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ARCHIVÉ - RPP 2006-2007
Défense nationale

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Section 2 : Analyse des activités de programme par résultat stratégique

Introduction

L’Architecture des activités de programme (AAP) du Ministère, décrite à la Section 1, appuie les résultats escomptés par le gouvernement du Canada (GC) visant à soutenir l’économie du pays, à garantir des collectivités protégées et sécuritaires, ainsi qu’à contribuer à la protection et à la sécurité mondiales. D’autres précisions sur le rôle de la Défense, relativement à l’atteinte des résultats voulus par le gouvernement du Canada, se trouvent dans le rapport annuel du SCT intitulé Le rendement du Canada. Le but de la présente section est de fournir des renseignements précis sur les activités de programme de la Défense nationale qui contribuent à la réalisation des résultats du GC.

La Défense a dégagé trois résultats stratégiques pour mener à bien la mission de la Défense et obtenir des résultats pour les Canadiens et les Canadiennes. Ces résultats sont les suivants :

  • les Canadiens ont confiance que le MDN et les FC disposent de la capacité pertinente et crédible voulue pour respecter leurs engagements en matière de sécurité et de défense.
  • la réussite des missions attribuées, contribuant ainsi à la paix, à la sécurité et à la stabilité nationales et internationales.
  • bonne gouvernance, présence et influence avantageuses du Canada au sein de la collectivité internationale.

Trois activités de programme ont été dégagées afin de s’orienter sur ces résultats stratégiques. Elles constituent le cœur du présent rapport.

  1. Mettre sur pied et maintenir en puissance des forces intégrées, pertinentes, souples, efficaces et aptes au combat
  2. Exécuter des opérations
  3. Apporter une contribution au gouvernement et à la société canadiennes ainsi qu’à la communauté internationale conformément aux valeurs et aux intérêts canadiens

Mettre sur pied et maintenir en puissance des forces intégrées, pertinentes, souples, efficaces et aptes au combat

Résultat stratégique : Les Canadiens ont confiance que le MDN et les FC disposent de la capacité pertinente et crédible voulue pour respecter leurs engagements en matière de sécurité et de défense.

Activités de programme : Mettre sur pied et maintenir en puissance des forces intégrées, pertinentes, souples, efficaces et aptes au combat — Dépenses prévues 2006-2007

Ressources Dépenses réelles 2005-2006 Dépenses prévues 2006-2007 Dépenses prévues 2007-2008 Dépenses prévues 2008-2009
Dépenses du Ministère (en milliers de dollars) $12 005 268 $12 561 091 $14 575 584 $16 465 633
dépenses d’immobilisations (en milliers de dollars)(sont compris dans les dépenses ministérielles) $2 070 255 $2 290 763 $3 353 375 $4 278 419
Ressources humaines militaires (ETP) 55 202 56 890 57 948 58 801
Ressources humaines civils (ETP) 19 399 20 370 21 388 22 458
Source: Sous-ministre adjoint (Finance et Services du Ministère), Chef du personnel militaire et Sous-ministre adjointe (Ressources humaines – Civils)
Nota :
1. Ces données relatives aux ETP sont dérivées d’une formule financière représentative, car il n’existe pas de rapport 1:1 uniforme entre les ETP et les programmes.

L’objet de la première activité de programme consiste à mesurer la capacité des forces à disponibilité opérationnelle élevée de la Défense à remplir les engagements en matière de défense et de sécurité. Sa portée englobe tous les aspects, notamment de créer une structure organisationnelle souple, de recruter et d’équiper des forces et de les entraîner en vue des opérations. Elle appuie la priorité ministérielle « Transformer et moderniser les FC ».

Cette activité de programme comporte quatre sous-activités de programme, lesquelles permettront de soutenir le rythme opérationnel anticipé pour les opérations planifiées et de contingence, aux niveaux de disponibilité opérationnelle appropriés et de mettre sur pied des forces d’appoint pour combler les besoins inattendus. Les quatre sous-activités de programme à l’appui de l’activité « Mettre sur pied et maintenir en puissance des forces intégrées, pertinentes, souples, efficaces et aptes au combat » sont les suivantes :

  • mettre sur pied et maintenir en puissance des forces opérationnelles, intégrées et efficaces sur le plan maritime
  • mettre sur pied et maintenir en puissance des forces opérationnelles, intégrées et efficaces sur le plan terrestre
  • mettre sur pied et maintenir en puissance des forces opérationnelles, intégrées et efficaces sur le plan aérospatial
  • mettre sur pied et maintenir en puissance des forces interarmées, nationales, unifiées et d’opérations spéciales

Mettre sur pied et maintenir en puissance des forces opérationnelles, intégrées et efficaces sur le plan maritime

La Marine continuera de faire progresser le développement et la mise en œuvre des capacités de sécurité maritime exigées par la Politique de sécurité nationale.

Elle continuera d’offrir les capacités et d’assumer les missions et les tâches qui lui sont attribuées, conformément au Plan de la Défense. Les déploiements de flottes, le maintien en puissance et l’interopérabilité interorganismes seront les principaux objectifs lors de l’exécution du plan.

Le vieillissement de la flotte de navires de guerre constitue une entrave réelle à la mise sur pied et au maintien en puissance de forces maritimes intégrées et aptes au combat. Toutefois, on a déjà entrepris les premières étapes de la réorganisation de la Marine; d’une part, pour faire face aux défis que posent la défense et la sécurité maritime dans le contexte d’un avenir des plus incertains et, d’autre part, pour affermir notre position en tant que marine présente sur trois océans, capable d’intervenir sur la côte Est et la côte Ouest ainsi que dans l’Arctique canadien où, pour le Canada, il est de plus en plus vital de le faire sur le plan stratégique.

Les navires de soutien interarmées (NSI), dont le premier sera livré en 2012, remplaceront les navires ravitailleurs de la classe Protecteur. En outre, puisque les navires de classe Halifax auront atteint leur mi-durée dans les prochaines années, les travaux vont bon train pour conserver une flotte de surface efficace et apte au combat jusqu’à ce que ces navires soient remplacés.

Les travaux se poursuivent également en ce qui a trait à la modernisation des sous marins. La prolongation de la vie de l’équipement des sous-marins viendra combler le fossé jusqu’à l’enclenchement d’un projet de remplacement des sous-marins. Les progrès de la revitalisation des navires auxiliaires constituent une autre priorité. La modernisation navale est cruciale si l’on veut appuyer la Transformation des FC et protéger la sécurité et les ressources maritimes du Canada.

Mettre sur pied et maintenir en puissance des forces opérationnelles, intégrées et efficaces sur le plan terrestre

La mission du Commandement de la Force terrestre (CFT) consiste à produire et à maintenir en force des forces terrestres capables et polyvalentes de façon à réaliser les objectifs de défense du Canada. Engagés, vers l’avant : la stratégie de l’Armée de terre demeure la référence fondamentale de tous les plans stratégiques du CFT. L’orientation qui figure dans Engagés, vers l’avant et le Plan quinquennal, les Directives stratégiques sur les opérations et les ressources (DSOR) donneront un cadre à la prise des décisions stratégiques selon lesquelles les exigences de chacune des lignes d’opération de l’Armée de terre devront être rationalisées.

À titre de Centre d’excellence des FC pour les opérations terrestres, le programme du CFT verra à l’instruction disciplinée des militaires et à la validation de cette instruction aux fins des opérations tant nationales qu’internationales. Par surcroît, en sa qualité de base de production des forces terrestres, le CFT observera le Plan d’état de préparation géré (PEPG) de l’Armée de terre, dont le raffinement se poursuivra à mesure que se dégageront des leçons et que se révéleront des économies, afin d’assurer la prévisibilité de l’emploi et l’efficience maximale de la conduite de l’instruction, de l’emploi du personnel et de l’utilisation des ressources.

Le Programme d’expansion 5k/3k de la force, annoncé lors du Budget de 2005, verra l’arrivée de nouveaux militaires qui viendront renforcer la force de campagne dès l’année financière 2007 2008. Le Budget de 2006 a donné lieu à l’annonce d’un plan d’accélération du recrutement de 13 000 membres de la Force régulière et de 10 000 membres de la Force de réserve 4. Le défi du CEMAT consistera à instruire ces nouveaux militaires afin qu’ils soient aptes aux opérations.

Par ailleurs, le Conseil du Trésor a approuvé le 22 juin 2006 deux grands projets qui contribueront à la transformation de l’organisation du CEMAT. Le projet du Système de véhicule de soutien moyen (SVSM) permettra de moderniser la flotte vieillissante de véhicules logistiques moyens à roues (VLMR). Ces véhicules constitueront une plate-forme pour la logistique d’unités intégrées; offriront des services mobiles tels des cuisines de campagne, des ateliers et des installations médicales; serviront aux opérations de ravitaillement en vue de livrer renforts et fournitures. De son côté, le projet d'hélicoptère de transport moyen à lourd permettra d’assurer le déplacement efficace et sécuritaire des soldats et du matériel des Forces canadiennes (FC) dans des milieux hostiles, que ce soit au pays ou à l'étranger, en vue d'appuyer les forces terrestres, les forces d'opérations spéciales ainsi que les forces amphibies.

La soutenabilité résultera du maintien de l’équilibre entre les divers éléments de l’Armée institutionnelle (commandement et contrôle, forces de campagne, instruction et soutien). Les investissements passés en infrastructure, appui aux garnisons, surveillance environnementale et autres éléments ont produit des améliorations. Par contre, les ressources nécessaires ont augmenté pour soutenir, tant la force de campagne que l’Armée de terre institutionnelle. Il subsiste en conséquence un écart appréciable qui entraînera des choix difficiles.

Au cours de l’année financière, le CFT maintiendra une cadence élevée de production des forces et d’emploi opérationnel qu’il faudra peut-être conserver indéfiniment. Tout à la fois, l’Armée de terre poursuivra ses efforts dans le cadre de la transformation des FC et se conformera à ses principes tout en s’intégrant et en demeurant soutenable. La réalisation et le maintien de l’équilibre entre les opérations, la transformation et le maintien en force n’auront rien de facile, mais ils sont essentiels au succès de la transformation des FC. Plusieurs années d’activités de transformation ont permis au CFT de se faire plus adaptable et mieux en mesure de créer et de faire évoluer des capacités tout en multipliant et en produisant des forces.

Mettre sur pied et maintenir en puissance des forces opérationnelles, intégrées et efficaces sur le plan aérospatial

La Force aérienne continuera de participer aux opérations en contribuant à la défense du Canada et de l’Amérique du Nord ainsi qu’à la promotion de la sécurité et des valeurs canadiennes à l’échelle du globe. La Force aérienne est parfaitement intégrée aux autres éléments des FC, de l’OTAN et du NORAD; de plus, elle travaille de concert avec les forces alliées et les forces de coalition ou avec ses partenaires des organismes du gouvernement canadien et autres. La Force aérienne s’efforce de surmonter les effets d’années de compression. On constate une amélioration dans le soutien aux flottes existantes attribuable au réinvestissement dans la gestion globale de la flotte. Cette année, des résolutions relatives aux défis importants touchant la flotte de mobilité aérienne sont mises de l'avant. La Force aérienne veillera à ce que tous les aviateurs et aviatrices soient instruits, éduqués, équipés, totalement engagés et prêts à répondre aux exigences qui se présenteront dans l'avenir, tout en fournissant des forces destinées aux opérations nationales en appui au Commandement Canada et au NORAD.

Au cours des 15 prochaines années, la Force aérienne misera sur les nouvelles technologies pour composer avec les menaces asymétriques et utilisera toujours plus la technologie spatiale, dont les satellites pour les communications au-delà de la portée optique et pour la vigilance. Une grande priorité sera accordée à la mise en place d’une Force aérienne apte à recevoir et à utiliser les nouvelles capacités de transport aérien stratégique et tactique, les avions de recherche et de sauvetage ainsi que les hélicoptères de transport moyen à lourd. La Force aérienne travaillera en étroite collaboration avec le personnel de gestion de projet pour atténuer les difficultés liées au processus et favoriser une intégration rapide de ces nouvelles capacités aux opérations des FC.

Le Centre de guerre aérospatiale des Forces canadiennes, créé pour faciliter le développement rapide des capacités, servira de moteur à la transformation de la Force aérienne et travaillera en étroite collaboration avec d’autres centres d’excellence et des forces déployables afin d’élaborer une doctrine sur la puissance aérospatiale, d’étudier de nouveaux concepts et de faire bon usage des leçons retenues en vue d’améliorer l’évolution réelle de la puissance aérospatiale.

De nombreuses difficultés persistent en ce qui a trait à l’équipement et au personnel. D’ici la fin de la présente année financière, nous prévoyons que la Force aérienne se trouvera fortifiée et redynamisée grâce à son personnel nouvellement formé, à ses nouvelles capacités et à un Centre de guerre aérospatiale des Forces canadiennes (CGAFC) renforcé.

Pour en savoir plus sur ces projets et sur les autres, visitez le site Web à l’adresse : http://www.vcds.forces.ca/dgsp/00native/rep-pub/ddm/rpp/rpp06-07/MCP-eng.pdf

Mettre sur pied et maintenir en puissance des forces interarmées, nationales, unifiées et d’opérations spéciales

Commandement Canada (COM Canada) | Commandement de la Force expéditionnaire du Canada (COMFEC) | Commandement des Forces d’opérations spéciales du Canada (COMFOSCAN) | Commandement du soutien opérationnel du Canada (COMSOCAN) | Système intégré de gestion de la disponibilité opérationnelle |
Capacité de soutien |

Les principales initiatives de cette sous-activité de programme comprendront les grandes initiatives de transformation énoncées ci-après et qui ont déjà cours à la Défense :

  1. poursuivre le développement du Commandement Canada (COM Canada) et des Forces opérationnelles interarmées.
  2. poursuivre le développement du Commandement de la Force expéditionnaire du Canada (COMFEC).
  3. poursuivre le développement du Commandement du soutien opérationnel du Canada (COMSOCAN).
  4. développer la capacité de déployer des formations interarmées d’un Commandement des Forces d’opérations spéciales du Canada (COMFOSCAN), une Force de réaction rapide et des forces opérationnelles adaptées aux missions.
  5. élaborer un Système intégré de gestion de la disponibilité opérationnelle afin d’améliorer la capacité de planification de la Défense en vue de mettre sur pied et de déployer des forces intégrées.
Commandement Canada (COM Canada)

Le Commandement Canada veillera à ce que la Défense soit prête aux éventualités suivantes :

  • protéger le Canada en assurant l’unité au niveau du commandement ainsi que du commandement et contrôle (C2), pour toutes les démarches militaires liées à la défense du Canada à l’intérieur de la zone de responsabilité opérationnelle du COM Canada, notamment pour l’aide au pouvoir civil, pour l’aide aux organismes d’application de la loi fédéraux et provinciaux, et pour le soutien au contre-terrorisme, à la demande ou selon les ordres.
  • défendre l’Amérique du Nord en collaboration avec le Commandement de l’Amérique du Nord (US NORTHCOM) et le NORAD.
Commandement de la Force expéditionnaire du Canada (COMFEC)

Les FC ont entre autres rôles de contribuer à la paix et à la sécurité internationales. Le COMFEC s’acquitte de ce rôle en menant des opérations globales entièrement intégrées, de tous les genres, depuis les opérations humanitaires jusqu'au combat, de concert avec des partenaires nationaux et internationaux afin d'obtenir des effets décisifs et opportuns en appui aux intérêts nationaux du Canada.

La principale préoccupation du COMFEC est d’avoir des répercussions, quel que soit l'endroit où il emploie des membres des Forces canadiennes. C’est pourquoi il développe ses capacités de niveau opérationnel dans le but de commander des opérations internationales faisant intervenir jusqu’à 5000 militaires déployés.

Commandement des Forces d’opérations spéciales du Canada (COMFOSCAN)

En ce qui concerne les capacités en matière d’opérations spéciales, les FC se chargeront des aspects suivants :

  • établir le Régiment d’opérations spéciales du Canada (Régt Ops Spéc Cdn) à titre de nouvelle unité interarmées au sein des FC. Le Régt Ops Spéc Cdn sera une force d’opérations spéciales à disponibilité opérationnelle élevée, agile et robuste capable de soutenir et d’exécuter un vaste éventail de missions dans le cadre d’opérations spéciales, au pays et à l’étranger. Les membres de cette unité seront recrutés à l’échelle des Forces canadiennes, et ils seront issus du personnel des éléments maritime, terrestre et aérien de la Force régulière et de la Réserve. Composante du COMFOSCAN, cette unité sera capable de mettre sur pied des groupes-compagnies d’action directe ainsi que des éléments de forces spéciales à l’appui de forces d’opérations spéciales, de forces adaptées aux missions et de forces de réaction rapide. À l’état final, l’unité pourra mettre sur pied un état major temporaire de force opérationnelle d’opérations spéciales. Le régiment atteindra la capacité opérationnelle intermédiaire d’ici août 2006, tandis que la capacité opérationnelle intégrale est prévue pour l’année financière 2009–2010. Le personnel affecté au Régt Ops Spéc Cdn fera l’objet d’une présélection, puis d’une sélection afin de répondre aux besoins exigeants d’une unité d’opérations spéciales. À titre de force à disponibilité opérationnelle élevée, le Régt Ops Spéc Cdn bénéficiera des ressources nécessaires à un haut niveau de priorité.
  • élargir la Deuxième Force opérationelle interarmées (FOI 2) pour accroître sa capacité à mener à bien des missions, au pays et à l’étranger, seule ou en compagnie d’autres éléments du COMFOSCAN.
  • réaffecter le 427e Escadron tactique d’hélicoptères afin de fournir des capacités aériennes spécialisées à disponibilité opérationnelle élevée à l’appui des activités d’opérations spéciales du COMFOSCAN. Le reste des responsabilités de commandement incombera à la 1re Division aérienne du Canada, et les capacités inutilisées du 427e Escadron pourront être affectées à l’appui du COM Canada.
  • agrandir la Compagnie de défense nucléaire, biologique et chimique interarmées afin de mieux protéger la population canadienne au pays ainsi que les unités des FC déployées dans le cadre d’opérations nationales et internationales.
  • améliorer les capacités d’instruction en matière d’opérations spéciales.
Commandement du soutien opérationnel du Canada (COMSOCAN)

Le COMSOCAN sert de lien entre le soutien stratégique assuré par le Canada et le soutien propre aux chefs d’état-major des armées assuré à la composante de commandement d’une force opérationnelle des FC s’inscrivant dans les exigences propres à la mission. Sa création

permettra de faire la projection du soutien national grâce à un lien hiérarchique unique vers et dans un théâtre d’opérations donné, qu’il soit national ou international.

Outre la coordination de la mise sur pied de commandements/groupes intégrés de la composante de soutien opérationnel, le COMSOCAN est chargé des fonctions de soutien non déployables, essentielles au soutien de routine des opérations. Tirant parti des capacités de soutien national disponibles ou de ressources de soutien maintenues par les responsables de la mise sur pied des forces des chefs d’état-major des armées/de la haute direction, le COMSOCAN assure le soutien courant aux opérations de contingence des FC. La nature mixte, le COMSOCAN comprend toute la gamme des services de soutien au commandement/système de transmissions et d’information, de santé, du génie militaire de soutien général, de logistique, de soutien à la maintenance de l’équipement terrestre et de police militaire.

Système intégré de gestion de la disponibilité opérationnelle

La Défense continuera de développer un système intégré de gestion de la disponibilité opérationnelle en vue d’améliorer la capacité du Ministère à mettre sur pied et à déployer des forces intégrées. Les Forces maritimes, l’Armée de terre et la Force aérienne contribueront toutes aux démarches des FC en matière de disponibilité opérationnelle et de maintien en puissance grâce aux aspects suivants :

  1. la politique de disponibilité opérationnelle et de soutien (DO et S) de la Marine

    La Marine mettra sur pied des éléments formés de personnel entraîné disposant de l’équipement voulu pour maintenir le rythme opérationnel prévu dans le cadre d’opérations planifiées et de contingence. La mise sur pied des forces demeure très ardue. Le but, pour l’année financière 2006–2007, sera de maintenir des unités à disponibilité opérationnelle élevée à 90 p. 100 des exigences de préparation au combat et les unités à disponibilité opérationnelle standard à 70 p. 100 de leurs exigences de préparation au combat.

    La priorité de la Marine en matière de maintien en puissance ira aux capacités opérationnelles. L’on portera une attention particulière à la mise sur pied du groupe opérationnel de contingence 5, à l’évolution de la disponibilité opérationnelle des capacités sous-marines et à l’exécution des activités de surveillance maritime nationale. La Marine maintiendra sa capacité à fournir une équipe chevronnée consacrée au maintien de forces maritimes équilibrées, aptes au combat et polyvalentes.

  2. Le Plan d’état de préparation géré (PEPG) de l’Armée de terre

    Le PEPG de l’Armée de terre a été élaboré afin d’assurer la prévisibilité de l’emploi des soldats et de maximiser l’efficacité avec laquelle la Défense mène son instruction, emploie son personnel et dépense ses ressources. Il garantira une mise sur pied viable des forces terrestres en vue des opérations nationales et expéditionnaires.

    L’état-major opérationnel de l’Armée de terre, à la Direction – Disponibilité opérationnelle de la Force terrestre, surveillera continuellement les progrès réalisés par rapport au PEPG. En outre, le Directeur – Planification stratégique (Opérations terrestres) fera rapport des progrès en cours du PEPG de l’Armée en ce qui concerne le cadre de mesure du rendement stratégique du VCEMD, en vue des séances d’information régulières du Comité de gestion de la Défense (CGD). Le PEPG de l’Armée fera partie intégrante du Système intégré de gestion de l’état de préparation du Ministère.

