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Titre de l’initiative horizontale : Plan d’action pour l’approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux usées des Premières nations
Ministère responsable : Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC)
Activité de programme : Infrastructure communautaire
Date d’entrée en vigueur : Le 1er avril 2008
Date de clôture : Le 31 mars 2010
Total des fonds fédéraux alloués (du début jusqu’à la date de clôture) : Le gouvernement fédéral a alloué à cette initiative 330 639 806 dollars répartis sur deux ans. Le cadre financier du Budget de 2008 prévoyait en effet des investissements de 165 318 143 dollars en 2008-2009 et de 165 321 663 dollars en 2009-2010 pour couvrir notamment les régimes d’avantages sociaux et le coût des locaux fournis par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada.
Description de l’initiative horizontale (y compris de l’entente de financement) : Le Plan d’action pour l’approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux usées des Premières nations a pour principal objectif d’aider les Premières nations dans les réserves à avoir accès à des services d’approvisionnement en eau potable et de traitement des eaux usées d’une qualité comparable à celle dont bénéficient les autres collectivités canadiennes de taille et de situation semblables. Le Plan d’action se concentre sur cinq secteurs prioritaires : l’infrastructure, l’exploitation et l’entretien, la formation, le respect des normes ainsi que la surveillance et la sensibilisation du public.
Depuis 2008, plusieurs améliorations ont été apportées dans le but d’atteindre les objectifs du programme. On a notamment entrepris une évaluation de toutes les installations d’alimentation en eau potable et de traitement des eaux usées qui existent à l’échelle nationale, on a mené des consultations sur le nouveau cadre législatif fédéral relatif à l’eau potable, on a encouragé l’apprentissage grâce au Programme de formation itinérante et on a mis en place de nouvelles procédures afin de mieux dépister les maladies d’origine hydrique. On a également remanié les politiques régissant les petits systèmes d’alimentation en eau et les fosses septiques, modifié les ententes sur la prestation de services d’approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées, amélioré le programme de surveillance et d’assurance de la qualité de l’eau potable, instauré une stratégie de recrutement et de maintien en poste des agents d’hygiène du milieu et investi dans un programme national de gestion des eaux usées.
En résumé, le Plan d’action vise à permettre au gouvernement fédéral de s’acquitter de l’engagement qu’il a pris dans le Budget de 2008 et dans le discours du Trône de 2007, soit d’aider les Premières nations à avoir accès à une eau potable sécuritaire.
De même, le Plan d’action contribue à l’atteinte du résultat stratégique d’AINC axé sur l’économie, notamment en aidant les Autochtones et les résidants du Nord à participer plus activement à la vie économique. Il permet également d’obtenir de meilleurs résultats en matière de santé et de réduire les inégalités entre l’état de santé des Inuit et des membres des Premières nations et celui des autres Canadiens, un des résultats stratégiques établis par Santé Canada dans le cadre de ses programmes et services de santé destinés aux Inuit et aux Premières nations.
Résultats communs : Le Plan d’action vise quatre grands objectifs :
Structure de gouvernance : Le Plan d’action pour l’approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux usées des Premières nations fait suite à la Stratégie de gestion de l’eau des Premières nations (2003-2008) et au Plan d’action pour la gestion de l’eau potable dans les collectivités des Premières nations (2006-2008). En 2005, AINC et Santé Canada ont conclu un protocole d’entente en vertu duquel ils s’engageaient à échanger toute information pertinente relative à l’eau potable. Par conséquent, AINC renseigne Santé Canada sur les investissements proposés dans les installations d’aqueduc et d’égouts, sur les inspections menées chaque année dans les usines d’épuration de l’eau et de traitement des eaux usées ainsi que sur les mesures prises à la suite d’un avis concernant la qualité de l’eau. Pour sa part, Santé Canada transmet des renseignements sur les échantillons d’eau qui ne respectent pas les Recommandations pour la qualité de l’eau potable au Canada et sur les raisons motivant l’émission d’un avis concernant la qualité de l’eau. Sur le plan pratique, on a aussi créé le Comité de gestion stratégique de l’eau dans les réserves, qui regroupe des représentants d’AINC, de Santé Canada, d’Environnement Canada et de l’Assemblée des Premières Nations. Ce comité offre une tribune privilégiée pour discuter, échanger et planifier des actions collectives. Même s’il n’a pas de pouvoir de décision à proprement parler, le Comité de gestion stratégique dirige de façon cohérente la mise en œuvre du Plan d’action de manière à assurer aux collectivités des Premières nations un approvisionnement fiable en eau potable.
Les directeurs généraux et les sous-ministres adjoints d’AINC et de Santé Canada se réunissent, au besoin, pour discuter ou pour coordonner les activités entreprises dans le cadre du Plan d’action.
Partenaire fédéral | Activité de programme | Titre du programme | Total des fonds alloués | Dépenses prévues pour 2008-2009 | Dépenses réelles en 2008-2009 | Résultats prévus pour 2008-2009 | Résultats atteints en 2008-2009 |
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Affaires indiennes et du Nord Canada | Infrastructure communautaire | Programme d’immobilisations et d’entretien | 276,2 | 138,1 | 138,2 | Meilleure gestion de l’approvisionnement en eau potable et du traitement des eaux usées au sein des Premières nations | Le nombre de réseaux d’alimentation en eau potable présentant des risques élevés a été réduit de 85 à 48. Le nombre de réseaux de traitement des eaux usées présentant des risques élevés a chuté de 71 à 60. Le pourcentage d’opérateurs possédant au minimum le premier niveau d’agrément est passé de 41 % à 64 %. On a recruté 14 nouveaux formateurs dans le cadre du Programme de formation itinérante, ce qui porte le total à 54. D’autres s’ajouteront en 2009. |
Santé Canada | Santé des Premières nations et des Inuits | Programme sur la qualité de l’eau potable — Fonds obtenus dans le cadre du Plan d’action | 54,6 | 27,3 | 22,1* * Les dépenses réelles sont sous-estimées étant donné que les ressources fournies par certaines régions n’ont pas été inscrites correctement. |
Amélioration de la capacité des Premières nations à surveiller la qualité de l’eau potable | En 2008-2009, 707 collectivités sur 811 avaient accès aux services d’un contrôleur de la qualité de l’eau, une proportion comparable à celle enregistrée en 2007-2008 (87 %). De même, 668 collectivités avaient accès à des trousses de laboratoire portatives leur permettant de procéder à des analyses de l’eau, une augmentation de 3,8 % par rapport à 2007–2008. |
Augmentation du nombre d’agents d’hygiène du milieu engagés pour surveiller la qualité de l’eau potable | On a doté 43 postes d’agents d’hygiène du milieu sur un total de 48. En mars 2009, 49,2 %* des réseaux d’alimentation en eau potable comptant cinq raccordements ou plus faisaient l’objet d’une surveillance hebdomadaire, une augmentation de 5,2 % par rapport à 2007-2008. On a prélevé et analysé 159 431 échantillons d’eau dans les collectivités des Premières nations, une augmentation de 6,8 % comparativement à 2007–2008. |
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Implantation d’une base de données permettant de détecter rapidement les problèmes liés à la qualité de l’eau | Six régions sur sept ont accès à une base de données sur l’eau et peuvent ainsi examiner les résultats de l’analyse d’échantillons. | ||||||
Enquête sur les maladies d’origine hydrique et sur les éclosions de telles maladies | Il n’y a eu aucun cas de maladie gastro-intestinale pouvant être d’origine hydrique. | ||||||
Examen des projets d’aqueduc et d’égouts | Le personnel de Santé Canada à l’administration centrale a examiné 13 projets d’aqueduc et d’égout proposés pour le Manitoba, l’Ontario, le Québec et les Maritimes afin d’en déterminer l’intérêt du point de vue de la santé publique. | ||||||
Élaboration d’un programme national de traitement des eaux usées | On a élaboré la version préliminaire d’un cadre national pour le Programme de santé environnementale et publique dans les collectivités des Premières nations établies au sud du 60e parallèle. Ce document expose brièvement les objectifs, les rôles, les responsabilités, les activités et les exigences de déclaration liés au traitement des eaux usées. | ||||||
Élaboration de procédures en cas de menaces de maladie d’origine hydrique dans les réserves | On s’apprête à mettre la dernière main aux procédures et aux mesures de préparation et d’intervention d’urgence. On a également établi des procédures de communication à suivre en cas de menaces de maladie d’origine hydrique. | ||||||
Production de matériel d’information et de sensibilisation du public | Santé Canada a commencé à préparer des documents d’information afin de prévenir la contamination des puits individuels et a entrepris l’élaboration d’un bulletin annuel exposant les réussites dans le domaine de l’eau potable et de l’hygiène du milieu. | ||||||
Amélioration du programme national d’assurance de la qualité de l’eau | On a réussi à déterminer ce qui empêchait certaines collectivités de respecter les normes de contrôle de la qualité de l’eau. On a aussi formulé des recommandations afin d’améliorer le programme d’assurance de la qualité et de régler les problèmes qui se posaient dans les collectivités éloignées. | ||||||
Élaboration d’une stratégie de recrutement et de maintien en poste des agents d’hygiène du milieu | Des stratégies de recrutement et de maintien en poste des agents d’hygiène du milieu ont été mises en place. Elles comprennent la mise en œuvre d’un programme d’échange, en collaboration avec les services de santé autochtone des États-Unis. * En mars 2008, 44 % des réseaux d’alimentation en eau potable comptant cinq raccordements ou plus faisaient l’objet d’une surveillance hebdomadaire et non pas 87 %, tel qu’il apparaît dans le rapport de 2007–2008. |
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Total | 330,8 | 165,4 | 160,3 |
Commentaires sur les écarts : Sans objet
Résultats attendus des partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet
Personne-ressource :
Sébastien Labelle
Directeur des politiques
Direction générale des infrastructures communautaires
Affaires indiennes et du Nord Canada
10, rue Wellington
Gatineau (Québec) K1A 0H4
Téléphone : 819-994-6466
Titre de l’initiative horizontale : Année polaire internationale
Ministère responsable : Affaires indiennes et du Nord Canada (Programme des affaires du Nord)
Date d’entrée en vigueur : le 1er avril 2007
Date de clôture : le 31 mars 2012
Description de l’initiative horizontale (y compris de l’entente de financement) : Le gouvernement du Canada a investi 150 millions de dollars sur une période de cinq ans afin d’appuyer la participation du Canada à l’Année polaire internationale. Ces fonds sont utilisés pour mettre en œuvre un programme de recherche novateur et multidisciplinaire sur l’Arctique. Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC) dirige le Programme du gouvernement du Canada pour l’Année polaire internationale en collaboration avec cinq autres ministères et organismes : Santé Canada, Environnement Canada, Pêches et Océans Canada, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (au nom d’Industrie Canada) et Ressources naturelles Canada. L’Année polaire internationale fournira maintes occasions d’accueillir au pays d’éminents scientifiques de renommée internationale et d’autres visiteurs. En participant activement à l’Année polaire internationale de 2007-2009 et en y investissant des sommes appréciables, le gouvernement fédéral veillera à s’acquitter du mandat de gestion dont il est investi dans l’Arctique canadien. Le Programme du gouvernement du Canada pour l’Année polaire internationale fait participer les collectivités du Nord à l’élaboration et à l’exécution d’activités diversifiées, comme la recherche, la formation et le perfectionnement des compétences.
En termes plus précis, le Programme propose les activités suivantes :
Les ministères et organismes fédéraux reçoivent des fonds en fonction de leur participation aux divers aspects du programme, que ce soit la réalisation de projets en science et en recherche, le soutien logistique, les communications, la sensibilisation du public, la formation ou le perfectionnement des compétences. Les fonds servent à appuyer les bureaux de coordination dans le Nord, qui assurent la liaison avec les chercheurs et les collectivités nordiques pour tout ce qui touche à l’Année polaire internationale. Ces bureaux s’associent aux organismes de délivrance des permis pour fournir de l’information et des conseils sur les permis ou autres documents à obtenir avant d’entreprendre une activité sous le mandat de l’Année polaire internationale.
Les bureaux de coordination dans le Nord forment un réseau régional qui travaille à divers aspects du Programme du gouvernement du Canada pour l’Année polaire internationale. Ils jouent un rôle important dans le programme de recherche, notamment en cernant les principaux défis qui se posent aux collectivités et aux organisations dans le Nord, en assurant la liaison entre les groupes communautaires et les chercheurs et en favorisant la participation des résidants du Nord à l’élaboration des activités de l’Année polaire internationale.
Résultats communs :
Structure de gouvernance :
Le Programme du gouvernement du Canada pour l’Année polaire internationale travaille de concert avec le Comité national canadien et le Secrétariat canadien de l’Année polaire internationale; ces deux organismes assurent la liaison avec le Comité mixte international et les comités des autres pays participants.
Partenaires fédéraux | Total des fonds alloués | Dépenses prévues pour 2008–2009 | Dépenses réelles en 2008–2009 | Résultats prévues pour 2008–2009 | Résultats atteints en 2008–2009 |
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Affaires indiennes et du Nord Canada | 56 617 380 | 21 425 688 | 9 726 427 | Instaurer un programme de recherche scientifique ciblé afin d’aborder les grandes questions que soulèvent la santé et le bien-être des collectivités du Nord, les effets du changement climatique et les mesures à prendre pour s’y adapter | Tenue du deuxième atelier des chercheurs. Mise en œuvre de 34 projets de formation, de communication et de diffusion. Visibilité accrue de l'API et sensibilisation de jeunes habitants du Nord. Près de 700 étudiants et nouveaux chercheurs. Il a été possible de reporter 10,1 M$ jusqu'à l'exercice 2011-2012. |
Santé Canada | 158 234 | 0 | 0 | Sans objet, car le budget a été transféré au Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). | |
Environnement Canada | 11 169 875 | 5 457 673 | 4 612 984 | Une nouvelle version du modèle régional de prévision numérique du temps pour le bassin de l'Arctique est maintenant opérationnelle et constitue la plate-forme idéale pour transférer la technologie issue de l'initiative Thorpex Arctic Weather Prediction, une initiative visant à améliorer les prévisions météorologiques dans l'Arctique (IPY-TAWEPI), vers le Centre météorologique canadien pour produire des prévisions pour l'Arctique. OASIS-Canada a mené à bien quatre campagnes sur le terrain, dont une à bord du brise-glace Amundsen, et les nouvelles connaissances ainsi acquises seront intégrées aux modèles 3D de l’océan et de l’atmosphère qui sont en cours d'élaboration. Le travail de terrain du projet sur la cryosphère mené dans le cadre de l'API a couvert tout l'Arctique. Une des traversées en motoneige effectuées par les Rangers canadiens a donné lieu à de nouvelles mesures de repère relativement à l’état de la plate-forme de glace dans l'Extrême-Arctique. Collaboration des deux côtés du Pacifique dans le cadre du projet sur le transport atmosphérique intercontinental de polluants anthropiques vers l'Arctique (API-TAIPAA) pour l'échantillonnage de l'air; l'analyse en laboratoire des polluants se poursuivra jusqu'en 2010. Les échantillons prélevés dans l'Arctique canadien montrent que l'atmosphère transporte des polluants de sources différentes selon les jours. Des progrès sensibles ont été réalisés quant à la compréhension, à l’échelle du processus, des flux d'eau douce et de nutriments dans l'océan Arctique, à l’amélioration des modèles de prévision hydrologique et hydro-écologique dans les régions froides, et à l'élaboration d'une base de données traditionnelles sur la biodiversité aquatique et l'environnement dans les écosystèmes d'eau douce de l'Arctique. Par ailleurs, le programme a réussi à accroître la capacité qu’ont les collectivités du Nord d’assurer la surveillance biologique du milieu aquatique et de mener les programmes d'évaluation environnementale connexes. |
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Pêches et Océans | 31 542 477 | 12 273 000 | 12 273 000 | Financement de la deuxième année de travail sur le terrain pour les projets réalisés dans le cadre de l'API par le ministère des Pêches et des Océans (MPO), y compris tous les coûts relatifs aux bâtiments de la Garde côtière canadienne (GCC). Toutes les croisières de recherche prévues à bord des brise glace de la GCC ont été effectuées avec succès, à une exception près. La croisière du projet GEOTRACES (Université de la Colombie-Britannique) a été reportée à 2009-1010 à bord du NGCC Amundsen. Tous les programmes de recherche du MPO ont été menés à bien comme prévu, sans péremption (report) de fonds alloués à l'API. | |
Ressources naturelles Canada | 3 063 000 | 1 267 000 | 1 235 355 | Enjeux touchant le Nord : Les connaissances produites par le Secteur des sciences de la Terre (SST) sont transférées aux collectivités du Nunavut dans le cadre de partenariats avec l'Institut canadien des urbanistes, AINC et le gouvernement du Nunavut. L'étude d'impact du SST sur le pergélisol favorise l'adaptation de l'infrastructure nordique. | |
Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie | 31 290 669 | 11 461 106 | 11 865 141 | Dans l'ensemble, la collecte et l'analyse de données ont bien progressé, et certains résultats préliminaires ont été publiés. Entre autres réalisations, mentionnons une nette amélioration de la compréhension des glaces marines et des océans, des processus atmosphériques et terrestres et des écosystèmes arctiques; la première évaluation complète de la toundra arctique; une compréhension accrue des réseaux trophiques de la toundra et des processus écosystémiques connexes; un examen du bilan du carbone pour les champignons, la végétation et les sols de la toundra arctique; une étude des oiseaux de mer et de la façon dont ils traduisent les changements de l'écosystème arctique; un aperçu des habitudes alimentaires et des mouvements du requin du Groenland; une connaissance et une appréciation accrues de l'utilisation et de l'occupation des glaces marines par les chasseurs inuits et les voyageurs. | |
Instituts de recherche en santé du Canada | 9 747 988 | 3 555 547 | 3 855 546 | Des progrès importants ont été effectués en 2008-2009. Entre autres réalisations, mentionnons la fin de la collecte de données destinées à l'étude sur la santé des Inuit; la réalisation d'une étude de terrain sur la résilience communautaire dans 11 collectivités, avec des résultats préliminaires indiquant des liens entre le climat et l’utilisation des glaces marines, l’infrastructure, la sécurité alimentaire et la santé; la tenue de consultations dans plusieurs collectivités arctiques pour déterminer les effets de la mise en valeur du pétrole et du gaz sur la résilience des collectivités; la fin de la collecte de données et la création d’une base de données sur l’hépatite virale dans le Nord canadien, avec des résultats préliminaires montrant la prévalence et le type d’hépatite existant dans le Nord; l’examen de l’incidence de l’immunisation contre les maladies respiratoires chez les jeunes enfants du Nunavik; la réalisation de travaux de terrain pour déterminer la relation entre les stratégies sociales inuites du passé et les contextes changeants, avec es résultats préliminaires donnant une idée de la migration inuite, de la vie inuite d’autrefois et du lien qui s’établit entre le changement climatique et la société inuite. | |
Agence canadienne d'inspection des aliments | 414 500 | 161 700 | 161 700 | Mise au point ou modification de tests sérologiques ou de tissus pour dépister le toxoplasma dans le gibier et chez les animaux sauvages. Début d’une étude nationale pour dépister le toxoplasma et la trichinella dans les animaux nordiques destinés à la consommation. Mise au point et utilisation d’un module de formation pour développer les capacités et la compétence des analystes et des collaborateurs dans les laboratoires isolés, afin de dépister le toxoplasma et la trichinella. Fin du transfert de capacité visant la réalisation de test de microbiologie alimentaire dans un laboratoire nordique (le Centre de recherche du Nunavik). Fin d’une étude sur les animaux arctiques dans le but de déterminer la prévalence de la salmonelle et du colibacille E. coli O157:H7. |
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Agence Parcs Canada | 1 350 000 | 608 750 | 622 789 | Programme des réseaux d’eau douce mené dans le cadre de l’API Classification écologique hiérarchique [Nahanni, Wapusk, Auyuittuq]; Élaboration de protocoles de surveillance de l’eau douce [Monts Torngat, Auyuittuq]; Protocoles de test sur le terrain [Nahanni]; Appui au noyau oriental du projet des réseaux d’eau douce mené dans le cadre de l’API (Culp, Curry); Concept de surveillance de bassin hydrologique [Monts Torngat, Arctique de l’Ouest, Arctique de l’Est]); Projet API d’étude sur les impacts du changement climatique dans la toundra de l’Arctique canadien (CiCAT) — (1. Inventaires d’écosystèmes multiscalaires). |
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Agence de la santé publique du Canada | 617 000 | 172 000 | 403 500 | Réalisation d’une analyse sur la prévalence du papillomavirus et établissement de protocoles d’évaluation au Nunavut et dans les TNO. Traitement, par un étudiant, de 706 échantillons de sérum provenant des TNO dans le cadre d’un projet de l’API (détection du HBV occulte dans une cohorte communautaire) — L’étudiant a analysé sept échantillons de sérum jumelés provenant du Groenland et cinq échantillons jumelés provenant de l’Alaska dans le cadre d’un projet de l’API (taux de mutation, nature et susceptibilité régionale pour le génotype de HBV circulant chez les Inuit de l’Ouest de l’Arctique). Embauche de deux techniciens et utilisation d’un réactif pour le génotypage du papillomavirus dans le cadre de l’étude épidémiologique du papillomavirus dans les Territoires du Nord-Ouest (6 356 échantillons testés pendant l’exercice 2008-2009). Les techniciens ont consacré environ 25 p. 100 de leur temps au projet de surveillance du papillomavirus au Nunavut. |
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Agriculture et Agroalimentaire Canada | 156 400 | 115 900 | 116 000 | Fin des travaux sur le terrain; Fin de l’analyse des données; Articles scientifiques en cours de rédaction. |
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Musée canadien des civilisations | 795 200 | 408 000 | 190 014 | Un inventaire par hélicoptère et des tests sur des sites archéologiques ont été réalisés le long de la côte sud-est de l’île de Baffin, et d’importantes excavations ont été entreprises au cap Tanfield, près de Kimmirut. L’information ainsi obtenue a permis de préciser les relations entre les occupants indigènes de l’île, d’une part, et les Scandinaves de l’ère médiévale et d’autres Européens de l’époque des premiers contacts, d’autre part. Neuf étangs d’eau douce adjacents à des établissements paléo-esquimaux de la culture du Dorset ou à des établissements européens très anciens et un ancien site inuit, dans le sud de l’île de Baffin, ont été fouillés dans le but d’y découvrir de l’information paléoécologique. Les travaux préliminaires laissent entrevoir la possibilité de résultats paléo environnementaux intéressants qui permettraient de tirer certaines conclusions concernant l’occupation humaine dans la région. Des fouilles archéologiques sur les sites de deux autres habitations inuites anciennes, près de Resolute Bay, ont produit plus d’information sur l’historique d’occupation du site ainsi que des indications relatives à deux occupations distinctes, dont l’une très ancienne. Les deux projets ont été réalisés en collaboration avec les collectivités locales et ont permis de former des étudiants de Resolute et de Kimmirut. | |
Fonds affectés de façon centralisée | 3 077 277 | Sans objet | Ce financement sera affecté au budget d’AINC pour appuyer des activités de logistique et des projets scientifiques en 2009–2010. | ||
Total | 150 000 000 | 56 906 364 | 45 062 456 |
Commentaires sur les écarts : Sans objet
Résultats attendus des partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet
Personne-ressource :
Kathleen Fischer
Directrice exécutive
Bureau du Programme canadien de l’Année polaire internationale
Affaires indiennes et du Nord Canada
10, rue Wellington, pièce 745
Gatineau (Québec) K1A 0H4
Téléphone : 819-934-6085
Fax : 819-934-0584
fischerk@ainc-inac.gc.ca
Titre de l’initiative horizontale : Programme de soutien en santé — Résolution des questions des pensionnats indiens
Ministère responsable : Affaires indiennes et du Nord Canada
Date d’entrée en vigueur : Le 30 novembre 2006
Date de clôture : Le 31 mars 2013
Total des fonds fédéraux alloués (du début jusqu’à la date de clôture) : 94 500 000 $
Description de l’initiative horizontale (y compris de l’entente de financement) : Le Programme de soutien en santé vise à fournir un soutien culturel, professionnel et paraprofessionnel aux anciens élèves des pensionnats indiens, à leurs familles et à leurs collectivités et prévoit un allègement de leurs frais de déplacement. Ces services sont offerts à toutes les étapes menant à la Convention de règlement, que ce soit dans le cadre de la présentation d’une demande de paiement d’expérience commune, du Processus d’évaluation indépendant, des activités commémoratives ou des travaux de la Commission de vérité et de réconciliation.
Résultats communs : Favoriser la guérison des anciens élèves des pensionnats indiens et de leurs familles tout au long du processus menant à la Convention de règlement.
Structure de gouvernance : Affaires indiennes et du Nord Canada supervise la mise en œuvre générale de la Convention de règlement et travaille en partenariat avec Santé Canada à assurer la prestation et la coordination des services de soutien offerts aux anciens élèves des pensionnats indiens et à leurs familles.
Affaires indiennes et du Nord Canada s’acquitte notamment des responsabilités suivantes :
Pour sa part, Santé Canada s’emploie à fournir aux anciens élèves des pensionnats indiens et à leurs familles des services d’aide et de soutien affectif et psychologique, notamment :
Partenaire fédéral | Activité de programme | Titre du programme | Total des fonds alloués | Dépenses prévues pour 2008-2009 |
Dépenses réelles en 2008-2009 |
Résultats prévus pour 2008-2009 |
Résultats atteints en 2008-2009 |
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Santé Canada | Santé des Premières nations et des Inuits Santé mentale et toxicomanie |
Programme de soutien en santé — Résolution des questions des pensionnats indiens | 94,5 | 28,3* | 28,1 | Collaboration entre Santé Canada et Affaires indiennes et du Nord Canada afin d’offrir aux anciens élèves des pensionnats indiens et à leurs familles des services de consultation professionnelle ainsi que des services de soutien culturel et paraprofessionnel | Prestation efficace et opportune des services de soutien, individuel ou familial, aux anciens élèves des pensionnats indiens recevant des paiements d’expérience commune ainsi qu’à ceux engagés dans le Processus d’évaluation indépendant |
Total | 94,5 | 28,3 | 28,1 |
Commentaires sur les écarts : * Les dépenses prévues pour 2008-2009 incluent une affectation de 13 142 783 dollars du Conseil du Trésor, un transfert de 4 000 000 dollars et un report de 11 172 400 dollars des années antérieures.
