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La version originale a été signée par
Wendy A. Tadros
Présidente Bureau de la sécurité des transports du Canada
Peter Penashue
Président Conseil privé de la Reine pour le Canada
Section 2 : Analyse des activit�s de programme
Section 3 : Renseignements suppl�mentaires
Section 4 : Autre sujet d'int�r�t
Annexe B — �tats financiers v�rifi�s
Depuis plus de 20 ans, le Bureau de la s�curit� des transports du Canada (BST) a enqu�t� sur des milliers d'�v�nements li�s aux transports. Quel que soit l'endroit o� quelque chose ne va pas, que ce soit sur nos voies navigables, le long de nos pipelines ou de nos voies ferr�es ou dans notre espace a�rien, nous nous assurons d'informer les Canadiens et les Canadiennes des circonstances et des raisons de l'�v�nement. Toutefois, notre travail ne s'arr�te pas l�. Nous avons le mandat non seulement de rendre compte de la s�curit� des transports, mais surtout de l'am�liorer. C'est pourquoi nous sommes r�solus � faire entendre notre message et � faire en sorte qu'il soit bien compris par les organismes de r�glementation et par l'industrie.
Pour y arriver, nous devons utiliser de fa�on strat�gique nos ressources humaines et financi�res. Cela signifie que nous devons, en tant qu'organisation, faire de notre mieux et nous assurer que nos produits, y compris nos communications, nos recommandations et nos documents de sensibilisation en mati�re de s�curit� � l'intention des m�dias, soient de la meilleure qualit� possible.
En g�n�ral, nous avons atteint la plupart de nos cibles. Cette ann�e, par exemple, plus de 24 des recommandations que nous avons formul�es ont re�u une � Attention enti�rement satisfaisante �
, la note la plus �lev�e accord�e. Notre r�cente Liste de surveillance sur la s�curit� a
favoris� l'adoption de mesures concr�tes en collaboration avec l'industrie et les organismes de r�glementation. Par cons�quent, nous avons fait beaucoup de progr�s en vue de r�aliser notre objectif en mati�re de mise en oeuvre de nos recommandations (80 %). Au niveau de l'organisation, nous avons aussi termin� la mise en place de la
Division de la formation et des normes multimodales. En outre, nous avons atteint ou d�pass� certaines de nos cibles en mati�re de publication de rapports.
Cependant, il y a toujours place � l'am�lioration, particuli�rement lorsqu'on se fixe des objectifs aussi ambitieux que les n�tres. Les retards occasionn�s dans le cadre de certains de nos projets �taient attribuables, en partie, au taux de roulement du personnel et aux postes vacants. Toutefois, nous croyons �tre sur la bonne voie et nous avons report� � l'ann�e qui vient la plupart des objectifs que nous n'avons pas r�alis�s cette ann�e. Au niveau de l'organisation, cela inclut une consultation aupr�s des intervenants, le renforcement de la gestion des dossiers et l'am�lioration continue de la base de donn�es de nos enqu�tes dans chacun des modes.
Au bout du compte, les Canadiens doivent pouvoir faire confiance � notre r�seau de transport, et cette confiance, qui doit s'appuyer sur la fiabilit�, peut seulement exister si nous faisons des progr�s. Cela signifie que nous devons toujours chercher � am�liorer, � faire augmenter le niveau de mise en oeuvre de nos recommandations et � renforcer notre efficience organisationnelle. Chaque ann�e, nous �levons la barre et essayons d'en faire plus. Et maintenant que nous entamons notre troisi�me d�cennie, nous continuerons � faire la m�me chose afin que le r�seau de transport du Canada soit le plus s�curitaire possible.
Le Bureau de la s�curit� des transports du Canada (BST) est un organisme ind�pendant qui a �t� cr�� en 1990 par le biais d'une loi du Parlement (Loi sur le Bureau canadien d'enqu�te sur les accidents de transport et de la s�curit� des transports). Le BST fonctionne de mani�re ind�pendante des autres minist�res et organismes du gouvernement afin d'�viter tout conflit d'int�r�t r�el ou per�u. Le seul objectif du BST consiste � promouvoir la s�curit� des transports. Le Bureau s'acquitte de sa mission en proc�dant � des enqu�tes ind�pendantes sur les �v�nements de transport choisis. Dans ses enqu�tes, le BST vise � d�gager les causes et les facteurs contributifs des �v�nements ainsi qu'� d�terminer les lacunes en mati�re de s�curit� qui ont contribu� aux accidents. Le BST formule ensuite des recommandations visant � am�liorer la s�curit� et � r�duire ou � �liminer les dangers auxquels sont expos�s les personnes, les biens et l'environnement.
La comp�tence du BST s'�tend � tous les �v�nements1 qui surviennent dans le r�seau de transport a�rien, maritime, ferroviaire et par pipeline sous r�glementation f�d�rale et qui se produisent au Canada et dans son espace a�rien. Le BST peut �galement repr�senter les int�r�ts canadiens dans le cadre d'enqu�tes men�es � l'�tranger sur des accidents de transport mettant en cause des a�ronefs, des navires ou du mat�riel roulant de chemin de fer immatricul�s ou construits au Canada, ou pour lesquels une licence a �t� d�livr�e au Canada. De plus, le BST s'acquitte de certaines obligations du Canada dans le domaine de la s�curit� des transports au sein de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) et de l'Organisation maritime internationale (OMI).
Le BST est un organisme d'enqu�te ind�pendant dont le seul but est de promouvoir la s�curit� des transports. Depuis sa mise sur pied en 1990, le BST a men� des milliers d'enqu�tes touchant les divers modes de transport de son ressort.
Le BST est l'un des nombreux organismes canadiens et �trangers qui s'efforcent d'am�liorer la s�curit� des transports au Canada et ailleurs dans le monde. �tant donn� que le BST
n'a aucun pouvoir officiel lui permettant d'inciter les autres � agir, � �tablir des r�glements ou � imposer des mesures pr�cises, il ne peut pas atteindre son r�sultat strat�gique sans la collaboration des autres organismes. Bien que le BST fonctionne de
mani�re ind�pendante des autres minist�res f�d�raux du secteur des transports, le Bureau doit pr�senter des constatations et formuler des recommandations en vue d'inciter les autres organismes � agir. Sa r�ussite passe par un dialogue continu, une communication de l'information et une coordination strat�gique avec d'autres organismes,
notamment Transports Canada, l'Office national de l'�nergie et la Garde c�ti�re canadienne. Le BST doit aussi encourager l'industrie et les organismes de r�glementation �trangers de participer � ce m�me genre d'activit�s. Par diff�rents moyens, il doit
pr�senter des arguments probants qui convaincront les � agents de changement �
de prendre les mesures n�cessaires en vue de combler les lacunes relev�es sur le plan de la s�curit�.
Comme il est un des chefs de file mondiaux dans son domaine, le BST fait part r�guli�rement de ses techniques, de ses m�thodes et de ses outils d'enqu�te � d'autres organismes. � titre d'exemple, le syst�me de d�pouillement des enregistreurs de bord (RAPS), qui a �t� mis au point par le BST pour d�coder, analyser et animer les donn�es d'enregistreur de vol, est maintenant utilis� par plus de 10 pays comme outil dans les enqu�tes de s�curit�. Le BST a aussi contribu� � la formation des enqu�teurs de nombreux pays, soit en invitant des enqu�teurs �trangers � participer aux programmes de formation internes, soit en envoyant du personnel chevronn� � l'�tranger pour donner de la formation. De plus, le BST �change aussi des donn�es avec des organismes partenaires, publie des rapports � l'aide de ces derniers et participe � des �tudes et � des groupes de travail internationaux en vue d'am�liorer la s�curit� des transports.
Gr�ce aux communications suivies du BST avec les organismes de r�glementation, les constructeurs, les fabricants et d'autres organismes d'enqu�te, les conclusions d�coulant des enqu�tes du BST ont men� � de nombreuses am�liorations des pratiques d'exploitation, de la conception de l'�quipement et de la r�glementation dans tous les secteurs des industries de transport maritime, par pipeline, ferroviaire et a�rien. Les efforts d�ploy�s ont �galement fait du BST un chef de file reconnu � l'�chelle mondiale dans le domaine de la s�curit� des transports et ont contribu� au bien-�tre �conomique et social du Canada.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur le processus de d�roulement des enqu�tes du BST ou sur les liens entre le BST et les autres organisations f�d�rales, consultez son site Web � l'adresse suivante : http://www.bst-tsb.gc.ca/fra/index.asp.
Le graphique ci-dessous illustre les activit�s de programme du BST qui contribuent � l'atteinte du r�sultat strat�gique du BST.
Le tableau ci-apr�s fait �tat des progr�s accomplis � l'�gard des priorit�s identifi�es dans notre Rapport sur les plans et les priorit�s de 2010-2011. En g�n�ral, le BST a atteint ou d�pass� ses objectifs relatifs � certaines priorit�s, alors que les progr�s r�alis�s dans d'autres domaines �taient inf�rieurs aux attentes, principalement en raison de la complexit� des enqu�tes ou du taux de roulement du personnel.
D�pass� : Plus de 100 p. 100 du niveau de rendement attendu de la priorit� a �t� atteint au cours de l'exercice.
Enti�rement atteint : 100 p. 100 du niveau de rendement attendu de la priorit� a �t� atteint au cours de l'exercice.
Atteint en grande partie : De 80 � 99 p. 100 du niveau de rendement attendu de la priorit� a �t� atteint au cours de l'exercice.
Passablement atteint : Passablement atteint : De 60 � 79 p. 100 du niveau de rendement attendu de la priorit� a �t� atteint au cours de l'exercice.
Non atteint : Moins de 60 p. 100 du niveau de rendement attendu de la priorit� a �t� atteint au cours de l'exercice.
Priorit� | Type2 | �tat |
---|---|---|
Communication strat�gique du mandat du BST, des travaux d'enqu�te et des r�alisations en mati�re de s�curit� au fil du temps | Nouvelle |
Satisfait aux attentes. En plus de nos t�ches r�guli�res, nous avons entrepris un certain nombre d'activit�s afin de c�l�brer notre 20e anniversaire et afin de nous faire conna�tre et de pr�senter ce que nous faisons aux Canadiens et aux Canadiennes. Ces activit�s comprenaient l'ouverture des portes de notre laboratoire aux journalistes et au grand public, l'animation d'une s�rie de kiosques d'information dans des endroits cl�s du pays et la diffusion de t�moignages vid�o en ligne. Nous avons �galement effectu� un certain nombre d'�v�nements m�diatiques et de sensibilisation cibl�s afin d'accro�tre la prise de conscience des risques consid�rables dans le domaine des transports qui figurent sur notre nouvelle Liste de surveillance. Nous avons enfin continu� � capitaliser sur la technologie, � am�liorer notre site Web et avons commenc� � explorer des plates-formes de m�dias sociaux afin de communiquer plus efficacement, de maximiser l'atteinte de tous nos messages de s�curit� et d'augmenter l'adoption de nos recommandations. |
Gestion strat�gique des ressources humaines | D�j� �tablie |
Satisfait en grande partie aux attentes. Nous avons r�alis� des progr�s importants au chapitre de l'examen et la mise � jour des structures organisationnelles et descriptions de postes; nous avons cr�� une page vou�e au recrutement sur notre site Web; nous avons mis en place un programme des anciens; nous avons termin� la mise en œuvre de la Division de la formation et des normes. L'examen du syst�me de disponibilit� et l'�laboration d'un programme de formation pour les enqu�teurs vont bon train. |
Am�lioration des produits Improvements |
D�j� �tablie |
Satisfait en partie aux attentes. Nous avons s�par� le projet d'examen et d'am�lioration des bases de donn�es des enqu�tes en plus petits projets plus faciles � g�rer qui seront mis en œuvre graduellement au cours des prochaines ann�es. Le projet �tait trop complexe, et il n'�tait pas possible d'am�liorer les quatre bases de donn�es modales en m�me temps. Nous avons report� � l'exercice 2011-2012 la consultation pr�vue aupr�s des intervenants sur les produits et les services du BST parce que nous avons re�u en retard l'approbation pour proc�der � un sondage d'opinion. � la fin de l'exercice, nous avions presque termin� la rationalisation de l'unit� et des processus de production de rapports et avions apport� certaines am�liorations au site Web du BST. |
Cadre de gestion des politiques et des proc�dures | Nouvelle |
Satisfait en partie aux attentes. M�me si nous avons fait des progr�s en la mati�re, le travail n'est pas fini. Le BST a mis la derni�re main � sa structure de gouvernance officielle, sur laquelle s'appuie son cadre de gestion des politiques, des directives et des proc�dures. Nous avons �labor� des mod�les normalis�s pour toutes les politiques et toutes les directives minist�rielles. Nous avons examin� et mis � jour certaines politiques et certaines directives et �labor� des plans de travail pour l'examen des autres politiques. En 2010-2011, nous avons revu la port�e du projet concernant la mise en œuvre d'un syst�me �lectronique de gestion des documents et des dossiers. Le plan r�vis� pr�voit une mise en œuvre graduelle d'un nouveau syst�me au cours des prochaines ann�es. Cependant, la priorit� consistera � �valuer les nouvelles politiques et les nouvelles directives du Conseil du Tr�sor sur la gestion de l'information et � mettre � jour la strat�gie de gestion de l'information du Minist�re. |
Les activit�s du BST s'inscrivent dans le cadre du tr�s vaste et tr�s complexe r�seau de transport canadien, un r�seau tr�s dynamique et en constante �volution. Les plus grands d�fis, auxquels il a fait face en 2010-2011, sont d�crits dans les paragraphes suivants.
Dans le budget de 2010, le gouvernement a annonc� que les minist�res devaient financer les augmentations salariales pr�vues dans les conventions collectives � m�me les budgets courants durant les exercices 2010-2011 � 2012 2013. Il a aussi confirm� que les d�penses li�es aux voyages, aux conf�rences et aux frais de repr�sentation ne devaient pas d�passer les niveaux de 2008 2009. C'est pourquoi le BST a entrepris un examen minutieux de ses d�penses et a apport� certains rajustements afin de continuer � r�aliser son mandat en fonction des ressources disponibles.
Le succ�s du BST et sa cr�dibilit� d�pendent en grande partie de l'expertise, du professionnalisme et des comp�tences de ses employ�s. Le BST fait cependant face � des d�fis en ce qui concerne son effectif. De nombreux postes sont uniques – une seule personne est responsable d'une t�che ou fonction pr�cise. Au cours des derni�res ann�es, le BST a eu � faire face � un niveau �lev� d'attrition et il s'attend que cette tendance se poursuive au cours des quelques prochaines ann�es. En 2010-2011, 25 employ�s ont quitt� le BST (14 sont partis � la retraite et 11 ont �t� mut�s dans d'autres minist�res), ce qui repr�sente plus de 10 % des postes pr�vus (�quivalents temps plein). M�me si le BST a accru ses activit�s d'embauche, il est toujours difficile pour l'organisation de combler les postes vacants � la suite de d�parts, particuli�rement dans les domaines o� il y a des p�nuries et des occasions d'avancement professionnel ailleurs et o� les connaissances et les comp�tences sont facilement transf�rables d'un minist�re � l'autre.
