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Le gouvernement se r�jouit d’avoir l’occasion de r�pondre au septi�me rapport du Comit� permanent des Comptes publics en r�f�rence au chapitre 3 du Rapport de la v�rificatrice g�n�rale de novembre 2006 portant sur les grands projets de technologie de l’information.
Le gouvernement a pris note des observations et recommandations formul�es dans le septi�me rapport et s’engage fermement � donner suite aux recommandations.
Comme le souligne la v�rificatrice g�n�rale dans son rapport, la gestion des projets de TI est une discipline relativement nouvelle comparativement aux autres disciplines de gestion, et les organisations continuent � en apprendre sur le sujet.
Le plan d’action visant � am�liorer la gestion de projet est fond� sur les r�sultats de recherches sur les causes d’�chec des projets. Il tente de trouver le bon �quilibre entre une approche trop normative (pour �viter de devenir un � labyrinthe de r�gles � contraignant) et une approche trop ax�e sur les orientations qui, par d�finition, sont consid�r�es comme �tant facultatives. Le plan d’action vise � pr�ciser et � renforcer les politiques et les orientations existantes en mati�re de gestion de projets de TI ainsi qu’� pr�senter de nouvelles exigences, telles que des examens ind�pendants.
Que le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor fournisse au Comit� des comptes publics, d’ici septembre 2008, un plan d’action d�taill� dot� de dates limites pr�cises concernant la mise en œuvre des recommandations de la v�rificatrice g�n�rale sur les grands projets de technologie de l’information.
Le gouvernement est d’accord et heureux de pr�senter le plan d’action d�taill� dans la r�ponse qui suit.
Il existe 7 principaux produits livrables aux fins de la r�alisation des engagements pris dans le chapitre 3 du rapport de novembre 2006 de la v�rificatrice g�n�rale :
Que le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor s’assure que tous les projets de technologie de l’information ont fait l’objet d’une analyse de rentabilisation d�taill�e, compl�te et � jour avant d’�tre soumis � l’approbation du Conseil du Tr�sor.
Le gouvernement est d’accord.
De saines analyses de rentabilisation sont essentielles aux d�cideurs minist�riels ainsi qu’aux ministres du Conseil du Tr�sor. Tout projet d’investissement informatis� fait l’objet d’une analyse de rentabilisation, et non seulement ceux qui doivent �tre approuv�s par le Conseil du Tr�sor.
Comme indiqu� dans la r�ponse � la recommandation 1 ci‑devant, les analyses de rentabilisation devront �tre conformes � une norme am�lior�e qui est en cours d’�laboration. La norme est fond�e sur la recherche des pratiques exemplaires adopt�es dans les secteurs public et priv�.
Il sera aussi obligatoire de mettre � jour les analyses de rentabilisation aux principales �tapes du projet. Le nombre de mises � jour et le calendrier des mises � jour d�pendront du risque et de la complexit� du projet.
Que le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor exige que toutes les nouvelles pr�sentations de projets de technologie de l’information comprennent une analyse d’options sur la possibilit� de diviser les grands projets en de plus petits projets plus faciles � g�rer.
Le gouvernement est d’accord.
On a observ�, lors d’examens ind�pendants pr�c�dents, que ces derniers permettent de mieux conna�tre les diff�rents aspects des projets. D’apr�s ces observations, le gouvernement effectue actuellement la mise en œuvre d’un programme d’examens ind�pendants officialis� visant les grands projets complexes. Ces examens comprendront la remise en question de la taille du projet aupr�s du minist�re, de la capacit� de ce dernier de g�rer le projet et de mettre en œuvre les changements qui en r�sulteront. Les minist�res devront �galement partager les r�sultats de leurs examens et leurs r�ponses avec les fonctionnaires du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor (SCT) quand ils demanderont au Conseil du Tr�sor d’autoriser le projet.
Que le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor effectue une �valuation de l’�laboration et de la mise en œuvre du Syst�me d’information sur la gestion des d�penses (SIGD), y compris les lacunes dans l’analyse de rentabilisation relev�es par le Bureau du v�rificateur g�n�ral, et qu’il pr�sente, d’ici le 31 d�cembre 2008, un rapport au Comit� des comptes publics sur la mani�re dont il appliquera les le�ons qu’il a tir�es de cette �valuation au Cadre am�lior� de gestion.
Le gouvernement est d’accord.
Dans les deux derni�res ann�es, le syst�me d’information sur la gestion des d�penses (SIGD) a subi d’importants changements au chapitre de la conception technique ainsi que de la gestion et la gouvernance des projets. Ce nouvel effort d’�laboration des syst�mes a commenc� par une nouvelle planification ayant abouti au projet de renouvellement des syst�mes du bureau du budget (RSBB).
