Le présent chapitre du Guide a pour objet d'aider les directeurs et les gestionnaires à mettre en œuvre la politique et les directives gouvernementales concernant la gestion du matériel et, en particulier, la gestion des véhicules légers.
Organisé selon une démarche axée sur le cycle de vie, le présent chapitre établit des lignes directrices et des pratiques exemplaires qui s'ajoutent à l'orientation à suivre obligatoirement qui est exposée dans la Politique sur la gestion du matériel et la Directive sur la gestion du parc automobile : Véhicules légers. Dans certains cas, le présent chapitre explique également en détail les procédures à observer qui découlent de l'application d'autres directives du Conseil du Trésor. Cette façon de faire permet aux directeurs et aux gestionnaires d'adopter une série de procédures communes et de veiller à ce que leurs pratiques en matière de gestion et de prise de décisions soient conformes à l'éventail complet des pratiques exemplaires et des lignes directrices qui concernent la gestion des véhicules légers.
Découlant de la Politique sur la gestion du matériel, qui établit l'orientation stratégique de la gestion de tous les biens ministériels, et de la Directive sur la gestion du parc automobile : Véhicules légers, qui établit l'orientation relative à la gestion des parcs de véhicules légers, le présent chapitre expose les lignes directrices et les pratiques exemplaires à observer en matière de gestion de véhicules légers.
Comme le parc gouvernemental de véhicules légers représente une importante dépense en capital et une grande dépense courante sur le plan opérationnel et de l'entretien pour le gouvernement, il est crucial non seulement que les ministères gèrent et opèrent les parcs selon une série d'exigences communes obligatoires, mais qu'ils tiennent compte aussi d'un vaste éventail de lignes directrices et de pratiques exemplaires.
Le contenu du présent chapitre met en relief certaines orientations stratégiques obligatoires et les explique, tout en servant de guide et en fournissant des renseignements supplémentaires sur la gestion des véhicules légers. Une certaine partie du contenu est directement liée aux exigences en matière de politique du gouvernement, tandis qu'une autre partie fait état de saines pratiques de gestion qui dépassent les exigences prévues dans la politique du Conseil du Trésor.
Le contenu du présent chapitre ainsi que celui de la politique et des directives connexes doit être lu en tenant compte d'autres politiques et exigences qui, même si elles ont une incidence sur la gestion des véhicules légers, ne relèvent pas du présent document. Nous invitons le lecteur à prendre connaissance des ouvrages de référence inclus dans la Politique sur la gestion du matériel.
La durée de vie des biens matériels a d'importantes répercussions pour les décideurs. Par exemple, une décision d'achat qui est fondée sur le plus bas prix mais qui ne tient pas compte des coûts éventuels d'exploitation et d'entretien peut entraîner un coût global plus élevé. En conséquence, il est important de comprendre toutes les étapes du cycle de vie de la gestion du matériel. La gestion exige dans les faits qu'un niveau suffisant d'intérêt et de contrôle de gestion soit maintenu tout au long de toutes les étapes du cycle de vie des biens matériels. Ces étapes sont résumées dans le diagramme suivant :
Les stratégies de gestion du matériel doivent toujours tenir compte des coûts totaux du cycle de vie et des avantages des solutions de rechange afin de satisfaire aux exigences des programmes.
En utilisant des techniques de calcul des coûts du cycle de vie, les coûts totaux pour l'État quant à la location ou à l'achat de biens matériels peuvent être évalués avant l'acquisition. Pour ce faire, il faut tenir compte de facteurs comme les coûts d'exploitation et d'entretien et les éventuels coûts d'aliénation, outre les coûts en capital. L'estimation des coûts durant le cycle de vie crée aussi des normes au moyen desquelles les coûts peuvent être surveillés et contrôlés après l'acquisition. En adoptant cette démarche tout au long du processus, les ministères peuvent s'assurer que leurs décisions en matière de gestion du matériel sont prudentes sur le plan financier, et qu'elles permettent à l'État d'obtenir le meilleur rapport qualité prix qui soit.
Le présent chapitre du Guide sur la gestion du parc automobile est organisé en sections correspondant aux quatre étapes du cycle de vie du matériel : la planification; l'acquisition; l'exploitation, l'utilisation et l'entretien; et l'aliénation. Dans le cadre de ces étapes, s'il y a lieu, des sous titres servent à établir une distinction claire entre les sujets.
Ci après se trouve un aperçu de la structure de gestion et de responsabilisation pour les véhicules légers au gouvernement fédéral.
Les ministères et les organismes sont responsables de la gestion des véhicules légers.
Les véhicules légers sont achetés à partir des budgets ministériels, et même si l'orientation donnée par un organisme central peut influer sur les décisions d'achat, les ministères et les organismes sont responsables au premier chef de déterminer le nombre de véhicules dont ils ont besoin et le type de véhicules nécessaires à l'exercice de leurs fonctions opérationnelles.
Les ministères et les organismes sont essentiellement responsables de toutes les étapes du cycle de vie des véhicules légers, mais ils sont guidés par l'orientation stratégique établie par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada. La plupart des ministères et des organismes ont en place leur propre politique interne concernant la propriété, l'utilisation, l'entretien et l'aliénation des véhicules légers, alors que les autres ministères et organismes peuvent simplement consulter les politiques, les directives et les règlements du Conseil du Trésor qui s'appliquent.
La Politique sur la gestion du matériel renferme des détails additionnels sur les rôles et les responsabilités des ministères et des organismes en ce qui concerne les véhicules légers.
Il incombe au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) de diriger les ministères et les organismes en ce qui a trait à la gestion globale des véhicules légers. Dans l'exercice de son mandat, la Direction de la politique des biens immobiliers et du matériel tient à jour la Politique sur la gestion du matériel, la Directive sur la gestion du parc automobile : Véhicules légers et la Directive sur la gestion du parc automobile : Voitures de fonction, que le présent guide accompagne.
Les directives sur la gestion des véhicules légers et la politique sur la gestion du matériel du Conseil du Trésor fournissent orientations et conseils afin que ce groupe de biens soit géré au plus bas coût global possible, permettant ainsi l'application d'un processus décisionnel stratégique éclairé et une prestation rentable et efficiente des services et des programmes gouvernementaux. En outre, l'orientation du SCT vise à ce que les véhicules légers soient choisis, acquis, utilisés, entretenus et aliénés de manière à appuyer le mieux possible les activités gouvernementales, l'environnement et les autres objectifs gouvernementaux.