  3. La Réserve de l’Armée de terre

    La Force de réserve réussira à maintenir la croissance atteinte lors de la Restructuration de la Réserve de la Force terrestre (RRFT) – Phase II, et elle est prête à poursuivre sur ordre. Grâce au développement de nouvelles capacités et à l’amélioration de certaines, ainsi qu’au renforcement d’éléments plus traditionnels, la Réserve continuera d’élargir son rôle opérationnel de même que son importance. L’intégration continue de la Réserve de l’Armée de terre au cadre de la gestion de l’état de préparation viendra renforcer la primauté des opérations. Les unités de la Réserve de l’Armée de terre continueront de représenter un lien solide au sein de leurs collectivités. Pour des renseignements supplémentaires sur la Réserve, voir la Section 3.

  4. La Force expéditionnaire aérienne

    La Force aérienne se transforme en une force expéditionnaire aérienne afin de répondre aux exigences en matière d’emploi de la force des commandants du COM Canada, du COMFEC, du COMFOSCAN et du COMSOCAN. Le Commandement de la composante aérienne des Forces combinées (CCAFC) mettra sur pied des unités aériennes expéditionnaires formées d’un élément de commandement et contrôle; des unités tactiquement autonomes (UTA) chargées de la puissance aérienne; un escadron de soutien de mission assurant le soutien intégré et rapproché; un escadron de soutien opérationnel assurant la supervision opérationnelle et la protection de la force.

    Le CCAFC veille à la mise sur pied viable des UTA dans tous les parcs d’aéronefs opérationnels à l’appui des opérations nationales et expéditionnaires.
Capacité de soutien
a. Mettre en place et appuyer une Équipe de la Défense professionnelle et efficace
b. Moderniser et transformer les FC par le biais d’acquisitions d’immobilisations
c. Optimiser l’utilisation des ressources

La Défense a besoin de la capacité de soutien nécessaire à l’atteinte du résultat stratégique « Mettre sur pied et maintenir en puissance des forces intégrées pertinentes, souples, efficaces et aptes au combat » décrit plus haut.

Le contexte de sécurité actuel exige des forces armées professionnelles, bien entraînées et capables d’utiliser efficacement de nouvelles technologies dans le cadre d’opérations interarmées, interorganismes et multinationales. Les nouvelles technologies offrent des solutions rapides et flexibles à des problèmes opérationnels dont le débarquement d’une force à un endroit précis d’une zone de guerre ou le contrôle du mouvement des réfugiés en situation de crise humanitaire. Les FC ont adopté ces nouvelles technologies, et elles continueront d’investir dans l’instruction et l’équipement des effectifs de la Force régulière et de la Réserve afin que ceux-ci demeurent parmi les soldats, les marins et les aviateurs les mieux formés et les plus compétents au monde, notamment en matière de technologie. Le MDN veillera à ce que le personnel civil demeure un effectif motivé, qualifié et professionnel capable de répondre aux besoins de la Défense sur le plan de la transformation.

Durant l’année financière 2006–2007, la Défense y parviendra grâce à un certain nombre de projets et d’initiatives prenant en charge les activités suivantes :

  1. mettre en place et appuyer une Équipe de la Défense professionnelle et efficace;
  2. moderniser et transformer les FC par le biais d’acquisitions d’immobilisations;
  3. optimiser l’utilisation des ressources.
a. Mettre en place et appuyer une Équipe de la Défense professionnelle et efficace

Ressources humaines : Militaires | Ressources humaines : Civils

Ressources humaines : Militaires

Lors de la transformation, le système des ressources humaines des FC et l’organisation chargée de la gestion du personnel devront s’orienter davantage vers sur l’aspect opérationnel et, particulièrement, vers une réorganisation et une cohésion fonctionnelles en ce qui a trait aux questions de ressources humaines (RH). Ces dernières années, l’on a consacré beaucoup d’efforts à la redéfinition et à la réorganisation du Système des ressources humaines des FC par le biais de l’initiative de la Transformation des systèmes des ressources humaines (TSRH) à l’appui de la Transformation des FC. L’on mettra en place des mesures permettant de combler un retard croissant en matière de politiques, un nouveau cadre de gestion de l’instruction individuelle et éducation (II et E), une meilleure gestion et une meilleure administration de la formation professionnelle militaire indépendante des armées.

  • Recrutement et maintien des effectifs

Au cours de l’année financière 2006–2007, les FC continueront de composer avec les enjeux du recrutement, lesquels pourraient entraîner des difficultés quant à leur capacité d’atteindre les objectifs globaux de recrutement et d’expansion des forces visant à faire croître l’effectif de la Force régulière de 13 000 postes supplémentaires et celui de la Réserve de 10 000 postes.

Malgré de nombreuses démarches de recrutement et de maintien en poste, la situation d’un certain nombre d’emplois militaires demeure critique. Il s’agit de postes de professionnels comme ceux de médecin et pharmacien, et d’emplois d’opérateurs comme ceux d’électrotechnicien naval, d’opérateur des transmissions, de technicien en systèmes de conduite de tir, d’opérateur de détecteurs électroniques aéroportés, de technicien d’armement naval et de préposé du renseignement. Il semble que les estimations quant au nombre de recrues ne suffiront pas à revenir au niveau préférentiel de dotation d’ici deux ans. La Défense prévoit que certains de ces emplois militaires continueront de poser des problèmes dans un avenir prévisible pour diverses raisons, dont les normes d’excellence universitaire élevées; la concurrence du secteur privé; et une pénurie de certains ensembles de compétences au sein de la société canadiennes, notamment en soins de santé.

En conséquence, les FC ont enclenché un certain nombre de mesures en vue d’atteindre les objectifs de recrutement, telle la normalisation des procédures de traitement des candidatures à l’échelle du Canada. L’on s’attend à ce que la mise en œuvre du recrutement en ligne permette de réduire encore les temps d’attente puisqu’on l’on améliorera l’exactitude des renseignements relatifs aux candidats. Les FC mettent également en œuvre nombre de plans d’enrôlement subventionné et direct.

Parmi les activités prévues et en cours pendant l’année financière 2006–2007, on compte celles décrites ci-après.

Recrutement

La Défense nationale va continuer de se rapprocher des Canadiens en organisant un large éventail d’activités en vue d’attirer et d’enrôler des recrues de qualité. Il s’agit de faire connaître aux Canadiens les occasions, les avantages, les défis et les récompenses uniques que peut offrir une carrière dans les FC. Afin d’affronter efficacement la concurrence pour les meilleurs candidats durant un période d’expansion des forces, les FC ont adopté une stratégie de recrutement solide et cohésive. Grâce à une vaste campagne nationale de recrutement, appuyée par le Plan national d'attraction à des fins de recrutement, de nouvelles annonces publicitaires et un financement de publicité approprié, on accroîtra le nombre de candidats parmi lesquels on sélectionnera ceux qui sont qualifiés. Des mesures du rendement sont en cours d'élaboration, et les résultats de l'évaluation effectuée en fonction de ces mesures sont censés être obtenus d'ici 2007.

La Défense nationale va continuer de renforcer l’infrastructure de recrutement des FC.

  • La Défense nationale continuera à accroître la qualité du personnel de recrutement au moyen de mesures de sélection et de formation améliorées, notamment l'établissement d'un centre permanent de formation au recrutement en 2007.
  • La Défense nationale augmentera le nombre de membres du personnel affectés aux centres de recrutement et mettra en place un système de surveillance qui lui permettra de déterminer le nombre exact de candidats, les décisions prises à leur sujet et le temps de traitement de leur demande. Grâce à ces renseignements, le Ministère pourra réduire les retraits et les retards inutiles. Il veillera à ce que le système soit en place en 2007.
  • La Défense nationale continuera à recueillir des renseignements sur les critères et procédures afin de garantir que les outils de sélection permettent de déterminer si les candidats ont les qualités requises.
L’on met également en œuvre plusieurs initiatives en matière de diversité. La mosaïque ethno-culturelle du Canada évolue; on remarque une augmentation de l’immigration provenant de pays non européens. Afin de tenir compte des changements du marché du travail, de cultiver la diversité et de répondre à leurs propres besoins, les FC reproduisent les réussites du bureau de recrutement communautaire au sein de la collectivité indo-canadienne de Surrey (C.-B.) en ouvrant un bureau semblable au sein de la collectivité sino-canadienne de Richmond (C.-B.). Ces initiatives permettront un contact personnel quotidien avec ces collectivités, établissant des relations plus solides reposant sur la confiance et la compréhension, et créant le fondement d’un recrutement réussi à l’avenir.

D’autres bureaux de recrutement communautaires ouvriront dans des grandes villes, partout au Canada.

Les FC étudieront les avantages, sur le plan de l’attrait, d’une prime pour les métiers des armes de combat ainsi que certains groupes de l’aviation. L’on continuera d’offrir des primes de recrutement aux candidats qui s’enrôlent dans les groupes professionnels en difficulté, comme les médecins, les ingénieurs ainsi que certains postes techniques de militaires du rang, comme les opérateurs des transmissions, les techniciens navals et les techniciens en systèmes de conduite du tir.

Depuis toujours, l’évaluation médicale obligatoire est une cause de retard majeure. Pour régler cette question, les FC améliorent la qualité des formulaires que les médecins civils doivent utiliser pour transmettre des renseignements au bureau médical des recrues. Les FC mettent aussi en œuvre l’enrôlement conditionnel après la deuxième partie de l’évaluation médicale, dans le but de réduire davantage les temps d’attente dans les cas où l’on s’attend raisonnablement à une approbation.

Maintien des effectifs

La Défense a encore des problèmes avec le rythme des affectations, lequel fait référence à la somme des demandes que le service militaire impose aux membres des FC et à leurs familles, dont la fréquence des déploiements, les exigences en matière d’instruction et d’autres périodes passées loin du foyer, ainsi qu’à la charge de travail. Les FC examinent et évaluent les conclusions de l’Étude sur les dimensions humaines des déploiements. En consacrant davantage de ressources à l’instruction, la Défense prévoit gérer l’arrivée des recrues et freiner le taux d’attrition qui se produit lorsque le personnel doit attendre avant de recevoir une formation professionnelle. Par exemple, les FC déploient le personnel à des postes d’emploi en attendant l’instruction à l’échelle du pays afin qu’il puisse acquérir de l’expérience dans son groupe professionnel militaire.

Les autres initiatives de maintien des effectifs sont les suivantes :

  1. élaborer des procédures justes et efficaces d’évaluation du rendement qui motivent, assurent une rétroaction quant au rendement, reconnaissent le rendement exceptionnel et sont applicables tant au niveau individuel que collectif;
  2. restructurer les groupes professionnels militaires en groupes professionnels et des emplois communs/génériques en champs professionnels afin d’élargir le perfectionnement professionnel et de répondre aux besoins opérationnels;
  3. étudier des initiatives d’apprentissage à distance afin d’augmenter le nombre d’étudiants qui s’enrôlent tout en diminuant la période où le militaire doit être loin de son unité d’appartenance et de son foyer; et
  4. présenter une politique de suivi du personnel en 2006, laquelle servira à colliger un dossier national unique et exhaustif des absences du militaire ou de l’unité et à en assurer le suivi.

Les FC élaborent une stratégie visant à moderniser leur structure de rémunération et d’indemnités, dans le cadre de laquelle il est projeté de déléguer au CEMD certains pouvoirs relatifs aux politiques des ressources humaines et de rémunération. Cette mesure d’actualisation est un élément crucial de la capacité des FC de recruter, d’entraîner, de déployer et de conserver leurs effectifs et elle est nécessaire à l’exécution des directives du gouvernement du Canada.

Parallèlement, les FC examinent la possibilité de recourir à une structure de comités externes qui compléterait leur processus de négociation avec le Conseil du Trésor relativement à la rémunération.

  • Instruction

    La Défense a établi le Centre canadien d’entraînement aux manœuvres (CCEM) à la BFC Wainwright afin de donner un entraînement collectif simulé de force contre force de calibre international — une capacité institutionnelle clé essentielle à la mise en œuvre de la Stratégie de l’Armée de terre. Le CCEM offrira un environnement réaliste à l’intérieur d’un centre d’instruction national où l’on peut apprendre et confirmer des compétences jusqu’à la norme d’aptitude au combat au niveau de la formation, et ce, pour toutes les opérations de guerre. Il offrira aussi le moyen d’évaluer la disponibilité opérationnelle des forces opérationnelles chargées de l’instruction axée sur le théâtre et sur la mission en préparation à un déploiement opérationnel.

    Le CCEM sera un établissement d’entraînement et d’évaluation essentiel, conçu pour améliorer la disponibilité opérationnelle et l’efficacité des forces affectées. Il constituera un lien critique du système d’évaluation du rendement de l’Armée de terre, puisqu’il permettra d’évaluer directement les compétences des unités dans un contexte d’entraînement collectif. Celui-ci fera du CCEM une composante essentielle du Système d’information sur l’état de préparation géré de l’Armée de terre.

    Les FC préparent les militaires à une instruction et un perfectionnement plus pertinents sur le plan opérationnel afin d’assurer la réussite des missions dans un contexte de sécurité très dynamique et difficile. À titre d’exemple, citons la Qualification militaire de base (QMB) à l’intention des militaires du rang de la Force régulière et de la Réserve, qui sera en place en 2006. Cette QMB permettra de garantir que les recrues et les aspirants-officiers reçoivent le même niveau d’instruction initiale axée sur les opérations, y compris le perfectionnement approprié du leadership afin d’orienter les diplômés de la QMB qui sont davantage axés sur les opérations.

  • Promotion de la santé et du mieux-être

    Les efforts visant à maintenir et à améliorer les normes des soins de santé prodigués aux membres des FC au pays et à l’étranger sont gérés par le biais du projet d’ensemble Rx2000. Ce projet est constitué de 22 initiatives interdépendantes à divers stades de la mise en œuvre et qui, une fois bien en place, garantiront que les membres des FC auront accès à des soins primaires complets et à des services de santé au travail, et que les FC disposent d’un système de santé répondant aux besoins en matière d’instruction et d’opérations (y compris ceux de la mise sur pied de la force et de l’emploi de la force).

    Les initiatives prioritaires pour l’année financière 2006 2007 relevant du Projet Rx2000 sont les suivantes :

    • Soins de santé mentale – Les problèmes de santé mentale représentent le plus fort pourcentage de la perte de productivité au travail au sein des FC. Les SSFC ont élaboré un modèle de soins de santé mentale qui sera graduellement mis en œuvre dans les cliniques des FC au cours des quatre prochaines années.
    • Projet paritaire de soins de santé mentale – En partenariat avec Anciens Combattants Canada et la GRC, les SSFC se penchent sur l’accès, les normes en matière de soins et les relations synergiques liées aux soins de santé mentale prodigués aux militaires en service actif et à la retraite.


    Les autres priorités des Services de santé pour l’année financière 2006–2007 qui ne s’inscrivent pas dans l’initiative de renouvellement du Projet Rx2000 sont notamment les suivantes :

    • Structure de soutien opérationnel – Au vu des changements fondamentaux découlant de la Transformation des FC et de l’évolution du contexte de la sécurité internationale, les SSFC ont l’intention de procéder à un bref examen exhaustif de la structure de leur force de campagne afin de garantir que les unités et les capacités déployables des services de santé sont bien configurées, ce qui leur permettra d’apporter un soutien adaptable à des FC transformées.
    • Évacuation aéromédicale – L’on procède actuellement à un examen des capacités d’évacuation aéromédicale afin d’étudier le mandat, les ressources humaines, l’équipement médical et l’instruction nécessaires pour faire face au rythme opérationnel croissant et à la nouvelle structure des FC.
    • Hôpital Montfort – L’on a mis en place un partenariat de services directs avec le secteur public des services de santé. Le Centre des Services de santé des Forces canadiennes (Ottawa) déménagera au début de 2007 dans de nouveaux locaux qui sont en construction à l’hôpital Montfort.
    • Système d’information de santé des Forces canadiennes (SISFC) - En novembre 2002, les Services de santé des FC ont lancé le SISFC. Une des composantes de ce projet est la mise en œuvre d’un dossier de santé électronique. Ce dossier permettra aux 5 500 professionnels de la santé et des soins dentaires ainsi qu’aux gestionnaires des FC qui se trouvent dans les cliniques médicales et dentaires réparties au Canada d’échanger en toute sécurité des renseignements et de coordonner les soins des 85 000 membres de la Force régulière et de la Réserve. Outre le dossier de santé électronique, l’on fera l’essai et la mise en œuvre d’une capacité de prise de rendez-vous et d’inscription des patients ainsi que de nouvelles applications cliniques à l’appui de la prestation des soins de santé, y compris l’examen des résultats de laboratoire et de radiologie pour les dispensateurs qui ont besoin de ces tests diagnostiques. Ce projet est une solution d’entreprise du gouvernement, qui satisfait l’exigence du Conseil canadien de la santé de tenir obligatoirement des dossiers de santé électroniques.
    • Prévention des blessures – Au cours de l’année financière 2006–2007, les FC se proposent d’enclencher un processus de collecte des données dans les établissements médicaux des FC, ainsi que d’élaborer et de mettre en œuvre un programme de prévention des blessures.
    • Promotion de la santé – Le programme de promotion de la santé des FC Énergiser les Forces offrira des possibilités en matière d’éducation et de développement des compétences en doublant le nombre de programmes pouvant être offerts localement par les bureaux de la Promotion de la santé dans 24 bases et escadres à l’échelle du Canada et en Europe. Parmi les programmes nouveaux ou mis à jour qui seront en ligne, on note : Sensibilisation aux problèmes liés à l’alcool, aux autres drogues et au jeu excessif; Gérer les moments de colère; Bouffe-santé pour un rendement assuré; Visez juste – Mangez santé; L’union fait la force : Compétences en matière de relations pour les couples des FC.

  • Apprentissage continu

    • L’Académie canadienne de la Défense joue un rôle critique puisqu’elle crée et transmet la connaissance au sein de la collectivité de la Défense à une époque où la transformation pose un problème de taille au perfectionnement professionnel et à l’éducation militaire. Les exigences du programme de cours dépassent actuellement la capacité d’internat des effectifs des FC, et les attentes en matière d’éducation militaire dépassent la capacité d’un seul officier ou sous-officier. Au vu de ces problèmes, l’Académie canadienne de la Défense a créé l’Architecture d’apprentissage en réaction aux répercussions considérables des nouvelles technologies et méthodologies d’apprentissage — plus particulièrement l’apprentissage à distance – et aux nouvelles tendances intéressantes, comme la gestion de la connaissance.


    La Défense offre d’autres possibilités d’apprentissage, dont celles décrites ci-après.
    • Le Programme de stage de formation professionnelle offre aux étudiants de droit la chance de développer leurs compétences dans les domaines du droit militaire, y compris la justice militaire et le droit administratif. Chaque année, jusqu’à trois étudiants en droit effectuent le stage de 10 mois du cours de formation professionnelle prescrit par le barreau de leur province. Les juristes hors clase du Bureau du Juge-avocat général (JAG) agissent à titre de directeurs de stage et encadrent les étudiants. Cette entente a l’avantage accru d’élargir la base de recrutement du JAG puisque quelques étudiants peuvent chercher un poste d’avocat militaire au sein du Bureau du JAG.
    • Apprentissage organisationnel/leçons retenues : Depuis fort longtemps, le MDN et les FC gèrent et mobilisent les connaissances, surtout dans le contexte du déroulement des opérations. La priorité actuelle du MDN et des FC est d’exploiter la réussite de ces organisations et de créer une vision et une stratégie ministérielles en matière de transfert des connaissances/leçons retenues. Cela aidera l’organisation dans ses démarches visant à promouvoir l’apprentissage continu et à améliorer le rendement. La Défense dirigera l’avancement des pratiques de transfert des connaissances/leçons retenues en faisant connaître la pratique, en assurant la gouvernance et l’orientation au sein de la Défense au fur et à mesure que se fait l’intégration du transfert des connaissances/leçons retenues, et en offrant un lien menant aux produits et services pour aider les organisations en cours de route.
    • Apprentissage individuel : Dans le but de maintenir une force professionnelle et compétente, les FC continuent de s’efforcer d’obtenir un « corps d’officiers diplômés ». En recrutant des officiers diplômés ou en aidant les militaires qui satisfont aux exigences de la politique à obtenir un diplôme, les FC sont en bonne voie d’atteindre leur but. L’on déploie également des efforts pour améliorer le niveau de scolarisation des militaires du rang.


La Réserve

La Réserve se compose de membres des FC enrôlés pour servir autrement qu’à temps plein et de façon continue. La Réserve comprend les quatre sous éléments suivants :

  • la Première réserve;
  • la Réserve supplémentaire;
  • le Cadre des instructeurs des cadets;
  • les Rangers canadiens.
Première réserve

Le rôle de la Première réserve consiste à renforcer, soutenir et appuyer des forces déployées et à exécuter, dans certains cas, des tâches qui ne sont pas remplies par les membres de la Force régulière. Les FC continuent de chercher des moyens d’améliorer le rôle de la Réserve en matière de protection civile dans les cas de catastrophes naturelles et d’urgences locales.

La Première réserve englobe la structure suivante :

  1. Réserve navale. La Réserve navale fournit des marins bien entraînés et aptes au combat pour les navires de défense côtière de la classe Kingston et diverses opérations côtières. Ces dernières comprennent des rôles propres à la Réserve navale, comme la sécurité portuaire ainsi que la coordination et les conseils navals concernant la navigation commerciale, et des rôles partagés, comme la lutte contre les mines et le renseignement. L’effectif total de la Réserve navale s’établit à 4 050 militaires de tous grades. La Défense prévoit que l’effectif approuvé de 5 100 réservistes sera atteint en 2015. Pour assurer la viabilité à long terme de la Réserve navale, les FC ont investi dans diverses initiatives comme le recrutement, l’instruction, le maintien de l’effectif à long terme, le leadership, la gestion et les affaires publiques.
  2. Réserve de l’Armée de terre. La Réserve de l’Armée de terre du Canada comprend 137 unités dispersées dans 110 villes et municipalités un peu partout au pays. Le rôle de la Réserve de l’Armée de terre consiste à fournir un cadre pour la mobilisation, à renforcer et à soutenir la Force régulière et à servir d’intermédiaire entre la communauté militaire et la communauté civile.