Résultats attendus des partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet
Personne-ressource :
Kari Nisbet
Gestionnaire
Programme de soutien en santé — Résolution des questions des pensionnats indiens
Santé Canada
Titre de l’initiative horizontale : Stratégie globale de guérison des Innus du Labrador
Ministères responsables : Affaires indiennes et du Nord Canada (principal responsable), Santé Canada et la Société canadienne d’hypothèques et de logement
Activité de programme du ministère responsable : Développement social
Date d’entrée en vigueur : Juin 2001
Date de clôture : Mars 2010
Total des fonds fédéraux alloués (du début jusqu’à la date de clôture) : 204 millions de dollars
Description de l’initiative horizontale (y compris de l’entente de financement) : La Stratégie globale de guérison des Innus du Labrador a été mise sur pied par Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC), Santé Canada et l’ancien Solliciteur général dans le but de résoudre le problème d’inhalation de vapeurs d’essence auquel ont fait face les Innus du Labrador en 2000. La Stratégie avait donc pour objet de régler les graves problèmes de santé, de sécurité et de société qui sévissaient au sein des collectivités de Davis Inlet et de Sheshatshiu. D’importants progrès ont été réalisés depuis, mais la situation demeure préoccupante. Pour y remédier, AINC et Santé Canada ont demandé au Cabinet l’autorisation de poursuivre la Stratégie et d’obtenir le financement requis. L’approche qui a été proposée pour répondre aux besoins des Autochtones au Canada s’inspire des priorités énoncées dans le discours du Trône d’octobre 2004.
Résultats communs : En collaboration avec les Innus, les partenaires ont élaboré une approche qui se poursuivra au cours des cinq années du renouvellement de la Stratégie. De façon plus précise, le gouvernement du Canada, le gouvernement provincial et les Innus travailleront ensemble à assurer la guérison de la communauté innue; à parfaire la capacité des Innus à gérer et à offrir certains programmes gouvernementaux; à conclure une entente de principe sur le règlement des revendications territoriales; à aborder les questions de violence physique, sexuelle et psychologique; à améliorer la santé, l’éducation, le bien-être social et familial, le développement économique et communautaire, la sécurité publique et la gouvernance au sein de la Première nation; et à assurer une gestion efficace et cohérente de la Stratégie.
Structure de gouvernance : La table principale est présidée par le négociateur en chef du gouvernement fédéral chargé du dossier des Innus du Labrador. Elle regroupe les dirigeants des Innus du Labrador, les représentants de la Province de Terre-Neuve–et–Labrador et les divers partenaires fédéraux engagés dans la Stratégie.
On a également confié à des sous-comités tripartites la responsabilité des principaux dossiers : la création d’une réserve, l’éducation, la construction d’une école à Sheshatshiu, le soutien au revenu, les services d’aide à l’enfance, à la jeunesse et à la famille, le développement économique, la santé et l’évaluation.
Partenaire fédéral | Titre du programme | Total des fonds alloués | Dépenses prévues pour 2008-2009 |
Dépenses réelles en 2008-2009 |
Résultats prévus pour 2008-2009 |
Résultats atteints en 2008-2009 |
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Affaires indiennes et du Nord Canada | Plans de l’école de Sheshatshiu | 0,1 | — | — | Non déterminé | Non déterminé |
Éducation | 14,8 | 6,6 | 7,3 | Négociation d’une entente sur l’éducation avec le gouvernement provincial de Terre-Neuve–et–Labrador | Entente en place | |
Aide à l’enfance, à la jeunesse et à la famille | 27,9 | 7,7 | 7,3 | Négociation d’une entente d’aide à l’enfance, à la jeunesse et à la famille avec le gouvernement de Terre-Neuve–et–Labrador | Entente en place | |
Soutien au revenu | 6,1 | 1,5 | 0,4 | Négociation d’une entente de soutien au revenu avec le gouvernement de Terre-Neuve–et–Labrador | Entente en place | |
Électrification à Natuashish | 6,0 | 3,5 | 4,0 | Électrification de la collectivité de Natuashish | Électrification et alimentation en électricité de la collectivité | |
Entente sur le partage des coûts d’exploitation de l’aéroport de Natuashish | 0,5 | 0,1 | 0,14 | Entente en vigueur : coûts pris en charge conjointement par le gouvernement fédéral et le gouvernement de Terre-Neuve–et–Labrador | Coûts d’exploitation de l’aéroport pris en charge conjointement par le gouvernement fédéral et le gouvernement de Terre-Neuve–et–Labrador | |
Édification de la capacité à exploiter et à entretenir les installations | 3,6 | 0,6 | 0,6 | Création d’un poste de gestionnaire immobilier | Exploitation des installations de la Première nation des Innus Mushuau (bouteur, chariot élévateur à fourche, formation, etc.) | |
Édification de la capacité à gérer le parc de logements | 0,6 | — | — | Non déterminé | Non déterminé | |
Édification de la capacité à offrir des services fonciers et fiduciaires | 1,4 | 0,1 | 0,12 | Utilisation des fonds à l’appui d’autres priorités | Utilisation des fonds courants alloués aux services fonciers et fiduciaires pour financer la formation et le perfectionnement des compétences | |
Reserve Creation | 0,2 | — | — | Réserve créée | Non déterminé | |
Planification du transfert des responsabilités et transition | 0,8 | 0,2 | 0,15 | Perfectionnement des compétences des Innus grâce à l’intervention du groupe de travail sur l’éducation et des comités tripartites sur le soutien au revenu et l’aide à l’enfance, à la jeunesse et à la famille | Perfectionnement des compétences des Innus grâce à l’intervention du groupe de travail sur l’éducation et des comités tripartites sur le soutien au revenu et l’aide à l’enfance, à la jeunesse et à la famille | |
Nouveau sentier (pour les collectivités éloignées) | 1,0 | 0,2 | 0,2 | Réalisation de projets pour les collectivités éloignées | Participation des Innus à des excursions éducatives à l’intérieur du pays afin de leur donner l’occasion de vivre à la manière traditionnelle; transmission du savoir culturel, des pratiques traditionnelles, des valeurs spirituelles et des langues ancestrales entre les générations | |
Stratégies d’apprentissage | 2,2 | 0,4 | 0,5 | Poursuite de la mise en œuvre des recommandations du rapport Philpott | Recours aux services d’un facilitateur pour assurer la transition; mise en œuvre des recommandations du rapport Philpott (par exemple, le programme de nutrition ou le programme de liaison entre les familles et l’école) | |
Planification et consultation | 0,5 | 0,1 | 0,1 | Financement des comités : table de discussion principale, comité sur l’aide à l’enfance, à la jeunesse et à la famille, comité sur le soutien au revenu, comité sur l’éducation, comité d’équivalence, etc. | Entrée en fonction des comités | |
Refuges | 1,4 | 0,4 | 0,4 | Exploitation d’un refuge pour jeunes à Sheshatshiu et d’un centre d’hébergement à usage mixte à Natuashish | Ouverture 24 heures par jour, sept jours par semaine, du refuge et du centre d’hébergement | |
Santé Canada | Santé mentale et toxicomanie | 12,6 | 2,6 | 2,8 | Poursuite des programmes de thérapie au centre de traitement familial de Sheshatshiu et au pavillon de ressourcement de Natuashish | Traitement offert par le biais du programme de traitement familial de Sheshatshiu et au pavillon de ressourcement de Natuashish |
Santé de la mère et de l’enfant | 3,3 | 0,7 | 0,9 | Poursuite des programmes de promotion de la santé au centre de ressources familiales de Sheshatshiu et au centre du mieux-être de Natuashish | Programme de promotion de la santé offert par le biais du centre de ressources familiales de Sheshatshui et du centre du mieux-être, du pavillon de ressourcement et du refuge de Natuashish | |
Planification en santé communautaire | 1,1 | 0,23 | 0,3 | Utilisation des résultats de l’évaluation pour élaborer les futurs programmes de santé dans les deux collectivités | Évaluations du programme examinées et plan d’action élaborés en collaboration. Planificateurs de santé communautaire engagés dans les deux collectivités | |
Gestion et soutien | 4,32 (2007-2008) |
0,89 (2007-2008) |
0,1 | Coordination plus étroite des services de santé grâce à des projets tripartites d’intégration et d’adaptation mettant à partie les collectivités et les autorités de la santé | Activités courantes organisées par le personnel du Secrétariat de la santé du Labrador pour favoriser le développement des capacités et la prestation du programme par le personnel de la collectivité alors que ces deux Premières nations cheminent vers l’autogestion de programmes de santé efficaces, et la coordination, l’intégration et l’adaptation des services de santé offerts à ces dernières | |
Refuges | 1,65 | 0,4 | 0,4 | Poursuite des programmes, des politiques et des activités | Poursuite de la prestation et du fonctionnement du programme au refuge. Dans l’élaboration des programmes et des politiques, on continue à envisager d’autres moyens d’offrir un programme aux jeunes et aux femmes de la collectivité | |
Société canadienne d’hypothèques et de logement | Refuges | 0,95 | — | — | Fin des travaux de construction | |
Total | 90,92 | 26,22 | 25,77 |
Commentaires sur les écarts : L’affectation totale de fonds de Santé Canada inclut les coûts ministériels. Les dépenses prévues et réelles de l’année 2008-2009 ne comprennent pas ces coûts.
Résultats attendus des partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet
Personne-ressource :
Ausra Burns
Directrice intérimaire des Services sociaux et de la Justice
Direction générale de la politique sociale et des programmes
Affaires indiennes et du Nord Canada
10, rue Wellington
Gatineau (Québec) K1A 0H4
Téléphone : 819-994-4837
Titre de l’initiative horizontale : Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain
Ministère responsable : Affaires indiennes et du Nord Canada — Bureau de l’interlocuteur fédéral (BIF) auprès des Métis et des Indiens non inscrits
Activité de programme du ministère responsable : Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain
Date de mise en œuvre de l’initiative horizontale : 2007
Date de clôture de l’initiative horizontale : 2012
Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) : 68,5 millions de dollars
Description de l’initiative horizontale (y compris de l’accord de financement) : La Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain a été élaborée en 1997 pour répondre expressément aux besoins des Autochtones vivant dans les principaux centres urbains. Dans le cadre de cette stratégie, le gouvernement du Canada s’efforce d’établir des partenariats avec d’autres pouvoirs publics, les organisations communautaires, les Autochtones et le secteur privé dans le but d’appuyer des projets tenant compte des priorités locales.
En 2007, le Canada a établi des priorités nationales pour s’attaquer aux problèmes des Autochtones vivant en milieu urbain et améliorer leur participation économique. Il s’est également engagé à long terme en investissant 68,5 millions de dollars sur cinq ans en vue de combler efficacement les besoins des Autochtones vivant dans les principaux centres urbains.
L’entente globale de financement pluriannuelle (EGFP) ou l’entente globale de financement, qui sont les mécanismes utilisés par le BIF d’AINC, établissent les modalités de financement permettant de transférer les fonds annuels aux bénéficiaires admissibles aux programmes financés dans le cadre de la Stratégie.
Résultats partagés : Le but premier de la Stratégie est de résoudre de façon optimale les problèmes auxquels font face les Autochtones vivant en milieu urbain au Canada. À cette fin, le BIF s’est fixé les objectifs suivants :
Pour atteindre ces objectifs, les investissements de la Stratégie sont canalisés dans des projets axés sur trois domaines prioritaires, à savoir : améliorer les habiletés fondamentales, encourager la formation professionnelle, l’acquisition de nouvelles compétences et l’entrepreneuriat, et venir en aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones.
Structures de gouvernance : Les 13 collectivités visées par la Stratégie ont toutes mis sur pied des comités directeurs communautaires qui servent de catalyseur pour la planification, la prise de décisions financières et la coordination du travail dans le cadre de la Stratégie — et d’autres activités communautaires — afin de résoudre les problèmes auxquels se heurtent les Autochtones en milieu urbain. Chaque comité directeur est composé de représentants autochtones œuvrant dans différents secteurs d’activité, afin de s’assurer que les décisions sont prises en fonction des principales préoccupations et priorités locales. Bien que les comités directeurs soient structurés de façon à tenir compte de la situation locale, chaque comité compte des représentants de la collectivité autochtone locale, du gouvernement fédéral, d’autres pouvoirs publics et du secteur privé. La nature inclusive des comités reflète le principe de partenariat qui est au cœur de la Stratégie, notamment l’objectif visant à établir des partenariats vigoureux et actifs entre le gouvernement et la collectivité.
Dans certaines villes visées par la Stratégie, les fonds fédéraux sont administrés par une entité communautaire (organisation constituée en personne morale ayant l’autorité déléguée d’exécuter des projets au nom des divers partenaires dans le cadre de la Stratégie). Qu’ils soient versés par une entité communautaire ou des représentants fédéraux, ou par une combinaison des deux, les fonds octroyés dans le cadre de la Stratégie visent à promouvoir la coopération avec d’autres partenaires principaux (y compris d’autres ministères fédéraux) et avec les intervenants afin d’appuyer les intérêts de la collectivité.
L’appui à la coordination fédérale pour s’attaquer aux problèmes des Autochtones vivant en milieu urbain constitue l’un des principaux objectifs de programme de la Stratégie. En ce qui concerne les partenariats horizontaux au sein du gouvernement fédéral, la Stratégie collabore avec d’autres ministères fédéraux en fonction des occasions qui se présentent et choisit les propositions susceptibles d’offrir un rendement optimal par rapport à l’avancement des objectifs du gouvernement fédéral. Pour faciliter l’élaboration d’ententes de partenariat horizontal fructueuses entre les ministères fédéraux, la Stratégie prévoit des modalités horizontales permettant de coordonner les efforts du gouvernement du Canada à l’appui des Autochtones vivant en milieu urbain et précise lorsqu’il serait approprié pour les ministères et les organismes de mettre en œuvre les modalités afin d’atteindre des objectifs nationaux. Par conséquent, les ententes et les dépenses ministérielles prévues varieront selon les priorités de la ville désignée dans le cadre de la Stratégie et la capacité des propositions à donner suite aux priorités de la collectivité et aux priorités nationales de la Stratégie.
Les ministères et organismes suivants peuvent utiliser les modalités de la Stratégie lorsqu’ils participent à un projet financé dans le cadre de la Stratégie :
Partenaires fédéraux | Titre des programmes des partenaires fédéraux | Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) [1] | Dépenses prévues pour 2008-2009 | Dépenses réelles en 2008-2009 | Résultats prévus pour 2008-2009 | Résultats obtenus en 2008-2009 |
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Bureau de l’interlocuteur fédéral auprès des Métis et des Indiens non inscrits | Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain | 68,5 | 13,567 | 13,567 | Les projets mis en œuvre dans le cadre de la Stratégie investiront de façon stratégique dans trois domaines prioritaires à l’échelle nationale, à savoir : — améliorer les habiletés fondamentales; — encourager la formation professionnelle, l’acquisition de nouvelles compétences et l’entrepreneuriat; et — venir en aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones. |
Dans le cadre de la Stratégie, 138 projets ont été financés au pays dans les domaines prioritaires suivants à l’échelle nationale : — 81 projets prévoyaient des activités visant à améliorer les habiletés fondamentales; — 38 projets prévoyaient des activités visant à encourager la formation professionnelle, l’acquisition de nouvelles compétences et l’entrepreneuriat; — 50 projets prévoyaient des activités visant à venir en aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones. |
Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC) | Stratégie de développement des ressources humaines autochtones Stratégie des partenariats de lutte contre l’itinérance Direction des affaires autochtones |
Voir la note 1 | 1 648 341 | Le total des dépenses réelles par ministère sera connu en août 2009. | Dans le cadre de la Stratégie, des partenariats sont établis avec d’autres ministères fédéraux afin d’appuyer des projets visant les trois domaines prioritaires, à savoir : — améliorer les habiletés fondamentales; — encourager la formation professionnelle, l’acquisition de nouvelles compétences et l’entrepreneuriat; et — venir en aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones. |
Dans le cadre de la Stratégie, un partenariat a été établi avec RHDCC pour appuyer 16 projets dans trois secteurs de programme distincts. Ces projets visaient les domaines prioritaires suivants à l’échelle nationale : — 11 des 16 projets prévoyaient des activités visant à améliorer les habiletés fondamentales; — 5 des 16 projets prévoyaient des activités visant à encourager la formation professionnelle, l’acquisition de nouvelles compétences et l’entrepreneuriat; — 7 des 16 projets prévoyaient des activités visant à venir en aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones. |
Points saillants des programmes de RHDCC : Dans le cadre d’un projet de la Stratégie et de RHDCC prévoyant des activités visant à venir en aide aux femmes, aux enfants et aux familles, on a aidé des personnes touchées par l’ensemble des troubles causés par le syndrome de l’alcoolisation fœtale en leur offrant un soutien intensif et un soutien au logement. Les organismes de services autochtones et la municipalité ont investi des fonds supplémentaires. Dans le cadre d’un autre projet prévoyant des activités liées à la formation professionnelle, à l’acquisition de nouvelles compétences et à l’entrepreneuriat, la Stratégie et RHDCC ont contribué à la formation de jeunes autochtones vulnérables vivant en milieu urbain dans les métiers de la construction et leur ont offert toute une gamme de services de soutien destinés à les aider à tirer parti des possibilités de placement professionnel qui s’offrent à eux. Ces services favorisaient l’acquisition d’habiletés fondamentales, l’employabilité et la formation afin d’obtenir une certification en santé et en sécurité. Parmi les autres mesures de soutien au maintien des acquis, mentionnons l’aide afin de répondre aux besoins en matière de logement, la distribution de billets d’autobus et un accès en tout temps aux conseillers afin de faciliter la transition vers le marché du travail. |
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Santé Canada | Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits | Voir la note 1 | 30 000 | Le total des dépenses réelles par ministère sera connu en août 2009. | Dans le cadre de la Stratégie, des partenariats sont établis avec d’autres ministères fédéraux afin d’appuyer des projets visant les trois domaines prioritaires, à savoir : — améliorer les habiletés fondamentales; — encourager la formation professionnelle, l’acquisition de nouvelles compétences et l’entrepreneuriat; et — venir en aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones. |
Dans le cadre de la Stratégie, un partenariat a été établi avec la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits de Santé Canada pour appuyer un projet visant le domaine prioritaire suivant à l’échelle nationale : — le projet prévoyait des activités visant à venir en aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones. |
Points saillants des programmes de Santé Canada : Un projet prévoyant des activités ayant trait à l’aide aux femmes, aux enfants et aux familles, entrepris par la Stratégie et Santé Canada, a permis d’améliorer et de poursuivre le Programme des aliments dans des collectivités autochtones de Saskatoon. | ||||||
Patrimoine canadien | Initiative des centres urbains polyvalents pour les jeunes Autochtones | Voir la note 1 | 273 943 | Le total des dépenses réelles par ministère sera connu en août 2009. | Dans le cadre de la Stratégie, des partenariats sont établis avec d’autres ministères fédéraux afin d’appuyer des projets visant les trois domaines prioritaires, à savoir : — améliorer les habiletés fondamentales; — encourager la formation professionnelle, l’acquisition de nouvelles compétences et l’entrepreneuriat; et — venir en aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones. |
Dans le cadre de la Stratégie, un partenariat a été établi avec Patrimoine canadien pour appuyer six projets mis en œuvre par l’intermédiaire de l’Initiative des centres urbains polyvalents pour les jeunes autochtones. Ces projets visaient les domaines prioritaires suivants à l’échelle nationale : — 2 des 6 projets prévoyaient des activités visant à améliorer les habiletés fondamentales; — 3 des 6 projets prévoyaient des activités visant à encourager la formation professionnelle, l’acquisition de nouvelles compétences et l’entrepreneuriat; — 2 des 6 projets prévoyaient des activités visant à venir en aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones. |
Points saillants des programmes de Patrimoine canadien : Dans le cadre d’un projet de la Stratégie et de Patrimoine canadien prévoyant des activités visant à aider les femmes, les enfants et les familles, on a mis sur pied le Aboriginal Youth Animation Project, qui mobilise l’action communautaire au profit des jeunes autochtones, notamment les jeunes de la rue et ceux qui se heurtent aux obstacles à l’éducation et à l’emploi. Le financement accordé dans le cadre de la Stratégie a permis d’appuyer les activités du projet ayant trait aux salaires du moniteur et des assistants à la production, les salaires des jeunes, les déplacements, les frais de subsistance en cas d’urgence et l’achèvement du projet. Grâce à ce projet, les jeunes autochtones (ayant entre 15 et 24 ans) participant au programme de 25 semaines recevront un salaire à temps plein et acquerront de nouvelles compétences qui les aideront à atteindre des objectifs d’emploi et de formation. Ce projet a également appuyé la réalisation de courts-métrages ainsi que d’un DVD. | ||||||
Service Canada | Stratégie emploi jeunesse — Connexion compétences Emplois d’été Canada Programme fédéral d’expérience de travail étudiant |
Voir la note 1 | 256 289 | Le total des dépenses réelles par ministère sera connu en août 2009. | Dans le cadre de la Stratégie, des partenariats sont établis avec d’autres ministères fédéraux afin d’appuyer des projets visant les trois domaines prioritaires, à savoir : — améliorer les habiletés fondamentales; — encourager la formation professionnelle, l’acquisition de nouvelles compétences et l’entrepreneuriat; et — venir en aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones. |
Dans le cadre de la Stratégie, un partenariat a été établi avec Service Canada pour appuyer trois projets mis en œuvre dans les trois domaines prioritaires suivants à l’échelle nationale : — 2 des 3 projets prévoyaient des activités visant à améliorer les habiletés fondamentales; — 2 des 3 projets prévoyaient des activités visant à encourager la formation professionnelle, l’acquisition de nouvelles compétences et l’entrepreneuriat. |
Points saillants des programmes de Service Canada : Dans le cadre du projet Urban Society for Aboriginal Youth — Career Planning for Aboriginal Youth, projet de la Stratégie et de Service Canada prévoyant des activités visant à encourager la formation professionnelle, l’acquisition de nouvelles compétences et l’entrepreneuriat, on créera un outil de formation en ligne. Grâce à ce projet, les Autochtones vivant à Calgary auront accès à un site Web de formation en ligne qui initiera les jeunes à la planification de carrière. | ||||||
Condition féminine Canada | Programme de promotion de la femme | Voir la note 1 | Programme de promotion de la femme | Le total des dépenses réelles par ministère sera connu en août 2009. | Dans le cadre de la Stratégie, des partenariats sont établis avec d’autres ministères fédéraux afin d’appuyer des projets visant les trois domaines prioritaires, à savoir : — améliorer les habiletés fondamentales; — encourager la formation professionnelle, l’acquisition de nouvelles compétences et l’entrepreneuriat; et — venir en aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones. |
Dans le cadre de la Stratégie, un partenariat a été établi avec Condition féminine Canada pour appuyer un projet de parrainage d’une conférence mis en œuvre par l’intermédiaire du Programme de promotion de la femme. Ce projet visait les domaines prioritaires suivants à l’échelle nationale : — le projet prévoyait des activités visant à venir en aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones. |
Points saillants des programmes de Condition féminine Canada : Un projet de la Stratégie et de Condition féminine Canada prévoyant des activités visant à aider les femmes, les enfants et les familles avait pour but de réduire les actes de violence entraînant le déplacement ou la marginalisation des femmes autochtones et d’accroître la sécurité des filles et des femmes autochtones à Winnipeg. | ||||||
Justice Canada | Stratégie relative à la justice applicable aux Autochtones | Voir la note 1 | 95 794 | Le total des dépenses réelles par ministère sera connu en août 2009. | Dans le cadre de la Stratégie, des partenariats sont établis avec d’autres ministères fédéraux afin d’appuyer des projets visant les trois domaines prioritaires, à savoir : — améliorer les habiletés fondamentales; — encourager la formation professionnelle, l’acquisition de nouvelles compétences et l’entrepreneuriat; et — venir en aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones. |
Dans le cadre de la Stratégie, un partenariat a été établi avec Justice Canada pour appuyer un projet mis en œuvre par l’intermédiaire de la Stratégie relative à la justice applicable aux Autochtones. Ce projet visait les domaines prioritaires suivants à l’échelle nationale : — le projet prévoyait des activités visant à venir en aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones et à améliorer les habiletés fondamentales. |
Points saillants des programmes de Justice Canada : Un projet de la Stratégie et de Justice Canada prévoyant des activités visant à améliorer les habiletés fondamentales et à aider les femmes, les enfants et les familles a été mis sur pied dans le but de faire connaître les principes de la justice réparatrice et les méthodes autochtones traditionnelles au personnel enseignant, aux élèves, aux familles et aux membres de la collectivité et de les initier aux façons de les mettre en pratique pour résoudre les conflits dans le respect de la culture. Le projet avait également pour but d’accroître le taux de maintien des élèves autochtones à l’école et de leur permettre de parfaire leur éducation en leur fournissant une approche globale, inclusive et réparatrice à l’égard des conflits en milieu scolaire. | ||||||
Agence de la santé publique du Canada | Programme d’aide préscolaire aux Autochtones VIH et sida |
Voir la note 1 | 173 771 | Le total des dépenses réelles par ministère sera connu en août 2009. | Dans le cadre de la Stratégie, des partenariats sont établis avec d’autres ministères fédéraux afin d’appuyer des projets visant les trois domaines prioritaires, à savoir : — améliorer les habiletés fondamentales; — encourager la formation professionnelle, l’acquisition de nouvelles compétences et l’entrepreneuriat; et — venir en aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones. |
Dans le cadre de la Stratégie, un partenariat a été établi avec l’Agence de la santé publique du Canada pour appuyer deux projets dans deux secteurs de programme. Ces projets visaient les domaines prioritaires suivants à l’échelle nationale : — activités visant à venir en aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones. |
Points saillants des programmes de l’Agence de la santé publique du Canada : Dans le cadre d’un projet de la Stratégie et de l’Agence de la santé publique du Canada prévoyant des activités visant à aider les femmes, les enfants et les familles, on est venu en aide à des femmes et à leurs enfants qui aspirent à sortir de la spirale de la violence familiale et à apporter des changements dans leur vie, en leur fournissant un logement de transition sûr et stable ainsi que de nombreux mécanismes de soutien pour les aider à devenir autonomes. Ces mécanismes comprennent les aptitudes à la vie quotidienne, les programmes destinés aux aînés, les programme d’éducation de la petite enfance, le counseling individuel ou de groupe, les aiguillages, la défense des intérêts et l’aide aux femmes dans tous les aspects de leur vie. | ||||||
Sécurité publique Canada | Unité de recherche Stratégie nationale pour la prévention du crime Service correctionnel Canada — Politique correctionnelle autochtone |
Voir la note 1 | 727 342 | Le total des dépenses réelles par ministère sera connu en août 2009. | Dans le cadre de la Stratégie, des partenariats sont établis avec d’autres ministères fédéraux afin d’appuyer des projets visant les trois domaines prioritaires, à savoir : — améliorer les habiletés fondamentales; — encourager la formation professionnelle, l’acquisition de nouvelles compétences et l’entrepreneuriat; et — venir en aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones. |
Dans le cadre de la Stratégie, un partenariat a été établi avec Sécurité publique Canada pour appuyer quatre projets dans trois secteurs de programme distincts. Ces projets visaient les domaines prioritaires suivants à l’échelle nationale : — 2 des 4 projets prévoyaient des activités visant à améliorer les habiletés fondamentales; — 2 des 4 projets prévoyaient des activités visant à encourager la formation professionnelle, l’acquisition de nouvelles compétences et l’entrepreneuriat. |
Points saillants des programmes de Sécurité publique Canada : Dans le cadre d’un projet de la Stratégie et de Sécurité publique Canada prévoyant des activités visant à améliorer les habiletés fondamentales et à encourager la formation professionnelle, l’acquisition de nouvelles compétences et l’entrepreneuriat, on a appuyé le programme intitulé Regina Anti-Gang Strategy (RAGS), qui visait à réduire les activités criminelles des gangs de jeunes dans la région du centre-nord de Regina en utilisant un modèle ciblé et inclusif de prestation de services. De façon plus précise, la Stratégie a appuyé un programme préalable à l’emploi en tant que volet du modèle inclusif plus vaste de la RAGS visant à doter les participants des outils de base nécessaires pour devenir des personnes saines et productives. | ||||||
Total | 3 222 498 | Le montant total ne sera pas connu avant août 2009. | ||||
[1] Le total des fonds affectés pour chaque ministère variera chaque année au cours de la période d’autorisation de cinq ans, selon la disponibilité des fonds ministériels et les priorités et objectifs établis par l’entité visée dans le cadre de la Stratégie, celle-ci étant axée sur les occasions qui se présentent ainsi que sur les propositions de financement les plus susceptibles d’offrir un rendement optimal par rapport à l’avancement des objectifs du gouvernement fédéral. |
Commentaires sur les écarts : Le total des dépenses réelles des projets ne sera pas connu avant le mois d’août de chaque année, lorsque les bénéficiaires de projets sous les auspices de la Stratégie déposeront les états financiers vérifiés. Cette méthode est conforme à la structure de reddition des comptes de l’entente de financement global pluriannuelle ou de l’entente de financement global utilisée par le Bureau de l’interlocuteur fédéral du ministère.
Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : La nouvelle orientation donnée à la Stratégie favorise une meilleure coordination au sein du gouvernement du Canada, optimise les investissements et permet une harmonisation plus étroite avec les programmes provinciaux et municipaux, sur la base d’un financement à parts égales.
La Stratégie a été remaniée afin de mieux répondre aux besoins des Autochtones vivant en milieu urbain. Elle s’appuie sur une politique de partenariats durables et favorise la coordination entre les gouvernements fédéral et provinciaux, les administrations municipales, les Autochtones et le secteur privé. La Stratégie reflète ainsi les priorités locales et suscite la participation des différents partenaires afin de réduire les inégalités dont sont victimes les Autochtones en milieu urbain.
On s’attend à ce que la Stratégie accomplisse des progrès importants dans le sens de la gestion horizontale et de la responsabilité partagée avec ses partenaires fédéraux. Cette mesure concrète montre que le gouvernement du Canada est dans la bonne voie pour donner aux Autochtones vivant dans les grandes villes canadiennes un meilleur accès aux compétences et à l’expérience dont ils ont besoin pour s’adapter à la vie urbaine et y réussir.
Personne-ressource :
Allan MacDonald
Directeur général
Bureau de l’interlocuteur fédéral auprès des Métis et des Indiens non inscrits
66, rue Slater
Ottawa (Ontario) K1A 0H4
Téléphone : 613-992-8186
Nom de l’initiative : Programme national sur la santé des animaux aquatiques (PNSAA)
Organismes responsables : Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) et Pêches et Océans Canada (MPO)
Activité de programme des organismes responsables
ACIA : Risques liés à la santé des animaux et aux systèmes de production
MPO : Secteur des sciences (Diagnostic et recherche)
Date de mise en œuvre de l’initiative horizontale : 1er avril 2005
Date de clôture de l’initiative horizontale : En cours
Total des fonds fédéraux versés (de la mise en œuvre à la clôture) : 59,05 M$ (de 2005-2006 à 2009-2010) plus 10,33 M$ (en cours)
Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) : L’objectif du PNSAA est de protéger la productivité des ressources aquatiques du Canada en réduisant le plus possible le risque de propagation de maladies infectieuses préoccupantes au Canada et en offrant un accès concurrentiel aux marchés aux exportateurs canadiens d’animaux aquatiques et de produits connexes grâce à un programme national qui répond aux normes internationales de contrôle des maladies des animaux aquatiques et qui permet au Canada d’appliquer des mesures de contrôle à l’égard des importations susceptibles d’introduire des maladies graves au Canada. Le PNSAA repose sur le cadre législatif établi de l’ACIA en matière de santé des animaux, sur la Loi sur la santé des animaux et sur l’expertise scientifique établie du MPO en matière de santé des animaux aquatiques. L’ACIA assure la direction des programmes et l’orientation des activités sur le terrain et des ententes de collaboration pour la surveillance de l’aquaculture, les mesures d’intervention en cas d’urgence, la certification des exportations et le contrôle des importations. Le MPO s’acquitte des activités de surveillance et d’information liées aux ressources sauvages, en plus d’offrir des services de diagnostic et de soutenir la recherche. Le financement accordé jusqu’à présent pour cette initiative a été obtenu en juin 2005. Les responsabilités ont été définies dans un Protocole d’entente (PE) cosigné avec le MPO en février 2006.
Résultats partagés : Productivité durable des ressources aquatiques : contribution aux économies rurale et côtière par l’agriculture, la pêche commerciale et récréative, et le tourisme. Accès concurrentiel aux marchés : accès offert au pays, par l’adoption de mesures de protection fondées sur des principes scientifiques, et à l’étranger, par une certification sanitaire qui répond aux normes internationales de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) pour l’Accord de mesures sanitaires et phytosanitaires de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Structure de gouvernance : L’ACIA est l’organisme fédéral responsable de la prestation du PNSAA. Le rôle de chaque partenaire fédéral est défini dans un protocole d’entente. Un comité de direction, constitué de directeurs généraux et de directeurs exécutifs des deux partenaires, est chargé d’orienter, de superviser et d’analyser la mise en œuvre du PNSAA. La directrice de la Division de la santé des animaux aquatiques de l’ACIA (Direction de la santé des animaux, Direction générale des politiques et programmes) et la directrice de la Direction de la recherche sur la santé des animaux aquatiques du MPO (Direction générale de la science des écosystèmes, Secteur des sciences) font également partie du comité. Le Comité de la santé des animaux aquatiques s’occupe de recueillir les commentaires des intervenants au sujet de la conception du PNSAA. Ce comité réunit notamment les autorités provinciales et territoriales chargées de la gestion de l’aquaculture ou de la pêche sauvage, des représentants d’associations de médecins vétérinaires, des groupes autochtones ainsi que des intervenants des industries des ressources aquatiques d’élevage et sauvages.
Le Conseil canadien des ministres des pêches et de l’aquaculture (ACIA-CCMPA) et les comités des sous-ministres adjoints FPT de l’agriculture chargés de la réglementation sont tenus au courant de toutes les étapes de conception et de mise en œuvre du PNSAA. Au besoin, des rapports sont également préparés à l’intention du Conseil canadien des médecins vétérinaires en chef et du comité des SMA sur les politiques d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC).
Partenaires fédéraux | Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux | Noms des programmes des partenaires fédéraux | Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) | Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses réelles 2008-2009 |
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ACIA | Risques liés à la santé des animaux et aux systèmes de production | Programme national sur la santé des animaux aquatiques | 32,13 M$ sur 5 ans plus 6,35 M$ (en cours) | 6,35 M$ | 3,78 M$ |
16a. Résultats prévus 2008-2009 | Modification des règlements après consultation approfondie (FPT, groupes autochtones et OMC). | ||||
17a. Résultats obtenus en 2008-2009 | Consultations et processus de rétroaction terminés pour les modifications proposées aux règlements, qui touchent les mesures de contrôle des importations, les maladies déclarables et à notification, les autorisations d’intervention d’urgence et les dispositions pour la mise en œuvre de mesures intérieures de lutte contre les maladies. Modifications proposées aux règlements terminées, y compris les modifications au Règlement sur la santé des animaux et au Règlement sur les maladies déclarables incluses dans la déclaration ministérielle. Séances de groupes de discussion avec les peuples autochtones (Assemblée des Premières Nations) terminées en décembre, et production d’un rapport à l’intention de l’ACIA en mars 2009. Consultation du ministère de la Justice ainsi que du ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien quant aux besoins à combler pour assurer la participation autochtone. Le Plan d’entreprise 2009-2010 comprend une éventualité relativement à la participation autochtone. |
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16b. Résultats prévus 2008-2009 | Ouverture de la discussion sur le PE FPT lié aux interventions d’urgence et sur la délimitation des zones de contrôle interne des maladies. | ||||
17b. Résultats obtenus en 2008-2009 | Fin des discussions nationales sur le cadre des mesures intérieures de lutte contre les maladies (plans d’intervention d’urgence et mesures intérieures de lutte contre les maladies), et soumission aux comités FPT ACIA-CCMPA et CCMPA-sous-ministre. Des études de cas ont été incluses à des fins de rétroaction à partir des discussions sur les mesures intérieures de lutte contre les maladies. Les discussions FPT sur le PE n’ont pas été achevées. |
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16c. Résultats prévus 2008-2009 | Élaboration de politiques et de procédures prioritaires pour l’application des règlements révisés. |
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17c. Résultats obtenus en 2008-2009 | Les arbres décisionnels du cadre ont été mis au point, et les priorités en matière d’élaboration de politiques et de procédures ont été établies. Des politiques clés ont été élaborées pour l’importation et l’exportation, la surveillance et les mesures intérieures de lutte contre les maladies, y compris les interventions d’urgence, conformément au Système canadien de gestion des interventions d’urgence (SCGIU). Les procédures pour les inspections d’exportations actuelles ont été élaborées et seront mises en œuvre en 2009-2010. |
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16d. Résultats prévus 2008-2009 | Intégration du PNSAA dans les systèmes prioritaires de GI-TI (Système partagé de gestion de l’information, Système automatisé de référence à l’importation, Système de suivi et de contrôle des importations et Système des licences d’importation) Système de gestion de l’information des laboratoires (SGIL) et lien avec le système du MPO. |
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17d. Résultats obtenus en 2008-2009 | Le MPO et l’ACIA ont poursuivi leur collaboration et leurs communications en vue de l’élaboration du SGIL. L’ACIA participe maintenant activement au groupe de travail sur le SGIL dirigé par le MPO. De plus, l’ACIA et le MPO ont travaillé ensemble à la conception de modèles de formulaires qui seront mis à l’essai puis intégrés au SGIL en 2009-2010. L’ACIA a également désigné des champions de GI-TI pour faciliter l’intégration du PNSAA. Un poste de coordonnateur a été créé afin qu’il coordonne les exigences relatives au PNSAA et les lie aux solutions de GI-TI. |
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16e. Résultats prévus 2008-2009 | Modules de formation sur les principales activités de mise en œuvre du PNSAA. |
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17e. Résultats obtenus en 2008-2009 | L’Agence a poursuivi l’élaboration de l’Initiative nationale de formation (INF). Les activités clés de l’INF comprennent le travail transversal, le soutien aux importations et aux exportations ainsi que la détermination de nouvelles méthodes d’intervention d’urgence et de surveillance. On a désigné des experts en la matière qui seront formés par des représentants de la division de l’apprentissage de l’ACIA en vue de l’INF. La conception du matériel de formation de cinq modules s’est également poursuivie, à l’appui de la priorité énoncée pour cette division. |
Partenaires fédéraux | Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux | Noms des programmes des partenaires fédéraux | Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) | Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses réelles 2008-2009 |
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MPO | Secteur des sciences du PNSAA (Diagnostic et recherche) | Système de laboratoire national pour la santé des animaux aquatiques (SLNSAA) | 26,92 M$ sur 5 ans plus 3,98 M$ (permanent) | 3,98 M$ | 5,70 M$ |
16a. Résultats prévus 2008-2009 | Les normes de laboratoire et les systèmes de suivi sont conformes aux normes internationales de vérification et de contestation des certificats d’exportation et de contrôle des importations –norme ISO 17025, soit la norme principale utilisée par les laboratoires d’essai et d’étalonnage. | ||||
17a. Résultats obtenus en 2008-2009 | En vertu du PNSAA, quatre-vingt-cinq pour cent des protocoles de méthodes d’essai ont été conçus et ont subi des évaluations analytiques (comparatives) pour la première phase de maladies prioritaires. Des évaluations diagnostiques (sur le terrain) ont été effectuées pour soixante-quinze pour cent des tests. Environ soixante-dix pour cent des études de recherche ont été achevées. En ce qui a trait aux laboratoires de diagnostic dont la qualité est assurée, les trois laboratoires ont satisfait environ soixante-dix pour cent des 230 exigences obligatoires nécessaires pour la vérification et l’accréditation. Des rénovations ont été complétées au laboratoire de la Région du Centre et de l’Arctique (Winnipeg) a pris fin. Dans le cadre de l’« investissement dans l’infrastructure » du gouvernement fédéral, le MPO a reçu des fonds pour la rénovation du laboratoire du PNSAA de la Région du Golfe (Moncton). En 2009-2010, le MPO étudiera différentes options en vue de la construction d’un nouveau laboratoire du PNSAA pour pallier les difficultés logistiques liées aux installations actuelles. |
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16b. Résultats prévus 2008-2009 | Préparation d’un contrat pour le SGIL et l’infrastructure afin de fournir de l’information exacte, fiable et de qualité en appui aux services d’inspection pour la déclaration d’absence de maladies, la surveillance des populations à risque et la gestion de l’introduction de maladies déclarables. | ||||
17b. Résultats obtenus en 2008-2009 | Il y a eu des progrès concernant le contrat pour le SGIL, et le cadre de production de rapports et d’enregistrement a été établi. Le logiciel pour le SGIL acheté en 2007-2008 est actuellement modifié en vue de son intégration à l’approche globale de contrôle de la qualité des laboratoires du PNSAA du MPO. Les liens vers les systèmes de l’ACIA font toujours l’objet d’une analyse des documents sur les exigences, et le MPO participe activement aux discussions pour cibler une solution de GI-TI. |
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16c. Résultats prévus 2008-2009 | Aide aux diagnostics du PNSAA. |
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17c. Résultats obtenus en 2008-2009 | De l’aide aux diagnostics a été fournie pour la septicémie hémorragique virale, l’herpèsvirus de la carpe koï, Haplosporidium nelsoni, l’anémie infectieuse du saumon et d’autres maladies visées par le PNSAA. Ces efforts ont aidé à la certification des exportations et la supervision des négociations sur les mesures de lutte contre les maladies quant au zonage et aux questions transfrontalières (Canada-États-Unis; Canada-France [Saint- Pierre et Miquelon]). Environ quatre-vingt-dix pour cent des échantillons recueillis ont été analysés aux fins de détection de la présence de maladies. Les autres dix pour cents d’échantillons n’ont pu être analysés en raison de leur taille inadéquate. |
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16d. Résultats prévus 2008-2009 | Aide à la recherche du PNSAA. |
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17d. Résultats obtenus en 2008-2009 | Des recherches sur les souches virales, les espèces porteuses et d’autres questions de réglementation sur lesquelles l’ACIA doit se prononcer ont été entreprises. Les résultats ne sont pas encore définitifs, mais ils devraient l’être en 2009-2010 avant l’adoption des modifications aux règlements. Ces résultats serviront de fondement aux ententes de transition avec les provinces et d’autres secteurs du MPO dans l’attente de la mise en œuvre des activités de réglementation de l’ACIA. Près de soixante-dix pour cent des recherches scientifiques demandées à ce jour par l’ACIA ont été effectuées. Restent les projets pluriannuels de conception d’essais et de validation. |
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C) Coût total de l’initiative (ACIA et MPO) | 59,05 M$ sur 5 ans et 10,33 M$ (permanent) |
10,33 M$ |
9,48 M$ |
18. Commentaire sur les écarts : Les retards dans le financement initial du PNSAA représentaient un obstacle de taille, comme le mentionnait une version révisée du Plan d’entreprise en 2009. De plus, divers problèmes se sont présentés relativement à l’obtention d’effectif spécialisé pour assurer la prestation du nouveau secteur de responsabilité relevant des vétérinaires. Il a fallu attendre la fin de 2006 pour disposer de tout le personnel requis, et c’est à ce moment que l’élaboration globale du programme et la coordination horizontale ont pu débuter.
19. Résultats attendus des partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet.
20. Personnes-ressources : Dr Sharon McGladdery, directrice de la Division de la santé des animaux aquatiques, Direction de la santé des animaux, Direction générale des politiques et programmes, ACIA 613-221-1487 ou 613-668-6492. Note : À compter du 31 juillet 2009 : Dr Carolyn Inch, directrice par intérim aux mêmes coordonnées ou a/s de Louise LeBrun 613-221-1472. Dr Christine Stoneman, 613-990-0361; ou Stephen J. Stephen, 613-990-0292, Secteur des sciences du PNSAA, MPO.
Initiative | Profil | Résultats obtenus | Partenaires |
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Accroître la confiance du public dans la réglementation des pesticides et améliorer l’accès aux produits antiparasitaires | Cette initiative permet de réunir le travail de six partenaires ministériels pour gagner la confiance du public et des intervenants envers le système de réglementation des pesticides, protéger la santé publique et l’environnement et augmenter la compétitivité des secteurs agroalimentaire et forestier. L’ACIA se charge de l’exécution de deux des treize programmes :
Un montant total de 5,1 millions de dollars a été alloué à l’ACIA pour qu’elle exécute ces deux programmes sur une période de sept ans débutent en 2002 2003 jusqu’à 2008-2009. |
L’ACIA a amélioré ses analyses de conformité des aliments pour enfants. Une conformité supérieure à quatre-vingt-dix-huit pour cent a été observée pour des aliments choisis au hasard. La petite taille de l’échantillon ne permettait pas l’analyse des tendances quant au produit, à la marque, aux résidus ou au pays d’origine. L’Agence a mis en œuvre de nouveaux programmes d’inspection et a mis à jour les documents et les outils que les inspecteurs utilisent dans leurs activités quotidiennes pour améliorer la surveillance et l’application de la loi en ce qui a trait aux doses maximales admissibles de résidus de pesticides dans les engrais et à la vérification de la garantie des pesticides dans les mélanges engrais-pesticides. Les inspecteurs de l’ACIA ont reçu une formation sur la vérification des étiquettes et sur les procédures de suivi en cas de non-conformité. L’ACIA a également conçu et mis à jour, en collaboration avec l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire, le Recueil des pesticides à usage dans les engrais ainsi que la documentation pour modifier le Règlement sur les engrais afin de permettre la publication du recueil. |
Responsable : Santé Canada
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Initiative de sécurité publique et d’antiterrorisme (SPAT) | Dans le budget de 2001, le gouvernement a alloué 7,7 milliards de dollars (argent frais) pour l’initiative SPAT en vue d’augmenter la sécurité des Canadiens. En tant qu’organisme participant, l’ACIA :
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L’ACIA a amélioré sa capacité à procéder à l’inspection des aliments et à intervenir en cas de propagation de ravageurs et de maladies, tant dans les secteurs de la protection des végétaux que de la santé des animaux. L’Agence a amélioré ses activités globales de surveillance et de détection par :
L’ACIA a également amélioré la capacité et la biosécurité de ses laboratoires en élaborant des plans de continuité des activités et des lignes directrices sur le confinement, et en améliorant l’infrastructure des laboratoires. |
Responsable : Sécurité publique Canada
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Préparation à une pandémie d’influenza aviaire : Concentration des efforts sur la santé animale et humaine | Un plan coordonné et exhaustif pour lutter contre l’influenza aviaire et les risques de pandémie a été mis en œuvre à compter de 2006. En 2006, dans le cadre du projet « Se préparer à intervenir en cas d’urgence », l’ACIA a obtenu 195 millions de dollars sur cinq ans pour améliorer l’état de préparation du Canada en cas de grippe aviaire. Le Groupe de travail canadien sur l’influenza aviaire a été créé en 2006 pour qu’il actualise les politiques, les protocoles, les procédures de fonctionnement et les systèmes afin d’améliorer l’état de préparation du pays (grâce à des collaborations et à des partenariats) sous l’égide d’une stratégie en cinq points et de processus connexes :
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Les renseignements sur les résultats des projets sont présentés dans le tableau 7 du Rapport ministériel sur le rendement 2008-2009 de l’Agence de la santé publique du Canada. |
Responsable : Agence de la santé publique du Canada
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Initiative de recherche et de technologie (IRTC) chimique, biologique, radiologique et nucléaire (CBRN) | Les événements du 11 septembre 2001 ont mis la lutte antiterroriste et la sécurité nationale au premier plan des préoccupations nationales. L’IRTC représente la réponse de la communauté scientifique fédérale à ces problèmes et l’engagement qu’elle a pris d’y trouver des solutions scientifiques. Grâce à la création, à l’échelle de l’administration fédérale, de réseaux de laboratoires collaborant avec l’industrie, les universités et les intervenants de première ligne, et par l’intermédiaire d’initiatives de recherche et de développement de technologies clés, l’ACIA fournira les nouvelles données scientifiques, la technologie et les capacités nécessaires pour assurer la prévention, l’état de préparation et l’intervention en cas d’attentats CBRN. Par ailleurs, l’ACIA continuera à présider, avec l’ASPC, le Groupe biologique de laboratoires fédéraux. Les initiatives de recherche en cours liées à l’IRTC comprennent ce qui suit :
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En 2008-2009, l’ACIA a accru la vitesse de ses mécanismes de détection de l’influenza aviaire et de la fièvre aphteuse. La recherche se poursuivra de manière à permettre le dépistage simultané de multiples agents pathogènes et la réaction en temps opportun selon l’évolution de nouvelles variantes de souches.. Le RCSZ a atteint les résultats suivants : Objectif : Un système national de surveillance à alerte rapide pour les menaces posées par des maladies animales à la santé publique et à la sécurité de la chaîne alimentaire. Résultat :
Objectif : Un réseau de laboratoires fédéral-provincial pour le diagnostic rapide de maladies animales infectieuses graves. Résultat :
Objectif : Un réseau d’échange d’information qui lie les organismes et ministères fédéraux et provinciaux responsables de la santé humaine et animale. Résultat :
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Responsable : Défense nationale
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Système canadien de réglementation de la biotechnologie (SCRB) | Le SCRB vise à élaborer un mécanisme de réglementation efficace, crédible et respecté de tous qui préserve la santé de tous les Canadiens ainsi que l’environnement et assure la salubrité et l’efficacité des produits. Il y parvient en augmentant la capacité des ressources humaines et l’efficacité du système de réglementation, en renforçant la sensibilisation du public et la transparence, et en enrichissant la base de connaissances nécessaires à la prise de meilleures décisions. Le SCRB continuera également à faciliter l’adaptation aux applications nouvelles de la biotechnologie, en s’appuyant sur les principes de la DCRR et sur un mécanisme de gouvernance horizontale plus rigoureux qui harmonisera l’élaboration de politiques et la prise de décisions en matière de réglementation. |
L’efficacité du système de réglementation a été améliorée en ce qui a trait à la gouvernance horizontale des applications nouvelles de la biotechnologie. |
Responsable : Par roulement (Santé Canada pour 2008-2009)
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Cultivons l’avenir – Reconnaissance des systèmes de salubrité des aliments (L’ACIA a conclu un protocole d’entente avec AAC.) |
Dans le cadre de cette initiative, le gouvernement reconnaîtra des systèmes de salubrité des aliments à la ferme et en aval de la ferme conçus par des organisations industrielles nationales. L’ACIA poursuivra l’élaboration et la prestation de programmes de reconnaissance des systèmes de salubrité des aliments, et offrira des conseils scientifiques et techniques pour faciliter l’élaboration de systèmes de salubrité des aliments inspirés du système d’analyse des risques et de maîtrise des points critiques (HACCP).44 Cette initiative comporte quatre volets : |
A. Programme de reconnaissance de la salubrité des aliments à la ferme
B. Programme de reconnaissance des systèmes de salubrité des aliments en aval de la ferme
C. Appui scientifique et technique
D. Autres activités en appui de l’élaboration de systèmes de salubrité des aliments
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Responsable : Agriculture et Agroalimentaire Canada |
1. Nom de l’initiative horizontale : Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada
2. Nom du ministère responsable : Agence de la santé publique du Canada (« l’Agence »)
3. Activité de programme du ministère responsable : Prévention et contrôle des maladies infectieuses
4. Date de mise en œuvre de l’initiative horizontale : 13 janvier 2005
5. Date de clôture de l’initiative horizontale : Continu
6. Total des fonds fédéraux affectés (annuellement) : 84,4 millions de dollars
7. Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) : L’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada se veut la réponse du gouvernement au problème du VIH/sida au Canada. À ce titre, elle renforce les mesures nationales visant à lutter contre le VIH et le sida, coordonne l’approche du gouvernement du Canada et appuie les interventions mondiales à l’égard du VIH/sida. L’Initiative est axée sur la prévention et sur l’accès à une panoplie de services (diagnostic, soins, traitements et soutien) au profit des populations les plus touchées par le VIH et le sida au Canada, c’est-à-dire les personnes vivant avec le VIH/sida, les homosexuels, les Autochtones, les utilisateurs de drogues injectables, les détenus fédéraux, les jeunes, les femmes et les ressortissants de pays où le VIH/sida est endémique. Par ailleurs, l’Initiative fédérale appuie et renforce les partenariats multisectoriels en vue d’agir sur les déterminants de la santé. Elle épaule les efforts concertés qui visent à influer sur les facteurs augmentant le risque de transmission et d’acquisition du VIH — y compris les infections transmises sexuellement (ITS) — et sur les problèmes de co-infection par d’autres maladies infectieuses (comme l’hépatite C et la tuberculose), dans l’optique de la progression de la maladie et du taux de mortalité chez les personnes vivant avec le VIH/sida. L’analyse comparative entre les sexes et l’analyse des droits de la personne constituent deux éléments essentiels de cette approche. Les personnes qui vivent avec le VIH/sida ou qui sont vulnérables à ce problème participent activement à l’initiative et, à ce titre, contribuent à façonner les politiques et les pratiques susceptibles d’influencer leur vie.
