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La présente section donne un aperçu des activités de programme du CNRC (fondées sur l'Architecture d'activités de programme établie en 2004) et de la manière dont elles ont contribué à l'atteinte des quatre priorités de l'organisation (établies dans le RPP de 2006-2007) et à l'obtention du résultat stratégique recherché par le CNRC : une économie novatrice axée sur le savoir pour le Canada grâce à la recherche-développement, à la commercialisation de la technologie et à l'aide à l'industrie.
Les activités de programme du CNRC se répartissent en deux grands secteurs d'activité (Recherche-développement et Soutien technologique et industriel). Le CNRC atteint ainsi un équilibre entre ses activités de R-D et l'offre de services de soutien technique et à l'innovation tant à l'industrie qu'au public.
Tableau 2-1 : Profil des activités de programme
En 2006-2007, outre ses activités particulières de Recherche-développement et de Soutien technologique et industriel, le CNRC a concentré ses efforts dans des programmes qui appuient les grandes priorités du Canada. Nombre de ces programmes sont des initiatives multidisciplinaires et transorganisationnelles auxquelles participent un certain nombre d'entités du CNRC (instituts de recherche, laboratoires, centres, installations, programmes et services). Ces programmes conjoints contribuent aux priorités gouvernementales visant à optimiser les investissements en S-T ainsi qu'à accroître la valeur que les Canadiens en tirent et leur portée. On trouvera des exemples des efforts de programmation du CNRC dans ces domaines dans les sections « Pleins feux sur les programmes » suivantes :
Indicateurs de rendement (définis dans le RPP de 2006-2007) |
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En 2006-2007, le portefeuille de Recherche-développement a contribué à l'avancement dans des domaines reconnus comme prioritaires pour le Canada grâce à ses atouts de base : des instituts de recherche nationaux et des activités d'innovation dans des domaines technologiques importants pour le Canada; la création de valeur grâce aux transferts de savoir et de technologies; l'exécution de recherches de pointe intégrées dans des domaines interdisciplinaires en émergence; et la création de retombées économiques et sociales pour les Canadiens. Le soutien continu à l'industrie canadienne et aux milieux de la recherche par l'élaboration de codes et de normes, par l'accès aux installations nationales et par la gérance des grandes installations scientifiques canadiennes reste le fondement qui permet aux chercheurs canadiens d'accéder aux marchés mondiaux et de conclure des alliances internationales en R-D. Le portefeuille a continué de développer de nouvelles technologies afin de créer des possibilités de commercialisation pour l'industrie canadienne.
L'obtention d'un brevet est une étape clé dans le continuum menant de la découverte à l'innovation. La gestion stratégique de la propriété intellectuelle (PI) contribue à accroître la capacité d'innovation des entreprises. En 2006-2007, le CNRC a demandé 215 nouveaux brevets et en a obtenu 78 à la suite de demandes antérieures. Quarante cinq pour cent de ces brevets ont été accordés aux États-Unis, un indicateur de compétitivité reconnu par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). S'appuyant sur les résultats d'une étude comparative effectuée en 2003 et portant sur plusieurs pratiques exemplaires de gestion de la PI, le CNRC modifie son approche en évitant les divulgations trop hâtives. Il effectue des études de marché et des analyses de brevets, et revoit régulièrement son portefeuille de PI afin d'en tirer le maximum de valeur commerciale et de mieux déceler et développer la propriété intellectuelle présentant « un potentiel commercial élevé ».
Le partenaire du CNRC qui négocie l'obtention d'une licence d'utilisation d'une des technologies de l'organisme confirme, ce faisant, le mérite de la recherche effectuée au CNRC. Ces contrats de licence contribuent directement à la transformation des innovations en applications commerciales. Le CNRC a conclu 102 nouveaux contrats de licence en 2006-2007 et les redevances touchées sur sa propriété intellectuelle en 2006-2007 se sont élevées à 5 millions de dollars (voir la figure 2-1).
Figure 2-1 : Portefeuille de la PI du CNRC (de 2002 à 2007)
Source : Base de données sur le rendement du CNRC, 2006
Un peu plus de 2,3 millions de dollars des revenus générés par la PI en 2006-2007 viennent directement du vaccin contre la méningite C développé par l'Institut des sciences biologiques du CNRC (ISB-CNRC). Le développement de matériel informatique et de logiciels par l'Institut de technologie de l'information du CNRC (ITI-CNRC) a par ailleurs généré des redevances de 1,1 million de dollars.
Voici quelques exemples des technologies du CNRC cédées sous licence à l'industrie en 2006 2007 :
Lorsque le CNRC développe une technologie ayant un potentiel commercial important sans qu'il y ait au Canada une entreprise capable d'absorber cette technologie, de nouvelles entreprises sont parfois créées afin de la commercialiser. Ces nouvelles entreprises génèrent des produits et services novateurs pour le marché mondial et créent des emplois pour les Canadiens. En 2006 2007, le CNRC a ainsi lancé une nouvelle entreprise, ce qui porte à 68 le total de nouvelles entreprises créées depuis 1995, soit environ 604 emplois à temps plein et des investissements cumulatifs estimés à 437 millions de dollars — une diminution de 6 % par rapport à l'an dernier8. En 2006, les investissements de toutes provenances dans les nouvelles entreprises créées par le CNRC se sont élevés à 63 millions de dollars.
Voici une brève description de l'entreprise créée en 2006-2007 :
Le nombre d'articles scientifiques publiés dans les grandes revues savantes à comité de lecture et dans les comptes rendus de conférences est une mesure reconnue à l'échelle internationale de la qualité et de la pertinence des recherches effectuées. Ces articles sont aussi un outil clé de diffusion du savoir et de création de richesses à long terme pour le Canada. Au cours des cinq dernières années, les chercheurs du CNRC ont constamment produit plus d'un millier d'articles dans des publications à comité de lecture. En 2006-2007, ils ont notamment publié 1 403 articles dans des revues à comité de lecture. Les chercheurs du CNRC ont par ailleurs présenté 870 communications dans le cadre de conférences scientifiques et technologiques et produit 1 239 rapports techniques pour le compte de clients (voir la figure 2-2).
Figure 2-2 : Nombre d'articles publiés (de 2002 à 2007)
Source : Base de données sur le rendement du CNRC, 2006
La participation des chercheurs du CNRC aux activités de réseaux et de centres d'excellence regroupant de multiples chercheurs ainsi que le nombre de projets de recherche évalués par un comité et subventionnés par des organismes externes témoignent aussi de manière éloquente de l'excellence des recherches effectuées. En 2006-2007, les chercheurs du CNRC ont participé aux travaux de 110 réseaux de recherche, occupé 217 postes au sein de comités de rédaction de revues scientifiques et ont été nommés à 499 postes de professeur auxiliaire dans des universités canadiennes. Grâce à 174 subventions, les chercheurs du CNRC et leurs partenaires ont obtenu 36 millions de dollars pour la durée de vie de leurs projets. On trouvera à la section IV – Prix et réalisations, des exemples de prix venant d'organisations extérieures reçus par des chercheurs du CNRC l'année dernière.
En participant aux travaux de 593 comités nationaux et en organisant 206 conférences et ateliers, les chercheurs et instituts du CNRC ont démontré l’innovation dont ils sont capables et le leadership qu’ils exercent à l’échelle nationale dans le domaine de la R-D.
Figure 2-3: Collaborations canadiennes (2002 à 2007)
Source : Base de données sur le rendement du CNRC, 2006
En 2006-2007, le CNRC a signé avec des partenaires canadiens 361 nouveaux accords de recherche conjointe officiels d'une valeur globale de 149 millions de dollars. La valeur totale des accords pendant toute leur durée prévue a grimpé à 434 millions de dollars en 2006-2007 (voir la figure 2-3). Le nombre et la valeur des accords de collaboration constituent des indicateurs permettant de prévoir l'intensité future des activités de recherche au Canada. Pour chaque dollar investi par le CNRC, ses partenaires canadiens investissent 1,48 $.
La participation à des projets et consortiums internationaux expose les étudiants, les chercheurs et les entreprises du Canada à ce qui se fait de mieux dans le monde. En 2006-2007, le CNRC a signé avec des partenaires internationaux 99 nouveaux accords formels de collaboration d’une valeur totale de 41 millions de dollars. Le nombre total d’accords de collaboration internationaux en vigueur est semblable à celui enregistré l’an dernier (voir la figure 2-4), leur valeur sur l’ensemble de leur durée atteignant presque 145 millions de dollars. Pour chaque dollar investi par le CNRC, ses partenaires internationaux investissent 5,30 $.
Figure 2-4: Projets conjoints internationaux du CNRC (de 2002 à 2007)
Source : Base de données sur le rendement du CNRC, 2006
8 Adventus Research Inc., Economic Impact of National Research Council Canada Spin-Off Companies 2007 Survey, 25 février 2007.
Stratégie : Créer de la valeur par la R-D dans les secteurs où les retombées économiques seront les plus importantes pour le Canada. |
Faciliter la transition vers la prochaine génération d'aéronefs – L'exercice 2006-2007 représentait le deuxième exercice du Centre des technologies de fabrication en aérospatiale du CNRC (CTFA-CNRC) dans ses nouveaux locaux à Montréal. Au cours de l'exercice, le Centre a lancé un projet de démonstration technologique de 9 millions de dollars grâce à une aide financière de Développement économique Canada pour les régions du Québec. Ce projet est centré sur la fabrication de gros composants structurels d'aéronef au moyen de matériaux composites. Le projet a pour objectif stratégique de faciliter le développement au Canada d'un intégrateur de gros sous-composants de niveau 2 au sein de la chaîne d'approvisionnement de l'industrie aérospatiale.
En 2006-2007, le Laboratoire des turbines à gaz du CNRC (LTG-CNRC), de concert avec la Direction générale de l'aérospatiale et de la défense d'Industrie Canada, a créé un réseau national pour le développement d'une carte routière technologique et d'une capacité de démonstration technologique dans le domaine de la gestion des diagnostics, des pronostics et de la viabilité des aéronefs. Ce réseau, constitué des grands équipementiers canadiens (Bell Helicopter, Pratt & Whitney et Bombardier), d'organismes publics, d'universités et de petites et moyennes entreprises (PME) du secteur de l'aérospatiale, a répertorié les besoins technologiques prioritaires dans le cadre de 14 projets et trouvé le financement nécessaire à deux nouveaux projets au cours de 2006-2007. Ce réseau relie pour la première fois tous les maillons du système d'innovation dans ce domaine. Environ 80 participants ont collaboré à l'avancement du processus de création des équipes. Un comité directeur national dirige les activités dans le cadre de réunions tenues à intervalles réguliers et au moyen d'un site Web. L'établissement de ce réseau et la mise en œuvre en équipe d'innovations au sein du milieu sont à l'avantage de l'industrie aérospatiale canadienne et permettront la mise au point d'un modèle de fonctionnement pour l'élaboration d'une carte routière technologique dans le domaine de la dynamique des fluides numériques axée sur la combustion.
L'Institut de recherche aérospatiale du CNRC (IRA-CNRC) et GE Aviation, en partenariat avec Aéroports de Montréal, ont construit une nouvelle installation pour procéder à des essais de givrage pour la certification de gros moteurs. La construction de cette installation à l'extrémité de la piste de l'Aéroport international de Mirabel de Montréal a pris fin en février 2007. Combinée aux installations existantes à Ottawa, cette nouvelle installation du CNRC pourrait faire du Canada un centre d'excellence mondiale en essais de givrage à des fins de certification.