    La mission de la Restructuration de la Réserve de la Force terrestre (RRFT) consiste à développer une Réserve crédible et efficace, complémentaire et supplémentaire à la Force régulière, capable de répondre aux besoins du pays. La RRFT comporte deux phases. Alors que la phase 1 portait sur la stabilisation et l’évaluation de nouvelles capacités, la phase 2 sera axée sur le changement et la croissance. Les FC prévoient augmenter l’effectif de la Réserve de l’Armée de terre qui passerait de 16 100 à 17 300 au cours de l’année financière 2006–2007. Dans le contexte de la Stratégie de l’Armée de terre, les composantes de la Force régulière et de la Réserve subiront dans l’année qui vient d’énormes changements visant à rationaliser et à améliorer la mise sur pied des forces. Dans le cas de la Réserve de l’Armée de terre, cela signifiera une augmentation appréciable de ses responsabilités en matière de mise sur pied de forces, tant du point de vue des capacités supplémentaires, en fournissant des renforts, que du point de vue des capacités complémentaires, en fournissant des capacités propres que n’a pas la Force régulière, comme l’intervention en cas de menaces chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires, la coopération civilo-militaire et les opérations psychologiques). Les FC effectueront un examen du Tableau d’effectifs et de dotation de la Réserve de l’Armée de terre pour augmenter le nombre des effectifs dans les domaines où l’Armée de terre connaîtra vraisemblablement une croissance.
  3. Réserve aérienne. La Réserve aérienne fait partie intégrante de la planification de la défense depuis la création de la Force aérienne. La Force aérienne a intégré les hommes et les femmes hautement qualifiés de la Réserve aérienne dans des unités de la Force totale relevant d’une unique chaîne de commandement qui appuie tous les aspects des opérations de la Force aérienne. À l’heure actuelle, l’effectif total de la Réserve aérienne se situe autour de 2 300 militaires de tous grades. La structure intégrée signifie que les réservistes de la Force aérienne sont prêts à appuyer les opérations quotidiennes des FC, en cas d’urgence et dans le cadre de la transformation. Les réservistes de la Force aérienne travaillent actuellement au Quartier général du Commandement Canada afin de contribuer à assurer l’intégration efficace des réservistes dans la nouvelle structure des FC.
  4. Réserve des communications. La Réserve des communications a comme mandat de mettre sur pied des forces et de maintenir en puissance des éléments des systèmes d’information et de communication (CIS) aptes au combat ainsi que des éléments de soutien des opérations d’information (OI) afin de renforcer les opérations de déploiement et les missions stratégiques au pays et à l’étranger. La Réserve des communications a créé tout récemment le groupe militaire professionnel (GPM) de chercheur en communications. La formation professionnelle commencera en 2006 à l’École de l’électronique et des communications des FC (EECFC) de la Base des Forces canadiennes (BFC) Kingston. Le personnel principal appartenant à ce GPM travaillera dans des états majors clés pour assurer de façon continue une surveillance et une orientation concernant son GPM. La Réserve des communications continuera de mettre l’accent sur les centres d’instruction centralisés que sont actuellement la BFC Kingston, pour l’instruction des GPM, et la BFC Shilo, pour l’instruction des recrues et la formation en leadership.
  5. Réserve des services de santé. La Réserve des services de santé participe activement aux programmes de soutien et de changement en cours au sein du Groupe des Services de santé des FC. Le Groupe assure le commandement et le contrôle de toutes les unités de la Réserve des services de santé. La Réserve des services de santé compte un effectif d’environ 1 200 personnes. Cet effectif est réparti en deux groupes fonctionnels : les unités de la Première réserve, qui s’appellent les unités de l’Ambulance de campagne, et le cadre de la Première réserve (CPR) des Services de santé des FC. Les unités de l’Ambulance de campagne enseignent à leur personnel à appuyer, renforcer et soutenir les éléments du Groupe des Services de santé des FC dans le cadre des opérations et à fournir des services de santé au Groupe-brigade du Canada auquel elles sont rattachées. Les membres des Services de santé, tout particulièrement les cliniciens, renforcent diverses organisations des Services de santé dans le cadre des opérations et dans les cliniques du Canada. Les priorités concernant la Réserve des services de santé pour l’année financière 2006 2007 sont les suivantes :
    • Plan de recrutement stratégique – Ce document évolutif porte sur l’attrait et l’enrôlement de cliniciens civils qualifiés pour accroître les compétences cliniques au sein des Ambulances de campagne de la Réserve et pour augmenter le nombre des fournisseurs de services de santé dans le CPR des Services de santé, tant du point de vue de la formation que du point de vue opérationnel/de l’attribution des tâches.
    • Instruction individuelle concernant l’ID SGPM des Services de santé – Le cours élémentaire de la Force régulière destiné aux médecins militaires et aux infirmiers dans leur GPM a été modularisé pour permettre aux cliniciens de la Réserve de le suivre. Une méthode de formation progressive a été mise en place pour harmoniser les qualifications des techniciens médicaux de la Force régulière et de la Réserve, améliorant ainsi le niveau de la formation clinique et des soins prodigués par les techniciens médicaux de la Réserve. Ce cours modularisé débutera durant la période d’instruction d’été 2006.
  6. Les avocats militaires de la Réserve sont inscrits au Cadre de la Première réserve (CPR) du JAG. Ils sont employés en service de classe « A » et « B » pour exécuter des fonctions de procureur militaire, d’officier défenseur et de conseiller juridique militaire auprès des clients du JAG. Le JAG veille à l’administration de leur carrière.

Les chefs d’état-major des armées (forces maritimes, terrestres et aériennes) commandent leurs éléments de Réserve respectifs et le Sous-ministre adjoint (Gestion de l’information) contrôle la Réserve des communications. Le Directeur général (Services de santé) commande le personnel de la Réserve des services de santé et le Juge-avocat général dirige la Réserve des services juridiques.

L’un des grands défis de la Défense consistera à recruter un total de 10 000 réservistes comme le prévoit le Budget de 2006. De hauts représentants de la Première réserve travaillent avec l’équipe de transformation du Chef d’état major de la Défense, qui continuera de s’assurer que la Réserve est prise en compte dans tous les aspects de la transformation.

Réserve supplémentaire

La Réserve supplémentaire se compose d’anciens militaires qui pourraient être rappelés en service en cas d’urgence. Les membres de la Réserve supplémentaire peuvent servir de façon bénévole, mais n’ont aucune tâche à exécuter, ni entraînement à subir, sauf s’ils sont en activité de service.

Cadre des instructeurs des cadets

Le Cadre des instructeurs des cadets se compose d’officiers responsables de la supervision, l’administration et l’instruction des cadets de manière à assurer leur sécurité et leur bien être pendant qu’ils développent leur leadership, leur civisme, leur condition physique et leur intérêt pour les FC.

Rangers canadiens

Les Rangers canadiens assurent une présence militaire dans les endroits peu peuplés et les régions nordiques, côtières et isolées du Canada qui ne peuvent pas être desservies par d’autres éléments des FC. Ils ont pour tâche principale de participer au maintien de la souveraineté du Canada.

Leurs objectifs pour l’année financière 2006 2007 sont les suivants :

  • effectuer jusqu’à 30 Patrouilles de souveraineté des Rangers durant l’année conformément au plan de surveillance de la Force Opérationnelle Interarmées Nord (FOIN).
  • se doter de l’équipement et du personnel de soutien nécessaires et les maintenir pour former l’infrastructure d’une capacité de réaction rapide destinée à la FOIN conformément au plan d’opération de campagne. Cette structure de soutien doit être capable de se déployer dans un délai de 24 heures et de demeurer sur le terrain pendant 4 jours.
  • planifier une patrouille de surveillance et être prêts à effectuer au moins une patrouille de souveraineté renforcée dans une zone sensible de l’Archipel arctique, conformément au plan de surveillance de la FOIN.
  • exécuter des patrouilles de sécurité dans le cadre du Système d’alerte du Nord;
  • à condition d’avoir les ressources humaines appropriées, porter à 60 le nombre total des patrouilles des Rangers dans la zone de responsabilité de la FOIN et à 34 le nombre des patrouilles des Rangers juniors canadiens.

Initiatives actuelles de la Réserve

  • Conseil de liaison des Forces canadiennes

    Actuellement, les réservistes constituent 13 p. 100 de l’effectif du MDN déployé à l’étranger, dont 1 militaire sur 7 en Afghanistan. Le projet de transformation des FC ainsi que les engagements prévus à l’égard des opérations internationales laissent croire que ce taux de participation des réservistes va se maintenir, sinon s’accroître, avec l’adoption du Système intégré de gestion de l'état de préparation.

    Le Canada ne s’étant doté d’aucune protection légiférée des emplois pour le service volontaire, les 45 p. 100 de réservistes qui ont un emploi civil et les 40 p. 100 qui sont étudiants doivent compter sur un appui volontaire de leur employeur ou de leur établissement d’enseignement pour accomplir leurs fonctions militaires.

    Le Conseil de liaison des Forces canadiennes (CLFC) cherche à obtenir un appui accru de la part des dirigeants des organismes canadiens afin que les réservistes bénéficient d’une plus grande disponibilité pour participer à l’instruction et aux opérations. Grâce aux visites militaires accompagnées, aux activités d’appui des employeurs des unités locales, à la participation d’organismes communautaires et professionnels ainsi qu’aux activités liées au programme de prix et de reconnaissance visant à récompenser les employeurs, le CLFC réussit à sensibiliser un grand nombre d’employeurs et d’établissements d’enseignement afin d’obtenir au nom des réservistes des congés d’emploi ou d’études.

  • Projet de modernisation de la pension des FC

    Le Projet de modernisation de la pension des FC a été lancé dans le but de moderniser les mécanismes de pension des membres de la Force régulière et de la Réserve. L’approbation a été obtenue par voie législative à la fin de 2004 et le cadre de réglementation est en cours d’élaboration. Le Projet de modernisation de la pension des FC sera mis en œuvre en mars 2007.

Effectif visé de la Réserve

Le tableau suivant fait état de la croissance prévue au sein de la Réserve au cours des trois prochaines années.

Force de la Réserve Effectifs réels 2005-2006 Effectifs visés2006-2007 Effectif sprévus 2007-2008 Effectif sprévus 2008-2009 Effectif sprévus 2009-2010
Première Réserve 1, 2 & 3 23 902 25 140 26 378 27 585 28 7924
Rés. Supplémentaire 5 40 000 32 376 N/A N/A N/A
CIC 6 7 050 7 482 7 500 7 500 7 500
Rangers canadiens 6 & 7 4 179 4 205 4 365 4 525 4 6858
Total 76 862 69 668 38 999 39 187 39 327

Source: DFPPC, CPM et C Rés et Cad

Notes:

  1. La hausse du nombre des effectifs prévus est attribuable aux 3 000 nouveaux réservistes de la Première réserve annoncés dans le budget de 2005. La phase II de la RRFT prévoit faire passer l’effectif de la Réserve de l’Armée terre de 14 500 à 16 000 entre 2003 et 2005, soit une hausse de 750 réservistes par année, et de 16 000 à 17 250 entre 2005 et 2010, soit une augmentation de 1 500. Les 250 réservistes qui restent seront affectés à la Rés Comm et à d’autres unités de la Première réserve.
  2. L’établissement des rapports, la planification et les affectations de la Première réserve seront fondés sur la moyenne des effectifs rémunérés établie à partir des rapports fournis mensuellement par le DFECS.
  3. La Réserve des Services de santé connaît une croissance grâce au projet Rx2000
  4. La moyenne des effectifs rémunérés de la Première réserve est prévue se stabiliser à 30 000 à partir de l’année financière 2010–2011.
  5. L’effectif de la Réserve supplémentaire ne peut être prévu de façon raisonnablement précise puisqu’il s’agit d’une liste d’attente qui varie considérablement en fonction de l’attrition et des affectations au sein des FC. Source : CPM
  6. Sources : Les chiffres concernant l’effectif réel du CIC et des Rangers canadiens pour l’année financière 2005 2006 ont été fournis par le Chef – Réserves et cadets; ceux concernant l’effectif visé et l’effectif prévu ont été fournis par le DPFCP.
  7. Les Rangers canadiens seront sous le commandement du CEMAT à compter d’octobre 2006.
  8. Les Rangers canadiens atteindront 5 000 membres d’ici l’année financière 2011–2012.

Ressources humaines : Civils

Le MDN doit attirer le bon nombre et le bon agencement d’effectifs motivés et qualifiés, et ce, rapidement pour répondre aux besoins croissants de la Défense. La Sous-ministre adjointe (Ressources humaines – Civils) a dégagé les enjeux et priorités suivants des ressources humaines civiles pour l’année financière 2006–2007 :

  • mise en œuvre de la Loi sur la modernisation de la fonction publique (LMFP);
  • incidence de la Transformation des FC sur les civils et restructuration potentielle;
  • recrutement et dotation;
  • stratégies de maintien des effectifs;
  • technologie.
  • Mise en œuvre de la LMFP

    Le Ministère se concentrera sur les activités décrites ci-après pour mettre en œuvre la Loi sur l’emploi dans la fonction publique (LEFP).
    • Élaborer et mettre en œuvre un programme ministériel de dotation respectant l’EE en vertu de la nouvelle LEFP.
    • Mettre en œuvre, dès le 1er avril 2006, la clause ajoutée à la LEFP par la Loi sur les mesures de réinsertion et d’indemnisation des militaires et vétérans des Forces canadiennes et qui permet aux ministères d’inclure les membres des FC dans les processus de nomination interne annoncée dans la mesure où ils satisfont aux critères des autres zones de sélection, et, en outre, la décision du MDN d’inclure dans tous ses processus de nomination interne annoncée les membres de la Force régulière des FC ainsi que les membres de la Réserve qui, au moment de l’appel de candidatures, sont en service de classe B ou C depuis plus de 180 jours.
    • Élaborer un cadre d’embauche et d’emploi du personnel civil lors d’opérations internationales.
    • Intégrer la planification des RH et la planification des activités. La nouvelle LEFP souligne l’importance de la planification des RH comme fondement à l’appui du recrutement et de la dotation. Au cours de l’année financière 2006–2007, le MDN exigera de la haute direction qu’elle présente des plans de RH à l’appui de ses plans d’activités; qu’elle élabore des stratégies de recrutement et de dotation afin de régler les problèmes de planification des RH et de cerner l’incidence sur les RH lors de l’étape de planification des projets d’immobilisations à long terme.
  • Répercussions de la Transformation des FC et d’une restructuration potentielle sur les civils

    La Transformation des FC, la restructuration et la réorganisation donneront lieu à des changements dans l’effectif civil. Actuellement, l’ampleur et la nature de ces changements font encore l’objet d’études. Il est cependant certain que l’expansion de la force, les projets de maintenance et de réfection à grande échelle, les réorganisations et une certaine évolution vers le secteur civil imposeront un lourd fardeau au recrutement de la fonction publique déjà pressé de toutes parts. La restructuration des FC devrait faire ressortir un potentiel d’évolution vers le secteur civil de postes militaires, en plus de désigner les groupes spécialisés pouvant combler ces postes. Parallèlement, l’intégration plus étroite de l’effectif civil aux structures des FC afin de garantir une utilisation optimale des compétences et de l’expérience deviendra un besoin de plus en plus pressant en vue de libérer les ressources militaires pour les opérations de déploiement. Les activités prévues pour l’année financière 2006–2007 sont notamment les suivantes :
    • examen d’une fonction de soutien des RH-Civ et d’une orientation de sa structure à l’appui de l’exécution des opérations des FC tout en assurant des fonctions de prestation des services des RH plus vastes.
    • soutenir la création et la mise sur pied de nouvelles organisations et de nouveaux commandements.
  • Recrutement et dotation

    Les répercussions sur l’effectif d’une population vieillissante et d’un bassin de main-d’œuvre plus diversifiée, l’instauration de la Composante du Cadre de responsabilisation de gestion liée aux personnes, la Transformation des FC, les activités ministérielles de dotation d’appoint et les changements découlant de la LEFP exigeront des efforts supplémentaires afin de recruter et de maintenir en poste un personnel qualifié au sein de l’organisation.

    Le MDN continue de connaître des pénuries d’effectifs et des problèmes de recrutement en ce qui concerne les groupes Manœuvres et hommes de métier (GL), Achats et approvisionnements (PG), Réparation des navires (SR), Gestion des systèmes d’ordinateurs (CS), Génie et arpentage (EN) et Officiers de navire (SO). Au cours de l’année financière 2006–2007, l’on portera une attention particulière à fournir un appui constant à l’activité de dotation d’appoint des RH relativement au roulement du personnel civil et à la croissance. On assurera aussi un appui indéfectible en vue du maintien d’une plus grande population civile découlant de la dotation d’appoint.
  • Recrutement

    La Défense élaborera une stratégie visant à dégager des tactiques particulières permettant de combler les lacunes du recrutement. La nouvelle stratégie sera orientée sur le besoin cerné lors de l’évaluation fonctionnelle de 2005–2006, soit de recruter plus de 3 000 employés civils à l’échelle du Ministère.

  • Programmes de stage

    Le MDN procède à l’examen des programmes de stage afin de cerner les enjeux, les exigences de la clientèle et les taux de réussite. Pour l’année financière 2006–2007, l’objectif consiste à présenter un cadre de stage de niveau national et une politique renouvelée, ce qui comprendra des programmes adaptés aux besoins particuliers du MDN et l’amélioration de notre capacité à attirer des employés dans les groupes professionnels critiques.

    Les principales activités de l’année financière 2006–2007, dont la priorité ira au groupe des GL, seront les suivantes :

    • une politique et un programme nationaux révisés qui règleront les incohérences et les problèmes actuels en matière de dotation, de classification, de rémunération, d’apprentissage et de perfectionnement;
    • de meilleurs partenariats avec tous les échelons de gouvernement, ainsi qu’avec les établissements d’enseignement.
    Le gros de la croissance de l’effectif civil est lié aux stages dans les groupes réparation des navires, manœuvres et hommes de métier, chauffage et pompiers. Le MDN aura fortement recours aux stages pour combler les besoins en recrutement dans ces groupes, où la demande devrait s’accroître jusqu’en 2012 en raison d’une intensification du taux de retraite.

    Renouvellement de la classification

    Les travaux avancent relativement à l’analyse de rentabilisation et à la proposition de politique visant le passage à un environnement de descriptions de travail génériques au cours des cinq prochaines années. En parallèle, on élabore un important énoncé des besoins en version électronique afin de cerner ceux-ci et de faciliter l’amélioration continue des outils et des procédés, dont les dossiers de poste en version électronique et un nouveau moyen de gérer les besoins de l’organisation et de l’effectif.

  • Stratégies de maintien des effectifs

    Programme de développement du leadership (PDL)


    Lancé en septembre 2005, le PDL est un projet pilote accéléré de deux ans en leadership qui donne aux candidats la possibilité d’élargir leur expérience de travail grâce à des affectations ministérielles et à de la formation. L’objectif est de préparer les employés du groupe de relève des EX (EX moins 1) en vue de concours pour des postes de EX-01.

    En raison des changements portés aux programmes de perfectionnement en leadership de la fonction publique qui sont entrés en vigueur en avril 2006, le MDN :
    • examinera son programme actuel afin d’équilibrer les fonctions du CAP et du PDL relativement à la planification de la relève au sein du Ministère;
    • continuera d’appuyer pleinement les participants déjà inscrits au CAP jusqu’à ce qu’ils aient terminé, et ce, dans le but de retenir au moins 50 p. 100 d’entre eux au MDN.


    Promotion du mieux-être des employés


    Le Cadre de mieux-être pour les employés civils englobe un ensemble de programmes portant sur la santé des employés civils, y compris le Programme d’aide aux employés (PAE), les Primes et reconnaissances, ainsi que le processus de Planification et examen du rendement du personnel civil (PERPC).

    Les principales activités de l’année financière 2006–2007 sont notamment les suivantes :

    • organiser et tenir une cérémonie nationale des Primes et reconnaissances;
    • tenir un symposium national (bisannuel) du PAE;
    • améliorer les communications du PAE;
    • poursuivre l’élaboration d’une stratégie ministérielle de maintien des effectifs.
    Apprentissage


    Le Programme d’appui à l’éducation des civils de la Défense nationale (autrefois appelé le Programme ministériel de bourses d’études) fait la promotion de l’éducation permanente, ainsi que du perfectionnement professionnel et de la mobilité. La Défense remet un minimum de huit bourses par année aux employés du MDN nommés pour une période indéterminée en vue de l’obtention d’un grade universitaire, d’un diplôme, d’un certificat ou d’un agrément grâce à des études à plein temps à un établissement d’enseignement canadien reconnu. Cette aide financière est accordée pour une année d’études.

    Tout au long de l’année de planification, le MDN :

    • procédera à une étude d’évaluation afin de cerner l’incidence du programme sur les récipiendaires, sur leur unité de travail et sur l’organisation en général;
    • maximisera les possibilités d’apprentissage offertes par l’École de la fonction publique et, grâce à l’apprentissage en ligne, assurera la souplesse financière voulue pour les activités d’apprentissage correspondant aux priorités ministérielles du MDN;
    • misera sur la nouvelle Politique en matière d’apprentissage, de formation et de perfectionnement pour régler les problèmes d’apprentissage soulignés dans les plans des RH de la haute direction.
  • Technologie

    La qualité des plans des RH et des renseignements statistiques connexes dépend de l’exactitude des données sur le personnel et les postes figurant au Système de gestion des ressources humaines (SGRH). À cette fin, le MDN se concentrera sur la mise à jour du système, y compris le nettoyage des données et les corrections à apporter aux renseignements relatifs à l’organisation et à l’effectif, sur la formation des utilisateurs du SGRH afin de garantir qu’ils comprennent bien le système et les procédés administratifs connexes, et sur le contrôle constant du système afin de détecter les erreurs de données et d’apporter les correctifs.