Dans le cadre de l’�tablissement de l’actuel plan de projet du RSBB, le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor a adopt� des mesures visant � �viter les principaux probl�mes v�cus dans le cadre d’efforts d’�laboration ant�rieurs : gestion et gouvernance de projets, gestion des risques, gestion du changement et renforcement des capacit�s. Par suite de ces efforts, un SIGD r�vis� a �t� offert en d�cembre 2007, dans le respect du calendrier et du budget �tablis, et le SCT ainsi que d’autres organisations f�d�rales l’ont utilis� aux fins de la pr�paration du Budget principal des d�penses de 2008‑2009.
M�me si l’am�lioration et le perfectionnement du nouveau SIGD se poursuivront tout au long de sa premi�re ann�e compl�te de mise en œuvre dans le cadre du cycle des pr�visions et du budget de 2008‑2009, l’�tape du RSBB a officiellement pris fin en mars 2008. Conform�ment � la discipline habituelle entourant la gestion de projets, le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor proc�dera � une conclusion structur�e du RSBB en �tablissant les le�ons retenues avec les parties prenantes et en consignant les param�tres des r�sultats attendus.
Les r�sultats de cet examen �claireront un examen apr�s la mise en œuvre du RSBB, ainsi que l’examen des futures �tapes d’�laboration du SIGD. Le SCT entend aussi remettre ce rapport de conclusion au Comit� des comptes publics d’ici au 31 d�cembre 2008.
Comme le tout est li� au Cadre am�lior� de gestion, il est essentiel de tirer des le�ons des projets aux fins de l’am�lioration continue des orientations et des outils fournis aux minist�res et aux organismes. La conclusion du projet est une �tape normale de la discipline de gestion de projet, l’exigence de rapports de conclusion sera rendue obligatoire pour les grands projets, et il sera aussi obligatoire de pr�senter ces rapports au Secr�tariat du Conseil du Tr�sor. Ces rapports et l’engagement continu de la collectivit� de la gestion de projet contribueront � l’�volution continue de l’orientation et du soutien fournis aux minist�res et aux organismes.
Que Travaux publics et Services gouvernementaux Canada effectue une analyse co�ts-avantages du maintien de la Voie de communication prot�g�e et en communique les r�sultats au Comit� des comptes publics avant le 31 d�cembre 2008.
Le gouvernement est d’accord en principe et reconna�t l’importance d’une analyse co�ts‑avantages de la Voie de communication prot�g�e.
La Voie de communication prot�g�e est l’infrastructure commune de technologie de l’information au gouvernement, qui inclut divers services de s�curit�. Elle donne aux particuliers et aux entreprises du Canada un acc�s s�r, efficace et priv� � tous les programmes et services f�d�raux offerts en ligne.
Au moment de la v�rification du BVG, une nouvelle analyse de rentabilisation proposant un mod�le de viabilit� financi�re �tait en cours d’�laboration. L’actuel contrat visant la Voie de communication prot�g�e approuv� en d�cembre 2006 est fond� sur une analyse de rentabilisation qui, apr�s l’approbation du march�, a �t� mise au point et officiellement pr�sent�e au SCT en mars 2007. Comme la technologie et les menaces pour la s�curit� ont �volu� depuis la mise en œuvre initiale, le SCT et Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) r�examinent l’analyse de rentabilisation de mars 2007 � la lumi�re de l’�volution des exigences de s�curit� et de protection des renseignements personnels au gouvernement du Canada. En particulier, il y a lieu d’�largir l’�ventail des niveaux de s�curit� de mani�re � mieux les adapter aux programmes et aux services de chacun des minist�res et � continuer de prot�ger les
Canadiennes et les Canadiens.
Si l’adoption d’une solution commune continue en mati�re de services de s�curit� demeurait n�cessaire en janvier 2010, le gouvernement du Canada �laborera une analyse de rentabilisation qui englobe une analyse des co�ts et des avantages ainsi qu’une confirmation de l’engagement du gouvernement envers l’utilisation de ces services. Cette nouvelle analyse de rentabilisation serait pr�sent�e au Comit� permanent des comptes publics d’ici au 31 d�cembre 2008.
Si la Voie de communication prot�g�e est maintenue, que Travaux publics et Services gouvernementaux Canada fournissent des informations significatives fond�es sur les r�sultats dans son rapport minist�riel annuel sur le rendement sur la Voie de communication prot�g�e, notamment des informations sur le nombre de transactions trait�es, le nombre de minist�res l’utilisant, le pourcentage d’utilisation de sa capacit� et son co�t par transaction.