Faire de l'industrie canadienne un acteur clé dans le domaine des technologies de fabrication avancée – En 2006-2007, l'Institut des matériaux industriels du CNRC (IMI-CNRC) a continué de se concentrer sur le secteur de la transformation et du formage. Des progrès énormes ont été accomplis dans le secteur des biomatériaux, des technologies liées aux mousses métalliques, du formage de l'aluminium, des membranes environnementales, des composites en fibres naturelles et des polymères biodégradables. Parmi les secteurs desservis, mentionnons l'automobile, les dispositifs médicaux, l'aérospatiale et la fabrication générale des produits en métal et en plastique. L'IMI-CNRC, notamment, a développé un modèle mathématique intégré pour l'hydroformage de composantes structurelles d'automobile en aluminium. Cet institut a aussi fait preuve d'innovation en développant de nouvelles pièces de suspension arrière en aluminium pour automobiles. Ces pièces seront intégrées aux automobiles fabriquées de 2010 à 2012. Le concept a été optimisé pour faciliter leur assemblage au moyen de matériel de soudage robotisé.
Le CTFA-CNRC a obtenu rapidement des résultats appréciables dans le cadre de quelques projets menés avec General Motors et Bombardier. Un projet de collaboration avec General Motors du Canada (GMC) sur l'usinage à haute vitesse de l'acier et de la fonte nodulaire a permis d'obtenir une vitesse d'enlèvement de la matière plus élevée que jamais auparavant, ce qui a des retombées favorables importantes sur la productivité et réduit les coûts de fabrication des vilebrequins et des arbres à cames chez GMC. En collaboration avec Bombardier Aérospatiale (BA), le CTFA-IRA-CNRC a aussi développé le premier système de positionnement à haute précision du monde pour le rivetage des panneaux de fuselage au moyen d'assistants robotisés. De nouvelles méthodes d'étalonnage et le recours à la métrologie pour contrôler le positionnement ont accru la précision du positionnement de la pièce sur les panneaux. Selon les prévisions de Bombardier, la mise en œuvre de ce système entraînera une réduction de 50 % à 75 % des coûts de production des composants du fuselage et réduira par ailleurs l'incidence des maladies professionnelles, car il éliminera la nécessité d'avoir un opérateur humain dans un milieu de travail bruyant. Selon le client, cette percée garantira le maintien à Montréal de la production des panneaux de fuselage de la plupart des aéronefs de BA plutôt que sa délocalisation à l'étranger.
En collaboration avec des partenaires de l'industrie, des universités et de l'administration publique, l'Institut des technologies de fabrication intégrée du CNRC (ITFI-CNRC) a organisé six rencontres avec des membres actuels et potentiels de trois groupes d'intérêt spéciaux : le Groupe d'intérêt en technologies de fabrication de précision de forme libre (PFFTech), le Groupe d'intérêt en technologies de microfabrication de précision (PMFTech) et le Groupe d'intérêt en technologies de fabrication reconfigurable et flexible (RFMTech).
L'Institut de technologie des procédés chimiques et de l'environnement du CNRC (ITPCE-CNRC) a maintenu deux grandes orientations : les méthodes axées sur l'efficacité énergétique et les matériaux axés sur les solutions dans un contexte de développement durable. L'Institut a collaboré avec Environnement Canada, Industrie Canada, Ressources naturelles Canada et Five Winds International au perfectionnement de SAFT V2, un outil qui peut aider les chercheurs des entreprises à déterminer la durabilité globale des méthodes de recherche et des procédés industriels proposés. Dans le cadre de l'évaluation, l'outil a été appliqué à plusieurs projets sur les bioproduits actuellement en cours au CNRC. L'ITPCE-CNRC a aussi continué de miser sur ses capacités de recherche dans le secteur des piles à combustible, créant de nouveaux matériaux qui seront supérieurs aux membranes commerciales actuelles sur le plan des coûts et du rendement. Dans le domaine des sables bitumineux, l'ITPCE-CNRC a développé et renouvelé des liens de collaboration avec le Réseau canadien pour la recherche-développement sur les sables pétrolifères (CONRAD) et avec Syncrude. Cette collaboration avec l'industrie complète l'investissement significatif d'autres ministères dans le programme de recherche de l'ITPCE-CNRC afin de mettre au point une méthode scientifique fondamentale pour le traitement chimique des sables bitumineux qui réduira de manière appréciable la quantité d'énergie requise et simplifiera les méthodes associées à la production de pétrole brut synthétique.
En 2006-2007, le programme de R-D de l'Institut d'innovation en piles à combustible du CNRC (IIPC‑CNRC) visait à faire progresser la science fondamentale liée aux piles à combustible et leurs applications technologiques, ainsi qu'à accélérer l'adaptation et la commercialisation de ces technologies. Pour contribuer à ces objectifs, l'Institut a réuni une équipe multidisciplinaire de scientifiques, d'ingénieurs et de techniciens possédant des compétences reconnues dans les technologies liées aux piles à combustible et à l'hydrogène. En 2006-2007, l'IIPC-CNRC a franchi plusieurs étapes cruciales dans le domaine des nouveaux matériaux et de la fabrication de pointe. Ces percées réduiront le coût des matériaux nécessaires à la fabrication de piles à combustible à membrane échangeuse de protons (PEM) et de piles à combustible à oxyde solide (SOFC), ce qui permettra à l'industrie canadienne des piles à combustible et de l'hydrogène de se lancer dans la production à grande échelle de matériaux pour la fabrication de piles à combustible.
Réduire les risques et les coûts des entreprises qui travaillent au développement des technologies de l'information et des communications de la prochaine génération – En 2006‑2007, l'Institut des sciences des microstructures du CNRC (ISM-CNRC) et l'Institut de technologie de l'information du CNRC (ITI-CNRC) ont continué de participer au développement des capacités de la prochaine génération dans le secteur des technologies de l'information et des communications. Les domaines de recherche prioritaires de l'ITI-CNRC sont la transformation des données en savoir, les systèmes axés sur les personnes et les affaires électroniques, ce qui amène l'Institut à s'intéresser entre autres à l'exploration de données, à la cybersécurité et à la traduction automatique.
Situé sur le campus principal de l'Université du Québec en Outaouais (UQO), le Centre de recherche en technologies langagières (CRTL) réunit des chercheurs d'organisations partenaires (le Bureau de la traduction du Canada, l'UQO, Industrie Canada et l'ITI-CNRC) ainsi que l'Association de l'industrie de la langue (AILIA), le Bureau de liaison université-milieu (BLUM) et le Programme d'aide à la recherche industrielle du CNRC (PARI-CNRC). Ce groupe a réussi à regrouper une équipe complète de chercheurs composée d'étudiants diplômés et de boursiers postdoctoraux. Trois technologies actuellement dans les cartons du groupe présentent un potentiel de commercialisation : TransCheck (un logiciel de détection des erreurs de traduction), Barçah (un logiciel de soutien terminométrique) et Portage (un système de traduction automatique statistique). En décembre 2006, l'ITI-CNRC a signé ses premiers accords de collaboration avec l'industrie pour l'utilisation de certains éléments de la technologie Portage, qui pourrait améliorer les produits existants d'aide à la traduction.
En 2006-2007, le contrat de recherche de l'ITI-CNRC en vertu duquel la technologie PORTAGE est utilisée dans le cadre du programme de recherche GALE (Global Autonomous Language Exploitation) doté d'une enveloppe de plusieurs millions de dollars a été renouvelé pour une deuxième année. Le projet GALE, parrainé par la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) de l'administration américaine, a pour objectif de rendre les langues étrangères écrites et parlées (notamment l'arabe et le chinois) accessibles aux personnes unilingues anglaises, particulièrement dans un contexte militaire. L'ITI-CNRC est le seul participant canadien à l'effort de R-D du projet GALE, le plus important projet au monde de traitement des langues naturelles. Cette participation est porteuse de rendements à venir. En travaillant avec les meilleurs chercheurs au monde, l'ITI-CNRC participe en effet au développement de technologies qui pourront, au bout du compte, être adoptées par l'industrie canadienne et accroître la productivité du Canada dans ce secteur en émergence. La technologie PORTAGE a aussi contribué au lancement d'un nouveau projet de recherche baptisé SMART, qui cible le développement de nouvelles techniques de traduction automatique en collaboration avec un consortium de laboratoires européens.
L'ISM-CNRC estime aussi qu'il sera important dans le secteur des technologies de l'information et des communications (TIC) de travailler à l'échelle nanométrique et à l'échelle quantique. Les travaux de l'ISM-CNRC avec les points quantiques auto‑assemblés jettent les bases de sources futures de photons uniques et enchevêtrés qui contribueront à accroître la sécurité des transferts de données au moyen de canaux de communication s'appuyant sur la fibre optique. Dans un autre domaine, l'ISM-CNRC a dirigé les travaux d'une équipe regroupant des chercheurs de trois pays dont l'objet était de détecter sur le plan optique une fraction de la charge d'un électron, une percée qui a fait l'objet d'un article dans la prestigieuse revue Nature Physics.
Une équipe de l'ISM-CNRC a fait la démonstration du premier circuit électronique fonctionnel composé de trois « spins » uniques placés dans un transistor à effet de champ et, en conséquence, a été invitée à s'associer à QuantumWorks, une nouvelle plate-forme d'innovation de l'Université de Waterloo financée par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Cette plateforme a pour objectif de mettre les chercheurs canadiens en contact avec des partenaires de l'industrie et des organismes publics afin que le Canada soit partie prenante à la révolution technologique quantique et nanotechnologique.
En 2006, les chercheurs de trois instituts du CNRC ont fait la démonstration du fonctionnement du premier élément de capteur à fil photonique à champ évanescent (PWEF) en silicium. Comme les éléments des capteurs optiques PWEF peuvent occuper sur une puce électronique un espace inférieur à quelques dizaines de micromètres, cette technologie se prête particulièrement bien à leur intégration à une batterie de capteurs multiplexes, une exigence essentielle à la création d'une technologie pratique de captage moléculaire. Cette technologie est également compatible avec les méthodes de fabrication standard sur silicium et, par conséquent, elle pourrait devenir une solution viable sur le plan de la fabrication, comblant ainsi le besoin de réseaux de capteurs sans étiquette pour l'établissement de diagnostics et la recherche en génomique et en protéomique ainsi que pour le dépistage de médicaments dans le secteur de la pharmaceutique.
Stratégie : Investir dans des recherches de pointe, y compris en intensifiant les activités de R-D horizontales et multidisciplinaires. |
Contribuer au leadership du Canada dans le secteur des piles à combustible – Le Programme de piles à combustible et d'hydrogène mobilise les compétences et les atouts d'un réseau d'instituts de recherche du CNRC partout au Canada, et notamment ceux de l'Institut d'innovation en piles à combustible (IIPC-CNRC) de Vancouver, l'organisme phare de ce programme pour lequel le CNRC a reçu une enveloppe budgétaire globale de 6,2 millions de dollars sur cinq ans (de 2003‑2004 à 2007-2008) afin d'en faire une initiative horizontale clé. En 2006-2007, sept projets de recherche sur les piles à combustible à membrane échangeuse de protons et sur les piles à combustible à oxyde solide (SOFC) ont été financés à hauteur de 1,1 million de dollars dans cinq instituts du CNRC. Grâce à une contribution de contrepartie de chaque institut, la valeur totale du programme a été portée à 4,5 millions de dollars. En 2006‑2007, 35 articles scientifiques ont été publiés dans des revues à comité de lecture et deux demandes de brevets ont été déposées. Les réussites des chercheurs du CNRC dans le cadre de ce programme transorganisationnel ont été reconnues par le milieu universitaire. Le CNRC est d'ailleurs un partenaire important dans la formulation des projets de réseaux de recherche soumis au Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) pour tout ce qui concerne la recherche sur les SOFC, l'hydrogène et les PMEC. La recherche fondamentale effectuée et la solidité des compétences développées dans le cadre du programme ont rechaussé la réputation internationale de l'Institut d'innovation en piles à combustible du CNRC (IIPC-CNRC), ce qui a permis à celui-ci de s'engager dans cinq projets conjoints avec des entreprises canadiennes de pointe dans le secteur des piles à combustible ainsi qu'avec la société Nissan du Japon. Les travaux se poursuivent en collaboration avec Ballard Power Systems, Hyteon Inc., Tekion Inc. et Northwest Mettech, et la technologie se rapproche chaque jour davantage du stade de la commercialisation. Ces projets « dérivés » découlent directement des recherches effectuées dans le cadre du programme. Le financement de ce programme devra être renouvelé en 2008-2009.
