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ARCHIVÉ - Commissariat aux langues officielles

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SECTION II – ACTIVITÉS DE PROGRAMME

2.1  Résultat stratégique

Le travail du Commissariat aux langues officielles porte sur l’atteinte de son unique résultat stratégique. Le Commissariat joue un rôle de chef de file en incitant les institutions fédérales et les autres organismes assujettis à la Loi à protéger et à respecter les droits linguistiques des Canadiens et des Canadiennes au moyen de leurs politiques et de leurs programmes. Par ailleurs, le Commissariat influence d’autres intervenants en ce qui concerne la promotion de la dualité linguistique dans notre société. Le Commissariat a élaboré son premier cadre de mesure du rendement en 2008-2009. Bien que le Commissariat joue un rôle unique en s’assurant du respect de la Loi sur les langues officielles, il est néanmoins l’un des nombreux acteurs fédéraux ayant des responsabilités se rapportant à l’atteinte des objectifs et au respect de l’esprit et de l’intention de la Loi. Les indicateurs de rendement sont conçus pour mesurer les progrès précis du Commissariat à l’égard du résultat stratégique par l’entremise de l’influence du commissaire comme haut fonctionnaire du Parlement. Grâce à des renseignements fiables sur l’effet de ses interventions, le Commissariat peut évaluer les actions à poursuivre ou à modifier pour continuer à être efficace.


Résultat stratégique

Indicateurs de rendement

Les droits des Canadiennes et des Canadiens en vertu de la Loi sur les langues officielles sont protégés et les institutions fédérales et les autres organismes assujettis à la Loi respectent ces droits, et la dualité linguistique est favorisée dans la société canadienne. Mesure dans laquelle les recommandations (au moyen de vérifications, d’enquêtes, de rapports annuels, de recherches et d’autres rapports d’étude) sont mises en œuvre deux ans après leur dépôt.
Fréquence et incidence des possibilités utilisées par le Commissariat en vue de promouvoir la dualité linguistique.

Stratégie de mesure du rendement

Suivi et analyse des réponses aux recommandations du Commissariat provenant des institutions fédérales et des organismes.

Suivi et analyse de l’incidence d’activités promotionnelles choisies (y compris les discours, les symposiums et les séances d’information), des comparutions devant les comités parlementaires et des rencontres avec les parlementaires.


Les activités de programme du Commissariat sont conçues pour l’aider à atteindre son résultat stratégique. Les sections suivantes décrivent les activités de programme et précisent, pour chacune d’elles, les résultats attendus, les indicateurs de rendement et la stratégie de mesure du rendement. Les sections contiennent également les données relatives aux ressources financières et humaines qui seront attribuées à chaque activité du programme au cours des trois prochaines années; on y explique comment le Commissariat atteindra les résultats attendus tout en appuyant aussi les priorités organisationnelles et on y exprime clairement les avantages de chaque activité de programme pour les Canadiens et les Canadiennes.

Le Commissariat mettra en œuvre son nouveau cadre de mesure du rendement sur une période de trois ans. Ce cadre a été conçu en 2008-2009. Les données de référence à comparer aux indicateurs de rendement seront recueillies en 2009-2010, afin que des cibles de rendement réalistes soient établies et que la comparaison des mesures actuelles aux indicateurs de rendement et aux cibles débute en 2010-2011.

2.2  1re activité de programme : Protection par l’assurance de la conformité

Description de l’activité

Par cette activité de programme, le Commissariat aux langues officielles enquête sur les plaintes déposées par des citoyens qui croient que leurs droits linguistiques n’ont pas été respectés, évalue le respect de la Loi sur les langues officielles par les institutions fédérales et les autres organismes assujettis à la Loi grâce à des mesures du rendement et à des vérifications, et intervient de manière proactive pour prévenir la non-conformité à la Loi. Le Commissariat peut aussi intervenir devant les tribunaux en cas de non-conformité à la Loi sur les langues officielles.


