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L'honorable Chuck Strahl
Ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire et
ministre responsable de la Commission canadienne du blé
Section I : Survol
1.1 Message du ministre
1.2 Déclaration de la direction
1.3 Survol des plans et des priorités pour 2006-2007
1.4 Présentation de l'Agence
1.5 Principaux problèmes et risques stratégiques
1.6 Priorités de l'ACIA en 2006-2007
Section II: Analyse détaillée des activités de programme
2.1 Protection des Canadiens contre les risques évitables pour la santé
2.2 Protection des consommateurs au moyen d'un régime de réglementation équitable et efficace
2.3 Protection des ressources végétales et animales
2.4 Promotion de la sécurité de l'approvisionnement alimentaire et des ressources agricoles du Canada
2.5 Saine gestion de l'Agence
Section III: Renseignements supplémentaires
3.1 Renseignements sur l'organisation
3.2 Tableaux financiers
3.3 Principales initiatives en matière de réglementation
3.4 Initiatives horizontales
3.5 Vérifications internes et évaluations
Section IV: Annexes
4.1 Sigles
4.2 Liens menant à des sites Web
Vision :Exceller en tant qu'organisme de réglementation à vocation scientifique fiable et respecté des Canadiens et de la communauté internationale. Mission :Veiller à la santé et au bien-être des Canadiens, à l'environnement et à l'économie en préservant la salubrité des aliments, la santé des animaux et la protection des végétaux. Énoncé des valeurs :Nos valeurs En tant qu'employés de l'Agence canadienne d'inspection des aliments …
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J'ai le plaisir de présenter le Rapport sur les plans et les priorités 2006-2007 de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA). Ce plan explique en détail comment l'Agence entend utiliser ses ressources pour s'acquitter de son mandat : protéger l'approvisionnement alimentaire ainsi que les animaux et les végétaux du Canada, dont dépendent la salubrité et la qualité supérieure des aliments.
L'industrie agricole et agroalimentaire est source de prospérité au Canada : elle emploie un Canadien sur huit, est à l'origine de plus de 25 milliards de dollars en exportations chaque année et génère plus de 8 p. 100 de notre produit intérieur brut national. Il s'agit d'un secteur novateur qui favorise une bonne gérance environnementale et qui contribue dans une large mesure à la vitalité de nos collectivités rurales et à la santé des Canadiens.
Son système efficace et exhaustif de salubrité des aliments a permis au Canada de se tailler une réputation dans le monde. La productivité du secteur agroalimentaire canadien demeure supérieure à celle d'autres secteurs de l'économie, comme elle le fait depuis des décennies. Tant au pays qu'à l'étranger, le secteur évolue constamment pour répondre aux besoins des consommateurs, ce qui fait que les produits agricoles et agroalimentaires canadiens riment avec qualité élevée et sécurité sur le marché mondial.
L'ACIA est le plus gros organisme de réglementation à vocation scientifique. La protection de la santé humaine constitue sa principale priorité, puisqu'elle s'attache à protéger les Canadiens contre les risques évitables pour la santé liés à l'approvisionnement alimentaire ainsi que ceux associés aux maladies animales transmissibles aux humains. Par ailleurs, les spécialistes de l'ACIA travaillent à empêcher les maladies animales exotiques et les phytoravageurs étrangers envahissants de mettre en danger le bétail, les cultures et les forêts du Canada.
Ces objectifs sont atteints grâce à la surveillance réglementaire des industries agricole et agroalimentaire, laquelle repose sur des principes scientifiques éprouvés qui servent de base à la conception et à la prestation de programmes ayant trait à la salubrité des aliments, à la protection des végétaux et de la santé animale, à la gérance judicieuse des ressources animales et végétales et à une intervention opportune et efficace en cas de menace éventuelle pour la santé humaine.
L'Agence a dû relever plusieurs défis au cours de l'année. La présence continue de l'encéphalopathie spongiforme bovine et l'émergence de l'influenza aviaire au Canada et dans le monde ont mis en évidence la relation entre l'environnement naturel et la santé humaine et animale. De plus, les préoccupations concernant la menace d'une pandémie mondiale exige non seulement une vigilance accrue, mais aussi une nouvelle approche intégrée de prévention et de préparation de la part de toutes les personnes contribuant à la protection de la santé publique – et elle nécessitera de solides partenariats intergouvernementaux.
Les plans et priorités décrits dans le présent document constituent la réponse de l'Agence à ces défis et reflètent son engagement continu à protéger la sécurité des Canadiens et à assurer l'abondance et la santé des ressources animales et végétales au Canada.
La réussite de l'Agence repose en grande partie sur de solides partenariats, et je me réjouis de travailler avec nos partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux, ainsi qu'avec l'industrie, pour continuer à offrir un régime novateur de protection des végétaux, de la santé animale et de salubrité des aliments au profit de tous les Canadiens.
L'Agence rendra compte des progrès accomplis dans l'exécution de ce plan dans le Rapport ministériel sur le rendement de 2006-2007.
Le ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire et ministre responsable de la Commission canadienne du blé,
L'honorable Chuck Strahl
Je soumets, aux fins de dépôt au Parlement, le Rapport sur les plans et les priorités (RPP) de l'Agence canadienne d'inspection des aliments pour l'exercice 2006-2007.
Le présent document a été préparé conformément aux principes de présentation des rapports énoncés dans le Guide de préparation de la partie III du Budget des dépenses 2006-2007 : Rapports sur les plans et les priorités et Rapports ministériels sur le rendement.
Le président de l'Agence canadienne d'inspection des aliments,
François Guimont
Septembre 2006
MANDAT DE L'ACIA | |||||
L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a pour mandat de protéger l'approvisionnement alimentaire ainsi que les animaux et les végétaux du Canada dont dépendent la salubrité et la qualité supérieure des aliments. | |||||
RETOMBÉES POUR LES CANADIENS | |||||
Santé publique | Croissance économique | Protection de l'environnement | Sécurité publique | Bonne gouvernance | |
CONTRIBUTION DE L'ACIA | |||||
NOS RÉSULTATS STRATÉGIQUES | Protection des Canadiens contre les risques évitables pour la santé | Protection des consommateurs au moyen d'un régime de réglementation équitable et efficace | Protection des ressources animales et végétales durables | Promotion de la sécurité de l'approvisionnement alimentaire et des ressources agricoles du Canada | Saine gestion de l'Agence |
ACTIVITÉS DE PROGRAMME | Salubrité des aliments et santé publique | Sciences et réglementation | Protection des ressources animales et végétales | Sécurité publique | Gouvernance et gestion |
SOUS-ACTIVITéS |
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DÉPENSES PRÉVUES EN 2006-2007 (EN MILLIONS DE DOLLARS) | 353,5 | 119,6 | 106,7 | 57,8 | s.o. * |
FONDEMENTS DE L'ACIA | |||||
Des principes scientifiques éprouvés • Une base de réglementation efficace • Une exécution efficace des inspections • Des partenariats solides |
* Les ressources attribuables à la « saine gestion de l'Agence » ont été allouées au prorata aux quatre résultats stratégiques de l'Agence.
Ressources humaines et financières | |||
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Ressources financières (en millions de dollars) |
2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 |
Dépenses prévues nettes | 637,6 | 630,5 | 560,9 |
Ressources humaines (ETP) | 6 401 | 6 061 | 5 861 |
Activités de programme | Dépenses prévues (en millions de dollars) | ||
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2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
1. Salubrité des aliments et santé publique | 353,3 | 310,01 | 281,43 |
2. Sciences et réglementation | 119,6 | 115,8 | 115,9 |
3. Protection des ressources animales et végétales | 106,7 | 106,3 | 105,2 |
4. Sécurité publique (activités reliées à l'initiative SPAT) | 57,8 | 98,42 | 58,4 |
5. Gouvernance et gestion | s.o.* | s.o.* | s.o.* |
* Les ressources attribuables à la « gouvernance et à la gestion » ont été allouées au prorata aux quatre activités de programme qui englobent l'Architecture des activités de programme de l'ACIA.
1 Le financement visant à renforcer les interdictions frappant les aliments pour les animaux a été approuvé le 31 mars 2007. En 2006-2007, on demandera l'autorisation d'assurer un financement continu.
2 Une partie du financement destiné à atténuer les répercussions de la crise de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) prendra fin en 2007-2008.
3 L'augmentation des dépenses prévues est attribuable au financement approuvé de la préparation à la grippe pandémique et aviaire.
Sommaire des priorités par résultat stratégique, 2006-2007 | |||||
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Priorité | Type | Activités de programme et résultats prévus | Dépenses prévues (en millions de dollars) |
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2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |||
Intervention efficace en cas de menace pour la santé humaine
(Salubrité des aliments et maladies animales qui peuvent être transmises aux humains, p. ex., rage, influenza aviaire, ESB) |
En cours | Résultat stratégique : Protéger les Canadiens contre les risques évitables
pour la santé liés à la salubrité des aliments ou à la transmission des maladies animales aux humains.
Activité de programme : Salubrité des aliments et santé publique Résultats prévus : • Les aliments qui quittent les établissements enregistrés au fédéral à des fins de commerce interprovincial ou d'exportation ou qui sont importés au Canada sont salubres et propres à l'alimentation humaine. • Les incidents liés à la salubrité des aliments qui quittent les établissements non enregistrés au fédéral et qui sont produits par eux sont réglés • Les rappels et les incidents liés à la salubrité des aliments sont maîtrisés en temps voulu et comme il convient. • Les maladies animales transmissibles aux humains sont sous contrôle dans les populations animales. Résultat stratégique : Sécurité contre les menaces délibérées envers les réserves alimentaires et les ressources agricoles canadiennes. Activité de programme : Sécurité publique (activités reliées à l'initiative SPAT) Résultats prévus : • L'Agence est bien préparée à intervenir efficacement et rapidement dans les situations d'urgence. • L'Agence a la capacité voulue pour intervenir dans les situations d'urgence. • Pour prendre ses décisions concernant la salubrité des aliments, les zoonoses et la sécurité publique, l'Agence effectue des recherches solides et suffisantes sur la réglementation en vigueur. |
386,9 | 367,1 | 315,3 |
Modernisation du régime de réglementation afin de faire face aux nouvelles exigences et aux nouveaux défis | En cours |
Résultat stratégique : Protection du consommateur grâce à un régime de réglementation équitable et efficace des aliments, animaux et végétaux, propre à favoriser la compétitivité des marchés intérieurs et internationaux. Activité de programme : Sciences et réglementation Résultats prévus : • L'Agence veille au maintien d'un cadre de réglementation national transparent, fondé sur des principes scientifiques et des règles. • L'Agence contribue à l'élaboration et à la mise en œuvre de règles, de normes et d'ententes internationales au moyen de négociations internationales. • L'Agence respecte les exigences d'autres gouvernements en matière d'importation. |
57,6 | 56,0 | 56,1 |
Protection efficace de l'environnement et des ressources végétales | En cours |
Résultat stratégique : Assurer le maintien des ressources végétales et animales. Activité de programme : Protection des ressources animales et végétales Résultats prévus : • L'entrée et la propagation au pays des maladies et des parasites réglementés des végétaux sont sous contrôle. • L'industrie se conforme aux lois et à la réglementation fédérales concernant les cultures, les forêts et le bétail du Canada. • L'entrée et la propagation au pays de maladies animales réglementées sont sous contrôle. • Pour prendre ses décisions (y compris en matière de réglementation) concernant la santé animale et végétale, l'Agence effectue des recherches solides et suffisantes sur la réglementation en vigueur. |
53,3 | 53,3 | 53,0 |
Élaboration et mise en œuvre d'une stratégie pancanadienne pour la santé animale | Nouvelle | 53,4 | 53,0 | 52,2 | |
Saine gestion de l'Agence | En cours |
Résultat stratégique : Saine gestion de l'Agence. Activité de programme : Gouvernance et gestion Résultats prévus : • D'après l'évaluation par rapport aux mesures de la pratique de gestion et aux indicateurs du Cadre de responsabilisation de gestion (CRG). |
s.o.* | s.o.* | s.o.* |
* Les ressources attribuables à la « saine gestion de l'Agence » ont été allouées au prorata aux quatre résultats stratégiques qui englobent l'Architecture des activités de programme de l'ACIA.
Plus de 6 000 professionnels travaillent au Canada afin de mener à bien tous les programmes fédéraux de santé animale, de protection des végétaux et d'inspection des aliments, ainsi que d'assurer la protection du consommateur en ce qui a trait aux aliments. La clé de la réussite de l'ACIA réside dans quatre facteurs ou éléments interdépendants – des principes scientifiques éprouvés, une bonne réglementation, des inspections efficaces et des partenariats solides.
En sa qualité de principal organisme de réglementation à vocation scientifique du Canada, l'ACIA s'appuie sur des bases scientifiques pour concevoir et administrer ses programmes et prendre ses décisions en matière de réglementation. La science est un outil important pour faire face à des situations nouvelles comme la mise au point de produits issus de la biotechnologie et les problèmes posés par l'influenza aviaire et l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB). Parmi les méthodes scientifiques qui lui sont utiles pour accomplir son travail quotidien, mentionnons les techniques de laboratoire, l'évaluation des risques, la surveillance, la recherche et l'élaboration de technologies. L'Agence effectue également des analyses de données issues de la recherche scientifique et d'autres informations afin de pouvoir donner des avis et des renseignements scientifiques permettant aux responsables de l'ACIA de repérer les problèmes nouveaux et de s'y préparer. Le savoir-faire scientifique de l'ACIA contribue intégralement à l'élaboration de politiques de réglementation non seulement au Canada, mais dans le monde entier.
NOTRE PERSONNEL — EN RECONNAISSANCE DE SON EXCELLENCE
La Médaille d'or de l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada a été accordée à l'ACIA en reconnaissance de l'extraordinaire leadership dont a fait preuve le Groupe de travail sur l'influenza aviaire, qui a permis d'améliorer et d'augmenter le bien-être de la population. Le Prix Vision du Ottawa Citizen – Professionnel de l'année en gestion des ressources humaines et le Prix Vision de Hicks Morley – Champion des objectifs stratégiques ont été accordés à la vice-présidente, Ressources humaines, de l'ACIA en reconnaissance de ses réalisations en 2006. Le Prix d'excellence de la fonction publique est venu honorer des employés exceptionnels pour le niveau d'excellence dont ils ont fait preuve au service des Canadiens, tout en témoignant des valeurs, de l'éthique et des priorités de la Fonction publique fédérale. En 2006, ce prix a été accordé dans la catégorie Excellence dans la prestation des services axés sur les citoyens pour le travail effectué au niveau intergouvernemental par l'ACIA dans le redressement du marché japonais du bœuf, et, dans la catégorie Innovation, pour la mise au point réussie de tests originaux et fiables applicables aux résidus de médicaments interdits dans le bétail. |
Pour qu'un régime de réglementation soit efficace, il doit être composé de règles claires, applicables et justes, appliquées de manière uniforme. L'ACIA examine et met continuellement à jour ses règlements afin d'être mieux en mesure de contribuer à la réalisation des objectifs de la politique gouvernementale en tenant compte du contexte national et international dans lequel l'Agence s'acquitte de ses responsabilités.
L'ACIA est chargée de l'administration et de l'application de 13 lois fédérales et de leurs règlements respectifs. Elle est en train d'adopter une politique révisée d'application des lois et règlements, destinée à augmenter l'efficience et l'efficacité des activités en la matière pour ce qui est des aliments, des facteurs de production agricoles des animaux et des végétaux, et à donner des directives claires sur la délégation des responsabilités en la matière et de l'obligation de rendre des comptes quant à l'application de la loi. Les secteurs réglementés par l'Agence sont l'agriculture, l'agroalimentaire, les poissons et les produits de la mer, l'horticulture et la foresterie. Les produits susceptibles d'être inspectés ou certifiés par l'Agence sont des facteurs de production agricoles, tels que les semences, les aliments du bétail et les engrais, jusqu'aux aliments frais – notamment la viande, le poisson, les œufs, les produits laitiers, les fruits et les légumes – et aux aliments cuisinés et emballés. L'ACIA définit les priorités en matière de mise en conformité et d'application de la loi en fonction de stratégies fondées sur le risque scientifiquement établies. La conformité aux lois et règlements applicables est évaluée à l'aide d'inspections, de vérifications et d'échantillonnages des produits. Afin de faciliter la mise en conformité, l'Agence organise des activités de formation et de sensibilisation qui visent à clarifier les normes et les prescriptions de la loi et à en accroître la compréhension par les parties réglementées. Lorsque l'ACIA constate un cas important de non-conformité, elle utilise une vaste gamme d'approches, allant des avertissements verbaux et écrits à des amendes administratives, pour faire appliquer la loi. Pour s'acquitter efficacement de son mandat, elle doit impérativement concevoir, développer et examiner des outils et des procédés d'inspection.
CADRE LéGAL DE L'ACIA
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L'ACIA mène à bien son mandat principalement dans des domaines de compétence et de responsabilité partagées. Pour y parvenir, elle doit impérativement constituer des partenariats solides avec d'autres ministères fédéraux, ainsi qu'avec des administrations provinciales, territoriales, municipales et autochtones. En 2005, de concert avec les provinces et les territoires, elle a créé un Comité de réglementation FPT de sous ministres adjoints (Comité FPT), afin de fournir les compétences et de donner les conseils nécessaires à l'élaboration et à la mise en œuvre de projets coordonnés de règlements et de programmes FPT. Étant donné le caractère pressant de certains problèmes de santé animale tels que l'influenza aviaire et l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), le Comité FPT y a consacré l'essentiel de son temps ces six derniers mois. Il se penchera également sur des questions relatives aux aliments (tels que la réforme de l'inspection des viandes, les médicaments à usage vétérinaire et le poisson), aux végétaux (telles que les espèces exotiques envahissantes et l'agriculture biologique), ainsi que des questions pouvant avoir des répercussions sur le système canadien d'inspection des aliments (telles que la réglementation intelligente), en vue de renforcer nos partenariats et de contribuer à la solidité de notre cadre de réglementation.
Il nous incombe à tous d'établir et de mettre en application des normes qui favorisent l'intégrité des systèmes canadiens assurant la salubrité des aliments, la santé des animaux et la protection des végétaux ainsi que de renforcer les stratégies en matière de santé publique et la capacité d'intervention en cas d'urgence.
Au sein du portefeuille de l'Agriculture, l'ACIA entretient des rapports bilatéraux importants avec Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) et la Commission canadienne des grains (CCG). La mise en œuvre du Cadre stratégique pour l'agriculture constitue un élément clé de partenariat avec AAC. Les initiatives financées en vertu du Cadre et mises en œuvre par l'ACIA visent l'élaboration et l'adoption de règlements afin de surveiller la fabrication des aliments médicamenteux ainsi que, avec les provinces, l'application du Programme de reconnaissance de la salubrité des aliments à la ferme.
L'ACIA partage des rôles et des responsabilités uniques et complémentaires avec d'autres organismes et ministères fédéraux. Dans le domaine de la salubrité de l'approvisionnement alimentaire, la responsabilité législative est partagée. Santé Canada est responsable de l'établissement de politiques et de normes concernant la salubrité et la qualité nutritionnelle des aliments vendus au Canada et de l'évaluation de l'efficacité des programmes de l'ACIA en ce qui concerne le respect des normes prescrites.
PRINCIPAUX PARTENAIRES FÉDÉRAUX DE L'ACIA
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L'ACIA prend en charge les activités d'inspection des aliments et d'application de la loi, ainsi que l'élaboration des règlements et des politiques sur l'étiquetage non lié à la santé et à la salubrité des aliments et de leurs normes de composition. En ce qui concerne l'activité visant la santé animale et végétale et la salubrité des aliments aux frontières et autres points d'entrée du Canada, l'ACIA établit des politiques et des normes, que fait appliquer l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). La relation entre l'ACIA et l'ASFC est au centre des efforts visant à empêcher l'entrée d'espèces envahissantes au Canada. Enfin, et à la lumière de la menace que représentent les zoonoses pour la santé humaine et la nécessité de protéger les Canadiens contre les menaces pour notre sécurité, délibérées et non intentionnelles, l'ACIA a établi de solides relations de collaboration avec l'Agence de santé publique du Canada (ASPC) et Sécurité publique et Protection civile Canada (SPPCC).
Le milieu scientifique figure également parmi les principaux partenaires de l'ACIA. Celle-ci consulte régulièrement les experts scientifiques quand elle élabore des règlements, des politiques, des programmes, des méthodes et des procédures d'inspection, d'essai et d'intervention d'urgence. L'ACIA reconnaît d'ailleurs l'importance cruciale d'une collaboration étroite avec le large éventail de ses intervenants, à savoir les parties qu'elle réglemente, comme les établissements et les importateurs enregistrés, les agriculteurs ainsi que les associations représentant les consommateurs, la santé publique, la protection des animaux et les intérêts environnementaux.
Sur la scène internationale, l'ACIA s'efforce de promouvoir un cadre de réglementation international, en rapport avec son mandat, qui est transparent et fondé sur des principes scientifiques. Pour faire valoir les objectifs du Canada en matière de réglementation, elle participe à plusieurs accords internationaux et bilatéraux ou en prend l'initiative. Conformément à son cadre de coopération internationale en matière de réglementation, l'ACIA entretient d'étroites relations avec d'importants homologues étrangers responsables de la réglementation.
La capacité de l'Agence à obtenir ses résultats stratégiques dépend de sa capacité à reconnaître, à évaluer et à gérer le risque.