8. Résultats partagés :
Résultats immédiats (à court terme, un à trois ans) :
Résultats intermédiaires :
Résultats à long terme :
9. Structures de gouvernance :
Le Comité des centres de responsabilité (CCR) est l’organe de régie de l’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada. Il réunit des représentants de dix centres de responsabilité à qui l’Initiative octroie un financement. Sous la direction de l’Agence, le CCR favorise la cohérence des politiques et des programmes des ministères et organismes participants tout en veillant au respect des engagements en matière d’évaluation et de rapports.
Dans les dossiers liés au VIH/sida au Canada, l’Agence est le maître d’œuvre du gouvernement fédéral. Au sein de l’Agence, six centres de responsabilité — la Division des politiques et des programmes sur le VIH/sida, le Programme d’action communautaire sur le sida déployé dans les régions, le service ministériel d’évaluation, la Division des infections acquises dans la collectivité, la Division de la surveillance et de l’évaluation des risques ainsi que les laboratoires nationaux du VIH et de rétrovirologie — veillent à la coordination générale, aux programmes nationaux et régionaux, aux programmes d’épidémiologie, aux sciences de laboratoire, à la transmission du savoir, au marketing social, à l’élaboration de politiques, aux communications, à la présentation de rapports et à l’évaluation.
Santé Canada appuie l’éducation communautaire sur le VIH/sida, le renforcement des capacités de même que la prévention dans certaines collectivités inuites et dans les collectivités des Premières nations vivant dans les réserves. De plus, le ministère exerce un leadership à l’égard des politiques et programmes de santé à l’échelle internationale.
À titre d’organisme du gouvernement du Canada responsable de la recherche en santé, les Instituts de recherche en santé du Canada définissent les priorités du programme de recherches en santé menées à l’externe au regard du VIH et du sida. De plus, ils assurent la gestion du programme.
Le Sécurité publique Canada, offre des services de santé, notamment des services de prévention, de diagnostic, de soins et de traitement à l’égard du VIH/sida, aux détenus qui purgent une peine d’emprisonnement de deux ans ou plus.
10. Partenaires fédéraux | 11. Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux | 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux | 13. Affectation totale (annuelle) | 14. Dépenses prévues pour 2008-2009 |
15. Dépenses réelles pour 2008-2009 |
16. Résultats prévus pour 2008-2009 |
17. Résultats obtenus en 2008-2009 |
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Agence de la santé publique du Canada | AP 1 Prévention et contrôle des maladies infectieuses | a. VIH/sida | 35,2 (plus 0,1 provenant de Santé Canada) |
27,6 (plus 0,1 provenant de Santé Canada) |
24,7 | Sensibilisation accrue à l’épidémie d’infection à VIH et de sida au Canada et aux facteurs qui contribuent à sa progression : - mise sur pied d’une campagne de sensibilisation sociale sous les auspices de l’Agence et soutien des campagnes ciblant les populations le plus à risque Disponibilité et utilisation accrues des données probantes : - surveillance accrue des comportements à risque - enquêtes épidémiologiques ciblées (expansion des programmes I-TRACK et M-TRACK) et mise au point de programmes adaptés à d’autres populations à risque (A-TRACK pour les populations autochtones) - meilleure connaissance et caractérisation accrue de la transmission du VIH pharmacorésistant au Canada - meilleure communication des progrès accomplis grâce à la mise en œuvre du cadre de gestion du rendement de l’Initiative fédérale Meilleure assurance de la qualité des tests de détection du VIH : - maintien et amélioration de la qualité des tests de détection du VIH au Canada - capacité accrue de vérifier le rendement des trousses de détection et des algorithmes utilisés dans les laboratoires publics provinciaux - amélioration des services d’aiguillage liés au VIH Renforcement des mesures pancanadiennes de lutte contre le VIH/sida : - élaboration d’un cadre propre à des populations pour l’Initiative fédérale, et rapports de situation portant sur les hommes homosexuels, les femmes, les ressortissants de pays où le VIH/sida est endémique, les Autochtones, les utilisateurs de drogues par injection, les jeunes à risque, les détenus et les personnes vivant avec le VIH/sida - élaboration d’un cadre national de planification de la recherche et d’échange des connaissances sur le VIH/sida pour accroître la disponibilité et l’utilisation des données probantes lors de l’élaboration des politiques et des programmes Renforcement et amélioration de la collaboration et du réseautage : - examen de comités et d’organes consultatifs et modification de leur composition Meilleur accès à des services de qualité (prévention, diagnostic, soins, traitement et soutien) : - disponibilité accrue d’interventions fondées sur des preuves concernant le VIH qui visent à agir sur les déterminants de la santé - disponibilité accrue d’interventions fondées sur des preuves concernant le VIH qui visent à agir sur les co-infections qui augmentent le risque de transmission et d’acquisition du VIH (p. ex., autres ITS) et sur les maladies infectieuses concomitantes (p. ex., hépatite C, ITS, tuberculose) qui favorisent la progression de la maladie et augmentent la morbidité qui lui est associée chez les personnes vivant avec le VIH/sida Renforcement des capacités (connaissances et compétences) individuelles et organisationnelles : - soutien aux professionnels de la santé et de l’éducation grâce à des lignes directrices fondées sur des preuves, de la formation et une aide technique sur des questions liées au VIH/sida et à d’autres maladies infectieuses - mise en œuvre d’un courtier national du savoir lié au VIH/sida qui assurera la collecte, la synthèse et la diffusion des connaissances sur le VIH/sida pour renforcer la capacité des organisations de première ligne à élaborer et à mettre en œuvre des programmes et des interventions fondés sur des preuves - développement d’une capacité de surveillance et d’évaluation de l’épidémie d’infection à VIH/sida au Canada |
L’amélioration des programmes de surveillance du VIH et des comportements à risque a permis d’enrichir les connaissances à propos des facteurs qui contribuent à la propagation de l’infection à VIH. La création et la mise en œuvre de programmes de surveillance sentinelle du VIH/sida se poursuit au sein des populations à risque, et ce, dans le but de concevoir des études ciblées qui abordent les questions et lacunes liées à la surveillance de la déclaration des cas et dans le but de fournir des statistiques à l’appui des efforts de modélisation du VIH/sida qui tentent d’évaluer la face non connue de l’épidémie et d’établir des prévisions nationales en ce qui touche le VIH. Parmi les publications, on compte Le VIH et le sida au Canada : Rapport de surveillance et Actualités en épidémiologie sur le VIH/sida. Des études épidémiologiques ont été mises au point ou améliorées. En 2008-2009, le système de surveillance de l’Agence qui s’intéresse aux utilisateurs de drogues par injection (I-TRACK) a procédé à une troisième ronde de cueillette de données en dix endroits répartis un peu partout au Canada. Le système de surveillance qui s’intéresse aux hommes gais, aux hommes bisexuels et aux autres hommes ayant des rapports sexuels avec des personnes de même sexe (M-TRACK) a lancé une deuxième ronde de cueillette de données auprès de plus de 3 000 participants à Montréal et à Vancouver. Les jalons prévus ont été franchis pour trois autres systèmes de surveillance qui s’intéressent respectivement aux Autochtones (A-TRACK), aux ressortissants de pays où le VIH est endémique (E-TRACK) et aux personnes vivant avec l’infection à VIH (P-TRACK). Un logiciel a été mis au point en vue d’estimer l’incidence du VIH à partir de données de surveillance. De concert avec les provinces et les territoires, l’Agence a continué de renforcer la surveillance du VIH et la préparation de rapports connexes. Des protocoles d’entente ont été établis afin d’appuyer les efforts déployés par les administrations provinciales ainsi que la détection des souches du VIH et de la pharmacorésistance au Canada. Des accords ont été conclus avec la Nouvelle-Écosse et la Saskatchewan, et d’autres sont en voie d’être conclus avec l’Ontario et l’Alberta. On a mis la dernière main au rapport de situation sur le VIH/sida parmi les ressortissants de pays où le VIH est endémique – Population noire de descendance africaine et caribéenne vivant au Canada. Un groupe d’experts a été créé en vue de conseiller la mise au point d’un cadre de dépistage du VIH, de lignes directrices connexes et d’un plan de consultation afférent au cadre. Un savoir-faire a été fourni par des professionnels de la santé publique, par des organismes communautaires issus de groupes à risque particuliers et par des partenaires provinciaux choisis de concert avec le groupe de travail fédéral, provincial et territorial sur le VIH/sida. Le Comité sur le VIH/sida, le Comité des sous-ministres adjoints sur le VIH/sida, le Comité national autochtone de coordination sur le VIH/sida et le Conseil consultatif ministériel ont poursuivi l’élaboration de politiques et de programmes portant sur des enjeux multisectoriels liés au VIH et au sida. De concert avec Ressources humaines et Développement des compétences Canada, l’Agence a financé l’évaluation d’un projet afin de déterminer si le recours à une méthode de gestion de cas en matière de logement et de traitement contre le VIH pouvait avoir un effet sur l’état de santé et la qualité de vie des Autochtones vivant avec le VIH et le sida. La réussite de la formule ayant été démontrée, d’autres mesures conjointes sont prévues. Des pourparlers ont aussi été entamés avec Citoyenneté et Immigration Canada à l’appui d’efforts concertés portant sur les déterminants de la santé. Presque tous les projets communautaires subventionnés ciblant les Autochtones hors réserve ont retenu des méthodes intégrées de prestation de programmes et de services axés sur le VIH/sida et sur l’hépatite C. Un groupe de travail interministériel sur les co-infections à VIH, au virus de l’hépatite C et aux ITS a été créé, et des possibilités de collaboration future ont été cernées. Aidée du Center for Disease Control, l’Agence a organisé un dialogue sur les politiques, dans le cadre de la conférence SIDA 2008 au Mexique. Cette initiative a permis de promouvoir les pratiques d’excellence en matière de co-infections dans les pays bien pourvus où les taux de prévalence sont faibles. Vingt projets ont reçu des crédits provenant du Fonds pour le projet sur le VIH/sida des Premières nations, des Inuits et des Métis hors réserve, ce qui représente des contributions totales de 1,8 million de dollars. Des crédits de 0,6 million de dollars ont été versés à sept organismes travaillant auprès de populations précises. Sept organismes nationaux ont reçu 3,3 millions de dollars dans le cadre du Fonds national pour l’intervention du secteur bénévole dans le domaine de la lutte contre le VIH/sida et du Réseau canadien d’info-traitements sida. Ces mesures ont permis de soutenir les interventions du secteur bénévole dans la lutte contre le VIH et le sida, de renforcer les capacités communautaires en ces matières et de concevoir des campagnes communautaires de marketing social axées sur les besoins des populations précises les plus durement touchées par le VIH et le sida au Canada. Par le biais de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS), un savoir-faire technique a été fourni pour la mise au point d’un système de surveillance des souches du VIH et de la pharmacorésistance en Amérique latine et dans les Caraïbes. Un savoir-faire technique a également été fourni par l’entremise du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à l’appui d’une utilisation plus efficace des données de surveillance au moyen de logiciels de modélisation permettant d’évaluer l’incidence du VIH. Les instances suivantes ont tiré parti du savoir-faire de l’Agence sur le plan des politiques : la 53e session de la Commission de la condition de la femme (en ce qui touche la prestation de soins au regard du VIH); le 4e Dialogue international sur le VIH/sida et l’invalidité (à l’appui de la définition d’un programme et de la formulation de perspectives canadiennes sur les invalidités épisodiques); le Northern Dimension Partnership on Public Health and Social Well-Being (au regard de la mise en évidence des initiatives canadiennes touchant le VIH et la santé des Autochtones); l’Examen périodique universel sur le VIH et les Autochtones, les travailleurs sexuels, la criminalisation, la réduction des méfaits ainsi que les femmes et les enfants; la 124e Session du Comité exécutif de l’OMS (en ce qui touche les commentaires sur le VIH et la santé mentale); l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime; ainsi que l’énoncé de politique de l’OMS et de l’ONUSIDA sur le dépistage du VIH et les services de counselling dans les prisons (à l’appui de la définition d’une approche canadienne). L’Agence a lancé une invitation à présenter des demandes en vue de la mise au point d’activités communautaires de marketing social, dans le cadre de l’enveloppe visant des populations précises. Dans le cadre d’un accord de contribution, le Réseau canadien d’info-traitements sida ![]() Une évaluation de la mise en œuvre a été réalisée. Elle a conclu que, pour l’essentiel, l’Initiative fédérale avait été implantée comme prévu. L’évaluation a recommandé la prise de mesures pour améliorer la fonction de gestion horizontale et la fonction de préparation de rapports sur le rendement. Une expertise technique a été fournie concernant le recours aux taches de sang séché aux fins du dépistage sérologique et moléculaire de diverses ITS et infections à diffusion hématogène. Le Laboratoire de dépistage du VIH a obtenu une certification conformément aux normes internationales (ISO 15189 – laboratoires d’analyse de biologie médicale). Une vérification a été réalisée en février 2008, et la reconnaissance officielle du Conseil canadien des normes a été obtenue en juin 2008. À l’heure actuelle, le Laboratoire de dépistage du VIH de l’Agence est le seul laboratoire canadien à avoir obtenu une certification à ce niveau. En matière de dépistage du VIH-1, les capacités dont disposent les laboratoires canadiens pour effectuer des tests précis ont été renforcées par le biais d’un programme externe national de contrôle de la qualité, lequel a fourni des exemples de normes, assuré un suivi des résultats et proposé des mesures pour corriger les résultats erronés. Ce programme de contrôle de la qualité a été élargi pour englober des épreuves diagnostiques supplémentaires. Des échantillons de provocation du VIH-1 — y compris des échantillons de séroconversion et des échantillons de comparaison du sous-type non B — ont fait l’objet d’un diagnostic et d’une caractérisation. Le séquençage de l’ADN des échantillons de provocation a mis au jour une diversité génétique croissante des souches de VIH au Canada, ce qui suscite un vif intérêt. L’Agence a répondu à de nouvelles demandes de diagnostic d’infections aiguës à VIH de la part des ministères de la Santé des provinces. De nouveaux plans de gestion ont été formulés et intégrés en vue d’améliorer la prestation du Programme canadien d’évaluation de la qualité en immunologie, ce qui touche la mesure du nombre de lymphocytes T-CD4. L’expertise nécessaire pour mettre en œuvre un programme national d’évaluation de la qualité a été établie, tout comme le savoir-faire en matière de solutions abordables de surveillance des récepteurs CD4, en vue d’aider les laboratoires cliniques canadiens. |
b. Programme d’action communau- taire sur le sida (PACS) |
16,7 | 15,0 | 14,6 | Renforcement et amélioration de la collaboration et du réseautage : - mise sur pied de partenariats multisectoriels Sensibilisation accrue au VIH/sida : - financement de projets visant à faire participer les populations cibles à des activités de sensibilisation (promotion et prévention) telles que des événements, des présentations et des campagnes sur le VIH/sida - appui aux initiatives visant à examiner les problèmes de co-infection (hépatite C, tuberculose et ITS) et à s’y attaquer Renforcement des capacités (connaissances et compétences) individuelles et organisationnelles : - financement de projets pour offrir des séances de renforcement des compétences au personnel et aux bénévoles - élaboration de stratégies visant à atteindre spécifiquement les populations prioritaires (utilisateurs de drogues par injection, hommes homosexuels, Autochtones, jeunes à risque, détenus, femmes, ressortissants de pays où le VIH/sida est endémique) Attitudes et comportements meilleurs envers les personnes vivant avec le VIH/sida : - changements dans les politiques, et autres initiatives permettant de créer des milieux qui offrent un meilleur soutien aux personnes vivant avec le VIH/sida Meilleur accès à des services de qualité (prévention, diagnostic, soins, traitement et soutien) liés au VIH/sida : - financement de projets de sensibilisation aux facteurs socioéconomiques qui créent des barrières pour les personnes à risque et celles vivant avec le VIH/sida (p. ex., toxicomanie, logement, revenu) |
D’un bout à l’autre du Canada, des crédits ont été octroyés à 129 projets du PACS, dont 83 projets en activité et 46 projets assortis de délais. Quatre de ces projets ont tiré parti du financement conjoint octroyé par le PACS et par le Programme de prévention de l’hépatite C. Les systèmes d’information existants ont été améliorés afin de permettre un meilleur suivi et de meilleurs rapports en ce qui touche les extrants et les résultats des projets. Les projets du PACS ont permis d’aider les huit groupes vulnérables désignés par l’Initiative fédérale. Plus précisément, 91 des projets ciblaient les personnes vivant avec le VIH et le sida, 54 les femmes, 53 les jeunes à risque et 50 les hommes gais. La majorité des projets subventionnés ont fait état d’une plus grande participation des populations visées aux activités. Environ le tiers des projets subventionnés ont fait état d’améliorations sur le plan de l’approche des populations cibles. D’autres résultats ont été signalés, dont une multiplication des occasions pour les personnes touchées par le VIH et le sida de faire connaître leurs besoins, un renforcement du sentiment d’appartenance ainsi qu’une diminution de l’isolement. En outre, les projets ont permis de faire reculer la stigmatisation et la résistance institutionnelle. En 2008-2009, les projets du PACS ont contribué au développement des connaissances en offrant des centaines d’ateliers de prévention aux groupes vulnérables, en organisation des événements et des campagnes de sensibilisation et en offrant un soutien aux personnes touchées par le VIH et le sida ou vivant avec la maladie. Les participants — dont des fournisseurs de services — ont fait état d’améliorations notables et étendues des connaissances relatives aux choix possibles en matière de soins, de traitement et de soutien ainsi que des connaissances relatives à la transmission du VIH et aux facteurs de risque au sein des populations cibles. En Ontario et au Québec, des progrès ont été enregistrés par l’ensemble des projets visant à surveiller l’évolution de l’intention d’adopter des pratiques susceptibles de limiter la transmission du VIH ou de restreindre les comportements à risque. Soucieux d’améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH et le sida ou des personnes à risque d’être touchées par la maladie, les projets ont collaboré avec un large éventail de partenaires afin d’améliorer l’accès aux services et d’aborder de nombreux déterminants sociaux de la santé. En 2008‑2009, 49 projets du PACS ont exprimé leur intention d’améliorer l’accès aux soins de santé et aux services sociaux. Des améliorations ont été enregistrées par plus de la moitié des 26 projets visant à assurer un suivi systématique de l’accès. Les projets ont également travaillé au renforcement des capacités organisationnelles par la prestation de séances de perfectionnement à l’intention du personnel et des bénévoles. Les projets ont permis de renforcer les capacités organisationnelles ou communautaires au delà des partenariats existants, de susciter d’importantes contributions de la part de bénévoles (25 900 heures, soit l’équivalent de 528 300 dollars selon les estimations), d’agir sur les politiques des institutions et des organisations ainsi que d’améliorer les pratiques d’évaluation et les capacités d’apprentissage réfléchi. |
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*Santé Canada | AP 1 Programmes et services destinés aux Premières Nations et aux Inuits (DGSPNI) |
a. Maladies transmises sexuellement et par le sang – VIH/sida | 4,0 | 4,0* | 3,6 | Sensibilisation accrue au VIH/sida – attitudes et comportements meilleurs : - appui aux mesures prises par les régions et les communautés pour lancer des campagnes communautaires de sensibilisation au VIH/sida visant à éliminer les attitudes et les comportements négatifs - appui aux activités des organisations autochtones portant sur le VIH/sida, avec une attention particulière sur les jeunes, les leaders et les femmes Cohérence accrue des interventions fédérales : - développement continu de relations au sein de la DGSPNI, de l’Agence et d’autres partenaires des Premières nations et des Inuits tels qu’Affaires indiennes et du Nord Canada et Service correctionnel Canada afin d’accroître la collaboration interministérielle Disponibilité et utilisation accrues des données probantes : - élaboration de recommandations sur les manières d’étendre le programme de lutte contre le VIH/sida à d’autres maladies transmissibles par le sang (hépatite C et ITS) - promotion des mesures de collecte de données épidémiologiques et de données de surveillance pour mieux comprendre la progression de l’infection à VIH/sida et de l’hépatite C et augmenter la pertinence et l’efficacité du programme |
Les organismes communautaires des Premières nations et des Inuits de tout le Canada ont obtenu des crédits en vue de mettre au point et de dispenser des programmes ciblés de prévention, d’éducation et de sensibilisation à l’intention des professionnels de la santé et des chefs et membres des collectivités ainsi qu’en vue d’améliorer les connaissances et les compétences des particuliers et des organisations. Par le biais d’accords de contribution, un soutien a été offert aux partenariats établis avec des organisations autochtones nationales, comme suit : L’Assemblée des Premières nations a reçu des crédits afin de sensibiliser les populations au VIH/sida et afin d’exercer des activités de prévention, d’éducation, de formation et l’élaboration de politiques. La DGSPNI et l’Agence de la santé publique du Canada (« l’Agence ») ont offert une aide conjointe au Réseau canadien autochtone du sida (RCAS) en vue de la 2e préconférence des peuples autochtones et des peuples de descendance africaine sur le VIH/sida, la sexualité et les droits de l’homme, organisée dans le cadre de la 17e Conférence internationale sur le sida. Le RCAS s’est également vu octroyer des crédits par la DGSPNI et par l’Agence en vue de la préparation et de la promotion de la Semaine de sensibilisation au sida chez les Autochtones. Le ![]() Les activités précitées, menées de concert avec l’Agence, ont porté à la fois sur le VIH/sida, sur les infections transmissibles sexuellement et les infections à diffusion hématogène et sur les questions de co-infection connexes. Elles ont permis de recueillir des données épidémiologiques et des données de surveillance ainsi que de réaliser différentes études qui ont contribué à améliorer les connaissances relatives à la maladie. Par ailleurs, un autre projet conjoint avec l’Agence a débouché sur la création d’un manuel de référence sur le VIH, le sida et l’hépatite C, à l’intention du personnel infirmier chargé d’offrir des soins aux membres des Premières nations vivant dans les réserves. Ce manuel a été diffusé dans toutes les régions du Canada. En Alberta, le Programme sur les pathogènes à diffusion hématogène et sur la prévention des ITS a offert un financement ciblé à 35 collectivités, à l’appui de programmes communautaires qui ont eu pour résultats : l’organisation d’une Journée « Mieux-être et ITS » (dans le cadre d’un partenariat provincial visant à informer et sensibiliser les populations et à offrir des services de dépistage du VIH, de l’hépatite C et des ITS); la distribution de préservatifs, de lubrifiant et de digues dentaires; l’organisation de séances d’enseignement lors de réunions communautaires et de pow-wow; l’organisation d’exposés dans des écoles; l’établissement de partenariats avec des groupes prénataux, des groupes d’éducation familiale et des groupes de jeunes; l’intégration de renseignements et d’éléments de sensibilisation aux programmes d’éducation sanitaire, de façon à promouvoir les choix judicieux pour la santé; ainsi que l’accès à des services de dépistage, de traitement, de soins et d’appui. Un financement conjoint, sous forme de contribution, a été octroyé à un projet qui visait, d’une part, à évaluer les risques de transmission des ITS et pathogènes à diffusion hématogène et les risques de violence (ce qui a contribué à sensibiliser les participants à la nécessité de présenter et de partager l’information au sein de leur collectivité) et, d’autre part, à mettre en œuvre un programme d’éducation par les pairs des Premières nations, à l’intention des jeunes Autochtones, afin d’aborder une foule de sujets — relations interpersonnelles, violence, intimidation, ITS et pathogènes à diffusion hématogène, santé sexuelle et consommation d’alcool et de drogues. Dans le but de renforcer les capacités des collectivités, des partenariats ont été établis avec des programmes déployés dans les réserves ou à l’extérieur des réserves, avec des organismes offrant des services en matière de sida, avec des projets ciblant l’hépatite C et avec des administrateurs de réserve. Ces efforts ont notamment aidé certains organismes offrant des services en matière de sida à visiter les réserves pour y faire des exposés et pour offrir un soutien direct aux Autochtones séropositifs pour le VIH vivant dans les réserves. Le projet Réduction des méfaits 101 a fait l’objet d’un essai-pilote dans six réserves, ce qui a contribué, d’une part, à sensibiliser les populations aux services offerts en milieu urbain et aux risques que courent les personnes qui se mêlent à la consommation de drogues ou au commerce du sexe et, d’autre part, à appuyer la mise en place de programmes d’échange de seringues dans les réserves. Le Programme national de lutte contre l’abus de l’alcool et des drogues chez les Autochtones (PNLAADA) a élaboré une formation à l’intention des collectivités visées par le Traité no 8 de même qu’une liste de vérification des ITS et des pathogènes à diffusion hématogène, pour utilisation dans le cadre du PNLAADA. Une formation et des exposés ont été organisés à l’intention du personnel infirmier et du personnel de la santé dans les collectivités. Avec le concours de l’Agence et de l’Alberta Community HIV Fund, un sondage a été conçu pour étudier les préférences des Autochtones en matière d’accès aux renseignements et aux services liés au sida. Une conférence des représentants de la santé communautaire, organisée conjointement avec le Programme sur la tuberculose de la DGSPNI, a contribué à sensibiliser les participants à l’importance du dépistage de la tuberculose et du VIH et à l’importance du traitement et des soins relatifs à ces maladies. Des représentants régionaux ont collaboré à la planification d’une conférence sur la réduction des méfaits en Alberta, de façon à s’assurer de l’attention portée aux Premières nations et aux Autochtones et à vérifier les éléments de contenu connexes. En outre, avec le concours de l’équipe de la Protection de la santé, les représentants régionaux ont mis au point le rapport sur l’état de santé des Premières Nations de l’Alberta pour 2008-2009 ainsi que d’autres rapports sur des collectivités précises, axés sur les ITS et sur les pathogènes à diffusion hématogène. Les représentants ont aussi pris part à la planification et à la diffusion des rapports. Par ailleurs, les représentants régionaux ont prodigué des conseils au sujet de la gestion de cas directe visant des femmes enceintes et des clients séropositifs pour le VIH — au besoin, de concert avec les services sanitaires de l’Alberta et les cliniques et le personnel infirmier traitant le VIH dans les réserves. On n’a recensé aucune naissance de bébé séropositif pour le VIH dans les réserves. En plus de recevoir une aide à cet effet, les travailleurs de la santé communautaire ont été invités à participer à la 8e Conférence biennale sur la santé sexuelle de l’Ouest, au congrès de la Central Alberta AIDS Network Society et à la Conférence sur la réduction des méfaits en Alberta. En Ontario, par le biais d’accords de contribution, les collectivités des Premières nations et les organismes politiques territoriaux ont obtenu 0,47 million de dollars pour l’exercice d’activités éducatives et d’activités de sensibilisation. Par le biais d’un accord