1re activité de programme : Protection par l’assurance de la conformité

Résultats attendus

Indicateurs de rendement

(Stratégie de mesure du rendement)

Les Canadiens et les Canadiennes reçoivent, en temps opportun, des réponses appropriées à leurs plaintes, leurs demandes d’intervention et de renseignements. Pourcentage de réponses du Commissariat aux plaintes, aux demandes d’intervention et de renseignements fournies en vertu des normes de service.
(Analyse des statistiques sur le temps de réponse, une fois les normes de service élaborées.)
Pourcentage de plaintes résolues au moyen d’un processus facilité de résolution des plaintes.
(Analyse des statistiques sur la méthode de résolution utilisée pour résoudre les plaintes.)
Les institutions fédérales et les autres organismes assujettis à la Loi sur les langues officielles sont parfaitement au courant de l’état de leur conformité linguistique et de ce qu’ils doivent faire pour respecter leurs obligations en vertu de cette Loi. Mesure dans laquelle les recommandations contenues dans les enquêtes, les vérifications et les rapports annuels sont mises en œuvre deux ans après leur dépôt.
(Suivi et analyse des réponses aux recommandations du Commissariat provenant des institutions fédérales et des organismes.)
Pourcentage des interventions qui ont conduit à des améliorations dans les pratiques relatives aux langues officielles, et ce, dans des institutions fédérales ciblées au cours des deux ans suivant ces interventions.
(Suivi et analyse des pratiques en matière de langues officielles dans des institutions fédérales ciblées grâce à des rapports trimestriels adressés aux institutions, aux bulletins de rendement et à la correspondance liée aux interventions.)

 


Ressources prévues 2009-2010 2010-2011 2011-2012
Ressources financières
(en milliers de $)

6 617

6 617

6 617

Ressources humaines (ETP)

68,0

68,0

68,0


Points saillants de la planification pour cette activité de programme

Au cours des trois prochaines années, et plus précisément en 2009-2010, le Commissariat travaillera à atteindre les résultats présentés ci-dessus et il contribuera au succès des quatre priorités opérationnelles (présentées dans la section 1.2 du présent rapport) au moyen des activités suivantes :

  • Mener et achever des vérifications en matière de langues officielles qui traiteront précisément des questions de conformité systémique, et tenter d’obtenir l’engagement des institutions pour résoudre ces questions. Parmi ces activités, on trouve la vérification des possibilités de formation pour le personnel non-officier des Forces canadiennes à la Défense nationale et la vérification des services bilingues offerts à l’Aéroport international d’Halifax. L’analyse des plaintes et des résultats du bulletin de rendement du Commissariat pour ces deux institutions montre que des efforts supplémentaires sont nécessaires dans un certain nombre de domaines pour régler les questions systémiques liées respectivement à la langue de travail et au service au public. On s’attend à ce que ces vérifications favorisent une meilleure conscientisation des institutions aux enjeux particuliers et aux possibilités qui leur sont offertes relativement à la conformité aux langues officielles.
  • Négocier et signer des protocoles d’entente avec certaines institutions fédérales, en commençant par celles où des questions systémiques de conformité se sont manifestées. Le Commissariat poursuivra les discussions avec certaines institutions en vue de signer de telles ententes. Les objectifs sont d’accroître la coopération entre le Commissariat et les institutions fédérales, de promouvoir le partage d’information, d’élaborer un système pour résoudre les plaintes rapidement et efficacement, au besoin, et de déterminer les mesures à prendre pour prévenir les problèmes qui ont mené aux plaintes.
  • Utiliser l’exercice du bulletin de rendement des langues officielles de 2009-2010 afin d’inciter les principaux ministères fédéraux à tenir compte des questions systémiques de conformité telles que l’offre active, la disponibilité du service dans la langue officielle de la minorité et l’utilisation du français comme langue de travail dans la fonction publique, en mettant davantage l’accent sur les résultats obtenus sur le terrain. On accordera une plus grande importance aux résultats des observations du Commissariat sur le service au public dans les bureaux désignés bilingues partout au Canada ainsi qu’au sondage évaluant la satisfaction envers la langue de travail dans la fonction publique fédérale, afin de mieux conscientiser les ministères fédéraux là où il est nécessaire d’apporter des améliorations supplémentaires.
  • Intégrer des questions dans l’exercice du bulletin de rendement sur les langues officielles de 2009-2010, questions qui permettent d’évaluer l’engagement et le leadership dans les  ministères fédéraux afin de mettre en œuvre des programmes de langues officielles. Contrairement aux années passées, l’analyse des plans d’action ministériels sera plus approfondie. Cela permettra au Commissariat de déterminer plus précisément le degré d’engagement des cadres supérieurs afin d’assurer l’entière conformité à la Loi sur les langues officielles dans les ministères fédéraux. 
  • Déposer au Parlement le Rapport annuel du commissaire aux langues officielles de 2008-2009 sur les activités du Commissariat liées au statut des langues officielles au Canada et à la conformité à la Loi sur les langues officielles durant cette période. Le dépôt du Rapport annuel vise à inciter l’ensemble du gouvernement et les diverses institutions fédérales à améliorer leur rendement en assumant leurs obligations en vertu de cette Loi. 
  • Intervenir plus fréquemment auprès des gestionnaires de tous les paliers des institutions fédérales importantes durant le processus de résolution des plaintes, afin de leur faire prendre conscience de leurs obligations envers les langues officielles et les droits linguistiques des Canadiens et des Canadiennes. Lorsqu’il travaillera à la résolution des plaintes, le Commissariat se montrera plus actif en discutant directement des cas avec les gestionnaires concernés ainsi qu’avec les personnes responsables du Programme des langues officielles.
  • Élaborer une stratégie pour encourager le gouvernement à examiner la pénurie de juges bilingues dans les cours supérieures et les tribunaux fédéraux. Le Commissariat poursuivra les discussions entreprises avec le ministère de la Justice du Canada et il incitera le ministre de la Justice à faire preuve de leadership et à explorer des solutions en collaboration avec ses homologues des provinces et des territoires et avec tous les principaux acteurs, y compris les communautés de langue officielle.
  • Poursuivre les discussions avec les autorités aéroportuaires assujetties à la Loi afin de créer des liens entre elles et les communautés minoritaires de langue officielle, d’améliorer les services offerts dans les deux langues officielles à l’aéroport et d’améliorer la vitalité de ces communautés. En se fondant sur les discussions tenues avec l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto et l’Autorité aéroportuaire d’Halifax, le Commissariat continuera d’accroître la conscientisation des autorités aéroportuaires sur l’importance d’établir un dialogue avec les communautés afin de tenir compte des lacunes se rapportant à la conformité à Loi.
  • Continuer d’intervenir devant les tribunaux lorsque les institutions fédérales refusent d’appliquer les recommandations du Commissariat. Par exemple, le Commissariat interviendra devant la Cour fédérale dans l’affaire VIA Rail afin de clarifier les obligations des institutions fédérales en vertu de l’article 91 de la Loi sur les langues officielles, et devant la Cour suprême du Canada dans l’affaire mettant en cause la Fédération franco-ténoise et le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest ainsi que le gouvernement du Canada pour clarifier les obligations linguistiques du gouvernement du Canada envers les résidants francophones des Territoires du Nord-Ouest.