Au sein de la collectivité de la gestion de parc de véhicules légers du gouvernement fédéral, le SCT joue aussi un rôle permanent de consultant, afin de favoriser la communication entre les membres, de fournir une interprétation stratégique additionnelle et d'apporter du leadership à cette collectivité.
Vous trouverez plus de renseignements sur les rôles et les responsabilités du SCT dans la Politique sur la gestion du matériel.
Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) fournit des services obligatoires et facultatifs d'importance aux ministères et organismes fédéraux à l'appui de la gestion des parcs de véhicules légers.
La gestion du processus d'achat de véhicules est un service obligatoire de premier ordre qui oblige TPSGC à procéder à une évaluation des véhicules légers afin de déterminer quels sont les véhicules les moins chers qui ont le profil environnemental le plus avantageux. Les ministères et les organismes doivent ensuite choisir des véhicules dans ce bassin dans la mesure du possible.
TPSGC négocie aussi toutes les offres à commandes pour les services et les produits relatifs aux véhicules auxquels ont accès, de manière facultative, tous les ministères et les organismes. Ces offres à commandes peuvent inclure, sans s'y restreindre, les services de gestion de parcs, les pneus et les chambres à air, la location à bail, les conversions de véhicules, les inscriptions sur les véhicules, etc.
Vous trouverez de plus amples renseignements sur les rôles et les responsabilités de TPSGC dans la Politique sur la gestion du matériel.
Avant d'acheter un véhicule, il faut se demander s'il est possible de satisfaire aux besoins en transport au moyen du parc existant.
Lorsqu'il a été déterminé que le parc existant ne peut satisfaire aux besoins, il faut alors se demander s'il est possible d'y satisfaire avec des moyens de remplacement, y compris, sans s'y restreindre :
Les exigences opérationnelles peuvent obliger certains ministères à être propriétaires de leurs véhicules (p. ex., maître chien de la GRC). Dans ces cas, un moyen de transport de remplacement n'est pas nécessairement une solution pratique.
En supposant qu'une exigence donnée, en matière de transport, ne peut être satisfaite au moyen du parc existant ou en utilisant un moyen de transport de remplacement ou plus, il faut planifier l'achat d'un véhicule en tenant compte des éléments suivants.
Les ministères doivent établir des lignes directrices sur l'utilisation annuelle de manière à justifier l'achat d'un véhicule appartenant à l'État. La section suivante a pour objet d'établir des points de repère que les ministères pourront utiliser aux fins de leurs propres lignes directrices :
Afin de gérer efficacement le transport, il est essentiel que les ministères soient conscients de la période qui peut s'écouler entre le moment où un véhicule est commandé et celui où il est reçu.
En général, les offres à commandes de TPSGC prévoient un délai de 90 à 120 jours pour la production et la livraison de véhicules légers. Le délai qui s'applique aux véhicules à carburant de remplacement est évalué entre 120 et 150 jours.
Le schéma suivant fournit aux ministères le cycle de production prévu des constructeurs automobiles par rapport à la préparation du Guide de commandes des véhicules automobiles du gouvernement (GCVAC) et à l'achat de véhicules automobiles au moyen des offres à commandes individuelles et ministérielles (OCIM) aux fins de l'achat de véhicules légers. En général, le cycle de production commence en septembre, de concert avec l'adjudication de l'OCIM.
Avril | Mai | Juin | Juillet |
---|---|---|---|
NPP | GCVAG | ||
Fin de fabrication | |||
OCIM-2 |
Août | Septembre | Octobre | Novembre |
---|---|---|---|
GCVAG | Fabrication de véhicules | ||
OCIM-2 | OCIM-1 |
Décembre | Janvier | Février | Mars |
---|---|---|---|
Fabrication de véhicules | |||
OCIM-1 | OCIM-2 |
Avant de choisir une catégorie de véhicule visant à satisfaire aux exigences opérationnelles, les ministères doivent envisager les possibilités de rationalisation soit de la taille globale du parc ou soit de la catégorie qu'ils envisagent.
Pour envisager la rationalisation de la taille globale du parc, les ministères peuvent se demander si un véhicule neuf, par exemple une mini fourgonnette, pourrait permettre de satisfaire à l'éventail des besoins de transport auxquels il fallait auparavant affecter deux véhicules, par exemple, une berline intermédiaire et une grande fourgonnette.
Aux fins de l'évaluation de la rationalisation d'une catégorie de véhicule en particulier, les ministères pourraient tenir compte de ce qui suit :
Les ministères et les organismes devraient envisager de commander des véhicules en utilisant un des outils d'achat électronique comme le système des achats en direct du gouvernement du Canada.
TPSGC utilise quatre méthodes d'approvisionnement pour l'acquisition des véhicules. Chaque méthode procure des avantages bien que la méthode des offres à commandes individuelles et ministérielles (OCIM) soit celle qui convient le mieux et qui est la plus utilisée. Voici ces quatre méthodes :
Une demande concurrentielle pour l'établissement d'offres à commandes est publiée chaque année vers le mois de juin et dans laquelle les fabricants sont invités à fournir les prix des nouveaux modèles de véhicules qui répondent aux spécifications et à l'agencement des accessoires les plus en demande selon le Guide des commandes des véhicules automobiles du gouvernement. Les OCIM sont ensuite attribuées (en vigueur le 1er septembre) aux fabricants qui offrent le prix le plus bas sur chaque article particulier, y compris tous les véhicules à carburant de remplacement offerts par ces fabricants.
L'évaluation des soumissions permet d'examiner la consommation de carburant et les émissions de gaz à effet de serre pour tous les véhicules dont le poids nominal brut peut atteindre jusqu'à 3 856 kg (8 500 lb). Les prix fournis pour ces véhicules sont révisés une fois au milieu de la période de l'offre à commandes (en vigueur le 1er janvier). Les véhicules peuvent être commandés jusqu'à la date d'échéance de l'offre à commandes, qui est habituellement le 31 juillet.
Les spécifications, les options et les prix des véhicules offerts au meilleur prix ou à un prix plus bas sont indiqués dans le document Prix de l'OCIM affiché sur le site Web portant sur l'achat des véhicules de TPSGC. Les clients de TPSGC dans l'ensemble du Canada peuvent utiliser ces renseignements pour commander les véhicules qui répondent le mieux à leurs exigences.
La méthode d'approvisionnement fondée sur le Répertoire des véhicules du gouvernement (RVG) a été mise en œuvre en 1980 pour remplacer la méthode fondée sur les stocks des concessionnaires.
