic plus adapt�e et fiable, qui mesure les spasmes dans le muscle lisse tapissant les voies respiratoires du patient |
Logiciel d’op�ration virtuelle de la scoliose |
�cole Polytechnique de Montr�al |
Carl-�ric Aubin |
Outil de simulation pr�op�ratoire de la chirurgie permettant de tester a priori l’effet d’une intervention et de planifier le choix des implants afin d’obtenir une correction optimale |
Logiciel permettant de d�tecter les probl�mes de genou |
University of Western Ontario |
Karthikeyan Umapathy |
Logiciel permettant de d�tecter avec un grand degr� d’exactitude les probl�mes de genou comme l’arthrite |
Mati�res grasses propres � remplacer les gras trans, qui obstruent les art�res |
University of Guelph |
Alejandro Marangoni |
Nouvelle technique permettant de conditionner les huiles et de leur donner une consistance de gel similaire � celle des gras solides. Le gel pr�sente les m�mes avantages structurels et fonctionnels que les gras trans et satur�s, mais il lib�re les gras dans le corps d’une mani�re mieux contr�l�e |
Moniteur de signes vitaux |
University of British Columbia |
Guy Dumont |
Nouvel appareil qui avertit les m�decins des changements dans les signes vitaux de leurs patients en �mettant des vibrations ou de la chaleur, en appliquant une pression ou en soufflant de l’air, au lieu de faire entendre un bruit �tant donn� qu’il y a d�j� beaucoup de bruits dans le milieu des soins de sant� |
Nanov�hicules permettant de traiter le cancer |
Universit� de Sherbrooke |
Yue Zhao |
Proc�d� consistant � encapsuler un m�dicament dans une mol�cule microscopique, appel�e � nanov�hicule �, qui permet de lib�rer le m�dicament directement � l’endroit cibl� pour la chimioth�rapie |
Premier instrument capable de se d�placer � l’int�rieur des vaisseaux sanguins |
�cole Polytechnique de Montr�al |
Sylvain Martel |
Premier prototype d’un micro-instrument capable se d�placer � l’int�rieur de l’art�re carotide d’un animal selon une trajectoire pr�d�termin�e au moyen d’un logiciel |
Pr�vention des grossesses multiples attribuables aux traitements contre la st�rilit� |
Universit� McGill |
David Burns |
Test qui aide � s�lectionner l’embryon le plus viable de sorte que les m�decins puissent en implanter un seul, ce qui �vite les complications des grossesses multiples particuli�rement nombreuses dans les cas de f�condation in vitro, car le m�decin implante plus d’un embryon pour am�liorer les chances qu’un b�b� survive |
Quoi |
O� |
Qui |
Pourquoi |
Biodi�sel |
University of Toronto |
David Boocock |
Transformation de n’importe quelle charge d’alimentation, notamment des huiles v�g�tales, des huiles de graines de plante, des graisses animales et des huiles � friture recycl�es en biodi�sel extr�mement rentable |
Captage d’hydrog�ne pour les piles � combustible |
University of Windsor |
Douglas Stephan |
Nouvelle technique permettant de capter et de lib�rer l’hydrog�ne, qui pourrait s’av�rer utile dans la mise au point des piles � combustible de faible poids pour la propulsion de v�hicules |
Capteurs de gaz pour l’industrie mini�re |
Universit� McGill |
James Finch |
Capteurs de gaz utilis�s par les entreprises mini�res dans le monde entier |
Chauffage de serres gr�ce � l’�nergie solaire toute l’ann�e |
Universit� du Manitoba |
Qiang Zhang |
M�thode utilisant un mur de ciment qui absorbe la chaleur et des bandes d’ � oreillers � en plastique clair remplis d’argon pour capter et lib�rer l’�nergie du soleil et garder les plantes au chaud pendant les nuits froides d’hiver |
�clairage naturel dans les b�timents |
University of British Columbia |
Lorne Whitehead |
Syst�me qui permet de faire rebondir la lumi�re du soleil � 15 m�tres ou plus dans un b�timent sans perdre de luminosit� |
�thanol |
University of British Columbia |
Jack Saddler |
Utilisation de microorganismes et d’enzymes pour convertir le bois et les r�sidus forestiers en �thanol-carburant. |
