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Je suis heureux de pr�senter le Rapport de rendement minist�riel 2006-2007 de la Commission d'examen des plaintes concernant la police militaire (la Commission).
La Commission a �t� cr��e en d�cembre 1999 pour assurer une supervision civile ind�pendante des services de police militaire du Canada. Elle supervise le processus de plaintes concernant la police militaire ou, plus pr�cis�ment, leur examen et leur traitement par le grand pr�v�t des Forces canadiennes. Elle le fait � la demande du plaignant et m�ne une enqu�te ind�pendante si elle est dans l'int�r�t du public, y compris par convocation d'enqu�tes publiques, et examine les plaintes d'ing�rence dans les enqu�tes de la police militaire. Ind�pendante des Forces canadiennes et du minist�re de la D�fense nationale, la Commission veille � ce que le processus de plaintes soit accessible, juste et transparent pour toutes les personnes concern�es.
L'ann�e derni�re a �t� � la fois int�ressante et riche en rebondissements non seulement pour la Commission, mais �galement pour tous les organismes de surveillance des services de police et de s�curit� du Canada. La " Commission Arar ", Commission d'enqu�te sur les actions des responsables canadiens relativement � Maher Arar, a jet� l'�clairage sur l'examen civil de la police, non seulement au Canada, mais � l'�chelle internationale. Jamais il n'a �t� plus important que nous honorions brillamment notre mandat.
La derni�re ann�e a pr�sent� de nombreux d�fis que la Commission a relev�s avec brio et positivisme. En effet, la tenue de nombre d'enqu�tes a donn� lieu � des recommandations et � des changements qui auront une incidence � long terme consid�rable sur les pratiques de la police militaire. L'enqu�te sur des plaintes d'ing�rence a donn� lieu � la r�vision, par le grand pr�v�t des Forces canadiennes, du document intitul� Les Politiques et les directives techniques de la Police militaire, qui a clarifi� le r�le et les responsabilit�s des superviseurs de la police militaire au chapitre de l'intervention des autorit�s de surveillance et a d�fini plus pr�cis�ment les relations ad�quates entre la police militaire et la cha�ne de commandement. Ces mesures devraient contribuer � am�liorer leurs relations et l'ex�cution de leurs t�ches respectives.
L'ann�e a �t� charg�e. Le nombre d'enqu�tes men�es par la Commission a doubl� depuis l'ann�e pr�c�dente. Par ailleurs, la Commission a tenu sa premi�re audience publique en sept ans d'existence et a lanc� trois nouvelles enqu�tes d'int�r�t public pour donner suite � des plaintes particuli�rement graves ou fortement m�diatis�es concernent la conduite de la police militaire. Une fois de plus, la Commission a r�pondu de fa�on efficace et positive � l'augmentation du nombre et de la complexit� des plaintes re�ues et examin�es. L'introduction d'une nouvelle norme de service et d'un nouveau m�canisme de conformit� fera en sorte que les plaintes soient r�gl�es plus rapidement. La mise en place de nouvelles proc�dures a rehauss� la qualit� des enqu�tes. On s'est �galement pench� sur la r�daction de rapports. On a �limin� des �tapes inutiles du processus de pr�sentation de rapports lorsque les r�sultats d'une enqu�te ne requi�rent pas de suivi de la part des responsables des Forces canadiennes. Par ailleurs, les rapports qui requi�rent un suivi d'observations ou de recommandations importantes ont �t� simplifi�s, et on a d�ploy� des efforts afin de mieux souligner les principaux sujets � traiter.
La Commission est toujours r�solue � atteindre l'objectif du programme d'accro�tre, au sein de la police militaire en constante �volution, la sensibilisation � la Commission, au processus de plaintes et au r�le de la Commission pour garantir le respect des droits de la police militaire au cours du processus. La charge de travail accrue du volet enqu�te a toutefois eu pr�s�ance, et le programme de sensibilisation a �t� moins actif cette ann�e que la pr�c�dente. Selon la charge de travail, le programme de rayonnement sera r�tabli � son niveau pr�c�dent (de 5 � 7 visites annuelles des bases militaires) en 2007-2008.