Le gouvernement est d’accord pour dire que cette information est importante et il accepte de la fournir au Comit�.
Il convient de signaler que TPSGC fournit l’infrastructure pangouvernementale de la Voie de communication prot�g�e, alors que les transactions des programmes rendues possibles par la Voie prot�g�e rel�vent de chacun des minist�res, et le SCT est responsable au premier chef de la mesure du rendement et de la politique pangouvernementale.
Le rapport minist�riel sur le rendement (RMR) vise � d�clarer les progr�s r�alis�s � l’�gard du rapport sur les plans et les priorit�s (RPP), qui pr�cise les activit�s de programme et les indicateurs de rendement connexes qui ont �t� approuv�s par le Conseil du Tr�sor. Le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor cherche actuellement � simplifier les RPP et RMR dans le but de r�duire la quantit� de donn�es op�rationnelles g�n�rales pour am�liorer la clart� et l’orientation de ces rapports. Ainsi, TPSGC fournira l’information suivante dans un rapport distinct qui sera pr�sent� au Comit� des comptes publics en octobre 2008 :
Il faut �galement noter que, conform�ment � la pratique �tablie au SCT, nous �tablirons aussi un lien entre l’information contenue dans le rapport ci‑devant et le prochain RMR de TPSGC, qui sera affich� sur le site Web du SCT apr�s le d�p�t de la pr�sente r�ponse du gouvernement devant la Chambre des communes.
Le rapport d’information sera mis � jour chaque ann�e et li� aux futurs RMR de TPSGC tant qu’existera une solution commune en mati�re de service de s�curit�.
Que dans ses directives aux minist�res sur la r�daction de rapports au Parlement, le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor exige des minist�res et des organismes qu’ils fournissent des renseignements sur les co�ts et sur le rendement des projets de technologie de l’information �valu�s � plus de 10 millions de dollars, dont le co�t estimatif initial et actuel total, les co�ts engag�s jusqu’alors, la date d’ach�vement pr�vue et les r�sultats attendus du projet.
Le gouvernement est d’accord en principe mais sugg�re que le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor entreprenne d’autres analyses pour d�terminer si un autre seuil ou peut-�tre d’autres crit�res, tels que le risque et la complexit�, pourraient �tre plus appropri�s pour permettre aux parlementaires d’obtenir des renseignements sur les projets qui pourraient les pr�occuper.
Les rapports sur les plans et les priorit�s sont des documents de planification future qui renferment des renseignements au sujet des d�penses pr�vues et des r�sultats attendus. Les rapports minist�riels sur le rendement renferment des renseignements sur le rendement des d�penses et des r�sultats r�els obtenus en observant le RPP comme cadre de r�f�rence. Ensemble, ces deux documents constituent la partie III du Budget des d�penses. L’am�lioration de la qualit� de ces rapports est importante, et le SCT s’efforce constamment de r�pondre aux pr�occupations soulev�es par les parlementaires.
L’une de ces pr�occupations concerne le fait que les RPP et les RMR soient devenus trop longs, trop techniques et difficiles � lire. Sachant cela, le SCT a cherch� � simplifier le contenu des RPP et des RMR en aidant les minist�res � produire des rapports qui aident les parlementaires dans le cadre de leur examen du Budget principal des d�penses et des cr�dits.
En cons�quence, afin de donner suite aux recommandations du CCP et conform�ment aux r�cents efforts du SCT visant � simplifier les RPP et les RMR, le SCT obligera les minist�res � produire un tableau contenant l’information recommand�e par le Comit�; cependant, conform�ment � la pratique actuellement observ�e, cette information ne sera pas pr�sent�e dans un tableau dans le document imprim�. Un renvoi y sera fait dans le document imprim� et un lien hypertexte vers le site du SCT sera ajout�.
Le gouvernement est d’accord que les parlementaires devraient avoir les renseignements n�cessaires pour faire leur travail. Les minist�res sont d�j� tenus de pr�parer un rapport sur leurs Grands projets de l’�tat (GPE) qui sont habituellement des projets de plus de 100 M$, mais il arrive � l’occasion que des projets d’une plus faible valeur soient d�sign�s comme des GPE. Le gouvernement propose d’entreprendre une analyse pour �valuer l’incidence d’un seuil de 10 M$ pour la reddition de comptes ou de d�terminer si un autre seuil ou peut-�tre d’autres crit�res devraient �tre propos�s. Il est propos� que les r�sultats de l’analyse et un plan de mise en œuvre soient pr�sent�s au Comit� permanent sur les comptes publics au plus tard le 31 d�cembre 2008.