Compte tenu des résultats des recherches et des compétences qu'il a acquises en tant qu'institut directeur du programme, l'IIPC joue un rôle central dans la croissance du secteur canadien de l'hydrogène et des piles à combustible. Au cours des cinq ans écoulés depuis la création de l'Institut, la grappe de l'hydrogène et des piles à combustible en Colombie-Britannique est passée de simple noyau de quelques entreprises à une véritable grappe dynamique en pleine émergence. Aujourd'hui, la Colombie-Britannique est dans une large mesure considérée comme le siège de l'une des grappes d'entreprises et d'organisations les plus avancées au monde dans le secteur des piles à combustible et des technologies de l'hydrogène. L'IIPC-CNRC a collaboré à 19 projets conjoints avec l'industrie, a été invité à participer au Sixième Programme-cadre de l'Union européenne auquel participent 18 organisations européennes, et a été l'une des trois organisations étrangères invitées à participer au programme international sur les piles à combustible du New Energy and Industrial Technology Development Organization (NEDO) du Japon.
Intensifier les synergies dans le secteur des bioproduits – Conformément à sa nouvelle stratégie, le CNRC mettra en œuvre une série de programmes nationaux pour mieux répondre aux priorités canadiennes, soit la santé et le mieux-être, l'environnement et l'énergie durable. Multidisciplinaires, ces programmes seront « axés sur les résultats » et feront appel à des ressources variées au sein du CNRC et d'autres organisations de recherche et organisations commerciales (notamment d'autres ministères et acteurs industriels). En avril 2007, le CNRC a annoncé que le vice-président, Sciences de la vie, assumerait la responsabilité de la mise en œuvre du premier programme national sur les bioproduits. En 2006-2007, plusieurs étapes ont aussi été franchies dans la création de ce nouveau programme : mise au diapason des orientations, intervenants (y compris Agriculture et Agroalimentaire Canada qui codirige la mise en œuvre de ce programme), détermination des compétences et des capacités du CNRC correspondant aux objectifs du programme et élaboration d'un ciblage potentiel. Le développement des bioproduits accroîtra la valeur des ressources vierges du Canada et permettra de découvrir des applications à valeur accrue pour des produits actuellement peu exploités comme les déchets des secteurs agricoles et forestiers, les résidus urbains solides, les matières organiques résiduelles et d'autres ressources organiques sous-utilisées en plus d'avoir des retombées sur deux priorités canadiennes : l'environnement et l'énergie durable.
Contribuer à l'amélioration de la santé des Canadiens : vaccins, immunologie et maladies neurodégénératives – S'appuyant sur les succès de son vaccin contre la méningite C pour personnes de tous âges, l'Institut des sciences biologiques du CNRC (ISB-CNRC) a continué de s'attaquer à des problèmes de santé publique importants. Il applique ses connaissances en neurologie et en glycobiologie pour atténuer les effets des maladies liées au vieillissement et des maladies infectieuses et tenter de développer, entre autres choses, un vaccin efficace contre la maladie d'Alzheimer. Il effectue également de la recherche pour trouver des solutions inédites pour le traitement des lésions cérébrales dans le cadre d'un nouveau programme de neuroglycobiologie. En 2006-2007, le CNRC a ouvert des laboratoires d'immunologie et de neuroglycobiologie et embauché du personnel pour assurer l'expansion de ces nouvelles activités. L'ISB-CNRC continue de collaborer avec Dow AgroSciences dans ses travaux pour réduire la charge de pathogènes alimentaires dans les animaux, contribuant de ce fait à la sécurité de l'approvisionnement mondial de viande.
Aide à la sécurité nationale – Le CNRC dirige un des projets menés dans le cadre de l'Initiative de recherche et de technologie chimique, biologique, radiologique et nucléaire (CBRN) et participe à trois autres. En partenariat avec l'Institut Steacie des sciences moléculaires du CNRC (ISSM‑CNRC), l'Université Laval, Santé Canada et Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC) Suffield, l'Institut des matériaux industriels du CNRC (IMI-CNRC) conçoit et fabrique des substrats et des dispositifs à base de plastique nécessaires à la manipulation micromagnétique à des fins de détection. La partie du projet menée par l'ISSM-CNRC comprend la conception d'architectures de nanomatériaux pour la détection et la capture d'éléments pathogènes. Cette technologie possède un large éventail d'applications possibles qui contribueront à la rapidité et à l'efficacité des diagnostics tant en matière thérapeutique qu'en matière de sécurité nationale.
La sécurité est une préoccupation croissante à laquelle les différents gouvernements consacrent beaucoup d'efforts. L'IMI-CNRC s'appuie sur des programmes horizontaux pour développer des technologies de production de matériaux utilisables dans des systèmes de sécurité, et plus particulièrement dans des appareils de détection des pathogènes chimiques ou biochimiques, en collaboration avec des organismes publics canadiens (Défense nationale, Génome Canada, IGS-3 et d'autres instituts du CNRC), avec d'autres centres de recherche et des universités ainsi qu'avec plusieurs intervenants importants du secteur de la sécurité.
L'IMI-CNRC participe à de nombreux projets en collaboration avec la Défense nationale. Voici quelques exemples :
En 2006-2007, le Centre de technologie des transports de surface du CNRC (CTTS-CNRC) a joué un rôle clé dans l'intégration, par les Forces armées canadiennes, des systèmes dans les blindés Leopard 2. Les Forces armées ont en effet décidé de recourir davantage aux véhicules à chenille, comme le char Leopard 2, pour mieux protéger les troupes, accroître la mobilité des véhicules et la capacité de défense et atténuer les risques associés à l'utilisation de routes locales sur les théâtres d'opération. Les nouveaux chars Léopard sont cependant dépourvus de bon nombre des systèmes canadiens de communication, de connaissance de la situation et de commande et de contrôle. Dans des délais très serrés, afin de répondre à la volonté des autorités d'envoyer en Afghanistan des blindés opérationnels et complets, le CTTS a fait partie intégrante de l'équipe de travail, car on avait besoin de ses méthodes uniques de conception et d'intégration virtuelles. Par ailleurs, le CTTS a contribué à l'évaluation et à l'analyse des options possibles pour l'installation de systèmes de climatisation à l'intérieur des chars afin de combattre les températures élevées inhérentes à l'utilisation d'un véhicule blindé métallique de 66 tonnes dans le désert. La contribution de l'équipe du CTTS à ce travail a contribué à réduire de manière significative le nombre de pertes de vie liées au danger de se déplacer sur les routes dans Kandahar et ses environs, en Afghanistan. Ces travaux représentent la contribution du CNRC à la protection de la vie des soldats canadiens et à l'accroissement de la capacité du Canada de fonctionner efficacement dans ce milieu dangereux.
Participer à des projets conjoints internationaux dans un rôle non traditionnel – À l'automne 2006, le CNRC, en collaboration avec le Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF), a annoncé l'achèvement de la plus importante étude scientifique jamais entreprise sur la Joconde de Léonard de Vinci. Dans le cadre de ce projet de deux ans mené en collaboration par les deux organismes, un certain nombre de technologies de pointe ont été utilisées pour examiner les propriétés physiques de la peinture. On a notamment eu recours à un appareil de balayage tridimensionnel au laser et en couleur, conçu et construit par le CNRC, qui a été apporté à Paris afin de pouvoir procéder à l'analyse du célèbre tableau. Cet appareil est capable de numériser des images tridimensionnelles à une résolution de profondeur de dix micromètres, soit environ le dixième du diamètre d'un cheveu humain. Le modèle tridimensionnel a été utilisé pour documenter et mesurer précisément la forme des panneaux de bois sur lesquels est peinte la Joconde, pour analyser les caractéristiques de la composition et des craquelures de la peinture, et afin d'étudier l'état de conservation du tableau. Cette technologie possède un éventail très large d'applications muséales et patrimoniales et est très largement reconnue.
Intégrer la recherche sur les nanotechnologies et l'innovation – Pour établir ses compétences et miser davantage sur ses ressources et ses connaissances, le CNRC travaille actuellement à la mise sur pied d'une initiative horizontale en nanotechnologie (NRCNano) qui favorisera l'intégration du savoir-faire dans l'ensemble du CNRC en plus de faciliter la collaboration avec des partenaires de l'extérieur, y compris d'autres ministères fédéraux, des universités et des entreprises. Ce programme sera mené de concert avec un réseau de nanotechnologie encore embryonnaire, mais qui est en train de prendre forme autour de l'Institut national de nanotechnologie (INN). Des centres spécialisés en nanotechnologie de partout au Canada établissent actuellement des liens dans le cadre de ce réseau et partagent de l'information, ce qui permet l'organisation de projets conjoints.
Entre autres exemples révélateurs de la manière dont les instituts du CNRC collaborent déjà dans le secteur des nanotechnologies, mentionnons les recherches effectuées par trois instituts du CNRC dans le domaine des nanotubes monoparoi. L'ISSM-CNRC possède des capacités uniques au monde dans la fabrication et la fonctionnalisation de nanotubes monoparoi d'un très grand degré de pureté. L'IMI-CNRC met à contribution son savoir et son expérience concrète dans la combinaison et la fixation des paramètres des procédés permettant d'obtenir des mélanges uniques de polymères et d'additifs. L'IRA-CNRC met à contribution ses capacités dans le domaine de l'essai des matériaux et de sa compréhension approfondie des besoins à venir de l'industrie aérospatiale canadienne.
Pleins feux sur le programme – Initiative en génomique et en santé du CNRC
S'attaquer aux problèmes sociaux et économiques par des recherches intégrées en génomique et en santé.