La r�alisation de notre mandat repose ultimement sur notre capacit� � livrer en temps opportun des produits et des services de qualit� en mati�re de s�curit� qui contribuent � l'atteinte de notre r�sultat strat�gique. Le BST doit donc continuer � am�liorer la rapidit� de publication de l'information tout en maintenant un haut niveau de qualit�. Il doit aussi demander l'opinion des intervenants relativement � la qualit� de ses produits et services afin d'en assurer l'efficience et la pertinence.
Le travail du BST s'appuie fondamentalement sur l'information. Il doit s'assurer que l'information soit non seulement � jour mais aussi conserv�e et facilement accessible aux employ�s qui en ont besoin. � cette fin, le BST doit g�rer ses politiques, directives et proc�dures de fa�on efficace et efficiente dans tous les secteurs d'activit�s. Il doit aussi continuer d'am�liorer les processus et les outils d'appui pour la gestion des dossiers et des donn�es sur support papier et �lectronique. Ces t�ches sont d'autant plus difficiles en raison du taux de roulement continu et de l'�volution constante de l'environnement de travail du BST.
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
29 786 | 32 017 | 30 698 |
Pr�vues | R�elles | �cart |
---|---|---|
235 | 219 | 16 |
Activit�s de programme |
2009-10 D�penses r�elles (en milliers de dollars) |
2010-11 (en milliers de dollars) | |||
---|---|---|---|---|---|
D�penses principales |
D�penses pr�vues4 |
Total des autorisations4 |
D�penses r�elles |
||
Enqu�tes Transport a�rien |
13 589 | 12 780 | 12 780 | 14 923 | 14 311 |
Enqu�tes Transport maritime |
5 502 | 5 310 | 5 310 | 4 665 | 4 474 |
Enqu�tes Transport ferroviaire |
5 091 | 4 678 | 4 678 | 4 796 | 4 598 |
Enqu�tes Transport par pipeline |
449 | 376 | 376 | 509 | 489 |
Total | 24 631 | 23,144 | 23,144 | 24,893 | 23,872 |
Le tableau suivant montre les d�penses r�elles li�es � l'activit� de programme des Services internes. Cette derni�re appuie les besoins des quatre activit�s de programme �num�r�es dans le tableau pr�c�dent.
Activit�s de programme |
2009-2010 D�penses R�elles (en milliers de dollars) |
2010-2011 (en milliers de dollars) | |||
---|---|---|---|---|---|
D�penses principales |
D�penses pr�vues4 |
Total des autorisations4 |
D�penses r�elles |
||
Services internes | 6,818 | 6 642 | 6 642 | 7 124 | 6 826 |
En 2010, 1727 accidents et 1349 incidents ont �t� signal�s conform�ment � la r�glementation du BST sur la d�claration obligatoire des �v�nements5 . Le nombre d'accidents a diminu� de 1 % en 2010 par rapport au nombre d'accidents signal�s en 2009 (1748) et de 15 % par rapport � la moyenne annuelle entre 2005 et 2009 (2038). Le nombre d'incidents signal�s a diminu� en 2010 (1349) par rapport � 2009 (1360) et � la moyenne annuelle entre 2005 et 2009 (1397). Il y a �galement eu 765 rapports volontaires sur des incidents en 2010. Le nombre total de morts a �t� de 168 en 2010, 13 de plus qu'en 2009, mais le m�me nombre que la moyenne entre 2005 et 2009.
Figure 1 : �v�nements signal�s au BST
Le BST a entrepris des enqu�tes sur 57 des �v�nements qui lui ont �t� signal�s au cours de l'exercice 2010–2011, comparativement � 65 en 2009-2010. Pendant cet exercice, 65 enqu�tes ont �t� termin�es comparativement � 73 pendant l'exercice pr�c�dent6 . Le nombre d'enqu�tes en cours a diminu� � 71 � la fin de l'exercice par rapport � 79 au d�but. Le BST continue d'appliquer rigoureusement sa Politique de classification des �v�nements pour d�terminer dans quels cas il doit mener des enqu�tes. La diminution du nombre d'enqu�tes r�alis�es s'explique principalement par une diminution du nombre total d'�v�nements et par le fait que bon nombre d'�v�nements ne sont pas li�s � des enjeux importants touchant la s�curit� et justifiant une analyse d�taill�e.
Durant l'exercice 2010-2011, la dur�e moyenne des enqu�tes �tait de 488 jours, une augmentation comparativement aux r�sultats de 2009-2010 (454 jours), mais une diminution comparativement � la moyenne des cinq derni�res ann�es (531). Le temps requis pour terminer une enqu�te d�pend de beaucoup de facteurs, comme la complexit� du travail d'enqu�te, la participation d'intervenants externes/internationaux et la disponibilit� de ressources d'enqu�te du BST.
Figure 2 : Enqu�tes entreprises, en cours et termin�es
Dans l'ensemble, le BST a connu beaucoup de succ�s au chapitre des lacunes de s�curit� relev�es et de la r�duction des risques dans le r�seau de transport. Au terme de ses enqu�tes, le BST produit des rapports dans lesquels il pr�sente les lacunes de s�curit� qu'il a relev�es et formule, s'il y a lieu, des recommandations visant � r�duire les risques. L'ann�e derni�re, dans tous les cas o� le BST a entrepris une enqu�te, il a cern� des lacunes de s�curit� et des facteurs contributifs, et il les a signal�s. Ces r�sultats r�v�lent une application rigoureuse de la Politique de classification des �v�nements du BST qui a �t� �tablie pour permettre au BST de d�terminer s'il y a lieu d'ouvrir une enqu�te, ainsi qu'une mise en œuvre rigoureuse de sa m�thodologie d'enqu�te. Cette d�marche syst�matique garantit que les ressources du BST sont investies dans les secteurs susceptibles de donner les meilleurs r�sultats sur le plan de la s�curit�.
En 2010–2011, outre les rapports d'enqu�te, le BST a produit 46 communications de s�curit�, soit 7 recommandations, 22 avis de s�curit� et 17 lettres d'information. De l'information sur la s�curit� est �galement communiqu�e officieusement aux principaux intervenants tout au long du processus d'enqu�te, ce qui leur permet de prendre imm�diatement des mesures de s�curit�, s'il y a lieu. Il arrive souvent que l'industrie et le gouvernement prennent des mesures de s�curit� dans le cadre d'une enqu�te du BST. La port�e et l'importance de ces mesures de s�curit� varient consid�rablement. Les exploitants prennent souvent des mesures correctives imm�diates apr�s en avoir discut� avec les enqu�teurs du BST (par exemple, en ce qui concerne le d�gagement des lignes de visibilit� � un passage � niveau en �laguant les buissons ou la v�g�tation). Les organismes de r�glementation comme Transports Canada et la F�d�ral Aviation Administration des �tats-Unis �mettent r�guli�rement des directives exigeant des inspections ou le remplacement de composants sur la foi des conclusions pr�liminaires du BST. Le cas �ch�ant, plut�t que de formuler des recommandations, le BST peut faire �tat des mesures correctives d�j� prises par l'industrie et les organismes gouvernementaux.
En vertu de la Loi sur le Bureau canadien d'enqu�te sur les accidents de transport et de la s�curit� des transports, tout ministre f�d�ral qui prend connaissance d'une recommandation du BST est tenu, dans les 90 jours, d'informer le Bureau par �crit de toute mesure prise ou envisag�e pour corriger la situation ou de pr�ciser les raisons motivant l'absence de mesures correctives. Le Bureau examine chaque r�ponse afin de d�terminer � quel point la lacune de s�curit� a �t� corrig�e. Lorsqu'une recommandation suscite des r�ponses � la fois au Canada et � l'�tranger, l'�valuation du Bureau se fonde principalement sur la r�ponse canadienne. Le BST publie sur son site Web (www.bst-tsb.gc.ca) son �valuation des r�ponses de l'industrie et des organismes gouvernementaux � ses recommandations.
Entre mars 1990 et mars 2011, le Bureau a �valu� 537 recommandations. En outre, 7 recommandations doivent �tre �valu�es par le Bureau, portant le nombre total � 544.
Au cours des 21 ans allant de 1990 � 2011, la grande majorit� des recommandations du Bureau ont �t� suivies de changements positifs. Comme on peut le voir dans la figure 3, dans 71 % des cas, les agents de changement ont accord� une attention enti�rement satisfaisante et les lacunes en mati�re de s�curit� ont �t� ad�quatement corrig�es. Dans 11 % des cas, les agents de changement ont l'intention de prendre des mesures qui r�gleront consid�rablement la lacune d�crite dans la recommandation (intention satisfaisante). Dans 13 % des cas, les agents de changement ont pris ou ont l'intention de prendre des mesures qui ne pallieront qu'en partie la lacune d�crite dans la recommandation (attention en partie satisfaisante). Enfin, dans 4 % des cas, les agents de changement n'ont pas pris et n'ont pas l'intention de prendre des mesures qui pallieront la lacune d�crite dans la recommandation (attention non satisfaisante).
Au cours des quatre prochaines ann�es, le Bureau cherchera � faire passer le taux de recommandations ayant re�u une � attention enti�rement satisfaisante �
� 80 %. On redoublera d'efforts en mati�re de sensibilisation afin d'inciter les agents de changement � participer � des discussions sur un certain
nombre d'enjeux de longue date qui ne sont toujours pas r�gl�s dans le but d'augmenter le nombre de mesures de s�curit� prises.
Figure 3 : Cat�gories des �valuations des r�ponses, 1990–2011
En mars 2010, nous avons publi� notre Liste de surveillance. Cette liste met en �vidence neuf probl�mes critiques repr�sentant les plus grands risques pour les Canadiens auxquels nous devons nous attaquer afin d'accro�tre la s�curit� des transports au Canada. Nos experts avaient d�j� relev� des tendances inqui�tantes. En effet, trop souvent, en arrivant sur les lieux d'un accident, ils ne pouvaient que constater que celui-ci �tait d� � des probl�mes de s�curit� qui avaient d�j� �t� signal�s auparavant. Dans certains cas, les probl�mes avaient �t� signal�s 15 ans plus t�t et ils n'avaient toujours pas �t� r�gl�s convenablement.
La Liste de surveillance est ainsi devenue la pierre angulaire des changements, un moyen d'appuyer le message de s�curit� du BST, de stimuler les discussions et d'amener les responsables de la r�glementation ainsi que les intervenants de l'industrie � agir.
Les neuf probl�mes figurant sur la Liste de surveillance ont donn� lieu � la formulation de 41 recommandations en mati�re de s�curit�, destin�es � l'industrie et aux responsables de la r�glementation. Avant mars 2010, la cote � Attention enti�rement satisfaisante �
(la cote la plus
�lev�e) n'avait �t� attribu�e qu'� quelques r�ponses aux recommandations. Or, depuis la publication de la Liste de surveillance, nous avons attribu� cette m�me cote � sept autres r�ponses, ce qui signifie qu'en cette premi�re ann�e, nous avons d�j� trait� pr�s d'un tiers des
probl�mes de s�curit� critiques. Des renseignements d�taill�s au sujet des actions prises en r�ponse aux recommandations qui se trouvent sur la Liste de surveillance sont disponibles dans le Rapport annuel de 2010-2011 du BST au http://www.bst-tsb.gc.ca/fra/publications/index.asp.
En d�pit des progr�s r�alis�s, il reste beaucoup � faire. Nous nous sommes fix�s pour objectif d'atteindre un taux de mise en œuvre de 100 %. Nous voulons qu'au cours des quatre prochaines ann�es, les 41 recommandations de la Liste de surveillance re�oivent une � Attention enti�rement
satisfaisante �
.
Pour y parvenir, nous ferons un suivi de toutes les mesures prises et remettrons p�riodiquement des � cartes de pointage �
aux organismes de r�glementation. Nous poursuivrons �galement nos activit�s de sensibilisation afin de mieux faire conna�tre les enjeux de la Liste de surveillance. Au printemps prochain, nous proc�derons
� une �valuation plus compl�te et publierons un rapport sur les mesures prises et les r�sultats obtenus. Nous r�viserons aussi la Liste de surveillance et la mettrons � jour. Les �l�ments de la liste qui ont abouti � un d�nouement pleinement satisfaisant seront enlev�s de la liste et de nouveaux �l�ments y
seront peut-�tre ajout�s.
Figure 4 : Cotes d'�valuation des r�ponses relatives aux recommandations d�coulant de la Liste de surveillance, 1990–2011
Les enqu�tes sur les accidents ne repr�sentent qu'une partie du travail du BST. Lorsque quelque chose ne va pas, que ce soit sur nos voies navigables, le long de nos voies ferr�es, de nos pipelines ou encore dans notre espace a�rien, nous �tablissons les faits, d�terminons les causes et voyons ce qui peut �tre fait pour emp�cher toute r�cidive. Mais il est tout aussi important de communiquer ces informations � ceux qui en ont le plus besoin : les intervenants du gouvernement et de l'industrie, les m�dias, les premiers intervenants, les autorit�s locales et nationales, les fabricants et le public canadien.
Nous utilisons � cette fin divers supports et forums : avis de s�curit�, lettres d'information, rapports d'enqu�te, mises � jour r�guli�res du site Web du BST, rapports statistiques mensuels et �v�nements m�diatiques pr�sent�s dans le pays. En 2010–2011, nous avons publi� 65 rapports d'enqu�te et organis� 7 �v�nements m�diatiques d'un bout � l'autre du Canada. Nous avons �galement r�pondu � des milliers de questions des m�dias par l'entremise de notre service t�l�phonique, dans les r�gions et en personne sur les lieux des accidents.
Par ailleurs, le BST a mis en œuvre un programme de sensibilisation dynamique qui a permis � divers groupes et associations d'apprendre � nous conna�tre et � prendre connaissance des occasions de collaboration qui s'offrent, et qui nous a surtout permis de faire passer notre message. C'est justement pour mettre de l'avant ce message que les membres du Bureau font r�guli�rement des pr�sentations et des discours et qu'ils rencontrent les d�cideurs afin de les sensibiliser aux risques associ�s aux transports et d'encourager la mise en pratique des recommandations du BST. Au cours du pr�sent exercice financier, les membres du Bureau se sont adress�s � 23 auditoires constitu�s de repr�sentants des quatre modes de transport. De plus, en participant et en donnant des pr�sentations � de nombreux �v�nements et conf�rences non seulement au Canada, mais aussi � l'�tranger, les enqu�teurs du BST jouent eux aussi un r�le important dans la promotion du travail du Bureau et dans le partage des informations recueillies au cours des enqu�tes.