de contribution conclu avec le Réseau canadien autochtone du sida, une séance de tambour et une conférence sur la recherche et le renforcement des capacités en matière de « pratiques judicieuses » ont eu lieu à Toronto en novembre 2008. Un accord de contribution a permis d’octroyer des crédits aux Six Nations à l’appui d’un projet portant sur les ITS. Au total, une somme de 0,16 million de dollars a été octroyée à un organisme politique territorial en vue d’un cercle d’éducation et d’un programme de formation par les pairs, à l’intention des jeunes. Au Manitoba, le Nine Circles Community Health Centre a entrepris d’offrir une formation en vue de l’établissement de partenariats régionaux. Une conférence des représentants de la santé communautaire a eu lieu, réunissant 80 participants de toute la province qui ont pu échanger des renseignements et partager leurs réussites au regard d’un thème : l’information en matière de prise en charge du VIH/sida et des maladies transmissibles. Des ressources éducatives et des ressources de sensibilisation ont été remises aux délégués, qui pourront les utiliser afin d’informer les membres de leur collectivité. Le Bureau régional du Manitoba a contribué à la planification d’une conférence intitulée Partners in Caring, laquelle a réuni toute une gamme de personnes travaillant dans le secteur de la santé ou dans le secteur pénitentiaire en vue de débattre les facteurs qui aggravent le risque de transmission de l’hépatite C, du VIH et des ITS. Le personnel du programme a pris part à la Conférence des Prairies sur le VIH, qui a eu lieu à Winnipeg en novembre 2008. Organisé par le Nine Circles Community Health Centre, par le Centre des sciences de la santé et par le Klinik Community Health Centre, l’événement a favorisé l’échange de renseignements avec d’autres organismes des Prairies offrant des services de prévention, d’information et de sensibilisation en matière de VIH/sida. Dans la région de l’Atlantique, un projet de recherche communautaire a été mis sur pied avec la participation de Healing Our Nations et de la Dalhousie University. Un sondage sur la santé sexuelle a été conçu, aux fins d’essai-pilote dans les collectivités d’Eskasoni, de Big Cove, de Bear River et de Millbrook. Un atelier sur la santé sexuelle des Inuits a eu lieu à Goose Bay, réunissant une soixantaine de participants — pour la plupart des jeunes et des travailleurs du milieu de l’éducation. En mai, à l’occasion du Mois de la sensibilisation à l’hépatite, des représentants régionaux ont travaillé avec des experts-conseils à la définition de compétences en évaluation et à la mise au point de programmes d’information à l’intention des écoles d’Eskasoni. Des trousses de sensibilisation au cancer du col de l’utérus ont été distribuées aux collectivités de la Première nation Tu’kn. Un programme de promotion de la santé a été déployé dans les écoles d’Eskasoni en vue de recueillir des données de base et de l’information concernant les effets observés au niveau des résultats du test de PAP. Des renseignements sur la santé sexuelle ont été fournis aux participants de la conférence annuelle du personnel infirmier en santé communautaire de la région de l’Atlantique. En Saskatchewan, 71 collectivités des Premières nations ont obtenu un financement et dispensé des programmes de prévention, d’information et de sensibilisation portant sur le VIH et le sida, lesquels s’accompagnent d’objectifs et d’activités propres à chaque collectivité. Des jeunes, des femmes enceintes et des membres des collectivités des Premières nations ont pris part à des ateliers et à des activités éducatives abordant le VIH dans le cadre élargi d’une saine sexualité. Des séances de sensibilisation portant sur le VIH et le sida ont réuni du personnel infirmier en santé communautaire, des directeurs de la santé, des travailleurs du PNLAADA, des intervenants en santé mentale, des travailleurs auprès des jeunes et des conseillers en santé. Le recours à l’outil d’analyse des réseaux sociaux auprès de clients ayant reçu un diagnostic récent de séropositivité pour le VIH a permis de renforcer la surveillance du VIH, ce qui a contribué à améliorer la cueillette de renseignements et de données à caractère social et, partant, favorisé l’enrichissement des connaissances sur le VIH. On a maintenu le soutien offert aux programmes de réduction des méfaits et d’échange de seringues qui intègrent la culture et les enseignements autochtones, en vue d’aborder le risque de transmission du VIH et de faire face à l’augmentation du nombre de cas d’infection à VIH en Saskatchewan. En matière de risques pour l’environnement, des lignes directrices concernant la destruction des objets pointus et tranchants ont été communiquées aux fournisseurs de soins de santé en vue de soutenir plus efficacement les programmes d’échange de seringues, de sensibiliser les résidents des Premières nations et de promouvoir la sécurité de ces derniers, conformément à l’examen des programmes d’échange de seringues effectué à l’échelon provincial. En réaction à l’augmentation du nombre de cas d’infection à VIH en Saskatchewan, les intervenants des Premières nations — y compris les travailleurs de la santé de première ligne — se sont affairés à intensifier leurs efforts et à gérer efficacement les répercussions du VIH sur les collectivités des Premières nations, conformément à la stratégie provinciale en matière de VIH. Afin de cibler les Premières nations à risque et les populations marginalisées, on a mis au point des programmes d’échange de seringues qui intègrent la culture et les enseignements autochtones et qui s’accompagnent d’objectifs axés sur le savoir-faire culturel. Au Québec, 30 collectivités ont reçu des crédits en vue de la mise au point d’activités de sensibilisation et de prévention propres à chacune d’elles. Le Cercle de l’espoir (un comité consultatif) a continué de réunir des partenaires autochtones fédéraux et provinciaux. Des études ont été lancées pour comprendre les comportements sexuels des membres des collectivités des Premières nations au Québec. Des sondages ont été conçus, et le choix des collectivités participantes a été fait. Un atelier de formation de trois jours, nommé « Défis des jeunes aigles », a été organisé. Un dépliant sur le VIH a été adapté aux fins d’utilisation dans les collectivités des Premières nations. Le personnel infirmier en santé communautaire a reçu une formation portant sur la santé sexuelle. Une formation sur le même sujet a été offerte, en langue inuite, à des femmes provenant de collectivités des Inuits. En partenariat avec le gouvernement provincial, des fonctionnaires régionaux ont pris part à des programmes de réduction des méfaits mobilisant du personnel infirmier, des psychologues et des travailleurs sur le terrain, dans le but d’améliorer l’accès aux services de counselling, de dépistage et d’échange de seringues. Dans la région du Pacifique, du matériel didactique sur l’hépatite C, le VIH et les ITS a été distribué aux collectivités. Deux DVD, intitulés Step Up (pour inciter les auditeurs à subir un test de dépistage du VIH) et Stand True (pour contrer les rumeurs et la stigmatisation), ont été conçus, puis diffusés en différents endroits dans les collectivités de même qu’à l’occasion d’une conférence sur la santé et les soins infirmiers des Premières nations et des Inuits et lors de foires sur la santé et d’ateliers. Dans le but de banaliser le port du préservatif, on a produit un cinémographe à feuilles qui illustre avec humour la marche à suivre pour enfiler un condom. Chee Mamuk, un organisme communautaire, a mis au point un programme sur la consommation d’alcool et de drogues et la prévention du VIH, à l’intention des jeunes, en plus d’offrir un atelier communautaire sur le VIH pour la Première nation Snuneymuxw — atelier auquel ont pris part 40 jeunes et adultes. Deux séances de formation d’une durée de cinq jours ont eu lieu, à l’intention du personnel de première ligne travaillant à la mise en œuvre de plans communautaires dans les réserves, en vue d’aborder le thème de la mobilisation contre le VIH et les ITS dans les collectivités autochtones. Conformément à un modèle de préparation des collectivités, un soutien de suivi a été offert aux participants en vue d’abattre les obstacles à la prise en charge par les collectivités et d’élargir la distribution de préservatifs. En partenariat avec un animateur communautaire et un organisme local offrant des services en matière de sida, on a conçu une campagne et un DVD afin de diffuser un message positif de promotion de la santé sexuelle chez les jeunes. Le degré de mobilisation des collectivités autochtones à l’égard du VIH, du sida et des ITS a fait l’objet d’une évaluation, et des recommandations ont été formulées en ces matières. Around the Kitchen Table, un projet-pilote portant sur les co-infections à VIH et au virus de l’hépatite C, a été réalisé en mars 2009. Vingt femmes issues de cinq collectivités des Premières nations ont été formées à l’élaboration et à la mise en œuvre de plans de leçon visant à renseigner les membres des collectivités sur le VIH et l’hépatite C, ce qui a permis d’adapter des outils pour les rendre utiles aux collectivités, d’assurer une intégration avec d’autres renseignements sur la santé et d’alimenter des discussions préparatoires à de futures séances d’information. La 12e conférence provinciale annuelle sur le VIH/sida a eu lieu à Prince George, sous la direction conjointe de Healing Our Spirit et du groupe de travail sur le VIH/sida des Autochtones du Nord de la Colombie-Britannique. L’événement a réuni plus de 300 délégués issus des collectivités des Premières nations de toute la province. Le groupe de travail a été l’hôte de trois séances régionales d’une durée de trois jours au cours desquelles les jeunes ont appris à planifier, à préparer et à animer des activités de formation au sein de leur collectivité, à l’appui de l’effort d’information, de sensibilisation et de prévention du VIH/sida. Les collectivités des Premières nations ont toutes reçu un financement proportionnel au nombre d’habitants, dans le but d’exercer un large éventail d’activités de prévention et de sensibilisation à l’échelon communautaire. On a procédé à l’essai-pilote d’une formation dans les points de service. Une deuxième collectivité des Premières nations a reçu cette formation et offert des services de dépistage, comme le prévoit le projet. Des plans d’évaluation ont été instaurés, et des démarches ont été entreprises pour assurer la participation d’autres collectivités. Remarque : Une somme d’environ 0,4 million de dollars a été transférée de Santé Canada à l’Agence de la santé publique du Canada. |
AP 2 Questions internationales de santé |
a. Engagement international | 1,7 | 1,6 | 0,7 | Cohérence accrue des interventions fédérales contre le VIH/sida : - engagement coordonné de la part du gouvernement du Canada dans le cadre de la XVIIe Conférence internationale sur le sida - augmentation des possibilités d’échange d’information et des activités de collaboration avec des organisations internationales et au sein de forums internationaux - cohérence accrue des politiques du gouvernement fédéral relatives aux activités mondiales contre le VIH/sida Renforcement des mesures pancanadiennes de lutte contre le VIH/sida : - appui aux projets qui mobilisent les organisations canadiennes dans la lutte mondiale contre le VIH/sida |
Par la direction du secrétariat interministériel à l’échelon fédéral, la participation du gouvernement du Canada à la 17e Conférence internationale sur le sida a été coordonnée. La direction du Dialogue international sur le VIH/sida et l’invalidité a été assurée. L’événement, qui s’est déroulé à Ottawa en mars 2009, a donné lieu à la formulation de recommandations. Lors d’une réunion en mars 2009, des spécialistes du portefeuille de la santé et des membres du Northern Dimension Partnership on Public Health and Social Well-Being ont échangé leur savoir-faire stratégie et technique en matière de VIH/sida, de tuberculose et de peuples autochtones. Le mandat du Forum interministériel sur les questions mondiales sur le VIH/sida a été renouvelé, et un plan de travail a été rédigé. Le mandat du Forum et les constats de l’examen récent de ses travaux révèlent que les gouvernements et les partenaires de la société civile perçoivent tous la grande valeur que revêtent la poursuite et le renforcement de cette initiative concertée. Des recommandations concrètes ont été formulées en vue d’améliorer la pertinence, les priorités et le mode du fonctionnement du Forum de même que l’impact qu’a ce dernier sur l’élaboration de politiques et de programmes. Les intérêts du portefeuille de la santé ont été intégrés aux réunions du conseil de coordination des programmes de l’ONUSIDA. Un soutien stratégique a été offert à RHDDC, au titre des négociations avec les organisations internationales du travail en ce qui touche les effets du VIH/sida sur le monde du travail. Onze organisations canadiennes ont été choisies pour recevoir de petites subventions relatives au VIH/sida, dans le but de lancer des initiatives portant sur les soins palliatifs, sur la littératie en matière de traitements contre le VIH, sur la diffusion de renseignements aux sages-femmes, sur la prophylaxie pré-exposition et sur le dépistage du VIH. |
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Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) | AP 1 Projets de recherche sur le VIH et le sida et soutien du personnel |
a. Initiative de recherche sur le VIH et le sida | 22,6 | 20,6 | 21,9 | Renforcement et amélioration de la collaboration et du réseautage : - soutien financier et participation à des conférences et ateliers sur le VIH/sida - participation aux travaux du Groupe de travail sur la reddition de comptes de l’Initiative fédérale et du comité du centre de responsabilité afin de faire participer les partenaires fédéraux concernés aux activités des IRSC Disponibilité et utilisation accrues des données probantes : - financement de projets de recherche multi-volets sur le VIH/sida (socio-comportemental, biomédical ou clinique, essais cliniques, infrastructures, recherche communautaire) - octroi de nouveaux fonds de recherche à des scientifiques travaillant dans des domaines de recherche stratégiques sur le VIH/sida Amélioration des capacités (connaissances et compétences) individuelles et organisationnelles : - lancement d’initiatives stratégiques visant à renforcer les capacités et financement pour la formation et les bourses salariales Renforcement des mesures pancanadiennes de lutte contre le VIH/sida : - élaboration finale et diffusion à grande échelle d’un plan stratégique pour l’Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC - participation à l’élaboration d’un cadre national de recherche et d’application des connaissances - création de partenariats efficaces avec les principaux intervenants et maintien d’un dialogue fructueux avec ceux-ci |
En ajoutant leurs crédits à ceux octroyés dans le cadre de l’Initiative fédérale, les IRSC ont, en 2008-2009, financé l’octroi de 230 subventions, de 159 bourses et de 15 chaires de recherche du Canada en lien avec le VIH/sida, ce qui représente un investissement total d’environ 39,7 millions de dollars au titre de la recherche sur le VIH/sida. Les sommes ont été directement versées, soit aux chercheurs universitaires qui travaillent dans le secteur, soit aux établissements de recherche concernés de tout le Canada. En 2008-2009, par le truchement du Programme de recherche communautaire, on a approuvé quatorze nouvelles subventions (quatre pour le volet de recherche autochtone et dix pour le volet de recherche générale) de même que neuf subventions et bourses de renforcement des capacités (trois pour le volet de recherche autochtone et six pour le volet de recherche générale). Avec le soutien des IRSC, les chercheurs qui se penchent sur le VIH/sida ont réalisé d’importantes percées, à l’appui de la lutte contre l’épidémie au Canada et dans le monde. En cette matière, les IRSC ont contribué à l’amélioration des politiques et des services de logement, inspirés en cela par la première initiative longitudinale communautaire au Canada à examiner la nature et la stabilité des résultats obtenus, sur le plan du logement, par les personnes vivant avec le VIH. Ce partenariat entre le milieu communautaire, le monde universitaire et le secteur des politiques a aussi servi de catalyseur pour le renforcement des capacités dans ce domaine et pour l’établissement de partenariats qui, à l’échelon local, national et international, contribuent à l’amélioration du logement et des autres services de soutien dont bénéficient les personnes vivant avec le VIH. Les IRSC ont également participé à l’identification, chez des travailleurs sexuels au Kenya, de plus de 15 protéines qui semblent constituer des marqueurs de l’immunité naturelle contre l’infection à VIH — ce qui pourrait à la limite mener à la mise au point d’un vaccin ou d’un microbicide capable de prévenir l’infection à VIH — ainsi qu’à la démonstration de l’apport de deux gènes précis à la résistance innée à l’infection à VIH. Cette étude pave la voie à de nouvelles pistes de lutte contre l’infection à VIH, fondées sur le renforcement du système immunitaire inné. Huit nouvelles possibilités de financement de la recherche ont été établies, et les subventions et bourses octroyées ont été affectées par le biais de concours – annonces de priorités. Les subventions pour projets de recherche méritoires et les bourses ont été attribuées à la suite de concours ouverts des IRSC portant sur des travaux qui n’auraient pas été financés autrement. Douze initiatives de financement de recherches ciblées ont été lancées, au regard de thèmes comme : le développement du réseau intégré de centres canadiens sur le VIH/sida spécialisés en recherche sur les soins de santé et les politiques; la santé mentale et la co-morbidité de l’accoutumance et du VIH/sida; et la création d’initiatives nationales de formation sur la recherche en matière de VIH/sida. Au cours des cinq prochaines années, ces groupes subventionnés appuieront des activités de recherche qui soutiendront les domaines d’intérêt ciblés par l’Initiative fédérale, notamment les déterminants de la santé, la prévention, l’amélioration des soins de santé, l’échange de connaissances et la collaboration mondiale. En juin 2008, cinq appels de demandes ont été lancés dans le cadre du Programme de recherche communautaire, notamment en ce qui touche les éléments-clés de la recherche et du renforcement des capacités pour les deux volets de financement (recherche autochtone et recherche générale). Une évaluation du Programme de recherche communautaire a été lancée en 2008. L’évaluation s’est attardée aux objectifs de ce dernier, à savoir la promotion du rôle qu’exercent les collectivités dans le processus de recherche, la mise en valeur des forces dont disposent les collectivités les mieux outillées pour offrir des soins, des traitements et un soutien aux personnes déjà touchées ainsi que la prévention du VIH. Le rapport final de l’évaluation du Programme de recherche communautaire sur le VIH/sida des IRSC a révélé que ce programme aidait les collectivités et le monde universitaire à lutter contre l’épidémie de VIH/sida en renforçant les capacités de recherche, tant à l’échelon communautaire que dans les milieux universitaires. Des recommandations précises ont été formulées en vue d’améliorer le programme, et un plan triennal de mise en œuvre est en voie d’élaboration. On a mis la dernière main à ![]() Les mesures prises pour favoriser la mise en application des résultats de la recherche sur le VIH/sida ont été promues dans le cadre d’une stratégie intégrée d’application des connaissances. Ces mesures englobent : les exigences d’application des connaissances dans les subventions d’équipe; le financement direct lié aux subventions pour la synthèse des connaissances; les subventions de fonctionnement – des connaissances à la pratique; les subventions pour réunions, planification et dissémination; les fins de subvention pour l’application des connaissances; les subventions de voyage; et les partenariats pour l’amélioration du système de santé. |
Service correctionnel du Canada (SCC) | AP 1
Garde AP 2 Surveillance dans la collectivité |
a. Services de santé en établisse-ment – Services de santé publique b. Services de santé communau-taire – Services de santé publique communau-taire |
4,2 | 4,2 | 3,7 | Renforcement et amélioration de la collaboration et du réseautage : - accroissement des possibilités d’échange d’information et des activités de collaboration au sein du Groupe de travail fédéral, provincial et territorial des responsables des services correctionnels Sensibilisation accrue au VIH/sida : - sensibilisation accrue aux besoins en matière d’initiatives de recherche innovatrices sur les maladies infectieuses parmi les détenus sous responsabilité fédérale Amélioration des capacités (connaissances et compétences) individuelles et organisationnelles : - soutien continu et participation aux programmes de formation et d’apprentissage des professionnels de la santé en milieu correctionnel Meilleur accès à des services de qualité (prévention, diagnostic, soins, traitement et soutien) : - programmes de planification des libérations mieux coordonnés pour assurer la prise en charge des détenus fédéraux atteints de maladies infectieuses ou d’autres problèmes de santé physique lorsqu’ils sont remis en liberté - soins, traitements et soutien améliorés, adaptés aux femmes et conformes aux normes de pratique professionnelle pour les détenues, par la mise au point d’un cadre en vue d’une stratégie de lutte contre les maladies infectieuses chez les femmes - programmes et services de santé adaptés sur le plan culturel pour les Autochtones détenus dans les établissements correctionnels fédéraux - réduction de la transmission des maladies infectieuses parmi les détenus fédéraux grâce à des programmes et mesures durables de réduction des préjudices - initiatives élargies de promotion de la santé visant à encourager des comportements sains dans les établissements correctionnels fédéraux Disponibilité et utilisation accrues des données probantes : - activités accrues de surveillance et de collecte des données afin d’élaborer des politiques et des programmes mieux adaptés à l’égard des maladies infectieuses - politiques et programmes internes mieux conçus grâce aux résultats d’une vaste enquête sur les comportements à risque menée auprès des détenus |
Le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial des responsables des services correctionnels sur la santé s’est réuni à deux reprises. Des représentants de SCC ont rencontré des homologues de chaque administration provinciale ou territoriale ainsi que des délégués du Groupe de travail sur le VIH/sida et de l’Agence. Diverses stratégies d’éducation ou de promotion de la santé ont été retenues afin d’inciter les détenus à adopter des comportements propices à la santé. Parmi ces stratégies, on compte les activités et projets dirigés par des détenus dans le but de favoriser les comportements propices à la santé, y compris les mesures de réduction des méfaits liées au Programme d’initiatives spéciales, les séances d’information offertes par des professionnels de la santé, les foires de la santé organisées dans différents établissements ainsi que le recours aux outils interactifs d’apprentissage en matière de santé. Le cours d’éducation par les pairs a été mis à jour, et ses 19 modules communiquent des renseignements approfondis sur les ITS et les infections à diffusion hématogène, sur la tuberculose de même que sur la promotion de la santé. Au terme du cours, les personnes formées offrent un soutien, diffusent de l’information et organisent des activités portant sur la santé et sur la prévention des ITS et des infections à diffusion hématogène, à l’intention d’autres détenus. Le cours d’éducation par les pairs comporte également un volet distinct pour les femmes qui aborde les maladies infectieuses et d’autres questions propres aux détenues. Des lignes directrices sur la planification de la mise en liberté ont été émises en février 2008. Des séances de formation régionales ont été organisées en vue d’assurer le suivi des soins offerts aux détenus atteints de maladies infectieuses complexes et permanentes, lors de leur transfert vers d’autres établissements ainsi que lors de la planification prélibératoire menant à leur retour dans la collectivité. Les séances de formation régionales ont réuni quelque 400 participants. Par ailleurs, les coordonnateurs régionaux de la planification de la mise en liberté se sont efforcés d’assurer le suivi des soins auprès de partenaires communautaires, lors du transfert ou de la libération de détenus. La stratégie relative aux maladies infectieuses chez les femmes prévoit la conduite d’une évaluation des besoins, de façon à déterminer la marche à suivre pour mettre au point des outils de mieux-être à l’intention des détenues. Au terme de l’évaluation des besoins, on a conclu qu’il vaudrait mieux recourir à une démarche intégrée en vue d’améliorer l’information sur le mieux-être offerte par d’autres programmes. Le projet comprendra la mise au point de nouveaux outils et de nouvelles ressources, à utiliser par les animateurs du programme et par les détenues afin de promouvoir la responsabilité personnelle à l’égard de la santé. Des coordonnateurs sanitaires régionaux autochtones ont fait la promotion de la santé auprès des Autochtones. Une stratégie relative à la santé des Autochtones a été mise au point, en consultation avec les intervenants. La surveillance et la cueillette de données ont été renforcées, ce qui a favorisé la prise de décisions opportunes fondées sur des données probantes. L’analyse préliminaire des résultats du sondage national sur les maladies infectieuses et les comportements à risque des détenus a été menée à terme. |
Total | 84,4 | 73,1* | 69,2 |
* Dans la section consacrée à Santé Canada, le tableau ci-dessus renferme une correction, au montant de 1,3 million de dollars, qui fait suite à une surévaluation dans le Rapport sur les plans et les priorités 2008-2009. Ainsi, les dépenses prévues au titre des programmes et services destinés aux Premières Nations et aux Inuits ont été portées de 5,3 millions à 4,0 millions de dollars, et le total des dépenses prévues a été porté de 74,4 millions à 73,1 millions de dollars.
18. Commentaires sur les écarts : L’affectation originale de 84,4 millions de dollars a été portée à 73,1 millions de dollars en 2008-2009, à la suite de réaffectations au profit de l’ICVV et d’autres priorités du gouvernement. L’écart de 3,9 millions de dollars observé entre les dépenses prévues et les dépenses réelles s’explique par le report de certaines activités.
19. Résultats obtenus par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Les intervenants non gouvernementaux majeurs sont considérés comme partenaires à part entière de l’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada. Leur rôle consiste à s’engager et à collaborer avec les gouvernements, les collectivités, les autres organisations non gouvernementales, les groupes professionnels, les établissements et le secteur privé afin de faire progresser tous les résultats susmentionnés de l’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada.
20. Personne-ressource :
Stephanie Mehta
Analyste principale des politiques
100, promenade Eglantine
Ottawa (Ontario) K1A 0K9
(613) 954-4502
Stephanie_Mehta@phac-aspc.gc.ca
1. Nom de l’initiative horizontale : État de préparation en cas de grippe aviaire et pandémique
2. Nom du ministère responsable : Agence de la santé publique du Canada (« l’Agence »)
3. Activité de programme du ministère responsable : Prévention et contrôle des maladies infectieuses
4. Date de mise en œuvre de l’initiative horizontale : 2006
5. Date de clôture de l’initiative horizontale : Continu
6. Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 617 millions de dollars entre 2006-2007 et 2010-2011
7. Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) : Le Canada a reconnu la possibilité que le virus de l’influenza aviaire se transmette aux oiseaux sauvages et aux volailles du Canada, ce qui risquerait de provoquer l’apparition éventuelle d’une souche adaptée à l’humain, avec pour résultat possible une transmission interhumaine susceptible de déclencher une pandémie de grippe humaine. À compter de 2006, un plan coordonné et complet a été mis en place pour faire face aussi bien à l’influenza aviaire qu’à une pandémie de grippe.
En 2006, une somme de 422 millions de dollars a été consentie sur une période de cinq ans au portefeuille de la santé pour améliorer l’état de préparation en cas de grippe aviaire et de pandémie de grippe. La majorité des initiatives sont actuellement en cours et concernent les domaines suivants : vaccins et antiviraux, capacité de pointe, prévention et alerte rapide, préparation aux situations d’urgence, données scientifiques et réglementation essentielles, communication du risque et collaboration entre sphères de compétence. On s’efforcera aussi de combler les lacunes dans la planification et l’état de préparation dans les réserves et d’augmenter la capacité fédérale d’affronter une pandémie dans les réserves.