� l'instar de la plupart des petites organisations, la Commission doit faire face au d�fi constant du roulement du personnel. � la fin de 2006-2007, la Commission prenait des mesures de dotation qui influaient sur pr�s du tiers de ses �TP. Dans un micro-organisme de moins de 20 �TP, la structure organisationnelle est, � toutes fins pratiques, horizontale. Par cons�quent, la plupart des promotions font en sorte qu'au lieu de monter au sein de la Commission, les employ�s doivent la quitter. Pour lutter contre cette situation, on r��value avec soin les descriptions de t�ches actuelles pour voir quelles sont les responsabilit�s pr�cises qui sont n�cessaires, celles qui peuvent �tre r�align�es ou celles qui peuvent �tre consolid�es. En cr�ant un milieu de travail plus stimulant et plus riche en d�fis, la Commission sera en mesure de maintenir ses employ�s en poste plus longtemps, de stabiliser le milieu de travail et d'am�liorer les services de qualit� �lev�e d�j� offerts.
En terminant, j'aimerais ajouter que la Commission s'engage � prot�ger et � am�liorer le processus de traitement des plaintes et, ce faisant, � garantir aux membres des Forces canadiennes et � l'ensemble de la population canadienne qu'ils b�n�ficient des services d'une police militaire de tr�s haute gamme.
Peter A. Tinsley
Pr�sident
Voici, pour pr�sentation au Parlement, le Rapport de rendement minist�riel (RRM) 2006-2007 de la Commission d'examen des plaintes concernant la police militaire.
Ce document a �t� pr�par� conform�ment aux principes �nonc�s dans le Guide pour la pr�paration de la Partie III du Budget des d�penses de 2006-2007 : Rapports sur les plans et les priorit�s et Rapports minist�riels sur le rendement.
Peter A. Tinsley
Pr�sident
Afin d'accro�tre l'efficacit� de notre pr�sentation de rapports destin�s au public, nous fournissons des tableaux de concordance afin de mieux expliquer l'architecture des activit�s de programme.
2005-2006 | 2006-2007 | |
---|---|---|
Op�rations | 2,4 | S/O |
Services juridiques | 1,7 | S/O |
R�glement des plaintes | S/O | 3,4 |
La Commission a restructur� ses activit�s de programme, avec l'approbation du Conseil du Tr�sor, � compter de l'exercice 2006-2007. Elle a, notamment, fusionn� ses deux activit�s de programme op�rationnelles, Op�rations et Services juridiques, pour former une seule activit� de programme, en l'occurrence R�glement des plaintes, qui refl�te plus exactement le mandat op�rationnel de la Commission – r�gler les plaintes concernant la police militaire ainsi que les plaintes d'ing�rence dans les enqu�tes de cette derni�re.
La Commission a �t� cr��e le 1er d�cembre 1999 pour assurer une supervision civile ind�pendante de la police militaire des Forces canadiennes et en vue d'�tre un organisme public ind�pendant devant rendre des comptes au Parlement par l'interm�diaire du ministre de la D�fense nationale.
La Commission a pour r�le d'enqu�ter sur les plaintes de fa�on ind�pendante et impartiale, et de formuler des observations et des recommandations objectives en fonction des renseignements fournis par les plaignants, les personnes faisant l'objet de plaintes, les t�moins et toute autre personne pouvant clarifier le d�roulement des �v�nements sous examen. La Commission doit rester impartiale au cours du processus de pr�sentation de plaintes.
La Commission formule des recommandations en fonction des observations d�coulant de ses enqu�tes et de ses examens ind�pendants et impartiaux. M�me si les recommandations fournies ne sont pas contraignantes, l'autorit� responsable qui omettra d'y donner suite devra toutefois justifier sa d�cision aupr�s du pr�sident et du ministre de la D�fense nationale. Bien que les recommandations du pr�sident puissent entra�ner des sanctions pour la personne faisant l'objet d'une plainte, elles visent d'abord et avant tout � rectifier tout probl�me syst�mique susceptible d'avoir occasionn� la situation qui a donn� lieu, au d�part, � une plainte.
La Commission supervise le processus d'examen des plaintes concernant la conduite des policiers militaires dans l'exercice de leurs fonctions et traite les plaintes d'ing�rence d�pos�es par des membres de la police militaire qui croient qu'un autre membre des Forces canadiennes ou un haut fonctionnaire du minist�re de la D�fense nationale s'est ing�r�, ou a tent� d'influencer, une enqu�te polici�re.