Description : Le CNRC mène à lui seul plus de la moitié de la recherche fédérale en biotechnologie et il est un intervenant majeur dans les importants progrès de la recherche en génomique, en protéomique et en santé accomplis dans le cadre de l'Initiative en génomique et en santé du CNRC (IGS-CNRC), lancée en 1999 pour accroître les capacités du CNRC en génomique et en sciences de la santé, intégrer les capacités de recherche du CNRC et contribuer à l'effort national de recherche en génomique et en santé en collaboration avec d'autres organismes fédéraux, des entreprises et des universités. L'IGS regroupe actuellement six programmes de recherche à grande échelle et divers autres programmes de recherche en biotechnologie s'appuyant sur trois plateformes technologiques (biopuces, séquençage de l'ADN et protéomique). L'IGS est la plus importante initiative de recherche horizontale à laquelle participe le CNRC. Plus de dix instituts du CNRC et plus de 400 de ses employés y participent actuellement. Plans : En 2006-2007, l'IGS-CNRC amorcera la deuxième année de sa troisième phase. L'Initiative continuera de centrer les efforts dans six programmes de recherche axés sur le diagnostic; le traitement et la prévention des maladies humaines et animales; le développement de technologies de détection des agents pathogènes; l'avancement des nouvelles technologies de soins cardiaques; et la production de cultures agricoles viables sur le plan commercial. Le CNRC a procédé à une évaluation de l'Initiative en génomique et en santé en 2005-2006. Les résultats de cette étude contribueront à une évaluation plus large de l'initiative de R-D en génomique interministérielle entreprise en 2005-2006 et en 2006-2007. Le CNRC dirige cette évaluation au nom des six ministères participants. Processus reconnu d'administration du programme : Le CNRC s'est engagé à adopter des pratiques efficaces dans l'administration de son programme de recherche et a intégré les leçons tirées des deux premières phases de l'IGS-CNRC pour perfectionner son processus concurrentiel de sélection des programmes pour la troisième phase. Un groupe d'experts de l'extérieur comptant des représentants de l'industrie a passé en revue toutes les propositions de programmes afin d'établir leur qualité et leur pertinence. Le CNRC applique des critères de sélection qui favorisent l'intégration des capacités de recherche de ses différents instituts, qui stimulent la collaboration avec des partenaires de l'extérieur, d'autres ministères fédéraux, des universités et des entreprises, et qui mettent en valeur le potentiel commercial des technologies. Le CNRC a également institué et applique un cadre administratif formel à tous les programmes de l'IGS-CNRC, et il exerce un suivi strict des progrès accomplis en s'appuyant sur une liste d'indicateurs et de produits à livrer très précise. Les progrès sont évalués tous les trimestres et tous les ans. Un nouveau modèle de gouvernance complet pour l'IGS-CNRC a été réuni pour la troisième phase afin de s'assurer que les différentes responsabilités ont été clarifiées et comprises. Approuvée par le Comité de la haute direction du CNRC, la structure de gouvernance de l'IGS‑CNRC est en voie d'acquérir ses titres de noblesse en tant que modèle pour les programmes horizontaux du CNRC. |
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Ressources financières pour 2006-2007 |
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Prévues |
Autorisations totales* |
Réelles** |
11,0 millions de dollars |
11,57 millions de dollars |
10,94 millions de dollars |
*Des crédits annuels de 6 millions de dollars sont conditionnels à leur renouvellement par le Conseil du Trésor. L'autorisation actuelle du CT couvre la période d'avril 2006 à mars 2008. Résultats prévus (selon le Rapport sur les plans et priorités de 2006-2007)
Rendement en 2006-2007 Au nom des six ministères participants, le CNRC a procédé à une évaluation de l'initiative interministérielle de recherche et de développement en génomique en 2006-2007 et révisé son Cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats (CGRR). Le processus de renouvellement de l'IGS en vue d'une éventuelle quatrième phase (IGS-4) a été lancé en 2006‑2007. Les équipes de chercheurs du CNRC ont été invitées à démontrer leur capacité d'intégrer plusieurs disciplines de recherche et de technologie afin de pouvoir réaliser des progrès pertinents sur le plan commercial dans les domaines à la fine pointe de la génomique et des sciences de la santé tout en assurant l'harmonisation avec la nouvelle stratégie du CNRC. Nous avons choisi au moyen de lettres d'intention les projets qui pourront faire l'objet d'une proposition en bonne et due forme, et de nouveaux investissements sont envisagés dans les domaines qui touchent aux maladies cérébrovasculaires et infectieuses. Production scientifique : Les six programmes de l'IGS-CNRC ont généré les résultats de recherche suivants au cours du dernier exercice :
Voici quelques exemples des retombées de certains programmes de recherche sélectionnés de l'IGS‑CNRC :
Retombées économiques
En outre, les programmes de l'IGS-CNRC ont bénéficié de plusieurs projets de collaboration et contrats de service avec des partenaires de l'extérieur :
Engagement des citoyens
nstituts de recherche du CNRC participants (2006-2007) : IRB-CNRC, ITI-CNRC, IBD-CNRC, IBM‑CNRC, ISB-CNRC, IBP-CNRC, ISSM-CNRC, IMI-CNRC, INN, ISM-CNRC. Site Web : http://ghi-igs.nrc-cnrc.gc.ca/home_f.html |
Stratégie : Assurer le développement durable par des recherches dans les domaines de l'environnement, de la gestion des océans, de l'océanologie côtière et du génie côtier. |
Continuer à appuyer l'engagement du Canada de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d'assainir l'environnement9– Le CNRC travaille avec d'autres ministères fédéraux à la prestation de programmes interministériels sur les sources d'énergie propre et le changement climatique. Il apporte ses principales contributions dans deux domaines : les activités de R-D sur l'hydrogène et les piles à combustible et le nouveau programme national sur les bioproduits. En partenariat avec un collaborateur de l'industrie, l'IIPC-CNRC a développé une technologie pour produire de l'hydrogène à la demande. Ce dispositif génère de l'hydrogène pur à 99,99 % et peut être facilement lancé et arrêté au moyen d'un simple « interrupteur ». La pureté de l'hydrogène produit en fait une technologie idéale pour alimenter les piles à combustible à membrane échangeuse de protons et produire du gaz à l'intention des laboratoires et aux fins des procédés industriels. Lorsqu'il est question d'utiliser de l'hydrogène, la sécurité est une préoccupation primordiale, surtout lorsque ce gaz doit être stocké en grandes quantités ou transporté au moyen des infrastructures de transport public. Comme ce dispositif nouvellement développé génère de l'hydrogène à la demande et n'exige aucune capacité de stockage, il répond au problème de sécurité de manière très efficace. Grâce aux principales caractéristiques de ces dispositifs et à leur variabilité dimensionnelle, le CNRC s'attend à ce que cette technologie soit utilisée dans un certain nombre d'applications comme les appareils électroniques portatifs, les systèmes de production d'énergie de secours et, éventuellement, les automobiles. Cette technologie est actuellement commercialisée et elle permettra de franchir une étape de plus vers la concrétisation des avantages environnementaux créés par l'utilisation de l'hydrogène comme carburant.
Les scientifiques de l'ISB-CNRC ont conçu un processus enzymatique pour éliminer efficacement la pectine des fibres de chanvre et ont déposé une demande pour faire breveter ce procédé. Une société de Vancouver, Naturally Advanced Technologies, prévoit commercialiser ce procédé sous licence et produire des vêtements en chanvre souple capable de livrer concurrence au coton. Contrairement au coton, le chanvre peut être cultivé sans pesticides ni herbicides et la pluie suffit à irriguer les champs de chanvre. Cette plante absorbe par ailleurs cinq fois plus efficacement le dioxyde de carbone qu'une superficie équivalente de forêt et il peut donc contribuer à lutter contre l'effet de serre. Le développement d'un traitement pour les fibres de chanvre par l'ISB-CNRC contribuera au maintien d'une industrie agricole canadienne à valeur ajoutée durable et donnera aux agriculteurs canadiens les moyens de s'imposer sur le lucratif marché mondial des tissus. Il est impossible de cultiver le coton au Canada, ce qui empêche toute présence canadienne sur ce marché.
En 2006, l'Institut de recherche en biotechnologie du CNRC (IRB-CNRC) a assumé conjointement la responsabilité d'un projet de démonstration technologique environnementale majeur consistant à tester des technologies d'assainissement (biologique) des eaux souterraines, y compris des nanotechnologies. Le budget total de ce projet s'élevait à 1,56 million de dollars. Cette technologie est en voie d'être transférée à une entreprise canadienne.
À Montréal, un ancien site d'enfouissement sanitaire municipal et industriel, le Technoparc, laissait échapper un lixiviat toxique et des huiles dans le fleuve, ce qui menaçait la vie aquatique dans le fleuve Saint-Laurent. Ce site a été transformé en un parc technologique de pointe. L'IRB-CNRC, grâce à une plate-forme technologique créée en collaboration avec la province de Québec, la ville de Montréal, Environnement Canada, Développement économique Canada et des entreprises du secteur environnemental a participé à l'essai de ces technologies, à l'évaluation du rendement de la technologie industrielle et à la gestion de l'ensemble du projet, établissant des liens avec les intervenants (privés et publics) et diffusant de l'information au public. L'IRB-CNRC continue de promouvoir ce projet qui devrait évoluer pour devenir un projet de démonstration technologique à grande échelle d'une valeur estimée à 4,5 millions de dollars en 2007-2008. Au bout du compte, le site visé pourrait être remis en valeur par la Société du havre de Montréal.
L'Institut de recherche en construction du CNRC (IRC-CNRC) a mis au point un modèle intégré de qualité de l'air intérieur, un logiciel qui donne un aperçu intégré des problèmes de pollution environnementale intérieure, notamment les polluants (vapeurs et particules), les sources de pollution (intérieures et extérieures) et les mécanismes de devenir ou de transport qui influent sur la quantité de polluants intérieurs. Ce logiciel aide les entreprises du secteur de la construction (et des secteurs connexes) à réduire les émissions toxiques des matériaux, à réduire la charge de ventilation et à rehausser la sélection des matériaux.
Le Centre canadien de technologie résidentielle (CCTR) a mené un certain nombre de projets visant dans une large mesure à évaluer les produits et systèmes de construction novateurs, à accroître l'efficacité énergétique des habitations et à réduire la production connexe de gaz à effet de serre (GES). En 2006-2007, le Centre a été le pivot d'un certain nombre de projets de recherche et de projets stratégiques conjoints. Voici quelques faits saillants de ces projets :
Assurer un développement durable grâce aux sciences océaniques – La fiabilité du rendement des technologies dans l'environnement marin possède une valeur commerciale pour tous les secteurs d'activité liés aux océans. L'évaluation de ce rendement est un outil important pour assurer la sécurité des personnes et des biens et la protection de l'environnement marin. Ces préoccupations ont mené à une demande croissante de systèmes rentables pour exploiter les sources d'énergie renouvelables dans l'océan. En 2006-2007, l'Institut des technologies océaniques du CNRC (ITO-CNRC) a commencé à mettre à l'essai de nouvelles technologies à l'échelle de maquettes, en utilisant le bassin d'étude des ouvrages de haute mer de l'Institut. Les résultats serviront à la tenue d'essais sur le terrain de systèmes pleine grandeur, ce qui procurera aux promoteurs canadiens un avantage international dans ce secteur en émergence.
Le secteur canadien de l'énergie a aussi profité de l'évaluation qui a été effectuée du rendement des tubes prolongateurs souples dans l'exploitation des ressources extracôtières de pétrole et de gaz. Ces tubes sont souvent sujets à des vibrations causées par les tourbillons. L'ITO‑CNRC a procédé à des essais physiques pour mesurer la réaction du tube exposé aux courants marins. Cette information a été utilisée pour développer un modèle numérique des vibrations auxquelles sont assujettis les tubes prolongateurs souples. Cette capacité de modéliser et d'évaluer les technologies utilisables en eau profonde procure des avantages à l'industrie extracôtière de la côte Est du Canada et peut ensuite être commercialisée sur le marché international par des PME canadiennes.
En 2006-2007, le Partenariat pour les sciences et les technologies des océans (PSTO) a réussi, grâce à des consultations intensives menées partout au Canada, à créer des liens entre les chercheurs s'intéressant aux sciences océaniques et les innovateurs travaillant dans l'administration publique, l'industrie, des universités, des localités côtières et des organisations régionales. Ces relations ont amené un resserrement des liens à l'échelle nationale entre les réseaux régionaux, intensifié le partage d'information et les activités de sensibilisation, facilité la mobilisation de fonds, et permis la création de projets de démonstration de commercialisation technologique, de partenariats et de co-entreprises. Comme on l'avait envisagé, le PSTO est aussi devenu le porte-parole national du milieu des technologies océaniques en 2006-2007. En plus d'élaborer une « stratégie intelligente pour les océans » (Smart Oceans Strategy), le PSTO a développé un répertoire Internet où les intéressés trouveront de l'information sur les principaux fournisseurs canadiens de solutions technologiques et de services de recherche connexes dans les sciences océaniques.
Le PARI-CNRC a contribué à l'évolution du PSTO, jouant le rôle de conseiller du Conseil d'administration et encadrant le développement des produits à livrer par sa participation aux réunions du Conseil d'administration et ses interactions avec le chef de projet et certains membres du Conseil d'administration. On peut obtenir des renseignements additionnels sur le site Web du PSTO, à l'adresse http://www.ostp-psto.ca
9 En tant qu'établissement public mentionné à l'annexe II de la Loi sur la gestion des finances publiques, le CNRC n'est pas assujetti aux modifications de 1995 à la Loi sur le vérificateur général exigeant l'établissement d'une stratégie de développement durable (SDD). Il demeure que le CNRC dispose d'une Politique de gestion de l'environnement afin que ses opérations favorisent le développement durable. Le CNRC facilite l'intégration de stratégies et de pratiques de développement durable partout au pays et dans les processus d'innovation des PME canadiennes.