    La mise à niveau du logiciel du SGRH à la version 8.9 offrira un environnement libre service nécessitant l’entrée de nouveaux documents de référence et de procédés administratifs remaniés. La mise en œuvre du SGRH 8.9 permettra à la clientèle d’effectuer plus souvent des transactions en libre-service grâce à des conseils stratégiques prodigués par les agents des RH.

    Au cours de l’année financière 2006–2007, le MDN s’acquittera des tâches suivantes :

    • veiller à ce qu’on réalise des progrès considérables en ce qui concerne la transition du SGRH à la version 8.9, qui devrait être le moteur de l’amélioration de la prestation des services des RH civiles.
    • étendre la portée du projet-pilote de libre-service.


  • Initiative mixte militaire/civile

    Apprentissage et perfectionnement professionnel


    Le Réseau d’apprentissage de la Défense (RAD) offre un réseau d’apprentissage complet auquel peuvent accéder tous les membres des FC et tout le personnel civil. Les principales composantes actuelles sont les 15 centres d’apprentissage et de carrière (CAC) installés stratégiquement dans des bases et des escadres des FC choisies; une plate-forme de gestion de l’apprentissage (PFGA) commerciale; un Centre d’excellence national doté d’un laboratoire d’essais pouvant servir d’installation de soutien en service.

    La mise en œuvre intégrale du RAD permettra de combler nombre de lacunes du système ministériel de formation et d’éducation, en plus de simplifier le processus de formation au sein du Ministère. Le réseau appuiera l’initiative de qualité de vie militaire et créera un milieu d’apprentissage continu au sein de l’Équipe de la Défense.

b. Moderniser et transformer les FC par le biais d’acquisitions d’immobilisations
  • Systèmes d’appui

    Le besoin opérationnel constitue la considération primordiale sur laquelle s’appuie le choix de l’équipement destiné aux FC. L’importance de l’interopérabilité des FC avec leurs principaux alliés, particulièrement les États Unis et l’alliance de l’Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), continuera d’avoir un effet déterminant sur ce besoin et demeurera un enjeu majeur pour la Défense.

    Afin de se saisir de l’important dossier de la modernisation et de la transformation que doivent subir le MDN et les FC, on a accordé la priorité aux projets qui contribueront à l’activité de programme « Mise sur pied et maintien en puissance de forces intégrées ». À mesure que les efforts en matière de transformation se préciseront, la liste des projets d’immobilisations pourrait subir des modifications. Celles ci seront exposées dans le Rapport sur le rendement du ministère de la Défense nationale 2006 2007.

  • Système de véhicules de soutien moyen (SVSM)

    Le projet de SVSM vise à moderniser le parc vieillissant des véhicules logistiques moyens à roues (VLMR). Le SVSM permettra d’offrir une plate-forme logistique d’unité intégrée; des services mobiles tels des cuisines de campagne, des ateliers et des installations médicales; des opérations de ravitaillement permettant de livrer renforts et fournitures. Le projet de SVSM assurera entre 2008 et 2012 les livraisons suivantes : jusqu’à 1 500 véhicules de modèle militaire réglementaire, plus toutes les options approuvées ultérieurement, un soutien logistique intégré et des modifications à l’infrastructure requises par les unités des forces en campagne en mission opérationnelle; jusqu’à 800 véhicules commerciaux de série militarisés, plus toutes les options approuvées ultérieurement, pour la Force de réserve et les établissements de soutien de l’instruction; jusqu’à 1 000 trousses d’équipements spéciaux de véhicule, plus toutes les options approuvées ultérieurement, un soutien logistique intégré et des modifications requises à l’infrastructure; jusqu’à 300 remorques accompagnatrices pour la manutention des charges, plus toutes les options approuvées ultérieurement, et un soutien logistique intégré, à utiliser avec le modèle de système de manutention des charges acquis pour les forces opérationnelles.

    L’étape d’identification du projet de SVSM a été approuvée le 24 octobre 2000. Le projet est arrivé au terme de l’étape de l’analyse des options. La Défense a évalué les options et a choisi une approche privilégiée. Le projet entamera donc l’étape de définition où la Défense adoptera une démarche concurrentielle pour choisir les solutions les plus rentables, en collaboration avec l’industrie. Conformément à la politique du Conseil du Trésor, la Défense privilégiera une solution en vente libre qui permet d’éviter le développement et de réduire les essais. L’approbation préliminaire de projet a été reçue le 22 juin, 2006. La capacité opérationnelle initiale est prévue pour juin 2009, et la capacité opérationnelle totale pour décembre 2011.

  • Projet de capacité de transport aérien – Tactique (PCTA-T)

    Le Projet de capacité de transport aérien – Tactique fournira la capacité de transport aérien tactique nécessaire à la réalisation du mandat des Forces canadiennes en matière d’opérations nationales et internationales. Il permettra le transport dans des conditions météorologiques et des températures extrêmes à partir de terrains d’aviation non pavés, austères, non éclairés et dépourvus d’installations d’appui ainsi que le déplacement, n’importe où au monde, au-dessus de territoires hostiles posant une menace moyenne.

    En une même période de vol de 14 heures, un équipage sera en mesure de transporter des charges utiles sur palettes à roues ou de l’OTAN de 8 165 kg sur une distance sans avitaillement de 4 630 km vers et depuis des pistes d’atterrissage non pavées courtes (914 m x 27 m) à une vitesse de croisière minimale égale ou supérieure à celle des aéronefs de transport tactique actuels des Forces canadiennes.

    L’approbation préliminaire de projet a été reçue du Conseil du Trésor le 22 juin, 2006. Au moins 17 appareils, dont chacun satisfera aux normes canadiennes de navigabilité, doivent être acquis d’ici la date d’adjudication du marché, le premier de ces appareils devant être livré au plus tard 36 mois après l’adjudication et le dernier, au plus tard 60 mois après l’adjudication.

  • Projet de capacité de transport aérien – Stratégique (PCTA-S)

    Le Projet de capacité de transport aérien – Stratégique fournira la capacité de transport aérien stratégique nécessaire à la réalisation du mandat des Forces canadiennes en matière d’opérations intérieures et internationales. Cette solution commerciale optimisera la capacité de transport aérien stratégique des Forces canadiennes et l’interopérabilité de celles-ci avec leurs alliés. Les Forces canadiennes pourront transporter par air des profils tactiques dans des environnements hostiles et seront en mesure de déposer des chargements et des militaires directement dans le théâtre des opérations.

    En une même période de vol de 14 heures, un équipage sera en mesure de transporter des charges utiles sur palette pour hélicoptère, à roues ou de l’OTAN de 39 000 kg sur une distance sans avitaillement de 6 482 km vers et depuis des pistes d’atterrissage non pavées courtes (1 219 m x 27 m).

    Le Conseil du Trésor a donné l’approbation définitive du projet le 22 juin, 2006. Au moins 4 appareils, dont chacun satisfera aux normes canadiennes de navigabilité, doivent être acquis d’ici la date d’adjudication du marché, le premier de ces appareils devant être livré au plus tard 18 mois après l’adjudication et le dernier, au plus tard 48 mois après l’adjudication.

  • Hélicoptère de transport moyen à lourd (HELTML)

    Le projet d’hélicoptère de transport moyen à lourd vise à assurer le déplacement efficace et sécuritaire des soldats et du matériel des Forces canadiennes (FC) dans des milieux hostiles, que ce soit au pays ou à l’étranger, en vue d’appuyer les forces terrestres, les forces d’opérations spéciales ainsi que les forces amphibies.

    L’hélicoptère de transport moyen à lourd pourra accommoder jusqu’à 30 soldats avec leur équipement de combat complet ou un obusier de campagne léger et le matériel connexe sur un rayon d’opération d’au moins 100 km, à une température de 35 degrés Celsius (95 degrés Fahrenheit) et à une altitude de 1 220 mètres (4 000 pieds) au dessus du niveau de la mer.

    Le Conseil du Trésor a donné l’approbation préliminaire de projet le 22 juin, 2006. Les 16 hélicoptères seront certifiés conformément aux normes de certification aéronautiques reconnues par l’État à la date d'adjudication du marché. Le premier aéronef sera livré au plus tard 36 mois après la date de signature du contrat et le dernier sera livré au plus tard 60 mois après cette même date.

  • Projet d’aéronef de recherche et de sauvetage à voilure fixe (FWSAR)

    Le but de ce projet consiste à remplacer le parc de FWSAR actuel par de nouveaux aéronefs à voilure fixe. Dix (10) Hercules CC130 et six (6) Buffalo CC115 ont été désignés en vue de la mise hors service s’inscrivant dans ce projet. Une option visant l’acquisition de quatre (4) autres aéronefs en vue du transport polyvalent dans le Nord, en remplacement de quatre (4) Twin Otter vieillissants est à l’étude. Ce projet est présentement à l’étape de pré-définition. Au cours de l’année financière 2006–2007, le Ministère préparera les documents nécessaires afin de poursuivre la prochaine étape.

  • Navire de soutien interarmées (NSI)

    L’objectif premier du projet de navire de soutien interarmées (NSI) est de faire en sorte que la Marine canadienne maintienne le soutien logistique de son groupe opérationnel naval, tout en veillant à ce que les FC disposent d’une capacité suffisante de transport maritime stratégique pour pouvoir déployer et soutenir des opérations conformes aux politiques gouvernementales. Cet objectif sera atteint grâce à l’acquisition d’articles remplaçant les pétroliers ravitailleurs d’escadre de la classe Protecteur actuels qui disposent d’une capacité de transport maritime ainsi que la capacité de soutenir les forces à terre.

    Le projet se trouve maintenant à la phase de définition. On achève la rédaction d’une demande de propositions qui sera suivie, en 2006, par l’adjudication de deux contrats pour la définition. Le projet devrait obtenir l’approbation définitive à l’automne 2008.

  • Projet d’ensemble de renseignement, de surveillance, d’acquisition d’objectifs et de reconnaissance de la Force terrestre (ISTAR FT)

    Le projet ISTAR FC passera à l’étape de la mise en œuvre en 2006. Il servira à mettre à jour les capacités de commandement, contrôle, communications, informatique, renseignement, surveillance et reconnaissance (C4ISR) grâce à la saisie et à la transmission rapides de renseignements. Le projet aidera aussi la Force terrestre à réaliser son concept de l’art de diriger avec l’aide de détecteurs.

    Le premier aspect à concrétiser sera la capacité de communication par liaison de données, qui constituera le réseau de base numérique permettant le transfert des données de détecteur et la connaissance de la situation autour de la zone d’opération terrestre. Ce système reliera les détecteurs actuels et futurs de la Force terrestre, et il intégrera les renseignements issus des ressources interarmées et de coalition dans un environnement réseau où l’information et les connaissances sont mises en commun à tous les échelons de commandement. Cette approche accroîtra la qualité et la quantité des informations et des renseignements, ainsi, les commandants pourront prendre rapidement les décisions essentielles à la réussite.

    Pour en savoir plus sur ce grand projet et sur les autres, visitez le site Web à l’adresse : Note DDSM: ajouté le lien web Projet de la couronne. Tableau 9

c. Optimiser l’utilisation des ressources

La Défense a entrepris plusieurs nouvelles initiatives visant à optimiser l’utilisation des ressources. Elles seront exécutées au long de l’année sur laquelle porte le présent rapport.

  • Modèle de prévision des coûts stratégique. Le Ministère a élaboré un modèle de prévision des coûts stratégique qui tient compte de tous les aspects de notre structure actuelle des forces, ainsi que du développement prévu des capacités. Cette base de données modélisera les coûts et la viabilité financière du développement de capacités futures. Il permettra aux planificateurs de la Défense de bien comprendre la totalité des engagements financiers et d’énoncer une stratégie en vue de leur réalisation. En outre, la prévision des coûts de la structure des forces favorisera la prise de décisions éclairées en vue de la transformation. L’objectif à long terme consiste à s’assurer que le processus du modèle de prévision des coûts est institutionnalisé et parfaitement intégré à la planification axée sur les capacités.
  • Modèle de gestion stratégique des biens (MGSB). Le MGSB a été élaboré par le MDN afin de calculer la valeur actuelle de l’ensemble de ses actifs à court terme et de faire ressortir les lacunes en matière de remplacement et de soutenabilité. Il permet au MDN de modéliser les coûts de remplacement et de soutien des biens (y compris les facteurs liés au personnel, à l’exploitation et à l’entretien) et, de ce fait, de prévoir approximativement le financement nécessaire. Il permet également au MDN de montrer le coût élevé de maintien d’équipement ayant largement dépassé sa durée de vie utile. Une fois pleinement développé, le MGSB sera l’un des outils d’aide à la prise de décisions financières qui contribuera à déterminer le meilleur moment pour commencer à remplacer un bien.
  • Renforcer la gestion financière au Ministère grâce à l’amélioration des rapports financiers existants. Pour s’acquitter de cet engagement, le Ministère continuera d’améliorer l’état financier de la direction qui est publié tous les trimestres afin de donner aux cadres du MDN un aperçu du budget ministériel. Le rapport comprend présentement trois sections : la posture et la situation financières; la situation des engagements; les mesures du rendement financier. L’objectif de ce rapport est de présenter aux cadres des renseignements complets et exacts en matière de gestion financière, conformément aux principes de comptabilité acceptés en vue d’améliorer la prise de décisions.
  • Mesures du rendement. Dans le cadre du Tableau de bord prospectif, la Défense met au point des indicateurs financiers visant à mesurer le rendement de l’affectation et de l’utilisation des ressources financières. Les ratios mesureront les montants affectés à la maintenance des biens d’équipement et de l’infrastructure afin d’améliorer les prises de décisions concernant l’acquisition et l’aliénation des biens. L’on crée aussi des mesures permettant de déterminer l’efficacité de la gestion du cycle de vie des biens d’équipement.
  • Liens financiers internationaux. La Défense a entretenu des contacts avec des collègues agents financiers supérieurs (AFS) du Royaume Uni, des États-Unis, de l’Australie et de la Nouvelle Zélande. Les échanges se sont concentrés sur les leçons retenues dans le contexte de la comptabilité d’exercice, de la fonction de contrôleur, des services communs et de la gestion des risques. L’on planifie une ronde de discussions semblable avec des alliés européens de l’OTAN choisis, dans le but d’élargir l’expérience des AFS dans les domaines susmentionnés. L’on envisage aussi la possibilité que le Canada soit l’hôte d’un colloque des AFS de la défense au début de 2007.

La Défense est en faveur d’une utilisation équilibrée, efficace et efficiente des ressources compte tenu de ses besoins stratégiques fondés sur les capacités et conformément aux normes du gouvernement canadien. Au cours de l’année financière 2006–2007, la Défense continuera d’optimiser son utilisation des ressources par les moyens suivants :

  • surveiller les résultats des dépenses par rapport aux prévisions;
  • veiller à ce que les ressources soient affectées et réaffectées en fonction des priorités stratégiques, des initiatives de transformation et des besoins en capacités;
  • s’assurer que les programmes d’immobilisations (équipement, infrastructure et GI/TI) sont liés à des priorités stratégiques, des initiatives de transformation et des besoins en capacités indiqués dans un plan d’investissement à long terme, et veiller à ce qu’ils comprennent des stratégies de dessaisissement, de gestion du cycle de vie et de gestion des risques – l’efficacité de la prestation d’un programme d’immobilisations est suivie à l’aide d’un plan d’investissement à long terme.
Contrôler l’utilisation des ressources

L’efficacité avec laquelle la Défense utilise ses ressources sera évaluée grâce au Cadre de mesure du rendement (CMR). Les quatre indicateurs décrits ci-après permettront de suivre le rendement.

  • Investissement équilibré

    Le Vice-chef d’état-major de la Défense (VCEMD) et le Sous-ministre adjoint (Politique) co-dirigent une initiative portant sur la préparation d’un Plan des capacités de la Défense exhaustif qui présente en détail les investissements prévus aux cours des années à venir à l’appui de la transformation.

  • Biens immobilisés

    Le MDN continue de veiller à ce que ses biens immobilisés (c.-à-d. les biens immobiliers, l’équipement militaire, etc.) et ses stocks (c.-à-d. les biens réparables et renouvelables) soient répertoriés et comptabilisés conformément à tous les principes de la comptabilité d’exercice. La Défense a entrepris une initiative majeure en vue d’examiner et de renforcer son cadre de contrôle financier ministériel dans le but de respecter l’objectif du gouvernement consistant à vérifier les états financiers, en commençant avec ceux de 2008 2009.

    Au cours de l’année financière 2006–2007, la Défense continuera de veiller à ce que l’information sur l’inventaire détenu par les entrepreneurs, qui est cataloguée dans le Système d’approvisionnement des Forces canadiennes (SAFC), soit exacte et complète. Le bureau du Projet d’optimisation de l’acquisition et du soutien du matériel dresse l’inventaire sur place avec six entrepreneurs, et il continuera d’examiner les autres sites des entrepreneurs en vertu d’un échéancier qui reste à déterminer.

  • Gestion des matériels

    Au cours de l’année financière 2005–2006, la Défense a établi la comptabilité d’exercice pour les pièces de rechange réparables conservées dans les comptes clients de l’approvisionnement. En conséquence, la Défense réévaluera sa politique de comptabilisation de ces pièces afin d’inscrire la valeur exacte des pièces réparables dans les états à venir. Parallèlement, la Défense devra prendre en charge l’incidence de tout changement de la façon dont certains biens, comme les immobilisations autonomes et l’équipement excédentaire, sont capitalisés dans le Système d’information – Soutien et acquisition du matériel (SISAM).

  • Biens immobiliers : Infrastructure

    Le portefeuille des biens immobiliers du MDN et des FC réunit principalement des biens immobiliers nationaux détenus et des biens internationaux loués, ce qui hisse le MDN au rang des plus importants détenteurs de biens immobiliers du gouvernement du Canada. En superficie, la Défense nationale possède quelque 33 p. 100 de l’ensemble des immeubles du gouvernement fédéral et 7 p. 100 des terres fédérales. La Défense nationale est le plus important propriétaire immobilier par nombre de bâtiments du gouvernement fédéral, car elle détient près de 44 p. 100 du Répertoire des biens immobiliers fédéraux 6. Le MDN et les FC détiennent 20 bases/escadres (deux de la Marine, huit de l’Armée de terre, neuf de la Force aérienne et une servant à l’instruction) et possèdent des installations militaires dans toutes les provinces et territoires, soit dans 290 villes ou municipalités canadiennes. La valeur de remplacement totale des terrains, bâtiments et installations du MDN, y compris les logements, est estimée à 21,3 milliards de dollars. La responsabilité inhérente à la gestion de biens immobiliers de cette ampleur, dont plusieurs sites à valeur patrimoniale, a imposé de fortes demandes à la capacité de maintien en puissance de la Défense.

    Au cours de l’année financière 2006–2007, le MDN :

    • élaborera la Stratégie relative aux biens immobiliers comme élément central du Cadre de gestion des biens immobiliers; cette stratégie à long terme permettra au MDN de s’assurer que les biens immobiliers dont il dispose peuvent soutenir adéquatement les capacités de défense actuelles et futures; la stratégie fournira une orientation et des objectifs stratégiques servant à guider les activités associées aux biens immobiliers et à canaliser les efforts vers une vision commune à l’ensemble du Ministère ainsi qu’à gérer les biens en tant que portefeuille national;
    • continuera à travailler au plan de réfection du champ de tir et du secteur d’entraînement de la BFC Gagetown qui servira de modèle à l’élaboration d’un système de gestion des champs de tir et des secteurs d’entraînement de l’Armée de terre tirant parti des leçons retenues et des recommandations du Plan de gestion durable;
    • mettra en place un programme de gestion d'anciens sites contenant des munitions explosives non explosées (UXO) afin de recenser les sites à traiter et de déterminer les mesures d’atténuation des risques qui permettront de réduire le danger de manière systématique et dans les meilleurs délais;
    • élaborera et mettra en œuvre un plan et une stratégie d’information pluriannuels et intégrés pour l’IE; le plan inclura la Planification des ressources de l'organisation (PRO) du Ministère, le dépôt des données ministérielles, les systèmes relatifs à la géomatique et à l’espace ainsi que toutes les activités d’IE associées aux processus de gestion des finances, des RH et du matériel; en outre, le plan permettra d’établira un lien avec des partenaires externes comme Construction de Défense Canada et d’autres ministères;
    • travaillera en étroite collaboration avec l’Agence de logement des Forces canadiennes afin de garantir que les besoins les plus pressants en matière de logement sont comblés de façon expéditive.
  • Gestion des acquisitions et des contrats et gestion de projet

    La Défense établit de nouvelles normes ministérielles sur les procédures et la gestion financières, et elle renforce celles qui sont déjà en place, y compris les procédés d’approvisionnement et de passation de marchés. Le Comité de surveillance de la Défense en matière de contrats (CSDC) supervisera le cadre contractuel du MDN ainsi que les contrôles financiers et les pratiques connexes, et il veillera à ce qu’un cadre de gestion des risques financiers solide soit en place et qu’il fonctionne bien.

    Par exemple, pour améliorer ses processus et ses pratiques en matière d’approvisionnement, la Défense travaille en étroite collaboration avec Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) à son initiative de Réforme des acquisitions/Les prochaines étapes, et elle adopte des pratiques exemplaires à titre de pratiques courantes.

    Au cours de l’année financière 2006–2007, le MDN mettra en œuvre ou poursuivra les initiatives d’approvisionnement suivantes par le biais des démarches décrites ci-après.