Le BST est principalement financ� par le Parlement au moyen d'un cr�dit pour d�penses de fonctionnement et, en tant qu'�tablissement public, il est autoris� � d�penser les sommes re�ues pendant l'exercice. Comme le montre le tableau ci-dessous, les d�penses pour 2010-2011 sont moindres que celles des ann�es pr�c�dentes. Les d�penses de programme de 2010-2011 ont connu une baisse de 0,8 million de dollars (2,4 %) par rapport � 2009-2010. Cette diminution s'explique par diff�rents facteurs :
La figure qui suit montre la tendance des d�penses du BST sur une p�riode de trois ans. Les niveaux de r�f�rence fournis par le Budget principal des d�penses sont demeur�s stables au cours des trois derni�res ann�es. Toutefois, l'organisation a obtenu des autorisations suppl�mentaires par le biais du Budget suppl�mentaire des d�penses et de virements de cr�dits du Conseil du Tr�sor. Ces autorisations avaient principalement pour but de d�frayer les co�ts d�coulant des augmentations de salaire accord�es en vertu des conventions collectives et d'obtenir les reports de fonds non utilis�s des exercices pr�c�dents.
Figure 5 : Tendance des d�penses entre 2008-2009 et 2010-2011
Pour obtenir plus de renseignements sur les cr�dits organisationnels et/ou d�penses l�gislatives du BST, veuillez consulter les Comptes public du Canada 2010-2011 (Volume II). Vous trouverez une version �lectronique des Comptes public sur le site http://www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/recgen/txt/72-fra.html.
L'att�nuation des risques li�s � la s�curit� des transports par l'entremise d'enqu�tes ind�pendantes sur les accidents.
Pour atteindre ce r�sultat, Le BST a quatre principales activit�s de programme qui consistent � mener des enqu�tes de s�curit� dans les quatre secteurs suivants :
Tel que d�crit dans le Budget principal des d�penses de 2010-2011, dans le cadre de chaque activit� de programme, le personnel effectue des enqu�tes ind�pendantes sur les �v�nements de transport de comp�tence f�d�rale afin d'identifier les causes et les facteurs contributifs, publie des rapports d'enqu�tes, formule des recommandations afin d'am�liorer la s�curit�, communique des renseignements de s�curit� aux intervenants, entreprend des activit�s de sensibilisation aupr�s des principaux agents de changement de m�me qu'�value et fait le suivi des r�ponses aux recommandations. Ceci comprend �galement des travaux sp�cialis�s dans les domaines suivants : l'ing�nierie, la macro-analyse, la performance humaine, les services juridiques, les communications, l'assurance de la qualit� de m�me que les services linguistiques et de publication.
L'activit� de programme des services internes du BST comprend les fonctions et les ressources n�cessaires pour appuyer les activit�s de programme des quatre modes de transport et pour r�pondre aux obligations g�n�rales du BST. Ces activit�s sont coordonn�es par la Direction g�n�rale des services int�gr�s du BST et comprennent les services li�s � gestion des ressources humaines; � la gestion financi�re; � la gestion de l'information; � la technologie de l'information; aux biens immobiliers; au mat�riel; � l'approvisionnement et aux autres activit�s administratives.
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
12 780 | 14 923 | 14 311 |
Pr�vues | R�elles | �cart |
---|---|---|
100 | 94 | 6 |
R�sultats attendus |
Indicateurs de rendement |
Objectifs | �tat et sommaire du rendement |
---|---|---|---|
Augmentation de la productivit� dans la conduite des enqu�tes | Nombre de rapports d'enqu�te termin�s | 50 rapports | Objectif passablement atteint. Le BST a publi� 38 rapports d'enqu�te. |
D�lai moyen pour terminer les rapports d'enqu�te | 457 jours | Objectif atteint en grande partie. Le d�lai moyen pour terminer les rapports d'enqu�te a �t� de 503 jours. | |
Communications de s�curit� plus efficaces | Nombre de communications de s�curit� �mises | Sans objet7 |
Objectif enti�rement atteint. Le BST a �mis :
|
R�sultats des �valuations du Bureau aux r�ponses aux recommandations | Non d�termin�s | Objectif passablement atteint. De 1990 � 2011, 59 pour cent des r�ponses aux recommandations d�notaient une attention enti�rement satisfaisante. |
En 2010-2011, les responsables de l'activit� de programme li�e aux enqu�tes a�riennes ont utilis� la majorit� des ressources financi�res � leur disposition. Il n'est rest� que 612 000 $. Le solde non utilis� s'explique principalement par le taux de roulement des employ�s et une diminution du nombre de d�ploiements vers des lieux d'�v�nement, ce qui a r�duit les d�penses li�es aux d�placements et aux heures suppl�mentaires.
Le niveau de dotation r�el de l'activit� de programme li�e aux enqu�tes a�riennes �tait inf�rieur aux pr�visions de six �quivalents temps plein. Cette diff�rence est due � deux postes d'enqu�teur vacants ainsi qu'aux postes vacants li�s � diverses fonctions de soutien comme les communications, les services � l'appui des enqu�tes et le secr�tariat minist�riel, qui sont affect�s � l'activit� de programme li�e aux enqu�tes a�riennes.
En 2010-2011, le BST a publi� 38 rapports d'enqu�te a�rienne, soit 12 rapports de moins que l'objectif vis� (50). Le BST a aussi communiqu� les lacunes en mati�re s�curit� qu'il a identifi�es par le biais de 6 avis de s�curit� et de 3 lettres d'information. Le d�lai moyen pour terminer les 38 rapports a �t� de 503 jours, soit 46 jours de plus que l'objectif vis� (457) et 53 jours de plus que la moyenne des cinq derni�res ann�es (450).
Il y a un certain nombre de raisons pour lesquelles les cibles �tablies n'ont pas �t� r�alis�es. Certaines enqu�tes complexes ont exig� plus de travail qu'� l'habitude. Certaines enqu�tes ont �t� plus longues en raison de la participation d'intervenants internationaux. De plus, durant la derni�re ann�e, on a entrepris un nombre important de nouvelles enqu�tes a�riennes dans la r�gion du Qu�bec, ce qui a eu un impact important sur la charge de travail des enqu�teurs de la r�gion. Enfin, l'enqu�te sur l'�crasement de l'h�licopt�re Sikorsky S-92A en 2009 � Terre Neuve a exig� l'affectation d'une bonne partie des ressources de la Direction des enqu�tes a�ronautiques, de la Direction des communications et du Bureau au cours des trois derniers mois de l'exercice, ce qui a retard� les travaux dans le cadre d'autres enqu�tes et la production d'autres rapports.
En comparant cette ann�e � l'an dernier, on note une augmentation du nombre d'enqu�tes entreprises, soit 37 comparativement � 33 et une diminution du nombre d'enqu�tes termin�es, 38 comparativement � 50. Parmi les 38 enqu�tes termin�es, 8 pour cent (3) avaient �t� entreprises au cours de l'exercice, 55 pour cent (21) en 2009–2010, 29 pour cent (11) en 2008–2009 and 8 pour cent (3) au cours d'un exercice pr�c�dent.
De 1990 � 2011, les 247 recommandations en mati�re de s�curit� a�rienne �valu�es par le Bureau ont �t� suivies d'un peu de changements positifs. Dans 59 pour cent des cas (145 sur 247), les agents de changement ont pris des mesures visant � r�duire consid�rablement la lacune d�crite dans la recommandation, et dans 8 pour cent des cas (20 sur 247), ils ont l'intention de prendre de telles mesures. Le BST n'est pas satisfait des r�sultats obtenus relativement aux recommandations en mati�re de s�curit� a�rienne et planifie renforcer ses efforts en vue d'encourager les organismes de r�glementation et les intervenants de l'industrie � mettre en place plus de mesures de s�curit�.
Il est difficile de pr�dire ann�e apr�s ann�e o�, au pays, il faudra r�aliser des enqu�tes. Il est pr�f�rable de planifier et de g�rer les ressources d'enqu�te � l'�chelle nationale afin de pouvoir affecter les ressources en fonction de ces fluctuations. � l'avenir, nous nous efforcerons de transf�rer plus rapidement les ressources requises l� o� le besoin se fait sentir.
Il faut aussi proc�der � des analyses plus pouss�es au moment de d�finir les cibles en mati�re de rendement afin de s'assurer que celles-ci sont r�alistes et r�alisables. Il se peut que la cible relative � la publication annuelle de 50 rapports sur le transport a�rien soit trop �lev�e en raison de la tendance � la baisse du nombre d'�v�nements qui exigent une enqu�te aux termes de la Politique de classification des �v�nements du BST.
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
5 310 | 4 665 | 4 474 |
Pr�vues | R�elles | �cart |
---|---|---|
41 | 37 | 4 |
R�sultats attendus |
Indicateurs de rendement |
Objectifs | �tat et sommaire du rendement |
---|---|---|---|
Augmentation de la productivit� dans la conduite des enqu�tes | Nombre de rapports d'enqu�te termin�s | 10 rapports | Objectif atteint en grande partie. Le BST a publi� 8 rapports d'enqu�te |
D�lai moyen pour terminer les rapports d'enqu�te | 426 jours | Objectif passablement atteint. Le d�lai moyen pour terminer les rapports d'enqu�te a �t� de 529 jours. | |
Communications de s�curit� plus efficaces | Nombre de communications de s�curit� �mises | Sans objet8 |
Objectif enti�rement atteint. Le BST a �mis :
|
R�sultats des �valuations du Bureau aux r�ponses aux recommandations | Non d�termin�s | Objectif atteint en grande partie. De 1990 � 2011, 77 pour cent des r�ponses aux recommandations d�notaient une attention enti�rement satisfaisante. |
En 2010-2011, les responsables de l'activit� de programme li�e aux enqu�tes maritimes ont utilis� la majorit� des ressources financi�res � leur disposition. Il n'est rest� que 191 000 $. Le solde non utilis� s'explique principalement par la pr�sence de postes d'enqu�teur vacants. En outre, il y a eu une diminution du nombre de d�ploiements vers des lieux d'�v�nement, ce qui a r�duit les d�penses li�es aux d�placements et aux heures suppl�mentaires.
Le BST a publi� 8 rapports d'enqu�te maritime, 2 rapports de moins que l'objectif vis� (10). Le BST a aussi communiqu� les lacunes en mati�re de s�curit� qu'il a identifi�es par le biais de 5 avis de s�curit� et de 6 lettres d'information. Le d�lai moyen pour terminer les 8 rapports d'enqu�te a �t� de 529 jours, ou 103 jours de plus que l'objectif vis� (426) et de 215 jours en dessous de la moyenne des cinq derni�res ann�es (744).
En comparant les r�sultats de cette ann�e avec ceux de l'ann�e derni�re, on note une diminution de 55 pour cent du nombre d'enqu�te entreprises, 5 comparativement � 11 et une diminution de 11 pour cent du nombre d'enqu�tes termin�es, 8 comparativement � 9. Parmi les 8 enqu�tes termin�es, 88 pour cent (7) avaient d�but� en 2009–2010 et 13 pour cent (1) au cours d'un exercice pr�c�dent.
Tout au long de l'exercice, la Direction des enqu�tes maritimes a d� relever des d�fis en raison des importantes fluctuations de ses ressources humaines. Il y avait plusieurs postes d'enqu�teur vacants � l'administration centrale et dans les r�gions. De plus, certains postes de direction cl�s ont aussi �t� vacants durant une partie de l'exercice, ce qui a fait en sorte que des employ�s devaient r�aliser des enqu�tes et s'acquitter de t�ches de gestion. Par cons�quent, le rendement g�n�ral en a souffert, et cela a eu un impact marqu� sur la r�alisation des cibles pr�vues. On a aussi �prouv� des difficult�s dans le cadre de certaines enqu�tes, ce qui a retard� la production de rapports de qualit�.
De 1990 � 2011, la grande majorit� des recommandations en mati�re de s�curit� maritime ayant fait l'objet d'une �valuation par le Bureau ont �t� suivies de changements positifs. Dans 77 % des cas (113 sur 146), les agents de changement ont pris des mesures visant � r�duire consid�rablement la lacune d�crite dans la recommandation, et dans 17 % des cas (25 sur 146), ils ont l'intention de prendre de telles mesures.
Il faut mettre en place une structure de gestion des ressources humaines et de planification de la rel�ve plus solide pour r�duire au minimum le nombre de postes vacants et le temps qu'il faut pour les combler. En 2011-2012, le BST adoptera une approche plus strat�gique en mati�re de dotation des postes d'enqu�teur, y compris la cr�ation d'un bassin de candidats pr�qualifi�s pour des postes d'enqu�teur.
On a aussi cern� des occasions d'am�lioration dans les processus op�rationnels de la Direction des enqu�tes maritimes. En 2011-2012, on s'efforcera d'optimiser ces processus. On portera une attention plus soutenue � l'�tablissement de cibles de rendement en mati�re de d�lais qui sont davantage harmonis�es aux ressources disponibles.
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
4 678 | 4 796 | 4 598 |
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
34 | 34 | - |
R�sultats attendus |
Indicateurs de rendement |
Objectifs | �tat et sommaire du rendement |
---|---|---|---|
Augmentation de la productivit� dans la conduite des enqu�tes | Nombre de rapports d'enqu�te termin�s | 13 rapports | Objectif d�pass�. Le BST a publi� 16 rapports d'enqu�te. |
D�lai moyen pour terminer les rapports d'enqu�te | 498 jours | Objectif d�pass�. Le d�lai moyen pour terminer les rapports d'enqu�te a �t� de 442 jours. | |
Communications de s�curit� plus efficaces | Nombre de communications de s�curit� �mises | Sans objet9 |
Objectif enti�rement atteint. Le BST a �mis :
|
8 lettres d'information. | Non d�termin�s | Objectif atteint en grande partie. De 1990 � 2011, 82 pour cent des r�ponses aux recommandations d�notaient une attention enti�rement satisfaisante. |
En 2010-2011, les responsables de l'activit� de programme li�e aux enqu�tes ferroviaires ont utilis� la majorit� des ressources financi�res et toutes les ressources humaines � leur disposition. Il n'est rest� que 198 000 $. Le solde non utilis� s'explique principalement par une diminution du nombre de d�ploiements vers des lieux d'�v�nement, ce qui a r�duit les d�penses li�es aux d�placements et aux heures suppl�mentaires.
L'activit� de programme li�e aux enqu�tes ferroviaires a eu beaucoup de succ�s durant l'exercice 2010-2011. On a atteint toutes les cibles en mati�re de rendement et on en a m�me d�pass� quelques-unes. Le BST a publi� 16 rapports d'enqu�tes ferroviaires, soit plus que la cible de 13 pr�vue. Le d�lai moyen pour terminer ces rapports d'enqu�te a �t� de 442 jours, ou 56 jours de moins que l'objectif vis�. Le BST a aussi communiqu� les lacunes en mati�re de s�curit� qu'il a cern�es par le truchement de neuf avis de s�curit� et huit lettres d'information.