Stratégie : Appuyer l'industrie canadienne et les milieux canadiens de la recherche en élaborant des codes et des normes et en investissant dans les grands projets d'infrastructure de R-D. |
Harmoniser les étalons de mesure internationaux – L'IENM-CNRC est l'institut national de métrologie du Canada (INM). Il détermine les étalons physiques et les méthodes de mesure qui ont une incidence directe sur la capacité des entreprises canadiennes de faire du commerce à l'échelle internationale en éliminant les obstacles non tarifaires au commerce. Les travaux de l'IENM‑CNRC aident l'industrie canadienne à accéder aux marchés mondiaux. L'IENM-CNRC a maintenant terminé la mise en œuvre d'un système de gestion de la qualité (SGQ) pour tous ses services d'étalonnage et de mesure, conformément aux exigences de la norme ISO/IEC 17025, soit la norme internationale de qualité pour les laboratoires d'étalonnage et d'essai. Un SGQ est obligatoire pour participer pleinement aux activités prévues dans l'Accord de reconnaissance mutuelle (ARM) dont le Comité international des poids et mesures (CIPM) fait la promotion.
L'élimination des obstacles liés aux mesures, qui nuisent à l'innovation et découlent de la rapidité du développement de certaines technologies comme la nanotechnologie et la biotechnologie, tout en maintenant sa capacité essentielle d'étalonnage et de mesure dans des domaines plus traditionnels est l'une des difficultés constantes auxquelles se heurte l'IENM-CNRC. Cet institut a considérablement élargi la palette de services offerts afin de répondre aux besoins d'étalons de mesure créés par l'émergence de la nanotechnologie, une priorité établie dans son plan stratégique pour la période de 2002 à 2007. L'IENM-CNRC joue un rôle de chef de file à l'échelle nationale et internationale dans les activités faisant la promotion d'un développement harmonieux de la réglementation et des étalons de mesure qui étayeront toutes les innovations dans le domaine de la nanotechnologie. Les nouvelles capacités de mesure et d'étalonnage de l'Institut appuieront les activités dans le secteur des nanosciences dans d'autres instituts du CNRC ainsi que les possibilités de commercialisation découlant de ces activités. Dans le domaine de la biotechnologie, l'IENM-CNRC collabore avec l'Agence canadienne d'inspection des aliments à la production d'un ensemble de matériaux de référence pour le canola modifié génétiquement (MG). Ces matériaux serviront à accroître la précision des analyses chimiques utilisées pour déterminer le contenu MG. Ces matériaux de référence, les premiers du genre dans le monde, ont attiré l'attention d'autres INM, et, encore plus important, de grandes sociétés du secteur de l'agrobiotechnologie qui pourront utiliser ces matériaux de référence pour répondre à des problèmes de marketing et d'étiquetage.
Codes du bâtiment axés sur les objectifs : clarté, souplesse et uniformité – Lancés en 2005, les nouveaux codes du bâtiment axés sur les objectifs de l'IRC-CNRC facilitent l'évaluation des produits de remplacement et des solutions de conception, ce qui rend les codes du bâtiment canadiens plus propices à l'innovation et mieux adaptés à la rénovation d'édifices existants et au commerce international. Pour que les utilisateurs des codes soient informés des changements les plus importants apportés aux codes de 2005, l'IRC-CNRC, en coordination avec les provinces et territoires, a offert en 2005-2006 et 2006-2007 environ 40 séminaires qui ont attiré plus de 6 200 participants. Mille autres intervenants du milieu ont participé à des présentations additionnelles portant sur des sujets particuliers reliés aux codes. En août 2006, les codes ont été publiés sur CD-ROM.
Miser sur les partenariats pour la réalisation des « grands projets scientifiques » – L'installation TRIUMF (Tri-University Meson Facility) est l'une des grandes infrastructures scientifiques canadiennes dans laquelle le Canada a investi le plus d'argent. Cette installation comprend des laboratoires de recherche de calibre mondial en physique subatomique, en physique nucléaire, en astrophysique nucléaire, en sciences de la vie et en recherche sur la matière condensée. Elle encourage le transfert des technologies développées dans ses laboratoires vers le marché. Le CNRC finance cette installation au nom du gouvernement du Canada en vertu d'un accord de contribution et supervise par ailleurs l'investissement fédéral. TRIUMF vient de terminer la deuxième année de son plan quinquennal pour la période de 2005 à 2010 qui bénéficie d'une enveloppe budgétaire globale de 222 millions de dollars. Une subvention de la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI) a été obtenue par les milieux universitaires canadiens pour mettre en place la passerelle d'entrée de données ATLAS qui sera installée dans les locaux de TRIUMF. Les milieux universitaires canadiens ont aussi obtenu une subvention de la FCI pour le faisceau M20 de TRIUMF.
Stratégie : Poursuivre la mise en œuvre du Plan à long terme pour l'astronomie et l'astrophysique au Canada. |
L'Institut Herzberg d'astrophysique du CNRC (IHA-CNRC) joue un rôle unique dans la mise en œuvre du Plan à long terme pour l'astronomie et l'astrophysique au Canada (PLT), une stratégie nationale guidant la recherche en astronomie – L'astronomie a évolué, se détournant progressivement de sa portée surtout nationale pour devenir une activité internationale axée sur des partenariats régionaux ou des sociétés en commandite.
Le projet ALMA, priorité absolue définie dans le PLT, est maintenant bien lancé et des efforts considérables ont été déployés afin de mieux définir le rôle du Canada dans la phase opérationnelle qui devrait s'amorcer progressivement au cours de l'exercice 2008-2009. L'IHA-CNRC a respecté son engagement de produire des cartouches réceptrices qui seront la contribution canadienne à ce projet. Après des tests d'acceptation rigoureux, les deux premières cartouches réceptrices de la Bande 3 ont été livrées par l'IHA-CNRC au centre d'intégration du projet ALMA en Virginie in 2006‑2007. Un contrat a par la suite été accordé à NanowaveTechnologies Inc. en Ontario, pour la production d'autres cartouches.
Le projet TMT en est encore à la phase de développement du concept. L'IHA-CNRC apporte une contribution en nature fondée sur son savoir-faire scientifique et technique. Les employés de l'Institut continuent de jouer un rôle clé dans le cadre de ce projet en assurant notamment les activités de développement des instruments principaux et en définissant les exigences de haut niveau pour la construction. Le directeur de la structure du TMT continue de travailler avec Dynamic Structures Ltd., le partenaire industriel du projet.
Le travail de l'IHA-CNRC dans le cadre du projet SKA s'est modifié avec la publication du concept de référence. L'Union européenne a désigné le SKA comme un projet mondial d'intérêt pour l'Europe, ouvrant ainsi la porte à une participation étrangère à l'Europe au programme de financement FP7. L'IHA-CNRC participe actuellement à une demande de financement appuyée par 27 organisations internationales.
En 2006-2007, le CNRC a signé une entente avec la CSIRO d'Australie pour pouvoir solliciter des fonds afin de devenir partenaire du Mileura International Radio Array (MIRA), un projet de démonstration relié au SKA. Le MIRA est un télescope orienteur doté de fonctions scientifiques qui sera construit en Australie de l'Ouest au cours de la prochaine décennie. L'IHA-CNRC travaille de concert avec l'Australia Telescope National Facility du CSIRO à l'établissement des devis, à la mise en œuvre du projet et à la définition des rôles des différentes parties dans le cadre de celui-ci.
Le PLT reconnaît également l'importance des ressources computationnelles et de l'accès à de vastes quantités de données. Le Centre canadien de données astronomiques de l'IHA-CNRC (CCDA) permet justement aux chercheurs d'accéder aux données recueillies par les télescopes. En 2006-2007, les améliorations apportées à ce chapitre ont permis de rendre disponibles les ensembles de données brutes produits par les télescopes Gemini, 15 minutes après leur acquisition. En 2006, les auteurs de plus de 106 publications extérieures à comité de lecture ont reconnu avoir utilisé le CCDA, une indication que l'utilisation des données archivées fait de plus en plus partie intégrante de la recherche en astronomie, à la fois grâce à l'augmentation des observations originales et grâce aux nouvelles applications d'exploration de données qui dépendent entièrement de la disponibilité de telles archives. L'IHA-CNRC est largement reconnu pour son savoir-faire dans ce domaine.
Le savoir-faire de l'IHA-CNRC en matière numérique est actuellement sollicité dans la construction d'un superordinateur de 20 millions de dollars qui sera au cœur du radiotélescope à très large faisceau du U.S. National Radio Astronomy Observatory au Nouveau-Mexique. Lorsque sa construction sera terminée en 2010, cet ordinateur sera le plus gros corrélateur du monde. Les éléments centraux du système sont constitués de plusieurs gigantesques cartes de circuits imprimés dont la conception et la fabrication ont constitué un défi, même avec les méthodes à la fine pointe de la technologie. Ces cartes de circuits imprimés ont été conçues et produites à l'IHA‑CNRC.
Mise en œuvre de la phase II du PLT
Une évaluation de la contribution de l'IHA-CNRC au PLT a été publiée. Cette évaluation, qui a exigé la tenue de plus de 50 entrevues avec des pairs et intervenants au Canada et à l'échelle internationale, a confirmé la pertinence de la contribution de l'IHA-CNRC à la mise en œuvre du PLT pour les intervenants universitaires et industriels et a mis en évidence l'absence de dédoublement des efforts du CNRC et des universités. L'Institut continue de centrer son attention sur les divers éléments du Plan à long terme pour l'astronomie canadienne (PLT). Le financement accordé pour la phase I du PLT visait la période de 2002 2003 à 2006-2007, |
Indicateurs de rendement (définis dans le RPP de 2006-2007) |
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À l'appui de la priorité accordée par le gouvernement du Canada à la commercialisation, le portefeuille du Soutien technologique et industriel du CNRC (STI) travaille en étroite collaboration avec le portefeuille de Recherche- développement du CNRC afin d'accroître la commercialisation des fruits de la recherche par l'octroi de licences, la prestation d'une aide à la précommercialisation, la prestation de services de mentorat et la communication de renseignements commerciaux aux entreprises canadiennes, l'accès à des réseaux nationaux et internationaux d'une importance cruciale, la diffusion de savoir et de compétences, et l'aide à la création de nouveaux produits et de nouvelles technologies. Il collabore aussi avec certains partenaires clés à l'élaboration d'initiatives stratégiques visant à accélérer la commercialisation et à accroître la compétitivité des nouvelles technologies. Le portefeuille du STI contribue également à la croissance des PME et à l'augmentation de leur capacité d'innovation et il simplifie constamment sa démarche en gestion de la propriété intellectuelle et en transfert de technologies.
Stratégie : Accroître la capacité d'innovation des petites et moyennes entreprises (PME) afin d'amener celles ci au statut de moyennes entreprises (ME). |
Pleins feux sur le programme – Programme d'aide à la recherche industrielle (PARI-CNRC) : Assurer la croissance des PME grâce à l'aide à l'innovation et au savoir-faire.