    • Rechercher une démarche de gestion optimisée des systèmes d’armes (GOSA) en matière de planification, où les exigences sont en général intégrées à des contrats de soutien à long terme. Cette démarche réduit le volume des activités de passation de marchés, ce qui permet de réduire les frais administratifs et incite l’industrie à investir et à collaborer. Le MDN met en oeuvre six initiatives de GOSA portant notamment sur les CF-18, les CP-140, les CC-130 et les véhicules blindés légers à roues.
    • Mettre en œuvre plusieurs réformes dirigées par TPSGC, notamment :
      • les Offres à commandes : la Défense a exigé le recours aux offres à commandes pour 10 catégories de biens et de services et a considérablement réduit le délai d’exécution de l’approvisionnement, passant de plusieurs semaines à quelques jours. Le MDN appliquera cette démarche à davantage de catégories de biens et de services, en étroite collaboration avec TPSGC;
      • le Conseil des biens et services et les Équipes des biens et services chargées de 12 catégories : la Défense joue un rôle de premier plan dans le cadre de ces initiatives, grâce auxquelles les ministères participants acquerront des biens et des services par le biais d’offres à commande à l’échelle du gouvernement ainsi que des arrangements en matière d’approvisionnement. Les économies d’échelle ainsi réalisées devraient réduire considérablement les prix, ce qui nous permettra d’économiser de l’argent;
      • le Marché en direct du gouvernement du Canada : la Défense travaille avec TPSGC à l’élaboration de cette solution en matière d’approvisionnement en ligne, dans l’optique de l’intégrer aux systèmes de registre d’approvisionnement du MDN (SISAM et SAFC).
    • Participer aux examens des politiques du Conseil du Trésor. Le MDN appuiera et respectera les consignes du Conseil du Trésor relativement à l’examen et à la mise en oeuvre de nouvelles politiques dans les domaines d’approvisionnement simple et complexe, de gestion des matériels et de projet.
    • Participer à un comité consultatif afin de contribuer à l’élaboration du programme d’attestation et perfectionnement professionnels à l’intention du personnel affecté à l’approvisionnement et à la gestion des matériels.
    • Élaborer une stratégie et un cadre de formation ayant trait à l’acquisition et au soutien du matériel (ASM) au sein du MDN. La stratégie désignera les exigences en matière de formation en ASM; les comparera à la formation donnée présentement; envisagera de nouvelles exigences, dont celles liées à la nouvelle politique du Conseil du Trésor et au programme d’attestation et perfectionnement professionnels; élaborera un cadre de formation en ASM comportant un programme intégré de formation en ASM pour le MDN.

      Le MDN mettra en oeuvre par étapes la stratégie et le cadre de formation en ASM. La première étape sera axée sur les besoins de formation en matière d’approvisionnement. À cette fin, on élabore un nouveau programme de formation du MDN à l’intention du Groupe Achats et approvisionnements. Le programme comprend les éléments décrits ci-après.

      • Programme d’attestation et perfectionnement professionnels (y compris la formation liée à la nouvelle politique du Conseil du Trésor en matière d’acquisitions et d’achats écologiques).
      • Formation en approvisionnement propre au MDN.
      • Formation portant sur le SAFC et le SISAM.
      • Formation en RH pour le personnel chargé des acquisitions.


      La Défense mettra en oeuvre le programme de formation du Groupe Achats et approvisionnements d’ici la fin de l’année, ce qui servira de fondement aux prochaines étapes du cadre de formation en ASM, lequel comprendra des programmes de formation pour les gestionnaires de projet, les gestionnaires des matériels, les ingénieurs, les gestionnaires du cycle de vie du matériel et d’autres personnes concernées.


  • Processus de gestion de l’information et de la TI L’on a fait de grands pas dans le domaine de la gestion de l’information/technologie de l’information (GI/TI) au sein du MDN et des FC depuis le dernier rapport présenté au Parlement. Le Comité de gestion de la Défense a avalisé une stratégie de GI, un plan stratégique de GI et un certain nombre d’importantes mesures de gestion visant à améliorer l’efficacité et l’efficience de l’environnement de l’information du MDN et des FC. Ces mesures viennent élargir l’engagement ministériel visant l’adoption d’une démarche d’entreprise, sous la direction solide mais souple du Groupe de gestion de l’information.

    Les principales caractéristiques des activités récentes et en cours dans le domaine de la GI/TI sont notamment les suivantes :

    • Transformation de l’environnement du système de planification des ressources de l’entreprise (PRE). Comme c’est le cas de bien des institutions publiques et privées, l’environnement de PRE du MDN et des FC comprend un certain nombre d’applications incompatibles et désynchronisées traitant éléments des ressources humaines, des finances, des matériels, de la logistique, etc. Étant donné que ces applications sont incompatibles, l’environnement dans son ensemble entraîne des coûts élevés d’exploitation et de gestion du cycle de vie, et il ne peut pas offrir de capacité intégrée de soutien décisionnel de haut niveau sans technologie d’Intégration onéreuse. Le MDN et les FC étudient la possibilité de transformer l’environnement de PRE en un seul progiciel de PRE intégré englobant toutes les fonctions essentielles et une capacité intégrée de soutien décisionnel de haut niveau. Les conclusions préliminaires sont que cette option est viable et qu’elle permettra de réaliser des économies à long terme en plus de faciliter l’amélioration du processus de transformation.
    • Transformation de l’environnement militaire de commandement et contrôle (C2). La situation de l’environnement militaire automatisé de C2 est semblable à celui de l’environnement de PRE — incompatibles et désynchronisées. Le MDN et les FC en sont aux premières étapes d’une étude du C2 visant à rationaliser et à améliorer l’efficacité et l’efficience de leur environnement de C2.
    • Transformation de la prestation des services de GI/TI. En prévision de la rationalisation à l’échelle du gouvernement de la prestation des services de GI/TI de base, le MDN et les FC ont commencé à chercher d’autres moyens d’assurer la prestation des services de GI/TI. Le projet en est à ses premiers balbutiements; mais il nous a mieux fait comprendre les activités et les coûts de cette fonction. La Défense s’attend à ce que ce projet jette les bases des efforts visant à rendre la prestation des services beaucoup plus efficace et efficiente, en harmonie avec les grands objectifs du gouvernement.
    • Contrôle rationalisé des programmes. Outre les initiatives principales susmentionnées, le MDN et les FC ont mis en place certaines mesures visant à améliorer la prestation des programmes, décrites ci-après.
      • Amélioration de la formation en gestion financière des contrôleurs. Le Groupe de GI a solidifié sa fonction intégrale de contrôleur et a mis en place un programme amélioré de formation en gestion financière à l’intention de tous les gestionnaires. Cela a permis de mieux comprendre les dépenses liées à la GI/TI et de mieux gérer les ressources.
      • Amélioration de la réceptivité et du service à la clientèle. Le Groupe de GI a créé une organisation unique chargée de la gestion des relations-clients afin d’améliorer le service à la clientèle et la réceptivité. L’organisation offrira à tous les intervenants du MDN et des FC un point de contact unique et accessible en ce qui concerne les préoccupations et les conseils liés à la GI/TI.
      • Rationalisation du développement de logiciels. La gouvernance de la GI/TI a été améliorée afin de réglementer le développement d’applications logicielles à l’échelle locale. L’enjeu consiste à imposer un degré de réglementation et de contrôle qui concilie le désir de l’organisation d’obtenir un programme efficient et efficace et celui du gestionnaire local d’employer et d’utiliser sans contrainte la GI/TI à son plein potentiel. À cette fin, le Comité de gestion de la Défense a exigé que le développement d’applications logicielles ne soit pas fait à l’échelle locale lorsqu’un projet national en cours ou prévu permettra d’obtenir les fonctionnalités voulues.

Exécution des opérations

Résultat stratégique : Réussite des missions de contribution à la paix, à la sécurité et à la stabilité nationales et internationales

Activités de programme: Exécution des opérations — Dépenses prévues 2006-2007
Ressources Dépenses réelles 2005-2006 Dépenses prévues 2006-2007 Dépenses prévues 2007-2008 Dépenses prévues 2008-2009
Dépenses du Ministère (en milliers de dollars) $1 784 654 $1 974 706 $1 833 616 $1 868 973
dépenses d’immobilisations (en milliers)(sont compris dans les dépenses ministérielles) $143 159 $181 778 $194 770 $197 725
Ressources humaines militaires (ETP) 5 600 5 600 5 600 5 600
Ressources humaines civils (ETP) 2 243 2 355 2 473 2 596

Source: Sous-ministre adjoint (Finance et Services du Ministère), Chef du personnel militaire et Sous-ministre adjointe (Ressources humaines – Civils)

Afin de mener efficacement des opérations au pays et à l’étranger, la Défense doit compter sur des forces maritimes, terrestres et aériennes efficaces et professionnelles et sur l’appui de nombreux partenaires et organismes. L’éventail des activités comporte les opérations internationales menées en collaboration avec l’OTAN et l’ONU, les opérations continentales du NORAD et les opérations nationales, comme la surveillance et le contrôle du territoire canadien.

Connaissance permanente de la situation

Les FC doivent former une structure et un système unifiés de commandement national aptes à intégrer un réseau commun d’information et du renseignement, ainsi que des normes et des procédures unifiées et accroître et améliorer leur capacité de fusionner l’information et les données du renseignement afin de mieux évaluer de grandes quantités de données à l’appui des décisions de l’état major et du gouvernement. En l’absence d’une telle structure et d’un tel système, la capacité des FC d’assurer avec succès le commandement des opérations du niveau stratégique au niveau tactique sera compromise.

  • Capacité de fusion de l’information et du renseignement interarmées (CFIRI)

    Afin de se doter d’un Commandement de la force interarmées (CFI), la Défense a établi le Projet de capacité de fusion de l’information et du renseignement interarmées (CFIRI). Le CFI fournira aux commandants et aux décideurs, à tous les niveaux, des informations opérationnelles à jour, pertinentes et fusionnées à l’appui de leur connaissance partagée de la situation. Cette capacité de fusion globale comprendra un réseau fédéré de nœuds de fusion, chaque nœud contribuant volontairement au cadre d’information collaborateur en usage à tous les niveaux. Le CFI prévue permettra de regrouper, d’harmoniser et de renforcer les capacités existantes à l’échelle des FC (comme les noeuds de fusion et les centres des opérations actuels), de reconnaître la nécessité d’avoir un noeud principal pour garantir l’interopérabilité et la normalisation et d’interconnecter les gens et les processus qui ajoutent de la valeur à un environnement théoriquement réseauté. Le résultat visé du projet CFIRI, c’est la mise sur pied en 2009 du Centre national de fusionnement de données (NFC) dans la région de la capitale nationale. Le NFC centralisera et regroupera des partenaires critiques en matière de fusion (militaires et non militaires) dans une seule infrastructure. De concert avec d’autres collaborateurs, le NFC desservira tous les niveaux de commandement en assurant un service de transmission du savoir qui favorisera une meilleure et permanente connaissance de la situation.

  • Centre de la sécurité des télécommunications (CST)

    Le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) joue un rôle déterminant puisqu’il s’adapte au contexte de sécurité qui évolue, fait la promotion des relations de sécurité et les améliore, fait la promotion de la capacité en matière de renseignement de défense et appuie le programme de capacité de commandement et contrôle par les démarches suivantes :

    • analyser l’information dans le cadre de l’infrastructure d’information mondiale et s’en servir pour fournir des renseignements de l’étranger, conformément aux priorités du gouvernement en matière de renseignement.
    • fournir des conseils, des directives et des services afin de prévoir et d’aider à détecter les cyberincidents, de minimiser les répercussions des incidents et de protéger l’information électronique ainsi que les infrastructures d’information qui sont essentielles au gouvernement.
    • fournir une aide technique et opérationnelle aux organismes fédéraux d’application de la loi et de sécurité.
    • mettre en œuvre un modèle opérationnel qui intègre davantage les opérations du renseignement d’origine électronique (SIGINT) du CST et du Groupe des opérations d'information des Forces canadiennes (GOIFC), et ce, afin de mieux appuyer les activités des FC en campagne et à des fins nationales.
    Les deux programmes suivants appuient ces initiatives.

    Le programme de SIGINT du CST fournit rapidement des renseignements étrangers particuliers qui sont conformes aux exigences et aux priorités du gouvernement canadien. Ces renseignements servent aux indications et aux alertes, à l’élaboration de politiques, aux prises de décisions, ainsi qu’à l’évaluation quotidienne des capacités et des intentions de l’étranger. Au cours de l’année financière 2006–2007, les priorités du programme de SIGINT comprendront une augmentation de la qualité des produits et services en matière de SIGINT, la poursuite de l’intégration des services de SIGINT au GOIFC en vue d’une prestation en campagne et d’une amélioration des capacités techniques connexes.

    Le Programme de la sécurité de la technologie de l’information (TI) du CST offre à la clientèle du gouvernement canadien le leadership et l’expertise techniques, des conseils, des directives et des services liés à la protection de l’information ainsi que des systèmes d’information et des infrastructures. Dans le cadre de cette fonction, le CST fournit des services de consultation en sécurité de la TI de haut niveau; cerne les vulnérabilités et les menaces informatiques; aide à l’élaboration des politiques et des normes gouvernementales en matière sécurité de la TI. Les priorités du Programme de la sécurité de la TI pour l’année financière 2006–2007 consistent à augmenter les démarches de protection informatique afin d’aider à atténuer les risques qui guettent les systèmes essentiels du gouvernement canadien et de parrainer un programme de modernisation en cryptographie pour le compte du gouvernement.

    Globalement, le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) élabore une stratégie en matière d’aménagement à moyen et à long terme et tentera d’obtenir le financement pour assurer la viabilité organisationnelle. Le CST a pour priorité en 2006 2007 de garantir que ses ressources sont bien orientées sur les activités de programmes nécessaires à l’atteinte des objectifs stratégiques de l’organisation, et il doit continuer de le faire conformément aux secteurs ciblés dans le Cadre de responsabilisation de gestion (CRG).

Opérations menées au pays et sur le continent

Le Commandement Canada (COM Canada) exécutera des opérations au pays et sur le continent dans le but de déceler, d’empêcher, de prévenir, d’écarter et de vaincre les menaces et les agressions visant le Canada à l’intérieur de la zone de responsabilité du COM Canada.

Ces opérations seront extrêmement variées et iront de la simple fourniture de personnel et d’équipement, aux situations complexes de gestion des répercussions, à l’engagement de forces aptes au combat pour aider les autorités civiles à défendre le Canada. Les opérations menées au pays peuvent faire appel aux forces de la Marine, de l’Armée de terre et de la Force aérienne, travaillant seules ou ensemble, et sont soit de routine soit de contingence.

En particulier, au sein du Commandement Canada, la Marine doit disposer, sur chaque côte, d’un « navire de garde » et d’un Centre des opérations interarmées interorganismes en activité 24 heures par jour, 7 jours par semaine. De même, l’Armée de terre se tiendra prête à exécuter des opérations au sol. Les Rangers canadiens vont, quant à eux, augmenter le nombre de leurs patrouilles nordiques. La Force aérienne continuera à surveiller et à contrôler les abords aériens et maritimes du pays en participant à des opérations du NORAD menées conjointement par les États-Unis et le Canada.

Les FC vont conserver leurs ressources de recherche et de sauvetage (SAR), à savoir les aéronefs à voilure fixe et à voilure tournante, aux niveaux de préparation voulus. Dans le cadre du projet d’aéronef de recherche et sauvetage à voilure fixe, on fera l’acquisition de nouveaux aéronefs pour remplacer la flotte des CC-115 Buffalo et la partie de la flotte des CC-130 Hercules utilisée actuellement pour la recherche et le sauvetage.

Les FC vont également continuer d’aider d’autres ministères et organismes (comme la Gendarmerie royale du Canada et Sécurité publique et Protection civile Canada), et d’autres ordres de gouvernement dans des domaines comme les recherches au sol, les opérations de répression du trafic des stupéfiants, les secours en cas de catastrophe, les opérations d’application de la loi, la protection des pêches et de l’environnement ainsi que les événements officiels.

En ce qui concerne la défense du continent, le Commandement maritime (COMAR) poursuivra la mise sur pied du Centre des opérations interarmées interorganismes et la coordination de la réaction de la Marine aux menaces terroristes. Il prendra tout particulièrement les mesures suivantes pour appuyer le COM Canada :

  • augmenter le nombre des patrouilles maritimes tout en maintenant, améliorant et renforçant les capacités d’intervention en cas d’urgence;
  • continuer d’établir, de favoriser et d’élargir les liens opérationnels avec d’autres ministères ainsi qu’avec les commandements et les alliés voisins des FC dans le but d’améliorer la surveillance et la fusion de données de toutes sources dans la zone de responsabilité et d’intérêt du COMAR;
  • effectuer une surveillance explicite et couverte et maintenir une présence dans presque toute l’AOR maritime, y compris la région arctique durant les exercices Northern Deployment (NORPLOY) en août 2006 et la région des Grands lacs durant le déploiement des navires de la classe Kingston dans cette région en juillet 2006.

    Force opérationnelle interarmées (Nord) (FOIN)

    Un certain nombre de questions de sécurité dans l’Arctique ont été soulevées ces dernières années. L’intérêt soutenu à l’égard des réserves pétrolières et gazières de la mer de Beaufort et du delta du Mackenzie, la hausse des activités d’exploration du diamant et d’autres minerais et le fait qu’on perçoit l’Arctique canadien comme une zone vierge, tous ces facteurs ont contribué à une conscientisation vis-à-vis des perspectives commerciales dans le Nord. Cet intérêt et cette conscientisation accrus se sont traduits par un achalandage plus intense dans la région, le gros de la circulation provenant de pays étrangers. Pour aider à résoudre certaines de ces questions et faire valoir notre souveraineté dans le Nord, la Défense doit maintenir des capacités de surveillance, de présence et d’intervention dans la région.

    • La FOIN mettra en œuvre un programme global de surveillance dans sa zone de responsabilité (AOR), et tout particulièrement dans les alentours de l’archipel Arctique et dans d’autres zones sensibles. Les opérations courantes de protection de la souveraineté comprendront au moins 200 patrouilles, y compris des patrouilles de Rangers, des opérations de souveraineté exécutées par l’Armée de terre, un déploiement arctique dans le cadre du cours de guerre en hiver - niveau avancé (CGH NA) et des patrouilles à bord de l’aéronef des FC Aurora.
    • La FOIN envisage de mener trois grandes opérations intégrées interarmées par année visant principalement à renforcer l’interopérabilité interorganismes et à faire usage du soutien assuré par les FOI du Sud et les ressources nationales. Les trois opérations sont les suivantes :
      • Extrême-Arctique. Une patrouille de souveraineté annuelle prolongée et d’envergure, exécutée par les Rangers canadiens, se déroule dans un secteur inhabité de l’AOR, généralement en hiver, avec l’appui des FC et de quelques représentants d’autres ministères et d’organisations non gouvernementales.
      • Arctique de l’Est. Une opération annuelle menée durant la saison estivale de navigation et de pêche commerciale et faisant appel à au moins un navire de la Force opérationnelle interarmées (Atlantique) [FOIA], à des ressources aériennes et en communication, à des forces terrestres de la FOIN (Rangers) et, le cas échéant, à des sous unités disponibles de l’Armée de terre du Sud. L’opération regroupe, entre autres, la Garde côtière canadienne, la GRC, Environnement Canada, Pêches et Océans Canada, Citoyenneté et Immigration Canada, l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et l’Organisation des mesures d’urgence (OMU) du Nunavut, selon les besoins.
      • Arctique de l’Ouest. Une opération annuelle menée durant l’été au moment où il y a une importante activité commerciale et d’exploration. La banquise représente un obstacle de taille aux opérations navales canadiennes menées dans l’Arctique de l’Ouest, empêchant ainsi le déploiement d’un navire de combat. De plus petits navires de guerre, comme les canots pneumatiques à coque rigide, ainsi que des ressources aériennes et en communication, des forces terrestres de la FOIN (Rangers) et, le cas échéant, des sous unités disponibles de l’Armée de terre sont déployés dans le cadre de cette opération, y compris des représentants d’autres ministères, comme la Garde côtière canadienne, la GRC, Citoyenneté et Immigration Canada, l’ASFC et l’OMU du Nunavut, selon les besoins.

Opérations menées à l’étranger

La sécurité au Canada commence essentiellement par la stabilité à l’étranger, et les Forces canadiennes ont un rôle important à jouer à l’échelle internationale.

Relevant directement du Chef d’état major de la Défense, le commandant du COMFEC est responsable de l’exécution de toutes les opérations outre-mer, y compris les opérations de secours humanitaire, de soutien de la paix et de combat.

Sous le commandement du Commandement de la Force expéditionnaire du Canada (COMFEC), les FC appuieront diverses opérations internationales et demeureront prêtes à entreprendre les mesures suivantes :

  • déployer des forces partout dans le monde, à la demande du gouvernement, pour participer à des opérations de l’OTAN, de l’ONU ou de coalitions;
  • contribuer à la réalisation des engagements du Canada envers l’OTAN et l’ONU en disposant de forces maritimes, terrestres et aériennes capables d’intervenir rapidement face à des situations d’urgence internationales et à d’autres menaces pour la sécurité;
  • acheminer des fonds et du matériel de l’Agence canadienne de développement international (ACDI) à des projets de coopération civilo-militaire dans les théâtres d’opérations;
  • fournir une aide humanitaire et offrir des secours en cas de catastrophe au Canada et ailleurs dans le monde, une tâche qui pourrait consister notamment à aider les autorités civiles à assurer des secours humanitaires, à prodiguer des soins médicaux et à rétablir les infrastructures locales par l’intermédiaire de l’Équipe d’intervention en cas de catastrophe, peut-être dans le cadre d’une force interarmées et interalliée internationale;
  • évacuer des Canadiens de pays étrangers menacés par un conflit imminent, en collaboration avec les forces militaires d’autres pays.

Les organisations aptes à se déployer sous la direction du COMFEC comprendront notamment :

L’Équipe d’intervention en cas de catastrophe (DART) qui continuera de fournir de l’aide humanitaire et des secours aux sinistrés dans le cadre de missions menées au pays et outre-mer, conformément aux directives reçues. Essentiellement, la DART comprend quatre éléments : soins médicaux primaires, épuration de l’eau, commandement et contrôle (C2) et soutien intégré capable d’inclure d’autres capacités existantes des Forces canadiennes. Le projet d’amélioration de la DART, qui devrait prendre fin au cours de l’année financière 2007 2008, vise à rendre plus flexible le concept de la DART en ajoutant plus d’équipement pour mieux répondre aux besoins en matière d’intervention en cas de catastrophe. Les leçons retenues dans le cadre des déploiements au Sri Lanka et au Pakistan serviront à déterminer les besoins en équipement.