Conformément à l'engagement qu'elle a pris de procéder à une planification fondée sur le risque et d'intégrer les pratiques de gestion du risque à tous ses processus décisionnels, l'Agence a récemment mené à bien un processus intensif d'identification et d'évaluation des risques. Dix problèmes et risques stratégiques clés ont été mis en évidence, qui requièrent chacun une intervention de gestion sur une base prioritaire. En conséquence, chaque priorité de l'ACIA en 2006-2007 est assortie d'activités particulières visant directement à atténuer ces problèmes et risques.
Le tableau qui suit renferme une description de tous les problèmes et risques stratégiques de l'ACIA et précise la priorité accordée au risque en 2006-2007. Les stratégies d'atténuation des risques sont présentées en détail à la section II du présent document.
L'ACIA reconnaît que certains de ces risques, tels que
les maladies d'origine alimentaire, les zoonoses et l'apparition et la propagation de maladies animales et végétales, existeront
sans doute toujours. Par conséquent, elle se donne pour objectif d'en réduire la probabilité et les conséquences en renforçant
sa capacité de les gérer. Quant aux risques restants, elle devrait pouvoir les atténuer entièrement avec le temps grâce à
une planification soigneuse et à la mise en œuvre des plans suivants. Tout au long du présent document, les stratégies clés
d'atténuation des risques sont signalées par le symbole "."
PRINCIPAUX PROBLÈMES ET RISQUES STRATÉGIQUES | PRIORITÉS EN 2006-2007 |
Maladies d'origine alimentaire Les aliments du système d'approvisionnement canadien sont salubres et nutritifs. L'ACIA et ses partenaires en matière de réglementation ainsi que les industries et les groupes de défense des consommateurs se sont efforcés de réduire considérablement la menace de maladies d'origine alimentaire au Canada, mais le risque que de telles maladies apparaissent subsistera toujours. L'Agence a deux préoccupations bien précises. La première a trait au secteur non enregistré au fédéral – lequel englobe un grand nombre d'établissements fabriquant et distribuant des aliments. La responsabilité à l'égard de ce secteur est partagée avec les provinces. Tandis que les produits de ce secteur sont soumis à une réglementation, les établissements eux-mêmes ne sont pas assujettis à l'obligation d'enregistrement au fédéral. Le manque d'uniformité des inspections assurées dans les secteurs et les provinces a donné lieu à des lacunes. La deuxième préoccupation est liée à la quantité et à la diversité croissantes des importations de produits alimentaires. Tout changement dans les habitudes de consommation et les échanges commerciaux peut entraîner de nouveaux risques de maladies d'origine alimentaire. |
Intervention efficace en cas de menaces pour la santé humaine Plan détaillé : section 2.1a |
Apparition et propagation de maladies animales affectant l'être humain (zoonoses) Les animaux, aussi bien domestiques que sauvages, peuvent transmettre des agents pathogènes à l'être humain. Entre autres exemples de maladies d'origine animale risquant de se répercuter sur la santé publique, on peut citer l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), l'influenza aviaire, la propagation du virus du Nil occidental et la détection de nouvelles souches du virus de la rage. L'insuffisance des connaissances scientifiques sur la nature de la transmission des nouvelles maladies rend leur gestion encore plus complexe. L'ACIA protège les Canadiens contre ces types de maladies en travaillant en étroite collaboration avec les professionnels de la santé animale, les éleveurs, les provinces et la communauté internationale pour promouvoir la détection rapide, la déclaration et le contrôle des maladies. |
Intervention efficace en cas de menaces pour la santé humaine Plan détaillé : section 2.1b |
Cadre de réglementation international La préservation et le renforcement d'approches fondées sur des principes scientifiques et des règles dans le cadre de réglementation international aidera le Canada à atteindre ses objectifs en matière de réglementation et à protéger les exportateurs canadiens contre les obstacles discriminatoires et inutiles. L'Agence doit continuer à œuvrer dans des institutions internationales en vue d'élaborer et de mettre en place des règles internationales, et dans d'autres tribunes internationales pour promouvoir l'élaboration de normes et de politiques internationales fondées sur des principes scientifiques éprouvés, afin d'être certaine de protéger la vie ou la santé humaine, animale ou végétale dans un monde où le commerce en produits agricoles est en pleine expansion. |
Moderniser le régime de réglementation afin de faire face aux nouvelles exigences et aux nouveaux défis Plan détaillé : section 2.2a |
Cadre législatif national Des lois obsolètes et des pouvoirs insuffisants pourraient empêcher l'ACIA de s'acquitter pleinement de son mandat avec efficacité. En outre, le cadre législatif national est affaibli à cause d'un manque de cohérence entre les lois fédérales, provinciales et territoriales. |
Moderniser le régime de réglementatio7n pour faire face aux nouvelles exigences et aux nouveaux défis Plan détaillé : section 2.2b |
Entrée et propagation de phytoravageurs, de parasites et de maladies des végétaux et des
animaux réglementés portant atteinte aux ressources L'existence de ressources animales et végétales saines et durables est d'une importance cruciale pour l'environnement et l'économie du Canada. L'ACIA, de concert avec ses partenaires, prend de nombreuses mesures pour relever et réduire les menaces pesant sur les ressources animales et végétales, qui vont des enquêtes et des contrôles des déplacements à l'éradication et aux interventions d'urgence. Les multiples possibilités d'entrée au Canada de maladies animales et végétales ainsi que les éventuelles répercussions environnementales et économiques qu'auraient une grande épidémie d'une maladie animale ou la propagation d'un phytoravageur font de cette mission un grand défi auquel l'Agence doit continuer à s'attaquer activement. |
Protection efficace de l'environnement et des ressources végétales Mise en œuvre d'une stratégie pancanadienne pour la santé animale Plan détaillé : section 2.3a et 2.3b |
Bioterrorisme Un système d'intervention d'urgence et la capacité de prévenir, de détecter et d'intervenir sont essentiels au maintien de la sécurité publique au Canada face aux pressions accrues. L'Agence doit à cet égard prévoir des procédures d'intervention bien planifiées pour protéger les aliments, les animaux et les végétaux contre tout événement accidentel ou intentionnel. L'Agence doit aussi être capable d'agir rapidement et efficacement en cas d'urgence. Elle reconnaît qu'une coopération étroite avec les organisations de réglementation qui sont ses partenaires, y compris d'autres pays, est absolument indispensable au succès de ses mesures de sécurité. |
Intervention efficace en cas de menaces pour la santé humaine Protection efficace de l'environnement et des ressources végétales Plan détaillé : section 2.4a et 2.4b |
Demande de services nouveaux et à valeur ajoutée La demande accrue de services nouveaux et à valeur ajoutée de la part des producteurs et des consommateurs est appelée à exercer une pression supplémentaire sur des ressources déjà pleinement utilisées. Par exemple, l'Agence doit être capable d'absorber le surplus de travail attribuable à la croissance des industries nationales, telles que l'ouverture de nouvelles usines de traitement des viandes, et de répondre aux demandes plus nombreuses d'inspection et de certification des produits. Elle doit également être en mesure de répondre aux préoccupations et aux besoins grandissants des consommateurs, par exemple à des demandes de renseignements plus précis sur la teneur en éléments nutritifs et les méthodes de production (biologique, nourri au grain, etc.) des produits alimentaires. |
Saine gestion de l'Agence Moderniser le régime de réglementation afin de faire face aux nouvelles exigences et aux nouveaux défis Plan détaillé : section 2.2a et 2.5b, 2.5d |
Information sur le rendement Il faut améliorer l'information sur le rendement si l'on veut faciliter la prise de décisions quotidiennes et stratégiques et être en mesure de rendre compte des résultats au public canadien. En outre, il faut se prémunir contre le risque de perte de données électroniques sur lesquelles repose l'établissement de l'information sur le rendement. |
Saine gestion de l'Agence Plan détaillé : section 2.5a |
Ressources financières et humaines L'ACIA est toujours aux prises avec la nécessité de gérer les ressources pour mener ses activités courantes, faire des investissements stratégiques dans le remaniement de programmes, et répondre aux situations d'urgence touchant la santé des animaux et la protection des végétaux. En ce qui concerne les ressources humaines, l'Agence doit toujours disposer d'employés possédant les compétences, les connaissances et les capacités requises pour gérer et assumer ses obligations en matière de réglementation devant les nouveaux risques et technologies, ce qui nécessite une formation et un recrutement appropriés et efficaces. |
Saine gestion de l'Agence Plan détaillé : section 2.5b et 2.5d |
Conception de programmes Les percées technologiques et les progrès scientifiques entraînent la création de produits nouveaux pour l'environnement canadien et les systèmes agricoles. De plus, les progrès de la science rendent souvent nécessaire l'adoption de nouvelles méthodes de détection, d'analyse et de surveillance. L'ACIA est consciente de la nécessité de revoir en permanence la conception des programmes à la lumière des percées technologiques et scientifiques. |
Moderniser le régime de réglementation afin de faire face aux nouvelles exigences et aux nouveaux défis Intervention efficace en cas de menaces pour la santé humaine Protection efficace de l'environnement et des ressources végétales Plan détaillé : section 2.2b, 2.1a,b,c, et 2.3a,c |
Lien avec les résultats du gouvernement du Canada :
L'ACIA accorde la priorité absolue à la protection de la santé humaine. Elle s'efforce de protéger les Canadiens contre les risques évitables pour la santé liés aux aliments ainsi que ceux associés aux maladies animales transmissibles aux êtres humains. Ces menaces sont le résultat d'un certain nombre de facteurs, dont la mondialisation, les mauvaises pratiques de production ou de manipulation des aliments donnant lieu à l'introduction de contaminants et de maladies animales transmissibles aux êtres humains, ainsi que les menaces délibérées.
Compte tenu de la nature complexe et intergouvernementale du système de salubrité alimentaire, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux travaillent ensemble à l'élaboration d'une Stratégie nationale de salubrité des aliments. Ce cadre fournira des orientations très importantes et un mécanisme d'établissement de priorités pour la politique alimentaire au sein des ministères et des pouvoirs publics qui reconnaîtront les synergies entre la santé, la protection du consommateur, l'innovation et l'économie.
L'ACIA s'intéresse tout particulièrement à la possibilité que la stratégie fournisse un mécanisme permettant de faire face à la non-uniformité des inspections dans le secteur non enregistré au fédéral. Ce secteur est assujetti à la réglementation, mais non à l'obligation d'enregistrement au fédéral.
Les systèmes de l'Agence pour contrôler les importations visent à faire face aux éventuelles menaces associées à la diversité et au volume accrus de produits alimentaires entrant sur le marché canadien. L'Agence, en partenariat avec l'Agence des services frontaliers du Canada, continuera à examiner et à évaluer ses programmes, procédés et contrôles des importations afin de se doter d'une stratégie de contrôle des importations efficace et efficiente et de la maintenir en place.
L'apparition de maladies comme l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) et l'influenza aviaire a mis en évidence le lien entre la santé humaine et la santé animale. Bien que certaines maladies animales soient endémiques au Canada (anthrax, rage), d'autres viennent de faire leur apparition. Ces nouvelles maladies sont importantes car elles peuvent toucher plusieurs espèces et risquent de muter sous une forme transmissible aux êtres humains. Les nouvelles maladies animales sont de plus en plus fréquentes à cause de la convergence de plusieurs facteurs tels que certaines pratiques agricoles, la domestication d'espèces sauvages, la proximité accrue des troupeaux de bestiaux par rapport aux populations sauvages et le changement climatique. Tous ces facteurs pourraient fournir de nouvelles voies de transmission des maladies.
L'ESB est apparue chez le bétail en 1986 (au Royaume-Uni) et en 1996, des données scientifiques probantes ont établi un lien entre l'ESB chez le bétail et une nouvelle variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (vMCJ) chez les humains. Bien que le nombre de cas humains signalés de vMCJ ait été bien moins élevé que le nombre prévu au départ, l'ESB demeure une maladie grave quoiqu'en grande partie évitable, qui a des répercussions économiques extrêmes. Depuis que l'ESB a été confirmée au Canada (mai 2003), le gouvernement a renforcé les mesures afin de réduire le plus possible le risque pour la santé publique et animale en améliorant les programmes relatifs à l'ESB et en mettant en place des mesures préventives supplémentaires. Par exemple, l'ACIA a amélioré le programme de surveillance de l'ESB, renforcé la capacité du Canada à diagnostiquer l'ESB, accru l'inspection des installations dans la filière des aliments pour animaux, amélioré le suivi et le retraçage des animaux, mis en place le retrait du matériel à risque spécifié (MRS) de l'approvisionnement en aliments destinés aux humains et augmenté l'investissement dans la recherche sur l'ESB.
De plus, l'ACIA a proposé des règlements visant à renforcer l'interdiction actuelle frappant les aliments du bétail en interdisant le MRS dans tout aliment pour animaux, y compris les aliments pour animaux domestiques. De plus, l'Agence relève le défi en répondant aux nouvelles exigences de certification des importations des partenaires commerciaux et en facilitant l'accroissement de la capacité d'abattage au pays, afin de réduire la dépendance de l'industrie à l'égard des exportations de bovins sur pied.
L'influenza aviaire est un autre sujet de préoccupation pour la santé humaine et animale. La menace possible d'une mutation de la souche asiatique de l'influenza aviaire (H5N1, sous-type asiatique) qui permettrait une transmission d'humain à humain et pourrait déclencher une pandémie de grippe dans la population humaine constitue une préoccupation mondiale. La première mesure à prendre, et peut-être la plus importante, pour protéger la santé humaine consiste à lutter contre la maladie dans la population animale. À cette fin, l'ACIA continuera d'assurer une surveillance, de travailler pour améliorer la biosécurité à la ferme et dans l'industrie et d'accroître la capacité des laboratoires à analyser les échantillons provenant d'oiseaux soupçonnés d'être infectés. En outre, elle continuera à contribuer à la planification d'urgence internationale et intérieure au cas où une pandémie se produirait. Cette planification inclut, entre autres l'élaboration de la Stratégie intégrée de préparation face à une pandémie d'influenza aviaire.
L'ACIA joue un rôle important dans le partenariat entre les organismes de santé publique, les ministères et les organismes responsables de l'agriculture et de l'environnement travaillant à la lutte contre les zoonoses. Dans les domaines de la recherche, de l'analyse et de l'échange d'information, l'ACIA travaille en étroite collaboration avec l'Agence de santé publique du Canada (ASPC) et Santé Canada (SC). Dans l'année à venir, l'Agence travaillera à l'élaboration de systèmes intégrés d'analyse et de surveillance et contribuera à la Stratégie intégrée de préparation face à une pandémie de grippe et d'influenza aviaire. L'ACIA et l'ASPC font également leur possible pour que le Centre scientifique canadien de santé humaine et animale, situé à Winnipeg, soit reconnu par l'Organisation mondiale pour la santé animale (OIE) comme laboratoire de référence international pour l'influenza aviaire et l'ESB.
Pour faire face aux maladies provenant des animaux sauvages ou dont ils sont porteurs, l'ACIA appuie la mise en œuvre intégrale de la Stratégie nationale sur les maladies des espèces sauvages. Cette initiative multiministérielle, dirigée par Environnement Canada, donnera lieu à une réaction coordonnée aux maladies visant à réduire le plus possible les répercussions des maladies des animaux sauvages.
Les menaces délibérées pour la santé humaine qui proviennent de l'approvisionnement alimentaire ou qui prennent la forme de
zoonoses constituent également un problème de sécurité publique. L'Agence, de concert avec ses partenaires du
portefeuille, continuera de se préparer activement à intervenir en cas d'urgence en établissant des cadres et plans
intergouvernementaux efficaces. Elle procédera à des exercices d'urgence avec les partenaires et effectuera des récapitulations
après les urgences. Elle mettra également en œuvre les initiatives du Partenariat nord-américain pour la sécurité et
la prospérité, effort conjoint du gouvernement du Canada, des États-Unis et du Mexique. L'objectif du volet bioprotection
de cette stratégie est d'évaluer et d'atténuer les menaces internationales pour la santé publique et le système alimentaire
et agricole et d'y réagir. Un volet clé de la sécurité publique est la capacité de déceler les agents menaçants pour la
santé humaine, comme les virus, les parasites, les bactéries et d'autres contaminants présents dans les aliments ainsi que les
zoonoses chez les animaux. L'ACIA élaborera des tests
de détection rapide efficaces et accroîtra la capacité de déceler un plus large éventail d'agents biologiques et
chimiques dans les aliments, effectuera des recherches sur les zoonoses très dangereuses et continuera d'élaborer des
réseaux de surveillance et de communication.
Lien avec les résultats du gouvernement du Canada :
D'importants changements aux procédés, à la distribution et aux méthodes de production des aliments, des animaux et des végétaux, combinés à la mondialisation, ont mis à rude épreuve le modèle traditionnel de réglementation. Ce phénomène n'est pas propre au Canada. Dans le monde entier, le rythme des progrès technologiques et scientifiques touchant les systèmes de production et d'inspection des aliments nécessite une réforme réglementaire. Le défi consiste à réagir au moyen d'hypothèses modernisées, de définitions des facteurs de risque, de systèmes de mesure du rendement, de méthodes et d'approches. L'ACIA fera face aux exigences et aux défis nouvellement apparus en mettant en œuvre un processus d'identification et de répartition des nouveaux problèmes, qui comprendra une évaluation complète des instruments disponibles ainsi qu'une prise de contact rapide et une consultation permanente avec les intervenants et les partenaires. Elle modernisera le régime de réglementation en influant sur l'établissement de normes internationales, en poursuivant la réforme législative au pays et en améliorant la conception et l'exécution de programmes et les outils. Cet effort de modernisation reposera en tout temps sur des principes scientifiques éprouvés.
Des règles et normes internationales jettent les bases de la réglementation des exportations de produits agricoles et autres relevant du mandat de l'ACIA. En vertu des règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), des normes sont établies dans diverses tribunes de réglementation, notamment la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV), l'Organisation mondiale pour la santé animale (OIE) et la Commission du Codex Alimentarius. L'harmonisation en Amérique du Nord est essentielle à la réforme réglementaire et influera sur l'élaboration de règles et de pratiques internationales reposant sur des principes scientifiques.
Les lois périmées ou des autorisations légales insuffisantes entravent parfois la capacité de l'ACIA à s'acquitter de son mandat efficacement. De plus, le cadre législatif national est affaibli par les incohérences entre les lois fédérales, provinciales et territoriales. Par conséquent, l'ACIA continuera à opter pour une assise législative modernisée, unifiée et améliorée qui contribue à l'efficacité et à l'efficience des activités d'application de la loi et d'inspection menées par l'ACIA. Par ailleurs, la législation devra doter l'ACIA des outils qui lui permettront de relever les défis actuels et futurs pour l'approvisionnement alimentaire et les ressources animales et végétales du Canada. Cette initiative appuie directement la Stratégie de réglementation intelligente du gouvernement du Canada.
L'ACIA reconnaît le besoin d'assurer un examen continu de la conception des programmes à la lumière d'une série de facteurs, notamment les progrès technologiques et scientifiques, et des pratiques industrielles et des attentes du public changeantes. Par exemple, le remaniement du programme d'inspection à destination et de l'approche de la conformité de l'étiquetage permettra de répondre aux besoins d'une industrie des produits frais en pleine expansion et aux demandes changeantes d'information des consommateurs sur les aliments qu'ils consomment.
Il est également possible d'appuyer la productivité en utilisant la technologie pour mieux répondre aux demandes des
intervenants. Par exemple, dans le domaine de la certification des exportations, qui représente une part importante du mandat
de l'ACIA, la vitesse et la sécurité de l'échange de
données pour les produits d'exportation et, par la suite, les produits d'importation, seront améliorées grâce à l'élaboration
et à la mise en œuvre d'un système de certification électronique en ligne des exportations.
Lien avec les résultats du Canada :
Le bien-être économique et social dépend en partie de la santé et de la durabilité des ressources végétales du Canada – qui incluent les forêts, l'agriculture et l'horticulture. Ces ressources offrent d'importantes recettes d'exportation ainsi que des emplois. Comme la santé de l'environnement est essentielle à la protection de la durabilité de ces ressources, la protection des ressources végétales et de l'environnement dont elles dépendent constitue une priorité constante de l'ACIA.
Les répercussions des espèces exotiques envahissantes – végétaux ou animaux introduits au Canada qui provoquent des dégâts aux écosystèmes locaux – sont souvent graves et irréversibles. En fait, les espèces exotiques envahissantes sont considérées comme la deuxième menace en importance pour la biodiversité après la perte d'habitat. Le Plan d'action sur les espèces exotiques envahissantes est une stratégie multiministérielle qui appuie la gestion préventive efficace de cette menace. La contribution de l'ACIA sera axée sur des stratégies de prévention nouvelles et améliorées, y compris l'élaboration et la mise en œuvre d'une nouvelle politique pour la réglementation des végétaux exotiques envahissantes (plantes nuisibles), des mesures renforcées pour la prévention de l'entrée au pays de ravageurs forestiers par les produits du bois, et de meilleures capacités d'étude, d'évaluation des risques et de détection.
Des pratiques de manipulation prudente des phytoparasites exotiques envahissants dans les laboratoires sont nécessaires pour prévenir leur dissémination dans l'environnement. L'ACIA, en collaboration avec un groupe interdisciplinaire externe, élabore des normes de confinement pour les établissements qui manipulent des phytoparasites. Ces normes, dont la version définitive sera prête en 2007, serviront de fondement à l'approbation et à la reconnaissance, par l'ACIA, des laboratoires et installations de confinement à risque moyen à élevé.
Des produits agricoles salubres et efficaces comme les engrais contribuent à une production efficace et au maintien de cultures et d'un environnement sains. L'ACIA évalue en permanence l'efficacité et l'innocuité des engrais et des produits végétaux issus de la biotechnologie avant qu'ils ne soient disséminés dans l'environnement.