Un besoin urgent de véhicules se produit souvent suite à un accident, un vol, un incendie, des changements aux programmes, etc. À une certaine époque, ces véhicules ne pouvaient être achetés qu'au moyen d'achats à partir des stocks des concessionnaires. Toutefois, les véhicules des concessionnaires étaient surtout dotés d'options répondant aux besoins des consommateurs du marché de détail. Ils étaient donc plus dispendieux que les véhicules de parc automobile habituellement nécessaires pour répondre aux besoins opérationnels du gouvernement fédéral. Qui plus est, les rabais des concessionnaires n'étaient pas et ne sont toujours pas aussi importants que ceux fournis au gouvernement fédéral pour les véhicules commandés au moyen d'OCIM. La méthode du RVG vise principalement à aider les ministères clients de TPSGC à satisfaire à un besoin urgent en véhicule.
Dans le cadre de la méthode du RVG, TPSGC commande plusieurs fois par année, au moyen d'OCIM, une gamme de véhicules types gouvernementaux qui sont entreposés chez les fabricants jusqu'à ce qu'ils soient requis. Si un ministère client a besoin d'un véhicule dans les plus brefs délais, l'agent chargé de l'acquisition de véhicules de TPSGC octroie rapidement un contrat au fabricant en y précisant les directives d'expédition et la livraison est effectuée sur tout le territoire canadien, du terrain d'entreposage des véhicules du fabricant au concessionnaire local concerné, en moins de 21 jours.
Les ministères devraient visiter le site Web sur l'achat des véhicules de TPSGC pour consulter la liste la plus récente du RVG. Cette liste énonce en outre le nom des responsables des acquisitions de véhicules de TPSGC avec qui il faut communiquer pour confirmer la disponibilité de ces véhicules et pour les réserver.
Comme il est précisé aux termes du Répertoire des véhicules du gouvernement, les besoins urgents en véhicules surviennent souvent suite à un accident, un vol, un incendie, des changements aux programmes, etc. Le programme du RVG de TPSGC permet de répondre à la plupart de ces besoins urgents. Toutefois, certains véhicules ne peuvent pas être fournis au moyen du RVG et doivent provenir des véhicules en inventaire des concessionnaires locaux. L'achat de véhicules chez les concessionnaires est la méthode d'approvisionnement la moins indiquée et la plus coûteuse. Toutefois, cette méthode demeure un outil nécessaire du système d'approvisionnement.
Les bureaux régionaux de TPSGC peuvent se charger des achats chez les concessionnaires de voitures de tourisme et de camions légers à la condition que l'administration centrale de TPSGC en ait donné l'autorisation. Seuls les responsables des acquisitions de véhicules de TPSGC à l'administration centrale peuvent faire l'acquisition des voitures de fonction.
Conformément à la Directive sur la gestion du parc automobile : Véhicules légers, les achats chez les concessionnaires doivent être évités lorsque cela est possible. Ces achats doivent être effectués dans des circonstances exceptionnelles uniquement, avec l'approbation de TPSGC et seulement s'il n'existe aucune autre solution de rechange pour répondre aux besoins du client.
L'administration centrale de TPSGC attribue les demandes d'achat aux bureaux régionaux. L'équipe chargée des véhicules achemine un formulaire d'autorisation avec la demande d'achat au bureau régional concerné, le tout accompagné de directives selon lesquelles le bureau régional doit transmettre une copie du contrat à l'équipe chargée des véhicules afin qu'elle puisse saisir les données pertinentes dans le Système de données statistiques sur les véhicules (SDSV). Il s'agit en outre d'un système de suivi qui garantit que le contrat a été octroyé.
La Section 4.5 du présent guide fournit des détails sur les procédures à suivre lorsqu'il faut acheter des véhicules auprès de concessionnaires.
Il arrive à l'occasion que les méthodes d'approvisionnement susmentionnées ne conviennent pas pour répondre aux besoins en véhicules, et que les achats individuels de véhicules en particulier permettent davantage de répondre à des besoins donnés.
Par exemple, Affaires étrangères Canada ou l'Agence canadienne de développement international a besoin de certains véhicules en vue de leur exportation dans différents pays. Ces véhicules doivent répondre aux normes de sécurité automobile en vigueur dans les pays où les véhicules seront utilisés. Bon nombre de facteurs doivent être pris en compte pour ces véhicules, comme la préparation pour l'expédition outre-mer, les coûts d'expédition et l'accès aux services de concessionnaires dans certains pays, etc.
Les ministères qui envisagent de recourir à la méthode d'approvisionnement « production spéciale » devraient consulter le site Web sur l'achat des véhicules de TPSGC pour obtenir le nom des responsables des acquisitions de véhicules de TPSGC avec qui il faut communiquer pour obtenir des conseils supplémentaires. Ces noms figurent dans le document intitulé Liste de disponibilité du RVG.
Les ministères peuvent envisager l'acquisition de véhicules exemplaires et ils peuvent mettre l'accent sur les principes de l'exemplarité lors du choix des véhicules dans une mesure considérée comme étant acceptable au sein de leur organisation en tenant compte des bienfaits pour l'environnement par rapport au coût du véhicule.
Les critères utilisés pour définir un véhicule exemplaire sont fixés par le groupe de travail sur les transports dans le cadre de l'initiative fédérale Prêcher par l'exemple, mais sont mis à jour et approuvés chaque année par TPSGC et le comité technique interministériel des véhicules automobiles du gouvernement présidé par TPSGC. Consulter les responsables de l'Initiative des véhicules fédéraux à Ressources naturelles Canada pour en savoir davantage sur les critères servant à évaluer les véhicules pouvant être considérés exemplaires.
Pour décider s'il faut ajouter des options additionnelles, les ministères doivent évaluer ce qui suit :
Afin de faire approuver par le SCT des dérogations au Guide de commandes des véhicules automobiles du gouvernement (GCVAG) ayant trait aux options, à la catégorie et aux caractéristiques minimales des véhicules, la procédure ci après doit être mise en application :
Nous rappelons aux ministères que les achats de véhicules légers à partir des stocks des concessionnaires se font de manière urgente seulement, et ne peuvent se justifier en invoquant des difficultés de planification, des dépenses excédentaires de fin d'exercice, ou la durée du processus d'acquisition.
TPSGC peut refuser toute justification d'achat chez un concessionnaire mettant en évidence d'une mauvaise planification.
Afin d'obtenir une autorisation distincte de TPSGC au titre d'achats chez des concessionnaires, les ministères doivent observer la procédure ci après :
Afin d'assurer l'observation de la Loi sur les carburants de remplacement, les ministères doivent satisfaire aux critères suivants avant de choisir un véhicule à carburant de remplacement :
Vous trouverez à l'appendice C du présent chapitre des renseignements additionnels sur ces critères.