En 2006, dans le cadre du projet « Se préparer à intervenir en cas d’urgence », l’Agence canadienne d’inspection des aliments a obtenu 195 millions de dollars à dépenser sur cinq ans pour améliorer l’état de préparation du Canada à l’influenza aviaire. Le Groupe de travail sur l’influenza aviaire du Canada a été créé en 2006 pour mettre à jour les politiques, protocoles, procédures opérationnelles et systèmes nécessaires à l’amélioration de l’état de préparation du Canada — par la collaboration et la création de partenariats — en se fondant sur cinq piliers de stratégies et de processus pour la prévention et l’alerte rapide, la préparation aux situations d’urgence, les interventions en cas d’urgence, la reprise des activités et les communications.
8. Résultats partagés : Ces initiatives permettront au gouvernement fédéral de renforcer la capacité du Canada de prévenir la grippe aviaire et de réagir à ses conséquences immédiates sur la santé animale et l’économie, tout en augmentant l’état de préparation en cas de pandémie.
On assurera une meilleure protection des Canadiens grâce à des vaccins et à des antiviraux améliorés, une meilleure préparation en cas d’urgence et une plus grande capacité de pointe, de même que par des processus scientifiques et réglementaires essentiels dans ce domaine.
La planification et la préparation dans les réserves et la capacité fédérale d’intervenir en cas de pandémie dans les réserves seront améliorées.
On améliorera la compréhension et les délais d’intervention grâce à des mesures de prévention et d’alerte rapide, de communication du risque et de collaboration entre sphères de compétence.
9. Structures de gouvernance : Sous l’égide du comité des sous-ministres sur la planification en cas de grippe aviaire et pandémique, un comité des directeurs généraux a été créé pour diriger cette initiative horizontale. On y trouve des représentants de l’Agence, de Santé Canada, des Instituts de recherche en santé du Canada et de l’Agence canadienne d’inspection des aliments.
10. Partenaires fédéraux | 11. Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux | 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux | 13. Affectation totale (annuelle) | 14. Dépenses prévues pour 2008-2009 |
15. Dépenses réelles pour 2008-2009 |
16. Résultats prévus pour 2008-2009 |
17. Résultats obtenus en 2008-2009 |
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Agence de la santé publique du Canada | Prévention et contrôle des maladies infectieuses | a. Préparation des vaccins et essais cliniques | Continu | 13,3 | 13,7 | Le soutien pour l’augmentation de la capacité de production d’un vaccin prototype contre le virus H5N1 et pour la réalisation d’essais cliniques de ce vaccin aidera à assurer un accès rapide à un vaccin sûr et efficace pour tous les Canadiens en cas de pandémie, ce qui contribuera à réduire l’étendue de la maladie et le nombre de décès. Une déclaration améliorée des événements indésirables dans les deux campagnes annuelles de vaccination contre la grippe et l’utilisation d’un vaccin pendant une pandémie favoriseront une intervention rapide en cas d’événements indésirables et augmenteront la confiance des citoyens envers le système de santé publique du Canada. | On a procédé à l’achat des matières nécessaires à la fabrication de doses d’un vaccin prépandémique contre le virus H5N1. Une modification de contrat d’une valeur de 2,0 millions de dollars a été faite en vue d’essais cliniques d’un vaccin contre le virus H5N1 selon un calendrier prévoyant des doses rapides. |
Prévention et contrôle des maladies infectieuses | b. Mise au point et essais rapides de vaccins | Continu | 1,8 | 2,0 | Une meilleure capacité nationale pour la recherche et le développement de vaccins contre de nouveaux virus de la grippe et d’autres maladies infectieuses émergentes et un meilleur corpus de connaissances contribueront à l’élaboration de nouvelles stratégies pour des vaccins antigrippaux et favoriseront des interventions plus efficaces et rapides en cas d’épidémie de grippe à l’avenir. | Une capacité d’essai rapide de vaccins a été établie pour la mise à l’essai de nouveaux vaccins antigrippaux. Les capacités ont été améliorées sur le plan de la recherche et des services d’aiguillage. | |
Mesures et interventions d’urgence | c. Contribution à la Réserve nationale d’antiviraux | Continu | 12,7 | 1,4 | L’accroissement de la Réserve nationale d’antiviraux à l’usage des professionnels et des établissements de la santé assurera le traitement de tous les Canadiens qui en auront besoin. Grâce à cette réserve, il sera possible de combler les besoins en cas de pandémie jusqu’à ce qu’un vaccin puisse être produit, ce qui réduira le nombre de décès. | La cible fixée pour la Réserve (55,7 millions de doses) a été atteinte. | |
Mesures et interventions d’urgence | d. Antiviraux additionnels dans la Réserve nationale de secours (RNS) | 12,5 (2007-2008 seulement) |
- | 4,8 | Une réserve d’antiviraux en plus de la Réserve nationale d’antiviraux donnera au gouvernement du Canada la souplesse nécessaire pour appuyer la maîtrise initiale d’une éventuelle pandémie de grippe, au Canada ou à l’étranger, en fournissant une capacité de pointe pour soutenir les efforts provinciaux et territoriaux contre une éclosion et en offrant une protection adéquate aux employés fédéraux désignés comme essentiels. Cette réserve contribuera à la rapidité et à l’efficacité des interventions en cas de pandémie et offrira donc une meilleure protection aux Canadiens. | Une réserve supplémentaire de 14,9 millions de doses d’antiviraux a été constituée dans la RNS afin de fournir une capacité d’appoint pour appuyer les provinces et les territoires. | |
Prévention et contrôle des maladies infectieuses | e. Capacité de préparation à une pandémie | Continu | 4,9 | 6,0 | Une capacité renforcée de lutte contre une pandémie permettra à l’Agence de mieux conseiller le ministre sur les questions stratégiques et favorisera la collaboration et la coordination au sein du gouvernement, avec les provinces et les territoires, avec les intervenants internationaux et avec le secteur privé sur les questions liées à la grippe aviaire. Par ailleurs, la capacité renforcée de fournir des conseils stratégiques dans les communications fédérales-provinciales-territoriales avec le secteur privé et lors des séances d’information pour cadres de direction permettra de cerner les problèmes plus rapidement et de prendre des décisions plus efficaces dans un environnement en évolution. Des renseignements stratégiques régionaux opportuns et cohérents seront fournis sur les questions liées à la grippe aviaire et à la pandémie de grippe. Un système de collecte, d’analyse et de diffusion des renseignements régionaux sera mis au point. Combiné à des communications intergouvernementales et régionales mieux coordonnées au sein du portefeuille de la santé fédéral et avec d’autres intervenants, ce système renforcera la collaboration et augmentera la capacité de l’Agence à prévoir une éclosion et à intervenir en conséquence. |
Une capacité a été établie afin que l’Agence exercer un leadership, prodigue des conseils et assure une coordination à l’échelle du gouvernement, des provinces et des territoires, dans tous les secteurs et dans l’arène mondiale au regard des questions relatives à la grippe aviaire et à la santé humaine que soulève la perspective d’une pandémie de grippe. Par exemple, le groupe de travail du secteur privé s’est réuni pour se pencher sur la grippe aviaire et pandémique. En outre, de nombreuses réunions ont eu lieu en présence de représentants des provinces et des territoires, ce qui a permis de faire avancer le dossier d’un protocole d’entente au sujet du partage des rôles et des responsabilités en matière de mesures et d’interventions d’urgence en cas de pandémie. Une brochure sur la santé des voyageurs a été diffusée. On a procédé à la création d’un comité fédéral-provincial-territorial de surveillance relevant du Réseau pancanadien de santé publique. Les effectifs régionaux ont été augmentés dans certains secteurs. Les réunions du réseau de communication provincial et régional ont attiré un plus grand nombre de participants. En matière de santé publique au Canada, des systèmes de suivi et de rapports ont été mis au point, y compris des protocoles régissant la prise de mesures à l’échelon intergouvernemental. Des groupes de réflexion portant sur l’état de préparation à une pandémie des Premières Nations et des Métis vivant en milieu urbain ont eu lieu à Saskatoon et à Winnipeg. Un modèle de préparation des collectivités du Nunavut à une éventuelle pandémie a été mis au point. |
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Prévention et contrôle des maladies infectieuses et Renforce-ment des capacités en santé publique |
f. Programme de surveillance | Ongoing | 8,9 | 5,4 | Un système canadien de surveillance de la santé publique doté de composantes améliorées et interopérables visera un plus grand nombre de milieux et de questions (p. ex., surveillance en milieu de soins de santé, surveillance des oiseaux sauvages et mesures pour assurer la sûreté des réserves de sang). Ce système, appuyé par une plateforme solide de systèmes, des politiques nouvelles et/ou améliorées, des ententes sur l’échange d’information et des activités efficaces d’analyse et d’interprétation des données, permettra de déceler plus rapidement les éventuelles éclosions et, par le fait même, d’intervenir plus efficacement, ce qui réduira le nombre de cas de maladie et de décès en cas d’éclosion de grippe aviaire ou de pandémie de grippe. | Une structure de gouvernance a été établie afin de mettre en œuvre un plan stratégique détaillé de surveillance qui abordera différents aspects, dont l’intégration, les partenariats et la collaboration, la gestion des connaissances ainsi que la mesure du rendement. Un nouveau groupe de travail national sur les zoonoses non entériques a été créé au sein du Groupe d’experts en contrôle des maladies transmissibles du Réseau pancanadien de santé publique, dans le but d’aborder les questions liées aux infections transmissibles de l’animal à l’humain qui ne sont normalement pas d’origine alimentaire ou hydrique. Le recours à un système canadien de surveillance mieux intégré a contribué au dépistage précoce chez la faune aviaire. Les changements apportés à l’annexe F du Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza dans le secteur de la santé ont contribué à resserrer la collaboration avec les administrations provinciales et territoriales. La possibilité d’une pandémie d’influenza transmise par le système de collecte et de distribution du sang a fait l’objet d’un suivi, et les travaux ont débuté pour adopter les recommandations formulées par l’Organisation mondiale de la santé et par Santé Canada. Un soutien continu a été offert aux systèmes nationaux de gestion de cas, dont le Système d’information en santé publique intégré (SISP) et le système Panorama d’Inforoute Santé du Canada. |
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Mesures et interventions d’urgence | g. État de préparation en cas d’urgence | Continu | 7,1 | 7,2 | Une intervention plus robuste et efficace en cas de pandémie de grippe, grâce à des communications améliorées, à des plans intégrés et éprouvés et au renforcement des capacités locales, se traduira par une diminution de la morbidité et de la mortalité chez les Canadiens et montrera le leadership et la capacité de prévision du gouvernement du Canada en cas de grippe aviaire ou de pandémie de grippe. Les bureaux régionaux de l’Agence participent activement à la promotion et à l’amélioration de la planification nationale, régionale, provinciale et territoriale en cas de pandémie par une gamme d’activités, dont la stimulation et la promotion de la planification en cas de pandémie au sein des ministères fédéraux et avec les autorités et intervenants provinciaux, autochtones et locaux. |
La technologie du Centre des opérations d’urgence a été mise à niveau, de façon à assurer des communications intégrées avec les intervenants fédéraux, provinciaux, territoriaux et internationaux. Six agents régionaux des mesures et interventions d’urgence ont été embauchés, et des centres de coordination ont été mis sur pied dans chaque région. Aux fins de la préparation à une éventuelle pandémie, des exercices de simulation sur maquette ont été organisés dans les régions, à l’intention du portefeuille de la santé. Le personnel régional a reçu une formation portant sur le système de contrôle des incidents. Les laboratoires canadiens qui traitent des agents pathogènes dangereux ont obtenu ou renouvelé leur certification. Des travaux ont été lancés pour permettre au Canada de respecter l’obligation de mettre en œuvre le Règlement sanitaire international d’ici juin 2012. Des réunions préparatoires ont eu lieu dans tout le pays, en présence des différentes parties concernées. | |
Mesures et interventions d’urgence | h. Ressources humaines en cas d’urgence | Continu | 0,4 | 0,2 | Un plan d’intervention viable en ce qui concerne les capacités en ressources humaines de l’Agence et un soutien opérationnel permettant de répondre aux besoins de l’Agence en situation de crise sanitaire permettront de mobiliser rapidement le personnel de l’Agence, au besoin. Le soutien aux mesures de préparation assurera une prestation continue des services de l’Agence à la population en cas d’urgence sanitaire, ce qui renforcera la confiance des Canadiens à l’égard du système de santé canadien. | Différentes mesures de dotation ont été prises pour contrer les pénuries, y compris la prestation d’un savoir-faire ciblé en matière de dotation en vue de pourvoir aux postes liés à la pandémie de grippe. | |
Prévention et contrôle des maladies infectieuses | i. Laboratoire national de microbiologie de Winnipeg et optimisation de l’espace | Continu | 4,5 | 2,4 | En disposant de plus d’espace de bioconfinement pour la recherche, il sera possible d’accroître la recherche et la mise au point d’épreuves diagnostiques concernant la grippe aviaire et la grippe humaine, ce qui permettra d’identifier plus rapidement un virus pandémique et de mieux comprendre ses caractéristiques. Ces avantages se traduiront par une réduction de la morbidité et de la mortalité en cas d’éclosion ou de pandémie. L’établissement d’espaces d’entreposage et de magasins hors site permettra au Laboratoire national de microbiologie (LNM) d’utiliser l’espace récupéré pour les laboratoires et d’accroître sa capacité de recevoir et de traiter des échantillons. |
On a procédé à l’achat de l’immeuble où loge le laboratoire, et les travaux de rénovation ont été lancés. Une autorisation a été obtenue en vue du processus de dénomination. Le stade de conception a été franchi, et on a obtenu confirmation des programmes et des services qui occuperont l’immeuble. Le magasin et le service de réception et d’expédition ont été déplacés vers un autre site, de façon à permettre l’agrandissement des surfaces du LNM qui seront affectées à la recherche en laboratoire et aux capacités d’intervention. |
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Prévention et contrôle des maladies infectieuses | j. Renforcement du réseau de laboratoires de santé publique | Continu | 1,2 | 1,1 | Une capacité accrue, mieux reliée et mieux coordonnée entre les sphères de compétence pour les tests diagnostiques en laboratoires, capacité axée sur les antiviraux, l’immunisation et la surveillance, permettra l’identification plus rapide des virus nouveaux ou émergents et donc l’isolement plus rapide d’un virus pandémique afin que des vaccins et des traitements plus efficaces soient mis au point, ce qui réduira le nombre de cas de maladie et de décès en cas d’éclosion de grippe aviaire ou de pandémie de grippe. | Les laboratoires de santé publique canadiens ont contribué à la révision du volet consacré aux laboratoires dans le plan de préparation en cas de pandémie. Afin de coordonner l’intervention nationale dans les laboratoires, l’Agence a établi un réseau d’agents de surveillance en laboratoire au sein des laboratoires provinciaux et territoriaux, à l’appui de la stratégie de surveillance. Les laboratoires de santé publique fédéraux et provinciaux ont fait l’achat d’équipement permettant de diagnostiquer les cas de grippe pandémique. | |
Prévention et contrôle des maladies infectieuses | k. Réseau de recherche sur la grippe | Continu | 6,8 | 0,8 | Une meilleure prise de décisions concernant la préparation en cas de pandémie, les mesures de contrôle et les traitements grâce à l’établissement systématique de priorités de recherche, conjuguée à des mécanismes permettant de générer rapidement des résultats de recherche et de faciliter l’accès aux nouvelles connaissances et leur utilisation au moyen de stratégies efficaces d’application des connaissances. | Certaines activités de recherche ont été lancées. Cependant, les ressources ont été réaffectées à d’autres secteurs en vue de s’attaquer à d’autres priorités. | |
Prévention et contrôle des maladies infectieuses | l. Modélisation et évaluation du risque de pandémie de grippe | Continu | 0,8 | 0,6 | L’amélioration de la capacité fédérale en matière de modélisation mathématique, d’analyse statistique et de recherche opérationnelle sur des questions liées à la pandémie de grippe permettra de mieux comprendre la propagation de la grippe et les effets d’une épidémie ou d’une pandémie sur la population canadienne, ce qui contribuera à une prise de décisions plus rapide et fondée sur des preuves en ce qui concerne les interventions en santé publique et aidera à limiter les cas de maladie ou de décès en cas d’éclosion de grippe aviaire ou de pandémie de grippe. | On a effectué quatorze études — dont des articles approuvés par des collègues et des comptes rendus d’ateliers — portant sur le recours à la modélisation mathématique aux fins d’évaluation de l’efficacité des interventions. Un partenariat de travail a été établi avec un réseau de spécialistes de la modélisation mathématique œuvrant dans les universités du Canada et du monde entier, y compris le réseau de modélisation du virus H5N1 de l’Organisation mondiale de la santé. Un partenariat de travail a été établi avec des réseaux provinciaux de modélisation, sous la direction de deux des principales agences de santé publique provinciales, soit le British Columbia Centre for Disease Control et l’Agence de protection et de promotion de la santé de l’Ontario. | |
Prévention et contrôle des maladies infectieuses | m. Rendement et évaluation | Continu | 0,6 | 0,4 | Collecte de renseignements pertinents permettant de mesurer efficacement la conception, la gestion, la mise en œuvre et l’impact de la stratégie d’intervention en cas de pandémie de grippe. Les activités d’évaluation futures et la mesure de leurs résultats escomptés contribueront à une prise de décisions continue et fondée sur les pratiques exemplaires qui garantira l’optimisation des ressources et l’atteinte des objectifs des mesures d’intervention en cas de grippe aviaire ou de pandémie de grippe. | Un cadre de mesure du rendement et un plan d’évaluation ont été rédigés et approuvés. Un système commun de cueillette de données via Internet a été mis au point, lequel fera l’objet de modifications finales et d’un essai-pilote. Le cadre d’analyse des données d’évaluation a été conçu. | |
Prévention et contrôle des maladies infectieuses | n. Stratégie de communication du risque de pandémie de grippe | Continu | 1,8 | 1,2 | Fournit aux citoyens, aux gouvernements et aux intervenants clés l’information nécessaire à la prise de décisions efficaces en matière de santé et de sécurité avant et pendant une pandémie de grippe. Assure des communications harmonieuses et complémentaires entre les partenaires de santé par des réseaux de communication solides. Soutient le rôle de chef de file du gouvernement du Canada et sa crédibilité auprès des citoyens et des organisations partenaires, ce qui renforcera la confiance à l’égard du système de santé publique du Canada avant, pendant et après une pandémie de grippe. |
Une campagne triennale de marketing social à l’échelle de tout le Canada, portant sur la stratégie de prévention des infections et de la grippe, a été mise au point et approuvée par le Conseil du Réseau pancanadien de santé publique et par le Conseil des sous-ministres de la Santé. Dans le but d’éclairer la planification des efforts de marketing social, de communication et de mise au point d’applications Web, on a réalisé une étude sur les comportements adoptés par le public, par les Autochtones et par les parents d’enfants de moins de 18 ans au regard de la prévention et du contrôle des infections. Un inventaire des produits et interventions de communication et de marketing social portant sur la grippe et la pandémie de grippe a été dressé à l’échelon fédéral, provincial et territorial. On a procédé au lancement d’un portail fédéral-provincial-territorial nommé![]() |
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Prévention et contrôle des maladies infectieuses et Renforce-ment des capacités en santé publique |
o. Effectif national de santé publique qualifié | Continu | 5,6 | 3,3 | Le nouveau Service canadien de santé publique (SCSP) recrutera divers professionnels en santé publique pour combler les principales lacunes dans les provinces et territoires, les régions et d’autres organisations de santé publique dans le cadre de la mise sur pied d’un effectif élargi et renforcé en santé publique. Les agents de santé publique qui participent à ce programme restent au service de leurs organisations respectives tout en bénéficia de plans d’apprentissage personnalisés appuyés par l’Agence. En offrant une combinaison de perfectionnement professionnel et d’expérience sur le terrain bénéfique sur le plan de la carrière, le programme éliminera les lacunes actuelles en santé publique sur tous les plans, y compris la planification, la surveillance et la prise en charge des maladies, les risques pour la santé et les interventions d’urgence, particulièrement en cas de grippe aviaire ou de pandémie de grippe. On mènera à terme les discussions avec les ministères provinciaux de la Santé visant à cerner les lacunes en santé publique et à déterminer comment utiliser le plus efficacement le personnel du SCSP pour y remédier. Un système de coordination régionale sera mis en place pour renforcer les mesures prises pour améliorer l’intégration dans les différentes sphères de compétence, éliminer les lacunes et établir une capacité de pointe. |
En réponse à de graves pénuries, des progrès ont été réalisés sur le plan de la dotation, dans les régions et à l’administration centrale. Un programme d’orientation a été offert aux coordonnateurs régionaux du SCSP. | |
Santé Canada | Produits de santé | a. Activités réglementaires liées au vaccin contre la grippe pandémique | Continu | 1,4 | 1,4 | La Direction générale des produits de santé et des aliments (DGPSA) mettra en œuvre les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) faisant suite à la visite d’évaluation de l’autorité réglementaire nationale qui a eu lieu en janvier 2007. Santé Canada procède à une modification du Règlement sur les aliments et drogues afin d’y inclure de nouvelles dispositions concernant les drogues nouvelles pour usage exceptionnel (p. ex., processus d’autorisation de drogues destinées expressément à des mesures d’urgence) et la distribution en bloc de drogues dans le cadre du Programme d’accès spécial (p. ex., accès à une quantité d’un médicament non homologué pour utilisation dans une situation d’urgence). Ces modifications seront apportées au début de l’exercice 2008-2009. Si une pandémie survenait d’ici là, les modifications seraient mises en œuvre en vertu de la disposition d’ordonnance provisoire. Une ordonnance provisoire sera préparée afin d’autoriser un vaccin contre la souche du virus H5N1, vaccin qui sera ensuite donné à l’OMS à des fins d’entreposage et de distribution dans les pays moins développés qui en auront besoin. Cette ordonnance sera rédigée d’ici la fin du présent exercice. |
En réponse aux recommandations formulées par l’OMS, la Direction des produits biologiques et des thérapies génétiques de Santé Canada collabore avec Agence de la santé publique du Canada en vue de resserrer les liens entre les programmes. De plus, la Direction s’affaire à doter le programme de processus du système qualité. Santé Canada participe à la formulation des principes directeurs de l’OMS sur la préparation réglementaire pour les vaccins contre la grippe pandémique. Santé Canada a mis la dernière main au document d’orientation destiné aux fabricants de vaccins antipandémiques. Santé Canada a terminé l’évaluation d’un vaccin expérimental prototype et a autorisé son emploi dans le cadre d’essais cliniques au Canada. Une formation a été offerte au personnel de laboratoire pour faire face à l’augmentation de la demande d’essais en vue de l’autorisation de mise en circulation de lots. Une méthode d’essai immunochimique de la puissance a été mise au point, à l’appui de l’autorisation de mise en circulation de lots. On a optimisé le dosage universel d’anticorps afin d’améliorer la sensibilité des vaccins contre la grippe saisonnière et la grippe pandémique. Bien qu’aucun financement n’ait été reçu au titre de la grippe aviaire ou pandémique, les travaux se poursuivent pour modifier la réglementation visant la distribution en bloc conformément au Programme d’accès spécial. La mise en œuvre des nouvelles exigences réglementaires du Secrétariat du Conseil du Trésor a entraîné le report de la publication dans la Gazette du Canada. La date cible a maintenant été fixée au troisième trimestre de l’année financière 2009-2010. |
Services de politique publique | b. Ressources pour l’examen et l’approbation des présentations de drogues antivirales contre la grippe pandémique | Continu | 0,3 | 0,3 | Santé Canada élaborera un « processus d’examen accéléré » fondé sur les modèles courants de processus d’examen et appliquera ce nouveau processus à l’examen des présentations de drogues contre la grippe. Ce processus accéléré sera diffusé par nos voies de communication habituelles, y compris Internet, sous forme de ligne directrice à l’intention de l’industrie. Les examinateurs reçoivent actuellement une formation sur les différents aspects de « l’examen accéléré » et seront prêts à appliquer le nouveau protocole. | En matière d’examen des drogues antipandémiques, Santé Canada a produit, pour diffusion externe, un brouillon de résumé analytique de la question ainsi qu’un brouillon de protocole d’examen accéléré. Les responsables de l’évaluation des présentations de drogues sont en voie de recevoir une formation portant sur le « processus d’examen accéléré ». Le processus d’examen accéléré qu’appliqueront les responsables de l’évaluation fait l’objet d’une analyse et de modification finales qui seront diffusées par le biais des voies de communication régulières. |
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Gestion des ressources humaines | c. Établissement d’une unité de gestion des risques en cas de crise pour la surveillance et l’évaluation post-commercialisation des produits thérapeutiques | Continu | 0,4 | 0,4 | Des plans de mesures d’urgence propres à la grippe pandémique seront mis en œuvre pour faire face à une pénurie de personnel régulier et de personnel qualifié en pharmacovigilance et en vigilance vis-à-vis des produits. Des stratégies seront élaborées pour accélérer la surveillance et l’évaluation des antiviraux et d’autres produits de santé pertinents et la communication des risques associés à ces produits. Le recrutement et la formation polyvalente du personnel existant assureront une augmentation progressive limitée de la capacité de surveillance, d’évaluation et de gestion du risque pour donner suite à l’information sur les effets indésirables des antiviraux. L’amélioration des réseaux de communication avec les intervenants fédéraux, provinciaux, territoriaux et autres se poursuivra. |
Cette activité est terminée. L’ensemble du personnel a reçu de l’information et a été mobilisé. La surveillance des antiviraux se poursuit. Ce travail se poursuit. |
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Programmes communau-taires des Premières nations et des Inuits | d. Capacité de pointe – Premières nations et Inuits | 1,5 (2007-2008 à 2009-2010) |
0,4 | 0,4 | La conception et l’application continues d’un programme de formation adapté aux communautés des Premières Nations et des Inuits permettront à ces dernières d’augmenter leurs capacités d’intervention contre la grippe aviaire ou une pandémie de grippe avec le personnel médical déjà sur place et, par conséquent, de déceler une éclosion plus rapidement et d’intervenir sans délai, ce qui réduira la morbidité et la mortalité en cas de pandémie. | À l’intention des Premières nations, les équipes régionales de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI) ont mis au point du matériel didactique — affiches, manuels et listes de vérification sur l’état de préparation à une pandémie — à l’appui du contrôle des infections, des mesures d’autogestion de la santé et de la planification en cas de pandémie. Des exposés sur les mesures et interventions d’urgence en cas de pandémie ont été faits dans les collectivités des Premières nations de tout le pays. | |
Soutien en matière de gouvernance et d’infrastructure au système de santé des Premières nations et des Inuits | e. Renforcement des capacités en santé publique fédérale | Continu | 0,7 | 0,7 | Une capacité d’intervention accrue dans les communautés des Premières Nations et des Inuits en cas d’éclosion ou d’urgence et le renforcement des liens avec d’autres acteurs de la santé publique et de la planification d’urgence permettront à ces communautés d’intervenir plus rapidement en cas d’éclosion de grippe aviaire ou de pandémie de grippe, ce qui réduira la morbidité et la mortalité. | Les bureaux régionaux de la DGSPNI emploient tous des coordonnateurs du personnel infirmier d’urgence affecté aux maladies transmissibles, et des plans régionaux ont été dressés. Des liens ont été établis avec d’autres ministères fédéraux, avec des organismes autochtones nationaux et régionaux et avec les administrations provinciales en vue d’assurer une intervention globale et coordonnée lors de situations d’urgence en santé publique (p. ex., éclosion de grippe pandémique) dans les collectivités des Premières nations établies dans les réserves. | |
Mesures d’urgence | f. Préparation, planification, formation et intégration en cas d’urgence chez les Premières Nations et les Inuits | Continu | 0,4 | 0,4 | L’élaboration et la mise à l’essai continues des plans de préparation en cas de pandémie de grippe dans toutes les communautés des Premières Nations et des Inuits, combinées, d’une part, à l’établissement de voies de communication pour la gestion des urgences entre les communautés locales et les autorités sanitaires et les partenaires régionaux, provinciaux et nationaux et, d’autre part, au renforcement des liens avec le gouvernement fédéral, assureront des interventions plus efficaces en cas d’éclosion dans une communauté des Premières Nations ou des Inuits et contribueront ainsi à réduire la morbidité et la mortalité en cas de pandémie. | Jusqu’à présent, les collectivités des Premières nations établies dans les réserves ont pris part à la planification relative à une éventuelle pandémie de grippe, mais pas toutes au même niveau. Près de 400 collectivités des Premières nations établies dans les réserves ont mis à l’essai leur plan communautaire de préparation en cas de pandémie, dans le cadre d’exercices de simulation sur maquette. Les provinces ont pris part bon nombre de ces exercices ou y ont assisté. | |