Leçons apprises : Au cours des dernières années, le Commissariat a constaté des obstacles systémiques qui nuisent au respect total de la Loi sur les langues officielles, et par conséquent, il a commencé à chercher comment améliorer son rôle d’ombudsman en vue d’obtenir des résultats positifs plus importants et durables pour les Canadiens. Depuis, le Commissariat a pris des mesures pour améliorer son rôle d’ombudsman, en mettant davantage l’accent sur la résolution plus efficace des plaintes et en augmentant la somme de travail dans le domaine de la prévention. 

Avantage de cette activité de programme pour les Canadiens et les Canadiennes

L‘activité de programme portant sur la Protection par l’assurance de la conformité offre aux Canadiens et aux Canadiennes un endroit où s’adresser lorsqu’ils croient qu’on a porté atteinte à leurs droits linguistiques. Cela permet également de mieux conscientiser les institutions fédérales dans les secteurs où il est nécessaire de faire plus d’efforts pour mieux respecter l’esprit et la lettre de la Loi sur les langues officielles.

2.3   2e activité de programme : Promotion par la politique et les communications

Description de l’activité

Par cette activité de programme, le Commissariat aux langues officielles travaille avec les parlementaires, les institutions fédérales et les autres organismes assujettis à la Loi sur les langues officielles, les communautés de langue officielle et le public canadien, à favoriser la dualité linguistique. Le Commissariat établit des liens entre les institutions fédérales, les communautés de langue officielle et les ordres de gouvernement pour les aider à mieux comprendre les besoins des communautés de langue officielle, l’importance du bilinguisme et la valeur du respect de la dualité linguistique du Canada. Afin de jouer son rôle d’agent de promotion, le Commissariat effectue des recherches et des études, entreprend des activités de sensibilisation du public et intervient auprès des hauts fonctionnaires fédéraux pour qu’ils introduisent un changement de culture afin de pleinement intégrer la dualité linguistique dans leurs organismes.