Avant de prendre la décision d'acheter un véhicule à carburant de remplacement, il faut prendre en considération ce qui suit :
Les ministères doivent tenir compte de ce qui suit avant de convertir un véhicule à essence en un véhicule à carburant de remplacement :
Il n'est pas recommandé de faire passer du matériel de conversion d'un véhicule à un autre. Cependant, lorsque ce matériel est réutilisé, il doit être conforme aux exigences du paragraphe précédent et il doit y avoir renouvellement de la garantie pour l'installation et l'utilisation du matériel lié au carburant de remplacement dans un deuxième véhicule.
Les véhicules qui fonctionnent efficacement avec un carburant de remplacement doivent répondre aux normes d'émission durant tout leur cycle de vie utile. Les ministères sont tenus d'entretenir leurs véhicules à intervalles réguliers, conformément aux directives des fabricants.
Les ministères doivent consigner, dans la base de données sur le parc automobile, la cote de consommation de carburant de Transports Canada correspondant à chaque véhicule de ce parc, la date de contrôle des émissions ainsi que le kilométrage du véhicule à cette date. Tous les résultats de ces contrôles (et les mesures correctives prises en cas d'échec) doivent être versés aux dossiers pour toute vérification ou demande de renseignements de la part des vérificateurs internes ou du SCT.
Avant de louer un véhicule, les ministères doivent tenir compte de ce qui suit :
Les ministères qui décident de louer des véhicules doivent prendre note que seuls les contrats de location exploitation sont permis. La Loi sur la gestion des finances publiques interdit les contrats de location acquisition. Les contrats de location exploitation les plus récents étaient disponibles par l'entremise des offres à commandes pour la location de véhicules de TPSGC jusqu'à la fin de septembre 2006.
Aux termes de la Directive sur la gestion du parc automobile : Véhicules légers, les employés du gouvernement fédéral doivent acheter, dans la mesure du possible, des carburants à faible teneur en éthanol (habituellement appelés E-10) pour les véhicules à essence quand ils se déplacent aux fins de leur emploi au gouvernement. Ces déplacements incluent les déplacements dans un véhicule loué ou appartenant au gouvernement.
La Stratégie relative au carburant à l'éthanol de Ressources naturelles Canada est conçue pour accroître l'utilisation de l'éthanol comme carburant renouvelable et à faible émission de gaz à effet de serre. La stratégie actuelle consiste à favoriser l'utilisation d'un carburant mixte d'essence et d'éthanol à faible teneur en éthanol (jusqu'à 10 p. 100) et à teneur élevée (jusqu'à 85 p. 100, E-85). La plupart des véhicules de nos jours peuvent consommer des carburants mixtes à faible teneur, et les véhicules polycarburant peuvent consommer le carburant E-85. Pour plus de renseignements, visiter les sites Web sur l'Initiative des véhicules fédéraux et les Carburants de remplacement de Ressources naturelles Canada.
Les carburants mixtes à faible teneur en éthanol sont offerts dans diverses stations services partout au Canada. Pour obtenir une liste des stations qui vendent des carburants mixtes à faible teneur en éthanol, vous pouvez :
Les ministères sont invités à mettre au point des lignes directrices visant à faire connaître des conducteurs de véhicules ministériels l'emplacement des stations services situées à proximité qui offrent le carburant E-10. Ces lignes directrices doivent aussi mettre en relief les exigences de la présente directive et fournir aux conducteurs des consignes claires au sujet des mesures à prendre pour assurer l'observation de ces exigences.
Pour plus de renseignements au sujet des carburants mixtes à faible teneur en éthanol, visitez le site Web de la Canadian Renewable Fuels Association(anglais seulement).
Les ministères et les organismes doivent prendre des mesures raisonnables pour accroître l'accès au carburant de remplacement pour les véhicules ministériels, y compris :
Les ministères sont invités à communiquer avec les responsables de l'Initiative des véhicules fédéraux à Ressources naturelles Canada pour obtenir d'autres renseignements et de l'aide afin d'élargir l'utilisation de carburants de remplacement pour leur parc automobile.
Le Code de valeurs et d'éthique de la fonction publique précise que les fonctionnaires doivent agir en tout temps de manière à conserver la confiance du public. Ils doivent exercer leurs fonctions officielles et organiser leurs affaires personnelles de façon à préserver et à accroître la confiance du public à l'égard de l'intégrité, de l'objectivité et de l'impartialité du gouvernement. La conduite des fonctionnaires doit pouvoir résister à l'examen public le plus minutieux.
Conformément aux principes du Code de valeurs et d'éthique de la fonction publique, les fonctionnaires ne peuvent accumuler des récompenses ou des primes, ou les deux, sur leurs cartes personnelles de fidélité (par exemple, Air Miles, Petro-Points, ou autres genres de primes de récompense) suite à l'achat de carburant effectué au moyen d'une carte de crédit du gouvernement pour un véhicule du parc du gouvernement utilisé en service commandé. En outre, les employés du gouvernement ne peuvent recevoir de ristournes au titre d'achats de carburant ou de réparations, ou des deux, effectués au moyen d'une carte de crédit du gouvernement du Canada.
Le chapitre 2 du Code, Mesures relatives aux conflits d'intérêt, précise comment éviter et empêcher les situations pouvant donner lieu à un conflit d'intérêts ou à l'apparence d'un conflit. Ces mesures sont primordiales pour veiller à ce que la fonction publique puisse s'acquitter de ses responsabilités de manière objective et impartiale, et qu'elle soit perçue comme telle. Les mesures relatives aux conflits d'intérêt interdisent toute sollicitation de cadeaux, de marques d'hospitalité ou d'autres avantages pour le bénéfice d'une personne.
L'utilisation frauduleuse d'une carte de crédit de parc automobile (par exemple, obtention de pots de vin, vol, etc.) constitue une infraction pénale contre la Couronne et peut entraîner l'imposition de sévères sanctions. Nous rappelons aux ministères de veiller à ce que des mesures de contrôle soient en place afin d'éviter les pratiques inopportunes et les actes illégaux relativement à l'utilisation de la carte de crédit. Les pratiques répréhensibles et les allégations d'infractions contre la Couronne doivent être déclarées et faire l'objet d'une enquête, et les ministères doivent adopter les mesures qui s'imposent.
Les ministères doivent veiller à ce que tous les aspects de la sécurité qui concernent le ravitaillement soient communiqués aux utilisateurs de véhicules ministériels. Des directives de sécurité de base doivent être observées au moment de procéder au ravitaillement d'un véhicule. Les ministères doivent consulter leur coordonnateur ministériel de la santé et de la sécurité au travail pour obtenir de plus amples renseignements.