En comparant les r�sultats de cette ann�e avec ceux de l'ann�e derni�re, on note une diminution de 22 pour cent du nombre d'enqu�tes entreprises, 14 comparativement � 18, et une augmentation de 23 pour cent du nombre d'enqu�tes termin�es, 16 comparativement � 13. Parmi les 16 enqu�tes termin�es, 63 pour cent (10) avaient d�but� en 2009-2010, 38 pour cent (6) en 2008 2009.
Le d�lai moyen n�cessaire pour produire un rapport d'enqu�te a diminu�, passant de 498 jours en 2009-2010 � 442 jours en 2010-2011, une diminution de 11 %. En 2010-2011, le d�lai moyen a aussi diminu�, comparativement � la moyenne des cinq ann�es pr�c�dentes (570). Cette am�lioration est due principalement � la r�duction du nombre d'enqu�tes et � certains rajustements apport�s aux processus op�rationnels internes, ce qui a permis de mieux affecter les ressources � un nombre moins �lev� d'enqu�tes.
De 1990 � 2011, la grande majorit� des 131 recommandations en mati�re de s�curit� ferroviaire �valu�es par le Bureau ont �t� suivies de changements positifs. Dans 82 % des cas (108 sur 131), les agents de changement ont pris des mesures visant � r�duire consid�rablement la lacune d�crite dans la recommandation, et dans 8 % des cas (11 sur 131), ils ont l'intention de prendre de telles mesures.
Au cours de l'exercice qui vient de se terminer, la Direction des enqu�tes ferroviaires a d�di� ses efforts � la gestion plus rigoureuse du processus d'enqu�te. Une coordination efficace au sein de l'�quipe et une reconstitution au d�but de l'enqu�te de la s�quence des �v�nements et des lacunes de s�curit� ont eu pour r�sultat des rapports concis, cibl�s et termin�s dans un d�lai plus court. Des rapports mieux cibl�s garantissent que les agents de changements sont inform�s � temps des lacunes de s�curit�, ce qui se traduit souvent par des actions imm�diates en mati�re de s�curit� et une r�duction des risques.
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
376 | 509 | 489 |
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
3 | 3 | - |
R�sultats attendus |
Indicateurs de rendement |
Objectifs | �tat et sommaire du rendement |
---|---|---|---|
Augmentation de la productivit� dans la conduite des enqu�tes | Nombre de rapports d'enqu�te termin�s | 3 rapports | Objectif enti�rement atteint. Le BST a publi� 3 rapports d'enqu�te. |
D�lai moyen pour terminer les rapports d'enqu�te | 490 jours | Objectif d�pass�. Le d�lai moyen pour terminer les rapports d'enqu�te a �t� de 431 jours. | |
Communications de s�curit� plus efficaces | Nombre de communications de s�curit� �mises | Sans objet10 | Objectif enti�rement atteint. Le BST a �mis 2 avis de s�curit�. |
R�sultats des �valuations du Bureau aux r�ponses aux recommandations | Non d�termin�s | Objectif enti�rement atteint. De 1990 � 2011, 100 pour cent des r�ponses aux recommandations d�notaient une attention enti�rement satisfaisante. |
En 2010-2011, les responsables de l'activit� de programme li�e aux enqu�tes de pipeline ont utilis� la majorit� des ressources financi�res � leur disposition (il n'est rest� que 20 000 $) et toutes les ressources humaines.
L'activit� de programme li�e aux enqu�tes de pipeline a eu beaucoup de succ�s durant l'exercice 2010-2011. On a atteint toutes les cibles en mati�re de rendement et on en a m�me d�pass� quelques-unes. Le BST a publi� 3 rapports d'enqu�te de pipeline en 2010-2011. Le d�lai moyen pour terminer ces rapports a �t� de 431 jours, ou 59 jours de moins que l'objectif vis�. Le d�lai moyen pour terminer un rapport d'enqu�te de pipeline en 2010-2011 est aussi demeur� � 107 jours en dessous de la moyenne des cinq derni�res ann�es (538). Le BST a aussi communiqu� les lacunes en mati�re de s�curit� qu'il a cern�es par le truchement de deux avis de s�curit�.
De 1990 � 2011, toutes les 20 recommandations en mati�re de s�curit� des pipelines �mises par le Bureau ont �t� suivies de changements positifs.
Le BST a �t� en mesure d'atteindre ses objectifs gr�ce � une gestion rationnelle et efficace de ses ressources. Le respect du processus d'enqu�te et la coordination au sein de la direction et avec les membres des autres �quipes du BST ont eu pour r�sultat l'identification pr�coce des besoins d'essais m�tallurgiques et la pr�paration de rapports concis, cibl�s et produits dans un d�lai plus court.
D�penses pr�vues | Total des autorisations | D�penses r�elles |
---|---|---|
6 642 | 7 124 | 6 826 |
Pr�vues | R�elles | �cart |
---|---|---|
57 | 51 | 6 |
R�sultats attendus |
Indicateurs de rendement |
Objectifs | �tat et sommaire du rendement |
---|---|---|---|
Renforcir les pratiques de gestion | Am�lioration continue des cotes accord�es � chacun des aspects de la gestion lors de l'�valuation effectu�e par le Secr�tariat du Conseil du tr�sor � l'�gard du Cadre de responsabilisation de gestion (CRG) | Donner suite aux enjeux soulev�s dans le cadre de la ronde VII du CRG | Objectif atteint en grande partie. Du progr�s a �t� r�alis� toutefois des efforts soutenus seront n�cessaires en 2011-2012 afin de rem�dier aux points du plan d'action qui restent. |
En 2010-2011, les responsables des Services internes n'ont pas utilis� toutes les ressources financi�res � leur disposition. Le solde non utilis� s'explique principalement par le taux de roulement des employ�s et les retards li�s � la r�alisation de deux projets : la mise en œuvre d'un syst�me �lectronique de gestion des dossiers et l'am�lioration des bases de donn�es des modes, ce qui a entra�n� une diminution des d�penses li�es � l'informatique.
En 2010-2011, les niveaux de dotation des ressources humaines au sein des Services internes �taient inf�rieurs aux pr�visions. Cette situation est attribuable au d�part impr�vu d'employ�s et au temps qu'il a fallu pour r�aliser les processus de dotation connexes et trouver des rempla�ants ad�quats. Durant l'exercice, le BST a d� travailler fort pour maintenir une capacit� ad�quate en mati�re de ressources humaines au sein de la Direction g�n�rale des services int�gr�s. Malgr� cela, toutes les obligations externes de l'organisation ont �t� respect�es, et on a utilis� des services d'aide temporaire pour combler des postes � court terme et assurer la continuit� des activit�s internes.
En 2009-2010, le BST a fait l'objet d'une �valuation dans le cadre de la Ronde VII du Cadre de responsabilisation de gestion (CRG) du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor. Les observations du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor sur la qualit� de la gestion du BST ont �t� tr�s positives. Cependant, on a cern� des occasions d'am�lioration en ce qui a trait au rapport sur le rendement du Minist�re. Le BST a donc pr�cis� le libell� de son r�sultat strat�gique et de ses activit�s de programme, ce que refl�tera le Rapport sur les plans et les priorit�s de 2012 2013. En outre, on a r�alis� un examen des indicateurs de rendement et apport� certains changements � temps pour le Rapport sur les plans et les priorit�s de 2011-2012. De plus, il faut poursuivre les travaux afin de peaufiner le cadre de gestion du rendement du BST.
En 2010-2011, le BST a r�alis� un certain nombre d'activit�s de planification organisationnelle majeures. Il a mis en place un nouveau processus int�gr� de planification des ressources humaines et des activit�s. Il a mis � jour le profil de risque et �labor� un nouveau plan strat�gique quinquennal.
En raison de priorit�s conflictuelles et du fait que certains postes cl�s �taient vacants, il y a eu un progr�s limit� dans le cadre de l'�laboration et de la mise � jour des politiques, de l'examen et de la rationalisation des proc�dures internes et de la documentation des normes de service internes. La mise � jour des politiques et des directives des domaines fonctionnels des Services int�gr�s restera une priorit� en 2011-2012.
En 2010-2011, le BST a �t� confront� � une augmentation importante de sa charge de travail en raison des nouvelles exigences en mati�re de rapports financiers � l'�chelle du gouvernement. En r�action aux nouvelles politiques du Conseil du Tr�sor, le BST a pr�par� des �tats financiers prospectifs et r�vis� la pr�sentation de ses �tats financiers de fin d'exercice v�rifi�s. En outre, il a particip� � un groupe de travail interminist�riel sur l'�laboration de mod�les pour respecter les nouvelles exigences redditionnelles li�es � la production de rapports financiers trimestriels. Le rapport financier trimestriel du BST a par cons�quent �t� distribu� � l'�chelle du gouvernement en tant que mod�le que peuvent utiliser d'autres petits minist�res et organismes. Enfin, la Politique sur le contr�le interne du Conseil du Tr�sor s'est appliqu�e pour la premi�re fois au BST durant l'exercice 2010-2011. La politique exige une �valuation d�taill�e des contr�les internes du Minist�re en mati�re de rapport financier et la pr�paration d'une divulgation de la direction publi�e en annexe des �tats financiers du Bureau dans le Rapport minist�riel sur le rendement.
S'il veut r�aliser avec succ�s ses priorit�s en mati�re de Services internes, le BST doit compter sur un personnel chevronn� qui en conna�t bien le fonctionnement. Afin de r�duire au minimum l'impact des d�parts impr�vus des employ�s, le BST s'est davantage tourn� vers l'embauche d'employ�s temporaires et d'employ�s occasionnels pour combler les postes vacants � court terme. De plus, il a ajout� un poste d'agent financier � son effectif en r�ponse � l'augmentation des exigences en mati�re de rapports financiers et pour r�duire les risques li�s au d�part d'employ�s des finances sur les contr�les internes. Enfin, on examinera et am�liorera les strat�gies en mati�re de ressources humaines pour doter les postes au sein des Services internes afin de trouver des solutions plus permanentes.
L'examen des retards dans le cadre des projets a r�v�l� qu'il �tait pr�f�rable de proc�der, d�s l'approbation initiale, � une meilleure planification afin de mieux comprendre la port�e g�n�rale des projets et le temps qu'il faudra pour les r�aliser. En 2011-2012, on a divis� les projets en plus petites composantes afin que l'on puisse mieux comprendre et r�aliser les produits livrables.
Les principales donn�es financi�res pr�sent�es dans cette section fournissent des renseignements suppl�mentaires sur la situation financi�re et les op�rations du BST.
En ce qui a trait � la comptabilit� d'exercice, les charges et le co�t des op�rations du BST s'�levaient � 34,9 millions de dollars en 2010–2011 (comparativement � 34,8 millions en 2009–2010). Ces r�sultats incluent 3,8 millions de dollars de services re�us sans frais d'autres minist�res du gouvernement f�d�ral ainsi que d'autres d�penses qui n'ont pas d'impact sur les cr�dits pour d�penses de fonctionnement du Bureau comme le passif relatif aux avantages sociaux des employ�s.
La diminution des actifs dans l'�tat de la situation financi�re d�coule principalement d'une diminution de 488 000 $ de la valeur comptable nette des immobilisations corporelles durant l'exercice 2010-2011. Cette diminution est li�e principalement � la cat�gorie des logiciels �labor�s � l'interne, et refl�te le report de projets visant � am�liorer les bases de donn�es sur les moyens de transport du BST et � mettre en œuvre le syst�me �lectronique de gestion des documents et des dossiers.
Variation en % | 2010-2011 | 2009-2010 | |
---|---|---|---|
Total des actif | -5,1 % | 6 995 | 7 371 |
Total des passifs | 2,2 % | 7 055 | 6 897 |
Avoir du Canada | -112,7 % | (60) | 474 |
Total | -5,1% | 6 995 | 7 371 |
Variation en % | 2010-11 | 2009-10 | |
---|---|---|---|
Total des charges | 0,5% | 34 955 | 34 783 |
Total des revenus | 87,0% | 43 | 23 |
Co�t net des op�rations | 0,4% | 34 912 | 34 760 |
Le BST a amorc� l'ann�e avec un Budget principal autoris� de 29,8 millions de dollars. Des autorisations suppl�mentaires (virements de cr�dits du Conseil du Tr�sor) de 2,2 millions de dollars ont �t� approuv�es au cours de l'ann�e pour un total approuv� de 32,0 millions de dollars. Ce montant comprenait 1,0 million de dollars du report de fonds non utilis�s de l'exercice pr�c�dent, 0,9 million de dollars pour les rajustements par suite des conventions collectives et 0,2 million de dollars pour les d�penses relatives aux prestations de d�part et aux cong�s parentaux.
Comme le montre la figure 5, au cours des 10 derni�res ann�es, le financement du BST est demeur� relativement constant entre 31 et 32 millions de dollars. Pour la p�riode 2002 2003 � 2004 2005, le BST a re�u du financement sp�cial � court terme du Parlement pour faire face � des pressions particuli�res sur ses ressources. Par la suite, le financement s'est stabilis�, et les augmentations du financement des deux derni�res ann�es s'expliquent principalement par les augmentations de salaire n�goci�es dans les conventions collectives.
Les d�penses de programme en 2010-2011 ont diminu� de 0,8 million de dollars, soit 2,4 %, comparativement � 2009-2010. Cette diminution s'explique par diff�rents facteurs :
Figure 6. Financement et d�penses du BST de 2001-2002 � 2010-2011
Le BST pr�pare ses �tats financiers annuels selon la m�thode de la comptabilit� d'exercice. Ces �tats financiers sont v�rifi�s par le Bureau du v�rificateur g�n�ral du Canada. En 2010-2011, le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor a mis en place un nouveau principe comptable qui exige des changements dans les �tats financiers du Minist�re. Plus particuli�rement, l’�tat des r�sultats pr�sente maintenant les r�sultats par activit� de programme plut�t que par cat�gorie de d�penses. L'annexe B du pr�sent document renferme les �tats financiers v�rifi�s du BST pour l'exercice qui s'est termin� le 31 mars 2011, ainsi que le rapport du v�rificateur et l'�valuation annuelle de l'efficacit� des contr�les internes du Minist�re relatifs aux rapports financiers.
Les co�ts de fonctionnement nets du BST repr�sentent un co�t d'environ 1,02 dollar par citoyen canadien. Ce montant permet au Canada de maintenir sa capacit� de faire enqu�te sur d'importantes lacunes de s�curit� dans les quatre modes de transport du r�seau national.
La figure 7 montre les d�penses par cat�gorie principale.