Le Commandement maritime (COMAR) continuera de déployer des navires à l’appui des opérations internationales, notamment le 1er Groupe de la Force navale permanente de réaction de l’OTAN (SNMG 1), à un rythme soutenu, tout en allant de l’avant avec l’interopérabilité et en cherchant des possibilités d’intégration avec les Forces navales des É. U. Les Forces maritimes de l’Atlantique (FMAR[A]) s’acquitteront de l’engagement que le Canada a pris à l’égard de l’OTAN grâce aux déploiements des NCSM Athabaskan et Iroquois à l’appui du SNMG 1 en 2006. Elles demeureront également prêtes en vue de la phase d’attente du déploiement du SNMG 1 en juillet 2007.

Le Commandement de la Force terrestre (CFT) continuera de mettre sur pied et de maintenir en puissance des forces terrestres polyvalentes et aptes au combat afin de satisfaire aux objectifs de défense du Canada. À la demande du gouvernement afghan et en vertu d’un mandat des Nations Unis, le Canada dirige l'expansion de l'OTAN dans le sud de l'Afghanistan avec 2 300 soldats canadiens sur place. Tout en aidant le peuple afghan à reconstruire son pays, ces militaires jouent un rôle de chef de file sur la scène mondiale et ils protègent le Canada contre le terrorisme.

Le CEMAT entend poursuivre énergiquement les activités d’expansion en vue d’améliorer le potentiel de mise sur pied des forces. Le CFT restera constitué de personnes et d’organisations qui s’adaptent aux contextes changeants, qui ont la faculté d’interopérabilité avec les autres éléments des FC et qui sont capables de diriger des effets terrestres intégrés.

Le Commandement aérien va demeurer en mesure de fournir une puissance de feu précise et de jouer un rôle dissuasif grâce à ses chasseurs CF 18 Hornet modernisés et armés de munitions à guidage de précision par satellite. Elle assurera le renseignement, la surveillance et la reconnaissance (RSR) par l’emploi coordonné de véhicules aériens sans pilote (UAV) et d’aéronefs de patrouille à long rayon d’action CP 140 Aurora modernisés. Des aéronefs de transport CC 130 Hercules, des hélicoptères CH 146 Griffon et de nouveaux hélicoptères moyens ou lourds dont le Canada doit faire l’acquisition dans les années qui viennent fourniront la mobilité tactique. Les patrouilleurs à long rayon d’action Aurora et les hélicoptères embarqués CH 124 Sea King continueront d’appuyer les opérations maritimes jusqu’à ce qu’on les remplace par les nouveaux hélicoptères CH-148 Cyclone, à compter de 2008.

S’appuyant sur l’expérience acquise en Afghanistan en 2004, la Force aérienne compte étendre l’emploi et les rôles des véhicules aériens sans pilote (UAV) tactiques. De nouvelles technologies ont permis d’améliorer les UAV au point qu’ils pourront accroître la capacité de la Défense en matière de renseignement, de surveillance et de reconnaissance en s’ajoutant aux plates-formes de surveillance en usage. Un logiciel de reconnaissance automatisée d’objectifs aidera les opérateurs d’UAV à donner des indications à d’autres plates-formes, comme les aéronefs de patrouille à long rayon d’action Aurora modernisés. La Force aérienne continuera d’étudier d’autres technologies de surveillance, y compris les améliorations apportées au Système d’alerte du Nord et le remplacement des radars de contrôle tactique périmés.

Les coûts estimés associés aux opérations internationales des Forces canadiennes sont disponibles à la Section 3, Tableau

Pour obtenir plus de renseignements sur les activités associées aux opérations auxquelles les FC participent actuellement, veuillez visiter le site http://www.forces.gc.ca/site/operations/current_ops-fra.asp.

Apporter une contribution au Canada et à la communauté internationale

Résultat stratégique : Assurer une bonne gouvernance et faire valoir l’identité et l’influence du Canada dans le monde

Activités de programme: Apporter une contribution au gouvernement du Canada et à la société Canadienne ainsi qu’à la communauté internationale conformément aux valeurs et aux intérêts canadiens — Dépenses prévues 2006-2007
Ressources Dépensesréelles 2005-2006 Dépenses prévues 2006-2007 Dépenses prévues 2007-2008 Dépenses prévues 2008-2009
Dépenses du Ministère (en milliers de dollars) $892 421 $928 019 $946 222 $983 184
Dépenses d’immobilisations (en milliers de dollars)(sont compris dans les dépenses ministérielles) $23 987 $27 069 $25 619 $25 653
Ressources humaines militaires (ETP) 938 971 971 971
Ressources humaines civils (ETP) 1 376 1 444 1 517 1 592

Source: Sous-ministre adjoint (Finance et Services du Ministère), Chef du personnel militaire et Sous-ministre adjointe (Ressources humaines – Civils)

Cette troisième activité de programme appuie le gouvernement du Canada afin qu’il puisse assurer une bonne gouvernance et faire valoir l’identité et l’influence du Canada dans le monde. Elle comprend les trois sous activités suivantes :

  • fournir des conseils au gouvernement du Canada;
  • apporter une contribution au gouvernement du Canada et à la société conformément aux valeurs et aux aux intérêts canadiens;
  • contribuer à la communauté internationale conformément aux intérêts et aux valeurs du Canada.

Fournir des conseils au gouvernement du Canada

Conseils en matière de politique de défense et de sécurité | Conseils en matière de politique de défense et de sécurité militaire

Le MDN continuera à conseiller le gouvernement au sujet des politiques de la Défense et de la sécurité. Il fournira notamment des conseils sur la transformation des FC, y compris l’achat d’équipement et la modification de la structure des forces.

DND will continue to provide defence and security advice to the Government of Canada as well as public information on defence policy and activities. In particular, DND will provide advice on the transformation of the CF, including the acquisition of new equipment and changes to the force structure.

Conseils en matière de politique de défense et de sécurité
Partenariats stratégiques

La Défense ne peut travailler en vase clos. Favoriser la collaboration entre plusieurs organismes constitue donc une stratégie permettant d’obtenir de meilleurs résultats et assure la cohérence politique à l’échelle gouvernementale, en plus d’offrir un processus permettant d’atteindre ces résultats.

Le MDN continuera de travailler étroitement avec d’autres ministères, surtout le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI), Sécurité publique et Protection civile Canada (SPPCC) et l’Agence canadienne de développement international (ACDI), pour renforcer les rapports quotidiens du personnel et de la haute direction et pour élaborer des recommandations stratégiques à l’intention du gouvernement afin de faire face aux crises domestiques et internationales. La collaboration permettra de garantir une plus forte cohésion et une plus grande efficacité opérationnelles et stratégiques.

Au pays, le Commandement Canada établira et maintiendra des liaisons opérationnelles avec d’autres ministères du gouvernement fédéral. Les commandants des forces opérationnelles régionales, qui sont chargés d’exécuter les missions du Commandement Canada à l’intérieur de leur zone de responsabilité opérationnelle (ZRO), établiront et maintiendront des liaisons avec les organismes fédéraux locaux, les ministères provinciaux et les forces policières provinciales.

Sur le plan international, une approche intégrée, associant diplomatie, défense et développement, s’avère la meilleure stratégie pour soutenir les États, y compris les États en déroute et les États défaillants, qui doivent composer avec une vaste gamme de problèmes reliés entre eux. La Défense collaborera de près avec d’autres ministères en Haïti, au Soudan et au Moyen Orient, où la situation est en évolution, tout en maintenant ses liens permanents concernant l’Afghanistan. Elle travaillera en étroite collaboration aussi avec des représentants du MAECI et de l’ACDI présents dans le théâtre, accroissant ainsi la coopération diplomatique, la défense et le développement aux niveaux tactiques et stratégiques. Cette collaboration comprend l’échange de renseignements, s’il y a lieu, avec le Groupe de travail sur la stabilisation et la reconstruction mis sur pied par le MAECI.

Continuer de renforcer les ententes en matière de défense et de sécurité avec les États Unis

La Défense continuera de travailler avec ses homologues américains pour améliorer la sécurité en Amérique du Nord. Le NORAD demeure un élément central de la relation canado américaine en matière de défense. Grâce à sa collaboration avec MAECI, la Défense mettra en œuvre l’accord NORAD amélioré avec les États Unis.

La Commission permanente mixte de défense Canada-États-Unis prendra de l’expansion pour inclure des représentants du NORAD, de Sécurité publique et Protection civile Canada et du Département de la Sécurité intérieure des Etats-Unis et des représentants du Mexique. Cette expansion permettra d’avoir une approche plus globale à l’égard des dossiers de la sécurité et de la défense de l’Amérique du Nord.

La Défense continuera d’apporter une contribution utile à l’infrastructure industrielle de défense nord américaine et de participer également à d’autres initiatives concernant la sécurité continentale, y compris le Partenariat canado-américain pour la sécurité et la prospérité, dans le cadre duquel elle appuiera, entre autres, les initiatives continentales visant la connaissance de la situation maritime.

Le MDN continuera de diriger la participation du Canada au groupe opérationnel d’experts de l’Initiative américaine de sécurité contre la prolifération. Il demeure déterminé également à jouer son rôle de partenaire nord-américain pour la sécurité grâce à son travail bilatéral avec les É. U. et le Mexique.

De façon plus générale, le Canada maintiendra sa participation à la Conférence des ministres de la Défense des Amériques; conservera le soutien qu’il accorde à l’Organisation interaméricaine de défense et au Collège interaméricain de défense; poursuivra ses activités bilatérales aériennes, terrestres et américaines avec ses autres partenaires de l’hémisphère.

Forum sur la sécurité et la défense

Le Forum sur la sécurité et la défense vise à élaborer et à soutenir des compétences canadiennes solides relativement aux questions contemporaines de sécurité et de défense; à favoriser une discussion publique éclairée et à susciter les commentaires; à améliorer la communication entre le MDN, les FC et le milieu universitaire.

Conseils en matière de politique de défense et de sécurité militaire
Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC)

RDDC, qui est une agence du MDN, soutient les opérations militaires par le développement et l’évaluation de technologies liées à la défense ainsi que d’équipement pouvant contribuer aux capacités actuelles et futures du Canada en matière de défense. Les scientifiques de RDDC analysent les nouvelles tendances, les concepts et les technologies en défense en vue d’une application potentielle aux tâches du MDN et des FC. Grâce à son programme de travaux de recherche attribués par contrat, RDDC engage l’industrie et les universités à divers programmes permettant au MDN de tirer parti de l’entière capacité du Canada en science et en technologie (S et T) consacrée à la défense et à la sécurité. RDDC mène aussi d’importantes activités de Recherche et Développement avec l’industrie canadienne et ses alliés afin de garantir que les FC sont un acheteur avisé et de favoriser des capacités industrielles canadiennes pouvant potentiellement assurer le soutien d’acquisitions.

RDDC est un leader canadien en stratégie d’innovation, et l’agence facilite la coopération entre d’autres ministères, organismes et conseils. Elle dirige des initiatives horizontales de S et T relevant de la sécurité publique et l’antiterrorisme ou elle y participe. L’Initiative de recherche et de technologie chimique, biologique, radiologique et nucléaire (IRTC), dirigée par RDDC, est l’une des réactions de la collectivité scientifique fédérale à ces enjeux.

RDDC travaille à mettre au point un « système de systèmes » intégré pour protéger les membres du personnel de la Défense contre les agents chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (CBRN), tout en optimisant leurs capacités à travailler face à de tels dangers lors d’opérations nationales et internationales.

RDDC fournit les résultats de ses initiatives de R et D aux responsables de divers projets immobiliers et autres qu’immobiliers afin de procurer au Canada une capacité défensive CBRN dans les domaines de la détection et de l’identification, de la décontamination, des avertissements et des rapports, de la protection individuelle et collective, de la gestion du risque et des contre mesures médicales.

RDDC continuera de travailler avec les premiers intervenants militaires et civils qui sont susceptibles d’être appelés à contenir les menaces chimiques, biologiques ou radiologiques (CBR), au Centre de technologie antiterroriste (CTA) de Suffield (Alberta). Le CTA sert aussi de centre de référence médico-légale; il valide l’équipement et le matériel CBR, prodigue des conseils et donne de l’instruction à l’intention de la collectivité des premiers intervenants.

Contrôle des armements et sécurité contre la prolifération

La Défense demeure déterminée à réaliser les objectifs du Canada en matière de contrôle des armements et de la prolifération en collaboration étroite avec le MAECI. Elle cherchera à faire avancer les démarches entreprises par le Canada pour prévenir, retenir et renverser la prolifération des armes de destruction massive en participant sur l’Initiative de sécurité contre la prolifération (ISP) et en continuant d’apporter son soutien à la Convention sur les armes chimiques, à la Convention sur les armes biologiques et à toxines, au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires de même qu’au Programme de partenariat mondial du G8. La Défense interviendra dans les activités de réglementation de l’ONU des armes légères et de petits calibres, et s’emploiera à faire avancer la ratification du protocole sur les débris de guerre explosifs relatif à la Convention sur certaines armes classiques. En outre, la Défense continuera de fournir des conseils et des directives à la délégation permanente du Canada auprès de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe pendant la présidence du Canada au Forum pour la coopération en matière de sécurité, à l’automne 2006.

Les FC continueront de participer aux missions de contrôle et de vérification des armements à l’appui de Traité sur les forces armées conventionnelles en Europe, du Document de Vienne 1999 des négociations sur les mesures de confiance et de sécurité, l’Accord de paix de Dayton, le Traité Ciels ouverts, les programmes des armes légères et de petit calibre et autres traités, conventions et autres ententes et arrangements. Les FC remplissent les conditions de la vérification du contrôle des armements en procédant sur place à des inspections, des opérations de reconnaissance, des évaluations et des missions; en effectuant des escortes et en facilitant les inspections étrangères; en menant une série d’activités d’observation et de surveillance.

Les FC contribueront également aux efforts interministériels déployés dans des nouveaux domaines liés à la vérification et à la prévention des conflits qui appuient l’important travail du gouvernement du Canada dans le dossier de la sécurité contre la prolifération. Ces activités variées constituent des moyens clés permettant au Canada d’essayer de réduire et contrôler certaines catégories d’armes, de limiter et de réduire les conflits, d’établir et de maintenir des canaux de communication efficaces, et de renforcer la confiance et la sécurité en favorisant l’ouverture et la transparence parmi les États.

De plus amples renseignements sur le contrôle des armements et la sécurité contre la prolifération se trouvent à l’adresse : http://www.dfait-maeci.gc.ca/arms/menu-fr.asp

Apporter une contribution au gouvernement du Canada et à la société conformément aux intérêts et aux valeurs du Canada

Soutien aux programmes du GC | Équité en matière d’emploi | Contribuer à l’économie et aux innovations canadiennes | Contribuer à l’identité du Canada

La Défense contribue à cette sous activité de programme par le biais de ses nombreuses campagnes de liaisons externes et de sensibilisation du public ainsi que grâce à sa participation à des comités et à des forums sur la défense et à un personnel multidisciplinaire et chevronné chargé d’élaborer des règlements et des politiques. Les exemples suivants illustrent la contribution de la Défense à cette sous activité.

Soutien aux programmes du GC

Secrétariat national de recherche et de sauvetage et Programme national de recherche et de sauvetage

Le Secrétariat national de recherche et de sauvetage (SNRS) a été créé en 1986 pour assurer la direction du Programme national de recherche et de sauvetage (PNRS), par l’intermédiaire du Comité interministériel de recherche et de sauvetage (CIRS). Ce dernier comprend des représentants des ministères et organismes fédéraux qui fournissent ses services de recherche et de sauvetage (SAR) ainsi que des organismes centraux. Le SNRS relève directement du ministre responsable de la recherche et du sauvetage (MRRS), le ministre de la Défense nationale.

Le SNRS est chargé, par l’intermédiaire du CIRS, de l’élaboration, de la coordination, de l’analyse et de l’examen des politiques, des plans et des différentes composantes et activités du Programme national de recherche et de sauvetage. Le SNRS favorise également la coordination des programmes des provinces et des territoires et des programmes fédéraux de recherche et de sauvetage, en plus de donner des avis et des renseignements à leur sujet au MRRS.

Cadre de gestion du Programme national de recherche et de sauvetage

Le Cadre de gestion du Programme national de recherche et de sauvetage a été établi pour atteindre les principaux objectifs du gouvernement du Canada en ce qui concerne les données intégrées sur le rendement, la gestion collective des risques et les mécanismes de contrôle pertinents. Le cadre de gestion est documenté dans les orientations stratégiques, le plan du Programme national de recherche et de sauvetage et le rapport annuel.

Défis et risques

Les six partenaires en matière de SAR ont repéré les risques ci après pouvant se poser au Programme national de recherche et de sauvetage : évolution des priorités gouvernementales; gestion horizontale du programme; interopérabilité; viabilité des organismes bénévoles en SAR; événements SAR qui tournent mal et environnement physique.

Plans et priorités

Secrétariat national de recherche et de sauvetage

Afin d’appuyer le Programme national de recherche et de sauvetage, le SNRS a fixé les priorités suivantes pour l’année financière 2006–2007.

  • mettre en œuvre un nouveau système de gestion et de contrôle pour le Fonds des nouvelles initiatives de recherche et de sauvetage;
  • améliorer le cadre de gestion du Programme national de recherche et de sauvetage en renforçant la présentation de l’information sur le rendement;
  • déterminer le futur rôle du Canada dans le COSPAS-SARSAT 7, une tâche qui consistera entre autres à confirmer la participation du Canada à la transition vers les satellites en orbite moyenne;
  • élaborer et appliquer des solutions pour obtenir une infrastructure de GI/TI robuste plus efficace, une tâche qui consistera entre autres à améliorer la gestion de l’information gouvernementale de manière à ce qu’elle soit conforme aux politiques et lignes directrices du gouvernement.
  • renforcer le leadership et l’orientation assurés par le CIRS en ce qui concerne le Programme national de recherche et de sauvetage en améliorant la coordination entre les activités entreprises dans le cadre du Programme et celles qui sont associées à la gestion des urgences et à la sécurité publique;
  • cerner les forces et faiblesses de l’infrastructure SAR du Nord existante ainsi que des plans et procédures actuels associés à la recherche et au sauvetage et élaborer des solutions pour réduire le risque;
  • veiller à optimiser les ressources investies dans l’atelier de travail national annuel, SARSCÈNE, au profit de la collectivité de la recherche et du sauvetage et du public;
  • amener les provinces et les territoires, ainsi que les autres intervenants, à s’occuper des problèmes imminents en matière de politique pouvant avoir un effet sur le système national de recherche et de sauvetage;
  • déceler les principales difficultés sur lesquelles il faut se pencher pour assurer le maintien d’une collectivité de bénévoles de la recherche et du sauvetage, forte et viable.

Priorités du Programme national de recherche et de sauvetage

Dans le plan de 2006 du Programme national de recherche et de sauvetage, on a fixé un certain nombre de priorités qui devraient avoir une incidence sur les plans et activités des partenaires dans ce Programme. Les priorités suivantes sont les plus importantes.

  • Éducation et sensibilisation du public. Continuer de réduire le nombre et la gravité des incidents nécessitant une intervention SAR en mettant en place des mesures incitatives innovatrices qui pourraient conduire à une baisse des coûts pour tous les organismes, y compris le système public de soins de santé, l’industrie des assurances et les intervenants fédéraux et provinciaux en matière de SAR.
  • Gestion des données. Être en mesure de recueillir, d’analyser et d’évaluer les données sur les incidents SAR et/ou sur les interventions afin d’établir des priorités et d’affecter des ressources.
  • Communauté des bénévoles de SAR. Régler les questions liées à l’instruction, au financement, au soutien et à l’engagement des organisations bénévoles de SAR.
  • Ressources financières. S’assurer que le système SAR est capable de réagir aux changements concernant la disponibilité des ressources affectées au SAR.
  • Normes d’instruction et exercices. Promouvoir et élaborer une instruction et des normes communes dans toutes les disciplines et les valider grâce à des exercices multi-juridictionnels qui comprennent une structure commune de commandement, de contrôle et de communication.
  • Technologie. Élaborer des méthodes et des moyens pour mieux intégrer les nouvelles technologies d’alerte et de communication afin d’améliorer l’interopérabilité.
  • Partenariat en matière de SAR avec la communauté de la sécurité publique. Renforcer le leadership et l’orientation assurés par le CIRS en ce qui concerne le Programme national de recherche et de sauvetage en améliorant la coordination entre les activités entreprises dans le cadre du Programme et celles qui sont associées à la gestion des urgences et à la sécurité publique.
Plan du Programme national de recherche et de sauvetage

Le plan du Programme national de recherche et de sauvetage 2006 fait état d’un certain nombre d’initiatives nouvelles et permanentes qui doivent être menées par les organisations de recherche et de sauvetage au cours de la prochaine année et qui auront une incidence considérable à long terme sur la prestation des services SAR au Canada. Ces initiatives sont énumérées ci-dessous et les organisations qui en sont responsables sont indiquées entre parenthèses.

  • acquisition d’aéronefs SAR à voilure fixe (FC);
  • renouvellement de la flotte (GCC);
  • transition des signaux de détresse émanant de balises de localisation personnelle (BLP) de 406 MHz (TC/SNRS);
  • initiative en matière d’interopérabilité radio pour la sécurité publique (Sécurité publique et Protection civile Canada/provinces/territoires);
  • transformation d’Environnement Canada (EC);
  • évolution de la Garde côtière canadienne (GCC) en tant qu’organisme de service spécial;
  • transformation des FC (FC);
  • Amélioration du Système de gestion des missions de recherche et de sauvetage (FC);
  • exercices multi-juridictionnels variés.