Les ministères doivent considérer que la définition commune d'un conducteur autorisé englobe :
Les ministères doivent aussi considérer que la définition commune d'un employé englobe :
Afin que les employés prennent connaissance des modalités d'utilisation d'un véhicule ministériel, les ministères peuvent envisager d'exiger des employés qu'ils examinent et signent un formulaire précisant en détail l'utilisation autorisée et opportune d'un véhicule du gouvernement.
L'autorisation d'utilisation d'un véhicule automobile ministériel serait valide jusqu'à ce que le formulaire soit annulé, mais elle doit être révisée au moins une fois l'an par un gestionnaire.
Dans ce formulaire d'autorisation, il peut être exigé que l'employé :
Les ministères doivent obtenir et conserver une preuve d'assurance, y compris un certificat d'indemnisation de la Couronne, auprès des conducteurs autorisés qui ne sont pas des employés du gouvernement avant de leur donner accès à un véhicule du gouvernement. L'accès aux véhicules ministériels doit être retiré dès que la protection offerte par la preuve d'assurance arrive à échéance.
Les ministères doivent considérer que la définition commune d'un passager autorisé se lit comme suit :
Seuls les passagers autorisés peuvent être transportés dans un véhicule automobile ministériel; la personne qui utilise un véhicule automobile peut toutefois assurer un transport d'urgence sans autorisation préalable dans les circonstances suivantes :
Ces circonstances doivent être documentées par le conducteur le plus tôt possible après le déplacement et ces documents doivent être remis au gestionnaire concerné.
Une situation d'urgence n'inclut pas le transport de parents, de membres de la famille ou d'amis à l'école, à la garderie, au travail ou à des rendez vous. Les membres de la famille ne doivent pas se déplacer dans un véhicule ministériel quand les employés se déplacent en vertu d'une autorisation d'utilisation d'un véhicule ministériel.
Afin de déterminer la meilleure façon de souscrire une assurance pour l'État au titre des dommages causés au véhicule, de blessures du conducteur, ou de réclamations de tiers, les ministères doivent envisager ce qui suit :
Dans des situations où des entrepreneurs peuvent être tenus d'utiliser des véhicules ministériels, quatre options de base se présentent aux ministères pour assurer l'adoption d'une démarche qui convient en matière d'assurance et de gestion des risques :
L'entrepreneur fournit une preuve d'assurance afin de couvrir le risque et, à la discrétion du ministère, il assure l'indemnisation limitée ou illimitée de la Couronne en cas de dommages occasionnés au véhicule et au titre des risques courus par des tiers.
Cette méthode doit constituer la règle générale dans la plupart des circonstances où il y a contrat étant donné qu'elle impose aux entrepreneurs la responsabilité de s'occuper de leurs propres assurances conformément aux pratiques observées. Les autorités contractuelles doivent veiller à ce que les entrepreneurs souscrivent des assurances conformes à leurs capacités financières et à leurs responsabilités juridiques et contractuelles.
Cette méthode peut convenir s'il faut se prémunir contre une activité à risque élevée, protéger un lien d'indépendance, réaliser des économies ou obtenir des services fournis par l'assureur, comme le règlement des sinistres.
Le gouvernement assume tous les risques aux termes d'une autoassurance, tout comme pour les véhicules utilisés par des employés.
Le gouvernement assume les risques relatifs aux dommages causés au véhicule quand il n'y a pas de négligence, et il doit y avoir indemnisation de l'entrepreneur pour les risques de responsabilité civile.
Les ministères sont invités à examiner attentivement les exigences et la méthodologie prévues dans le Cadre de gestion intégrée du risque et dans la politique afférente afin de mettre au point une démarche opportune et raisonnable en matière de gestion du risque relativement à l'exploitation et à l'utilisation d'un véhicule automobile.
Les ministères doivent procéder à un groupement interne des véhicules (au sein du ministère) dans la mesure du possible. Dans les situations complexes où au moins deux ministères sont en cause, ceux ci doivent aussi envisager le partage d'un parc de véhicules.
L'attribution d'un véhicule à un particulier est fortement déconseillée, sauf si elle est justifiée par des besoins opérationnels (comme pour un maître chien à la GRC).
Les ministères doivent veiller à ce que les utilisateurs de véhicules fédéraux comprennent l'interprétation de l'expression usage à des fins personnelles utilisée dans la Loi de l'impôt sur le revenu, en lisant le Bulletin d'interprétation IT-63R5 et le chapitre 1 du Guide de l'employeur sur les avantages imposables T4130 de l'Agence du revenu du Canada.
Les ministères doivent se conformer aux exigences de la Loi de l'impôt sur le revenu et du Bulletin d'interprétation IT-63R5 de l'Agence du revenu du Canada en établissant un système visant à faire en sorte que l'utilisation de véhicules à des fins personnelles soit déclarée, et que les règles sur l'avantage imposable qui en découle soient appliquées comme il se doit.
La signature visuelle (« Gouvernement du Canada » ou le nom du ministère dans les deux langues officielles accompagné du drapeau canadien) et le mot symbole « Canada » doivent figurer sur tous les véhicules automobiles, y compris les véhicules loués à long terme, conformément aux exigences de la Politique sur le programme de coordination de l'image de marque (PCIM) du SCT.
Afin d'identifier les véhicules loués à court terme, les ministères peuvent utiliser un marquage temporaire, comme un panneau affiché sur le véhicule ou un marquage à endos aimanté, au lieu d'un marquage normalisé plus permanent.
TPSGC a des offres à commandes principales et nationales (document PDF - 4.35 MO) (OCPN) en place au titre des services de marquage (enseignes, étiquettes, etc.). L'utilisation de ces OCPN a pour avantage de faire en sorte que tout soit conforme aux exigences du PCIM.
Dans le cas des véhicules exemplaires, des marquages additionnels approuvés aux termes du PCIM sont acceptables.
Les ministères qui ont des préoccupations relatives à la sécurité pour les véhicules portant des marquages normalisés peuvent envisager des marquages temporaires, comme des panneaux ou des marquages à endos aimanté.
Les ministères qui veulent faire l'objet d'une exemption à la Politique sur le programme de coordination de l'image de marque doivent communiquer directement avec le centre de la politique sur le PCIM.
Voici des mesures que devraient prendre les ministères pour éliminer la marche au ralenti inutile :
Il n'est pas permis de fumer dans les véhicules gouvernementaux, qui font partie du milieu de travail. Conformément à la Politique sur l'usage du tabac en milieu de travail du Conseil du Trésor, les ministères sont tenus de promouvoir un milieu de travail sûr et sain et exempt, dans la mesure du possible, de fumée de tabac et ils doivent veiller à ce que personne ne fume sur les lieux de travail.