Figure 7. Charges du BST par cat�gorie
La version �lectronique des tableaux suppl�mentaires �num�r�s ci-dessous est disponible sur le site Web du Secr�tariat du Conseil du tr�sor, � l'adresse : http://www.tbs-sct.gc.ca/dpr-rmr/2010-2011/index-fra.asp:
Pour des renseignements compl�mentaires sur le Bureau de la s�curit� des transports du Canada et ses activit�s, consultez notre site Web � l'adresse http://www.bst-tsb.gc.ca/fra/index.asp. Vous pouvez �galement communiquer avec nous � l'adresse et aux num�ros suivants :
Bureau de la s�curit� des transports du Canada
Place du Centre
200, promenade du Portage
4e �tage
Gatineau (Qu�bec)
K1A 1K8
Adresse �lectronique : communications@bst-tsb.gc.ca
Num�ro de t�l�phone sans frais : 1 800 387-3557
Num�ro de t�l�copieur : 819 997-2239
La responsabilit� de l'int�grit� et de l'objectivit� des �tats financiers ci-joints pour l'ann�e financi�re s'�tant termin� le 31 mars 2011 et de tous les renseignements qui y figurent incombe � la direction du Bureau de la s�curit� des transports du Canada (BST). Ces �tats financiers ont �t� pr�par�s par la direction conform�ment aux politiques comptables du Conseil du Tr�sor, lesquelles s'appuient sur les principes comptables g�n�ralement reconnus du Canada pour le secteur public.
La direction est responsable de l'int�grit� et de l'objectivit� des donn�es pr�sent�es dans les �tats financiers. Certains renseignements pr�sent�s dans les �tats financiers sont fond�s sur les meilleures estimations et le jugement de la direction compte tenue de l'importance relative des postes en question. Pour s'acquitter de ses obligations au chapitre de la comptabilit� et de la pr�sentation de rapports, la direction tient des comptes qui permettent l'enregistrement centralis� des op�rations financi�res du BST. Les renseignements financiers pr�sent�s aux fins de l'�tablissement des Comptes publics du Canada et figurant dans le Rapport minist�riel sur le rendement du BST concordent avec les �tats financiers.
Il incombe aussi � la direction de tenir un syst�me efficace de contr�le interne en mati�re de rapports financiers con�u pour donner une assurance raisonnable que l'information financi�re est fiable, que les actifs sont prot�g�s et que les op�rations sont autoris�es et enregistr�es ad�quatement, conform�ment � la Loi sur la gestion des finances publiques et � d'autres lois, r�glements, autorisations et politiques applicables.
La direction veille �galement � assurer l'objectivit� et � l'int�grit� des donn�es figurant dans ses �tats financiers en choisissant soigneusement des employ�s qualifi�s et en assurant leur formation et leur perfectionnement; en prenant des dispositions pour assurer une r�partition appropri�e des responsabilit�s; gr�ce � une communication visant � faire en sorte que tous les employ�s du BST sont au fait des r�glements, des politiques, des normes et des pouvoirs de la direction.
Une �valuation de l'efficacit� du syst�me de contr�le interne en mati�re de rapports financiers (CIRF) pour l'ann�e financi�re s'�tant termin� le 31 mars 2011 a �t� r�alis�e conform�ment � la Politique sur le contr�le interne et ses r�sultats ainsi que les plans d'action qui en d�coulent sont r�sum�s en annexe. Le syst�me du CIRF est con�u pour att�nuer les risques � un niveau raisonnable fond� sur un processus continu qui vise � identifier et � �valuer l'efficacit� des contr�les cl�s et � y apporter les ajustements n�cessaires.
Le Bureau du v�rificateur g�n�ral, v�rificateur ind�pendant du gouvernement du Canada, a �mis une opinion sur la fid�lit� des �tats financiers du BST laquelle n'inclue pas d'opinion de v�rification au sujet de l'�valuation annuelle de l'efficacit� du syst�me de contr�le interne du minist�re en mati�re de rapports financiers.
The original version was signed by
____________________________
La pr�sidente,
Wendy A. Tadros
The original version was signed by
____________________________
La dirigeante principale des finances,
Chantal Lemyre, CGA
Gatineau, Canada
Le 9 ao�t 2011
� la pr�sidente du Bureau de la s�curit� des transports du Canada et au pr�sident du Conseil priv� de la Reine pour le Canad
J'ai effectu� l'audit des �tats financiers ci-joints du Bureau de la s�curit� des transports du Canada, qui comprennent l'�tat de la situation financi�re au 31 mars 2011, et l'�tat des r�sultats, l'�tat de l'avoir du Canada et l'�tat des flux de tr�sorerie pour l'exercice clos � cette date, ainsi qu'un r�sum� des principales m�thodes comptables et d'autres informations explicatives.
Responsabilit� de la direction pour les �tats financiers
La direction est responsable de la pr�paration et de la pr�sentation fid�le de ces �tats financiers conform�ment aux normes comptables canadiennes pour le secteur public, ainsi que du contr�le interne qu'elle consid�re comme n�cessaire pour permettre la pr�paration d'�tats financiers exempts d'anomalies significatives, que celles-ci r�sultent de fraudes ou d'erreurs.
Responsabilit� de l'auditeur
Ma responsabilit� consiste � exprimer une opinion sur les �tats financiers, sur la base de mon audit. J'ai effectu� mon audit selon les normes d'audit g�n�ralement reconnues du Canada. Ces normes requi�rent que je me conforme aux r�gles de d�ontologie et que je planifie et r�alise l'audit de fa�on � obtenir l'assurance raisonnable que les �tats financiers ne comportent pas d'anomalies significatives.
Un audit implique la mise en œuvre de proc�dures en vue de recueillir des �l�ments probants concernant les montants et les informations fournis dans les �tats financiers. Le choix des proc�dures rel�ve du jugement de l'auditeur, et notamment de son �valuation des risques que les �tats financiers comportent des anomalies significatives, que celles-ci r�sultent de fraudes ou d'erreurs. Dans l'�valuation de ces risques, l'auditeur prend en consid�ration le contr�le interne de l'entit� portant sur la pr�paration et la pr�sentation fid�le des �tats financiers afin de concevoir des proc�dures d'audit appropri�es aux circonstances, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacit� du contr�le interne de l'entit�. Un audit comporte �galement l'appr�ciation du caract�re appropri� des m�thodes comptables retenues et du caract�re raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de m�me que l'appr�ciation de la pr�sentation d'ensemble des �tats financiers.
J'estime que les �l�ments probants que j'ai obtenus sont suffisants et appropri�s pour fonder mon opinion d'audit.
Opinion
� mon avis, les �tats financiers donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fid�le de la situation financi�re du Bureau de la s�curit� des transports du Canada au 31 mars 2011, ainsi que des r�sultats de son exploitation et de ses flux de tr�sorerie pour l'exercice clos � cette date, conform�ment aux normes comptables canadiennes pour le secteur public.
Pour le v�rificateur g�n�ral du Canada par int�rim,
La version originale a �t� sign�e par
____________________________
John Rossetti, CA
v�rificateur g�n�ral adjoint
Le 9 ao�t 2011
Ottawa, Canada
31 Mars (en milliers de dollars) |
2011 | 2010 |
---|---|---|
Actif | ||
Actifs financiers | ||
Montant � recevoir du Tr�sor | 1 845 | 1 625 |
D�biteurs et avances (note 4) | 28 | 90 |
Total des actifs financiers | 1 873 | 1 715 |
Actifs non financiers | ||
Charges pay�es d'avance | 79 | 109 |
Stocks | 113 | 129 |
Immobilisations corporelles (note 5) | 4 930 | 5 418 |
Total des actifs non financiers | 5 122 | 5 656 |
TOTAL de l'actif | 6 995 | 7 371 |
31 Mars (en milliers de dollars) |
2011 | 2010 |
---|---|---|
Passif | ||
Cr�diteurs et charges � payer (note 6) | 1 840 | 1 688 |
Indemnit�s de vacances et cong�s compensatoires | 1 007 | 1 044 |
Avantages sociaux futurs (note 7) | 4 208 | 4 165 |
TOTAL du passif | 7 055 | 6 897 |
Avoir du Canada | (60) | 474 |
TOTAL du passif et avoir du Canada | 6 995 | 7 371 |
Passif �ventuel (note 8)
Obligations contractuelles (note 9)
Les notes compl�mentaires font partie int�grante des �tats financiers.
La pr�sidente,
Wendy A. Tadros
La dirigeante principale des finances,
Chantal Lemyre, CGA
Gatineau, Canada
Le 9 ao�t 2011
Exercice termin� le 31 mars (en milliers de dollars) |
2011 | 2010 |
---|---|---|
Charges | ||
Enqu�tes – Air | 16 269 | 16 098 |
Enqu�tes – Marine | 5 213 | 5 535 |
Enqu�tes – Rail | 5 284 | 5 431 |
Enqu�tes – Pipeline | 560 | 503 |
Services internes | 7 629 | 7 216 |
TOTAL des charges | 34 955 | 34 783 |
Revenus | ||
Enqu�tes – Air | 12 | 11 |
Enqu�tes – Marine | 1 | 4 |
Enqu�tes – Rail | 11 | 3 |
Enqu�tes – Pipeline | - | - |
Services internes | 19 | 5 |
TOTAL des revenus | 43 | 23 |
Co�t de fonctionnement net | 34 912 | 34 760 |
Information sectorielle (Note 12)
Les notes compl�mentaires font partie int�grante des �tats financiers.
Exercice termin� le 31 mars (en milliers de dollars) |
2011 | 2010 |
---|---|---|
Avoir du Canada, d�but de l'exercice | 474 | 111 |
Co�t de fonctionnement net | (34 912) | (34 760) |
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada | 30 360 | 32 746 |
Variation du montant � recevoir du Tr�sor | 220 | (1 465) |
Services fournis gratuitement (note 10 (a)) | 3 798 | 3 842 |
Avoir du Canada, fin de l'exercice | (60) | 474 |
Les notes compl�mentaires font partie int�grante des �tats financiers.
Exercice termin� le 31 mars (en milliers de dollars) |
2011 | 2010 |
---|---|---|
Activit�s de fonctionnement | ||
Co�t de fonctionnement net | 34 912 | 34 760 |
�l�ments n'affectant pas l'encaisse : | ||
Services fournis gratuitement (note 10(a)) | (3 798) | (3,842) |
Amortissement des immobilisations corporelles | (1 054) | (1 121) |
Perte sur l'ali�nation d'immobilisations corporelles | (6) | (11) |
Variations de l'�tat de la situation financi�re : | ||
Diminution des d�biteurs et avances | (62) | (56) |
Augmentation (diminution) des charges pay�es d'avance | (30) | 39 |
Augmentation (diminution) des stocks | (16) | 10 |
Diminution (augmentation) du passif | (158) | 1 907 |
Encaisse utilis�e par les activit�s de fonctionnement | 29 788 | 31 686 |
Activit�s d'investissement en immobilisations | ||
Acquisition d'immobilisations corporelles | 604 | 1 068 |
Produit de l'ali�nation d'immobilisations corporelles | (32) | (8) |
Encaisse utilis�e par les activit�s d'investissement en immobilisations | 572 | 1 060 |
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada | 30 360 | 32 746 |
Les notes compl�mentaires font partie int�grante des �tats financiers.
Le Bureau canadien d'enqu�te sur les accidents de transport et de la s�curit� des transports (BCEATST) a �t� constitu� en 1990 en vertu de la Loi sur le Bureau canadien d'enqu�te sur les accidents de transport et de la s�curit� des transports, et est un �tablissement public nomm� � l'annexe II de la Loi sur la gestion des finances publiques. Dans ses activit�s quotidiennes, le BCEATST est aussi connu sous le nom de Bureau de la s�curit� des transports du Canada, ou tout simplement le BST. La mission du BST est de promouvoir la s�curit� des transports. Le BST cherche � constater les manquements � la s�curit� dans les accidents de transport et � faire des recommandations en vue de les �liminer ou de les r�duire. De plus, le BST peut mener, outre des enqu�tes ind�pendantes incluant des enqu�tes publiques sur des accidents s�lectionn�s, des �tudes sur des questions plus g�n�rales li�es � la s�curit� des transports. Le BST a le pouvoir exclusif, lorsqu'il fait enqu�te, d'�mettre des conclusions sur les causes et les facteurs contributifs. Les charges de fonctionnement du BST sont financ�es par une autorisation budg�taire annuelle, alors que les cotisations aux r�gimes d'avantages sociaux sont financ�es par des autorisations l�gislatives.
Le BST a quatre principales activit�s de programme, soit la conduite d'enqu�tes de s�curit� dans les quatre secteurs de transport suivants :
Dans le cadre de chaque programme, le personnel proc�de � des enqu�tes ind�pendantes sur des �v�nements de transport choisis. Il identifie les causes et les facteurs contributifs, �value les risques pour le r�seau, formule des recommandations pour am�liorer la s�curit�, publie des rapports d'enqu�te, communique aux intervenants des renseignements de s�curit�, entreprend des activit�s de sensibilisation aupr�s des principaux agents de changement, �value les r�ponses aux recommandations et en assure le suivi. Ces activit�s sont accomplies par des enqu�teurs hautement qualifi�s qui sont des experts dans leur domaine op�rationnel. Ces derniers travaillent �galement en �troite collaboration avec d'autres sp�cialistes qui œuvrent dans les secteurs suivants : l'ing�nierie et le domaine technique, la macro-analyse, la performance humaine, et les communications.
L'activit� de programme des services internes contribue �galement � l'atteinte du r�sultat strat�gique du BST. Cette activit� de programme comprend les fonctions et les ressources n�cessaires pour soutenir les activit�s de programme des quatre modes de transport et pour r�pondre aux obligations g�n�rales du minist�re dans les domaines comme les ressources humaines, les finances, l'administration, la gestion de l'information et la technologie de l'information.
Les �tats financiers ont �t� pr�par�s conform�ment aux conventions comptables du Conseil du Tr�sor �nonc�s ci-apr�s, lesquelles s'appuient sur les principes comptables g�n�ralement reconnus du Canada pour le secteur public. La pr�sentation et les r�sultats qui d�coulent de l'utilisation des conventions comptables �nonc�es ne donnent lieu � aucune diff�rence importante par rapport aux principes comptables g�n�ralement reconnus au Canada, � l'exception de l'information divulgu�e � la note 11- Indicateur de la dette nette.
Les principales conventions comptables sont les suivantes :
(a) Autorisations parlementaires
Le BST est financ� par le gouvernement du Canada au moyen de cr�dits parlementaires. Les cr�dits consentis au BST ne correspondent pas � la pr�sentation des rapports financiers en
conformit� avec les principes comptables g�n�ralement reconnus du Canada �tant donn� que les cr�dits sont fond�s, dans une large mesure, sur les besoins de tr�sorerie. Par cons�quent, les �l�ments comptabilis�s dans l'�tat des r�sultats et dans l'�tat de la situation financi�re ne sont
pas n�cessairement les m�mes que ceux qui sont pr�vus par les cr�dits parlementaires. La note 3 pr�sente un rapprochement g�n�ral entre les deux m�thodes de pr�sentation de rapports financiers.