Les questions ayant trait aux nouvelles technologies soulèvent inévitablement des préoccupations environnementales, économiques, éthiques et sociales. La moléculture végétale, qui s'entend de l'utilisation de végétaux pour produire des composés pharmaceutiques ou industriels au lieu d'aliments, d'aliments pour animaux ou de fibres, en est un exemple. L'ACIA travaillera avec AAC et d'autres ministères à l'appui d'une politique fédérale pour les produits de deuxième génération issus de la biotechnologie comme la moléculture végétale. Par ailleurs, l'Agence tiendra des consultations sur les directives de réglementation pour la production commerciale au moyen de la moléculture végétale en prévision de la nécessité de prendre des décisions stratégiques connexes.
L'ACIA contribue également à la protection des
ressources végétales et de l'environnement au moyen d'activités de recherche. Les efforts de l'Agence seront axés sur
l'élaboration de méthodes nouvelles ou améliorées pour déceler les phytoparasites ou les maladies des plantes. Par ailleurs,
l'ACIA cherchera les meilleurs moyens de gérer les
parasites et les maladies à risque élevé.
Lien avec les résultats du gouvernement du Canada :
Les conséquences sociales et économiques des maladies animales ordinaires et nouvelles peuvent être énormes. En général, quand une maladie animale fait son apparition, le Canada réagit en grande partie en la gérant, c'est-à-dire qu'il surveille de près la progression de la maladie dans le monde, offre une protection aux frontières canadiennes, réagit rapidement aux maladies animales lorsqu'elles sont décelées au Canada et administre des programmes d'indemnisation de l'industrie pour encourager celle ci à les déclarer.
Compte tenu de l'interdépendance des économies et des écosystèmes mondiaux, l'ACIA reconnaît le besoin de gérer les problèmes de santé animale à l'échelle nationale et internationale de façon exhaustive et intégrée et de mettre l'accent sur la prévention stratégique et proactive de la maladie. Bien qu'il soit sans conteste plus difficile d'investir dans la prévention à l'étranger, il ne convient plus de gérer les risques seulement lorsqu'ils apparaissent sur le sol canadien.
La confiance du public est cruciale pour la stabilité et la durabilité économiques. Le maintien de la confiance nationale et internationale et la promotion des possibilités économiques du Canada requièrent une législation modernisée et de nouvelles approches dans les domaines suivants : prévention, planification d'urgence, intervention et relance, biosécurité, gestion des urgences, zonage et régionalisation, surveillance active des maladies et traçabilité.
Le Cadre stratégique national pour la santé animale permettra d'adopter une approche cohérente, intégrée et exhaustive à l'égard des investissements fédéraux, provinciaux et privés dans la santé animale, ce qui aura pour résultat de compléter et d'augmenter la capacité de réaction efficace aux risques survenant d'un bout à l'autre du spectre, depuis les espèces sauvages jusqu'aux êtres humains en passant par les animaux domestiques.
Dans le contexte de l'unicité du monde, de la santé et de la médecine, la stratégie visera à assurer une protection optimale de la santé animale et publique contre les risques évitables et à s'acquitter des cinq tâches suivantes :
La faune constitue un lien important dans la chaîne de transmission des maladies des animaux aux humains. En vue de mettre fin au risque posé par la faune pour la santé publique, l'ACIA contribuera à la mise en œuvre de la Stratégie nationale sur les maladies des espèces sauvages, dirigée par Environnement Canada.
L'ACIA travaillera en partenariat avec AAC, les provinces, les territoires et l'industrie à l'élaboration d'une stratégie nationale sur la traçabilité du bétail, qui englobera toutes les espèces d'animaux de ferme. Les exigences réglementaires en matière d'étiquetage, une stratégie nationale de surveillance des déplacements et une base de données sur la vérification de l'âge contribueront à renforcer les condition d'identification du bétail et de traçage épidémiologique, notamment le suivi des animaux importés et exportés.
La protection des ressources aquatiques sauvages et d'élevage du Canada contre les maladies déclarables est cruciale, tant
sur le plan social qu'économique. L'ACIA jouera un rôle
actif en travaillant conjointement avec Pêches et Océans Canada à la mise en œuvre d'un Programme national pour la santé
des animaux aquatiques qui répondra aux normes internationales changeantes en matière de lutte contre les maladies animales
aquatiques. L'industrie des produits de la mer pourra ainsi continuer à avoir accès aux importants marchés d'exportation et la
croissance de l'industrie aquicole se poursuivra.
Lien avec le résultat du gouvernement du Canada :
La capacité de tout organisme de s'acquitter efficacement et avec efficience de son mandat et de respecter les priorités requiert de solides procédés, outils et culture de gestion. Le gouvernement du Canada, et les Canadiens en général, ont indiqué clairement qu'ils souhaitaient un gouvernement transparent, responsable et apte à réagir.
Le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) a établi le Cadre de responsabilisation de gestion (CRG) pour aider les ministères et organismes dans leur poursuite de l'excellence en gestion. Chaque année, le Secrétariat évalue le rendement de chaque ministère et organisme fédéral par rapport à des indicateurs de gestion clé.
L'ACIA estime que les éléments et indicateurs de rendement du CRG offrent un cadre solide pour la planification et la reddition de comptes sur sa capacité de gestion. Par conséquent, les initiatives se rapportant au CRG seront désormais présentées dans le Rapport sur les plans et les priorités de l'ACIA sous le résultat intitulé « Saine gestion de l'Agence ». Les priorités relevées dans cette section du rapport tiennent compte de la réponse de l'ACIA aux résultats de l'évaluation annuelle du CRG par le SCT ainsi que des stratégies d'atténuation des risques liées au profil de risque de l'Agence.
En 2006-2007, l'ACIA axera ses efforts sur l'établissement d'objectifs de rendement clairs et sur une meilleure communication de l'information sur le rendement, ainsi que sur le renforcement de la capacité d'analyse de la mesure du rendement. Par ailleurs, l'Agence abordera plusieurs questions ayant trait à la gérance, notamment le renforcement de la gestion de l'information et de la technologie d'information et la surveillance de la gestion de l'approvisionnement et des marchés. L'ACIA s'attachera à améliorer sa capacité à fournir des services axés sur les citoyens au moyen d'initiatives de prestation de programmes visant à améliorer l'uniformité. Elle s'intéressera entre autres aux compétences dans les deux langues officielles des bureaux qui traitent avec les intervenants externes et à la stratégie générale de l'Agence pour la prestation de services externes, qui abordera des questions comme l'uniformité dans la prestation de services au pays et l'assurance de la qualité.
La section II donne de l'information plus détaillée sur les activités et sous-activités de programme de l'Agence. Cette information est organisée par résultat stratégique. Pour chaque résultat stratégique, le présent RPP renferme de l'information détaillée sur ce que l'Agence fait et entend faire pour respecter ses priorités et obtenir ses résultats stratégiques et, en bout de ligne, s'acquitter de son mandat.
Elle présente le travail en cours de l'Agence – comme les activités d'inspection, de surveillance, de mise en conformité et d'application de la loi – et plusieurs initiatives spéciales, lesquelles seront généralement menées à bien dans un délai de un à trois ans. Les progrès seront présentés dans le Rapport ministériel sur le rendement de 2006-2007.
Le tableau qui suit présente une « carte routière » de la section II et reflète l'architecture des activités de programme (AAP) de l'ACIA. L'AAP définit la relation entre les résultats stratégiques de l'ACIA et les activités et sous-activités de programme qui en découlent. Des objectifs de rendement ont été fixés pour la plupart des résultats attendus. Ceux-ci sont fondés sur les moyennes historiques du rendement réel ou les résultats attendus des programmes en vigueur (p. ex., le taux de conformité en ce qui concerne l'observation par l'industrie des normes d'application de la réglementation et la lutte contre l'entrée et la propagation des maladies animales et végétales). On continuera d'élaborer et de perfectionner les indicateurs et les objectifs de rendement en 2006-2007.
Ceci est le premier Rapport sur les plans et les priorités (RPP) de l'ACIA qui contient des indicateurs et des objectifs de rendement précis. Il faut savoir que ces objectifs, qui établissent les mesures de rendement, évolueront au fil du temps, car on continuera de les peaufiner pendant les années futures.
Les mesures de rendement, comme les taux de conformité, sont des mesures de conformité de l'industrie aux normes et règlements, ainsi que des indicateurs de la contribution des inspections de l'ACIA à l'amélioration de la conformité de l'industrie aux lois et règlements. Les objectifs sont fondés sur la meilleure information disponible, y compris les moyennes historiques du rendement actuel du secteur ou de l'Agence, ou sur les résultats anticipés d'un programme efficace (p. ex., les taux de conformité des industries aux normes réglementaires ou le contrôle de l'entrée et de la propagation des maladies animales). L'ACIA réagit à la non-conformité à l'aide de stratégies fondées sur le risque scientifiquement établies. Ce modèle de gestion du risque oriente les priorités en matière de mise en conformité et d'application de la loi vers les secteurs présentant de grands risques une faible conformité. Cela signifie que l'Agence concentre les mécanismes d'application sur la réglementation dont l'incidence sur la santé et la sécurité des Canadiens et la santé des animaux et des plantes est la plus directe et la plus appréciable.
Section du RPP | Nos résultats stratégiques | Activités de programme | Sous-activités |
2.1 | Protéger les Canadiens contre les risques évitables pour la santé liés à la salubrité des aliments ou à la transmission des maladies animales aux humains | Salubrité des aliments et santé publique | 2.1a Gérer les risques liés à la salubrité des aliments 2.1b Contrôler la transmission de maladies animales aux humains 2.1c Recherche réglementaire – salubrité des aliments, nutrition et santé publique |
2.2 | Protéger le consommateur au moyen d'un régime de réglementation juste et efficace pour les aliments, les animaux et les végétaux à l'appui des marchés compétitifs nationaux et internationaux |
Sciences et réglementation |
2.2a Faciliter la réglementation fondée sur la science 2.2b Assurer un cadre réglementaire efficace 2.2c Protéger les consommateurs et le marché contre les pratiques déloyales 2.2d Certifier les exportations 2.2e Recherche réglementaire – Exportation et pratique déloyales |
2.3 | Assurer le maintien des ressources végétales et animales | Protection des ressources animales et végétales | 2.3a Protéger les cultures et les forêts canadiennes 2.3b Protéger les animaux d'élevage et les animaux aquatiques du Canada 2.3c Évaluer les produits agricoles 2.3d Recherche réglementaire – protection des ressources animales et végétales |
2.4 | Sécurité contre les menaces délibérées envers les réserves alimentaires et les ressources agricoles canadiennes | Sécurité publique | 2.4a Se préparer aux situations urgentes 2.4b Renforcer la capacité de réagir en cas d'urgence 2.4c Recherche réglementaire – sécurité publique |
2.5 | Saine gestion de l'Agence | Gouvernance et gestion | 2.5a Gestion des risques, responsabilisation et régie et orientation stratégique, résultats
et rendement 2.5b Personnes, valeurs et apprentissage 2.5c Politiques, programmes, services axés sur les citoyens 2.5d Gérance |
Le schéma des résultats présente les résultats prévus associés à chacune de nos cinq activités de programme.
Activités de programme | Résultats prévus |
Salubrité des aliments et santé publique |
|
Science et réglementation |
|
Protection des ressources animales et végétales |
|
Sécurité publique |
|
Gouvernance et gestion | • Résultats attendus d'après les indicateurs et les mesures du Cadre de responsabilisation de gestion, établis par le Secrétariat du Conseil du Trésor. |
« Une population en santé est essentielle aux fondements sociaux du Canada. La responsabilité de la santé publique et de l'accès aux services de soins de santé de qualité est assumée conjointement par le gouvernement fédéral, les provinces et les territoires, et les municipalités. Un système de soins de santé efficace exige également la collaboration de plusieurs secteurs, notamment la santé, l'agriculture et l'environnement, ainsi que la participation active des particuliers, des groupes communautaires, des organismes non gouvernementaux, des entreprises et des organismes du secteur public.4»
L'ACIA accorde la priorité absolue à la protection de la santé humaine. En tant que principal participant à l'approche intégrée du gouvernement visant la santé de la population, l'Agence, en partenariat avec d'autres, protège les Canadiens contre les risques évitables pour la santé liés à des aliments insalubres, comme des agents pathogènes et des allergènes non déclarés, ainsi que contre les risques posés par les maladies animales transmissibles aux humains, comme l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) et l'influenza aviaire. Par ailleurs, l'Agence contribue à la santé de la population en veillant à ce que les consommateurs disposent de suffisamment d'information pour pouvoir choisir des aliments sains.
RÉSULTAT STRATÉGIQUE | |||
2.1 Protéger les Canadiens contre les risques évitables pour la santé liés à la salubrité des aliments ou à la transmission des maladies animales aux humains | |||
ACTIVITÉ DE PROGRAMME ET DESCRIPTION | |||
Salubrité des aliments et santé publique L'ACIA, en collaboration avec plusieurs organismes fédéraux, provinciaux et municipaux, s'efforce d'améliorer la santé globales des Canadiens. L'ACIA s'efforce essentiellement de veiller à la salubrité des aliments, à l'accès des consommateurs à l'information appropriée afin qu'ils puissent exercer des choix sains en matière d'alimentation, et d'empêcher la transmission de maladies animales aux humains. |
|||
SOUS-ACTIVITÉS DE PROGRAMME | |||
2.1a Gérer les risques liés à la salubrité des aliments 2.1b Contrôler la transmission de maladies animales aux humains 2.1c Recherche réglementaire – salubrité des aliments, nutrition et santé publique |
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RÉSULTATS PRÉVUS | |||
• Les aliments qui quittent les établissements enregistrés au fédéral à des fins de commerce interprovincial
ou d'exportation ou qui sont importés au Canada sont salubres et propres à l'alimentation humaine. |
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AFFECTATION DES RESSOURCES | |||
Dépenses prévues | |||
2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Dépenses prévues nettes (en millions de dollars) | 353,5 | 310,0 | 281,4 |
Équivalents temps plein | 3 708 | 3 400 | 3 209 |
4 Le rendement du Canada, 2005, p. 29
Les risques relatifs à la salubrité des aliments sont divers et complexes. D'importants risques pour la santé humaine peuvent apparaître à n'importe quel point de la filière alimentaire – depuis la production jusqu'à la transformation et depuis le transport jusqu'aux pratiques employées par les consommateurs pour manipuler et préparer les aliments.
La salubrité de l'approvisionnement alimentaire du Canada commence à la ferme. La production de produits agricoles salubres et leur protection contre les risques à la ferme constituent le principal objectif des programmes de salubrité des aliments à la ferme (SAF) élaborés par l'industrie. L'ACIA travaille avec les provinces et les territoires au Programme de reconnaissance de la salubrité des aliments à la ferme, qui reconnaît officiellement les programmes élaborés par les organismes producteurs nationaux en matière de salubrité des aliments.
L'ACIA a adopté une approche de gestion scientifique du risque pour établir la politique et les priorités en matière de salubrité des aliments et trouver les moyens les plus adéquats de gérer le risque lié aux aliments. Les programmes d'inspection et d'analyse de l'ACIA, qui reposent sur cette approche, visent à tenir compte de l'ampleur du risque associé à un secteur particulier et à concentrer les ressources là où le risque est le plus élevé.
De façon permanente, l'Agence mène des inspections afin de vérifier si les fabricants, les importateurs et les distributeurs réglementés respectent toutes les lois et la réglementation pertinentes. Elle s'est engagée à fixer des priorités en matière d'application de la loi sur la base de stratégies fondées sur les risques scientifiquement établies. Elle ciblera également ses mesures sur la mise en application des règlements qui ont les répercussions les plus directes ou les plus graves sur la santé et la sécurité des Canadiens et la santé animale et végétale. Elle encourage la conformité au moyen de la sensibilisation, de l'inspection et d'une application responsable de la loi. En cas de non-conformité, l'Agence dispose de plusieurs options en matière d'exécution des lois, notamment la confiscation et la saisie des produits, des amendes, les poursuites et la suspension ou l'annulation de l'enregistrement.
ÉLÉMENTS CLÉS DE LA GESTION DES RISQUES LIÉS AUX ALIMENTS
|
L'Agence élabore et met en œuvre des programmes et des services visant à assurer une gestion efficace des urgences liées à la salubrité des aliments. Les rappels d'aliments, élément important de l'intervention de l'ACIA en cas d'urgence alimentaire, visent à retirer de la vente et de la distribution les aliments susceptibles de poser un risque inacceptable pour la santé des consommateurs5.
L'Agence, par le biais de ses programmes de communication et de sensibilisation, travaille avec ses partenaires pour les aider à promouvoir un mode de vie sain en sensibilisant davantage les consommateurs aux pratiques sécuritaires de manipulation des aliments, aux risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition. L'Agence reconnaît que de plus en plus de consommateurs ont recours à l'étiquette du produit alimentaire pour obtenir de l'information leur permettant de faire des choix sains. L'ACIA continuera de travailler avec Santé Canada à l'élaboration de politiques et de règlements régissant les allégations nutritionnelles et autres sur les étiquettes.
Santé Canada et l'Agence de santé publique du Canada sont les principaux partenaires fédéraux de l'ACIA dans la gestion des risques liés à la salubrité des aliments. Santé Canada est responsable des politiques et normes en matière de salubrité des aliments. L'Agence de santé publique du Canada est le centre de coordination du leadership fédéral et de la reddition de comptes dans la gestion des urgences en matière de santé publique. L'ACIA travaille aussi en étroite collaboration avec les administrations provinciales, territoriales, municipales et autochtones, l'industrie et les groupes de consommateurs afin de gérer les risques liés à la salubrité des aliments.
5 Pour obtenir de plus amples renseignements sur les rappels d'aliments et les alertes de l'allergie, veuillez visiter le site www.inspection.gc.ca/francais/corpaffr/recarapp/recaltocf.shtml
Tableau 2.1a Résultats prévus et indicateurs connexes pour la gestion des risques liés à la salubrité des aliments | ||
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Résultats prévus | Indicateurs | Objectifs de rendement6 |
Les aliments qui quittent les établissements enregistrés au fédéral à des fins de commerce interprovincial ou d'exportation ou qui sont importés au Canada sont salubres et propres à l'alimentation humaine. | Mesure dans laquelle les établissements enregistrés au fédéral qui font l'objet d'une inspection se conforment aux exigences fédérales en matière de salubrité des aliments. | ≥98 p. 100 de conformité |
Mesure dans laquelle les produits alimentaires canadiens sont conformes à chaque critère énoncé dans les exigences fédérales en matière de résidus chimiques. | ≥95 p. 100 de conformité | |
Les rappels et les incidents liés à la salubrité des aliments sont maîtrisés en temps voulu et comme il convient. | Temps pris pour diffuser des rappels de catégorie I. | 100 p. 100 sont diffusés dans les 24 heures suivant une décision de rappel. |
Les aliments qui quittent les établissements non enregistrés au fédéral sont salubres et propres à l'alimentation humaine. | Mesure dans laquelle des projets sont entrepris pour faire face aux grands risques sanitaires détectés par les comités scientifiques. | Des projets sont en cours de mise au point pour traiter ≥90 p. 100 des risques majeurs pour la santé détectés. |
On peut prendre connaissance des objectifs de conformité pour certains produits (viande, poisson, produits laitiers, ?ufs, etc.) dans le site Web de l'ACIA à l'adresse www.inspection.gc.ca. |
6 Les objectifs sont des mesures de rendement établies
à la fois pour l'industrie et l'ACIA en fonction du résultat anticipé. Les taux
de conformité de moins de 100 p. 100 sont représentatifs de l'approche d'inspection
fondée sur le risque de l'Agence, qui cible les secteurs présentant de grands risques
et les cas de non-conformité du passé. L'ACIA s'efforce de promouvoir chaque année
l'amélioration de la conformité industrielle et utilise une stratégie d'application
de la loi qui aborde tous les cas de non-conformité. Pour obtenir plus de renseignements sur
les objectifs, veuillez consulter Section II : Information sur le rendement.
Les récentes crises ont mis au premier plan la relation entre la santé animale et la santé humaine (p. ex., ESB, influenza aviaire). Les tendances relatives aux maladies animales semblent indiquer que de nouvelles maladies voient le jour et que des formes plus virulentes de maladies existantes comme la tuberculose sont à la hausse. La biosécurité à la ferme a retenu l'attention des organismes de réglementation compte tenu des données de plus en plus probantes sur le lien entre les pratiques de production intensive des animaux et les zoonoses, et de la possibilité de réduire au minimum les conséquences économiques de la détection des maladies.
Les programmes de l'ACIA sont conçus et remaniés de sorte à faire face à la menace de maladies animales transfrontalières comme l'influenza aviaire et l'ESB. Ces programmes sont axés sur la détection précoce, l'intervention rapide et la solide coordination nationale et internationale. Les inspecteurs de l'ACIA, les spécialistes en santé animale et les intervenants de l'industrie forment la première ligne de défense pour faire face aux zoonoses.
L'ACIA entreprend des activités visant à déceler les maladies animales à déclaration obligatoire et à lutter contre ces maladies, entre autres en intervenant en cas d'urgence et de poussées, en utilisant des procédés reposant sur des principes scientifiques éprouvés et en faisant respecter les lois et la réglementation applicables. Quand une maladie à déclaration obligatoire est confirmée, l'ACIA réduit au maximum la propagation de l'infection en adoptant des mesures en matière de biosécurité propres à cette maladie, entre autres la quarantaine et le contrôle des déplacements. Lorsque des activités d'éradication sont indispensables, l'Agence s'assure de la destruction sans cruauté et de l'élimination adéquate des animaux infectés, veillant ainsi à ce que d'autres animaux vulnérables ne soient pas exposés aux sources possibles d'infection. Elle pare à la possibilité que des agents pathogènes subsistent dans des fermes infectées en ordonnant une désinfection adéquate des lieux contaminés et l'élimination du matériel contaminé. Travaillant en collaboration avec l'industrie et d'autres partenaires à des politiques et pratiques visant à améliorer la biosécurité à la ferme, l'ACIA encourage une approche générale de gestion des zoonoses et des maladies non zoonotiques à déclaration obligatoire.