Cette politique n'interdit pas expressément l'usage du tabac dans les véhicules automobiles occupés par un seul employé. Cependant, comme les ministères sont tenus de favoriser le partage des véhicules dans la mesure du possible, les employés qui partagent des véhicules automobiles ne doivent pas être exposés aux effets de la fumée dans un véhicule automobile.
Les ministères doivent adopter des mesures dissuasives en ce qui a trait à l'utilisation des téléphones cellulaires (mobile ou mains libres) lors de la conduite d'un véhicule ministériel. Les ministères doivent communiquer tous les aspects de sécurité relatifs à l'utilisation d'un téléphone cellulaire pendant la conduite d'un véhicule ministériel, et mettre l'accent sur ce point.
Toutes les lois et tous les règlements fédéraux et provinciaux régissant l'utilisation des téléphones cellulaires doivent être observés et ils ont la priorité sur les renseignements contenus dans la présente directive, dans le cas où un écart serait observé entre les documents.
Les ministères peuvent demander le recouvrement des coûts occasionnés par un accident de véhicule automobile résultant de l'utilisation d'un téléphone cellulaire et du défaut d'observation, par le conducteur, des lois et règlements fédéraux et provinciaux applicables.
Les ministères doivent se conformer aux lois et règlements provinciaux au titre des véhicules, soit :
Dans la mesure du possible, les ministères doivent organiser une immatriculation de groupe des véhicules afin de réduire les frais administratifs. La première ligne de toutes les adresses sur les certificats d'immatriculation doit être une désignation uniforme du ministère, comme son titre d'usage.
Les ministères doivent offrir, s'il y a lieu, les cours de conduite exigés et qui s'imposent, ou y participer, y compris :
L'Initiative des véhicules fédéraux (IVF) appuie le cours de conduite préventive offert par le Conseil canadien de la sécurité et peut fournir une aide financière aux ministères qui veulent offrir cette formation aux conducteurs de véhicules ministériels.
Même si ce cours met l'accent sur la prudence en matière de conduite, il souligne aussi les bienfaits environnementaux liés à la conduite préventive. On peut suivre ce cours en classe pendant une journée ou le faire en direct pendant deux heures.
Les ministères qui s'intéressent à ce cours doivent communiquer avec les fonctionnaires de Ressources naturelles Canada au 613 995-7436.
Pour plus de sécurité en hiver, les ministères peuvent chausser tous leurs véhicules de pneus d'hiver. Le présent guide favorise l'adoption de cette pratique exemplaire pour tous les véhicules du parc, là où c'est nécessaire, et pas nécessairement que pour les véhicules nouvellement acquis.
Toutes les lois et tous les règlements fédéraux et provinciaux régissant l'utilisation des pneus d'hiver doivent être observés et ont priorité sur les renseignements contenus dans la présente directive, dans le cas où un écart serait observé entre les documents.
La Directive sur l'utilisation des véhicules automobiles du Conseil du Trésor insiste sur l'importance de la sécurité au moment de l'utilisation des véhicules gouvernementaux. Il est essentiel que les véhicules soient sécuritaires sur le plan mécanique et qu'ils soient utilisés prudemment. Les employés ne sont pas tenus d'utiliser des véhicules jugés non sécuritaires ou dont le chargement est placé de façon dangereuse.
Les autobus et véhicules automobiles utilisés pour le transport de substances inflammables doivent être munis d'un extincteur à poudre chimique. La Directive sur l'utilisation des véhicules automobiles du Conseil du Trésor fournit de l'information sur les cotes et les normes des extincteurs ainsi que sur l'endroit où les installer.
En vertu des exigences du paragraphe 16.7(1), de l'annexe 1, de la partie XVI du Code canadien du travail, les véhicules doivent être pourvus d'une trousse de premiers soins.
Pour chaque accident impliquant un véhicule automobile, il faut mener une enquête, déterminer la ou les causes et prendre les mesures correctives qui s'imposent. De plus, il faut remplir un rapport d'accident lié à une situation comportant des risques conformément à l'article 15.3, de la Partie XV, ayant pour titre Enquêtes et rapports sur les situations comportant des risques du Code canadien du travail.
Conformément à l'article 15.11 de la Partie XV mentionné précédemment, les ministères doivent conserver pendant dix ans un dossier écrit sur les réparations aux véhicules ou leur remplacement faisant suite à des accidents.
De plus, les ministères doivent remplir le Rapport d'accident véhicule d'automobile (GC 46) et le conserver dans le dossier du véhicule.
Les ministères et les organismes peuvent obtenir les services d'un gestionnaire de parc automobile en plaçant une commande subséquente à une offre à commandes relative à des services de gestion de parc automobile (document PDF - 7.09 MO) négociée par le gouvernement fédéral ou en s'engageant dans un concours distinct si les besoins le justifient.
Les ministères et les organismes doivent surveiller la consommation de carburant et les dossiers d'utilisation et d'entretien des véhicules afin qu'ils soient tenus à jour. La surveillance périodique de ces données assurera l'exactitude et l'intégrité des données, et l'amélioration des données aux fins des rapports internes et externes.
Les ministères doivent assurer le suivi des données relatives à tous les moyens de transport de remplacement, y compris : la location journalière, la location à bail de véhicules, l'utilisation de véhicules personnels et de taxis afin de permettre la gestion efficace des transports au sein de l'organisation. Parmi les données essentielles à recueillir, mentionnons : la durée et la distance des déplacements, le nombre total de déplacements et les coûts afférents.
Les ministères ne sont pas tenus de faire rapport ou de saisir les données relatives au parc automobile dans la base de données en ce qui concerne l'équipement auxiliaire qui peut être transféré d'un véhicule à un autre et qui sera retiré de l'auto avant l'aliénation (par exemple, filets de protection, sangles de retenue, barres de feux d'urgence, treuils, équipement électronique).
Les travaux effectués sous garantie ne sont habituellement pas déclarés à un fournisseur de services de gestion de parc automobile par les concessionnaires, étant donné qu'ils sont effectués gratuitement.
Les ministères doivent veiller à ce que les conducteurs de véhicules demandent et obtiennent une copie du bon de commande du concessionnaire quand ils reprennent le véhicule réparé. Le bon de commande doit être envoyé au fournisseur de services de gestion de parc automobile pour être versé au dossier du véhicule.
/La surveillance périodique des données sur le parc automobile permettra d'éviter ou, à tout le moins, de réduire le risque de dérapage.