2e activité de programme : Promotion par la politique et les communications

Résultats attendus

Indicateurs de rendement

(Stratégie de mesure du rendement)

Le Parlement reçoit des conseils utiles et des renseignements concernant les répercussions de l’évolution de la législation, des règlements et des politiques sur les langues officielles. Les répercussions des interventions du commissaire sur la formulation de la législation, des règlements et des politiques en évolution à la suite des comparutions devant les comités parlementaires et d’autres activités de représentation auprès des parlementaires.
(Analyse du contenu des rapports des comités parlementaires, des transcriptions et du journal des débats (hansards); des versions préliminaires comparativement aux projets de loi finaux afin de déterminer si on a tenu compte des interventions du commissaire; et des commentaires des parlementaires ou des comités parlementaires des langues officielles.)
Le public, les communautés minoritaires de langue officielle, les médias et les autres parties assujetties à la Loi ont accès à de l’information et des outils pour comprendre les droits et les obligations en matière de langues officielles et l’importance de la dualité linguistique au Canada. L’atteinte et la rétroaction du public, des communautés minoritaires de langue officielle, des médias et des autres parties assujettis à la Loi concernant les informations et les outils fournis ou offerts par le Commissariat.
(Suivi et analyse de l’atteinte et de la rétroaction provenant d’interactions sélectionnées avec divers publics, de la distribution de publications, des kiosques du Commissariat lors d’événements; de l’examen d’un certain nombre et d’une certaine variété de demandes de renseignements et de correspondance avec le public.)
La politique publique canadienne est influencée par la recherche et les analyses sur les enjeux liés aux droits et à la dualité linguistiques. Les principaux intervenants ont eu accès à la recherche et aux analyses du Commissariat, et les ont prises en considération lors de l’élaboration de politiques.
(Suivi de la rétroaction des principaux intervenants et analyse de  contenu d’un nombre choisi de recommandations provenant d’études et de lettres officielles envoyées aux représentants du gouvernement pour savoir comment elles ont influencé les politiques gouvernementales.)

 


Ressources prévues 2009-2010 2010-2011 2011-2012
Ressources financières (en milliers de $)

7 159

7 159

7 159

Ressources humaines (ETP)

55

55

55


Points saillants de la planification pour cette activité de programme

Au cours des trois prochaines années, et plus précisément en 2009-2010, le Commissariat continuera de travailler pour atteindre ces résultats et il contribuera au succès des quatre priorités opérationnelles (présentées dans la section 1.2 du présent rapport) au moyen des activités suivantes :