Description : Le PARI-CNRC est un programme d'aide à l'innovation et à la technologie que le CNRC a mis en œuvre à l'intention des PME canadiennes. Depuis sa création il y a près de 60 ans, ce programme a élargi son objectif stratégique, qui se limitait au départ à transférer des technologies, et qui consiste maintenant à accroître la capacité d'innovation des PME canadiennes. Aujourd'hui, le PARI-CNRC offre des services complets d'aide à l'innovation aux PME axées sur la technologie, dans pratiquement tous les secteurs industriels d'importance pour le développement économique actuel et futur du Canada. Plans : Les PME qui s'engagent dans des activités de R-D hautement risquées et technologiquement avancées sont confrontées à des difficultés dont la complexité va croissant. Le PARI-CNRC entend aider ces PME axées sur la technologie à assurer leur croissance et à devenir plus concurrentielles. Il y parviendra en se concentrant sur l'accélération de la croissance des PME, en multipliant le nombre de PME qui arrivent à commercialiser leurs produits, leurs services et leurs méthodes, en favorisant les collaborations internationales possibles pour des projets de développement technologique et en offrant des débouchés internationaux aux clients qui veulent acquérir des connaissances pour faire progresser leurs projets de R-D. Miser sur le succès du programme expérimental de veille technologique concurrentielle (VTC) : Le PARI-CNRC et l'ICIST-CNRC continueront de développer les services de VTC afin d'offrir des conseils stratégiques hors pair aux participants des grappes technologiques de l'Atlantique et d'optimiser les investissements du CNRC. Par exemple, le PARI-CNRC et l'ICIST-CNRC travaillent actuellement à l'ajout d'un analyste commercial technique à St. John's (T.-N.-L.) et intègrent les conseils issus de la VTC au portefeuille de services du PARI-CNRC offerts aux entreprises de l'Atlantique et du Nunavut. L'ICIST-CNRC et le PARI-CNRC collaborent afin d'offrir la VTC aux PME d'autres régions du Canada. Le PARI-CNRC s'est doté d'une capacité interne de collecte des renseignements de VTC et, dans le cadre de la prochaine étape, intégrera cette information à la planification stratégique et aux stratégies commerciales des entreprises clientes. |
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Ressources financières pour 2006-2007 |
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Prévues |
Autorisations totales |
Réelles |
143,3 millions de dollars |
172,2 millions de dollars |
157,6 millions de dollars |
Résultats prévus (selon le RPP de 2006-2007)
Rendement obtenu en 2006-2007
Veille technologique concurrentielle (VTC)
Instituts de recherche du CNRC participants : Le PARI-CNRC s'associe avec tous les instituts du CNRC afin de contribuer aux projets technologiques qui répondent aux besoins des PME et qui sont conformes aux orientations technologiques des instituts du CNRC. Site Web : http://irap-pari.nrc-cnrc.gc.ca/main_f.html |
Stratégie : Contribuer aux priorités du Canada dans le domaine de la commercialisation en augmentant la capacité de l'industrie de générer et d'appliquer de nouvelles idées et de favoriser les applications commerciales de la S-T. |
Le CNRC examine actuellement la façon dont il pourrait compléter ses programmes de soutien industriel et de R-D reconnus à l'échelle internationale et utiliser ceux-ci ci pour contribuer à l'accroissement général des efforts de commercialisation du Canada – Le CNRC stimule la croissance de grappes technologiques partout au pays et le fait avec un souci constant pour les activités de commercialisation. La mise en œuvre de cette stratégie exige du CNRC qu'il mise sur les atouts des secteurs public et privé à l'échelle nationale, régionale et communautaire. Reconnaissant que l'appui aux grappes technologiques prend une importance croissante dans les activités du PARI‑CNRC, la haute direction du programme a adopté en août 2006 une stratégie pour encadrer la participation du CNRC à ces grappes ainsi qu'à d'autres grappes technologiques au Canada. Les gestionnaires du PARI-CNRC surveillent l'appui que sera en mesure d'offrir le programme au cours des prochaines années pour déterminer le degré le plus approprié d'aide à accorder aux PME appartenant à des grappes technologiques par rapport aux autres PME.
Stratégie : Accroître le savoir de l'industrie par le développement et la diffusion d'information scientifique, technique et médicale et de renseignements commerciaux. |
Pleins feux sur le programme – Institut canadien de l'information scientifique et technique (ICIST-CNRC) : mettre l'information au service de l'innovation
Description : L'Institut canadien de l'information scientifique et technique (ICIST-CNRC) est la bibliothèque scientifique nationale du Canada et la plus importante source d'information scientifique, technique et médicale (STM) en Amérique du Nord. Grâce à son service d'édition, les Presses scientifiques du CNRC, l'ICIST-CNRC est aussi le plus important éditeur de publications scientifiques au Canada. En réponse aux exigences des grappes technologiques et dans le cadre des initiatives de commercialisation des instituts du CNRC qui avaient besoin de renseignements commerciaux et de services d'information, l'ICIST-CNRC a décidé en 2001 de miser sur ses compétences en information scientifique et technologique mondiale et a créé le groupe des Services d'information. Aujourd'hui, les centres d'information du CNRC desservent les chercheurs des secteurs public et privé associés aux instituts du CNRC et aux grappes technologiques partout au Canada. Plans : Le plan stratégique de 2005-2010 de l'ICIST-CNRC énonce sa vision : être un chef de file dans l'exploitation de l'information scientifique afin de créer de la valeur pour les Canadiens. Sa mission consiste à faire progresser la recherche et l'innovation grâce à des données de grande valeur et à des services d'édition dans les domaines scientifiques, technologiques et médicaux. L'ICIST-CNRC créera de la valeur pour les Canadiens en améliorant de trois manières le flux de données scientifiques :
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Ressources financières pour 2006-2007 |
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Prévues |
Autorisations totales |
Réelles |
47,8 millions de dollars |
57,4 millions de dollars |
52,6 millions de dollars |
Résultats prévus (selon le RPP de 2006-2007)
Rendement en 2006-2007 Collection canadienne d'information STM – Ressource de calibre mondial, l'ICIST-CNRC compte sur une importante collection d'information scientifique, technique et médicale (STM). En 2006-2007, il a maintenu sa collection sur support papier à un niveau similaire à celui de l'exercice précédent avec ses quelque 49 121 revues scientifiques et il reste abonné à 9 073 d'entre elles. La collection comprend également 757 500 monographies et une importante collection de rapports techniques. L'ICIST est aussi spécialisé dans les comptes rendus de conférences, offrant 205 400 titres de ce type de publication. Les chercheurs du CNRC ont accès à 6 123 revues électroniques, une augmentation de 20 % par rapport à 2005-2006 et ils ont accès à 20 335 autres ressources Web, une augmentation de 14 %. La collection du dépôt numérique de l'ICIST-CNRC s'est enrichie et compte désormais 6,2 millions d'articles STM en format plein texte extraits de 3 600 revues. Les acquisitions et les licences électroniques répondent aux nouveaux besoins du CNRC en matière d'information STM multidisciplinaire et sectorielle et d'information commerciale afin que ces services soient conformes aux priorités décrites dans la stratégie du CNRC lancée en 2006-2007. Par exemple, l'ICIST-CNRC a négocié avec succès l'obtention d'une licence pour utiliser une ressource électronique précieuse appelée Business Insights offerte aux chercheurs du CNRC par l'entremise de la Bibliothèque virtuelle du CNRC. Accès aux documents et livraison – Offrir aux Canadiens les publications de recherche STM du monde entier. Si la plus grande partie des commandes canadiennes d'articles en 2006-2007 est venue de clients des milieux universitaire (37 %) et industriel (28 %), les commandes de documents venant de clients du secteur médical canadien ont augmenté de 27 %. Dans la foulée de la transition du format papier au format numérique, l'ICIST-CNRC ne cesse d'améliorer son infrastructure numérique et ses systèmes de livraison de documents. Entre autres améliorations, mentionnons qu'en mars 2007, l'ICIST-CNRC a lancé un service d'achat d'articles individuels qui offre un accès en ligne immédiat au contenu numérique chargé localement dans le dépôt numérique de l'ICIST-CNRC. Ce dépôt numérique compte actuellement près de 1 million d'articles et ce nombre augmente constamment. L'ICIST-CNRC continue d'élargir l'accès au contenu et aux services de livraison qu'il offre aux Canadiens et à ses clients internationaux grâce à des partenariats conclus avec des chefs de file dans le secteur international des services d'information. En août 2006, l'ICIST-CNRC a conclu une nouvelle alliance avec FIZ Autodoc, un courtier allemand en livraison de documents qui est associé à des bibliothèques scientifiques internationales et nationales, des revendeurs et des éditeurs de réputation mondiale. Grâce à cette alliance, l'ICIST-CNRC étend l'accès à ses collections partout dans le monde et permet à FIZ Autodoc d'ajouter de nombreux nouveaux titres à son service. On trouvera de l'information sur les normes de service de l'ICIST-CNRC au tableau 3-7B. Dans le numéro de juin 2006 du Product Satisfaction Scorecard, Outsell Inc. signale que l'ICIST-CNRC arrive au sommet de la liste des cinq fournisseurs d'information, obtenant la plus haute note dans trois des cinq catégories : satisfaction globale, recommandation et justesse des prix. En 2007, l'ICIST-CNRC a lancé un projet-pilote d'archivage des publications du CNRC (NPArC) qui permettra au CNRC de mieux promouvoir ses activités de recherche, de mesurer son rendement et de rendre ses publications directement accessibles à l'ensemble de la communauté scientifique. Édification de l'infostructure scientifique canadienne – Rendre accessible l'information STM numérique. En 2006-2007, l'ICIST-CNRC a élargi ses activités de soutien au partenariat, augmentant l'effectif de son Bureau de développement des partenariats afin qu'il établisse des contacts avec des partenaires actuels et potentiels au sujet de certaines initiatives, dont la bibliothèque scientifique fédérale électronique et le réseau national de bibliothèques sur la santé. La négociation des licences d'utilisation du contenu électronique constitue un élément clé de l'accès en ligne à ce contenu. Veille technologique concurrentielle et services d'information – Croître pour répondre à la demande. En 2006-2007, les employés du Centre d'information du CNRC de la grappe de l'Atlantique ont procédé à des recherches pour le compte de plus de 2 600 clients, une augmentation de 16 % du nombre de clients desservis par rapport à l'exercice précédent. En réaction à l'accent qui est mis sur la commercialisation des fruits de la R-D dans la nouvelle stratégie du CNRC, l'ICIST-CNRC a élargi en 2006-2007 ses services de veille technologique concurrentielle (VTC) offerts aux chercheurs, aux agents de développement des affaires des instituts et à la haute direction du CNRC ainsi qu'aux PME canadiennes par l'entremise du PARI-CNRC. Les décideurs apprécient les services de VTC qui évaluent le potentiel commercial de nouvelles technologies, valident la demande sur le marché, identifient les concurrents et les partenaires potentiels, proposent des ajustements au produit et recommandent un prix pour le produit. Cette information donne aux organisations un avantage concurrentiel sur le marché international et favorise l'obtention d'investissements en capital pour la R-D qui, eux-mêmes, engendreront des retombées économiques substantielles pour le Canada. L'ICIST‑CNRC a acheminé 250 rapports de VTC à ses clients en 2006-2007, comparativement à 75 en 2004-2005. Presses scientifiques du CNRC – Rendre les fruits de la recherche canadienne accessibles aux Canadiens et aux chercheurs de partout dans le monde. Les Presses scientifiques du CNRC publient la moitié des 16 revues scientifiques du CNRC au moyen d'un système d'édition à la fine pointe de la technologie qui situe les Presses scientifiques du CNRC à l'avant-garde des technologies d'édition scientifique, sur un pied d'égalité avec les autres chefs de file dans ce secteur. Dans le cadre du Programme de monographies et de publication d'ouvrages, les Presses scientifiques du CNRC publient des traités scientifiques et des comptes rendus de conférences. Les Presses scientifiques du CNRC ont mis en œuvre une nouvelle politique donnant un accès libre et « ouvert » à certains articles et revues sélectionnés. Tous les utilisateurs ont donc accès gratuitement à aux articles qui font la manchette. De plus, l'auteur, l'organisme de financement ou tout autre commanditaire peut désormais payer des frais pour couvrir les coûts d'examen par les pairs et de publication, s'assurant ainsi que l'accès à cet article particulier dans une revue sera gratuit. Instituts de recherche du CNRC participants : L'ICIST-CNRC participe aux activités de sensibilisation auprès de tous les instituts du CNRC afin de promouvoir et d'offrir un ensemble de services d'information scientifique, technique et médicale intégrés pour mieux appuyer les entreprises canadiennes. Site Web : http://cisti-icist.nrc-cnrc.gc.ca/main_f.html |
Stratégie : Faciliter l'intégration des stratégies de gestion de la propriété intellectuelle dans les plans stratégiques des instituts. |
Améliorer la gestion de la propriété intellectuelle du CNRC – L'examen des activités du CNRC, qui a pris fin en 2006-2007, a mis en évidence la nécessité d'intégrer à l'échelle de l'ensemble de l'organisation les pratiques exemplaires de gestion de la propriété intellectuelle. Pour relever ce défi, en mai 2007, le portefeuille du soutien technologique et industriel (STI) a mis sur pied à titre expérimental un nouveau groupe dont le mandat est d'offrir un soutien commercial aux instituts et aux programmes afin de leur permettre de prendre les meilleures décisions possibles en ce qui concerne la gestion de la propriété intellectuelle. Dans un premier temps, ce groupe se penchera sur certains enjeux clés : analyse de la divulgation des inventions, processus permettant aux instituts d'obtenir l'aide des agents de brevet du CNRC pour établir la brevetabilité et la qualité marchande des nouvelles technologies avant d'engager des fonds pour protéger la propriété intellectuelle ou de la céder sous licence. Le groupe du STI collabore également avec les instituts afin de faciliter l'intégration des stratégies de gestion de la propriété intellectuelle dans leurs plans d'activité et pour s'assurer que cette fonction importante demeure un élément clé de la contribution des instituts à la stratégie du CNRC.