Des relevés du compteur kilométrique doivent être déclarés périodiquement, au moins une fois par mois, afin de tenir à jour le système d'information sur le parc automobile.
Les ministères veillent à l'observation des pratiques exemplaires suivantes :
La présentation par le gouvernement fédéral d'une preuve de propriété ou d'intérêt à bail devrait suffire comme preuve d'assurance des véhicules du gouvernement fédéral. Les ministères peuvent toutefois obtenir un certificat d'assurance-responsabilité automobile sur le site Web du SCT s'il le faut.
Même si le gouvernement fédéral autoassure les déplacements dans les véhicules qui lui appartiennent, les ministères doivent envisager la souscription à d'une assurance commerciale pour des véhicules en location à bail dans les circonstances suivantes :
TPSGC a un contrat annuel en vertu duquel il fournit une assurance commerciale couvrant les risques de responsabilité civile et les blessures corporelles pour les déplacements aux États-Unis. Les dommages occasionnés à un véhicule fédéral immatriculé au Canada en déplacement officiel à l'étranger sont couverts par l'autoassurance.
Les ministères doivent fournir à l'assureur, par l'entremise de TPSGC, une estimation des déplacements aux États-Unis fondée sur les données d'années antérieures. L'assureur calcule ensuite des frais d'assurance annuels et fournit les preuves d'assurance des véhicules sur demande.
Les ministères doivent envisager l'adoption des pratiques exemplaires suivantes au titre de la planification de l'aliénation des véhicules :
À l'achat d'un véhicule, les ministères doivent déterminer à l'avance leur calendrier probable d'aliénation et veiller à ce que les budgets tiennent compte des coûts éventuels du remplacement.
Les ministères sont invités à établir des lignes directrices relatives au cycle de vie de leurs parcs de véhicules légers afin de faciliter la planification de l'aliénation. Comme la détermination du cycle de vie des véhicules légers peut varier grandement d'un ministère à l'autre, la section suivante établit un point de repère que peuvent utiliser les ministères pour adapter leurs lignes directrices.
Pour l'aliénation des biens en surplus du gouvernement, les ministères devraient prendre connaissance de la Directive sur l'aliénation du matériel en surplus du Conseil du Trésor.
Le tableau suivant résume les lignes directrices relatives au cycle de vie actuellement en vigueur dans certains ministères fédéraux :
Catégorie de véhicule | Â (années) | Total de kilomètres accumulés |
---|---|---|
Berlines et familiales | 5 | 120 000 |
Camions légers | 5 | 120 000 |
Berlines et familiales | 7 | 140 000 |
Camions légers | 7 | 140 000 |
Berlines et familiales | 5 | 80 000 - 100 000 |
Camions légers | 6 | 120 000 |
Berlines, familiales et fourgonnettes | 3-5 | 100 000 |
Camions légers | 6 | 80 000 |
Fourchette (berlines et familiales) | 3-7 | 80 000 - 140 000 |
Fourchette (camions légers) | 5-7 | 80 000 - 140 000 |
Des points de repère additionnels qui peuvent être utiles sont fournis à l'appendice C.
Les ministères doivent utiliser l'offre à commandes pour des services de revente de véhicules (version PDF, 963.38 ko) négociée par TPSGC pour l'aliénation de tous les véhicules. L'offre à commandes en vigueur a été placée auprès du Réseau canadien d'encans indépendants (RCEI). Un ministère peut aussi accéder aux services d'aliénation directe des centres de distribution des biens de la Couronne de TPSGC quand il juge opportun de le faire.
Il n'est pas possible d'échanger des véhicules légers.
Les transferts de véhicules entre ministères sont permis; ils doivent être conformes à la politique du SCT sur l'aliénation des biens ainsi qu'aux pratiques comptables gouvernementales.
Veuillez adresser vos demandes de renseignements concernant le présent instrument de politique à l'unité organisationnelle de votre ministère responsable de la question. Pour obtenir l'interprétation du présent instrument de politique, l'unité organisationnelle responsable de la question doit communiquer avec : Demandes de renseignements du public du SCT.
Vous trouverez ci après la liste des sources supplémentaires d'information au sujet de la propriété et de la gestion des véhicules légers et des politiques qui touchent la gestion de ce groupe de biens.
L'appendice qui suit renferme quelques exemples de normes d'aliénation et d'utilisation annuelle qui peuvent être utiles aux ministères fédéraux aux fins de l'établissement de leurs propres normes.
La norme qui suit n'est pas une norme obligatoire pour tous les ministères.
Les lignes directrices qui suivent figurent à la partie 102-34 (gestion des véhicules automobiles) du Federal Management Regulation du gouvernement américain. Ce règlement est obligatoire et il s'applique à tous les organismes exécutifs du gouvernement fédéral des États-Unis.
Genre de véhicule automobile | Milles | Miles | Équivalent en km |
---|---|---|---|
Berlines/familiales | 3 | 60 000 | 96 000 |
Camions légers (moins de 12 500 livres – poids nominal brut du véhicule) | 6 | 50 000 | 80 000 |
Les normes minimales sont exprimées en années et en milles; les organismes ont pour directive d'utiliser la première en date des occurrences.
Les véhicules automobiles qui appartiennent au gouvernement peuvent être remplacés plus tôt s'il faut y apporter des réparations à la carrosserie ou à des composantes mécaniques dont la valeur dépasse la juste valeur marchande du véhicule.
La norme de remplacement n'est indiquée qu'à titre minimal; en conséquence, les véhicules appartenant au gouvernement peuvent être conservés plus longtemps s'ils peuvent être utilisés sans coûts d'entretien excessifs ni de réduction substantielle de la valeur de revente.
Les statistiques suivantes sont fondées sur les réponses à l'enquête menée auprès de 426 gestionnaires de parcs automobiles situés partout aux États Unis et au Canada. La taille moyenne des parcs des personnes ayant répondu est de 1 009 véhicules, surtout des voitures de tourisme et des camions légers.
Environ 12 p. 100 des gestionnaires interrogés s'occupent de parcs au Canada. Les parcs commerciaux représentent plus de la moitié (58 p. 100) de la base de l'enquête, tandis qu'environ 37 p. 100 des personnes interrogées opèrent des parcs du gouvernement ou du secteur public. Le reste est constitué de gestionnaires de parcs privés ou non gouvernementaux (5 p. 100).