La conception des programmes de surveillance est fondée sur le risque. En ciblant les populations animales qui risquent le plus d'être affectées par une maladie en particulier, les programmes de surveillance du Canada permettent de déceler rapidement les nouvelles maladies et de reconnaître promptement les changements dans la progression d'une maladie particulière (p. ex., ESB et influenza aviaire). Les laboratoires de l'ACIA jouent un rôle intégral dans la prestation de services de diagnostic et de soutien en recherche des activités de surveillance..
ÉLÉMENTS CLÉS DE LA LUTTE CONTRE LA TRANSMISSION DE MALADIES ANIMALES AUX HUMAINS
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PROGRAMMES AMÉLIORÉS DE LUTTE CONTRE L'ESB En mai 2003, le premier cas d'ESB a été confirmé chez un animal né et élevé au Canada, ce qui a nécessité des améliorations et des révisions aux volets de programmes relatifs à l'ESB déjà en place afin de répondre aux attentes nationales et internationales, comme on l'explique ci-dessous. Depuis mai 2003, six autres cas d'ESB ont été confirmés chez des animaux nés et élevés au Canada. Surveillance de l'ESB – Le programme de surveillance a été amélioré afin d'estimer avec plus de précision l'incidence de l'ESB au Canada. Le programme cible aux fins de dépistage les catégories à risque élevé de bovins adultes, ceux les plus susceptibles d'être touchés par la maladie. L'ACIA a établi un minimum de 30 000 échantillons par an et en 2005, elle a analysé plus de 57 700 échantillons. On ne prévoit pas à l'heure actuelle de réduire le nombre d'évaluations annuelles. Retrait du matériel à risque spécifié (MRS) des aliments destinés à la consommation humaine – Le retrait du MRS de l'approvisionnement alimentaire est reconnu à l'échelle internationale comme étant la mesure de protection la plus efficace pour protéger la santé humaine contre l'exposition à l'agent de l'ESB. L'ACIA vérifie le retrait du MRS des bovins abattus destinés à la consommation humaine dans tous les établissements enregistrés au fédéral. Grâce à la mise en œuvre intégrée des systèmes fédéral, provinciaux et territoriaux d'inspection des viandes, on obtient également un degré de protection équivalent relativement aux bovins abattus dans les installations non enregistrées au fédéral. Lutte contre le risque dans les aliments pour animaux – En août 1997, l'ACIA a adopté une mesure proactive d'interdiction frappant les aliments des ruminants afin de réduire les risques de propagation de l'ESB au Canada, au cas où la maladie y ferait son apparition. Par suite de la confirmation d'un cas d'ESB en mai 2003, l'ACIA a alloué des ressources additionnelles à l'inspection des installations dans la filière des aliments pour animaux, afin de vérifier la conformité aux règlements en vigueur. En décembre 2004, dans la partie I de la Gazette du Canada, l'ACIA a proposé des modifications aux règlements provisoires afin de renforcer l'interdiction en interdisant tout MRS dans les aliments pour animaux, y compris les animaux domestiques. L'ACIA entend finaliser ces modifications aux règlements au cours de l'exercice. Amélioration des certificats d'exportation – Comme l'ampleur et la portée de l'accès au marché international augmentent, des pressions accrues sont exercées sur tous les aspects du programme canadien de certification des exportations, entre autres sur ceux qui agissent au nom de l'ACIA pour assurer que les exigences en matière d'exportation des partenaires commerciaux sont systématiquement respectées. À l'appui de l'élargissement de l'accès au marché, l'ACIA établit un groupe d'agents vétérinaires chargés d'assurer un soutien technique continu auprès des principales missions du Canada à l'étranger. Nouvelle politique d'importation relativement à l'ESB – En décembre 2005, le Canada a adopté une politique révisée d'importation relativement à l'ESB pour le bétail, le bison et et leurs produits. L'ACIA élabore actuellement des procédures administratives et des modifications aux règlements nécessaires à une mise en œuvre intégrale. La nouvelle politique d'importation met l'accent sur la protection de la santé publique et animale en tenant compte des connaissances scientifiques actuelles et des normes internationales visant l'ESB. Amélioration du suivi et du retraçage – L'ACIA continue de surveiller les programmes et de procéder à la vérification de la conformité aux exigences réglementaires du programme national d'identification du bétail. L'infrastructure du programme a été élargie en 2005 afin de saisir l'information sur la date de naissance et d'en faire rapport en fonction des identificateurs de chaque animal, capacité dont il sera de plus en plus tenu compte dans les exigences de certification des exportations des pays tiers. Recherche – Dans le budget fédéral de 2004, il a été prévu d'affecter cinq millions de dollars par an à compter de 2005-2006 à la création d'un réseau de centres d'excellence (RCE) chargé de faire des travaux de recherche sur l'ESB et les encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST), telles que l'encéphalopathie des cervidés comme le wapiti et le cerf mulet, et la tremblante du mouton, qui touche le système nerveux central des moutons et chèvres. PrioNet Canada a été créé et élabore une infrastructure afin de faire face à l'ESB et à d'autres EST. Le plan de recherche stratégique pour PrioNet s'articulera autour de cinq thèmes de maladies qui sont en grande partie conformes aux objectifs de principe de la Stratégie de recherche sur les EST de l'ACIA pour 2005-2012. Par ailleurs, sous les thèmes de l'ESB et de l'encéphalopathie des cervidés/tremblante du mouton, les chercheurs de l'ACIA ont été inclus comme chercheurs en chef et collaborateurs. Pour obtenir de plus amples renseignements sur l'ESB, prière de visiter le site Web de l'ACIA à www.inspection.gc.ca. |
FAITS SAILLANTS DES EXAMENS DE L'INFLUENZA AVIAIRE PAR L'ACIA Depuis l'apparition de l'influenza aviaire en Colombie-Britannique en 2004, trois examens ont été réalisés. Ils incluent un examen interne de l'ACIA, suivi par celui d'un groupe de travail conjoint gouvernement-industrie qui a pris appui sur les recommandations découlant de l'examen interne. Le troisième examen a été réalisé par le sous-comité parlementaire sur Agriculture et Agroalimentaire Canada. L'ACIA continue de mettre en œuvre plusieurs recommandations découlant de ces examens, entre autres :
Pour obtenir de plus amples renseignements sur l'influenza aviaire, veuillez visiter le site Web de l'ACIA
à l'adresse www.inspection.gc.ca. |
Tableau 2.1b Résultats prévus et indicateurs connexes pour la lutte contre la transmission des maladies animales aux humains | ||
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Résultats prévus | Indicateurs | Objectifs de rendement7 |
Les maladies animales transmissibles aux humains sont sous contrôle dans les populations animales.* | Prélèvement d'échantillons pour déceler l'ESB. | Entièrement conforme aux lignes directrices recommandées par l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE). |
Nombre d'incidents sanitaires dus à l'ESB. | Aucun cas connu d'ESB tombant hors des paramètres acceptés. | |
Mesure dans laquelle les produits des établissements enregistrés au fédéral sont conformes aux lois et à la réglementation ayant trait au retrait du MRS. | 97 p. 100 de conformitée8 | |
Mesure dans laquelle l'étiquetage du bétail est conforme à la réglementation sur l'identification des animaux. | ≥97 p. 100 de conformité |
*Se reporter à la section 2.3b pour obtenir des indicateurs additionnels de la lutte contre des maladies animales connues et de leur éradication.
7 Les objectifs sont des mesures de rendement établies à la fois pour l'industrie et l'ACIA en fonction du résultat anticipé. Les taux de conformité de moins de 100 p. 100 sont représentatifs de l'approche d'inspection fondée sur le risque de l'Agence, qui cible les secteurs présentant de grands risques et les cas de non-conformité du passé. L'ACIA s'efforce de promouvoir chaque année l'amélioration de la conformité industrielle et utilise une stratégie d'application de la loi qui aborde tous les cas de non-conformité. Pour obtenir plus de renseignements sur les objectifs, veuillez consulter Section II : Information sur le rendement.
8 L'objectif de rendement pour le retrait des MRS se fonde sur un taux de conformité moyen de deux ans des usines enregistrées au fédéral dans trois secteurs clés liés aux MRS. Sur 12 406 évaluations, on a rapporté 350 incidents de non-conformité – dont 248 considérés comme des infractions mineures. Les infractions majeures ont été corrigées immédiatement sur le terrain.
La sensibilisation du public à la salubrité des aliments et à la nutrition continue d'augmenter parallèlement aux progrès de la science dans le monde. Cette tendance a donné lieu à une plus grande attention accordée par le public à la salubrité et à la valeur nutritionnelle des aliments. La capacité scientifique de répondre aux préoccupations nouvelles concernant la nutrition et la salubrité alimentaire constitue un volet important des programmes d'inspection de l'Agence. Des résultats d'analyses de laboratoire opportuns et défendables qui résisteront à l'examen juridique et international sont des éléments clés des mesures visant à faire respecter les exigences en matière de nutrition et de salubrité alimentaire.
Les zoonoses peuvent constituer une menace pour la santé publique. Certaines zoonoses comme la brucellose, la rage et la tuberculose bovine sont peu fréquentes au Canada, en particulier parmi les espèces sauvages. D'autres zoonoses, comme l'ESB et l'influenza aviaire, ont fait leur apparition ces dernières années et menacent l'économie agricole du pays, la santé humaine et animale, et le commerce. La recherche visant à améliorer les méthodes de dépistage contribue à des analyses fiables et précises et facilite la lutte contre la maladie et une intervention rapide au cas où la maladie ferait son apparition parmi la population animale.
Les recherches de base permettent de mieux comprendre la biologie de ces maladies, d'où elles viennent et comment elles sont transmises. Cette information est essentielle à l'élaboration de programmes d'intervention et de lutte efficaces. On trouvera de plus amples renseignements sur la recherche en réglementation ayant trait aux zoonoses à la section 2.3d.
La participation à des recherches concertées permet de maximiser les résultats de recherche de l'ACIA. L'Agence participe à des recherches concertées, tirant ainsi parti du transfert d'expertise et ayant accès au savoir-faire d'autres établissements de recherche, comme l'Agence de santé publique du Canada.
ÉLÉMENTS CLÉS DE LA RECHERCHE EN RÉGLEMENTATION SUR LA SALUBRITÉ DES ALIMENTS, LA NUTRITION ET LA SANTÉ PUBLIQUE
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Tableau 2.1c Résultats prévus et indicateurs connexes pour la recherche en réglementation sur la salubrité des aliments, la nutrition et la santé publique | ||
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Résultats prévus | Indicateurs | Objectifs de rendement |
Pour prendre ses décisions concernant la salubrité des aliments, la nutrition et la santé publique, l'Agence effectue des recherches solides et suffisantes sur la réglementation en vigueur. | Les indicateurs sont en cours d'élaboration. | À déterminer. |
Un marché équitable et sécurisé est un marché qui est capable « d'alimenter et d'accroître la confiance des consommateurs et il est, pour les entreprises, le meilleur environnement possible pour exercer leur concurrence »9. L'ACIA s'engage à assurer que son assise législative et réglementaire ayant trait à son mandat protège les droits des consommateurs et des producteurs et l'environnement naturel, tout en soutenant le rythme de l'évolution scientifique, technologique et du marché mondial. L'Agence fait la promotion d'une solide réglementation cohérente reposant sur des principes scientifiques, au pays comme à l'étranger. De bons programmes de certification des exportations pour les aliments, les animaux et les végétaux alimentent et accroissent la confiance des consommateurs à l'étranger, ce qui contribue directement à la croissance économique au Canada. L'Agence s'engage également à protéger activement les consommateurs et le marché contre les pratiques déloyales, comme l'étiquetage inadéquat des aliments et les déclarations trompeuses concernant des produits, et effectue de la recherche qui améliorera la capacité de l'ACIA à aborder ces questions.
RÉSULTAT STRATÉGIQUE | |||
2.2 Protéger des consommateurs au moyen d'un régime de réglementation juste et efficace pour les aliments, les animaux et les végétaux à l'appui des marchés compétitifs nationaux et internationaux | |||
ACTIVITÉ DE PROGRAMME ET DESCRIPTION | |||
Sciences et réglementation Offrir un régime de réglementation équitable et efficace pour les aliments, les animaux et les végétaux. Préserver l'intégrité de la politique réglementaire de l'ACIA, des activités d'inspection et de certification. |
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SOUS-ACTIVITÉS DU PROGRAMME | |||
2.2a Faciliter la réglementation fondée sur la science 2.2b Assurer un cadre réglementaire efficace 2.2c Protéger les consommateurs et le marché contre les pratiques déloyales 2.2d Certifier les exportations 2.2e Recherche réglementaire – Exportation et pratiques déloyales |
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RÉSULTATS PRÉVUS | |||
• L'Agence contribue à l'élaboration et à la mise en œuvre de règles, de
normes et d'ententes internationales au moyen de négociations internationales. • L'Agence applique des principes scientifiques éprouvés et actuels pour l'élaboration de normes, de procédures et de méthodes opérationnelles nationales. • L'Agence veille au maintien d'un cadre de réglementation national transparent, fondé sur des principes scientifiquement éprouvés et des règles. • L'Agence décourage l'adoption de pratiques commerciales trompeuses et inéquitables. • L'Agence respecte les exigences d'autres gouvernements en matière d'importation. • Pour prendre ses décisions concernant l'élaboration et l'examen réglementaires, la prévention des pratiques déloyales et les exportations, l'Agence effectue des recherches solides et suffisantes sur la réglementation en vigueur |
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AFFECTATION DES RESSOURCES | |||
Dépenses prévues | |||
2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Dépenses prévues nettes (en millions de dollars) | 119,6 | 115,8 | 115,9 |
Équivalents temps plein | 1 350 | 1 317 | 1 317 |
9 Le rendement du Canada, 2005, p. 21
Un cadre de réglementation de la salubrité et de la santé solide, cohérent et fondé sur des principes scientifiques permettra d'assurer que les consommateurs canadiens ont accès à une grande variété de produits salubres de qualité; que l'environnement est protégé et que l'accès au marché est fondé sur des principes scientifiques.
En tant que plus grand organisme de réglementation à vocation scientifique au Canada, l'ACIA encourage l'élaboration et la mise en œuvre d'une réglementation nationale et internationale reposant sur des principes scientifiques se rapportant à son mandat et à ses responsabilités législatives. Elle fournit de l'information scientifique à d'autres partenaires fédéraux ayant des rôles et des responsabilités complémentaires et exceptionnelles, comme Santé Canada, qui établit les normes de salubrité des aliments. L'Agence travaille également en étroite collaboration avec d'autres ministères et organismes à vocation scientifique à la promotion de l'intégration des initiatives touchant les mandats de plusieurs gouvernements, comme le règlement des problèmes ayant trait aux zoonoses et à la sécurité publique.
Les règles et normes internationales jettent les bases de la réglementation des importations et des exportations de produits susceptibles de poser un risque pour la salubrité des aliments, les animaux et les végétaux. L'ACIA fait connaître l'expérience et les objectifs du Canada dans le cadre de l'élaboration d'ententes, de normes et d'accords internationaux. Simultanément, elle s'assure que les normes ici au Canada tiennent compte des ententes, normes et accords internationaux.
L'Agence dirige la participation du Canada à plusieurs tribunes internationales de réglementation comme la Convention internationale pour la protection des végétaux et l'OIE; elle dirige, en collaboration avec Santé Canada, la participation du gouvernement à la Commission du Codex Alimentarius; et elle participe activement à diverses tribunes internationales s'occupant de problèmes de réglementation. L'ACIA dirige également la participation du Canada à l'Accord sur l'application des mesures sanitaires et phytosanitaires de l'Organisation mondiale du commerce et coordonne sa mise en œuvre au pays avec les organes provinciaux et régionaux.
ÉLÉMENTS CLÉS DE LA PROMOTION DE LA RÉGLEMENTATION FONDÉE SUR DES PRINCIPES SCIENTIFIQUES ÉPROUVÉS
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Tableau 2.2a Résultats prévus et indicateurs connexes pour la promotion de la réglementation fondée sur des principes scientifiques éprouvés | ||
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Résultats prévus | Indicateurs | Objectifs de rendement |
L'Agence contribue à l'élaboration et à la mise en œuvre de règles, de normes et d'ententes internationales au moyen de négociations internationales. | Mesure dans laquelle le cadre de réglementation international de l'Agence tient compte des priorités et des besoins de l'Agence et des intervenants. | À déterminer. |
L'Agence applique des principes scientifiques éprouvés et actuels pour l'élaboration de normes, de procédures et de méthodes opérationnelles nationales. | Mesure dans laquelle les normes, les méthodes opérationnelles et les procédures de l'Agence reflètent des principes scientifiques solides et actuels. | À déterminer. |
Le gouvernement du Canada est déterminé à améliorer constamment le régime fédéral de réglementation, en le rendant plus transparent, plus responsable et compatible aux nouvelles technologies et aux priorités changeantes du public.
La législation relevant de l'ACIA est examinée en permanence afin de vérifier si elle est actuelle, pertinente et conforme à la Politique de réglementation fédérale du gouvernement du Canada. Cette politique expose des processus rigoureux et détaillés pour assurer que la réglementation tient compte des besoins des Canadiens.
L'ACIA évolue dans un contexte complexe où interviennent les pouvoirs fédéraux, provinciaux, territoriaux et, dans certains cas, municipaux. La coordination et la collaboration entre divers paliers de gouvernement sont requises pour que le système canadien d'inspection des aliments fonctionne harmonieusement. En vertu de la Loi sur l'Agence canadienne d'inspection des aliments, l'Agence conclut des ententes bilatérales et multilatérales. Par exemple, elle a conclu avec des gouvernements provinciaux des ententes portant sur la prestation de services comme l'inspection des produits laitiers et de la viande, la planification d'urgence et les rappels d'aliments.
En outre, l'ACIA travaille en étroite collaboration avec d'autres administrations dans le cadre de sa participation aux comités fédéraux-provinciaux-territoriaux (FPT). Par exemple, le Comité des sous-ministres adjoints chargés de la réglementation FPT, qui vient d'être créé et qui est coprésidé par l'ACIA, offre des avis stratégiques aux gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux afin de faciliter l'élaboration et la mise en œuvre d'initiatives concertées de programmes et de réglementation FPT.
Les coûts financiers et en temps du règlement des différends entre l'ACIA et les parties réglementées ou celles avec lesquelles l'Agence a des obligations contractuelles ne cessent d'augmenter. Le Secrétariat du Conseil du Trésor et le vérificateur général ont encouragé l'ACIA à intégrer une approche de règlement des différends à ses obligations actuelles et futures. Au cours de la période de 12 mois entre octobre 2004 et septembre 2005, les efforts de l'ACIA en matière de règlement des différends lui ont permis d'économiser 1,7 million de dollars. Ces efforts se poursuivront.
ÉLÉMENTS CLÉS DU MAINTIEN D'UN CADRE DE RÉGLEMENTATION EFFICACE
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Tableau 2.2b Résultats prévus et indicateurs connexes pour le maintien d'un régime de réglementation efficace | ||
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Résultats prévus | Indicateurs | Objectifs de rendement |
L'Agence veille au maintien d'un cadre de réglementation national transparent, fondé sur des principes scientifiques et des règles. | Mesure dans laquelle le mandat et les activités de l'ACIA sont appuyés par une législation et une réglementation qui tiennent compte des priorités et des exigences de l'Agence et de ses intervenants. | À déterminer. |
L'ACIA ET LE PARTENARIAT NORD-AMÉRICAIN POUR LA SÉCURITÉ ET LA PROSPÉRITÉ Le Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité (PSP) est un mécanisme officiel qui a été annoncé par le Canada, les États-Unis et le Mexique le 23 mars 2005 dans le but de mettre en place une série d'initiatives sur cinq ans destinées à accroître la sécurité, la prospérité et la qualité de vie des citoyens de l'Amérique du Nord. L'établissement du Partenariat réitère l'engagement du Canada à faire face aux défis économiques et en matière de sécurité par la réalisation et la mise en œuvre de plans de travail convenus par les trois parties. Au Canada, le PSP est coordonné par le Bureau du Conseil privé. L'ACIA et Santé Canada dirigent ensemble la participation du Canada aux activités du PSP qui influent sur la réglementation de la bioprotection, de l'alimentation et de l'agriculture. L'ACIA et Santé Canada ont négocié avec leurs homologues américains et mexicains un plan de travail sur des initiatives de régimes de réglementation de l'alimentation et de l'agriculture dans le cadre du programme relatif à la prospérité du PSP. En plus d'une réglementation plus efficace, ces initiatives serviront à réduire toute entrave inutile au commerce avec l'Amérique du Nord. L'une des principales priorités pour le Canada et l'ACIA dans le cadre du programme relatif à la prospérité concerne l'établissement d'un mécanisme nord-américain de coordination de la salubrité alimentaire afin d'évaluer les normes de salubrité alimentaire et de supprimer les différences dans la mesure du possible. Le plan de travail pour la prospérité comprend également diverses initiatives dirigées par l'ACIA, notamment :
Le programme relatif à la bioprotection dans le cadre du PSP a été négocié en vue de renforcer l'étroite collaboration en matière de réglementation de la biosécurité qui existe entre le Canada et les États-Unis. L'objectif du volet lié à la bioprotection est d'élaborer et de mettre en place une stratégie nord-américaine de bioprotection afin d'évaluer et d'atténuer les menaces délibérées pour la santé publique et le système alimentaire et agricole, et d'intervenir en cas de menaces. Au nombre des initiatives clés de bioprotection dirigées par l'ACIA, mentionnons les suivantes : collaboration avec les homologues américains et mexicains pour échanger l'information sur l'évaluation de la menace et de la vulnérabilité, et élaborer une approche concertée pour relever et gérer les menaces pour les animaux, les végétaux et les humains; élaboration de plans d'urgence intégrés et réalisation d'exercices conjoints d'intervention en cas d'urgence; élargissement de la banque de vaccins animaux pour faire face à un nombre accru de maladies animales; et intervention conjointe et collaboration à des mesures d'application de la loi. |
Le gouvernement du Canada est déterminé « à s'attaquer au comportement frauduleux, déloyal et trompeur sur le marché10». L'ACIA intègre à la plupart de ses programmes des activités qui visent à décourager les pratiques trompeuses et déloyales. L'application des règles d'étiquetage des aliments, la vérification de la conformité à la Loi sur les semences, la protection des obtentions végétales ainsi que l'administration de l'octroi de permis et de l'arbitrage pour les fruits et les légumes frais sont associés à ce résultat de façon particulièrement étroite.