La Commission est un organisme qui fait preuve d'�quit� et d'impartialit� dans ses enqu�tes et ses examens, qui contribuent � un climat de confiance au sein de la police militaire et dont les r�sultats des d�cisions inspirent confiance.
La Commission vise un r�sultat strat�gique : promouvoir et assurer les normes de conduite les plus �lev�es au sein de la police militaire dans l'ex�cution de leurs fonctions polici�res et dissuader l'ing�rence dans toute enqu�te de la police militaire.
D�penses pr�vues | Autorisations totales | D�penses r�elles |
---|---|---|
3 416 | 3 539 | 2 837 |
Pr�vues | Reelles | Diff�rence |
---|---|---|
16 | 16 | - |
Name | Type |
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1. �valuation d�taill�e du processus de traitement des plaintes | En cours |
2. Mise en place d'une initiative de r�glement informelle et adoption de pratiques exemplaires � cet �gard | Nouvelle |
3. Mise en place d'un cadre exhaustif de mesure du rendement | Engagement ant�rieur |
4. Tenue de r�unions et de s�ances de travail avec les principaux intervenants des Forces canadiennes | En cours |
5. Maintien de l'initiative de sensibilisation et pr�sentations � l'intention de divers intervenants | En cours |
6. Publication d'articles dans des revues, des journaux et des magazines | En cours |
7. Accent sur le perfectionnement professionnel des employ�s | En cours |
8. Am�lioration des communications internes | En cours |
9. Rectification des lacunes cern�es dans le Sondage aupr�s des employ�s de la fonction publique de 2005 | Nouvelle |
10. Formation du personnel sur le respect des exigences de conformit� des organismes centraux | Nouvelle |
11. Mise en place du plan de v�rification interne en proc�dant � des v�rifications ax�es sur le risque | En cours |
�tat du rendement 2006-2007 | ||||
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R�sultat strat�gique : promouvoir et assurer les normes de conduite les plus �lev�es des policiers militaires dans l'exercice de leurs fonctions et dissuader l'ing�rence dans toute enqu�te de la police militaire |
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R�sultats parall�les du gouvernement du Canada : S�ret� et s�curit� des collectivit�s |
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Priorit� | Activit� de programme et r�sultats pr�vus | �tat du rendement | D�penses pr�vues | D�penses r�elles |
1. �valuation d�taill�e du processus de traitement des plaintes | R�glement des plaintes Traitement acc�l�r� des dossiers pertinents | R�sultat obtenu | 75 | Financ�e � l'interne |
2. Mise en place d'une initiative de r�glement informelle et adoption de pratiques exemplaires � cet �gard | R�glement des plaintes Traitement acc�l�r� des cas pertinents | R�sultat non obtenu | 100 | - |
3. Mise en place d'un cadre exhaustif de mesure du rendement | R�glement des plaintes Cibles et mesures clairement d�gag�es et efficaces | R�sultat partiellement obtenu | 75 | Financ�e � l'interne |
4. Tenue de r�unions et de s�ances de travail avec les principaux intervenants des Forces canadiennes | R�glement des plaintes Meilleure relation de travail Rapidit� et efficacit� accrues du R�glement des plaintes |
R�sultat obtenu | 75 | 1 |
5. Publication d'articles dans des revues, des journaux et des magazines | R�glement des plaintes Sensibilisation accrue au r�le et au mandat | Report�e - couverture m�diatique suffisante | 15 | |
6. Accent sur le perfectionnement professionnel | R�glement des plaintes Main-d'œuvre bien form�e, motiv�e et engag�e, les efforts positifs sont reconnus comme il se doit | R�sultat partiellement obtenu | 75 | 24 |
7. Collaboration avec les employ�s et leurs repr�sentants � am�liorer les communications internes | R�glement des plaintes Main-d'œuvre mieux inform�e qui comprend mieux les exigences mises sur la Commission et ce qu'elle doit faire pour bien fonctionner et favoriser un meilleur rendement | R�sultat obtenu | 10 | Financ�e � l'interne |
8. �valuation des conclusions du Sondage aupr�s des employ�s de la fonction publique de 2005 et rectification des lacunes cern�es | R�glement des plaintes Traitement et r�glement rapide des points qui pr�occupent les employ�s | R�sultat obtenu | 20 | Financ�e � l'interne |
9. Formation du personnel sur le respect des exigences de conformit� des organismes centraux et de la Commission | R�glement des plaintes Conformit� accrue | R�sultat obtenu | 20 | Financ�e � l'interne |
10. Mise en place d'un plan de v�rification interne et conduite de v�rifications ax�es sur le risque | R�glement des plaintes Am�lioration de la gestion des ressources | Report�e – v�rification externe effectu�e | 30 |
La Commission a �t� cr��e en d�cembre 1999 pour assurer une supervision civile ind�pendante des services de police militaire des Forces canadiennes. Elle rend ses comptes au Parlement par l'interm�diaire du ministre de la D�fense nationale. Gr�ce � ses efforts, la Commision contribue au professionnalisme de la police militaire et fait en sorte que cette derni�re continue d'inspirer confiance aux Forces canadiennes ainsi qu'au minist�re de la D�fense nationale et � l'ensemble de la population canadienne.