(b) Encaisse nette fournie par le gouvernement
Le BST fonctionne au moyen du Tr�sor, qui est administr� par le receveur g�n�ral du Canada. La totalit� de l'encaisse re�ue par le BST est d�pos�e au Tr�sor, et
tous les d�caissements faits par le BST sont pr�lev�s sur le Tr�sor. L'encaisse nette fournie par le gouvernement est la diff�rence entre toutes les rentr�es de fonds et toutes les sorties de fonds, y compris les op�rations entre les minist�res au sein du
gouvernement f�d�ral.
(c) Montant � recevoir du Tr�sor
Le montant � recevoir du Tr�sor d�coule d'un �cart temporaire entre le moment o� une op�ration affecte les autorisations du BST et le moment o� elle est trait�e par le Tr�sor. Le montant � recevoir du Tr�sor correspond au
montant net de l'encaisse que le BST a le droit de pr�lever du Tr�sor sans autre autorisation pour s'acquitter de ses passifs.
(d) Revenus
Les revenus sont comptabilis�s dans l'exercice o� les op�rations ou les faits sous-jacents surviennent.
(e) Charges
Les charges sont comptabilis�es selon la m�thode de la comptabilit� d'exercice :
Les indemnit�s de vacances et les cong�s compensatoires sont pass�s en charges au fur et � mesure que les employ�s en acqui�rent le droit en vertu de leurs conditions d'emploi respectives.
Les services re�us gratuitement par d'autres minist�res pour les locaux, les indemnit�s des accident�s de travail, les cotisations de l'employeur aux r�gimes de soins de sant� et de soins dentaires, et les services de v�rification externe sont comptabilis�s � titre de charges de fonctionnement � leur co�t estimatif.
(f) Avantages sociaux futurs
Prestations de retraite : Les employ�s admissibles participent au R�gime de retraite de la fonction publique, un r�gime multi-employeurs administr� par le gouvernement du Canada. Les cotisations du BST au r�gime sont pass�es en charges dans l'exercice au cours duquel elles sont engag�es et elles repr�sentent l'obligation totale du BST d�coulant du r�gime. En vertu des dispositions l�gislatives en vigueur, le BST n'est pas tenu de verser des cotisations au titre de toute insuffisance actuarielle du r�gime.
Indemnit�s de d�part : Les employ�s ont droit � des indemnit�s de d�part, pr�vues dans leurs conventions collectives ou les conditions d'emploi. Ces indemnit�s s'accumulent � mesure que les employ�s effectuent les services n�cessaires pour les gagner. L'obligation relative aux avantages sociaux gagn�s par les employ�s est calcul�e � l'aide de l'information provenant des r�sultats du passif d�termin� par calcul actuariel pour les indemnit�s de d�part pour l'ensemble du gouvernement.
(g) D�biteurs et avances
Les d�biteurs et avances sont pr�sent�s au moindre de co�t ou de la valeur nette de r�alisation.
(h) Stocks
Les stocks se composent de pi�ces, de mat�riel et de fournitures conserv�s pour l'ex�cution du programme � une date ult�rieure et ne sont pas destin�s � la revente. Ils sont �valu�s au co�t selon la m�thode du co�t moyen. S'ils n'ont plus de potentiel de service, ils sont �valu�s au moindre du
co�t ou de la valeur de r�alisation nette.
(i) Immobilisations corporelles
Toutes les immobilisations corporelles dont le co�t initial est d'au moins 2 000 $ sont comptabilis�es � leur co�t d'achat. Par ailleurs, toutes les acquisitions d'ameublement g�n�rales et de mat�riel informatique sont comptabilis�es en tant qu'immobilisations corporelles.
Les immobilisations corporelles sont amorties selon la m�thode lin�aire sur la dur�e de vie utile estimative de l'immobilisation, comme suit :
Cat�gorie d'immobilisation corporelle | P�riode d'amortissement |
---|---|
Immeuble | 40 ans |
Ameublement | 10 ans |
Mat�riel de bureau et outillage | 5 ans |
Mat�riel de laboratoire | 15 ans |
Mat�riel informatique | 4 ans |
Logiciels (achet�s) | 7 ans |
Logiciels (d�velopp�s � l'interne) | 10 ans |
V�hicules automobiles | 7 ans |
Autres v�hicules | 15 ans |
Am�liorations locatives | Le moindre de la dur�e du bail restante ou de la vie utile de l'am�lioration |
Durant l'ann�e, les estimations de la dur�e de vie utile des immobilisations corporelles du BST ont �t� r�vis�es afin de d�terminer leur applicabilit� en fonction de leur utilisation actuelle et planifi�e. Suite � cette r�vision, la dur�e de vie utile des immobilisations suivantes a �t� prolong�e : de 30 � 40 ans pour l'immeuble, de 10 � 15 ans pour le mat�riel de laboratoire, et de 3 � 7 ans pour les logiciels (achet�s). Ces modifications d'estimations comptables ont �t� appliqu�es prospectivement et n'ont pas entra�n� une variation significative de la charge d'amortissement.
(j) Passif �ventuel
Le passif �ventuel repr�sente des obligations possibles qui peuvent devenir des obligations r�elles selon que certains �v�nements futurs se produisent ou non. Dans la mesure o� l'�v�nement futur risque de se produire ou non et si l'on peut �tablir une estimation raisonnable de la perte, on comptabilise un passif estimatif et une
charge. Si la probabilit� ne peut �tre d�termin�e ou s'il est impossible de faire une estimation raisonnable du montant, l'�ventualit� est pr�sent�e dans les notes compl�mentaires aux �tats financiers.
(k) Incertitude relative � la mesure
La pr�paration des �tats financiers exige de la direction qu'elle fasse des estimations et pose des hypoth�ses qui influent sur les montants d�clar�s des actifs, des passifs, des revenus et des charges pr�sent�s dans les �tats financiers. Au moment de la pr�paration des pr�sents �tats financiers, la direction
consid�re que les estimations et les hypoth�ses sont raisonnables. Les principaux �l�ments pour lesquels des estimations sont faites sont la dur�e de vie utile des immobilisations corporelles, les hypoth�ses sous-jacentes au passif au titre des indemnit�s de d�part, la valeur des services fournis gratuitement et l'�valuation du passif
�ventuel. Il se pourrait que les r�sultats r�els diff�rent des estimations de mani�re significative. Les estimations de la direction sont examin�es p�riodiquement et, � mesure que les rajustements deviennent n�cessaires, ils sont constat�s dans les �tats financiers de l'exercice o� ils sont connus.
Le BST re�oit son financement au moyen de cr�dits parlementaires annuels. Les �l�ments comptabilis�s dans l'�tat des r�sultats et l'�tat de la situation financi�re d'un exercice peuvent �tre financ�s au moyen de cr�dits parlementaires qui ont �t� autoris�s dans des exercices ant�rieurs, pendant l'exercice en cours ou qui le seront dans des exercices futurs. En cons�quence, les r�sultats de fonctionnement nets du BST diff�rent selon qu'ils sont pr�sent�s selon leur financement octroy� par le gouvernement ou selon la m�thode de la comptabilit� d'exercice. Les diff�rences sont rapproch�es dans les tableaux suivants :
(a) Rapprochement du co�t de fonctionnement net et des autorisations parlementaires de l'exercice en cours utilis�es
(en milliers de dollars) | 2011 | 2010 |
---|---|---|
Co�t de fonctionnement net | 34 912 | 34 760 |
Rajustements pour les postes ayant une incidence sur le co�t de fonctionnement net, mais qui n'ont pas d'incidence sur les autorisations : Ajouter (d�duire) : |
||
Services fournis gratuitement | (3 798) | (3,842) |
Amortissement des immobilisations corporelles | (1 054) | (1 121) |
Perte sur l'ali�nation d'immobilisations corporelles | (6) | (11) |
Avantages sociaux futurs | (43) | 542 |
Indemnit�s de vacances et cong�s compensatoires | 37 | (125) |
Remboursements de charges d'exercices ant�rieurs | 3 | 1 |
Revenus divers | 43 | 23 |
Charges � payer | 22 | 129 |
Autres ajustements | 24 | (25) |
30 140 | 30 331 | |
Rajustements pour les postes sans incidence sur le co�t de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les autorisations : Ajouter (d�duire) : |
||
Acquisition d'immobilisations corporelles | 604 | 1 068 |
Augmentation (diminution) des charges pay�es d'avance | (30) | 39 |
Augmentation (diminution) des stocks | (16) | 11 |
Autorisations de l'exercice en cours utilis�es | 30 698 | 31 449 |
(b) Autorisations fournies et utilis�es :
(en milliers de dollars) | 2011 | 2010 |
---|---|---|
D�pense de fonctionnement - Cr�dit 10 | 26 354 | 25 635 |
Virement du CT - Cr�dit 15 - rajustements de la r�mun�ration | 873 | 1 646 |
Virement du CT - Cr�dit 25 - report du budget de fonctionnement | 969 | 664 |
Virement du CT - Cr�dit 30 - besoins en mati�re de r�mun�ration | 235 | 671 |
Cotisations l�gislatives aux r�gimes d'avantages sociaux | 3 512 | 3 680 |
D�pense du produit de cession de biens exc�dentaires de l'�tat | 46 | 19 |
D�pense des revenus per�us en vertu de l'article 29.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques | 29 | 14 |
32 018 | 32 329 | |
Moins : | ||
Autorisations disponibles pour emploi dans les exercices ult�rieurs | (37) | (1) |
P�rim�s : Fonctionnement | (1 283) | (879) |
Autorisations de l'exercice en cours utilis�s | 30 698 | 31 449 |
Le tableau suivant pr�sente les d�tails des d�biteurs et avances :
(en milliers de dollars) | 2011 | 2010 |
---|---|---|
D�biteurs des autres minist�res et organismes | 1 | 69 |
D�biteurs de l'ext�rieur | 17 | 13 |
Avances aux employ�s | 10 | 8 |
TOTAL | 28 | 90 |
Co�t (en milliers de dollars) |
Solde d'ouverture | Acquisitions | Ali�nations et radiations | Solde de cl�ture |
---|---|---|---|---|
Immeuble | 2 901 | 39 | - | 2 940 |
Ameublement | 937 | 34 | (7) | 964 |
Mat�riel de bureau et outillage | 53 | 41 | (3) | 91 |
Mat�riel de laboratoire | 2 641 | 127 | (261) | 2 507 |
Mat�riel informatique | 2 462 | 203 | (731) | 1 934 |
Logiciels (achet�s) | 850 | 26 | (227) | 649 |
Logiciels (d�velopp�s � l'interne) | 3 096 | 23 | - | 3 119 |
V�hicules automobiles | 685 | 68 | (123) | 630 |
Autres v�hicules | 102 | - | - | 102 |
Am�liorations locatives | 571 | 43 | (12) | 602 |
TOTAL | 14 298 | 604 | (1 364) | 13 538 |
Amortissement cumul� (en milliers de dollars) |
Solde d'ouverture | Amortissement | Ali�nations et radiations | Solde de cl�ture |
---|---|---|---|---|
Immeuble | 2 516 | 58 | - | 2 574 |
Ameublement | 343 | 101 | (7) | 437 |
Mat�riel de bureau et outillage | 46 | 5 | (3) | 48 |
Mat�riel de laboratoire | 1 897 | 68 | (261) | 1 704 |
Mat�riel informatique | 1 854 | 268 | (731) | 1 391 |
Logiciels (achet�s) | 717 | 30 | (226) | 521 |
Logiciels (d�velopp�s � l'interne) | 842 | 307 | - | 1 149 |
V�hicules automobiles | 411 | 35 | (98) | 348 |
Autres v�hicules | 48 | 7 | - | 55 |
Am�liorations locatives | 206 | 175 | - | 381 |
TOTAL | 8 880 | 1 054 | (1 326) | 8 608 |
Valeur comptable nette (en milliers de dollars) |
Solde d'ouverture |
Solde de cl�ture | ||
---|---|---|---|---|
Immeuble | 385 | 366 | ||
Ameublement | 594 | 527 | ||
Mat�riel de bureau et outillage | 7 | 43 | ||
Mat�riel de laboratoire | 744 | 803 | ||
Mat�riel informatique | 608 | 543 | ||
Logiciels (achet�s) | 133 | 128 | ||
Logiciels (d�velopp�s � l'interne) | 2 254 | 1 970 | ||
V�hicules automobiles | 274 | 282 | ||
Autres v�hicules | 54 | 47 | ||
Am�liorations locatives | 365 | 221 | ||
Valeur comptable nette | 5 418 | 4 930 |
Le tableau suivant pr�sente les d�tails des cr�diteurs et charges � payer :
(en milliers de dollars) | 2011 | 2010 |
---|---|---|
Cr�diteurs - autres minist�res et organismes | 234 | 489 |
Cr�diteurs - parties externes | 859 | 690 |
1 093 | 1 179 | |
Charges � payer | 747 | 509 |
TOTAL | 1 840 | 1 688 |
(a) Prestations de retraite
Les employ�s du BST participent au R�gime de retraite de la fonction publique qui est parrain� et administr� par le gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s'accumulent sur une p�riode maximale de 35 ans au taux de 2 % par ann�e de service donnant
droit � pension, multipli� par la moyenne des gains des cinq meilleures ann�es cons�cutives. Les prestations sont int�gr�es aux prestations du R�gime de pensions du Canada et du R�gime des rentes du Qu�bec et sont index�es � l'inflation.
Tant les employ�s que le BST versent des cotisations � l'�gard du co�t du r�gime. En 2010-2011, la charge de la contribution de l'employeur s'�l�ve � 2 465 291 $ (2 657 286 $ en 2009-2010), soit environ 1,9 fois (1,9 dans 2009-2010) les contributions des employ�s.
La responsabilit� du BST relative au R�gime de retraite se limite � ses cotisations. Les exc�dents ou les d�ficits actuariels sont constat�s dans les �tats financiers du gouvernement du Canada, en sa qualit� de r�pondant du r�gime.
(b) Indemnit�s de d�part
Le BST verse des indemnit�s de d�part � ses employ�s en fonction de l'admissibilit�, des ann�es de service et du salaire final. Ces indemnit�s ne sont pas capitalis�es d'avance. Les indemnit�s seront pr�lev�es sur les cr�dits
parlementaires futurs. Les indemnit�s de d�part au 31 mars s'�tablissent comme suit :
(en milliers de dollars) | 2011 | 2010 |
---|---|---|
Indemnit�s de d�part, d�but de l'exercice | 4 165 | 4 707 |
Charge pour l'exercice constat�e � titre d'avantages sociaux futurs | 531 | 6 |
Indemnit�s vers�es durant l'exercice | (488) | (548) |
Indemnit�s de d�part, fin de l'exercice | 4 208 | 4 165 |
Dans le budget 2011, le gouvernement du Canada a annonc� son intention de r�viser les avantages sociaux des employ�s pour �liminer les prestations de d�part vers�es dans le cadre d'une d�mission ou d'un d�part volontaire � la retraite. Des conventions collectives refl�tant ce changement au sein des avantages sociaux des employ�s ont �t� sign�es avec certains agents n�gociateurs. Par cons�quent, les employ�s concern�s auront le choix de recevoir la totalit� ou une partie du montant de leur indemnit� de d�part durant l'exercice 2011-2012, ou de reporter le paiement � une date ult�rieure. Il n'est pas possible pour le moment d'estimer le versement et la r�duction des indemnit�s de d�parts pour les employ�s du BST qu'entra�ne cette modification pangouvernementale. Le BST s'attend � recevoir du financement additionnel de la part du Conseil du Tr�sor afin de financer les indemnit�s de d�part.