L'ACIA applique les dispositions relatives à l'étiquetage figurant dans le Règlement sur les aliments et drogues et le Règlement sur l'emballage et l'étiquetage des produits de consommation pour les produits canadiens ou importés au niveau de la fabrication, de l'importation et du commerce de détail. Les activités de mise en conformité et d'application de la loi sont fondées sur un modèle de gestion du risque qui accorde la priorité aux secteurs présentant de grands risques et faible conformité. Les produits et établissements à risque élevé sont soumis à des inspections ciblées, à l'analyse de produits alimentaires et à une vérification de l'exactitude des étiquettes. Des projets ciblés sont réalisés dans les secteurs où le risque de non-conformité est élevé. En outre, l'Agence s'efforce d'améliorer la conformité en élaborant des programmes, en communiquant avec l'industrie et en prenant les mesures d'application appropriées.
La Loi sur les semences confère à l'ACIA le pouvoir de réglementation voulu pour exercer une surveillance sur les semences canadiennes ou importées, certifier les exportations de semences et enregistrer les variétés de semences et les établissements semenciers. La grande qualité des semences contrôlées canadiennes repose sur le maintien de systèmes pour gérer la qualité des semences au pays. L'Agence collabore avec l'Institut canadien des semences et l'Association canadienne des producteurs de semences (ACPS) pour s'assurer que les semences canadiennes répondent à des normes élevées. En plus d'exploiter deux laboratoires de semences et de participer à un programme pour l'accréditation de laboratoires de semences du secteur privé, l'ACIA exerce une surveillance sur les marchés en ciblant les établissements à risque élevé et inspecte les cultures de semences pour l'ACPS. Par ailleurs, l'ACIA intervient par suite des incidents de non-conformité en faisant de l'éducation, en adressant des lettres d'avertissement ou en retenant des produits ou en refusant qu'ils entrent au Canada.
La Loi sur la protection des obtentions végétales (1990) et les règlements connexes protègent les droits des obtenteurs au titre des nouvelles variétés végétales pour une période pouvant atteindre 18 ans. La législation a pour objet de stimuler la sélection végétale au Canada, d'améliorer l'accès des producteurs canadiens aux variétés étrangères et de faciliter la protection des variétés canadiennes dans les autres pays. Le Bureau de la protection des obtentions végétales (BPOV) de l'ACIA administre la loi avec l'aide d'un comité consultatif. L'ACIA a pour rôle de protéger les droits des obtenteurs en protégeant leurs nouvelles variétés. Elle examine les demandes et détermine s'il y a lieu de conférer les droits au requérant. En outre, l'ACIA publie et diffuse l'information sur la protection des obtentions végétales par l'intermédiaire du Bulletin des variétés végétales et aide le public à obtenir la documentation publiée se rapportant à un droit.
Afin d'assurer le meilleur environnement concurrentiel possible, il faut promouvoir les pratiques commerciales équitables pour les marchands de fruits et de légumes frais. L'ACIA octroie des permis aux marchands qui vendent leurs produits à l'échelle interprovinciale et internationale, et elle répond aux demandes de l'industrie visant l'inspection à destination des chargements de fruits et de légumes frais importés qui, dans la majorité des demandes, étaient endommagés ou avariés à l'arrivée. On tire parti des résultats de ces inspections pour régler les différends sans avoir recours à l'arbitrage.
ÉLÉMENTS CLÉS DE LA PROTECTION DES CONSOMMATEURS ET DES MARCHÉS CONTRE LES PRATIQUES DÉLOYALES
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Tableau 2.2c Protéger les consommateurs et les marchés contre les pratiques déloyales | ||
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Résultat prévu | Indicateurs | Objectifs de rendement11 |
L'Agence décourage l'adoption de pratiques commerciales trompeuses et déloyales. | Mesure dans laquelle les établissements semenciers et les laboratoires du secteur privé inspectés respectent les exigences fédérales. | ≥95 p. 100 de conformité |
Mesure dans laquelle les semences non contrôlées soumises aux tests respectent les normes de qualité de l'ACIA. | ≥85 p. 100 de conformité | |
Mesure dans laquelle les semences contrôlées soumises aux tests respectent les normes de qualité de l'ACIA. | ≥95 p. 100 de conformité | |
Mesure dans laquelle les semences soumises aux tests respectent la pureté variétale de l'ACIA. | ≥99 p. 100 de conformité |
10 Le rendement du Canada 2005, p. 22.
11 Les objectifs sont des mesures de rendement établies à la fois pour
l'industrie et l'ACIA en fonction du résultat anticipé.
Les taux de conformité de moins de 100 p. 100 sont représentatifs de l'approche d'inspection fondée sur le risque de l'Agence,
qui cible les secteurs présentant de grands risques et les cas de non-conformité du passé. L'ACIA
s'efforce de promouvoir chaque année l'amélioration de la conformité industrielle et utilise une stratégie d'application de la
loi qui aborde tous les cas de non-conformité. Pour obtenir plus de renseignements sur les objectifs, veuillez consulter Section
II : Information sur le rendement.
Largement axé sur les exportations, le secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire contribue annuellement de 5 à 7 milliards de dollars au titre de la balance commerciale et représente 10 p. 100 de l'excédent commercial du Canada en 200012. La valeur approximative des aliments, des végétaux et des produits animaux exportés réglementés par l'ACIA est passée de 38,4 milliards de dollars en 1997 à 40,2 milliards en 2004. Ces produits sont envoyés dans plus de 140 pays.
Le mécanisme de certification joue un rôle important dans le commerce international du Canada et aide à protéger l'excellente réputation dont jouissent sur la scène mondiale les exportations canadiennes d'aliments, de végétaux, d'animaux et de produits connexes. Il demeurera un volet exigeant et important du mandat de l'Agence.
En partenariat avec l'industrie et les intervenants intéressés, l'ACIA continuera d'élaborer et de maintenir des programmes de certification des exportations, effectuera des inspections, délivrera des certificats d'exportation et accréditera des tiers pour réaliser des essais.
ÉLÉMENTS CLÉS DE LA CERTIFICATION DES EXPORTATIONS
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Tableau 2.2d Résultats prévus et indicateurs connexes pour la certification des exportations | ||
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Résultats prévus | Indicateurs | Objectifs de rendement13 |
Les exigences d'autres gouvernements en matière d'importation sont respectées. | Mesure dans laquelle les chargements d'aliments certifiés respectent les exigences en matière d'importation du pays récepteur. | Satisfaction de ≥99 p. 100 des exigences |
12 AAC, Stratégie de développement durable 2003, Agriculture durable : La Voie vers l'avenir au Canada, p. 11.
13 Les objectifs sont des mesures de rendement établies à la fois pour l'industrie et l'ACIA en fonction du résultat anticipé. Les taux de conformité de moins de 100 p. 100 sont représentatifs de l'approche d'inspection fondée sur le risque de l'Agence, qui cible les secteurs présentant de grands risques et les cas de non-conformité du passé. L'ACIA s'efforce de promouvoir chaque année l'amélioration de la conformité industrielle et utilise une stratégie d'application de la loi qui aborde tous les cas de non-conformité. Pour obtenir plus de renseignements sur les objectifs, veuillez consulter Section II : Information sur le rendement.
La recherche menée par l'ACIA appuie l'établissement d'un régime de réglementation équitable et efficace applicable aux aliments, aux animaux et aux végétaux grâce à l'acquisition de connaissances nouvelles et à l'amélioration des méthodes. Elle aide énormément à protéger les consommateurs et le marché contre les pratiques déloyales en vérifiant que la méthode employée à l'appui de la vérification de la conformité à la réglementation est pleinement validée, repose sur les meilleurs principes scientifiques qui soient, est en harmonie avec les méthodes utilisées sur la scène internationale et répond aux exigences établies dans les règlements canadiens.
ÉLÉMENTS CLÉS DE LA RECHERCHE EN RÉGLEMENTATION SUR LES EXPORTATIONS ET LES PRATIQUES DÉLOYABLES
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Tableau 2.2e Résultats prévus et indicateurs connexes pour la recherche en réglementation sur les exportations et les pratiques déloyales | ||
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Résultats prévus | Indicateurs | Objectifs de rendement |
Pour prendre ses décisions concernant l'élaboration et l'examen de la réglementation, les mesures de dissuasion des pratiques déloyales et l'exportation, l'Agence effectue des recherches solides et suffisantes sur la réglementation en vigueur. | Les indicateurs sont en voie d'élaboration. | À déterminer. |
Indique qu'il s'agit d'une stratégie clé d'atténuation
des risques.
Les gouvernements reconnaissent de plus en plus que notre bien-être économique et social repose sur la salubrité et la durabilité de nos ressources naturelles – notamment l'eau, les forêts, les pêches et l'agriculture. En s'engageant à assurer une croissance économique durable, le gouvernement du Canada reconnaît que « des écosystèmes sains sont essentiels à la vigueur de l'économie, et ce, de façon directe. Chaque année, les forêts canadiennes injectent 59,0 milliards de dollars dans l'économie canadienne et les océans, 22,0 milliards de dollars. […] Les industries primaires (énergie, forêts, minéraux et métaux) fournissent des emplois à plus d'un million de Canadiens, et en 2004, on dénombrait environ 324 100 personnes dans le domaine de la production agricole au Canada14».
La contribution de l'ACIA à cette priorité du gouvernement est centrée sur la promotion de ressources végétales et animales durables. Il s'agit de protéger les cultures, les forêts, le bétail et les animaux aquatiques du Canada contre les maladies et les parasites réglementés, et d'évaluer la durabilité environnementale de nouvelles technologies habilitantes, comme la biotechnologie.
RÉSULTAT STRATÉGIQUE | |||
2.3 Assurer le maintien des ressources végétales et animales | |||
ACTIVITÉ DE PROGRAMME ET DESCRIPTION | |||
Protection des ressources animales et végétales Activités relatives à la production du bétail, des cultures et des forêts canadiennes contre les maladies et les ravageurs réglementés, y compris les espèces envahissantes. Activités relatives à la réglementation des produits agricoles, y compris ceux issus de la biotechnologie. |
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SOUS-ACTIVITÉS DE PROGRAMME | |||
2.3a Protéger les cultures et les forêts canadiennes 2.3b Protéger les animaux d'élevage et les animaux aquatiques du Canada 2.3c Évaluer les produits agricoles 2.3d Recherche réglementaire – protection des ressources animales et végétales |
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RÉSULTATS PRÉVUS | |||
• L'entrée et la propagation au pays des maladies et des parasites des végétaux
réglementés sont sous contrôle. • L'industrie se conforme aux lois et à la réglementation fédérales concernant les cultures, les forêts et le bétail du Canada. • L'entrée et la propagation au pays des maladies animales réglementées sont sous contrôle. • Les produits agricoles respectent les exigences des lois et règlements fédéraux. • Pour prendre ses décisions (y compris en matière de réglementation) concernant la santé animale et végétale, l'Agence effectue des recherches solides et suffisantes sur la réglementation en vigueur. |
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AFFECTATION DES RESSOURCES | |||
Dépenses prévues | |||
2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Dépenses prévues nettes (en millions de dollars) | 106,7 | 106,3 | 105,2 |
Équivalents temps plein | 1 146 | 1 147 | 1 138 |
14 Le rendement du Canada 2005, p. 11.
Le rôle de l'ACIA en matière de protection des ressources végétales consiste à prévenir l'entrée, l'établissement et la propagation au pays des maladies et des parasites des végétaux réglementés ainsi qu'à réglementer les engrais et les suppléments pour végétaux.
L'entrée et l'établissement des maladies et des parasites des végétaux originaires d'autres pays peuvent faire des ravages. Par exemple, l'agrile du frêne, qui a été introduit en Ontario au début de la présente décennie, décime la population de frêne du sud-ouest de l'Ontario et ce parasite forestier continue de se propager.
L'encre des chênes rouges, causée par un pathogène fongique qui a tué des dizaines de milliers de chênes en Californie, est entrée par inadvertance au Canada dans des végétaux de pépinière importés. Depuis la détection de cette maladie en Colombie-Britannique en 2003, l'ACIA mène des activités d'éradication vigoureuses dans les pépinières et les propriétés urbaines de cette province pour l'empêcher de s'établir au Canada.
Afin de prévenir l'entrée et l'établissement des maladies et des parasites des végétaux, l'ACIA évalue les risques et elle élabore et met en œuvre des règlements, des politiques et des programmes pour cerner et gérer les risques de parasites associés aux importations de végétaux, d'emballages en bois et de terreau. Ces règlements et politiques sont mis en œuvre grâce à un vaste programme d'inspection des importations axé sur le risque, qui est réalisé en partenariat avec l'Agence des services frontaliers du Canada. Ce programme prévoit notamment l'inspection de prédédouanement des produits et l'examen des programmes de certification des autres pays, la délivrance des permis d'importation ainsi que l'exercice d'une surveillance ou la réalisation d'enquêtes sur l'entrée des maladies et des parasites des végétaux.
Le contrôle de la propagation de maladies et de parasites des végétaux établis au Canada est un autre aspect clé du rôle de l'ACIA dans la protection des cultures et des forêts du Canada. Par exemple, la tumeur verruqueuse de la pomme de terre est une maladie grave causée par un champignon vivant dans le sol, qui peut y rester en dormance pendant plusieurs années sous forme de spore de repos. Cette maladie est présente à Terre-Neuve, où elle est réglementée depuis 1912, et elle a été détectée dans plusieurs champs de l'Île-du-Prince-Édouard en 2000. Ces régions font l'objet de mesures de quarantaine strictes visant à empêcher le déplacement de la maladie vers d'autres régions du pays. L'Agence exerce une surveillance sur les parasites établis afin de déterminer s'ils se propagent et de fournir des données justificatives pour répondre aux exigences liées à la détermination des régions assujetties à la réglementation. Cette démarche repose sur les enquêtes; l'inspection et la vérification des établissements; l'échantillonnage et l'analyse de végétaux, de produits végétaux et de terreau canadiens.
ÉLÉMENTS CLÉS DE LA PROTECTION DES CULTURES ET DES FORÊTS DU CANADA
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L'évaluation des risques ainsi que la modélisation et la gestion des maladies et des parasites des végétaux représentent un volet clé des efforts soutenus déployés par l'ACIA pour gérer les maladies et les parasites. La détection des maladies et des parasites des végétaux réglementés permet de mettre en œuvre des plans d'intervention qui prévoient notamment des mesures de contrôle des déplacements ou l'établissement de zones de quarantaine pour limiter la propagation des parasites des végétaux ainsi que la supervision des activités de traitement ou le déploiement d'efforts d'éradication. Les activités de vérification de la conformité et d'application de la loi, s'il y a lieu, consistent notamment à saisir et à retenir des produits, à envoyer des lettres d'avertissement, à intenter des poursuites juridiques et à suspendre des établissements.
Les cultures et les forêts du Canada sont également protégées grâce aux efforts soutenus de l'ACIA au chapitre de la réglementation des engrais et des suppléments pour végétaux. L'Agence inspecte les produits aux installations de mélange et de fabrication, aux points de vente au détail et aux entrepôts. En outre, elle évalue et échantillonne systématiquement les engrais et les suppléments pour s'assurer qu'ils sont conformes aux normes de sécurité canadiennes. Elle analyse les échantillons pour détecter les contaminants éventuels, par exemple, les métaux lourds, les pesticides et les pathogènes comme la salmonelle. Au besoin, l'ACIA mène des activités de vérification de la conformité et d'application de la loi, y compris la retenue de produits et les poursuites judiciaires.
L'Agence conçoit et offre des activités et des produits d'éducation, de sensibilisation et de vulgarisation dans le but de renseigner l'ensemble des Canadiens sur le rôle que nous jouons tous dans la protection des cultures et des forêts du Canada.
ENGAGEMENT DE L'ACIA À PROTÉGER LES VÉGÉTAUX CONTRE LES ESPÈCES EXOTIQUES ENVAHISSANTES L'entrée au Canada d'espèces exotiques envahissantes (EEE) menace l'environnement, l'économie et la société. Elle a souvent des répercussions graves et irréversibles. Les EEE sont considérées comme la deuxième menace en importance pour la diversité, après la perte d'habitat. Le longicorne asiatique est un exemple d'EEE qui est entrée au pays récemment mais qui ne s'est pas encore propagée à grande échelle. L'ACIA et ses partenaires ont mis en branle des plans d'éradication, qui prévoient la surveillance et le contrôle de la propagation de ce parasite pour éviter que les forêts canadiennes ne subissent des dommages irréversibles généralisés. L'Agence collabore avec des organismes fédéraux, provinciaux et territoriaux et d'autres partenaires pour circonscrire cette menace en prenant les mesures prioritaires énoncées dans la Stratégie nationale sur les espèces exotiques envahissantes, qui met l'accent sur la protection des ressources végétales canadiennes contre les EEE grâce au renforcement de la prévention, de la détection précoce et de la planification des interventions. Le budget fédéral de 2005 prévoyait un investissement de 85 millions de dollars sur cinq ans pour cette stratégie. Pour sa part, l'ACIA recevra 50 millions de dollars sur cinq ans à l'appui du rôle qu'elle joue dans cette initiative. Des investissements stratégiques seront effectués dans les domaines suivants :
L'ACIA facilitera aussi la collaboration, le soutien mutuel et l'échange d'information entre les organisations scientifiques et réglementaires responsables des EEE en appuyant l'établissement d'un réseau national d'expertise en protection des végétaux. En outre, elle élaborera un système de gestion de l'information permettant de regrouper l'information de l'Agence et d'autres ministères sur les EEE pour améliorer la collecte de données, la prise de décisions, les communications et l'évaluation des programmes. Pour obtenir de plus amples renseignements concernant le programme sur les espèces exotiques envahissantes, consultez le site Web de l'ACIA www.inspection.gc.ca. |
Tableau 2.3a Résultats prévus et indicateurs connexes pour la protection des cultures et des forêts du Canada | ||
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Résultats prévus | Indicateurs | Objectifs de rendement15 |
L'entrée et la propagation au pays des maladies et des parasites des végétaux réglementés sont sous contrôle. | Mesure dans laquelle les données de l'Agence indiquent l'entrée au Canada de nouvelles maladies et de nouveaux parasites des végétaux réglementés (Maladies ou parasites figurant dans la liste des parasites réglementés pour le Canada). | Aucune entrée de nouvelles maladies ou de nouveaux parasites réglementés par les voies critiques. |
Modification de la présence de maladies ou parasites des végétaux au-delà des zones réglementées. | Aucune augmentation attribuable à l'activité humaine. | |
Mesure dans laquelle les enquêtes phytosanitaires sont réalisées selon le plan de travail. | 100 p. 100 de conformité | |
L'industrie se conforme aux lois et à la réglementation fédérales concernant les cultures et les forêts du Canada. | Mesure dans laquelle les échantillons d'engrais et de suppléments testés respectent les normes d'efficacité et de sécurité (produits non issus de la biotechnologie). | ≥95 p. 100 de conformité |
Mesure dans laquelle les échantillons d'engrais et de suppléments testés (contamination aux métaux lourds, aux pathogènes et aux pesticides) respectent les normes d'efficacité. | ≥95 p. 100 de conformité |
15 Les objectifs sont des mesures de rendement établies à la fois pour
l'industrie et l'ACIA en fonction du résultat anticipé.
Les taux de conformité de moins de 100 p. 100 sont représentatifs de l'approche d'inspection fondée sur le risque de l'Agence,
qui cible les secteurs présentant de grands risques et les cas de non-conformité du passé. L'ACIA
s'efforce de promouvoir chaque année l'amélioration de la conformité industrielle et utilise une stratégie d'application de la
loi qui aborde tous les cas de non-conformité. Pour obtenir plus de renseignements sur les objectifs, veuillez consulter Section
II : Information sur le rendement.
La capacité du Canada à commercialiser les animaux, les produits animaux et les sous-produits animaux ainsi que les aliments du bétail repose sur l'absence d'épizootie grave.
L'ACIA exerce une surveillance des maladies animales dans le cadre du Réseau canadien de santé animale, qui regroupe des vétérinaires ainsi que des laboratoires de diagnostic provinciaux et universitaires à l'échelle du Canada. Les renseignements sur les maladies sont échangés régulièrement, car l'ACIA collabore avec d'autres pays et des organisations internationales afin d'établir des approches conjointes pour résoudre les difficultés communes.