Mat�riaux hybrides |
Universit� McGill |
John Str�m-Olsen |
Mat�riaux hybrides pouvant �tre absorb�s et rejet�s sous forme d’hydrog�ne, qui poss�dent des caract�ristiques distinctes en mati�re de chaleur et de pression et conviennent bien au stockage d’hydrog�ne � l’�tat solide, � la compression d’hydrog�ne, au chauffage et � la climatisation et aux batteries nickel-hydrog�ne |
Proc�d� �cologique permettant de s�parer l’huile de la poussi�re |
Queen’s University |
Philip Jessop |
Produit chimique permettant de lier ou de s�parer l’eau et l’huile quand on le veut et qui peut servir � extraire l’huile du sol et � la s�parer de l’argile et ce, en r�duisant les co�ts et les r�percussions environnementales |
Stockage d’hydrog�ne � l’�tat solide |
Universit� du Nouveau-Brunswick |
Sean McGrady |
M�thode efficace pour stocker l’hydrog�ne � l’�tat solide, d�couverte qui marque un pas de plus vers l’utilisation de l’hydrog�ne comme combustible �conomique propre � remplacer les combustibles classiques |
Technologie d’injection directe haute pression mise au point par Westport |
The University of British Columbia |
Philip Hill |
Technologie d’injection directe haute pression, qui permet de convertir au gaz naturel les moteurs di�sel et maintient l’efficience et la haute performance d’un moteur di�sel tout en r�duisant de moiti� les �missions de particules et d’oxyde d’azote; syst�me adapt� aux moteurs actuels de sorte que la conversion entra�ne des perturbations minimes |
Ventilateurs � r�cup�ration de chaleur |
University of Saskatchewan DEL-AIR Systems Ltd. |
Robert Besant |
Syst�me qui utilise la chaleur de l’air �vacu� pour r�chauffer l’air frais entrant dans la grange et r�cup�re ainsi de la chaleur qu’il faudrait ajouter autrement |
Outre l’�laboration de nouveaux proc�d�s et produits, le financement du CRSNG peut �galement avoir une incidence sur la politique publique. La figure 63 indique aussi la fr�quence � laquelle les professeurs appuy�s par le CRSNG ont contribu� aux nouvelles politiques ou normes. Dans le cadre de l’�valuation du Programme de subventions � la d�couverte, 12,7 p. 100 des 3 032 r�pondants subventionn�s faisaient �tat d’une contribution importante aux modifications des politiques ou des normes.
On pr�sente ci-dessous un aper�u de l’activit� de programme � Appuyer la commercialisation �.
Description : |
Cette activit� de programme appuie l’innovation et fait la promotion du transfert des connaissances et de la technologie vers des entreprises canadiennes. Elle traite directement de la priorit� du CRSNG qui consiste � tirer parti des avantages en finan�ant l’�laboration pr�commerciale d’innovations prometteuses, en appuyant les activit�s de transfert de la technologie dans les universit�s canadiennes, et en appuyant la formation des personnes ayant l’ensemble des comp�tences scientifiques et des comp�tences en affaires requises pour exploiter les nouvelles d�couvertes afin d’en tirer des retomb�es �conomiques. |
R�sultats pr�vus : |
Rendement des �tablissements financ�s en ce qui concerne la gestion de leurs biens en propri�t� intellectuelle afin d’en tirer des avantages �conomiques et sociaux, du nombre de sp�cialistes de la commercialisation form�s et des taux d’emploi et de r�mun�ration subs�quents pour ce groupe. Le nombre de validations fructueuses de la faisabilit� technique et �conomique d’une invention ou d’une d�couverte, de la capacit� des petites et moyennes entreprises d’acqu�rir de nouvelles comp�tences techniques ou de commercialiser. |
D�penses pr�vues: |
16,5 M$ |
Nombre de clients appuy�s par le CRSNG : |
18 |
Les principaux programmes se rattachant � cette activit� de programme sont les suivants :
Le financement de l’administration des programmes susmentionn�s compl�te le dernier poste de d�penses pour cette activit� de programme.