Afin de bien comprendre le rendement, il est n�cessaire de bien comprendre le processus. La Commission a pour mandat de superviser le processus de plaintes concernant la police militaire ou, plus pr�cis�ment, leur examen et leur traitement par le grand pr�v�t des Forces canadiennes. Elle est aussi charg�e de faire l'examen ind�pendant de pareilles plaintes, au besoin, et de faire enqu�te sur les suppos�s cas d'ing�rence dans les enqu�tes de la police militaire. Vous trouverez plus bas un aper�u de chaque processus d'examen des plaintes.
Le grand pr�v�t des Forces canadiennes, chef de la police militaire, est le principal responsable de l'examen des plaintes concernant la police militaire. La Commission est autoris�e � superviser l'examen et le traitement des plaintes par le grand pr�v�t et de mener des enqu�tes ind�pendantes, au besoin, par exemple � la demande d'un plaignant.
L'examen des plaintes d'ing�rence dans une enqu�te de la police militaire rel�ve exclusivement de la Commission.
La Commission a le pouvoir d'assumer imm�diatement la responsabilit� de l'examen concernant la conduite d'un policier militaire et, le cas �ch�ant, de tenir une audience publique lorsque le pr�sident d�termine que pareille mesure est dans l'int�r�t de la population.
La participation de la Commission � l'examen des plaintes concernant la police militaire ou les plaintes d'ing�rence donne lieu � l'�laboration, par le pr�sident, de rapports (int�rimaire et final) contenant des observations et des recommandations. Le rapport int�rimaire requiert une r�ponse d'un membre d�sign� du personnel sup�rieur de la D�fense nationale ou des Forces canadiennes au sujet de la mesure prise ou pr�vue pour chacune des recommandations. Pareilles recommandations et leurs r�ponses renforcent le professionnalisme de la police militaire du Canada et contribuent � garantir l'int�grit� et l'ind�pendance de cette police.
Un des d�fis auxquels est confront�e la Commission au jour le jour et une particularit� de son contexte op�rationnel est le fait qu'elle ne puisse pas pr�voir le volume et la complexit� des demandes qu'elle recevra. Il lui est �galement impossible de pr�dire avec exactitude le nombre de plaintes qu'elle jugera �tre d'int�r�t public — plaintes qui pourraient donner lieu � des enqu�tes ou � des audiences publics qui sont plus co�teuses pour la Commission. Certaines plaintes sont directes et comportent des entrevues avec deux ou trois personnes, souvent au m�me endroit, et peuvent �tre conclues en quelques semaines. D'autres plaintes n�cessiter des entrevues avec plus d'une douzaine de personnes � la grandeur du pays, exiger des milliers et des milliers de pages de preuves document�es et, par cons�quent, durer plusieurs mois. Ainsi, la Commission doit g�rer ses activit�s et affecter ses ressources afin de traiter le flux et le reflux de plaintes avec efficience.
Un des d�fis constant auxquels doit faire face la Commission est celui de maintenir sa capacit� de fonctionnement. Il s'agit d'un probl�me complexe. Le maintien en poste pose probl�me. Dans un " micro-organisme " de 16 personnes, o� la plupart des employ�s ont des responsabilit�s et des comp�tences distinctes, le roulement du personnel pose un probl�me de taille au plan de la prestation de services. Par ailleurs, l'organisme est relativement horizontal. Il n'offre donc pas de possibilit�s d'avancement � la plupart des employ�s. Pour avancer, la plupart d'entre eux doivent quitter l'organisme. On se pr�occupe aussi de maintenir le niveau d'expertise au sein de l'organisme. Les employ�s ont besoin de formation et de perfectionnement, mais le roulement et les exigences op�rationnelles emp�chent souvent la r�alisation des plans de formation.