  • Continuer de surveiller l’intégration des éléments de langue officielle dans l’initiative de renouvellement de la fonction publique du Canada. La fonction publique fédérale se trouve en première ligne pour ce qui est de la mise en œuvre de la politique fédérale sur les langues officielles. Les Canadiens et les Canadiennes perçoivent la fonction publique comme le visage du gouvernement fédéral. Par conséquent, l’engagement du gouvernement envers la dualité linguistique du Canada se reflète souvent clairement et concrètement dans la fonction publique. Puisque l’on estime que 15 000 personnes se joindront à la fonction publique chaque année, il faut tenir compte de la dualité linguistique dans le recrutement, la formation et le perfectionnement des compétences.
  • Continuer de travailler de manière proactive avec les Conseils fédéraux régionaux de partout au pays pour les soutenir dans leur rôle de chef de file des langues officielles et favoriser les activités qui aident les institutions membres à respecter leurs engagements en vertu de la Loi. En 2009‑2010, le Commissariat collaborera avec les Conseils à promouvoir l’élaboration d’un plan stratégique sur les langues officielles, en ayant comme objectif d’accroître le profil et la connaissance de la dualité linguistique comme valeur nationale dans la fonction publique.
  • Continuer de surveiller la mise en œuvre de la Feuille de route pour la dualité linguistique canadienne du gouvernement du Canada, initiative annoncée en juin 2008. Ce nouveau plan sur les langues officielles permettra aux progrès accomplis au moyen du Plan d’action sur les langues officielles de 2003-2008 de se poursuivre. La Feuille de route contient également quelques nouveaux éléments, plus précisément dans le domaine des arts et de la culture. Dans son Rapport annuel de 2007‑2008, le commissaire avait présenté une recommandation à cet effet. Toutefois, la Feuille de route ne comprend pas d’élément sur la fonction publique, ce qui représente un sujet de préoccupation pour le commissaire.
  • Continuer de surveiller la mise en œuvre du nouveau Programme d’appui aux droits linguistiques. En contrepartie du désistement de la Fédération des communautés francophones et acadiennes (FCFA) de son recours judiciaire contestant la décision du gouvernement d’abolir le financement du Programme de contestation judiciaire, le gouvernement du Canada s’est engagé à mettre en œuvre, d’ici le 31 décembre 2009, le Programme d’appui aux droits linguistiques qui comportera un volet « promotion », « résolution de conflits » et « recours judiciaires ».
  • Profiter du 40e anniversaire de la Loi sur les langues officielles pour positionner les langues officielles dans la société canadienne comme valeur canadienne et montrer comment elles font partie de notre passé, notre présent et notre avenir. Également, sensibiliser les institutions fédérales et l’ensemble des Canadiens et des Canadiennes au rôle qu’ils peuvent jouer dans la promotion de la dualité linguistique.
  • Continuer de surveiller la mise en œuvre de la partie VII de la Loi dans les institutions fédérales. La modification de la Loi, en novembre 2005, a permis de clarifier les obligations du gouvernement en ce qui concerne les droits linguistiques des Canadiens et des Canadiennes. Actuellement, les institutions fédérales doivent prendre des mesures positives pour promouvoir la dualité linguistique et appuyer le développement des communautés de langue officielle.
  • Surveiller l’intégration des langues officielles dans le travail du Comité organisateur et du Secrétariat fédéral des Jeux olympiques de Vancouver 2010 et la mise en œuvre des recommandations du commissaire présentées dans son étude de 2008 afin de s’assurer du caractère réellement bilingue de cet événement. 
  • Faire un suivi de la campagne de sensibilisation Vancouver 2010, une occasion en or : les langues officielles et les Jeux olympiques de Vancouver 2010 afin de déterminer dans quelle mesure les institutions fédérales ciblées par la campagne ont intégré la dualité linguistique dans l’élaboration et la mise en œuvre de leurs politiques, de leurs activités et de leurs programmes liés aux Jeux. Cette campagne de sensibilisation a lieu en 2008‑2009. De plus, le Commissariat tentera d’en venir à une entente avec les principales institutions fédérales sur un processus de résolution rapide des plaintes en matière de langues officielles qui pourraient être déposées durant des Jeux olympiques de Vancouver 2010.
  • Afin d’approfondir sa compréhension des relations entre la diversité culturelle et la dualité linguistique, le Commissariat organisera un forum de discussion sur les perspectives des Canadiens de divers horizons sur la dualité linguistique. Il s’agira du troisième forum de ce genre organisé au pays et en 2009-2010, il se tiendra à Montréal. Tout en améliorant la compréhension des liens entre la diversité culturelle et la dualité linguistique, le forum permettra d’établir des rapports entre les participants pour qu’ils poursuivent cet important dialogue.
  • Mener trois études de recherche :
    • Le Commissariat examinera, grâce à un projet de recherche sur les mesures à prendre, les compétences essentielles et les comportements dont les cadres supérieurs doivent faire la preuve pour intégrer pleinement la dualité linguistique comme valeur fondamentale dans la fonction publique fédérale. Cela favoriserait un changement de culture organisationnelle, pour faire en sorte que les institutions fédérales respectent pleinement leurs obligations relatives à la langue de travail en vertu de la Loi.
    • Le Commissariat entamera la troisième phase des études sur la vitalité des communautés. La première phase a été réalisée dans trois communautés francophones du Nouveau‑Brunswick, de l’Ontario et du Manitoba. La deuxième phase a, quant à elle, permis d’examiner trois communautés anglophones du Québec. Pour cette troisième étude, le Commissariat travaillera avec trois communautés francophones de l’Ouest du Canada, en utilisant une approche participative, afin de déterminer les indicateurs et les résultats dans des secteurs clés de vitalité. Cette approche renforcera la capacité des communautés participantes. De plus, le Commissariat procède actuellement, en partenariat avec le ministère du Patrimoine canadien, à une étude de la vitalité des communautés dans les trois territoires du Nord.
    • Le Commissariat poursuivra son étude portant sur les possibilités d’apprentissage en  langue seconde dans les universités canadiennes. Cette question découle en partie du nombre élevé de diplômés des programmes d’immersion et d’autres programmes d’enseignement du français langue seconde qui étudient actuellement ou qui se préparent à étudier au niveau postsecondaire. On reconnaît aussi les nouvelles réalités socioéconomiques de la mondialisation et les compétences que nécessite l’économie du savoir, dont les compétences linguistiques et l’ouverture aux autres cultures.