En vertu de la Loi sur la santé des animaux et des règlements connexes, les propriétaires d'animaux, les vétérinaires et les laboratoires sont tenus de déclarer sans délai à l'ACIA la présence d'une maladie déclarable chez un animal ou les cas suspects. Ces maladies, répertoriées dans la Loi sur la santé des animaux et les Règlement sur la santé des animaux, revêtent généralement une grande importance pour la santé humaine ou animale ou pour l'économie canadienne.
Sur une base régulière, l'Agence exerce une surveillance, réalise des analyses et des inspections et ordonne des quarantaines pour permettre de prévenir, de contrôler et d'éradiquer les maladies animales réglementées. Afin d'encourager la déclaration précoce des cas suspects, l'ACIA administre un programme d'indemnisation pour la destruction ou le traitement d'animaux et pour les coûts liés à leur élimination.
Les évaluations scientifiques des risques et les normes internationales fondées sur des principes scientifiques éprouvés orientent les politiques d'importation de l'ACIA, qui administre et applique les règlements régissant l'entrée au Canada de tous les animaux et produits animaux importés. Les inspections ciblent les animaux à risque élevé qui présentent des signes visibles de maladie. Les chargements à risque élevé peuvent être mis en quarantaine et nécessiter un permis d'importation et des analyses avant l'entrée au Canada.
L'Agence administre un programme national d'aliments du bétail pour vérifier que les aliments du bétail produits et vendus au Canada ou importés au Canada sont salubres, efficaces et dûment étiquetés. Ce programme national est dicté principalement par la sécurité. L'ACIA inspecte les provenderies et les installations d'équarrissage, vérifie le niveau de médicaments ou de contaminants dans les aliments, mène des enquêtes suite à des plaintes ou à la détection d'une contamination, examine les étiquettes et évalue et approuve les ingrédients.
ÉLÉMENTS CLÉS DE LA PROTECTION DU BÉTAIL ET DES ANIMAUX AQUATIQUES DU CANADA
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PROGRAMME NATIONAL SUR LA SANTé DES ANIMAUX AQUATIQUES Dans son budget du printemps 2005, le gouvernement du Canada a annoncé un investissement de 59 millions de dollars pour les cinq premières années d'une nouvelle initiative permanente, le Programme national sur la santé des animaux aquatiques (PNSAA), qui vise à protéger les animaux aquatiques du Canada contre les maladies exotiques et à offrir un accès concurrentiel aux marchés d'exportation. Les exportations canadiennes de poissons et fruits de mer issus de l'aquaculture ou de la pêche sauvage ainsi que de poissons et fruits de mer importés puis transformés et réexportés, sont envoyées dans plus de 120 pays et leur valeur se chiffre à environ 5 milliards de dollars par an. Le Canada exporte 88 p. 100 de ses poissons d'élevage, qui représentent quelque 15 p. 100 de ses exportations de poissons et produits de la mer. Environ 130 000 Canadiens tirent leur subsistence de la pêche commerciale et de la transformation de poissons et fruits de mer ou de l'aquaculture. Les produits de la mer canadiens rivalisent dans un marché international régi par des ententes commerciales et des normes scientifiques reconnues à l'échelle mondiale. Le Programme national sur la santé des animaux aquatiques aidera le Canada à mieux protéger ses ressources aquatiques d'élevage et sauvages contre l'entrée et la propagation de maladies déclarables et lui permettra de faire la preuve de l'état de santé des animaux aquatiques. Il contribuera ainsi à soutenir la confiance du public à l'égard de la sécurité des poissons et fruits de mer vivants et transformés et à maintenir ou même accroître l'accès du Canada aux marchés internationaux. Le NSAA s'inspire du programme bien établi de l'ACIA portant sur la santé des animaux terrestres. Il s'applique à toutes les activités de réglementation, depuis la surveillance et le contrôle des maladies jusqu'aux tests de diagnostic, en passant par la recherche et le bien-être des animaux. Les administrations fédérale, provinciales et territoriales, les Autochtones et l'industrie peuvent tous jouer un rôle important dans la santé des animaux aquatiques du Canada. L'ACIA mettra en œuvre le nouveau programme en 2006-2007. Plusieurs initiatives sont prévues, par exemple : • L'élaboration d'un plan de surveillance et d'une liste de maladies pour les espèces aquatiques d'élevage et sauvages. • L'examen et évaluation des niveaux de diagnostic du MPO et des partenaires en ce qui a trait aux normes de conformité et d'assurance qualité ou de contrôle de la qualité. • L'élaboration de plans d'urgence pour les principales maladies. Pour obtenir de plus amples renseignements sur le Programme national sur la santé des animaux aquatiques, consultez le site Web de l'ACIA www.inspection.gc.ca. |
Tableau 2.3b Résultats prévus et indicateurs connexes pour la protection du bétail du Canada | ||
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Résultats prévus | Indicateurs | Objectifs de rendement16 |
L'entrée et la propagation au pays des maladies des animaux réglementées sont sous contrôle. | Mesure dans laquelle les données de l'Agence indiquent l'entrée au Canada de nouvelles maladies des animaux réglementées (maladies énumérées dans la liste de l'OIE). | Aucune entrée de nouvelles maladies réglementées par les voies critiques. |
Modification du nombre d'animaux (canadiens) trouvés dans des troupeaux canadiens qui sont atteints par des maladies réglementées. | Aucune augmentation. | |
L'industrie se conforme aux lois et à la réglementation fédérales concernant le bétail. | Mesure dans laquelle les provenderies inspectées sont conformes à la Loi relative aux aliments du bétail, y compris pour ce qui est de l'interdiction frappant les aliments du bétail (en vertu de la réglementation sur la santé des animaux). | ≥92 p. 100 de conformité |
Mesure dans laquelle les installations d'équarrissage inspectées sont conformes à la Loi relative aux aliments du bétail, y compris pour ce qui est de l'interdiction frappant les aliments du bétail (en vertu de la réglementation sur la santé des animaux). | ≥90 p. 100 de conformité | |
Mesure dans laquelle les provenderies inspectées fonctionnent sans s'écarter de façon majeure de la Loi relative aux aliments du bétail, y compris pour ce qui est de l'interdiction frappant les aliments du bétail (en vertu de la réglementation sur la santé des animaux). | 95 p. 100 de conformité | |
Mesure dans laquelle les installations d'équarrissage fonctionnent sans s'écarter de façon majeure de la Loi relative aux aliments du bétail, y compris pour ce qui est de l'interdiction frappant les aliments du bétail (en vertu de la réglementation sur la santé des animaux). | 93 p. 100 de conformité |
16 Les objectifs sont des mesures de rendement établies à la fois pour
l'industrie et l'ACIA en fonction du résultat anticipé.
Les taux de conformité de moins de 100 p. 100 sont représentatifs de l'approche d'inspection fondée sur le risque de l'Agence,
qui cible les secteurs présentant de grands risques et les cas de non-conformité du passé. L'ACIA
s'efforce de promouvoir chaque année l'amélioration de la conformité industrielle et utilise une stratégie d'application de la
loi qui aborde tous les cas de non-conformité. Pour obtenir plus de renseignements sur les objectifs, veuillez consulter Section
II : Information sur le rendement.
Les aliments du bétail, les engrais et les produits vétérinaires biologiques qui sont efficaces et sûrs contribuent à la production et à l'entretien efficients du bétail et des cultures et à leur santé. L'ACIA évalue les aliments du bétail, les engrais et les suppléments pour s'assurer de leur innocuité et de leur efficacité avant qu'ils ne puissent être enregistrés aux fins de la vente au Canada.
On réglemente aussi les catégories de produits agricoles issus de la biotechnologie, par exemple, les végétaux à caractères nouveaux (VCN) ainsi que les aliments du bétail et suppléments nouveaux. L'ACIA détermine dans quelle mesure les produits nouveaux sont sans danger pour la sécurité environnementale, animale et humaine avant d'en autoriser l'utilisation au Canada.
Le programme de l'ACIA en matière de délivrance de permis pour les produits vétérinaires biologiques est un élément essentiel du programme national de la santé des animaux, qui vise à protéger la santé des Canadiens, de leurs animaux de compagnie et des animaux destinés à l'alimentation. Les permis sont délivrés sur la base de l'évaluation de la pureté, de la puissance, de l'innocuité et de l'efficacité des produits vétérinaires biologiques par l'ACIA. En outre, l'ACIA délivre les permis d'importation et les certificats d'exportation pour ces produits; fait enquête par suite des plaintes de consommateurs concernant des effets indésirables soupçonnés qui y sont associés; inspecte et surveille les fabricants et les importateurs; et supervise l'assurance qualité.
Qu'un produit ait été obtenu au moyen d'une méthode classique ou qu'il soit issu de la biotechnologie, les renseignements généraux à fournir sont les mêmes. L'Agence continuera de veiller à ce que les exigences réglementaires visant l'information soient uniformes avec celles de groupes scientifiques internationaux reconnus et d'autres pays pour aider à maintenir la qualité et la sécurité des facteurs de production agricoles faisant l'objet d'échanges commerciaux à l'échelle internationale.
ÉLÉMENTS CLÉS DE L'ÉVALUATION DES PRODUITS AGRICOLES
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Tableau 2.3c Résultats prévus et indicateurs connexes pour l'évaluation des produits agricoles | ||
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Résultats prévus | Indicateurs | Objectifs de rendements17 |
Les produits agricoles respectent les exigences des lois et de la réglementation fédérales. | Mesure dans laquelle les essais au champ en conditions confinées portant sur les végétaux à caractères nouveaux respectent les exigences de l'ACIA. | ≥90 p. 100 de conformité |
Mesure dans laquelle les échantillons d'engrais et de suppléments testés sont conformes aux normes d'efficacité (suppléments nouveaux). | ≥95 p. 100 de conformité |
17 Les objectifs sont des mesures de rendement établies
à la fois pour l'industrie et l'ACIA en fonction du résultat
anticipé. Les taux de conformité de moins de 100 p. 100 sont représentatifs de l'approche d'inspection fondée sur le risque de
l'Agence, qui cible les secteurs présentant de grands risques et les cas de non-conformité du passé. L'ACIA
s'efforce de promouvoir chaque année l'amélioration de la conformité industrielle et utilise une stratégie d'application de la
loi qui aborde tous les cas de non-conformité. Pour obtenir plus de renseignements sur les objectifs, veuillez consulter Section
II : Information sur le rendement..
La recherche menée à l'ACIA aide à protéger les ressources animales et végétales grâce à l'acquisition de nouvelles connaissances et à l'amélioration des technologies et des méthodes pour la prévention, la détection, la surveillance et la gestion des maladies animales revêtant une importance pour la santé des humains, du bétail et des animaux sauvages, ainsi que pour les parasites des végétaux réglementés justiciables ou non de quarantaine. En outre, cette recherche aide à harmoniser les méthodes de laboratoire avec celles des partenaires commerciaux.
Parmi les importants parasites des végétaux qui continuent de menacer les ressources végétales canadiennes, mentionnons les insectes rongeurs de bois comme le longicorne asiatique, le longicorne brun de l'épinette et l'agrile du frêne. L'éventail des hôtes du champignon à l'origine de l'encre des chênes rouges est si vaste que ce parasite menace à la fois les ressources forestières et horticoles. La guêpe perce-bois, Sirex noctilio, a récemment été identifiée pour la première fois au Canada. Il faut mener des recherches pour améliorer non seulement les méthodes de traitement des biens porteurs de parasites inquiétants et de contrôle des parasites eux-mêmes, mais aussi les technologies de détection des parasites.
Deux formes d'encéphalopathie spongiforme transmissible (EST), l'ESB et la tremblante du mouton, sont présentes chez les animaux d'élevage canadiens, et une autre (l'encéphalopathie des cervidés) se manifeste chez les animaux sauvages ou le gibier d'élevage. L'ACIA mène des recherches pour mieux connaître ces maladies en vue d'améliorer leur contrôle et de protéger la santé humaine et animale ainsi que les échanges commerciaux. Elle s'efforce de trouver de meilleurs moyens de détecter l'EST chez les animaux avant l'apparition des signes de la maladie.
Des maladies animales exotiques comme la fièvre aphteuse et la fièvre porcine classique pourraient être dévastatrices pour la santé animale et le commerce de produits animaux si elles s'implantaient au Canada. La recherche sur ces maladies vise à perfectionner les analyses permettant une détection précoce et une intervention rapide en cas d'apparition.
L'ÉLÉMENT CLÉ DE LA RECHERCHE EN RÉGLEMENTATION – LA PROTECTION DES RESSOURCES ANIMALES ET VÉGÉTALES
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Tableau 2.3d Résultats prévus et indicateurs connexes pour la recherche sur la réglementation en matière de protection des ressources animales et végétales | ||
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Résultats prévus | Indicateurs | Objectifs de rendement |
Pour prendre ses décisions (y compris en matière de réglementation) concernant la santé animale et végétale, l'Agence effectue des recherches solides et suffisantes sur la réglementation en vigueur. | Les indicateurs sont en voie d'élaboration. | À déterminer. |
Le gouvernement du Canada s'est engagé à protéger les Canadiens contre toute menace délibérée pesant sur leur sécurité. En avril 2004, il a publié la Politique de sécurité nationale, qui prévoyait la création de l'Agence de santé publique du Canada, le lancement du Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité ainsi que la mise sur pied du Centre des opérations du gouvernement dans le but d'assurer une coordination et un soutien permanents à l'échelle de la fonction publique en cas d'urgence nationale. Chacune de ces initiatives a eu une incidence directe sur les programmes et le fonctionnement de l'ACIA.
En vertu de la Loi sur la protection civile, l'ACIA a le mandat de se préparer aux situations d'urgence mettant en jeu la salubrité des aliments, la santé animale et végétale et toute autre situation se rapportant à ses programmes et d'intervenir en pareil cas. Le programme de l'ACIA en matière de préparation aux situations d'urgence met l'accent sur les activités qui aident l'Agence et ses partenaires à atteindre l'état de préparation voulu pour intervenir efficacement et rapidement en cas d'urgence liée à la salubrité des aliments, aux maladies animales ou aux parasites des végétaux.
RÉSULTAT STRATÉGIQUE | |||
2.4 Sécurité contre les menaces délibérées envers les réserves alimentaires et les ressources agricoles canadiennes | |||
ACTIVITÉ DE PROGRAMME ET DESCRIPTION | |||
Sécurité publique (Activités liées à la SPAT)18 Activités relatives à la sécurité publique et à la sécurité agroalimentaire |
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SOUS-ACTIVITÉS DE PROGRAMME | |||
2.4a Se préparer aux situations urgentes 2.4b Renforcer la capacité de réagir en cas d'urgence 2.4c Recherche réglementaire – sécurité publique (incluant les initiatives de l'IRTC) |
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RÉSULTATS PRÉVUS | |||
• L'Agence est bien préparée à intervenir efficacement et rapidement dans
les situations d'urgence. • L'Agence a la capacité voulue pour intervenir dans les situations d'urgence. • Pour prendre ses décisions concernant la sécurité publique, l'Agence effectue des recherches solides et suffisantes sur la réglementation en vigueur. |
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AFFECTATION DES RESSOURCES | |||
Dépenses prévues | |||
2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Dépenses prévues nettes (en millions de dollars) | 57,8 | 98,419 | 58,4 |
Équivalents temps plein | 197 | 197 | 197 |
18 Le budget fédéral de 2001 prévoyait des fonds à dépenser au cours des cinq exercices suivants pour les activités de sécurité publique et d'antiterrorisme (SPAT) dans le but d'accroître la sécurité pour les Canadiens.
19 L'augmentation des dépenses prévues est attribuable au financement
approuvé de la préparation à la grippe pandémique et aviaire.
L'intervention en cas d'urgence représente une responsabilité exigeante qui peut mettre à contribution plusieurs ministères fédéraux, les provinces et territoires et d'autres pays, notamment les États-Unis. L'efficacité de ce type d'intervention repose sur des politiques, des plans et des procédures appropriés pour faire face aux situations d'urgence, ainsi que sur les exercises d'urgence et la formation.
Le programme de l'ACIA en matière de préparation aux situations d'urgence met l'accent sur les activités qui aident l'Agence et ses partenaires à atteindre l'état de préparation voulu pour intervenir efficacement et rapidement en cas d'urgence liée à la salubrité des aliments, aux maladies animales ou aux parasites des végétaux.
L'intervention intégrée de l'Agence face aux situations d'urgence concernant la salubrité des aliments et les ressources agricoles est fondée sur l'établissement de liens avec les partenaires et l'élaboration d'un cadre pour définir l'interaction avec les partenaires et la prise de décisions en cas d'urgence. L'ACIA effectue sur une base régulière des simulations qui permettent aux intervenants et à leur organisation d'exécuter les tâches prévues et de perfectionner leurs compétences.
Il est essentiel d'examiner après coup les situations et les incidents pour évaluer l'efficacité de la gestion des urgences par l'ACIA. Cette façon de procéder permet de cerner les problèmes et les leçons. Elle aboutit souvent à des recommandations portant sur la capacité, le leadership, la gestion du renseignement et de l'information, les procédures et les protocoles, les communications et les liens entre les partenaires
La capacité de collecte et d'analyse critique de l'information ayant trait aux menaces pouvant peser sur l'approvisionnement alimentaire et les ressources agricoles est indispensable à la sécurité à long terme du Canada. L'ACIA recueille et analyse l'information aux fins de la prise de décisions sur une base permanente. Elle établit des liens à l'interne ainsi qu'avec l'extérieur, avec d'autres ministères et organismes canadiens, l'industrie, des gouvernements étrangers et des organes internationaux.
ÉLÉMENTS CLÉS DE LA PRÉPARATION AUX INTERVENTIONS EN CAS D'URGENCE
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Tableau 2.4a Résultats prévus et indicateurs connexes pour la préparation aux interventions en cas d'urgence | ||
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Résultats prévus | Indicateurs | Objectifs de rendement20 |
L'Agence est bien préparée à intervenir efficacement et rapidement dans les situations d'urgence. | Mesure dans laquelle l'ACIA a mis en œuvre les volets du Système national d'intervention en cas d'urgence (SNIU) de Sécurité publique et Protection civile Canada (SPPCC). | Mise en œuvre intégrale |
20 Les objectifs sont des mesures de rendement établies à la fois pour
l'industrie et l'ACIA en fonction du résultat anticipé.
Les taux de conformité de moins de 100 p. 100 sont représentatifs de l'approche d'inspection fondée sur le risque de l'Agence,
qui cible les secteurs présentant de grands risques et les cas de non-conformité du passé. L'ACIA
s'efforce de promouvoir chaque année l'amélioration de la conformité industrielle et utilise une stratégie d'application de la
loi qui aborde tous les cas de non-conformité. Pour obtenir plus de renseignements sur les objectifs, veuillez consulter Section
II : Information sur le rendement.
Le budget fédéral de 2001 prévoyait des fonds à dépenser au cours des cinq exercices suivants pour les activités de sécurité publique et d'antiterrorisme (SPAT) dans le but d'accroître la sécurité pour les Canadiens. Depuis l'exercice 2002-2003, l'ACIA a reçu environ 30 millions de dollars par an pour renforcer sa capacité d'intervenir dans les situations d'urgence. Il s'agit notamment de renforcer la surveillance et la détection, la capacité en sciences et en laboratoire et les contrôles à la frontière.
L'ACIA exerce une surveillance et échange de l'information sur une base permanente pour prévoir les menaces délibérées éventuelles et se préparer en conséquence. Les fonds affectés aux activités de sécurité publique et d'antiterrorisme pour la surveillance et la détection précoce s'ajoutent au budget de l'Agence au titre de la surveillance des produits alimentaires, animaux et végétaux.
Les laboratoires de l'ACIA effectuent des tests à l'appui des activités de surveillance portant sur la salubrité des aliments et les menaces pour les ressources animales et végétales. En particulier, ils doivent être en mesure de détecter les agents susceptibles de constituer une menace importance dans les aliments ainsi que les parasites des végétaux et les maladies animales exotiques qui peuvent présenter un danger. L'ACIA continue de travailler à l'amélioration des méthodes et des procédures pour détecter les pathogènes tels que les virus, les parasites et les bactéries dans les aliments, ainsi que les zoonoses et les maladies animales exotiques. En outre, elle examine continuellement la sécurité des laboratoires et l'améliore au besoin.
L'ACIA entretient des liens étroits avec ses partenaires pour intervenir efficacement en cas d'urgence et travaille en étroite collaboration avec l'Agence des services frontaliers du Canada à l'appui des contrôles aux points frontaliers.
ÉLÉMENTS CLÉS DU RENFORCEMENT DE LA CAPACITÉ À INTERVENIR DANS LES SITUATIONS D'URGENCE
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Tableau 2.4b Résultats prévus et indicateurs connexes pour le renforcement de la capacité d'intervenir dans les situations d'urgence | ||
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Résultats prévus | Indicateurs | Objectifs de rendement21 |
L'Agence a la capacité voulue pour intervenir dans les situations d'urgence. | Mesure dans laquelle l'ACIA a mis en œuvre les volets du Système national d'intervention en cas d'urgence (SNIU) de Sécurité publique et Protection civile Canada (SPPCC). | Mise en œuvre intégrale. |
21 Les objectifs sont des mesures de rendement établies à la fois pour
l'industrie et l'ACIA en fonction du résultat anticipé.