Dans le cours normal de ses activit�s, le BST est vis� par diverses actions en justice. Certains passifs �ventuels peuvent devenir des obligations r�elles, selon que certains �v�nements se r�aliseront ou non. Dans la mesure o� il est probable que l'�v�nement futur se produise, et que l'on peut �tablir une estimation raisonnable de la perte, un passif estimatif et une charge sont comptabilis�s dans les �tats financiers du BST. Le BST n'avait aucun passif �ventuel au 31 mars 2011.
De par leur nature, les activit�s du BST peuvent donner lieu � des contrats et des obligations en vertu desquels le BST sera tenu d'effectuer des paiements �chelonn�s sur plusieurs exercices au fur et � mesure que les biens et les services seront re�us.
Les obligations contractuelles au 31 mars 2011 totalisant 295 814$ et se r�partissent comme suit :
(en milliers de dollars) | 2011-12 | 2012-13 | 2013-14 | 2014-15 | 2015-16 |
---|---|---|---|---|---|
Achats de biens et services | 267 | 29 | - | - | - |
En vertu du principe de propri�t� commune, le BST est apparent� � tous les minist�res, organismes et soci�t�s d'�tat du gouvernement du Canada. Le BST conclut des op�rations avec ces entit�s dans le cours normal de ses activit�s et selon des modalit�s commerciales normales. De plus, au cours de l'exercice, le BST a re�u gratuitement des services d'autres minist�res, comme il est indiqu� � la partie (a). Les services factur�s et les soldes des comptes cr�diteurs � la fin de l'exercice avec des apparent�s sont pr�sent�s aux parties (b) et (c).
(a) Services fournis gratuitement :
Au cours de l'exercice, le BST a re�u gratuitement des services d'autres minist�res : installations, administration des indemnit�s pour accidents du travail, cotisations de l'employeur aux r�gimes de soins de sant� et de soins dentaires, et services de v�rification
externe. Ces services gratuits ont �t� constat�s comme charges � l'�tat des r�sultats du BST avec un montant correspondant � l'avoir du Canada :
(en milliers de dollars) | 2011 | 2010 |
---|---|---|
Installations | 1 894 | 1 950 |
Cotisations de l'employeur aux r�gimes de soins de sant� et de soins dentaires | 1783 | 1 780 |
Services de v�rification externe | 100 | 86 |
Administration des indemnit�s pour accidents du travail | 21 | 26 |
TOTAL | 3 798 | 3 842 |
Le gouvernement a centralis� certaines de ses activit�s administratives de mani�re � optimiser l'efficience et l'efficacit� de sorte qu'un seul minist�re m�ne sans frais ces activit�s au nom de tous. Les co�ts de ces services, qui comprennent les services de paye et d'�mission des ch�ques fournis par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, ne sont pas inclus � titre de charge dans l'�tat des r�sultats du BST puisqu'un montant raisonnable pour ces types de services ne peut pas �tre d�termin�.
(b) Services factur�s :
Au cours de l'exercice, le BST a rembours� � d'autres minist�res les co�ts de certains services achet�s sur la base de frais pour services re�us. Les minist�res avec lesquels le BST a encouru des frais significatifs sont :
(en milliers de dollars) | 2011 | 2010 |
---|---|---|
Secr�tariat du Conseil du Tr�sor Avantages sociaux des employ�s |
3 512 | 3 680 |
Transport Canada Services d'aviation |
475 | 586 |
Travaux publics et Services gouvernementaux du Canada Installations, traduction et autres |
755 | 615 |
TOTAL | 4 742 | 4 881 |
(c) Soldes des comptes cr�diteurs � la fin de l'exercice avec des apparent�s :
(en milliers de dollars) | 2011 | 2010 |
---|---|---|
Secr�tariat du Conseil du Tr�sor | 80 | 373 |
Travaux publics et Services gouvernementaux du Canada | 75 | 84 |
Transport Canada | 120 | 60 |
Autres minist�res et organismes | 9 | 3 |
TOTAL | 284 | 520 |
La pr�sentation de l'indicateur de la dette nette et d'un �tat de la variation de la dette nette sont requis par les principes comptables g�n�ralement reconnus du Canada.
La dette nette est la diff�rence entre les passifs d'un gouvernement et ses actifs financiers, et vise � fournir une mesure des revenus futurs requis pour payer les transactions et �v�nements pass�s. Un �tat de la variation de la dette nette viendrait pr�senter les changements qui se sont produits sur les �l�ments tels que les immobilisations corporelles, les charges pay�es d'avance et les stocks durant la p�riode. Les minist�res sont financ�s par le gouvernement du Canada au moyen d'autorisations parlementaires et ils effectuent leurs op�rations � m�me le Tr�sor, qui est administr� par le receveur g�n�ral du Canada. Tous les montants re�us par les minist�res sont vers�s au Tr�sor et tous les montants d�bours�s par les minist�res sont pay�s � m�me le Tr�sor. Dans ce mod�le d'op�ration du gouvernement, les actifs refl�t�s dans les �tats financiers minist�riels, � l'exception du montant � recevoir du Tr�sor, ne sont pas disponibles � �tre utilis�s pour acquitter les passifs existants du minist�re. Les passifs du minist�re seront acquitt�s � l'aide des autorisations parlementaires futures et des autres revenus g�n�r�s par les op�rations du minist�re qui sont disponible � �tre d�pens�s.
(en milliers de dollars) | 2011 | 2010 |
---|---|---|
Passifs | ||
Cr�diteurs et charges � payer (note 6) | 1 840 | 1 688 |
Indemnit�s de vacances et congr�s compensatoires | 1 007 | 1 044 |
Avantages sociaux futures (note 7) | 4 208 | 4 165 |
TOTAL des passifs financiers | 7 055 | 6 897 |
Actifs financiers | ||
Montant � recevoir du Tr�sor | 1 845 | 1 625 |
D�biteurs et avances (note 4) | 28 | 90 |
TOTAL des actifs financiers | 1 873 | 1 715 |
Indicateur de la dette nette | 5 182 | 5 182 |
La pr�sentation de l'information sectorielle est fond�e sur l'architecture des activit�s de programme du BST. La pr�sentation par secteur est fond�e sur les m�mes conventions comptables d�crites � la note 2, Sommaire des principales conventions comptables. Le tableau qui suit pr�sente les charges engag�es et les revenus g�n�r�s par les principales activit�s de programme, par principaux articles de d�penses et types de revenus. Voici les r�sultats de chaque segment pour la p�riode :
Charges de fonctionnement | Air | Marine | Rail | Pipeline | Services internes |
2011 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Salaires | 9 916 | 3 332 | 3 286 | 352 | 3 998 | 20 884 | 20 832 |
Avantages sociaux | 2,572 | 857 | 857 | 107 | 966 | 5 359 | 4 943 |
Services professionnels et sp�ciaux | 1,254 | 152 | 254 | 22 | 981 | 2 663 | 2 661 |
Installations | 772 | 309 | 278 | 21 | 514 | 1 894 | 1 950 |
Transport et communications | 608 | 295 | 291 | 24 | 554 | 1 772 | 1 989 |
Amortissement | 542 | 157 | 166 | 19 | 170 | 1 054 | 1 121 |
Entretien et r�parations | 252 | 19 | 45 | 6 | 169 | 491 | 621 |
Services publics, fournitures, approvisionnements et mat�riel | 182 | 37 | 52 | 3 | 106 | 380 | 397 |
Locations | 60 | 12 | 17 | - | 150 | 239 | 114 |
Information | 108 | 42 | 37 | 6 | 21 | 214 | 144 |
Perte nette sur ali�nation et radiation d'immobilisations corporelles | 3 | 1 | 1 | - | - | 5 | 11 |
TOTAL - Charges | 16 269 | 5 213 | 5 284 | 560 | 7 629 | 34 955 | 34 783 |
Revenus divers | 12 | 1 | 11 | - | 19 | 43 | 23 |
TOTAL - Revenus | 12 | 1 | 11 | - | 19 | 43 | 23 |
Co�t de fonctionnement net | 16 257 | 5 212 | 5 273 | 560 | 7 610 | 34 912 | 34 760 |
Au cours de l'exercice, le BST a adopt� la Norme comptable 1.2 du Conseil du Tr�sor – �tats financiers des minist�res et organismes qui s'applique au minist�re pour l'exercice financier 2010-2011. Cette nouvelle norme exige d�sormais que l'�tat des r�sultats pr�sente les r�sultats class�s par activit� de programme plut�t que par cat�gorie de charges et de produits. Par ailleurs, la note 12 - Information sectorielle a �t� ajout�e.
Les chiffres de l'exercice pr�c�dent ont �t� reclass�s afin de les rendre conformes � la pr�sentation adopt�e pour l'exercice en cours.
Au titre de l'exercice clos au 31 mars 2011
Le pr�sent document est une annexe � la D�claration de responsabilit� de la direction englobant le contr�le interne en mati�re de rapports financiers du BST qui pr�c�de les �tats financiers de l'exercice 2010-2011. Comme l'exige la Politique sur le contr�le interne du Conseil du Tr�sor, cette annexe pr�sente des informations concernant les mesures prises par le BST en vue de maintenir un syst�me efficace de contr�les internes en mati�re de rapports financiers (CIRF). Elle pr�sente notamment de l'information sommaire relative aux �valuations r�alis�es par le BST au 31 mars 2011, concernant notamment les progr�s r�alis�s, les r�sultats et les plans d'action connexes, ainsi que les donn�es financi�res permettant de mieux comprendre l'environnement de contr�le du BST.
Il convient de noter que le syst�me de CIRF n'a pas pour objectif d'�liminer tous les risques possibles, mais plut�t de r�duire les risques � un niveau acceptable par le biais de contr�les proportionnels aux risques � att�nuer. Le maintien d'un syst�me efficace de CIRF est un processus continu �labor� en vue d'identifier et de hi�rarchiser les risques et les contr�les permettant de les att�nuer, ainsi que de surveiller la mani�re dont il contribue � une am�lioration continue.
L'unique objectif du BST est de promouvoir la s�curit� des transports. Le Bureau s'acquitte de sa mission en proc�dant � des enqu�tes ind�pendantes sur les �v�nements de transport choisis. L'objet de ces enqu�tes est de d�gager les causes et les facteurs contributifs ainsi que les lacunes de s�curit� mises en �vidence par un accident. Le BST publie ensuite des rapports et �met des recommandations visant � am�liorer la s�curit� et � r�duire ou �liminer les dangers auxquels sont expos�s les personnes, les biens et l'environnement.
Des renseignements d�taill�s concernant les pouvoirs, le mandat et les activit�s de programme du BST sont disponibles dans le Rapport minist�riel sur le rendement et dans la section I du Rapport sur les plans et les priorit�s.
Les principales donn�es financi�res contenues dans les �tats financiers de l'exercice 2010-2011 sont les suivantes :
Le total des charges s'�l�ve � 34,9 millions de dollars. Avec 26,2 millions de dollars pour 220 employ�s, les salaires et les avantages sociaux constituent la plus grande partie de ces charges (soit 75 %).
Le total des revenus s'�l�ve � 0,04 millions de dollars, provenant principalement de formations en mati�re d'enqu�te sur la s�curit� dispens�es par le BST aux employ�s d'autres organismes gouvernementaux ou externes, de recouvrement des co�ts d'une enqu�te et de l'ali�nation de biens exc�dentaires.
Les immobilisations corporelles repr�sentent 4,9 millions de dollars, soit 70 % de l'actif total (7,0 millions de dollars). Les sommes � recevoir du Tr�sor pour r�pondre aux besoins futurs de liquidit�s s'�l�vent � 1,8 millions de dollars (26 %).
Les comptes cr�diteurs et les charges � payer repr�sentent 1,8 millions de dollars, soit 26 % du passif total (7 millions de dollars). Avec 4,2 millions de dollars (60 %), les avantages sociaux futurs constituent l'�l�ment de passif le plus important.
D'autres renseignements financiers relatifs � l'exercice 2010-2011 du minist�re figurent � la Section III, intitul�e � Renseignements suppl�mentaires �, du Rapport minist�riel sur le rendement ainsi que dans les Comptes publics du Canada.
Le BST a recours � d'autres organismes pour le traitement de certaines op�rations ou la diffusion d'un certain nombre de renseignements, ce qui influe sur ses �tats financiers :
Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) centralise la gestion des paiements des salaires et des avantages sociaux, l'achat de certains biens et services, ainsi que la fourniture d'installations, pour le compte du Minist�re.
Le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor (SCT) fournit des chiffres annuels concernant les r�gimes de soins de sant� et de soins dentaires financ�s par l'administration centrale, et procure des renseignements utilis�s pour le calcul de diverses charges de paye et indemnit�s, comme les indemnit�s de d�part vers�es aux employ�s.
Des renseignements suppl�mentaires peuvent �tre obtenus dans les �tats financiers en consultant la note 10 – Op�rations entre apparent�s.
1.4 Changements importants au cours de l'exercice 2010-2011
Aucun changement minist�riel important ayant influ� sur les �tats financiers ne s'est produit pendant l'exercice 2010-2011. Au cours de l'exercice, le BST a adopt� la nouvelle Norme comptable 1.2 du Conseil du Tr�sor – �tats financiers des minist�res et organismes. Cette nouvelle norme exige d�sormais que l'�tat des r�sultats d'exploitation pr�sente les r�sultats class�s par activit� de programme plut�t que par cat�gorie de charges et de produits. Par ailleurs, la note compl�mentaire 12 - Information sectorielle a �t� ajout�e.
Le BST reconna�t l'importance du leadership de la haute direction pour s'assurer que les membres du personnel de tous les niveaux comprennent le r�le qu'ils ont � jouer dans le maintien de l'efficacit� des syst�mes de CIRF et sont �quip�s ad�quatement pour exercer efficacement leurs responsabilit�s. L'objectif du BST est d'am�liorer continuellement son environnement de contr�le interne afin de garantir une gestion ad�quate des risques en utilisant une approche adapt�e et ax�e sur les risques permettant de continuer � apporter des am�liorations et � innover.
Les postes et les comit�s cl�s qui sont charg�s de maintenir et d'examiner l'efficacit� du syst�me de CIRF au sein du BST sont pr�sent�s ci-apr�s.
Pr�sident - � titre d'administrateur des comptes, le pr�sident du BST assume globalement la responsabilit� et la direction des mesures prises afin de maintenir l'efficacit� du syst�me de contr�le interne. Ce poste fait l'objet d'une nomination par le gouverneur en conseil.