Transporteurs communs | g. Santé publique dans les moyens de transport public | Continu | 0,3 | 0,3 | Un cadre pour assurer que des agents d’hygiène du milieu et d’autres partenaires bien formés et préparés soient présents aux points d’entrée accélérera la détection, l’identification et le contrôle de la grippe aviaire ou d’une pandémie de grippe qui se propagerait par l’entremise des transports publics ou des points de services auxiliaires, ce qui aidera à réduire la morbidité et la mortalité en cas de pandémie. Ces mesures aideront également le Canada à se conformer au Règlement sanitaire international, quoique certaines lacunes seront encore présentes. | La prestation du programme se poursuit. Une formation relative à la mise en quarantaine et à la décontamination a été offerte aux agents d’hygiène du milieu désignés. Des évaluations des besoins de formation ont été faites. En plus d’y prendre part, le ministère a dirigé des exercices de mise à l’essai des capacités aux points d’entrée principaux et secondaires. Un partenariat actif a été maintenu avec le programme de mise en quarantaine instauré par l’Agence de la santé publique du Canada, de façon à établir une capacité d’intervention homogène à l’échelle du portefeuille de la santé. Le ministère a contribué activement à la mise au point du processus d’évaluation des capacités lié au Règlement sanitaire international. |
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Instituts de recherche en santé du Canada | Initiative de recherche stratégique sur la capacité d’intervention en cas de pandémie | a. Priorités en matière de recherche sur la grippe | 21,5 (2006-2007 à 2010-2011) |
5,5 | 5,2 | Examens par les pairs et financement de projets de recherche. Élaboration et lancement de demandes de propositions de recherche, au besoin. Tenue de la première réunion annuelle des chercheurs subventionnés, des intervenants et des décideurs pour évaluer l’avancement des projets subventionnés et les résultats de recherche, et pour discuter des besoins à venir en matière de recherche. Présidence des réunions du sous-comité de recherche du comité de directeurs généraux responsables des interventions contre la grippe aviaire et la pandémie de grippe. |
Des demandes ont été examinées par les pairs, et un financement a été octroyé : • neuf subventions d’équipe; • deux subventions pour chef d’équipe; • une subvention de fonctionnement; • trois subventions catalyseur; • une subvention pour réunions, planification et dissémination. Par le biais de partenariats, des investissements supplémentaires de 2,7 millions de dollars ont été faits à l’appui des 16 projets subventionnés. On a élaboré et lancé de nouvelles possibilités de financement ciblé, axées sur la santé publique, la recherche sur l’éclosion de maladies et l’application des connaissances En novembre 2008, Winnipeg a été l’hôte de la Rencontre canadienne sur la capacité d’intervention en cas de pandémie : Des découvertes aux premières lignes, laquelle a permis d’améliorer la collaboration en offrant des possibilités de réseautage aux chercheurs et en édifiant des liens entre auteurs et utilisateurs de travaux de recherche de même qu’entre chercheurs dont les travaux portent sur l’animal ou sur l’humain. La mise en place d’un solide réseau de chercheurs s’est poursuivie, de façon à veiller à ce que le Canada dispose de l’expertise voulue pour intervenir efficacement en cas de pandémie. Cette expertise pourra également servir à aider d’autres pays en crise. La première réunion du Groupe de travail sur la recherche a eu lieu en décembre 2008. Le mandat de ce groupe de travail a été mis au point et approuvé par le Comité des directeurs généraux des opérations pour la préparation à la grippe aviaire et à la grippe pandémique. Une évaluation de mi-parcours s’est penchée sur la conception générale de l’Initiative ainsi que sur les travaux liés à sa mise en œuvre. Les résultats de cette évaluation serviront à éclairer les activités à venir et les initiatives qui seront lancées pour lutter contre d’autres maladies infectieuses émergentes. L’évaluation a conclu que les grands domaines suivants méritaient une attention particulière : - la stimulation de la recherche sur l’état de préparation en cas de pandémie, dans une perspective de santé publique; - la promotion d’une participation élargie de la collectivité des chercheurs qui s’intéressent à la grippe, à l’appui de l’échange des connaissances et de la mobilisation. L’évaluation a observé que l’Initiative avait particulièrement su forger des partenariats robustes et productifs, dégager des consensus au sujet des priorités de recherche, mettre en œuvre des outils pour respecter ces priorités et établir des assises solides en vue d’une réussite future. De façon générale, l’évaluation a conclu que la conception, la prestation et les premiers extrants avaient su contribuer à la réalisation éventuelle des objectifs concernant l’amélioration de l’état de préparation du Canada en cas de pandémie et le renforcement des capacités de recherche dans ce domaine. |
Agence canadienne d’inspection des aliments | Risques liés aux zoonoses | a. Banque de vaccins pour les animaux | 2,4 | 0,4 | - | Maintenir un état de préparation élevé en vue de l’utilisation possible de vaccins chez la volaille comme mesure de contrôle en cas d’éclosion d’influenza aviaire de façon à contrôler cette maladie chez les animaux et à prévenir sa transmission à l’humain. | Les pourparlers se sont poursuivis au sujet de l’élimination des stocks de vaccins pour les volailles dont la durée de conservation utile prendra fin en 2009. Une entente a été conclue entre l’ACIA et le département de l’Agriculture des États-Unis au sujet de l’échange de vaccins. |
Risques liés aux zoonoses | b. Accès aux antiviraux | 0,6 | 0,1 | - | Maintien et application de protocoles et de stratégies d’accès aux antiviraux pour augmenter la capacité du gouvernement du Canada à appuyer la maîtrise initiale d’une éventuelle éclosion d’influenza aviaire et pour protéger adéquatement les employés fédéraux, ce qui augmentera la rapidité et l’efficacité des interventions contre l’influenza aviaire et permettra de mieux protéger la population canadienne. | La réserve d’antiviraux a été maintenue. Les interventions consécutives aux épisodes d’éclosion (grippe aviaire en Colombie-Britannique) ont permis de mettre à l’essai et de perfectionner les protocoles prévoyant la prestation d’antiviraux aux répondants. |
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Risques liés aux zoonoses | c. Équipement spécialisé | 33,6 (2006-2007 à 2008-2009) |
20,0 | 0,5 | Investissements continus pour l’acquisition de fournitures et d’équipement spécialisés, et maintien de ces fournitures et de cet équipement, afin d’accroître la capacité d’intervention en cas d’éclosion d’influenza aviaire, d’intervenir plus rapidement et efficacement, d’empêcher la propagation de la maladie et de mieux protéger la population canadienne. | La réserve nationale a été efficacement mise à contribution lors d’une intervention d’urgence liée à un épisode de grippe aviaire en 2009. Le stock a été amélioré en vue d’assurer un accès rapide à l’équipement et aux fournitures nécessaires dans les heures suivant la déclaration d’une situation d’urgence. En 2008-2009, l’ACIA a assuré le maintien d’équipement spécialisé, dont quatre pièces à atmosphère modifiée servant à l’abattage sans cruauté de volailles infectées. Des achats d’équipement ont contribué à renforcer la capacité d’intervention de l’ACIA en cas d’épisode de grippe aviaire, qu’il s’agisse de matériel servant au maintien de la connectivité avec les satellites de télécommunications, d’enregistreurs de données, de sondes, de capteurs thermiques, de matériel de contrôle de la qualité de l’air, d’appareils d’étalonnage, de respirateurs, d’abris, de nettoyeurs à haute pression ou de rampes de distribution de pression. Des aires de stockage ont été louées pour l’entreposage du gros matériel, y compris les rampes d’alimentation en CO2. |
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Risques liés aux zoonoses | d. Capacité de pointe des laboratoires | 22,1 | 2,6 | 4,6 | Augmenter la capacité de coordination par la création d’un réseau intégré de laboratoires dans l’ensemble du pays (laboratoires fédéraux, provinciaux et universitaires). Grâce à ce réseau, il sera possible d’effectuer des tests liés à l’influenza aviaire, de détecter la maladie et de la signaler avec rapidité. | Les capacités d’appoint et les capacités de diagnostic ont été renforcées dans tout le Canada, par la formation et la certification des analystes de laboratoire œuvrant dans les laboratoires du Réseau canadien de surveillance zoosanitaire (RCSZ) ainsi que par la prestation soutenue de séances de formation, de recyclage ou de certification. Le RCSZ et le National Animal Health Laboratory Network des États-Unis ont établi un lien permettant l’échange de renseignements, dans le but d’instaurer un éventuel lien électronique direct entre les deux réseaux. En ce qui touche la dotation et la formation du personnel, le Centre national des maladies animales exotiques (CNMAE) compte maintenant 17 employés qui participent à l’édification et au maintien des capacités d’appoint en laboratoire et des capacités de diagnostic des cas de grippe aviaire partout au Canada. En outre, les laboratoires du RCSZ comptent quelque 80 analystes qui ont reçu une formation et une certification du CNMAE pour la conduite d’essais relatifs à la grippe aviaire, au nom de l’ACIA. L’équipe de soutien de l’assurance qualité du RCSZ a continué de consulter les laboratoires du réseau afin de les aider à mettre en œuvre des systèmes de gestion de l’assurance qualité, à obtenir de la formation relative à la certification ISO, à mettre au point des procédures normalisées d’exploitation et à répondre aux exigences opérationnelles de gestion de la qualité. Des progrès ont été réalisés en vue de permettre la transmission de données de laboratoire, du réseau et des laboratoires de l’ACIA jusqu’au système de données du RCSZ. Afin d’assurer la biosécurité, les laboratoires du réseau ont tous été priés de se conformer aux nouvelles normes de confinement des maladies, ce qui a nécessité la modernisation de nombreux laboratoires. |
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Risques liés aux zoonoses | e. Capacité de pointe sur le terrain | 5,0 | 0,9 | 1,9 | Élaboration en cours d’un plan viable d’intervention d’urgence visant à augmenter la capacité en ressources humaines dans une situation d’urgence causée par une maladie animale étrangère. | Une formation a été dispensée, du personnel de relève et des répondants supplémentaires ont été identifiés, un suivi et une surveillance des ressources humaines ont été assurés, et des exercices de simulation ont été effectués (voir section k – formation sur le terrain dans le cadre d’un exercice d’abattage intégral des volailles). La mise au point d’une base de données établissant un répertoire des compétences des ressources humaines s’est poursuivie, ce qui permettra de centraliser les renseignements en vue de l’identification d’effectifs ayant reçu la formation nécessaire pour intervenir lors de situations d’urgence. On a procédé à l’identification de fonctionnaires retraités de l’ACIA qui pourraient, au besoin, réintégrer le service actif lors de situations d’urgence liées à l’éclosion de maladies. |
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Risques liés aux zoonoses | f. Réserve vétérinaire canadienne | 8,8 | 2,3 | 1,8 | En janvier 2007, la Réserve vétérinaire canadienne (RVC) a été créée afin d’établir une banque de vétérinaires du secteur privé disponibles qui pourraient participer aux interventions en cas d’urgence zoosanitaire. Ce bassin de vétérinaires professionnels augmentera la capacité de pointe nationale et internationale, offrira une expertise et favorisera la rapidité des interventions destinées à maîtriser les maladies animales étrangères. L’ACIA continuera de promouvoir l’élargissement de la RVC et offrira une formation aux vétérinaires qui en sont membres. | Avec le concours de l’Association canadienne des médecins vétérinaires, on a continué de travailler à la mise au point de la Réserve vétérinaire canadienne, dont le but consiste à élargir la capacité d’intervention spécialisée en cas d’urgence de grande ampleur. Trente réservistes supplémentaires ont été formés en 2008-2009, ce qui porte à 160 leur nombre total. | |
Risques liés aux zoonoses | g. Mesures accrues de mise en application | 6,7 | 1,4 | 2,2 | Offrir à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) davantage de ressources vétérinaires afin d’accroître la capacité de dépistage chez les oiseaux vivants et les produits de la volaille aux différents points d’entrée du Canada. Cette mesure peut atténuer le risque d’éclosion d’influenza aviaire au Canada. | Les capacités d’application ont été renforcées en ce qui touche la surveillance de l’apparition des symptômes de grippe aviaire dans les établissements d’abattage, l’examen des documents d’importation ainsi que la conduite d’enquête portant sur les cas de non-respect des règles d’hygiène vétérinaire susceptibles d’augmenter les risques d’éclosion de grippe aviaire. L’expertise vétérinaire de l’ACIA a été mise à la disposition de l’Agence des services frontaliers du Canada, à l’appui des procédures de dépistage aux points d’entrée. |
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Risques liés aux zoonoses | h. Fermes avicoles et biosécurité à la ferme | 23,9 | 4,2 | 1,1 | Mise en œuvre de la stratégie nationale de biosécurité aviaire, qui vise l’intégration et la coordination horizontales des activités liées à la biosécurité, dont les normes de biosécurité à la ferme, la gestion des troupeaux, la gouvernance ainsi que l’engagement des intervenants à empêcher l’introduction et la propagation de l’influenza aviaire et à établir les bases d’une industrie durable qui réduit au minimum les pertes sur les plans de l’économie et de la production. | La norme nationale de biosécurité aviaire à la ferme a été atteinte, comme l’ont attesté le Comité consultatif de la biosécurité aviaire et les organismes nationaux représentant les producteurs de volaille. Avec le concours du Comité consultatif de la biosécurité aviaire, on a continué de mettre au point des directives à l’intention des producteurs en ce qui touche les normes de biosécurité aviaire. Un calendrier a été produit pour 2009, lequel s’accompagne de trucs mensuels concernant la biosécurité et la prévention des maladies, à l’intention des propriétaires de petits élevages. Avec la collaboration des provinces, des séances d’information sur les méthodes de protection de la santé des troupeaux de volailles ont été organisées en Ontario, en Colombie-Britannique, à Terre-Neuve et à l’Île-du-Prince-Édouard, à l’intention des propriétaires de petits élevages. Le dernier projet réalisé dans le cadre du Fonds de développement technologique pour la biosécurité aviaire tire à sa fin (voir section r –calendrier et séances d’information). |
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Risques liés aux zoonoses | i. Exigences en biens immobiliers | 4,0 (2006-2007 à 2007-2008) |
- | 2,3 | Investissements en biens immobiliers et en installations pour favoriser l’efficacité au travail, et emplacements qui appuient le plan d’action de l’ACIA relativement à l’influenza aviaire. | De nouveaux locaux ont été acquis et aménagés, et les locaux existants ont été réaménagés en vue d’offrir des espaces de travail aux nouveaux employés recrutés pour la mise en œuvre du plan relatif à la grippe aviaire. | |
Risques liés aux zoonoses | j. Programme de surveillance des animaux domestiques et des animaux sauvages | 14,4 | 2,7 | 3,0 | Mise sur pied d’un système canadien de surveillance mieux intégré, appuyé par une plate-forme de systèmes solide et par l’analyse et l’interprétation des données recueillies pour assurer une détection et des interventions plus rapides en cas d’éclosion d’influenza aviaire. | Le Système canadien de surveillance de l’influenza aviaire à déclaration obligatoire (SCSIADO) a été conçu et mis en œuvre, avec le concours de l’industrie, en vue d’offrir à tous les partenaires un outil qui s’avère efficace aux fins de la surveillance de la grippe aviaire chez les oiseaux de basse-cour et qui réponde aux exigences en matière de commerce international (Union européenne). Des échantillons ont été prélevés auprès de 601 troupeaux commerciaux de volailles, et dans tous les cas les tests de dépistage de l’influenza aviaire à déclaration obligatoire ont été négatifs. Des spécimens morts et vivants ont été examinés dans le cadre d’une surveillance nationale de la faune aviaire, exercée de concert avec les administrations provinciales et territoriales, le Centre canadien coopératif de la santé de la faune, Environnement Canada et le gouvernement d’Islande. Un tel suivi de la faune aviaire permet la caractérisation des souches de la grippe aviaire déjà présentes dans l’environnement tout en fournissant un mécanisme d’alerte rapide en cas d’incursion du virus H5N1 au Canada. Le dépistage rapide de l’entrée de souches du virus H5N1 provenant d’Asie permettra la prise de précautions pour protéger les troupeaux de volailles canadiens et avertir les personnes qui sont en contact avec la faune aviaire des risques d’infection à de telles souches. |
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Risques liés aux zoonoses | k. Formation sur le terrain | 6,9 | 1,8 | 0,7 | Investissements dans l’élaboration et la fourniture d’une trousse de formation efficace et adéquate qui contribuera à la formation d’une main-d’œuvre compétente et expérimentée, prête à intervenir en cas d’éclosion d’influenza aviaire. | Un exercice d’abattage intégral de volaille a eu lieu dans la région de l’Atlantique en vue de mettre à l’essai les rôles et responsabilités du personnel sur le terrain lors de situations d’urgence. On a continué de donner au personnel une formation portant sur les plans, les documents, les procédures et l’équipement d’intervention d’urgence ainsi qu’une formation relative à la gestion des urgences. Par le biais d’une participation à des conférences sur les maladies animales exotiques, des partenariats ont été établis sur le terrain avec des vétérinaires et des représentants de l’industrie provenant des États-Unis, et des pratiques exemplaires ont été échangées avec ces interlocuteurs. La conduite d’initiatives nationales de formation a permis d’enrichir les connaissances et les compétences des répondants. Parmi ces initiatives, on compte : le module d’apprentissage électronique sur l’initiation aux interventions en cas d’éclosion; le programme de vétérinaire accrédité (séances d’initiation préalable à la certification); le module B9 du cours de dépistage en laboratoire des maladies animales exotiques (plan d’urgence en cas de maladie animale exotique dans les établissements d’abattage de volailles); trois modules supplémentaires d’auto-apprentissage à l’intention des inspecteurs d’établissements d’abattage de volailles; quatre modules à l’intention du personnel de l’industrie affecté à l’examen des carcasses de volailles; et deux guides destinés aux formateurs qui travaillent avec les volailles. |
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Risques liés aux zoonoses | l. Capacité renforcée de gestion de l’influenza aviaire | 4,0 | 0,8 | 2,4 | Investissements continus dans les infrastructures, les outils, les systèmes informatiques de gestion des situations d’urgence et la formation du personnel pour accroître la capacité de l’Agence à détecter les éclosions, à les surveiller et à intervenir en conséquence, pour permettre aux équipes d’intervention d’urgence de déployer rapidement l’équipement et les ressources nécessaires, et pour maintenir des centres de commandement mobiles. | La mise au point de la base de données du système d’interventions en cas d’urgence de l’ACIA s’est poursuivie. La capacité de traiter un grand nombre d’échantillons prélevés lors d’éclosions a été renforcée. | |
Risques liés aux zoonoses | m. Mise à jour des plans d’intervention d’urgence | 11,3 | 2,2 | 0,7 | Examen et mise à jour continus des plans d’intervention d’urgence complets afin d’intégrer les leçons tirées et les données scientifiques les plus récentes. Renforcement des capacités et atteinte de l’état de préparation désiré dans les meilleurs délais. Exercice d’un leadership et prestation d’un appui plus efficaces aux provinces et aux territoires et promotion des interventions intégrées et concertées en cas d’éclosion d’influenza aviaire ou de problèmes liés à cette maladie. La capacité accrue de l’Agence en matière de liaison fédérale-provinciale-territoriale, d’analyse des politiques et de communication avec les cadres de direction permettra de détecter plus rapidement les problèmes et de prendre des décisions indiquées dans un environnement en évolution. | La mise au point de procédures détaillées d’interventions d’urgence s’est poursuivie, à l’intention du personnel de l’ACIA sur le terrain chargé d’intervenir lors de situations d’urgence découlant de la grippe aviaire. En plus de participer aux séances, on a continué de contribuer à la conception de l’exercice de simulation sur maquette relatif au Plan nord-américain contre l’influenza aviaire et la pandémie d’influenza, lequel vise à valider les volets de coordination et de communication des interventions en cas d’incidents associés à une éclosion de grippe aviaire ou de grippe pandémique en Amérique du Nord. | |
Risques liés aux zoonoses | n. Évaluation et modélisation des risques | 11,5 | 2,2 | 0,2 | Les investissements visant à améliorer la capacité fédérale en matière de modélisation mathématique, d’analyse statistique et de recherche opérationnelle sur les questions liées à l’influenza aviaire permettront de mieux comprendre la propagation de l’influenza et de mieux déterminer l’efficacité des mesures de contrôle de la maladie. Plus précisément, des catégories de risque seront établies pour les voies possibles d’entrée de l’influenza aviaire au Canada. Ces investissements permettront de prendre des décisions plus rapides et fondées sur des preuves pour les interventions en cas d’influenza aviaire, ce qui aidera à réduire le risque de transmission aux humains et à diminuer les pertes sur les plans de l’économie et de la production. | Des évaluations des risques ont été entreprises ou menées à terme au regard de questions touchant l’influenza aviaire, y compris l’importation d’oiseaux vivants provenant de différents pays où sévit l’infection au virus de la grippe aviaire ainsi que l’importation de produits d’origine animale susceptibles de véhiculer le virus de la grippe aviaire. Au moyen du modèle de propagation des affections aviaires intégré au Modèle nord-américain de propagation des maladies animales (MNAPMA), une aide a été offerte à Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) pour la mise au point de produits d’auto-assurance à l’intention des producteurs de volaille d’Ontario. |
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Risques liés aux zoonoses | o. Recherche sur l’influenza aviaire | 6,3 | 1,3 | 1,6 | Les investissements visant à améliorer la capacité fédérale en matière de modélisation mathématique, d’analyse statistique et de recherche opérationnelle sur les questions liées à l’influenza aviaire permettront de mieux comprendre la propagation de l’influenza et de mieux déterminer l’efficacité des mesures de contrôle de la maladie. Ces investissements permettront de prendre des décisions plus rapides et fondées sur les preuves pour les interventions en cas d’influenza aviaire, ce qui aidera à réduire le risque de transmission aux humains et à diminuer les pertes sur les plans de l’économie et de la production. Détermination des lacunes en matière de recherche sur l’influenza aviaire, couplée à la conception d’outils efficaces et à l’acquisition de connaissances, avec des partenaires, pour faciliter la prise de décisions et l’élaboration de politiques. Pour appuyer les besoins de dépeuplement et d’élimination de masse, des projets de recherche sont en cours concernant les méthodes d’euthanasie sans cruauté et d’élimination efficace. |
Trois projets de recherche ont été menés, portant sur le dépistage rapide et le contrôle de la grippe aviaire de même que sur les stratégies d’évaluation des risques connexes. Des réactifs ont été mis au point en vue de la conduite d’essais rapides et de l’évaluation des possibilités liées aux nouvelles souches vaccinales. Avec le concours d’AAC, d’Alberta Agriculture and Rural Development (AARD) et de l’Iowa State University, l’ACIA a participé à un projet concerté d’étude des méthodes d’élimination par compostage des carcasses de grands ruminants en cas d’éclosion de maladies ainsi que mené à terme ce projet. |
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Risques liés aux zoonoses | p. Renforcement du cadre économique et réglementaire | 5,4 | 1,0 | 0,2 | Renforcement de la capacité d’examen réglementaire, y compris l’analyse du cadre législatif/réglementaire actuel, la capacité de répondre aux modifications de la réglementation et aux options économiques associées aux éclosions d’influenza aviaire et les consultations auprès des intervenants, des provinces et des territoires. Le renforcement de la capacité d’examen réglementaire facilitera également le leadership et la coordination des questions liées à l’influenza aviaire à l’échelle du gouvernement, des provinces et territoires, de l’industrie et à l’échelle internationale. | De concert avec les administrations provinciales et territoriales, les spécialistes de la santé animale et de la santé publique et les représentants de l’industrie, l’ACIA s’est penchée sur les solutions réglementaires susceptibles d’assurer un contrôle plus efficace de la propagation des maladies, en plus d’évaluer les possibilités d’indemnités permises par le cadre législatif actuel. La mise au point de modèles adéquats de calcul des coûts a débuté, et ce travail se poursuivra en 2009-2010. | |
Risques liés aux zoonoses | q. Rendement et évaluation | 4,9 | 1,0 | 1,6 | L’évaluation des activités et des résultats permettra de prendre des décisions qui cadrent avec les pratiques exemplaires et qui assurent l’optimisation des ressources, de sorte que les mesures de préparation à l’influenza aviaire et à la pandémie de grippe offriront aux Canadiens la protection dont ils ont besoin et renforceront la confiance de la population à l’égard du système canadien d’inspection des aliments. | On a continué d’appuyer la coordination interne des projets portant sur l’influenza aviaire ainsi que de soutenir des efforts de recherche et de rédaction sous-jacents à différents rapports. On a terminé la rédaction du Rapport final – Réponse à la découverte de cas d’influenza aviaire hautement pathogène (H7N3) en Saskatchewan en septembre 2007. Comme l’indique cette analyse interne des leçons tirées, de l’avis général, l’ACIA a su prendre les mesures qui s’imposaient pour faire face à la crise provoquée par ce cas d’éclosion de grippe aviaire. |
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Risques liés aux zoonoses | r. Communication du risque | 9,9 | 1,6 | 0,9 | Une stratégie de communication du risque et d’information du public axée sur la prévention de l’influenza aviaire et les mesures de préparation à cette maladie qui met à contribution les intervenants et les gouvernements provinciaux et territoriaux et qui informe et rassure les Canadiens renforcera le rôle, la crédibilité et l’autorité du gouvernement fédéral. Elle aidera à augmenter la confiance de la population à l’égard du système d’inspection du Canada avant, durant et après une éclosion d’influenza aviaire. | Un calendrier a été produit pour 2009, lequel s’accompagne de trucs mensuels concernant la biosécurité et la prévention des maladies, à l’intention des propriétaires de petits élevages. Avec la collaboration des provinces, des séances d’information sur les méthodes de protection de la santé des troupeaux de volailles ont été organisées en Ontario, en Colombie-Britannique, à Terre-Neuve et à l’Île-du-Prince-Édouard, à l’intention des propriétaires de petits élevages. En matière de grippe aviaire, un sondage sur le degré de sensibilisation à la biosécurité a été réalisé auprès de groupes ciblés. En ce qui touche la biosécurité, on a poursuivi le déploiement d’une campagne de mobilisation des voyageurs prévoyant la pose d’affiches dans les aéroports, la mise en ligne d’un site Web et la distribution de dépliants publiés dans une vingtaine de langues. L’ACIA a participé aux travaux du groupe de travail sur les communications du Plan nord-américain contre l’influenza aviaire et la pandémie d’influenza ainsi qu’aux exercices de simulation sur maquette mettant en présence des intervenants issus de différentes disciplines. |
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Risques liés aux zoonoses | s. Collaboration internationale | 7,1 | 1,4 | 0,5 | Contribution aux efforts mondiaux visant à ralentir la progression de l’influenza aviaire afin d’appuyer le rôle de leader du Canada et les engagements internationaux pris pour réduire la progression de l’influenza aviaire. Continuer de déployer des personnes à l’étranger pour appuyer les activités de préparation et d’intervention en cas d’influenza aviaire — par exemple, dans le cadre de l’International Partnership On Avian and Pandemic Influenza (IPAPI). |
Des employés de l’ACIA ont été délégués auprès de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) — à l’administration centrale et au bureau régional de Buenos Aires — dans le but d’appuyer et de mettre au point des normes, des évaluations de risque, des activités de renforcement de capacités et des initiatives de formation fondées sur des preuves scientifiques tout en faisant la promotion de l’utilisation de ces ressources. Le renforcement des capacités et les infrastructures des pays en développement ont bénéficié d’un soutien offert par la section canadienne de Vétérinaires sans frontière et par la Réserve vétérinaire canadienne. Les ressources des organismes internationaux de normalisation ont été optimisées par le biais d’un soutien visant les banques mondiales de vaccins ainsi que d’un jumelage des laboratoires aux fins de formation et de renforcement des capacités. |
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Total | N/A | $127.7 | $85.8 |
18. Commentaires sur les écarts : Les dépenses réelles de l’Agence ont été de 19,8 millions de dollars inférieures aux dépenses prévues en raison du report de 13,4 millions de dollars aux années financières ultérieures au titre de la préparation de vaccins, des essais cliniques et des antiviraux, en raison d’un transfert de 1,4 million de dollars aux IRSC au titre de projets de recherche sur la grippe et en raison d’un excédent de 5,0 millions de dollars. Bien que d’importants progrès aient été réalisés au cours de l’année en ce qui touche la dotation, l’Agence n’a pas réussi à pourvoir à tous les postes-clés d’agents de santé publique chargés de la surveillance ou à tous les postes-clés liés à la main-d’œuvre nationale qualifiée en santé publique. En outre, l’établissement d’accords de financement de projets de recherche sur la grippe a connu des retards, et certaines dépenses de rénovation du Laboratoire Ward ont été étalées sur les années financières ultérieures en raison de retards touchant l’acquisition du laboratoire auprès du gouvernement du Manitoba.