Pour de plus amples renseignements concernant le Secrétariat national de recherche et de sauvetage, prière de visiter le site suivant : www.nss.gc.ca

Système de règlement des griefs des Forces canadiennes

La Défense a pour objectif d’établir un Système de règlement des griefs des FC (SGFC) capable d’appuyer l’ensemble du cycle de vie de tous les griefs à l’échelle des FC. Le SGFC permettra aux parties concernées de traiter efficacement les plaintes à tous les niveaux, dès le début lorsqu’il est possible de régler la plainte de façon informelle et jusqu’au moment où la décision finale est rendue sur le grief.

Actuellement, les FC n’ont aucun moyen de savoir le nombre et les types de griefs traités au sein de l’organisation. De plus, les outils de gouvernance devant faciliter le règlement des plaintes et des griefs sont limités, et ceux qui existent déjà, comme la Loi sur la Défense nationale (LDN), les Ordonnances et règlements royaux applicables aux Forces canadiennes (ORFC), les Ordonnances administratives des Forces canadiennes et les manuels, doivent être mis à jour. En l’absence d’un SGFC fonctionnel, les FC ne verront pas la situation des plaintes et des griefs dans sa globalité, et il ne sera pas possible d’apporter des améliorations appropriées à la politique.

Par conséquent, la Défense va créer le SGFC en :

  • établissant un registre et un système de règlement des griefs à l’échelle des FC pour repérer les décisions rendues sur les griefs;
  • mettant à jour la LDN et les ORFC, créer des Directives et ordonnances administratives de la Défense (DOAD) sur le sujet et mettre au point des manuels destinés aux commandants, aux plaignants et aux conseillers;
  • établissant un réseau de gestion de cas, de communication et d’établissement de rapports;
  • mettant sur pied un comité d’intervenants en matière de griefs.

Pour de plus amples renseignements sur le Comité des griefs des Forces canadiennes visitez le site : www.cfgb-cgfc.gc.ca/process-f.php.

Langues officielles

En 2006, la Défense nationale élaborera un nouveau Plan stratégique des langues officielles pour les années 2007 à 2012. Le plan vise à s’assurer que la Défense nationale emploie des personnes possédant les compétences linguistiques requises pour fournir des services bilingues aux citoyens canadiens ainsi que des services internes, un leadership, de l’instruction et la supervision au personnel des FC et du MDN aux endroits et au moment prescrits par la Loi sur les langues officielles. Le plan soutiendra la transformation courante des FC et aura pour effet de remanier la politique sur l’enseignement des langues secondes et les politiques d’emploi dans le but de mieux appuyer les opérations et la formation militaires et civiles. La Défense nationale poursuivra également la mise en œuvre du nouveau cadre de politiques du Conseil du Trésor en matière de langues officielles et le Règlement sur les langues officielles lors de nominations dans la fonction publique. Une fois terminé, le Plan stratégique des langues officielles pour 2007 à 2012 comprendra des objectifs permettant de s’assurer que les officiers supérieurs dont le grade est équivalent au niveau EX (colonel/capitaine de vaisseau et grades plus élevés) atteignent et maintiennent une capacité bilingue CBC ou un meilleur profil. Au départ, l’accent sera placé sur le corps des officiers généraux.

L’enseignement des langues secondes au sein des FC fait partie du Service de l’instruction des FC et est financé complètement par la Défense nationale. La principale instruction associée à l’enseignement des langues secondes des militaires est celle offerte à l’École des langues des Forces canadiennes. L’École est responsable de la coordination du programme de cours de langue pour les FC et de la prestation de toutes sortes de cours d’une durée allant de plusieurs semaines à un an. De plus, des centres de formation linguistique sont mis sur pied dans les diverses bases situées un peu partout au pays pour répondre aux besoins des militaires.

Parmi les lieutenants-colonels/capitaines de frégate sélectionnés durant l’année financière 2006 2007 pour être promus au grade de colonel/capitaine de vaisseau en 2006, 70 p. 100 doivent atteindre le profil linguistique CBC. On leur a accordé une année à partir de la date de leur promotion pour atteindre le profil exigé. Tous les officiers sélectionnés pour devenir commandants des écoles des FC (niveau national) doivent avoir au moins un profil linguistique CBC, à compter de 2005. Cette politique, qui s’applique principalement aux lieutenants colonels, a toujours été respectée et continuera d’être respectée durant l’année financière 2006 2007.

L’École de la fonction publique du Canada est chargée de dispenser une formation en langue seconde aux employés devant satisfaire aux exigences de la loi. La Défense s’attend à ce que la demande concernant la formation en langue seconde continue à augmenter en raison du cadre de politiques en matière de langues officielles et de la politique du Conseil du Trésor sur les langues officielles. La dotation impérative étant la norme, il est plus essentiel que jamais de connaître une langue seconde pour des raisons liées aux besoins opérationnels, au maintien de l’effectif et au perfectionnement professionnel.

Équité en matière d’emploi

Suivant les exigences obligatoires de la Loi sur l’équité en matière d’emploi, les FC ont examiné récemment tous les systèmes d’emploi — y compris les politiques, pratiques et procédures — afin de cerner les obstacles à l’emploi. Les FC ont ensuite rédigé l’ébauche d’un nouveau plan d’équité en matière d’emploi (PEE) qui sera soumis à l’approbation en septembre 2006, une fois que la Commission canadienne des droits de la personne aura approuvé la nouvelle méthode envisagée d’analyse des effectifs.

Dans le cas des employés civils, la sous-représentation des minorités visibles constitue le principal problème d’équité en matière d’emploi au MDN. De plus, les employés civils du MDN sont sous-représentés, mais à un degré moindre, par les Autochtones et les femmes.

Les activités clés pour la période de planification seront les suivantes :

  • continuer à mettre en œuvre le Plan d’action ministériel pour l’EE, qui comprendra une analyse approfondie des besoins en matière d’éducation et de formation sur la diversité et l’EE;
  • aligner l’EE sur la stratégie du MDN en matière de recrutement;
  • veiller au respect de la Loi sur l’équité en matière d’emploi en surveillant et en mesurant le progrès du Plan d’action ministériel pour l’EE et en répondant à d’autres exigences en matière de rapport et aux autres exigences des organismes centraux, y compris la Composante du Cadre de responsabilisation de gestion liée aux personnes.

Les objectifs en matière de représentation pour 2007-2008 sont présentés dans le tableau ci dessous, par groupe d’équité en matière d’emploi.

GROUPE VISÉ PAR L’ÉQUITÉ EN MATIÈRE D’EMPLOI REPRÉSENTATION AU 1ER NOVEMBRE 2004 OBJECTIF EN MATIÈRE DE REPRÉSENTATION EN 2007–2008*
Femmes 7 951 8 220
Personnes handicapées 1 172 816
Autochtones 433 464
Minorités visibles 1 025 1 245

Source : Base de données de la SMA(RH-Civ) sur l’équité en matière d’emploi, 1er novembre 2004

Nota : * Données relatives à la disponibilité sur le marché du travail (DMT) dérivées du Recensement de 2001 Canada

Contribuer à l’économie et aux innovations canadiennes

Collaboration internationale en matière de recherche et développement

Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC) participe avec d’autres pays à de nombreuses activités de collaboration internationales. Cette participation facilite certes le partage de nouvelles connaissances et expertises, mais elle rehausse également l’image du Canada sur la scène mondiale. Cette collaboration permanente s’effectue en vertu de plusieurs ententes internationales, notamment :

  • le programme de coopération technique (TTCP) auquel participent le Canada, le R. U., les É. U., la Nouvelle Zélande, l’Australie;
  • l’Organisation pour la Recherche et la Technologie de l’OTAN;
  • l’accord sur les projets de recherche et de développement technologique (TRDP) et l’accord-cadre d’échange de données conclus avec les États-Unis;
  • le protocole d’entente avec les Pays Bas au sujet des activités de coopération en science et en technologie;
  • l’accord sur les projets trilatéraux de recherche et de développement technologique (TTRDP) conclu avec les États-Unis et le R. U.
Contribuer à l’identité du Canada

La Défense est fière d’appuyer les nombreux projets qui font valoir l’histoire et le patrimoine militaires des FC, une histoire qui témoigne de l’efficacité des FC.

a. Histoire, patrimoine et identité du Canada

Grâce au travail des diverses organisations qui la composent, la Défense est devenue un élément important de l’histoire, du patrimoine et de l’identité du Canada. Elle rassemble et conserve des documents écrits et des artéfacts qui racontent l’histoire du service accompli par les FC au pays et à l’étranger. La Défense permet à la population canadienne d’accéder à ces documents et artéfacts en appuyant les musées des FC, le Programme d’arts des Forces canadiennes, les pèlerinages des anciens combattants ainsi que les recherches effectuées en vue de la rédaction de publications sur le patrimoine et de documents historiques commémoratifs et officiels. Comme l’a constaté le Colonel C. P. Stacey il y a 50 ans, les documents historiques visent à tenir compte de la considération sous jacente selon laquelle le gouvernement a besoin d’un « bilan d’expériences pour s’en inspirer à l’avenir » (traduction libre) et la population canadienne bénéficie d’un « droit acquis ... après une période raisonnable, d’accéder à des comptes rendus authentiques des grandes crises nationales, telles qu’elles sont décrites dans les documents officiels » (traduction libre). Au cours de l’année financière 2006–2007, les plans et priorités ayant trait à l’histoire et au patrimoine militaires comprendront ce qui suit :

  • le recouvrement et enterrement cérémonial de 17 aviateurs décédés en Birmanie, en France et aux Pays Bas;
  • la promotion de la Passerelle pour l’histoire militaire canadienne dans les salles de classe ainsi qu’auprès des chercheurs militaires et du grand public et l’amélioration de son contenu;
  • la promulgation du nouveau cadre stratégique des musées accrédités des FC pour guider ces derniers au cours de la prochaine décennie;
  • la promulgation de l’histoire officielle de la Marine canadienne, volume 2, partie 2;
  • la promulgation des lignées officielles de l’artillerie, des blindés et des sapeurs;
  • la promulgation de l’Aperçu de la participation des peuples autochtones à l’histoire militaire canadienne.

Les Affaires publiques de la Défense nationale continueront d’appuyer les activités de liaison dans les collectivités au Canada et de travailler avec de nombreux intervenants, y compris d’autres ministères et des organisations non gouvernementales. En collaborant avec des conférenciers clés et des publiques cibles, nous pourrons sensibiliser davantage le public au rôle, aux politiques et au mandat des FC dans le cadre de ces activités de liaison. Grâce à la compréhension et au dialogue établis par suite de ces efforts proactifs, il sera moins nécessaire d’avoir recours à des communications réactives et régies par les crises.

Les activités visant à encourager la participation de la population canadienne et à l’informer durant l’année financière 2006–2007 comprendront ce qui suit :

  • visites de familiarisation des installations des FC au Canada et outre mer pour les intervenants;
  • présentation d’exposés par les membres des FC aux organisations, écoles et associations professionnelles dans les communautés; tables rondes et exposés présentés dans le cadre de colloques auxquels participent des représentants du milieu universitaire et du monde des affaires;
  • organisation de journées ou de semaines thématiques nationales, comme la Semaine nationale des anciens combattants.

Ces initiatives s’adressent à une grande partie de la population canadienne, familiarisent le public avec les FC et renforcent les messages sur les priorités du gouvernement du Canada et de la Défense.

b. Contribuer à l’épanouissement et à l’éducation des jeunes

Cadre des instructeurs des cadets

Le Cadre des instructeurs des cadets se compose d’officiers responsables de la supervision, l’administration et l’instruction des cadets de manière à assurer leur sécurité et leur bien être pendant qu’ils développent leur leadership, leur civisme, leur condition physique et leur intérêt pour les FC.

Cadre des instructeurs de cadets

Le Cadre des instructeurs de cadets (CIC) est un sous-élément de la Force de réserve qui regroupe des officiers qui se sont engagés, aux termes de leur enrôlement, à accomplir les fonctions militaires et à donner l'instruction qui peut être exigés d'eux : leurs fonctions premières sont la supervision, l'administration et l'instruction de cadets âgés de 12 à 18 ans. Ils veillent à la sécurité et au bien être des cadets et aident ces jeunes à développer leur leadership, leur civisme, leur condition physique et leur intérêt à l’égard des activités maritimes, terrestres et aériennes des FC.

Programme des cadets du Canada

Le Programme des cadets du Canada est un programme de formation national parrainé par le gouvernement fédéral qui s’adresse aux jeunes de 12 à 18 ans. Il est dirigé par le ministère de la Défense nationale en collaboration la Ligue navale, la Ligue des cadets de l'Armée et la Ligue des cadets de l'Air. Les ligues recrutent les cadets, leur procurent des locaux, recueillent des fonds et trouvent des répondants pour chaque unité de cadets. Les FC fournissent du personnel de la Force régulière et de la Première réserve et, plus précisément, les membres du CIC. Les FC fournissent aussi des uniformes, certaines infrastructures et d’autres services de soutien, tel le transport aérien.

Nombre de jeunes Canadiens bénéficieront de l’instruction du Programme des cadets entre septembre et juin. Beaucoup parmi eux seront choisis pour participer aux activités offertes dans l’un des 25 centres d’instruction d’été des cadets, qui se trouvent répartis dans l’ensemble du pays, soit comme stagiaires, soit comme cadets cadres dans un rôle de leadership.

Rangers juniors canadiens

Le Programme des Rangers juniors canadiens (RJC) s'adresse aux jeunes de 12 à 18 ans. Il vise à offrir un programme jeunesse structuré comportant des activités liées aux traditions, aux modes de vie et assurant le développement des compétences de Ranger. Les patrouilles des RJC sont situées dans des collectivités éloignées et isolées du Canada qui comptent des Rangers canadiens. Le programme des RJC est offert en collaboration avec les comités d'adultes des collectivités locales qui sont souvent appuyés directement par le conseil de la bande, du hameau ou de la municipalité. La communauté procure un lieu d'instruction, fait la sélection des aspirants bénévoles et instructeurs et établit le calendrier des activités d'instruction. Les FC fournissent les uniformes, le soutien à l'instruction ainsi que le soutien financier et administratif du programme. Aussi, des membres de la Force régulière et de la Première réserve aident à l'enseignement et à l'évaluation de l'instruction des RJC dans le cadre de visites régulières et d'exercices de campagne. Les FC affectent également des Rangers canadiens à titre de leaders, d'animateurs, de superviseurs et de concepteurs de programmes.

Le MDN favorise constamment la participation d'organismes locaux, régionaux, provinciaux, territoriaux ou fédéraux et d'autres ministères, particulièrement Affaires indiennes et du Nord Canada. Pour en savoir plus sur les Rangers juniors canadiens consultez le site Web à l’adresse : http://www.rangers.forces.gc.ca/

Contribuer à la communauté internationale conformément aux intérêts et aux valeurs du Canada

Respecter les engagements à l’égard des organisations
internationales et des programmes d’échange
|
Conseils et soutien à l’instruction offerts à d’autres pays

La Défense affectera des fonds et du personnel au sein de certaines organisations multilatérales (principalement l’OTAN et l’ONU) et contribuera au développement multilatéral d’une bonne gouvernance dans les régions et les pays à risque. Les FC établiront des activités militaires avec des pays amis, notamment des programmes d’échange, des activités d’entraînement et des exercices conjoints.

Respecter les engagements à l’égard des organisations internationales et des programmes d’échange
Améliorer les relations industrielles et de défense

La Défense améliorera les relations industrielles et de défense Canada-États-Unis par la détermination et la création d’occasions de s’adonner à des activités de collaboration liées au matériel, telles que la participation du MDN au programme de l’avion d’attaque interarmées add link (JSF) mené par les É. U.

Durant l’année financière 2006 2007, le Groupe des matériels accroîtra la participation du Canada au programme JSF dans deux importants domaines. Premièrement, la Défense terminera les négociations avec les É. U., le R. U., l’Italie, les Pays Bas, le Danemark, la Norvège, la Turquie et l’Australie concernant le maintien de la production et l’élaboration subséquente du protocole d’entente et sollicitera l’approbation gouvernementale pour participer à la prochaine phase du programme. Deuxièmement, la Défense négociera des plans de participation industrielle avec chacun des importants entrepreneurs principaux pour ce qui est de la participation industrielle canadienne au programme JSF de 2007 à 2046.

La Défense continuera de participer aussi à divers groupes de travail internationaux sur les aspects juridiques, grâce aux liens professionnels du Cabinet du Juge avocat général (JAG). Le JAG protège les intérêts et les valeurs de la population canadienne en veillant à ce que la primauté du droit soit maintenue au moyen des mécanismes suivants :

  • L’Initiative de sécurité contre la prolifération (ISP). Les avocats militaires du JAG participent au groupe de travail international sur les aspects juridiques de l’ISP liés à la sécurité maritime.
  • Le Plan de contingence du NORAD (CONPLAN). Le Cabinet du JAG continue d’assurer le soutien juridique requis dans le cadre de l’examen continu du CONPLAN du NORAD.
  • La défense des réseaux informatiques (CND). Les avocats du JAG participent au groupe de travail AUSCANZUKUS 8 sur les aspects juridiques de la CND.


Organisations multilatérales

Les Nations Unies demeurent une pierre angulaire de la politique étrangère et de la politique de défense du Canada. La Défense affectera des membres de son personnel aux missions de paix de l’ONU et surtout à des postes dans lesquels ils pourront agir à titre de multiplicateurs de la force pour l’ONU ou accroître l’efficacité de ses états majors déployés. Le MDN continuera d’appuyer les autres organisations, comme l’OTAN, l’Union européenne (UE) ou des coalitions de partenaires pour une même cause, en vue d’exécuter des opérations de soutien de la paix au nom de l’ONU.

Pour des raisons de sécurité, le Canada a intérêt à ce que l’OTAN soit forte et joue un rôle essentiel. Actuellement, le Canada est sixième en importance pour sa contribution au budget de l’OTAN et vient au troisième rang pour son affectation de fonds et de personnel au Système de surveillance et d’alerte aéroporté (AWACS) de l’OTAN. Les FC continueront à occuper des postes militaires clés au Siège de l’OTAN. En effet, le Général Raymond Henault, ex Chef d’état-major de la Défense au Canada, est actuellement le président du Comité militaire de l’OTAN. Il s’agit du poste stratégique militaire le plus élevé à l’OTAN. La Défense poursuivra son engagement à l’égard des FC et du personnel civil à l’appui des opérations de l’OTAN, notamment de la Force internationale d’assistance à la sécurité menée par l’OTAN en Afghanistan.

Les engagements en temps de paix que le Canada a pris auprès de l’OTAN comprennent les contributions suivantes :

  • un navire affecté au Groupe de la Force navale permanente de réaction (220 personnes environ);
  • quelque 114 personnes affectées à l’AWACS OTAN;
  • près de 223 personnes affectées aux divers sièges de l’OTAN;
  • des fonds affectés au budget militaire de l’OTAN et au Programme OTAN d’investissement au service de la sécurité, qui sont financés en commun;
  • participation permanente aux exercices militaires de l’OTAN.
Par ailleurs, le Canada assurera à l’OTAN un soutien supplémentaire en temps de paix grâce à divers projets d’instruction bilatéraux qui permettent aux pays membres de l’OTAN d’accéder aux installations d’instruction au Canada. Quant à la Défense, elle prévoit un soutien supplémentaire sous la forme de son Programme d’entraînement en vol de l’OTAN au Canada et de son Programme d’aide à l’instruction militaire (PAIM). Ce dernier constitue la principale contribution du Canada au programme de l’OTAN Partenariat pour la paix. Le Centre de technologie antiterroriste (CTA) de RDDC Suffield continuera de former les membres des FC, le personnel militaire des pays membres de l’OTAN ainsi que les premiers intervenants civils qui seront probablement appelés à contrer les menaces chimiques, biologiques ou radiologiques.

En partenariat avec Affaires étrangères et Commerce international Canada, le MDN examinera les possibilités d’améliorer la collaboration avec l’Union européenne (UE). Les FC maintiennent une présence en Bosnie-Herzegovanie dans le cadre de la mission militaire de l’UE et, bien qu’elle ait été réduite considérablement, elle donne au Canada l’occasion de participer à des opérations de gestion de crise de l’UE.
Conseils et soutien à l’instruction offerts à d’autres pays
Programme d’aide à l’instruction militaire

La diplomatie militaire demeurera une partie importante des efforts de la Défense nationale visant à assurer la stabilité internationale. Les contacts bilatéraux et multilatéraux, y compris les entretiens d’état major, les visites de navires et d’aéronefs, les programmes d’instruction, les échanges de personnel et la participation aux exercices sont des éléments importants de la politique étrangère du Canada. Ils aident le pays à comprendre les enjeux de sécurité qui prévalent dans diverses régions du monde, tout en renforçant la démocratie ainsi que le contrôle et la responsabilité des civils au sein des forces armées d’autres pays.

Le Programme d’aide à l’instruction militaire (PAIM) est un instrument clé de la diplomatie de défense qui renforce la contribution du Canada à la paix et à la sécurité internationales. L’instruction donnée dans le cadre du PAIM permet de doter les pays membres de capacités essentielles dans le secteur de la sécurité, tout en favorisant les intérêts des Canadiens et les relations bilatérales. À l’appui de ces objectifs, le PAIM continuera à offrir une formation linguistique, des cours d’état major et de perfectionnement ainsi qu’une instruction en soutien de la paix. Pour plus de renseignements, visitez : link to table 10 transfer pay

La Défense offre aussi chaque année aux FC des cours sur le droit des conflits armés et le droit des opérations. Un large éventail de personnel du ministère de la Justice, d’Affaires étrangères et Commerce international Canada, d’organisations militaires étrangères et d’organisations non gouvernementales suivent ces cours.

La Défense tiendra des pourparlers militaires bilatéraux ou participera à des consultations bilatérales du MAECI sur la sécurité avec des partenaires clés des Amériques, d’Europe et d’Asie. Il est prévu que le Canada accueille les entretiens d’état major qui auront lieu en 2007 avec le Royaume Uni, la France, la Fédération de Russie et l’Allemagne. La Défense coordonnera également un processus interministériel de visites de navires militaires dans les ports de pays partenaires, partout dans le monde.