Genre de parc | Moyenne de kilométrage | Moyenne des années |
---|---|---|
Parcs commerciaux | 132 352 | 4 |
Parcs gouvernementaux ou du secteur public | 161 335 | 7 |
Parcs privés | 167 075 | 5 |
Les statistiques suivantes sont extraites d'une publication de la National Association of Fleet Administrators, Inc. (NAFA Foundation). Cette publication a pour objet d'établir une base de données sur les parcs automobiles de la fonction publique qui peut être utilisée par les membres de la NAFA et d'autres gestionnaires de parc comme point de repère aux fins de l'évaluation de leur rendement.
Les données suivantessont fondées sur une enquête menée auprès de tous les gestionnaires de parc automobile de la fonction publique qui sont membres de la NAFA et à certains autres gestionnaires de parc de la fonction publique; 90 gestionnaires de parc ont répondu à l'enquête. Les personnes interrogées représentaient un éventail de parcs pour ce qui est du genre d'organisation et de la composition de leur parc. La taille des parcs gérés par les personnes interrogées oscillait entre 250 et plus de 10 000 véhicules.
Genre de véhicule automobile | Médiane | Tranche inférieure de 20 p. 100 | Tranche supérieure de 20 p.100 | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Milles | km | Milles | km | Milles | km | |
Berlines | 12 000 | 19 200 | 8 650 | 13 840 | 15 560 | 24 896 |
Camions légers | 11 000 | 17 600 | 8 431 | 13 490 | 15 000 | 24 000 |
Vous trouverez ci après des renseignements additionnels sur la source des données suivantes.
Genre de parc | Moyenne du kilométrage annuel |
---|---|
Parcs commerciaux | 35 643 |
Parcs du gouvernement ou du secteur public | 21 808 |
Parcs privés | 23 360 |
Les statistiques suivantes sont extraites d'un rapport de Transports Canada intitulé Les Transports au Canada 2002. Elles sont fondées sur une enquête de 2001 portant sur les véhicules au Canada qui a été menée dans les 10 provinces et a couvert 16,8 millions de véhicules légers (c. à d. des véhicules dont le poids brut est inférieur à 4 500 kg)
Genre de véhicule | Kilométrage moyen par véhicule |
---|---|
Nota: Les chiffres qui figurent dans ce tableau excluent les territoires. Source:Enquête sur les véhicules au Canada, Statistique Canada et Transports Canada pour les calculs. | |
Voiture | 15 600 |
Familiale | 15 000 |
Fourgonnette | 19 800 |
Utilitaire sport | 19 300 |
Camionnette | 18 200 |
Moyenne | 16 900 |
Le présent appendice expose une démarche uniforme permettant de déterminer si un véhicule peut ou non être utilisé de manière rentable avec des carburants de remplacement pendant sa durée de vie utile dans le parc de véhicules fédéraux. Il renferme aussi des orientations quant à la définition de la faisabilité opérationnelle.
Certaines modifications à la procédure opérationnelle sont à prévoir afin de tenir compte de l'utilisation et du ravitaillement de véhicules à carburant de remplacement. Dans des cas particuliers, malgré les efforts déployés, il peut ne pas être faisable sur le plan opérationnel d'utiliser des carburants de remplacement à certains endroits ou pour des véhicules particuliers.
Les ministères doivent veiller à ce que le constructeur ait doté le concessionnaire local des compétences nécessaires pour l'entretien du genre de véhicule à carburant de remplacement acheté ou loué. Les concessionnaires de grandes marques ne sont pas tous qualifiés ou équipés pour faire l'entretien des véhicules à carburant de remplacement vendus par le constructeur.
Pour que l'utilisation de carburants de remplacement soit faisable sur le plan opérationnel, toutes les mesures suivantes doivent être en place :
Aux fins de l'évaluation de la rentabilité pendant le cycle de vie d'un véhicule à carburant de remplacement, les ministères sont invités à utiliser le Guide des véhicules à carburant de remplacement afin de procéder à une analyse coût-efficacité.
Ce progiciel a été élaboré par Ressources naturelles Canada. Il vise à donner aux acheteurs de véhicules fonctionnant avec un carburant de remplacement un outil convivial permettant de déterminer s'il est rentable d'acheter des véhicules dotés de l'équipement original du manufacturier capables de fonctionner à l'aide de carburants de remplacement, tels que le gaz naturel, le propane et le E85.
La rentabilité des véhicules à carburant de remplacement est calculée à partir de la différence des prix entre l'essence et le carburant de remplacement à volumes équivalents. Ces volumes sont déterminés au moyen de facteurs de conversion qui tiennent compte du contenu énergétique de chacun des carburants. Ces facteurs de conversion sont incorporés au progiciel.
Vous trouverez ci après une liste de contrôle des pratiques environnementales exemplaires relatives à la gestion des véhicules légers. Cette liste a été organisée selon les quatre étapes du cycle de vie du matériel. Une catégorie additionnelle a aussi été incluse au titre des problèmes de procédures et de politiques.
De saines procédures et politiques établissent l'assise de saines pratiques de gestion des parcs qui permettent non seulement de réduire les coûts, mais également les effets sur l'environnement de l'exploitation du parc. Vous trouverez ci après certaines pratiques exemplaires liées aux procédures et aux politiques :
À l'étape de la planification, les ministères doivent tenir compte des pratiques écologiques exemplaires suivantes :
À l'étape de l'acquisition, les ministères doivent envisager les pratiques écologiques exemplaires suivantes :
La US Environmental Protection Agency et le California Air Resource Board offrent un programme de certification des émissions pour les trousses de conversion offertes sur le marché des pièces de rechange.
Le carburant à faible teneur en éthanol est couvert par la garantie du constructeur pour tous les véhicules produits depuis les années 1970.
À l'étape de l'exploitation, de l'utilisation et de l'entretien, les ministères doivent envisager les pratiques écologiques exemplaires suivantes :
Les flaques noires ou brunes indiquent habituellement une fuite d'huile à moteur ou de graisse.
Les flaques jaunes ou vertes indiquent une fuite de liquide refroidisseur ou d'antigel.
Les flaques roses ou rouges dénotent une fuite de liquide de transmission.
Les flaques transparentes peuvent être du liquide pour freins et servodirection ou de l'essence.
Vous trouverez ci après certains sites utiles en matière de gestion d'un parc automobile écologique.
Le cycle de vie du matériel comporte trois étapes distinctes :
À cela, il faut ajouter une quatrième étape, celle de la planification et de la surveillance. Il s'agit d'un processus continu dans le cadre duquel les données provenant de chacune des étapes constituent des données pour la planification. Les processus de planification et de surveillance s'appliquent donc à toutes les autres étapes du cycle de vie de la gestion du matériel. En outre, le processus de contrôle de gestion établit l'assise sur laquelle les étapes du cycle de vie du matériel sont fondées.