Indicateurs de rendement (définis dans le RPP de 2006-2007) |
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Le CNRC est déterminé à favoriser la croissance de grappes technologiques communautaires partout au Canada. Il s'appuie pour cela sur les atouts déjà présents dans les localités en question en mettant en œuvre des programmes de R-D qui appuient l'industrie locale et répondent à ses besoins, en offrant des installations à la fine pointe de la technologie, du personnel dûment formé, des possibilités d'incubation d'entreprises et d'autres services spécialisés (PARI-CNRC, ICIST‑CNRC), et en favorisant le recentrage des activités des principaux intervenants en fonction des atouts locaux. Le CNRC a reçu de nouveaux crédits (110 millions de dollars sur les cinq prochaines années) afin de mettre en œuvre sa stratégie nationale de développement de grappes technologiques au Canada atlantique et en 2006-2007, il a sollicité de nouveaux crédits pour la phase II de son projet de grappes technologiques dans l'Est, le centre et l'Ouest du Canada. Au bout du compte, l'avantage pour les Canadiens sera l'émergence de grappes technologiques concurrentielles à l'échelle mondiale qui stimuleront la productivité, la création d'emplois et le commerce international.
Stratégie : Se concentrer sur la croissance des grappes grâce à des programmes ciblés de R-D et des partenariats avec d'autres organismes de S-T. |
Miser sur les succès des initiatives de l'Atlantique du CNRC, phase I – Le CNRC a continué à favoriser la croissance de grappes au Canada atlantique en maintenant des capacités de recherche à la fine pointe (infrastructure et capital humain), en développant des projets de recherche conjointe avec les entreprises appartenant aux grappes, en favorisant un réseautage et un partage des connaissances accrus et en appuyant la participation d'entreprises et d'autres partenaires aux activités de la grappe.
Technologie de l'information (Nouveau-Brunswick) – L'ITI-CNRC travaille en étroite collaboration avec l'Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) afin d'identifier des possibilités de R-D vers lesquelles les ressources pourraient être dirigées de manière à appuyer les PME les plus novatrices et possédant un fort potentiel de commercialisation de la propriété intellectuelle. Dans un récent octroi d'enveloppes de financement par le Fonds d'innovation de l'Atlantique, un projet appuyé par l'APECA et l'ITI-CNRC a été sélectionné. Il s'agit du projet Découverte de biomarqueurs génétiques pour le dépistage du cancer. L'Atlantic Cancer Research Institute (ACRI) recevra du Fonds 2,9 millions de dollars sur trois ans pour ce projet mené en collaboration avec l'ITI-CNRC. Le rôle de l'ITI-CNRC consiste à valider les biomarqueurs du cancer de la prostate avec l'intention de trouver un partenaire qui assurera la commercialisation de cette découverte. L'ITI-CNRC utilisera un algorithme similaire pour identifier et valider des groupes de biomarqueurs du cancer du sein, des ovaires, du poumon et des lymphomes. Le but ultime consiste à fournir une panoplie de biomarqueurs pour le dépistage de multiples cancers.
L'Université de Moncton s'est unie à l'ITI-CNRC et à une société prépondérante dans le secteur du logiciel de téléapprentissage, Desire2Learn, pour lancer une initiative de recherche visant à mettre au point une série logicielle qui diminuera de manière appréciable les délais et les coûts de production du développement de contenu électronique à des fins d'apprentissage virtuel. Le coût total estimatif du projet est de 5,5 millions de dollars.
Stimuler la participation et l'engagement des partenaires de la grappe – En 2006-2007, le CNRC s'est inspiré des leçons acquises au moment de l'évaluation de ses initiatives de grappes du Canada atlantique et a misé sur ses succès existants. Voici quelques exemples :
De l’émergence au développement : assurer le progrès des grappes – La majorité des grappes technologiques récemment créées en sont encore aux étapes initiales de leur développement : construction d’installations, recrutement de ressources humaines compétentes et développement de réseaux avec des partenaires des secteurs public et privé et obtention d’une aide à la R-D. En 2006-2007, le CNRC a continué de stimuler leur croissance en développant une base solide de réseaux et de partenaires, en consolidant ses infrastructures, en s’efforçant d’embaucher des chercheurs hautement qualifiés et en accordant une aide stratégique à la R-D. Le CNRC a aussi maintenu sa participation au sein des grappes plus évoluées comme celles axées sur la biotechnologie des plantes (à Saskatoon) et la biopharmaceutique (à Montréal). Voici quelques exemples de grappes naissantes dont le CNRC a continué de favoriser le développement en 2006-2007 :
Élargir le réseau d'installations de partenariat industriel (IPI) – À l'appui de ses activités de développement de grappes technologiques, le CNRC a continué de concevoir, de construire et d'assurer le fonctionnement d'IPI partout au Canada. Ces installations uniques sont de véritables sanctuaires de recherche conjointe, un terreau fertile pour les entreprises naissantes et pour les entreprises dérivées des activités du CNRC. Elles servent en outre de ressources communautaires en offrant des services de mentorat, de financement pour l'innovation et de veille technologique concurrentielle aux entreprises naissantes. En 2006-2007, le CNRC comptait 15 IPI réparties un peu partout au pays et celles-ci hébergeaient un total de 122 entreprises en incubation, 9 locataires s'étant émancipés en cours d'année. En 2006-2007, deux nouvelles installations ont ouvert leurs portes, ce qui a porté la superficie totale de locaux offerts à l'industrie dans les IPI à un peu moins de 30 000 mètres carrés. On trouvera ci-dessous un tableau dressant la liste des IPI déjà ouvertes et de celles dont la construction est prévue.
Tableau 2-2 : Installations de partenariat industriel du CNRC – Ouvertes et planifiées
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Emplacement |
Superficie totale (en m2) |
Statut |
Date d'achèvement |
Pourcentage de la superficie occupée |
1 |
Institut des technologies océaniques (St. John's, Terre-Neuve) |
4411 |
en exploitation |
2003-2004 |
88 % |
2 |
Institut des biosciences marines (Halifax, Nouvelle-Écosse) |
1 0362 |
en exploitation |
2004-2005 |
22 % |
3 |
Institut de technologie de l'information (Fredericton, Nouveau-Brunswick) |
6273 |
en exploitation |
2002-2003 |
87,5 % |
4 |
Institut de recherche en biotechnologie (Montréal, Québec) |
9 800 |
en exploitation |
1997-1998 |
95 % |
5 |
Institut des matériaux industriels (Boucherville, Québec) |
2 180 |
en exploitation |
2003-2004 |
52 % |
6 |
Installation de partenariat industriel du CNRC, édifice M-50 (Ottawa, Ontario), (partagée par plusieurs instituts) |
1 604 |
en exploitation |
1998-1999 |
82 % |
7 |
Installation de partenariat industriel du CNRC, édifice M-23A (Ottawa, Ontario), (partagée par plusieurs instituts) |
297 |
en exploitation |
2004-2005 |
14 % |
8 |
Installation de partenariat industriel du 100, Sussex (Ottawa, Ontario), (partagée par plusieurs instituts) |
509 |
en exploitation |
2003-2004 |
90 % |
9 |
Institut du biodiagnostic (Winnipeg, Manitoba) |
1 194 |
en exploitation |
2005-20064 |
59 % |
10 |
Institut de biotechnologie des plantes (Saskatoon, Saskatchewan) |
7 314 |
en exploitation |
2002-2003 |
99 % |
11 |
Institut d'innovation en piles à combustible (Vancouver, Colombie‑Britannique) |
1 209 |
en exploitation |
1999-2000 |
85 % |
12 |
Institut Herzberg d'astrophysique (Penticton, Colombie-Britannique)5 |
1416 |
en exploitation |
2001-2002 |
73 % |
13 |
Institut des sciences nutritionnelles et de la santé (Charlottetown, Île‑du‑Prince‑Édouard) |
477 |
en exploitation |
2006-2007 |
54 % |
14 |
Institut de recherche en aérospatiale (Montréal, Québec) |
929 |
en exploitation |
2006-2007 |
0% 7 |
15 |
Centre d'innovation de l'INN (Edmonton, Alberta) |
2 700 |
en chantier |
2007-2008 |
- |
|
Total |
30 448 |
1 Superficie totale réduite de 60 mètres carrés lorsque des locaux temporaires ont cessé d'être utilisés (ITO-CNRC).
2 La superficie indiquée de 691 mètres carrés en 2005-2006 était inexacte (IBM-CNRC).
3 La superficie indiquée de 1 000 mètres carrés en 2005-2006 était inexacte (ITI-CNRC).
4 477 mètres carrés de ces locaux sont opérationnels depuis 1995-1996 (IBD-CNRC).
5 Des locaux précédemment désignés comme appartenant à l'IPI de Victoria ont été attribués aux équipes du PLT (IHA-CNRC).
6 Des locaux additionnels ont été attribués à l'Okanagan Research and Innovation Centre (ORIC) (IHA-CNRC).
7 L'absence de locataires est imputable au fait que l'installation a ouvert ses portes en février 2007.
Rapprocher entre eux les groupes communautaires et faciliter leur engagement grâce à un soutien horizontal (PARI-CNRC et ICIST-CNRC) – Une des priorités du PARI-CNRC au cours des dernières années a été de rapprocher les groupes régionaux et de faciliter leur participation à l'établissement des réseaux techniques, financiers et d'affaires essentiels au développement des grappes. En 2006-2007, le PARI-CNRC a maintenu son rôle de chef de file en collaborant avec les intervenants régionaux et en développant entre eux des partenariats afin de renforcer l'infrastructure régionale d'innovation nécessaire au développement des grappes. Dans plusieurs grappes, l'ICIST-CNRC a ouvert des centres d'information (CIC) qu'il a installés dans des instituts du CNRC. Les CIC offrent des services d'analyse et d'information scientifique, technique et médicale aux chercheurs du CNRC, aux entreprises situées sur place et aux clients de l'extérieur dans la région. En 2006-2007, l'ICIST-CNRC s'est associé aux activités de sensibilisation des instituts afin de promouvoir l'offre d'un ensemble intégré de services à la clientèle régionale.
Stratégie : Poursuivre l'application d'une stratégie d'investissement et de gestion à long terme axée sur un effort soutenu et sur la patience des investisseurs. |
Améliorer la collaboration par des partenariats – Le plein développement des initiatives de grappes technologiques du CNRC est un engagement à long terme, car il faut au moins 15 à 20 ans avant qu'une grappe atteigne sa pleine maturité. Le CNRC a intensifié ses efforts afin de stimuler la collaboration et les partenariats avec l'industrie et d'amener les intervenants à contribuer au développement des grappes un peu partout au Canada. On trouvera au tableau 2-3 un sommaire des initiatives de développement de grappes technologiques du CNRC actuellement en cours et une indication des ressources financières afférentes.