La Commission est en voie de mettre en œuvre, en cinq volets, la Politique sur la structure de gestion, des ressources et des r�sultats (PSGRR). Au premier volet, le Conseil du Tr�sor a approuv� les r�sultats strat�giques modifi�s de la Commission ainsi que sa nouvelle architecture d'activit�s de programme. La Commission �labore et documente actuellement un cadre de mesure du rendement plus rigoureux et qui d�crit avec plus de d�tails la structure de gouvernance (deuxi�me volet de la mise en œuvre de la PSGRR).
La Commission mesure son rendement en fonction de l'atteinte de son r�sultat strat�gique dans deux secteurs tr�s critiques, � savoir si les plaintes sont r�gl�es rapidement et �quitablement, et si la D�fense nationale ou les Forces canadiennes donnent suite aux recommandations d�coulant des enqu�tes. Dans les deux secteurs, la Commission a un bon rendement. Pour ce qui est de l'�quit�, � ce jour, il n'y a eu aucune demande d'examen judiciaire des d�cisions de la Commission. Comme il en est question plus bas, les recommandations de la Commission sont en voie de mise en œuvre. Pour ce qui est de la rapidit�, les plaintes sont r�gl�es de plus en plus rapidement. Quant � l'acceptation et � la mise en œuvre de recommandations, il y a lieu de noter que l'avis de mesure corrective, r�ponse officielle au rapport provisoire, d�crit les mesures, le cas �ch�ant, qui ont �t� prises ou qui le seront pour donner suite aux recommandations de la Commission. En g�n�ral, avant la publication du rapport final, la Commission, dans les limites qui lui sont impos�es par la Loi sur la protection des renseignements personnels, s'assure que ses recommandations ont �t� mises en œuvre. Pour l'exercice 2007, la totalit� des recommandations de la Commission ont �t� accept�es et mises en place.
Le gouvernement est en voie de mettre en œuvre un certain nombre d'initiatives pangouvernementales qui ont eu et qui continueront d'avoir une incidence marqu�e sur la charge de travail. La divulgation proactive, les initiatives relatives � la Politique sur la structure de gestion, des ressources et des r�sultats, les initiatives relatives au Cadre de responsabilisation de gestion et la mise en œuvre de mesures de modernisation des ressources humaines sont autant d'�l�ments qui engendrent de nouvelles charges de travail appr�ciables sans augmentation des ressources pour les assumer. Il est de plus en plus difficile de concentrer des ressources d�j� lacunaires � la r�alisation du mandat lorsqu'elles servent de plus en plus � r�pondre � d'autres exigences.
En plus de son mandat principal, la Commission a tenu � se pencher sur les points qui suivent au cours de l'exercice :
En somme, la Commission a atteint la majorit� des objectifs qu'elle s'�tait fix�s. Un bref r�sum� de certaines de ses principales r�alisations illustrera ce rendement positif.
Pour tout compl�ment d'information au sujet des activit�s de la Commission, consultez son site Web � l'adresse : www.mpcc-cppm.gc.ca
La Commission a appris qu'elle doit mieux pr�voir sa charge de travail et les ressources dont elle a besoin. Les enqu�tes ne sont pas men�es de fa�on constante; elles sont souvent interrompues. Il faudra donc mieux tenir compte des co�ts d'enqu�te et des �ch�anciers, surtout puisque l'ann�e tire � sa fin.
Le roulement du personnel pose probl�me. Malgr� une meilleure planification des ressources humaines, il n'en demeure pas moins que la Commission est un petit organisme. Si l'on en juge par l'organigramme de la section III, il est �vident que seuls quelques postes offrent des possibilit�s d'avancement, tandis que les autres sont, pour leur part, autonomes. La Commission doit composer avec le fait que ces employ�s quitteront la Commission lorsqu'ils pourront avoir une promotion ailleurs. Elle s'efforce de cr�er un milieu de travail � la fois stimulant et gratifiant, mais sans pouvoir garantir qu'elle sera en mesure de garder ses employ�s au moins deux ans. Lorsqu'il aura la chance d'�tre promu, l'employ� partira. � la fin de mars 2007, on cherchait � doter 39 % des postes de la Commission.