Administrateur en chef des op�rations – Au sein du BST, l'administrateur en chef des op�rations est le fonctionnaire d'�chelon le plus �lev� et il assume la responsabilit� et la direction de l'ensemble des activit�s op�rationnelles du Minist�re. L'administrateur en chef des op�rations pr�side le comit� ex�cutif.
Dirigeant principal des finances – Le dirigeant principal des finances rel�ve directement de l'administrateur en chef des op�rations, et guide la coordination, la coh�rence et l'orientation de la conception et du maintien d'un syst�me de contr�le interne efficace et int�gr� en mati�re de rapports financiers, y compris son �valuation annuelle.
Comit� ex�cutif - En tant qu'organisme d�cisionnaire central, le comit� ex�cutif examine, approuve et surveille le profil des risques organisationnels et le syst�me de contr�le interne du Minist�re, y compris l'�valuation et les plans d'action relatifs au syst�me de CIRF. Le comit� ex�cutif est compos� des directeurs et du directeur g�n�ral du Minist�re qui sont charg�s du maintien de l'efficacit� du CIRF relatif � leurs op�rations.
Les principaux �l�ments susceptibles d'accro�tre le risque d'erreur lors de l'�tablissement de rapports financiers et qui requi�rent, par cons�quent, des contr�les renforc�s sont pr�sent�s ci-apr�s :
�tat des r�sultats : Les salaires constituent les charges les plus importantes pour le BST, puisqu'ils repr�sentent environ 60 % des charges du Minist�re. Avec 15 % des charges totales, les avantages sociaux constituent le deuxi�me poste de d�pense le plus important. Par cons�quent, les principaux contr�les en mati�re de rapports financiers inclus dans l'�tat des r�sultats d'exploitation sont les contr�les relatifs � l'administration de la paie.
�tat de la situation financi�re : Les immobilisations corporelles sont l'�l�ment le plus notable des �tats financiers du BST, puisqu'elles s'�l�vent � 4,7 millions de dollars au 31 mars 2011, soit 70 % de l'actif total. Par cons�quent, les principaux contr�les en mati�re de rapports financiers inclus dans l'�tat le bilan sont les contr�les relatifs � la comptabilisation des immobilisations corporelles.
Les �l�ments suivants diminuent les risques de contr�le en mati�re de rapports financiers du BST :
Op�rations financi�res simples : La majorit� des charges du Minist�re est constitu�e par les salaires, les avantages sociaux et les charges d'exploitation. Le Minist�re n'accorde pas de subventions et de contributions, et ne r�alise pas d'op�rations complexes ou avec l'�tranger. Par ailleurs, � l'exception de la dur�e de vie des immobilisations corporelles, le Minist�re r�alise peu d'op�rations dont la valeur est estim�e ou jug�e par le BST.
�tablissement centralis� des rapports financiers : Bien que certaines op�rations financi�res soient effectu�es par les bureaux r�gionaux, l'ensemble de ces op�rations est examin� par la Division des finances et de l'administration de l'Administration centrale.
Les �l�ments suivants augmentent les risques de contr�le en mati�re de rapports financiers du BST :
Renouvellement du personnel : Le BST �tant un minist�re de petite taille, de nombreux employ�s n'ont pas de suppl�ants et, au sein de l'organisation, certaines op�rations ne sont r�alis�es que par une seule personne. Par cons�quent, le renouvellement des employ�s impliqu�s dans la gestion financi�re influe de mani�re significative sur les contr�les financiers du Minist�re.
D�pendance � l'�gard d'autres minist�res : � l'instar de tous les autres minist�res, le BST a recours � d'autres organismes pour traiter certaines transactions, telles que les syst�mes de r�mun�ration fournis par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, et pour obtenir des renseignements sur les co�ts, tels que les co�ts associ�s aux services fournis � titre gratuit (p.ex. avantages sociaux et installations). Ces charges repr�sentent des montants importants inscrits dans les rapports financiers. Elles sont d�termin�es par d'autres minist�res et leur �valuation peut d�pendre du jugement professionnel et d'�l�ments subjectifs. Par cons�quent, le BST d�pend des contr�les internes ad�quats mis en place par d'autres minist�res relativement aux montants inscrits dans les �tats financiers du BST.
L'environnement de contr�le du BST comprend une s�rie de mesures qui permettent aux membres de son personnel de g�rer les risques en les sensibilisant, en mettant � leur disposition les connaissances et les outils appropri�s et en perfectionnant leurs comp�tences.
Voici quelques mesures cl�s prises au niveau du Minist�re :
Une structure de gouvernance �tablie et une orientation strat�gique donn�e par le comit� ex�cutif.
Le Minist�re dispose d'un code de d�ontologie pr�sentant les valeurs, l'�thique et les comportements attendus. Ce code de d�ontologie est distribu� � tous les employ�s.
Les processus financiers du Minist�re ont �t� �tablis afin de garantir une r�partition ad�quate des t�ches par le biais d'une d�l�gation des pouvoirs de signature et de la d�finition de profils d'utilisateur et de mots de passe pour acc�der au syst�me financier.
Les employ�s re�oivent une formation appropri�e concernant les exigences en mati�re de gestion financi�re. Les employ�s doivent, � titre d'exemple, suivre et r�ussir une formation obligatoire dispens�e par l'�cole de la fonction publique du Canada avant que le pouvoir de signature leur soit accord�.
La Division des finances et de l'administration centrale du Minist�re et les agents administratifs des directions, de la direction g�n�rale et des bureaux r�gionaux communiquent r�guli�rement afin d'assurer une formation et une communication continues sur les exigences en mati�re de rapports financiers.
Des rapports sur le rendement financier et les ententes annuelles sur le rendement sont �tablis r�guli�rement avec des responsabilit�s en mati�re de gestion financi�re clairement d�finies.
Le Minist�re dispose d'un plan et de politiques de gestion des ressources humaines qui favorisent l'apprentissage et la planification de la rel�ve.
La plupart des employ�s du BST travaillent � l'administration centrale et au laboratoire dans la r�gion de la capitale nationale. Le BST dispose �galement d'employ�s situ�s dans huit villes canadiennes afin de se rendre rapidement sur les lieux des accidents de transport. Les bureaux r�gionaux sont � l'origine de, approuvent, traitent et comptabilisent les charges d'exploitation. Il existe toutefois une fonction financi�re centrale qui contr�le les op�rations financi�res des bureaux r�gionaux.
Le BST ne poss�de pas de service de v�rification interne. Le BST participe plut�t � des v�rifications des petits minist�res et organismes men�es par le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor. Le BST fait occasionnellement appel aux services d'entreprises externes afin de r�aliser des v�rifications internes ad hoc.
Les instruments relatifs � la d�l�gation de pouvoirs financiers aux employ�s sont mis � jour r�guli�rement.
Le BST dispose de politiques et proc�dures comptables adapt�es � l'environnement de contr�le du Minist�re.
Bien que cela ne fasse pas partie du cadre de contr�le interne du Minist�re, � la cl�ture de chaque exercice, le Bureau du v�rificateur g�n�ral du Canada effectue une v�rification de fa�on � obtenir l'assurance raisonnable que les �tats financiers sont exempts d'anomalies significatives. Une v�rification implique la mise en œuvre de proc�dures en vue de recueillir des �l�ments probants concernant les montants et les informations fournis dans les �tats financiers. Une v�rification comporte �galement l'appr�ciation du caract�re appropri� des m�thodes comptables retenues et du caract�re raisonnable des estimations comptables faites par la direction du BST, de m�me que l'appr�ciation de la pr�sentation d'ensemble des �tats financiers. Les �tats financiers du BST ont syst�matiquement re�u une opinion sans r�serve.
L'objectif des CIRF est de maintenir un syst�me efficace afin de fournir l'assurance raisonnable que : a) les op�rations sont d�ment autoris�es, b) les dossiers financiers sont ad�quatement tenus, c) les actifs sont prot�g�s, d) les lois, les r�glements et les politiques en vigueur sont respect�s.
Cela signifie que le BST doit progressivement �valuer l'efficacit� de la conception et du fonctionnement de son syst�me de CIRF afin d'assurer la surveillance et l'am�lioration continues du syst�me minist�riel de CIRF.
L'�valuation des contr�les internes du BST au titre de l'exercice 2010-2011 s'est concentr�e sur les contr�les en mati�re de paie et d'immobilisations, puisque ces �l�ments constituent les principaux �l�ments des �tats financiers.
L'examen des contr�les internes a �t� conduit par le dirigeant principal des finances. Le BST a fait appel aux services d'un consultant externe afin d'examiner le syst�me de contr�les internes en mati�re de rapports financiers. Les principales conclusions de ces �valuations de l'efficacit� du syst�me de contr�les internes en mati�re de rapports financiers sont pr�sent�es ci-apr�s.
Afin de maintenir un syst�me efficace de contr�les internes, il est essentiel d'avoir du personnel financier form� et bien inform�. En tant que minist�re de petite taille, le BST dispose d'un nombre r�duit d'agents financiers (un agent de niveau FI-4, FI-3 et FI-2 respectivement). Au cours des trois derni�res ann�es, le BST a connu un renouvellement consid�rable de ses agents financiers. Ce renouvellement du personnel a des r�percussions sur la continuit� de la mise en œuvre des contr�les et augmente le risque d'erreur. Le risque d'erreur est particuli�rement �lev� car le syst�me financier du BST est peu utilis� par les minist�res et les entreprises priv�es. Par cons�quent, il est pratiquement impossible d'embaucher des employ�s ayant d�j� travaill� avec ce syst�me et la p�riode d'apprentissage des nouveaux agents financiers est plus longue.
Mesure prise :
Mesures pr�vues pour l'exercice 2011-2012
Le BST recrutera un agent financier suppl�mentaire afin de r�pondre aux exigences accrues en mati�re de pr�sentation de rapports des organismes centraux et de permettre d'assurer une certaine continuit� pendant les p�riodes de renouvellement du personnel.
Le BST documentera un syst�me de tests � r�aliser � la fin de l'exercice sur les montants inscrits dans les �tats financiers. Ces tests auront pour objectif de v�rifier l'exactitude des montants. Ces tests de fin d'exercice devraient compenser le risque accru d'erreur non d�tect�e dans les �tats financiers en raison du renouvellement du personnel.
La documentation des processus administratifs cl�s et des points de contr�le connexes est un �l�ment primordial des contr�les internes puisqu'elle permet de faire conna�tre aux employ�s le rendement et les comportements attendus. Le BST doit mettre � jour et �tendre la port�e, la profondeur et le format des documents inh�rents aux contr�les et aux proc�dures.
Mesure prise :
Plan d'action pour l'exercice 2011-2012 :
Plan d'action pour les exercices � venir :
Le BST dispose de 10 cat�gories d'immobilisations inscrites dans ses �tats financiers. Elles repr�sentaient un co�t de 13,5 millions de dollars et une valeur comptable de 4,9 millions de dollars au 31 mars 2011. La comptabilisation des immobilisations est r�alis�e par les agents financiers alors que la gestion et le suivi desdites immobilisations sont du ressort des agents administratifs. Les tests effectu�s � la cl�ture de l'exercice ont montr� que le grand livre auxiliaire des immobilisations n'�tait pas tenu � jour pour ce qui est de la comptabilisation des op�rations financi�res r�alis�es au cours de l'exercice. Par cons�quent, un travail consid�rable a d� �tre r�alis� � la cl�ture de l'exercice en vue de faire concorder le grand livre auxiliaire des immobilisations et la balance de v�rification.
Mesure prise :
Plan d'action pour l'exercice 2011-2012 :
Le BST examinera ses processus de comptabilisation, de suivi et de mise � jour de ses immobilisations corporelles au sein de son syst�me financier, afin de d�finir des solutions permettant d'assurer une continuit� tout au long de l'exercice et de faciliter le processus d'�tablissement des rapports � la cl�ture de l'exercice.
Le BST renforcera la formation et les conseils relatifs aux exigences en mati�re de suivi et de comptabilisation tout au long de la dur�e de vie d'une immobilisation, afin de s'assurer que tous les employ�s impliqu�s comprennent le r�le qu'ils jouent dans le maintien � jour des registres des immobilisations.
Outre les diff�rentes actions � prendre susmentionn�es, au cours de l'exercice 2011-2012, le BST continuera le suivi permanent de son syst�me de CIRF. Il communiquera chaque ann�e les r�sultats de cette activit� dans la pr�sente annexe. La haute direction du BST s'engage � maintenir et am�liorer de mani�re continue un syst�me efficace de CIRF au sein du Minist�re, afin de garantir que les contr�les cl�s r�pondent aux attentes de la direction et des parties int�ress�es, et att�nuent correctement les risques connexes.
[Footnotes]
Un �v�nement de transport est un accident ou un incident li� � l'utilisation d'un a�ronef, d'un navire, de mat�riel roulant de chemin de fer ou d'un pipeline. Il comprend �galement les dangers susceptibles, de l'avis du Bureau, de provoquer un accident ou un incident si des mesures ne sont pas prises pour corriger la situation. ↑
Les diff�rents types de priorit�s sont les suivants : priorit� d�j� �tablie – �tablie au cours du premier ou du deuxi�me exercice pr�c�dant l'exercice vis� dans le rapport; priorit� permanente – �tablie au moins trois exercices avant l'exercice vis� dans le rapport; priorit� nouvelle – �tablie au cours de l'exercice vis� dans le RMR. ↑
Le total des ressources financi�res est �gal au total pour les activit�s de programme et les services internes. Le total des d�penses pr�vues comprend le Budget principal des d�penses. Le total des autorisations comprend le Budget principal des d�penses, le budget suppl�mentaire des d�penses, les reports de fonds et les transferts de cr�dits du Conseil du Tr�sor g�r�s centralement. ↑
La diff�rence entre les d�penses pr�vues et le total des autorisations par activit� de programme s'explique par un changement, en 2010-2011, de la m�thode d'affectation des co�ts par activit� de programme. ↑
Voir l'annexe A pour la d�finition des termes accident, incident et �v�nement. ↑
On consid�re qu'une enqu�te est termin�e lorsque le rapport final a �t� publi�. ↑
Il n'est pas possible de fixer un nombre cible pour les communications de s�curit� �mises du fait que les r�sultats r�els varient selon les conclusions de l'enqu�te sur chaque �v�nement de transport. ↑
Il n'est pas possible de fixer un nombre cible de communications de s�curit� �mises du fait que les r�sultats r�els varient selon les conclusions de l'enqu�te sur chaque �v�nement de transport. ↑
Il n'est pas possible de fixer un nombre cible pour les communications de s�curit� �mises du fait que les r�sultats r�els varient selon les conclusions de l'enqu�te sur chaque �v�nement de transport. ↑
Il n'est pas possible de fixer un nombre cible pour les communications de s�curit� �mises du fait que les r�sultats r�els varient selon les conclusions de l'enqu�te sur chaque �v�nement de transport. ↑