Tableau 2-3 : Répartition des ressources pour le développement des initiatives de développement des grappes technologiques du CNRC
Emplacement |
Domaine |
Ressources |
De 2005-2006 à 2009-2010 |
||
Halifax (N.-É.) |
Sciences de la vie (IBM-CNRC et IBD-CNRC) |
19,5 millions $ |
Fredericton, Moncton et Saint John (N.-B.) |
Technologie de l'information |
48,0 millions $ |
St. John's (T.-N.-L.) |
Technologies océaniques |
16,0 millions $ |
Canada atlantique |
Coordination, administration, études spéciales, aide à l'innovation, diffusion d'information et de connaissances en S-T |
26,5 millions $ |
De 2002-2003 à 2006-2007 |
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Saguenay-Lac-Saint-Jean (Québec) |
Technologies de l'aluminium |
|
Ottawa (Ont.) |
Photonique |
30,0 millions $ |
Winnipeg (Man.) |
Technologies des dispositifs médicaux |
10,0 millions $ |
Saskatoon (Sask.) |
Nutraceutique |
10,0 millions $ |
Edmonton (Alb.) |
Nanotechnologie |
60,0 millions 3 |
Vancouver (C.-B.) |
Piles à combustible |
20,0 millions |
De 2003-2004 à 2007-2008 |
||
Charlottetown (Î.-P.-É.) |
Sciences nutritionnelles et santé |
20,0 millions $ |
Regina (Sask.) |
Infrastructures urbaines durables |
10,0 millions $ |
1 Une somme additionnelle de 5 millions de dollars a été reçue en 2001-2002.
2 Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC) a versé une somme égale.
3 La province de l'Alberta a également versé 60 millions de dollars.
Stratégie : Appuyer une amélioration continue grâce à des stratégies de mesure du rendement uniques et novatrices. |
Le CNRC a mis au point une méthode de mesure du rendement des grappes s'appuyant sur les recherches du Innovation Systems Research Network (ISRN). Parfaitement adaptée au CNRC, cette méthode intègre un modèle de développement des grappes qui tient compte du rôle et de la contribution du CNRC ainsi que de ceux des autres principaux intervenants (entreprises, administrations publiques, clients et concurrents). Parmi les éléments clés de cette méthode, mentionnons le cadre qui fixe un ensemble global d'indicateurs de développement des grappes et une série d'outils pour déterminer où chaque grappe est située en termes de développement. Les outils utilisés comprennent le relevé complet des entreprises de la grappe, la tenue d'entrevues avec des représentants des entreprises et les principaux intervenants, et une analyse du réseau social. En 2006-2007, le CNRC a achevé des projets clés de développement d'indicateurs de base afin d'évaluer le progrès des grappes de Winnipeg, de Saskatoon, d'Edmonton, de Vancouver, du Saguenay et d'Ottawa. Ces projets ont généré l'information nécessaire pour appuyer les efforts en vue d'obtenir le renouvellement du financement des initiatives de développement des grappes.
Le CNRC maintient son engagement d'évaluer le progrès de ses initiatives de développement de grappes afin de s'assurer que celles-ci atteignent bien leurs objectifs. En 2006‑2007, le CNRC a évalué les initiatives de développement de grappes qui ont reçu des crédits pour la période de 2002-2003 à 2006-2007 (grappes de la deuxième phase). Le CNRC a recueilli des données de plusieurs sources, y compris des données issues d'analyses du rendement, de documents et de la littérature en la matière, d'entrevues avec les intervenants et avec des représentants du CNRC et d'une analyse de la situation s'appuyant sur les données de base. Grâce à ces évaluations, il est possible d'établir la pertinence des initiatives, leurs succès à ce jour, leur efficacité et de cerner des possibilités d'amélioration. On peut consulter ces rapports à http://www.nrc-cnrc.gc.ca/aboutUs/audit_f.html.
Indicateurs de rendement (définis dans le RPP de 2006-2007) |
|
En 2006-2007, le CNRC a répertorié les grands secteurs de programme où il entend concentrer ses ressources :
S'appuyant sur des consultations menées auprès des intervenants, le CNRC estime que la concentration de ses efforts et de ses ressources dans ces domaines est le moyen idéal d'en maximiser les retombées et la valeur créée pour le Canada.
Toujours en 2006-2007, le Comité de la haute direction (CHD) du CNRC a approuvé un projet applicable à l'ensemble de l'organisation (début prévu en 2007-2008) qui vise à quantifier le réinvestissement nécessaire pour maintenir les infrastructures physiques et les immobilisations les plus importantes de l'organisation : installations, équipement et technologies de l'information (matériel et logiciels). Les équipes du projet produiront à l'intention du CHD des rapports dans lesquels elles formuleront des recommandations sur les investissements prioritaires et la valeur totale des crédits nécessaires au cours des trois à cinq prochaines années.
Stratégie : Renouveler le CNRC – repositionner l'organisation en vue de l'avenir et s'attaquer aux engagements pris dans le Cadre de responsabilisation et de gestion. |
Voici quelques-uns des projets clés à l'appui de l'Initiative de renouvellement du CNRC :
Nouvelle orientation stratégique de l'organisation – Comme nous en avons traité à la section I – Survol, quatre projets de mise en œuvre de la stratégie ont été lancés en 2006-2007 : programmes de recherche; analyse des activités; gestion de la planification, du rendement et des ressources (GPRR) et organisation durable. Les recommandations clés au sujet de ces projets sont résumées dans l'ébauche du Plan d'activités du CNRC établi pour la période de 2007, 2008, 2009 et 2010. L'élaboration de ce plan devrait être terminée au début de 2007-2008. Celui-ci servira de guide à tous les instituts, directions et programmes dans la mise en œuvre de la stratégie du CNRC.
Stratégies pour l'obtention de ressources durables – Confronté à des pressions constantes en matière de ressources, le CNRC devra utiliser celles qui lui seront confiées en effectuant des choix stratégiques. Voici ce que cela suppose :
Le CNRC a recruté 506 employés, portant ainsi son effectif total à 4 257 employés10 . Plus de 1 273 étudiants, boursiers postdoctoraux (BPD) et adjoints de recherche (AR) ont travaillé au sein d'équipes de recherche dans les instituts du CNRC. Ces personnes ont eu la possibilité de travailler dans un milieu de recherche stimulant, avec des experts en vue dans leur discipline et, ainsi, d'acquérir une précieuse expérience et de la formation. En 2006-2007, 493 étudiants diplômés, 401 étudiants ayant accepté un emploi d'été ou travaillant dans le cadre d'un projet travail-études, 263 BPD invités par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada et 111 AR ont travaillé pour le CNRC (voir la figure 2-5).
Figure 2-5 : Programmes de formation du CNRC
(de 2002 à 2007)
Source : Base de données sur le rendement du CNRC, 2006
10 Employés salariés au 31 mars 2007.
Taux de roulement – Le taux de roulement a été relativement constant au cours des trois derniers exercices, le roulement des employés permanents étant considérablement inférieur à celui des employés temporaires.
2006-2007 |
2005-2006 |
2004-2005 |
|
(pourcentage) |
|||
Taux de roulement total |
11,39 |
10,75 |
11,08 |
Taux de roulement des employés permanents |
3,36 |
3,16 |
3,2 |
Équité en matière d'emploi – Au niveau de l'organisation, la représentation des minorités visibles a excédé la disponibilité tandis que la représentation des femmes, des Autochtones et des personnes handicapées a été quelque peu inférieure aux prévisions. Compte tenu de ces résultats, le CNRC a procédé à un ajustement de ses objectifs d'équité en matière d'emploi à l'échelle de l'organisation, des instituts, des programmes et des directions afin de régler tous les problèmes restants de sous-représentation. Il adaptera en outre ses mesures d'appui, le cas échéant, afin d'atteindre ces objectifs.
Groupe désigné |
Représentation |
Disponibilité* |
Différence (nombre) |
||
number |
percentage |
number |
percentage |
||
Femmes |
1 531 |
35,3 |
1 567 |
36,2 |
-36 |
Autochtones |
41 |
0,9 |
57 |
1,3 |
-16 |
Personnes handicapées |
171 |
3,9 |
175 |
4,0 |
-4 |
Minorités visibles |
676 |
15,6 |
625 |
14,4 |
+51 |
Total de l'effectif |
4 334 |
Formation – Grâce à la formation donnée à l'interne comme à l'externe, aux conférences et aux possibilités d'apprentissage, le CNRC investit dans le perfectionnement de sa main-d'œuvre. En 2006-2007, 5,1 millions de dollars ont été ainsi investis dans l'apprentissage, ce qui représente 1,7 % des dépenses salariales (un pourcentage conforme à celui de 2004-2005 et de 2005-2006).
Conventions collectives – Le Groupe des relations avec les employés du CNRC a pour mandat de négocier et d'administrer les conventions collectives au nom du CNRC et de favoriser la mise en place et le maintien de mécanismes de consultation efficaces et productifs avec les agents négociateurs de l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) et de l'Association des employés du Conseil de recherches (AECR), qui représentent la majorité des employés du CNRC. En 2006-2007, dix conventions collectives au total étaient administrées par ce groupe, dont sept ont été négociées en 2006-2007 et trois ont été soumises au conseil d'arbitrage pour règlement final en avril 2007.
Langues officielles –Le CNRC maintient son engagement d'atteindre les objectifs qu'il s'est fixés dans le cadre du Programme des langues officielles. La proportion de dirigeants du CNRC qui répondent aux exigences linguistiques de leur poste a légèrement diminué, passant de 84 % en 2006 à 77 % en 2007. Cette baisse est attribuable à une augmentation marquée du nombre de dirigeants embauchés dans des postes « bilingues non impératifs ». Toutes les personnes nouvellement embauchées rencontrent le conseiller aux langues officielles afin de fixer avec lui un plan de formation linguistique et de s'engager à respecter les objectifs du Programme des langues officielles. Dans l'ensemble, 89 % des employés répondent aux exigences linguistiques de leur poste (sur les 11 % qui ne répondent pas à ces exigences, pratiquement tous suivent actuellement un programme de formation linguistique ou se sont dotés d'un tel plan de formation). La Campagne de maintien des acquis en langue seconde du CNRC continue de générer beaucoup d'intérêt de la part des membres d'autres organisations fédérales. Par exemple, en 2006-2007, le CNRC a reçu des demandes non sollicitées pour donner des présentations sur ses pratiques exemplaires en la matière. Voici quelques-unes des organisations fédérales qui ont ainsi sollicité le CNRC : Patrimoine canadien, le Bureau de la bibliothèque et des archives des sous-ministres adjoints, le Bureau du surintendant des institutions financières et Citoyenneté et Immigration Canada.
Le CNRC continue de recapitaliser ses éléments d'actif par l'affectation de 2,5 millions de dollars afin de répondre aux besoins les plus pressants en matière d'infrastructures, l'accent étant mis sur la santé et la sécurité et sur la gestion du cycle de vie de l'équipement. Voici quelques-uns des projets de recapitalisation menés à bien en 2006-2007 :
Par ailleurs, tout au long de l'année, le CNRC a participé à l'examen des immobilisations dirigé par le Secrétariat du Conseil du Trésor et à l'exercice d'intégration des obstacles à la science et à la technologie.
Stratégie : Poursuivre la mise en œuvre des recommandations du vérificateur général du Canada. |
Mettre en œuvre le plan d'action pour l'application des recommandations du vérificateur général du Canada– Le Bureau du vérificateur général du Canada (BVG) a procédé à une vérification du CNRC en 2003-2004 visant à évaluer les systèmes et les pratiques par lesquels le CNRC établit les orientations stratégiques de ses activités de recherche, afin de déterminer si le CNRC a géré ses activités de manière à maximiser les résultats obtenus et d'évaluer si le CNRC a mesuré les résultats et les retombées de ses efforts et les a communiqués de manière satisfaisante. En 2006-2007, le BVG a examiné les progrès accomplis par le CNRC en réponse aux recommandations faisant suite à la vérification effectuée par le BVG en 2004 sur la gestion de la recherche de pointe au CNRC. On trouvera davantage de détails au tableau 3-11.