Les taux de conformité de moins de 100 p. 100 sont représentatifs de l'approche d'inspection fondée sur le risque de l'Agence,
qui cible les secteurs présentant de grands risques et les cas de non-conformité du passé. L'ACIA
s'efforce de promouvoir chaque année l'amélioration de la conformité industrielle et utilise une stratégie d'application de la
loi qui aborde tous les cas de non-conformité. Pour obtenir plus de renseignements sur les objectifs, veuillez consulter Section
II : Information sur le rendement.
La capacité d'intervention face aux nouvelles menaces pour notre approvisionnement alimentaire fait partie intégrante du programme de l'Agence en matière de salubrité des aliments et permet à l'Agence d'être un participant important parmi un vaste réseau de partenaires qui essaient de renforcer l'état de préparation et les interventions du Canada face aux menaces terroristes potentielles. La recherche vise à élaborer des méthodes pour détecter des contaminants éventuels que l'on ne devrait normalement pas s'attendre à trouver dans la nourriture, par exemple Yersinia pestis (peste), Bacillus anthracis (anthrax) et le ricin (toxine pouvant être utilisé comme agent de guerre biologique). Grâce aux méthodes de détection, l'Agence peut se préparer à intervenir face aux menaces délibérées à notre approvisionnement alimentaire.
L'influenza aviaire hautement pathogène qui a frappé la volaille de la Colombie-Britannique en 2004, la fièvre aphteuse au Royaume-Uni en 2001 et la fièvre porcine classique à la fin des années 1990 aux Pays-Bas sont des exemples récents d'éclosions de maladies animales contagieuses qui font ressortir la nécessité de bien se préparer et d'être en mesure de gérer les éclosions rapidement et efficacement. L'ACIA mène des recherches dans le but de mieux protéger le pays des éclosions intentionnelles ou non, les détecter et y réagir.
L'Initiative de recherche et de technologie chimique, biologique, radiologique et nucléaire (IRTC) représente la réponse du milieu scientifique fédéral, qui s'engage ainsi à offrir des solutions scientifiques aux problèmes de lutte contre le terrorisme et de sécurité nationale. Grâce à la création de réseaux de laboratoires à l'échelle de l'administration fédérale qui collaborent avec l'industrie, le milieu universitaire et les intervenants de première ligne et aux grandes initiatives de recherche et de développement de la technologie, l'ACIA fournira les connaissances et les technologies nouvelles ainsi que la capacité nécessaires pour assurer la prévention, l'état de préparation et l'intervention face aux incidents chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (CBRN). L'ACIA continuera de coprésider, avec l'Agence de santé publique du Canada, le groupe biologique des laboratoires fédéraux.
ÉLÉMENT CLÉ DE LA RECHERCHE EN RÉGLEMENTATION SUR LA SÉCURITÉ PUBLIQUE
|
Tableau 2.4c Résultats prévus et indicateurs connexes pour la recherche en réglementation sur la sécurité publique | ||
---|---|---|
Résultats prévus | Indicateurs | Objectifs de rendement |
Pour prendre ses décisions concernant la sécurité publique, l'Agence effectue des recherches solides et suffisantes sur la réglementation en vigueur. | Les indicateurs sont en voie d'élaboration. | À déterminer. |
Dans son plan visant à améliorer la gestion au sein des ministères et organismes fédéraux, le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) affirme : « Une saine gestion se caractérise par la responsabilisation et la transparence, ainsi que par l'établissement d'un gouvernement intégré et réceptif, qui est capable de tirer parti de l'information dont il dispose et de gérer les ressources et les relations selon des approches innovatrices afin d'optimiser la valeur de ses activités dans l'intérêt public22. »
Le Cadre de responsabilisation de gestion (CRG), qui fait partie intégrante de l'approche adoptée par le SCT pour encourager l'excellence en gestion et améliorer la supervision des pratiques de gestion, est mis en œuvre à l'échelle de l'administration fédérale. Il se compose de dix éléments interreliés, notamment la gestion des risques, la responsabilisation et la gérance, qui sont essentiels à l'excellence en gestion. En utilisant plus de 40 indicateurs, le SCT évalue chaque ministère une fois l'an en fonction de la mise en œuvre du Cadre. On trouvera de plus amples renseignements sur le CRG dans le site Web du SCT www.tbs-sct.gc.ca/maf-crg/.
L'ACIA considère la mise en œuvre du CRG comme un moyen d'améliorer constamment les procédés de gestion pour lui permettre de s'acquitter de son mandat de base avec autant d'efficacité et d'efficience que possible. En 2005-2006, elle a instauré une nouvelle structure de gouvernance pour rendre le processus de prise de décisions plus efficace et plus sensible aux changements influant sur elle. Il ressort des premières expériences tirées de la nouvelle structure que les prises de décisions se font de façon plus intégrée. Pour avoir des détails à ce sujet, veuillez vous reporter aux pages qui suivent.
La présente section intitulée « Saine gestion de l'Agence », la dernière des plans détaillés de l'ACIA pour 2006-2007, reprend les éléments et indicateurs du CRG. Il est à noter que l'ACIA prend des mesures dynamiques à l'égard de tous les éléments et indicateurs du CRG. Elle accorde toutefois la priorité à certaines initiatives, qui sont mises en surbrillance dans le plan ci-après.
RÉSULTAT STRATÉGIQUE | |||
2.5 Saine gestion de l'Agence | |||
ACTIVITÉ DE PROGRAMME | |||
Gouvernance et gestion | |||
ÉLÉMENTS DU CADRE DE RESPONSABILISATION DE GESTION | |||
2.5a Gestion des risques, Responsabilisation, Régie et orientation stratégique;
Résultats et rendement 2.5b Personnes; Valeurs; Apprentissage 2.5c Politiques et programmes; Services axés sur les citoyens 2.5d Gérance |
|||
AFFECTATION DES RESSOURCES | |||
Les ressources à attribuer à la « Saine gestion de l'Agence » ont été affectées aux quatre autres résultats stratégiques de l'Agence au prorata. |
22 L'amélioration constante de la gestion au sein du gouvernement du Canada :
Notre engagement, octobre 2005.
ÉLÉMENTS DU CRG | INDICATEURS | |
Gestion des risques | Gestion du risque juridique | Risque |
Responsabilisation | Autorisations et délégations | |
Régie et orientation stratégique | Légitimité de la gouvernance | Structure de la gouvernance |
Fonction efficace de planification | Initiatives horizontales | |
Gestion de portefeuille | ||
Résultats et rendement | Fonction d'évaluation | Rapports financiers |
Information et processus décisionnel | Rapports sur le rendement |
23 Rapport sur le rendement de l'Agence canadienne d'inspection des aliments pour la période se terminant le 31 mars 2005.
LA NOUVELLE STRUCTURE DE GOUVERNANCE DE L'ACIA Consciente de l'importance du leadership et de la transparence lors des prises de décisions, l'ACIA a mis en œuvre une structure intégrée de gouvernance, dans laquelle elle a mis en place deux hauts comités décisionnels qui assument les fonctions primordiales de partage des informations et d'approbation des politiques. Le Comité de gestion de la direction (CGD), qui est une tribune de partage des informations, fait des mises à jour sur les questions d'intérêt permanent et les problèmes nouvellement apparus. Le Comité de gestion des politiques (CGP) est le point clé de l'intégration de l'Agence, puisque c'est lui qui donne les orientations stratégiques en matière de programmes et d'administration, d'affectation des ressources, de gestion des risques et de planification. Le CGP bénéficie de l'aide de six Sous comités de gestion :
Chaque sous-comité donne des conseils stratégiques au CGP au sujet des politiques et stratégies relatives à son mandat. En outre, l'Agence s'est dotée d'un Sous comité de gestion Vérification et Gestion des risques indépendant, placé sous la houlette du président. Ce sous-comité est chargé d'appliquer les modalités imposées par les politiques du Conseil du Trésor sur les vérifications internes et la gestion des risques, et il émet des opinions, des directives et des attestations indépendantes et objectives concernant la validité des processus de contrôle et de responsabilisation de l'Agence. Le Conseil de gestion de l'Agence, composé de cadres supérieurs, se consacre aux questions relatives à l'administration et aux politiques, ainsi qu'aux nouvelles initiatives exigeant des consultations à grande échelle et des délibérations approfondies. Le Conseil de gestion sera chargé :
|
ÉLÉMENTS DU CRG | INDICATEURS | |
Personnes | Milieu de travail | Effectif |
Équité en matière d'emploi | Planifications des RH | |
Langues officielles | Examen du rendement | |
État de préparation aux fins de la mise en œuvre de la LMFP24 | ||
Valeurs | Leadership | Culture organisationnelle |
Directives et recours | ||
Apprentissage | Innovation et gestion du changement | Apprentissage organisationnel |
RÉSEAU JEUNESSE L'ACIA reconnaît la grande diversité de son personnel. La création d'un Réseau Jeunesse en 2006 est un exemple édifiant de la manière dont elle veut habiliter et retenir de jeunes employés tout en faisant sa propre promotion d'employeur de choix. |
24 Loi sur la modernisation de la fonction publique (LMFP).
25 Agence de gestion des ressources humaines de la fonction publique du
Canada
BIEN-ÊTRE EN MILIEU DE TRAVAIL Le programme de l'ACIA sur le bien-être en milieu de travail favorise l'équilibre de vie en aidant les gestionnaires, les employés et leur famille à développer et à maintenir une bonne qualité de vie personnelle et professionnelle. À la suite du sondage auprès des employés de 2006, l'ACIA appliquera une série de paramètres RH pour mesurer le bien-être en milieu de travail et assurer le suivi des questions importantes. |
ÉLÉMENTS DU CRG | INDICATEURS | |
Politiques et programmes | Cadre stratégique | Capacité en politique stratégique |
Services axés sur les citoyens | Stratégie de prestation des services externes | Services et systèmes pangouvernementaux |
Langues officielles pour la prestation des services externes | Prestation des services et frais |
ÉLÉMENTS DU CRG | INDICATEURS | |
Gérance | Immobilisations | Gestion des approvisionnements et des marchés |
Analyse financière | Gestion de projet | |
Information et gestion de la TI | Qualité des présentations au CT | |
Fonction de vérification interne | Biens immobiliers | |
Gestion des paiements de transfert | Conditions du Conseil du Trésor | |
Gestion du matériel |
Indique qu'il s'agit d'une stratégie
clé d'atténuation des risques.
Elle est dirigée par un président, qui relève du ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire. L'organigramme ci-dessous illustre les rapports hiérarchiques au sein de l'Agence.
L'ACIA est dotée d'une structure de gouvernance intégrée où tous les vice-présidents et directeurs exécutifs assument des responsabilités particulières qui concourent à la réalisation de chacun de ses objectifs stratégiques.
Tableau 1 : Dépenses prévues de l'Agence et équivalents temps plein (en millions de dollars) | ||||
Prévision des dépenses 2005-06 |
Dépenses prévues 2006-07 |
Dépenses prévues 2007-08 |
Dépenses prévues 2008-09 |
|
Salubrité des aliments et santé publique | 288,9 | 350,1 | 316,3 | 287,7 |
Sciences et réglementation | 125,2 | 132,0 | 128,4 | 128,5 |
Protection des ressources animales et végétales | 98,9 | 117,5 | 117,2 | 116,1 |
Sécurité publique | 26,0 | 26,9 | 26,6 | 26,6 |
Budgétaires du Budget principal des dépenses (brut) | 539,0 | 626,5 | 588,5 | 558,9 |
Moins : les revenus disponibles | 50,0 | 55,0 | 55,0 | 55,0 |
Total du Budget principal des dépenses1 | 489,0 | 571,5 | 533,5 | 503,9 |
Rajustements : | ||||
Mandats spéciaux du gouverneur général :2 | ||||
Report en avant du budget de fonctionnement | 18,3 | 0 | 0 | 0 |
Mesures prises par l'ACIA pour régler la question du Programme de redressement de l'industrie dans le sillage de l'ESB, en facilitant la transition des industries bovines et autres ruminants | 1,8 | 0 | 0 | 0 |
Étapes immédiates à franchir pour la préparation à l'influenza aviaire et la pandémie aviaire | 5,2 | 31,0 | 72,0 | 32,0 |
Prolongation du financement de la Stratégie canadienne en matière de biotechnologie | 0,8 | 0 | 0 | 0 |
Stratégie de mise en oeuvre de la réglementation intelligente | 0,3 | 0 | 0 | 0 |
Espèces exotiques | 3,0 | 0 | 0 | 0 |
Le Programme national conjoint sur la santé des animaux aquatiques (PNSAA) | 1,3 | 0 | 0 | 0 |
Mesures prises par l'ACIA visant à modifier le Programme de redressement de l'industrie dans le sillage de l'ESB pour repositionner l'industrie canadienne du bœuf et à renforcer les restrictions canadiennes visant l'alimentation des animaux | 33,1 | 0 | 0 | 0 |
Services administratifs intégrés | 0,4 | 0 | 0 | 0 |
Comité d'examen des dépenses | (3,6) | 0 | 0 | 0 |
Comité d'examen des dépenses – Économies en approvisionnement | (0,4) | (1,9) | 0 | 0 |
Insuffisance dans les états de salaires (indemnités de départ, indemnités de congé de maternité et de congé parental et crédits payables à la cessation d'emploi à la fonction publique) | 14,0 | 0 | 0 | 0 |
Conventions collectives | 48,4 | 0 | 0 | 0 |
Autre : | ||||
Justice Canada | (3,7) | 0 | 0 | 0 |
Inspection des abattoirs | 0 | 35,0 | 25,0 | 25,0 |
Campagne de sensibilisation à l'intention des voyageurs « Pensez-y et déclarez » | 0 | 2,0 | 0 | 0 |
Total des rajustements | 118,9 | 66,1 | 97,0 | 57,0 |
Dépenses nettes prévues | 607,9 | 637,6 | 630,5 | 560,9 |
Dépenses nettes prévues | 607,9 | 637,6 | 630,5 | 560,9 |
Moins : Revenus non disponibles | 1,1 | 1,1 | 1,1 | 1,1 |
Plus : Coûts des services reçus à titre gracieux | 51,2 | 56,9 | 52,0 | 50,8 |
Coût net de l'Agence | 658,0 | 693,4 | 681,4 | 610,6 |
Équivalents temps plein | 6 360 | 6 401 | 6 061 | 5 861 |
Notes :
1 Le budget principal des dépenses de 2006-2007 pour l'Agence canadienne d'inspection des aliments s'élève à 571,5 millions de dollars, soit une augmentation nette de 82,5 millions de dollars par rapport à l'exercice précédent. Les principaux changements sont les suivants : une augmentation de 30,3 millions de dollars pour les conventions collectives; une augmentation de 45,1 millions de dollars pour les activités visant à atténuer l'incidence de la crise d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB); une augmentation de 9,6 millions de dollars afin de commencer la mise en oeuvre d'une stratégie nationale sur les espèces exotiques envahissantes pour le Canada (EEE); une augmentation de 5,8 millions de dollars pour la mise en oeuvre du Programme national de santé des animaux aquatiques (PNSAA); une baisse de 5,1 millions de dollars liée aux réductions du Comité d'examen des dépenses; une baisse de 3,8 millions de dollars ayant trait à la réduction de la contribution aux régimes d'avantages sociaux des employés, qui passe de 20 % à 19 %.
2 Les ajustements visant les Mandats spéciaux du gouverneur général n'incluent pas l'impact
des frais du Régime d'avantages sociaux des employés (RASE)
en 2005-2006.
Tableau 2 : Activités de programme pour l'exercice 2006-2007 (en millions de dollars) | ||||||||
Activité de programme | Fonctionnement | Immobilisation | Contributions et autres paiements de transfert | Dépenses brutes | Revenus disponibles | Total pour le Budget principal | Rajustements (dépenses prévues non indiquées dans le Budget principal) | Total des dépenses prévues |
Salubrité des aliments et santé publique | 349,0 | 1,0 | 0,1 | 350,1 | 31,3 | 318,8 | 34,7 | 353,5 |
Sciences et réglementation | 125,0 | 7,0 | 0,0 | 132,0 | 12,6 | 119,4 | 0,2 | 119,6 |
Protection des ressources animales et végétales | 114,2 | 1,7 | 1,6 | 117,5 | 10,9 | 106,6 | 0,1 | 106,7 |
Sécurité publique | 21,9 | 5,0 | 0,0 | 26,9 | 0,2 | 26,7 | 31,1 | 57,8 |
Total | 610,1 | 14,7 | 1,7 | 626,5 | 55,0 | 571,5 | 66,1 | 637,6 |
Tableau 3 : Postes votés et législatifs indiqués dans le Budget principal (en millions de dollars) 2006-2007 | |||
Poste voté ou législatif | Libellé tronqué pour le poste voté ou législatif | Budget principal actuel | Budget précédent |
30 | Dépenses de fonctionnement et contributions | 482,4 | 406,6 |
35 | Dépenses en capital | 14,7 | 14,5 |
(L) | Paiements d'indemnisation | 1,5 | 1,5 |
(L) | Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés | 72,9 | 66,4 |
Total pour l'Agence | 571,5 | 489,0 |
Tableau 4 : Services reçus à titre gracieux (en millions de dollars) | |
2006-2007 | |
Locaux fournis par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC); | 23,9 |
Contributions de l'employeur aux primes du régime d'assurance des employés et dépenses payées par le SCT (sauf les fonds renouvelables). Contributions de l'employeur aux régimes d'avantages sociaux des employés et dépenses payées par le SCT; | 28,8 |
Indemnisation des victimes d'accidents du travail assurée par Ressources humaines et Développement des compétences Canada*; | 0,0 |
Bureau du vérificateur général du Canada – coût estimatif de la vérification; | 0,2 |
Traitements et dépenses connexes liés aux services juridiques fournis par le ministère de la Justice. | 4,0 |
Total des services reçus à titre gracieux en 2006-2007 | 56,9 |
*Comme le montant est inférieur à 50 000 $, il n'apparaît pas dans ce tableau.
Tableau 5 : Sommaire des dépenses d'immobilisations par activité de programme (en millions de dollars) | ||||
Prévisions des dépenses 2005-2006 |
Dépenses prévues 2006-2007 |
Dépenses prévues 2007-2008 |
Dépenses prévues 2008-2009 |
|
Salubrité des aliments et santé publique | 7,0 | 1,0 | 1,0 | 1,0 |
Sciences et réglementation | 3,6 | 7,0 | 7,0 | 7,0 |
Protection des ressources animales et végétales | 5,3 | 1,7 | 1,8 | 1,5 |
Sécurité publique | 2,7 | 10,1 | 30,0 | 5,2 |
Total | 18,6 | 19,8 | 39,8 | 14,7 |
Nota : Les prévisions des dépenses par résultat stratégique de 2005-2006 varient par rapport aux dépenses prévues de 2006-2007 en raison des changements de priorité associés aux investissements en immobilisations. L'affectation des ressources varie d'une année à l'autre en fonction du résultat stratégique à l'appui de l'investissement.
Tableau 6 : Sources des revenus disponibles et des revenus non disponibles (en millions de dollars) | ||||
Prévisions de revenus 2005-2006 |
Revenus prévus 2006-2007 |
Revenus prévus 2007-2008 |
Revenus prévus 2008-2009 |
|
Revenus disponibles | ||||
Salubrité des aliments et santé publique Revenus nets en vertu d'un crédit |
31,3 | 31,3 | 31,3 | 31,3 |
Sciences et réglementation Revenus nets en vertu d'un crédit |
12,6 | 12,6 | 12,6 | 12,6 |
Protection des ressources animales et végétales Revenus nets en vertu d'un crédit |
10,9 | 10,9 | 10,9 | 10,9 |
Sécurité publique Revenus nets en vertu d'un crédit |
0,2 | 0,2 | 0,2 | 0,2 |
Total des revenus disponibles | 55,0 | 55,0 | 55,0 | 55,0 |
Revenus non disponibles | ||||
Salubrité des aliments et santé publique Sanctions administratives pécuniaires |
0,6 | 0,6 | 0,6 | 0,6 |
Intérêts sur compte débiteur en souffrance | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 |
Produits de la vente de biens de la Couronne | 0,4 | 0,4 | 0,4 | 0,4 |
Sciences et réglementation | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
Protection des ressources animales et végétales | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
Sécurité publique | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
Total des revenus non disponibles | 1,1 | 1,1 | 1,1 | 1,1 |
Total des revenus disponibles et non disponibles | 56,1 | 56,1 | 56,1 | 56,1 |
Tableau 7 : Besoins de ressources par direction générale (en millions de dollars) 2006-2007 | |||||
Salubrité des aliments et santé publique | Sciences et réglementation | Protection des ressources animales et végétales | Sécurité publique | Total des dépenses prévues | |
Opérations | 218,2 | 32,2 | 37,7 | 14,8 | 302,9 |
Programmes | 29,9 | 13,9 | 20,6 | 5,6 | 70,0 |
Sciences | 37,0 | 34,3 | 24,1 | 11,1 | 106,5 |
Directions générales de l'Agence | 52,5 | 29,5 | 18,8 | 12,0 | 112,8 |
Sous-total des dépenses de fonctionnement | 337,6 | 109,9 | 101,2 | 43,5 | 592,2 |
Immobilisations | 1,0 | 7,0 | 1,7 | 10,1 | 19,8 |
RASE | 46,2 | 15,3 | 13,2 | 4,4 | 79,1 |
Dépenses legislatives | 0,0 | 0,0 | 1,5 | 0,0 | 1,5 |
Dépenses prévues brutes | 384,8 | 132,2 | 117,6 | 58,0 | 692,6 |
Moins : les recettes disponibles | 31,3 | 12,6 | 10,9 | 0,2 | 55,0 |
Total | 353,5 | 119,6 | 106,7 | 57,8 | 637,6 |
Pour de plus amples renseignements sur ces projets, veuillez consulter le www.tbs-sct.gc.ca/est-pre/estimF.asp
L'ACIA applique 42 règlements reliés aux 13 lois qui lui confèrent son mandat législatif et elle mène actuellement douze principales initiatives. Quand elle propose des initiatives importantes en matière de réglementation, elle effectue une analyse coûts-avantages approfondie. Les principales initiatives proposées sont les suivantes.