Leçons apprises : La participation du Commissariat au Pavillon du Canada dans le cadre des festivités du 400e anniversaire de la ville de Québec a constitué une rare occasion de travailler côte à côte avec d’autres institutions fédérales pour conscientiser un segment de la population à la dualité linguistique canadienne et à la présence de communautés de langue officielle dans tout le pays. Il a été possible de constater que le public s’intéresse à l’information offerte sur les communautés de langue officielle, pourvu que celle-ci soit présentée de façon stimulante et accessible. Par conséquent, au fur et à mesure que de telles possibilités se présenteront, le Commissariat cherchera des moyens pour atteindre un plus vaste public dans la société canadienne.

Avantage de cette activité de programme pour les Canadiens et les Canadiennes

Les politiques linguistiques du Canada existent dans le cadre d’un dialogue élargi entre les législateurs, les tribunaux et les citoyens. Le travail du Commissariat fait partie de ce dialogue. Grâce à ses efforts, les institutions fédérales et le public comprennent mieux la valeur fondamentale de la dualité linguistique et la situation des communautés de langue officielle. Ces communautés, en retour, tirent profit de cette compréhension accrue et de l’ouverture des institutions et de la population à leur égard.

2.4   3e activité de programme : Services internes

Description de l’activité

Les Services internes sont des groupes d’activités et de ressources connexes administrées pour satisfaire aux besoins des autres activités de programme du Commissariat et à ses obligations organisationnelles. En tant que petit organisme, le Commissariat dispose de Services internes qui comprennent deux sous-activités : la gouvernance et le soutien à la gestion ainsi que les service de gestion des ressources. Étant donné l’exigence législative selon laquelle le Commissariat doit intenter des poursuites en justice en vertu de la loi, les services juridiques ne font pas partie des Services internes, mais ils sont plutôt intégrés à la première activité de programme, soit la Protection par l’assurance de la conformité. De la même manière, en raison de son mandat particulier, les services de communications du Commissariat ne font pas partie des Services internes, mais ils sont intégrés à la deuxième activité de programme, soit la Promotion par la politique et les communications.


Ressources prévues 2009-2010 2010-2011 2011-2012
Ressources financières (en milliers de $)

6 159

6 159

6 159

Ressources humaines (ETP)

54,5

54,5

54,5


Points saillants de la planification pour cette activité de programme

Au cours des trois prochaines années, et plus précisément en 2009-2010, le Commissariat travaillera à atteindre son résultat stratégique au moyen de la priorité de gestion (présentée dans la section 1.2 du présent rapport) en se concentrant sur l’élaboration et la mise en œuvre d’outils de gestion destinés à favoriser l’amélioration constante de la planification intégrée.

Plus précisément, le Commissariat :

  • Poursuivra la mise en œuvre du Plan stratégique pour la gestion des ressources humaines sur trois ans et présentera des rapports sur les progrès organisationnels liés aux divers éléments et à l’équité en matière d’emploi. De plus, on estime que le développement de programmes d’apprentissage et le recrutement de récents diplômés faciliteront le maintien du personnel. Par ailleurs, l’adoption des profils de compétences contribuera à renforcer la capacité et l’expertise de l’organisme.
  • Mettra en œuvre la première phase du Plan stratégique de GITI sur cinq ans, qui comprend une analyse comparative des pratiques et des services de gestion des GITI du Commissariat pour assurer la viabilité des ressources de soutien. Une fois mis en œuvre, le Plan tiendra compte des besoins opérationnels se rapportant au rôle d’ombudsman en constante évolution du commissaire et aux fonctions actuelles du Commissariat en déployant un système intégré de gestion de l’information tout en renforçant les capacités de ce dernier.
  • Continuera de renforcer le Cadre de responsabilisation de gestion du Commissariat au moyen d’une meilleure concordance des mécanismes de gestion tels le Plan stratégique, la Stratégie de mesure du rendement, le Profil de risque du Commissariat, le Plan de gestion intégrée des opérations et des ressources humaines et le Plan stratégique de GITI. En se basant sur le Cadre de responsabilisation de gestion, le Commissariat améliorera également ses outils de gestion pour appuyer les activités de prévisions stratégiques, la planification et la présentation des rapports.

Leçons apprises : Les efforts déployés dans l’élaboration de différents plans stratégiques, entre autres en ce qui a trait aux ressources humaines et à la gestion de l’information et de la technologie, par le biais d’un processus complet de consultation horizontale, a permis de positionner le Commissariat pour les années à venir afin d’améliorer la gestion de l’organisation et l’atteinte des résultats.