Comme l’illustre la figure 52, les bureaux de transfert de technologie des universit�s doivent traiter un nombre toujours croissant de dossiers de propri�t� intellectuelle. Lorsqu’il a lanc� son Programme de mobilisation de la propri�t� intellectuelle (MPI), en 1995-1996, le CRSNG faisait figure de pionnier dans le financement des bureaux de transfert de technologie des universit�s. En 2006-2007, le financement du programme a �t� de 3,2 millions de dollars alors que les d�penses des bureaux de transfert de technologie des universit�s se sont �lev�es � 36,9 millions de dollars (2004). Si l’on regroupe le financement du CRSNG et les fonds allou�s par les IRSC et le CRSH, on constate que les organismes subventionnaires jouent un r�le important � l’appui des activit�s de transfert de technologie des campus et des h�pitaux universitaires. En outre, le lancement du Programme des co�ts indirects a �t� profitable pour les bureaux de transfert de technologie. Le Programme de mobilisation de la propri�t� intellectuelle fait actuellement l’objet d’une �valuation, et les mesures du rendement seront pr�sent�es dans le prochain RMR. La figure 68 indique, d’apr�s le sondage men� en 2007 par le CRSNG aupr�s des chercheurs, le degr� de satisfaction � l’�gard de la politique sur la propri�t� intellectuelle de leur �tablissement. Dans l’ensemble, le degr� de satisfaction est relativement �lev� – moins de 16 p. 100 des r�pondants (1 927) se sont dits insatisfaits. Dans le cadre du m�me sondage, les r�pondants ont fait �tat des types de services que leur rendent les bureaux de transfert de technologie (voir la figure 69). Pr�s du tiers des r�pondants avaient eu recours aux services de ces bureaux au cours des cinq derni�res ann�es, principalement pour la pr�paration de contrats, l’�valuation de la brevetabilit� d’inventions, la pr�sentation de demandes de brevets et la n�gociation d’accords de licence.
Diffusion aupr�s des entreprises priv�es par des chercheurs appuy�s par le CRSNG |
Jamais ou rarement |
|
Souvent ou tr�s souvent |
�valuation de la brevetabilit� d’inventions |
47,7 |
35,5 |
16,8 |
Pr�sentation de demandes de brevet |
59,0 |
25,8 |
15,2 |
N�gociation ou conclusion d’accords de licence |
61,7 |
23,5 |
14,8 |
Mise d’incubateurs � la disposition d’entreprises |
88,8 |
8,1 |
3,1 |
Pr�paration de contrats n�cessaires pour lancer des projets de recherche ou li�s � l’exploitation d’une nouvelle technologie (nouvelle d�couverte) |
43,1 |
32,8 |
24,1 |
Mesures � prendre pour faire conna�tre une technologie aupr�s des m�dias d’affaires, des r�seaux de transfert de technologie et de certains secteurs industriels |
74,6 |
16,8 |
8,6 |
Rencontres avec des clients aux fins de la commercialisation d’une technologie (au lieu de simples activit�s promotionnelles) |
80,4 |
13,3 |
6,3 |
Mesures � prendre pour attirer les investisseurs, en particulier lorsque l’on envisage de cr�er une entreprise d�riv�e |
85,9 |
10,8 |
3,4 |
�laboration de plans d’entreprise et de strat�gies d’exploitation |
87,9 |
8,9 |
3,2 |
Recensement et �valuation des d�bouch�s les plus appropri�s pour une technologie (nouvelle d�couverte) |
77,8 |
15,6 |
6,7 |
Source : CRSNG – sondage men� en 2007 aupr�s des chercheurs
Le CRSNG a lanc� le programme INNOV en d�cembre 2003 et a mis en place un syst�me de suivi des projets. La figure 70 r�sume les r�sultats pour les projets initiaux financ�s. Les premiers r�sultats du programme sont tr�s positifs : trois entreprises issues de la recherche ont �t� cr��es et de nombreux accords de licence ont �t� conclus. L’adh�sion des entreprises partenaires est impressionnante et la plupart des projets donnent lieu � un transfert de technologie fructueux.Le Programme d’innovation dans les coll�ges et la communaut� a �t� �valu� en 2006-2007 et les principaux r�sultats des �tudes de cas s’�tablissent comme suit :
Le budget f�d�ral de 2007 a pr�vu un financement permanent pour l’expansion du Programme.