Principales initiatives en matière de réglementation 2006-200726 | |
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Renforcement de l'interdiction frappant les aliments du bétail (Règlement sur la santé des animaux, Règlement sur les aliments du bétail, Règlement sur l'inspection des viandes et Règlements sur les engrais) | On envisage de modifier l'actuel règlement d'interdiction visant les aliments du bétail pour mieux freiner la propagation éventuelle de l'ESB et sa transmission aux humains et à d'autres animaux (p. ex., en éliminant les dérogations et les pratiques autorisées dans l'interdiction). |
Réglementation sur les aliments médicamentés (Loi sur la santé des animaux) | Un nouveau règlement est en cours d'élaboration en vertu de la Loi sur la santé des animaux, dans le but de régir le mode de production des aliments du bétail et de mettre en place des contrôles de production pour assurer que les produits finis respectent les normes d'application de la réglementation. Ce règlement s'appliquera aux entreprises de production commerciales ou non qui souhaitent produire des aliments médicamenteux dans leurs installations. |
Transport sans cruauté des animaux (Règlement sur la santé des animaux) | L'objet de la partie XII du Règlement sur la santé des animaux est de réglementer le transport des animaux au Canada en établissant des normes raisonnables en matière de soin pour assurer le bien-être des animaux pendant le transport. Il faut renforcer et clarifier ce règlement. Le projet de règlement exige que les transporteurs intervenant dans le transport d'animaux vivants connaissent les espèces transportées. Il précise les facteurs de risque liés au transport des animaux et exige leur évaluation avant le transport et l'adoption de mesures pour remédier à tout élément qui pourrait blesser et faire souffrir ou mourir les animaux. Une consultation est en cours, en grande partie par l'intermédiaire d'Internet, en vue de la publication dans la partie I de la Gazette du Canada. |
Refonte du Règlement sur l'inspection des viandes – (Loi sur l'inspection des viandes) | La Loi sur l'inspection des viandes et le règlement connexe ont pour objet de réglementer l'importation, l'exportation et le commerce interprovincial des produits carnés, l'enregistrement des établissements, l'inspection des animaux et des produits carnés dans les établissements enregistrés ainsi que les normes visant les animaux abattus et les produits carnés préparés dans ces établissements. On propose de récrire le Règlement sur l'inspection des viandes, afin d'appuyer un système national d'inspection des viandes à deux niveaux, nécessitant chacun la mise en place d'un système HACCP et d'assurance de la qualité. |
Examen du Programme d'indemnisation en cas de destruction d'animaux | L'examen du Programme d'indemnisation en cas de destruction d'animaux, qui sera effectué en consultation avec AAC et l'industrie, consistera à réviser la méthode actuellement employée pour évaluer et établir les nouveaux plafonds d'indemnisation. |
Refonte du Règlement sur les produits transformés |
Cette refonte a pour objet de proposer des révisions au Règlement sur les produits transformés pour :
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Examen du Règlement sur les fruits et les légumes frais et du Règlement sur la délivrance de permis et l'arbitrage |
L'industrie des fruits et des légumes frais se préoccupe de plus en plus d'une érosion éventuelle de la confiance à son égard en raison de plusieurs éléments, entre autres : i. Pratiques commerciales contraires à l'éthique; ii. Normes de classement des fruits et des légumes frais qui ne reflètent pas les pratiques actuelles sur le marché; iii. Services d'inspection à destination non assurés en temps opportun par l'ACIA. Un examen du Règlement sur la délivrance de permis et l'arbitrage et du Règlement sur les fruits et les légumes frais sera effectué en collaboration avec les intervenants canadiens et les partenaires étrangers. Cette initiative vise à améliorer le régime de réglementation canadien qui s'applique aux normes de classement de produits et d'échanges commerciaux, le règlement des différends et la prévention de la fraude. |
Réglementation sur les produits biologiques (Loi sur les produits agricoles au Canada) | Un projet de réglementation a été proposé sous l'égide de la Loi sur les produits agricoles au Canada, en partie pour satisfaire les exigences de l'Union européenne (UE) en matière de certification des produits biologiques qu'elle importe. Le cadre de réglementation comprendra l'actuelle infrastructure privée et provinciale canadienne en matière d'accréditation et de certification et il sera fondé sur les critères de l'Organisation internationale de normalisation (ISO); des activités de mise en application de la loi, y compris les contrôles à l'importation, seront ajoutées aux actuelles activités de l'ACIA. |
Simplification des semences et enregistrement des variétés Modification (Réglement sur les semences) |
Dans le cadre de la Loi sur les semences, l'ACIA propose une modification du Règlement sur les semences, en vue de permettre au système d'enregistrement de s'adapter aux besoins du secteur agroalimentaire au fur et à mesure de leur évolution. Cette initiative vise également à renforcer le cadre de réglementation et à faciliter la modernisation des règlements, des programmes et des processus consultatifs qui y sont associés, en particulier la production, l'importation et la vente de semences. Les changements du système d'enregistrement des variétés sont prévus pour mars 2007. |
Importation d'animaux (Règlement sur la santé des animaux) |
Une modification du Règlement sur la santé des animaux permettra d'aligner les exigences concernant les importations venant des États-Unis sur celles des autres pays. Il a été proposé d'exiger un permis pour l'importation de la majorité des bovins et des produits qui en sont dérivés en provenance des États-Unis. On révisera le document de référence relatif à l'importation afin d'y supprimer toutes les conditions permettant l'importation de bovins sans permis – à quelques exceptions près. On propose malgré tout encore d'autoriser l'importation de bovins sans permis en cas d'abattage immédiat. Comme ce règlement modifiera la base sur laquelle se prendront les décisions concernant les risques pour la santé des animaux selon l'article 7 du Règlement sur la santé des animaux, il y aura également quelques modifications à apporter à d'autres règlements de l'ACIA pour tenir compte de cette nouvelle formulation. |
Renforcement de la réglementation sur les engrais et les suppléments (Règlement sur les engrais) | l'étiquetage des engrais et suppléments, et de proposer des changements à apporter au processus d'enregistrement des produits. Grâce à l'établissement d'un cadre consultatif permanent, on renforcera la coordination entre les ministères et organismes fédéraux, on améliorera la transparence et on augmentera la participation des intervenants au processus de réglementation. Les consultations au sujet des nouvelles normes d'enregistrement des produits et leur mise au point sont prévues pour mars 2007. |
Fièvre catarrhale du mouton Règlement sur les maladies déclarables (Règlement sur la santé des animaux) |
L'ACIA propose de faire passer la fièvre catarrhale du mouton du statut de maladie déclarable à celui de maladie à notification immédiate. En la mettant sur la liste des maladies immédiatement notifiables, on se conforme aux exigences internationales (de l'OIE) ainsi qu'aux règles commerciales, et on valide les hypothèses scientifiques selon lesquelles il n'existe pas de vecteurs propres à répandre cette maladie au Canada. Cette modification montre que l'ACIA fait ce qu'elle doit pour lutter contre cette maladie. Pour pouvoir supprimer cette maladie dans les conditions d'importation d'animaux vivants en provenance des États-Unis, il faut la retirer du Règlement sur les maladies déclarables. |
Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site Web de l'ACIA : www.inspection.gc.ca/francais/reg/regf.shtml
26 Selon la définition du Conseil du Trésor, les « principales initiatives réglementaires » sont celles dont le coût est supérieur à 50 millions de dollars ou celles dont le coût se situe entre 100 000 $ et 50 millions de dollars et qui sont mal acceptées par la population.
Conformément aux directives du SCT, une initiative horizontale, pour les besoins du tableau ci-après, est une initiative dans laquelle des partenaires appartenant à deux organisations ou plus ont reçu des fonds et convenu en vertu d'un accord officiel (par exemple, un mémoire au Cabinet, une présentation au Conseil du Trésor, une entente fédérale-provinciale) de travailler ensemble à la réalisation d'objectifs communs. Le tableau présente les initiatives horizontales auxquelles l'ACIA participe en 2006-2007.
Initiative | Profil | Partenaires |
Initiative de sécurité publique et d'anti-terrorisme (SPAT) |
Dans le budget de 2001, le gouvernement a alloué 7,7 milliards de dollars d'argent frais à dépenser au cours des cinq exercices suivants pour l'initiative SPAT en vue d'accroître la sécurité des Canadiens. L'Agence y contribue :
On trouvera un complément d'information sur cette initiative à la section 2.4. |
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Initiative de recherche et de technologie chimique, biologique, radiologique et nucléaire (IRTC) |
Les attentats du 11 septembre 2001 ont mis la lutte antiterroriste et la sécurité nationale au premier plan des préoccupations nationales. L' IRTC représente la réponse de la communauté scientifique fédérale à ces problèmes et l'engagement qu'elle a pris d'y trouver des solutions scientifiques. Grâce à la création, à l'échelle de l'administration fédérale, de réseaux de laboratoires collaborant avec l'industrie, les universités et les intervenants de première ligne, et par l'intermédiaire d'initiatives de recherche et de développement de technologie clés, l'ACIA fournira les nouvelles données scientifiques, la technologie et la capacité nécessaires pour assurer la prévention, l'état de préparation et l'intervention face aux incidents chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (CBRN). Par ailleurs, l' ACIA continuera à coprésider, avec l'Agence de santé publique du Canada, le groupe biologique de laboratoires fédéraux. |
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Système canadien de réglementation de la biotechnologie |
Le Système canadien de réglementation de la biotechnologie (SCRB) vise à élaborer un mécanisme de réglementation efficient, crédible et respecté de tous, qui préserve la santé de tous les Canadiens ainsi que l'environnement et permet de fabriquer des produits sains et efficaces. Les ministères et organismes participants mèneront en 2006-2007 une évaluation sommative pour déterminer si l'on obtient les résultats escomptés. Le SCRB continuera par ailleurs de s'adapter aux applications nouvelles de la biotechnologie en s'appuyant sur les principes de la réglementation intelligente et sur un mécanisme de gouvernance horizontal renforcé pour l'élaboration de politiques et la prise de décisions conjointes en matière de réglementation. On trouvera un complément d'information sur cette initiative à la section 2.3. |
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Protocole d'entente AAC-ACIA sur le Cadre stratégique pour l'agriculture (CSA) |
Le 2 décembre 2003, le président de l'ACIA et le sous-ministre d'AAC ont signé le protocole d'entente conclu entre l'Agence canadienne d'inspection des aliments et Agriculture et Agroalimentaire Canada sur le Cadre stratégique pour l'agriculture (CSA). Le protocole d'entente précise les modalités, les fonctions et les responsabilités générales concernant la gestion des initiatives suivantes, financées au titre du CSA et mises en œuvre par l'ACIA : Règlement sur les aliments médicamenteux et Programme de reconnaissance de la salubrité des aliments à la ferme. Au total, 27 millions de dollars sont alloués à l'ACIA en vertu du CSA pour financer les deux initiatives sur une période de cinq ans commençant le 1er avril 2003. |
• Agriculture et Agroalimentaire Canada |
Pour obtenir de plus amples renseignements sur ces projets, consultez le site Web du SCT : www.tbs-sct.gc.ca/est-pre/20062007/p3a-fra.asp
Vérification interne ou évaluation | Date prévue |
Vérification des Ressources humaines | 2006-2007 |
Vérification du Programme sur les aliments du bétail | 2006-2007 |
Vérification du Programme sur la sécurité physique | 2006-2007 |
Évaluation de l'Initiative sur la sécurité publique et l'antiterrorisme | 2006-2007 |
Vérification du Programme d'analyse des risques et maîtrise des points critiques (HAACP) | 2006-2007 |
D'autres vérifications seront menées en 2006-2007 par suite de la mise à jour du plan de vérification axé sur le risque de l'ACIA et de l'orientation plus poussée du Bureau du contrôleur général pour les vérifications internes à l'échelle du gouvernement. L'ACIA continuera en outre de travailler à la mise en œuvre de tous les éléments de la version révisée de la Politique sur la vérification interne.
AAC | Agriculture et Agroalimentaire Canada |
AAP | Architecture des activités de programme |
ACIA | Agence canadienne d'inspection des aliments |
ACIB | Agence canadienne d'identification du bétail |
ACMV | Association canadienne des médecins vétérinaires |
ACPS | Association canadienne des producteurs de semences |
ASFC | Agence des services frontaliers du Canada |
ASPC | Agence de santé publique du Canada |
CBRN | Chimique, biologique, radiologique et nucléaire |
CCG | Commission canadienne des grains |
CGR | Cadre de gestion du rendement |
CODEX | Commission du Codex Alimentarius |
CRG | Cadre de responsabilisation de gestion |
CSA | Cadre stratégique pour l'agriculture |
EC | Environnement Canada |
EEE | Espèces exotiques envahissantes |
ESB | Encéphalopathie spongiforme bovine |
EST | Encéphalopathie spongiforme transmissible |
ETP | Équivalent temps plein |
FPT | Fédéral-provincial-territorial |
GI/TI | Gestion de l'information / technologie de l'information |
HACCP | Analyse des risques et maîtrise des points critiques |
IRTC | Initiative de recherche et de technologie chimique, biologique, radiologique et nucléaire |
MPO | Ministère des Pêches et des Océans du Canada |
MRS | Matériel à risque spécifié |
OIE | Organisation mondiale de la santé animale |
PON | Procédures opérationnelles normalisées |
PILT | Plan d'investissement à long terme |
PNSAA | Programme national sur la santé des animaux aquatiques |
PSP | Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité |
RASE | Régime d'avantages sociaux des employés |
RCE | Réseau de centres d'excellence |
RH | Ressources humaines |
RPP | Rapport sur les plans et les priorités |
SAF | Salubrité des aliments à la ferme |
SC | Santé Canada |
SPPCC | Sécurité publique et Protection civile Canada |
SCF | Service canadien de la faune |
SCRB | Système canadien de réglementation de la biotechnologie |
SCT | Secrétariat du Conseil du Trésor |
SGRR | Structure de gestion, des ressources et des résultats |
SNIU | Système national d'intervention en cas d'urgence |
SPAT | Sécurité publique et antiterrorisme |
SRAS | Syndrome respiratoire aigu sévère |
TPSGC | Travaux publics et Services gouvernementaux Canada |
VCN | Végétaux à caractères nouveaux |
Tableau 8 : Renseignements sur les dépenses
de projets
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(en millions de dollars) | Coût total estimatif actuel | Prévisions des dépenses jusqu'au 31 mars 2006 | Dépenses Prévues 2006-2007 | Dépenses Prévues 2007-2008 | Dépenses Prévues 2008-2009 | Besoins pour les exercices ultérieurs |
Salubrité des aliments et santé publique | ||||||
Complexe de l'administration centrale, portefeuille de l'Agriculture – Ottawa (Ontario) | 2,4 | 0,4 | 1,4 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
Laboratoire de Saskatoon, réaménagement de mi-durée – Saskatoon (Saskatchewan) | 6,1 | 0,2 | 0,3 | 0,8 | 0,2 | 4,6 |
Laboratoire d'Ottawa (Fallowfield), réaménagement de mi-durée – Ottawa (Ontario) | 9,2 | 0,0 | 0,1 | 0,4 | 0,4 | 8,2 |
Laboratoire de Lethbridge, renforcement de la structure de l'édifice – Lethbridge (Alberta) | 2,1 | 0,2 | 0,2 | 0,3 | 0,0 | 0,0 |
Laboratoire d'Ottawa (Fallowfield), aile des animaux de niveau 3, construction – Ottawa (Ontario) 1 | 5,3 | 0,1 | 0,4 | 1,1 | 1,6 | 2,2 |
Laboratoire de Lethbridge, réaménagement de mi-durée – Lethbridge (Alberta) | 4,1 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,1 | 4,0 |
Laboratoire de Burnaby, réaménagement de mi-durée – Burnaby (Colombie-Britannique) | 9,7 | 0,0 | 0,5 | 1,9 | 2,3 | 5,0 |
Laboratoire de Saint-Hyacinthe, réaménagement de mi-durée – Saint-Hyacinthe (Québec) 2 | 5,5 | 0,4 | 1,8 | 1,8 | 1,5 | 0,0 |
Sciences et réglementation | ||||||
Complexe de l'administration centrale, portefeuille de l'Agriculture – Ottawa (Ontario) | 2,4 | 0,4 | 1,4 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
Laboratoire de Saskatoon, réaménagement de mi-durée – Saskatoon (Saskatchewan) | 2,4 | 0,1 | 0,1 | 0,3 | 0,1 | 1,9 |
Laboratoire d'Ottawa (Fallowfield), réaménagement de mi-durée – Ottawa (Ontario) | 13,7 | 0,0 | 0,2 | 0,6 | 0,6 | 12,3 |
Laboratoire de Lethbridge, renforcement de la structure de l'édifice – Lethbridge (Alberta) | 2,1 | 0,2 | 0,2 | 0,2 | 0,0 | 0,0 |
Laboratoire d'Ottawa (Fallowfield), aile des animaux de niveau 3, construction – Ottawa (Ontario) 1 | 6,3 | 0,1 | 0,4 | 1,3 | 1,9 | 2,7 |
Laboratoire de Lethbridge, réaménagement de mi-durée – Lethbridge (Alberta) | 4,1 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,1 | 4,0 |
Laboratoire de Burnaby, réaménagement de mi-durée – Burnaby (Colombie-Britannique) | 2,8 | 0,0 | 0,2 | 0,6 | 0,6 | 1,4 |
Laboratoire de Saint-Hyacinthe, réaménagement de mi-durée – Saint-Hyacinthe (Québec) 2 | 2,2 | 0,2 | 0,7 | 0,7 | 0,6 | 0,0 |
Protection des ressources animales et végétales | ||||||
Complexe de l'administration centrale, portefeuille de l'Agriculture – Ottawa (Ontario) | 2,4 | 0,4 | 1,4 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
Laboratoire de Saskatoon, réaménagement de mi-durée – Saskatoon (Saskatchewan) | 2,4 | 0,1 | 0,2 | 0,7 | 0,1 | 1,9 |
Laboratoire d'Ottawa (Fallowfield), réaménagement de mi-durée – Ottawa (Ontario) | 13,7 | 0,0 | 0,2 | 0,6 | 0,6 | 12,3 |
Laboratoire de Lethbridge, renforcement de la structure de l'édifice – Lethbridge (Alberta) | 5,2 | 0,6 | 0,6 | 0,6 | 0,0 | 0,0 |
Laboratoire d'Ottawa (Fallowfield), aile des animaux de niveau 3, construction – Ottawa (Ontario) 1 | 6,3 | 0,1 | 0,4 | 1,3 | 1,9 | 2,7 |
Laboratoire de Lethbridge, réaménagement de mi-durée – Lethbridge (Alberta) | 10,4 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,3 | 10,1 |
Laboratoire de Burnaby, réaménagement de mi-durée – Burnaby (Colombie-Britannique) | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
Laboratoire de Saint-Hyacinthe, réaménagement de mi-durée – Saint-Hyacinthe (Québec) 2 | 2,2 | 0,2 | 0,7 | 0,7 | 0,6 | 0,0 |
Sécurité publique | ||||||
Complexe de l'administration centrale, portefeuille de l'Agriculture – Ottawa (Ontario) | 2,4 | 0,4 | 1,4 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
Laboratoire de Saskatoon, réaménagement de mi-durée – Saskatoon (Saskatchewan) | 1,2 | 0,1 | 0,1 | 0,2 | 0,0 | 0,9 |
Laboratoire d'Ottawa (Fallowfield), réaménagement de mi-durée – Ottawa (Ontario) | 9,2 | 0,0 | 0,1 | 0,4 | 0,4 | 8,2 |
Laboratoire de Lethbridge, renforcement de la structure de l'édifice – Lethbridge (Alberta) | 1,0 | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,0 | 0,0 |
Laboratoire d'Ottawa (Fallowfield), aile des animaux de niveau 3, construction – Ottawa (Ontario) 1 | 3,2 | 0,0 | 0,2 | 0,6 | 0,9 | 1,3 |
Laboratoire de Lethbridge, réaménagement de mi-durée – Lethbridge (Alberta) | 2,1 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,1 | 2,0 |
Laboratoire de Burnaby, réaménagement de mi-durée – Burnaby (Colombie-Britannique) | 1,4 | 0,0 | 0,1 | 0,3 | 0,3 | 0,7 |
Laboratoire de Saint-Hyacinthe, réaménagement de mi-durée – Saint-Hyacinthe (Québec) 2 | 1,1 | 0,1 | 0,4 | 0,4 | 0,3 | 0,0 |
Notes : 1. L'estimation initiale de ce projet comportait des coûts de faible exactitude, soit de catégorie « D ». Une estimation des coûts de catégorie « A », accompagnée d'un examen complet de la conception, est maintenant terminée. L'estimation des coûts est donc plus élevée que ce qui a déjà été présenté dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2005-2006 de l'ACIA, et ce, en raison de la construction de nouveaux établissements de confinement. 2. Trois projets du laboratoire de Saint-Hyacinthe (Québec) ont été regroupés au projet de réaménagement de mi-durée de ce laboratoire à des fins d'efficacité. Pris à part, aucun de ces projets ont surpassé le seuil de 5 millions de dollars et n'ont donc pas été signalés lors des exercices précédents. |