Services exécutifs et ministériels

Cette section ne fait pas partie des trois activités de programme et est souvent appelée la section des " activités auxiliaires " du Ministère. Elle comprend les activités menées par les directions qui assurent une gouvernance ministérielle et une gestion stratégique. Le but, c'est d'éliminer progressivement cette catégorie à mesure qu'évolue la structure de l'AAP.

Programmes de sécurité

Le Programme de sécurité générale figure parmi plusieurs programmes actifs au MDN et dans les FC. Ces programmes de sécurité et leurs bureaux de première responsabilité connexes sont mentionnés dans la Directive et ordonnance administrative de la Défense 2007-0, Sécurité..

Le MDN se servira d'une structure renforcée et révisée de gouvernance de la sécurité pour accroître la synergie entre ses programmes de sécurité dans le but de réduire les chevauchements et les pratiques non efficientes.

L'année financière 2006-2007 sera marquée par un respect accru de la Partie II du Code canadien du travail dans un bon nombre de domaines, y compris l'analyse des dangers et la gestion du risque.

Sécurité nucléaire

Le Ministre a la responsabilité d'établir et de suivre un code efficace, crédible et efficient d'autoréglementation aux fins du contrôle et de l'utilisation en toute sécurité des sources de rayonnement ionisant au MDN et dans les FC. Le régime de contrôle axé sur les risques fera en sorte que les activités du MDN et des FC soient entreprises et administrées en tenant compte des risques et de la pertinence des mesures de contrôle et de sécurité. Pour obtenir de plus amples renseignements, voir les rapports annuels sur la sécurité nucléaire..

Amélioration de la gestion moderne

La Défense encourage des pratiques de gestion intelligentes, prospectives, efficaces et efficientes qui respectent les normes du gouvernement du Canada. Elle surveille actuellement le rendement dans ce domaine en se servant des cinq indicateurs suivants.

a. Gouvernance et orientation stratégique

À l’aide du Cadre de gestion du rendement du MDN/des FC, qui comprend la Structure de gestion, de ressources et de résultats (SGRR), l’Architecture d’activités de programmes (AAP) et le tableau de bord équilibré, la Défense s’assure qu’il existe une structure de gouvernance de bout en bout qui établit un lien entre la mission, l’orientation stratégique, le processus décisionnel ainsi que les plans et priorités du MDN/des FC et les résultats stratégiques. Le Cadre de gestion du rendement est utilisé dans toute l’organisation, et la Défense voit des premiers résultats positifs dans diverses organisations de niveau supérieur, notamment : .

  • Le Commandement maritime maintiendra le soutien qu’il accorde à l’amélioration continue (AC) dans les formations. Le personnel du Quartier général continuera à fournir des conseils, de l’aide et de la coordination dans le cadre des initiatives de l’AC en ayant recours à des pratiques de gestion, comme le cadre national en matière de qualité et d’excellence et le tableau de bord équilibré, la formation liée à l’AC, l’analyse comparative, la recherche de pratiques exemplaires et la gestion de la connaissance.
  • Le Commandement de la Force terrestre (CFT) continuera à utiliser ses Directives stratégiques sur les opérations et les ressources (DSOR) conjointement avec le Plan de campagne de l’Armée de terre pour établir un lien entre la mission, l’orientation stratégique, les plans et priorités, l’attribution de ressources et la mesure du rendement dans le but de mettre sur pied et de maintenir en puissance des forces terrestres polyvalentes et aptes au combat afin d’atteindre les objectifs de défense du Canada. Le progrès sera mesuré au moyen du Cadre de gestion du rendement du CFT, et on modifiera l’orientation et réaffectera les tâches et les ressources à mesure que la situation change.
  • La Force aérienne continue d’améliorer son tableau de bord équilibré en vue d’en faire un outil de gestion du rendement utile lui permettant de perfectionner ses priorités et l’attribution des ressources. Le suivi du plan d’activités et du plan d’action ainsi que l’examen trimestriel du plan d’activités que la Force aérienne a récemment mis en œuvre lui permettront d’accomplir les tâches qui lui sont assignées dans les limites de ses ressources. Par ailleurs, la Force aérienne est bien placée grâce à sa Structure de la capacité pour intégrer pleinement la nouvelle Architecture d’activités de programmes (AAP). D’un point de vue stratégique, le plan d’activités décrit certaines tâches et priorités de la Force aérienne.
  • Le Groupe des matériels a terminé tout récemment une restructuration qui a donné naissance à une équipe de planification stratégique et des activités de groupe ciblée au sein de l’organisation du Chef d’état major Sous ministre adjoint (Matériels). Cette restructuration a vu également l’intégration complète de la politique, des systèmes et des responsabilités en matière de besoins d’acquisition et de soutien du matériel (ASM) dans la nouvelle division des Systèmes de matériel et chaîne d’approvisionnement (DGSMCA).

b. Gestion des risques

La gestion intégrée des risques (GIR) progresse au sein de la Défense. Le Vice chef d’état major de la Défense (VCEMD) a approuvé la publication en octobre 2005 de la politique et des directives du MDN/des FC concernant la GIR. Le Sous-ministre adjoint (Affaires publiques) a lui aussi publié un document intitulé Approche des communications internes portant sur la mise en œuvre de la GIR. Par ailleurs, la version préliminaire du plan de mise en œuvre de la GIR pour la Défense est presque terminée.

La Défense a effectué une étude en 2005 sur les risques stratégiques associés aux trois armées, y compris des entrevues avec la haute direction et en a présenté les résultats dans le document Strategic Risk Areas in National Defence. Elle bonifiera ce document après examen des évaluations stratégiques de la haute direction qui ont pris fin en novembre 2005, et ce, en se servant à titre de références des documents sur la GIR dont il a été question plus haut. La Défense intègre également la GIR dans le Cadre de gestion du rendement (CGR), qui constituera le principal portail pour présenter des rapports sur les risques. D’autres efforts visant à intégrer la GIR à d’autres processus stratégiques de la Défense se poursuivront durant l’année financière 2006 2007. Ces efforts comprendront un travail à long terme dont le but est d’élaborer et de mettre en œuvre un cadre de travail de GIR efficace pour toutes les activités d’acquisition et de soutien du matériel (ASM) au sein du MDN et des FC.

La formation en matière de GIR se poursuit à l’échelle de la Défense. De plus, le cours RiskSmart est en cours d’élaboration et devrait être offert en ligne à l’hiver 2006. Quant à l’introduction à la GIR, elle sera donnée dans les écoles de gestion du MDN et des FC.

Le prochain grand jalon pour la GIR à la Défense sera la création du profil de risque opérationnel (PRO) d’ici la fin de l’année financière 2006–2007. Une fois terminé, le PRO aidera les décideurs à étudier les facteurs de risque d’un point de vue organisationnel

Chaque année, la Défense continuera à appliquer des techniques de gestion du risque qui tiennent compte des tendances historiques du MDN en matière de financement. L’application continue d’une stratégie prudente de gestion des risques comprenant des niveaux raisonnables de dépassement de programme ainsi que des voies de sortie claires est essentielle à la réalisation ultime du mandat de la Défense

c. Gérance et contrôle

L’aspect du programme de modernisation de la fonction de contrôleur qui donne des moyens d’agir aux commandants est celui qui exige que les outils de soutien des contrôleurs et de soutien financier soient axés sur les résultats et assortis de paramètres définis de mesure du rendement visant à faciliter le processus décisionnel grâce à l’intégration des systèmes de mesure de rendement et d’information financière. La fonction moderne de contrôleur fournira aux gestionnaires des renseignements intégrés sur le rendement financier et non financier, une approche raisonnable en matière de gestion des risques, des systèmes de contrôle appropriés ainsi qu’un ensemble de valeurs et une éthique communes. Afin de faire avancer la fonction moderne de contrôleur au sein de la Défense, il faut absolument affecter des personnes qualifiées ayant les bonnes compétences aux bons postes.

En réponse au plan d’action du gouvernement visant à renforcer la gestion du secteur public, la directive intitulée « Renforcer la reddition de compte et la fonction de contrôleur à la Défense nationale » a fourni aux gestionnaires et aux dirigeants de tous les niveaux une orientation et une direction claires en ce qui concerne les pratiques et les moyens de contrôle de gestion, l’intendance des ressources, la probité et les responsabilités fiduciaires. De nombreuses initiatives sont en cours en vue d’améliorer la reddition des comptes et la fonction de contrôleur. En voici quelques unes

  • Depuis septembre 2004, la création d’une cellule composée de 20 personnes chargées de surveiller la conformité a permis d’appuyer les activités de conformité visant l’article 33 de la Loi sur la gestion des finances publiques (LGFP). La cellule procède à des vérifications préalables aux paiements pour toutes les transactions dont le montant dépasse 250 000 $ et toutes celles considérées comme délicates ou présentant un risque élevé ainsi qu’à un échantillonnage après paiement touchant toutes les transactions
  • Tous les organismes de niveau 1 reçoivent un rapport trimestriel de conformité à la LGFP. L’ensemble des contrôleurs rencontre régulièrement leurs gestionnaires de ressources afin d’examiner leurs responsabilités en matière d’attestation aux termes des articles 32 et 34 de la LGFP. Les gestionnaires de ressources sont tous invités à suivre les cours offerts à leur intention et qui sont disponibles sur le Réseau étendu de la Défense et sur Internet. Les délégations de pouvoir de signature font l’objet d’un examen annuel et tout le personnel autorisé à signer des documents financiers est tenu de suivre le cours de gestion des dépenses.
  • La comptabilité d’engagement est obligatoire pour le traitement des factures. Notre objectif global consiste à engager toutes les dépenses prévues en recourant à une démarche graduelle. À partir de l’année financière 2006 2007, il sera obligatoire d’engager les dépenses liées à l’enveloppe des traitements et salaires, aux activités d’approvisionnement national et aux activités de la structure de répartition du travail ainsi que les dépenses entraînant un paiement à un fournisseur ou à un entrepreneur;
  • Nous poursuivrons la mise en œuvre de la comptabilité d’exercice. Un comité de direction interministériel des sous ministres adjoints chargé de se pencher sur la valeur des biens et des stocks a adopté un plan d’action de trois ans et en assure le suivi.

Au cours de la période de planification de l’année financière 2006-2007, la Défense prévoit mettre en œuvre les recommandations qui restent à l’aide de stratégies axées sur l’amélioration de programmes d’instruction, les changements organisationnels, la réorientation des ressources et une orientation de la politique renforcée

d. Responsabilisation

L’objectif clé de la Défense, c’est de maintenir son excellence en gestion en mettant en œuvre la directive intitulée Renforcer la responsabilisation et la fonction de contrôleur à la Défense nationale et le Cadre de responsabilisation de gestion (CRG) et en mettant l’accent sur le renforcement de la responsabilisation et des contrôles dans les domaines de la gestion financière et la passation de marchés.

Le Sous-ministre adjoint (Matériels) est responsable du processus d’acquisition et de soutien du matériel (ASM) du MDN. Étant donné que le processus est entrepris par de nombreux organismes partout au pays, le Groupe des matériels élabore et publie des politiques et procédures d’ASM, fournit une orientation et un soutien fonctionnels et assure un niveau approprié de surveillance pour garantir l’intégrité du processus. Le Groupe des matériels diffusera de nouveau le Guide de planification fonctionnelle (GPF) à toutes les organisations de niveau supérieur pour s’assurer que le MDN entreprend son processus d’ASM de la façon la plus efficiente et la plus efficace.

De plus, la Défense redouble ses efforts pour veiller au respect à tous les niveaux de la Loi sur la gestion des finances publiques. Elle modernise ses systèmes de comptabilité et d’information financières pour accroître la visibilité et le contrôle. Elle renforcera également l’efficacité du partage de l’information en mettant en place une nouvelle stratégie et une nouvelle gouvernance de gestion de l’information et améliorera les communications internes.

e. Résultats et rendement

La gestion du rendement est un élément clé du cycle global de planification des activités. La Défense fera en sorte que le Cadre de gestion du rendement (CGR) du MDN/des FC fournisse des renseignements pertinents sur les résultats internes ainsi que sur les résultats des services et des programmes; que les renseignements soient accessibles aux fins de prise de décisions et de présentation de rapports destinés au publique; que les renseignements soient équilibrés et précis. Le système CGR a atteint la maturité voulue au MDN, et les cadres supérieurs étudient régulièrement les questions soulevées à l’aide du système CGR dans le cadre de discussions structurées entreprises à l’aide du tableau de bord équilibré. Le rapport semestriel interne sur la gestion du rendement demeure la pierre angulaire de la communication avec les hauts dirigeants. La Défense transfère cette structure et ce format à d’autres niveaux au sein du MDN et des FC. Les organisations de niveau supérieur ont signalé que ce cadre a donné des résultats positifs. En voici quelques uns :

  • Le CGR stratégique de la Marine continue d’évoluer afin d’être conforme à la stratégie et d’assurer la détermination de mesures véritablement stratégiques. L’équipe de gestion de l’état-major des Forces maritimes effectue une étude de cas pour élaborer des directives concernant le rapport de mesure du rendement en se servant de données réelles sur le rendement mesuré en 2004–2005 à l’aide du plan d’activités de la Marine. Le processus sera amélioré et le guide de planification des capacités de l’état-major des Forces maritimes 2007–2008 fournira une orientation plus précise sur la façon dont le Commandement maritime rendra compte de ses plans et de ses progrès.
  • Le système de mesure du rendement de l’Armée de terre est l’outil dont se sert le CFT pour surveiller l’état général de l’ensemble du programme de l’Armée de terre et pour en faire rapport. En place depuis 2000, ce système est basé sur un tableau de bord équilibré modifié et automatisé. On mesurera le succès du système de MR de l’Armée de terre notamment en examinant la qualité de la contribution au CGR du MDN et des FC et en déterminant à quel point le système répond aux besoins courants des commandants de l’Armée de terre en matière d’aide à la décision.
  • Le tableau de bord équilibré est le principal outil de gestion du rendement de la Force aérienne. Il comprend également un cadre stratégique et permet à la Force aérienne d’éclaircir sa vision et sa stratégie et de les transposer en objectifs opérationnels. Le tableau de bord équilibré et son cadre stratégique facilitent la communication de l’intention stratégique et confèrent la responsabilité et l’obligation de rendre compte en ce qui concerne les objectifs stratégiques de la Force aérienne.
  • Le CGR amélioré du Groupe des matériels va bonifier les processus opérationnels et de gestion du rendement et permettra au Groupe d’évaluer la capacité et l’état de préparation de l’organisation à remplir ses obligations, à déterminer si les stratégies ministérielles sont respectées, à évaluer l’efficacité des opérations de l’organisation et à juger de l’efficacité à long terme de l’utilisation des ressources par l’organisation.
  • Le Groupe de la Sous-ministre adjointe (Ressources humaines – Civils) a conservé son Cadre de gestion du rendement (CGR) en existence depuis trois ans. Les mesures portaient sur le volume et la vitesse dans les domaines de la dotation, de la classification et des relations de travail. Le cadre a aidé à déterminer les domaines où les processus des ressources humaines civiles doivent être améliorés. L’élaboration de ce CGR se poursuivra pour englober d’autres domaines du tableau de bord équilibré .

Une mesure du rendement efficace permettra d’avoir des renseignements concernant la planification et le contrôle au sein de l’organisation et de s’assurer que l’orientation, les efforts et les résultats de l’organisation sont alignés.

f. Vérifications et évaluations

Vérifications internes

Les vérifications internes, qui sont effectuées par l’organisation du Chef – Service d’examen (CS Ex) au sein du MDN/des FC, visent principalement à fournir des services d’assurance et de conseil suffisants et opportuns sur les systèmes, les projets, les processus et les pratiques clés de gestion du MDN/des FC. Les services d’assurance couvrent les stratégies de gestion des risques, les cadres de contrôle de gestion et les renseignements utilisés dans la prise de décisions, la production de rapports et la reddition de comptes.

Les principales vérifications internes qui devraient être terminées en 2006-2007 comprennent la vérification des déménagements militaires, la vérification de la gestion du transport, la vérification de la gestion des stocks – Inventaire, ainsi que plusieurs vérifications liées à certains contrats de service. Par ailleurs, le CS Ex prévoit entreprendre d’autres vérifications visant la Stratégie d’information financière et le programme de biens d’investissement.

L’objectif majeur du CS Ex au cours de 2006-2007 consiste à aller de l’avant avec l’expansion des vérifications internes grâce au recrutement de vérificateurs internes supplémentaires.

Évaluation des programmes

La fonction d’évaluation au MDN et dans les FC continuera de mettre l’accent sur l’évaluation de programmes opérationnels clés. Ces évaluations donneront des précisions sur l’optimisation des ressources ainsi que sur la raison d’être et l’efficacité des programmes. De plus, elles constituent un outil de responsabilisation principal, car elles fournissent des renseignements sur la gouvernance et les résultats des programmes.

En 2006–2007, on effectuera des évaluations à l’appui de la Transformation des FC. Cette transformation met l’accent sur les gens, la technologie, les modes d’exécution des opérations et la façon de penser. Étant donné qu’il s’agit d’un processus itératif et continu, l’évaluation peut jouer un rôle important pour ce qui est de l’atteinte des résultats souhaités de la transformation.

Une liste de projects de vérifications et évaluations planifiées pour l’année financière 2006-2007 se trouve à la Section 3, Tableau 12.

http://www.vcds.forces.ca/dgsp/00native/rep-pub/ddm/rpp/rpp06-07/j-document-fra.asp

Les rapports finaux se trouvent sur le site Web du CS Ex à l’adresse : http://www.forces.ca/crs/rpt/reports-fra.asp.

Relations de travail

Le programme des relations de travail vise à élaborer des politiques, programmes et outils pour améliorer les relations patronales-syndicales, à surveiller l’exécution de ces politiques et programmes et à fournir des conseils, une orientation et une interprétation d’experts concernant les questions relatives aux relations de travail, comme les conventions collectives, la discipline, la consultation, les politiques et programmes du MDN, les griefs, la prévention et la résolution des plaintes concernant le harcèlement et les droits de la personne.

Par ailleurs, le programme permet de gérer et de surveiller les griefs et les plaintes concernant les droits de la personne déposés par des employés civils ainsi que les négociations collectives et la gestion des grèves. Les activités clés pour la période de planification seront les suivantes :

  • continuer à favoriser le mode alternatif de règlement des conflits (MARC) pour résoudre les plaintes;
  • négocier les ententes sur les services essentiels avec des agents négociateurs ;
  • gérer l’application de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique (LEFP) en ce qui concerne les activités politiques des employés du MDN, une tâche qui comprendra l’élaboration de procédures ministérielles et des mécanismes de surveillance.

a. Recours civils

Le MDN établira le Registre des recours civils pour gérer, administrer et surveiller de façon intégrée les griefs concernant les relations de travail et la classification ainsi que les plaintes portant sur la dotation. Les activités clés pour la période de planification seront les suivantes :

  • établir l’organisation;
  • revoir les processus régissant le traitement des griefs concernant les relations de travail (y compris les déploiements), des plaintes en matière de dotation et des enquêtes de l’administrateur général dont il est question dans les nouvelles Loi sur les relations de travail dans la fonction publique et la Loi sur l’emploi dans la fonction publique;
  • élaborer une stratégie de communication destinée aux employés et aux gestionnaires.

b. Compétence concurrente

Le Cabinet du Juge-avocat général travaille avec le Grand prévôt des Forces canadiennes pour élaborer une orientation stratégique destinée aux enquêteurs et procureurs de la police militaire chargés de régler les problèmes lorsqu’il y a compétence concurrente entre les enquêteurs et procureurs militaires et civils. Ce projet est directement lié à l’adoption du projet de loi C-15A, qui modifie la Loi sur la défense nationale afin de permettre l’entrée des renseignements sur les infractions d’ordre militaire dans la base de données du Centre d’information de la police canadienne. La date de fin de ce projet est octobre 2006.

c. Bureau de l’ombudsman du MDN et des FC

Le Bureau de l’Ombudsman est une source directe d’information, d’orientation et d’éducation pour les hommes et les femmes du MDN et des FC. Il a pour rôle d’aider les particuliers, qui ont des motifs de plainte ou des préoccupations, à accéder aux mécanismes d’aide ou aux recours existants. En outre, l’Ombudsman peut faire enquête sur des questions touchant le bien-être des membres et des employés du MDN et des FC et d’autres personnes relevant de sa compétence, et publier des rapports à ce sujet. Les plaignants pourront accéder plus rapidement aux services du Bureau, grâce à l’amélioration des sites Web et des communications externes à l’intention des soldats dans les bases et à l’étranger.

L’objectif ultime consiste à apporter des améliorations substantielles et durables à la qualité de vie générale des militaires et de leurs familles en prenant les mesures suivantes :

  • déterminer les risques et les problèmes systémiques touchant les militaires et leurs familles (comme le syndrome de stress post-traumatique [SSPT] et l’exposition ambiante), faire enquête et formuler des recommandations en vue de les contenir;
  • agir comme instance de dernier recours chargée d’examiner chaque plainte et d’intervenir, s’il y a lieu, pour promouvoir le traitement équitable des militaires
  • sensibiliser le public aux questions qui touchent le bien-être des membres de la communauté de défense;
  • servir de personne-ressource et d’exemple au sein du gouvernement fédéral et dans d’autres pays en ce qui concerne l’application efficace du concept de l’ombudsman.

Affaires publiques de la Défense

Les Affaires publiques de la Défense nationale continueront de fournir une orientation et des directives stratégiques en ce qui regarde les communications du MDN et des FC, y compris le Plan de communications stratégiques du MDN et des FC, la planification des communications relatives aux documents du Ministère et aux mémoires au Cabinet, ainsi que les communications internes et externes en matière de planification de contingence en cas de crise nationale ou de catastrophe naturelle. Les Affaires publiques de la Défense collaborent étroitement avec d’autres ministères et organismes gouvernementaux dans le cadre de leurs activités quotidiennes, de manière à gérer des dossiers et des situations de crise pour que la population canadienne reçoive des renseignements exhaustifs et à jour sur les opérations des FC au Canada et à l’étranger.