En 2008-2009, l’ACIA a obtenu l’autorisation du gouvernement de procéder à une réduction budgétaire de 16,9 millions de dollars dans le cadre de l’examen stratégique. En outre, l’ACIA a procédé à des réaffectations internes totalisant 4,8 millions de dollars, au profit d’autres programmes prioritaires. Les montants qui figurent au tableau pour les dépenses prévues et le total des autorisations n’ont pas été ajustés en conséquence. Compte tenu de la réaffectation de crédits de 4,8 millions de dollars au profit d’autres secteurs de programmes, ces éléments expliquent l’écart observé entre le total des dépenses prévues (47,9 millions de dollars) et le total des dépenses réelles (26,2 millions de dollars) pour 2008-2009.
19. Résultats obtenus par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet
20. Personne-ressource :
Dr John Spika
Directeur général
130, chemin Colonnade
Ottawa (Ontario) K1A 0K9
(613) 954-1612
John.Spika@phac.aspc.gc.ca
1. Nom de l’initiative horizontale : Initiative canadienne de vaccin contre le VIH (ICVV)
2. Nom du ministère responsable : Agence de la santé publique du Canada (« l’Agence »)
3. Activité de programme du ministère responsable : Prévention et contrôle des maladies infectieuses
4. Date de mise en œuvre de l’initiative horizontale : 20 février 2007
5. Date de clôture de l’initiative horizontale : Mars 2013
6. Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 111 millions de dollars
7. Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) : L’ICVV, qui est la contribution du Canada à la Global HIV Vaccine Enterprise, est le fruit de la collaboration entre le gouvernement du Canada et la Fondation Bill et Melinda Gates. Elle vise à contribuer à l’effort mondial en vue de mettre au point un vaccin sûr, efficace, à prix abordable et universellement accessible contre le VIH. Cette collaboration repose sur l’engagement du gouvernement du Canada d’adopter une approche globale et à long terme à l’égard des techniques de prévention. Les ministères et organismes fédéraux participants sont l’Agence canadienne de développement international (ACDI), l’Agence de la santé publique du Canada (« l’Agence »), Industrie Canada (IC), les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) ainsi que Santé Canada (SC). Les objectifs généraux de l’ICVV sont les suivants : renforcer la capacité de découverte de vaccins contre le VIH et la capacité de recherche sociale; renforcer la capacité et les réseaux d’essais cliniques, surtout dans les pays à revenu faible et moyen (PRFM); accroître la capacité de fabrication à l’échelle préindustrielle de vaccins contre le VIH en vue d’essais cliniques; renforcer les approches stratégiques et réglementaires sur les vaccins contre le VIH et promouvoir les aspects communautaires et sociaux de la recherche sur un vaccin contre le VIH et la fourniture de ce vaccin; et veiller à maintenir une collaboration horizontale au sein de l’ICVV ainsi qu’avec les intervenants canadiens et internationaux.
8. Résultats partagés :
Résultats immédiats (à court terme, un à trois ans) :
Résultats intermédiaires :
Résultats à long terme :
9. Structures de gouvernance :
Le ministre de la Santé, en consultation avec le ministre de l’Industrie et de la Coopération internationale, sera responsable de la coordination générale de l’ICVV. Les communications pour l’ICVV seront une responsabilité commune.
Le Comité directeur interministériel, qui est formé de représentants des ministères et organismes fédéraux participants, coordonne les activités pour le gouvernement du Canada afin d’appuyer les ministres. Le Comité est chargé de fixer les orientations et priorités stratégiques et d’examiner les progrès réalisés.
Des comités consultatifs multipartites et des groupes de travail, auxquels participeront les gouvernements, le secteur privé, des intervenants internationaux, des personnes vivant avec le VIH/sida, des chercheurs, des ONG et d’autres intervenants concernés, ont été créés et continueront de l’être pour fournir de l’information à l’appui de l’ICVV. Le rôle des ministères et organismes qui participent à l’ICVV sont les suivants :
10. Partenaires fédéraux | 11. Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux | 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux | 13. Affectation totale (annuelle) | 14. Dépenses prévues pour 2008-2009 |
15. Dépenses réelles pour 2008-2009 |
16. Résultats prévus pour 2008-2009 |
17. Résultats obtenus en 2008-2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Agence de la santé publique du Canada | AP : Prévention et contrôle des maladies infectieuses | Programme de contributions à la santé publique | 27,0 | 2,2 | 1,3 | Aboutissement d’un processus ouvert et transparent de sélection d’une entreprise sans but lucratif chargée de construire et d’exploiter une installation de fabrication à l’échelle préindustrielle de lots pour des essais cliniques. Premier dialogue stratégique conjoint (dirigé par le Canada et des partenaires internationaux) mené à terme. Mise en œuvre (en partenariat avec Santé Canada) d’un nouveau programme de financement de la mobilisation communautaire pour le vaccin contre le VIH. Conception d’un cadre d’évaluation terminée. |
Quatre entreprises sans but lucratif ont franchi avec succès l’étape de la lettre d’intention. Ces entreprises ont été invitées à présenter une demande complète. Une fois établie, l’installation augmentera la capacité générale de fabrication de lots de vaccins contre le VIH. Une analyse internationale des enjeux stratégiques mondiaux actuels a été effectuée. Cette analyse éclairera la mise au point d’un programme d’action relatif à l’ICVV. Des demandes ont été reçues de la part d’organismes communautaires, lesquelles font maintenant l’objet d’un examen en vue de l’octroi de crédits. Une fois établis, ces projets favoriseront la participation des collectivités à la mise au point de vaccins contre le VIH. Une société d’évaluation a été engagée pour procéder à l’évaluation de mi-parcours de l’ICVV. L’évaluation se penchera sur les progrès réalisés en vue de l’atteinte des objectifs de l’ICVV. Elle formulera des recommandations visant à améliorer la conception et la prestation de l’ICVV. |
Santé Canada | AP 1.3 : Affaires internationales de santé | Subventions versées aux organisations internationales et canadiennes sans but lucratif admissibles pour appuyer leurs projets ou programmes sur la santé | 1,0 | 0,2 | - | Mise en œuvre (en partenariat avec l’Agence) d’un nouveau programme de financement de la mobilisation communautaire pour le vaccin contre le VIH | Des demandes ont été reçues de la part d’organismes communautaires, lesquelles font maintenant l’objet d’un examen en vue de l’octroi de crédits. Une fois établis, ces projets favoriseront la participation des collectivités à la mise au point de vaccins contre le VIH.
Les fonds de l'exercice 2008/2009 ont été reportés à l’exercice 2012-2013. |
Industrie Canada | AP : Secteur de l’industrie – Science et technologie et innovation | Non disponible | 13,0 | 3,3 | - | Aide fournie pour un processus ouvert et transparent de sélection (sous les auspices de l’Agence) d’une entreprise sans but lucratif chargée de construire et d’exploiter une installation de fabrication à l’échelle préindustrielle de lots pour des essais cliniques. | Quatre entreprises sans but lucratif ont franchi avec succès l’étape de la lettre d’intention. Ces entreprises ont été invitées à présenter une demande complète. Une fois établie, l’installation augmentera la capacité générale de fabrication de lots de vaccins contre le VIH. |
Agence canadienne de développe-ment international | AP 1.4: Capacité et efficacité accrues des institutions multilatérales et des organisations internationales et canadiennes d’atteindre les objectifs de développement | Programme d’aide au développement international | 60,0 | 8,9 | 0,4 | Aide fournie pour un processus ouvert et transparent de sélection (sous les auspices de l’Agence) d’une entreprise sans but lucratif chargée de construire et d’exploiter une installation de fabrication à l’échelle préindustrielle de lots pour des essais cliniques. En collaboration avec les IRSC, établissement d’un programme de recherche sociale et de découverte en grandes équipes pour favoriser et appuyer des équipes de collaboration plus grosses formées de chercheurs du Canada et de PRFM. Établissement d’un programme pour aider les équipes de chercheurs et des établissements de recherche du Canada et de PRFM à renforcer leur capacité d’effectuer des essais cliniques de qualité sur le vaccin contre le VIH et d’autres techniques de prévention connexes. Financement d’activités pour améliorer la capacité réglementaire dans les PRFM, en particulier les pays où des essais cliniques sont prévus ou en cours. |
Quatre entreprises sans but lucratif ont franchi avec succès l’étape de la lettre d’intention. Ces entreprises ont été invitées à présenter une demande complète. Une fois établie, l’installation augmentera la capacité générale de fabrication de lots de vaccins contre le VIH. Les consultations auprès des intervenants ont été menées à terme. Les documents d’appel d’offres ont été mis au point. L’octroi d’une subvention a été conclu avec le Centre de recherches pour le développement international en vue d’établir une capacité durable et de renforcer l’exercice d’un leadership en Afrique en ce qui touche la conduite de futurs essais préventifs et en vue de favoriser la collaboration et le réseautage entre chercheurs africains, canadiens et internationaux qui participent à l’effort mondial de prévention du VIH/sida. Une demande a été reçue en vue de la réalisation d’un projet pluriannuel conçu pour renforcer la capacité réglementaire des PRFM. |
Instituts de recherche en santé du Canada | Initiative de recherche sur le VIH/sida | Initiative de recherche sur le VIH/sida | 10,0 | 2,0 | 0,7 | Subventions de fonctionnement à des chercheurs canadiens indépendants ou travaillant au sein de petites équipes. En collaboration avec l’ACDI, établissement d’un programme de recherche sociale et de découverte en grandes équipes pour favoriser et appuyer des équipes de collaboration plus grosses formées de chercheurs du Canada et de PRFM. |
Cinq subventions catalyseur et deux subventions de fonctionnement ont été octroyées. Les subventions de fonctionnement visent à appuyer les chercheurs canadiens pour qu’ils effectuent des travaux portant sur la prévention du VIH ainsi que pour renforcer les capacités en matière de recherche axée sur les vaccins contre le VIH. Les subventions catalyseur visent à appuyer les activités novatrices de recherches axées sur les vaccins contre le VIH. En ce qui a trait aux subventions des grandes équipes de chercheurs, les consultations auprès des intervenants ont été menées à terme. Les documents d’appel d’offres ont été mis au point. |
Total | 111,0 | 16,5 | 2,4 |
18. Commentaires sur les écarts : L’ICVV est une nouvelle initiative, et de longues consultations ont eu lieu pour s’assurer que les secteurs de programmes connexes soient attentifs aux intervenants et aux bénéficiaires possibles. La mise en œuvre de certains secteurs de programmes a ainsi été retardée.
19. Résultats obtenus par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Les intervenants non gouvernementaux (y compris les établissements de recherche et les organisations communautaires sans but lucratif) contribuent de façon essentielle au succès de l’ICVV. Leur rôle est de dialoguer et de collaborer avec les ministères et organismes participants, la Fondation Bill et Melinda Gates et d’autres organismes de financement en vue de faire avancer les objectifs de l’ICVV et d’apporter une contribution canadienne importante à la Global HIV Vaccine Enterprise.
20. Personne-ressource :
Steven Sternthal
Directeur
200, promenade Eglantine
Ottawa (Ontario) K1A 0K9
(613) 952-5120
Steven_Strenthal@phac-aspc.gc.ca
La vérification du système de paiement des subventions et des contributions est en cours, et elle devrait être terminée en décembre 2009.
Partenariat du tourisme du Canada atlantique (PTCA)
Nom du ministère responsable
APECA
Activité de programme du ministère responsable
Développement des entreprises
Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale
Le 1er avril 2006
Date de clôture de l'initiative horizontale
Le 31 mars 2009
Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance)
9,95 millions de dollars
Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement)
Le tourisme offre à la région de l’Atlantique d’importantes possibilités de croissance économique et de développement social. Ce secteur est important pour la prospérité économique des provinces de l’Atlantique. Les dépenses des visiteurs s’élèvent à 3,29 milliards de dollars. Dans la région de l’Atlantique, le secteur du tourisme procure de l’emploi à plus de 110 000 travailleurs et représente 5,5 p. 100 du produit intérieur brut (comparativement à 2,3 p. 100 du produit intérieur brut national). Créé en 1991, le PTCA vise à promouvoir la région de l’Atlantique comme destination touristique sur des marchés ciblés. Le PTCA, qui est un partenariat panatlantique, réunit neuf membres, à savoir l’APECA, les quatre associations provinciales de l’industrie touristique et les ministères du Tourisme des quatre provinces. Depuis 18 ans, l’APECA travaille de concert avec les gouvernements provinciaux et ses partenaires de l’industrie pour maximiser les retombées économiques du tourisme.
Pour continuer de percer sur les marchés clés et de stimuler l’industrie touristique de la région, le PTCA a lancé sa sixième initiative pluriannuelle consécutive de marketing touristique à l’étranger. Ce projet triennal (de 2006-2007 à 2008-2009), dont le budget est évalué à 19,95 millions de dollars, vise à financer des campagnes intégrées de recherche sur le consommateur, le commerce et les relations avec les médias, afin d’attirer dans la région un plus grand nombre de visiteurs venant de marchés clés des États-Unis, de l’Ouest canadien, de l’Europe et du Japon.
Voici les initiatives découlant du PTCA :
Les partenaires se partagent les coûts comme suit : l’APECA en absorbe 50 p. 100 (9,975 millions de dollars), les gouvernements provinciaux, 30 p. 100 (5,985 millions de dollars), et les associations provinciales de l’industrie touristique, 20 p. 100 (3,99 millions de dollars). Les contributions de l’APECA et des gouvernements provinciaux sont en espèces; celles des associations de l’industrie comprennent des contributions en espèces et en nature ainsi que des investissements dans des activités connexes (p. ex. des enregistrements et partenariats commerciaux). Pour obtenir de l’information supplémentaire, veuillez consulter le site Web du PTCA à http://www.actp-ptca.ca/index.html.
Résultats partagés
L’objectif du PTCA est d’augmenter les visites et les recettes touristiques dans les marchés ciblés.
Voici les résultats attendus par le PTCA :Structures de gouvernance
Les activités du PTCA sont gérées par un comité de gestion composé des présidents des quatre associations provinciales de l’industrie touristique, des quatre sous-ministres provinciaux du Tourisme et de deux représentants de l’APECA. Ce comité administre et gère l’accord de partenariat, approuve les plans de travail et les budgets, évalue les programmes et supervise le travail de son comité de marketing. Ce dernier comité entreprend des activités coordonnées par les représentants du gouvernement fédéral, des provinces et de l’industrie, et il est chargé de la mise en œuvre des initiatives du PTCA. Les opérations quotidiennes du PTCA sont supervisées par un secrétariat (budget annuel de 300 000 $) qui s’occupe aussi de la mise en œuvre d’une stratégie de communication, ainsi que des évaluations annuelles et des évaluations finales du partenariat.
Partenaires
L’APECA est le seul ministère fédéral qui participe au financement des activités. Le PTCA s’associe occasionnellement à la Commission canadienne du tourisme pour des initiatives ponctuelles de recherche et de marketing à l’étranger.
Ministères et organismes fédéraux :
Gouvernements provinciaux (30 p. 100 du budget) :
Organismes du secteur privé (20 p. 100 du budget) :
Partenaires fédéraux | Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux | Noms des programmes des partenaires fédéraux | Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) | Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses réelles 2008-2009 |
Résultats prévus 2008-2009 |
Résultats obtenus en 2008-2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
APECA | Développement des entreprises | Programme de marketing aux États-Unis/Ouest canadien | 8,3 millions de dollars | 2,77 millions de dollars | 2,77 millions de dollars | Rendement du capital investi : recettes touristiques mesurables engendrées pour chaque dollar investi par les partenaires dans les initiatives de marketing et les campagnes médiatiques intégrées (14:1) | 16,99:1 |
Nombre de groupes de visiteurs liés au programme de marketing : 30 000 | 48 000 groupes | ||||||
Dépenses touristiques pour les produits et les services liés au programme de marketing : 38,78 millions de dollars | 66,91 millions de dollars | ||||||
Programme de marketing outre-mer | 1,2 million de dollars | 0,4 million de dollars | 0,4 million de dollars | Rendement du capital investi : recettes touristiques mesurables engendrées pour chaque dollar investi par les partenaires dans les initiatives de marketing et les campagnes médiatiques intégrées (6:1) | 6,10:1 | ||
Nombre de partenariats établis avec des grossistes en voyages à l’étranger : 20 | 34 partenariats | ||||||
Dépenses touristiques pour des biens et services découlant des partenariats avec les grossistes en voyages à l’étranger : 2,4 millions de dollars | 5,5 millions de dollars |
Commentaires sur les écarts
Les campagnes de marketing pour les consommateurs et les campagnes commerciales ont dépassé les attentes.
Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant)
Sans objet.
Personne-ressource
Rob McCloskey
Directeur général, Tourisme Atlantique
Agence de promotion économique du Canada atlantique
C.P. 40
Charlottetown (Î.-P.-É.) C1A 7K2
Nº de téléphone : 902-626-2479
Courriel : rob.mccloskey@acoa-apeca.gc.ca
Programme de promotion du commerce extérieur (PPCE) (appuyant l’Entente sur la promotion du commerce extérieur)
Nom du ministère responsable
APECA
Activité de programme du ministère responsable
Développement des entreprises
Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale
Le 11 avril 2005
Date de clôture de l'initiative horizontale
Le 31 mars 2010
Total des fonds fédéraux affectés
7,0 millions de dollars
Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement)
En mai 1994, l’APECA a signé l’Entente Canada – provinces de l’Atlantique sur la promotion du commerce extérieur, aussi appelée EPCE, avec les quatre gouvernements provinciaux de la région de l’Atlantique, le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international et Industrie Canada dans le but de prendre des mesures précises pour optimaliser la coordination à l’échelle panatlantique et de mettre en commun les ressources limitées afin de coordonner des activités liées au commerce. Avec un investissement initial, en 1994, de 3 millions de dollars pour trois ans, l’entente a été prolongée en mars 1997 pour trois autres années et s’est vu accorder un budget de 2 millions de dollars. Une deuxième prorogation a été effectuée en 2000 pour une période de quatre ans et le budget a été augmenté à 8 millions de dollars. Le gouvernement fédéral (APECA) et les gouvernements provinciaux s’en partagent le financement à raison de 70 p. 100 et de 30 p. 100 respectivement.
En 2005, avec un montant de 7 millions de dollars provenant de son PPCE, l’APECA a conclu une nouvelle entente avec ses partenaires fédéraux et provinciaux pour continuer le travail entrepris au cours des années précédentes. L’engagement à l’égard de ce programme, notamment l’augmentation des fonds qui y sont affectés, témoigne bien des résultats positifs de l’Entente et de son importance pour l’avenir de la promotion du commerce extérieur dans la région.
Résultats partagés
Les résultats partagés découlant de l’EPCE, à l’appui de la priorité de l’APECA en matière de commerce, sont les suivants :
Depuis la création de la première EPCE en 1994, l’Agence et ses partenaires ont administré plus de 230 projets auxquels ont participé quelque 4 000 entreprises du Canada atlantique. L’EPCE a permis à 193 entreprises de commencer à exporter, à 406 exportateurs d’accroître leurs ventes à l’étranger et à 279 exportateurs d’étendre leurs activités à de nouveaux marchés.
Structures de gouvernance
À titre d’organisme responsable de cette initiative, l’APECA héberge le secrétariat chargé d’administrer l’entente. Un comité de gestion composé d’un représentant de chacun des partenaires s’occupe de la planification et de la gestion des programmes ainsi que de l’évaluation des projets.
Partenaires
Ministères et organismes fédéraux (70 p. 100 du budget)
Gouvernements provinciaux (30 p. 100 du budget)
Partenaires fédéraux | Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux | Noms des programmes des partenaires fédéraux | Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) | Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses réelles 2008-2009 |
Résultats prévus |
Résultats obtenus en 2008-2009 |
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Pour la durée de l’accord quinquennal (de 2005-2006 à 2009-2010) | Pour 2008-2009 | |||||||
APECA | Développement des entreprises | Programme de promotion du commerce extérieur | 7,0 millions de dollars | 1,7 millions de dollars | 1,8 millions de dollars | Accroître le nombre de nouveaux exportateurs : 40 entreprises | 8 entreprises | 12 entreprises |
Exportateurs actuels qui réalisent des ventes sur de nouveaux marchés : 75 entreprises | 20 entreprises | 25 entreprises | ||||||
Exportateurs actuels qui augmentent leur chiffre d’affaires sur des marchés existants : 150 entreprises | 30 entreprises | 33 entreprises |
Commentaires sur les écarts
La réussite des projets a été plus importante que prévu.
Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant)
Sans objet.
Personne-ressource
Michel Têtu
Directeur général, Commerce et Investissement
Agence de promotion économique du Canada atlantique
C.P. 6051
Moncton (N.-B.) E1C 9J8
Nº de téléphone : 506-851-6496
Équipe Canada Atlantique (EAC)
Nom du ministère responsable
APECA
Activité de programme du ministère responsable
Développement des entreprises
Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale
Avril 1999
Date de clôture de l'initiative horizontale
Le 31 mars 2010
Total des fonds fédéraux affectés
11,27 millions de dollars
Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement)
Fruit d’un partenariat entre l’APECA et les quatre gouvernements provinciaux de la région de l’Atlantique, Équipe Canada Atlantique (ECA) bénéficie de l’appui d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, d’Industrie Canada, d’Affaires étrangères et Commerce international Canada et de la Société d’expansion du Cap-Breton.
La démarche d’ECA est axée essentiellement sur la mission commerciale, qui permet aux PME des quatre coins de l’Atlantique de rencontrer des acheteurs éventuels, des agents, des distributeurs et des partenaires stratégiques aux États-Unis. La mission est assortie d’un programme d’appui complet qui aide les entreprises participantes à obtenir les connaissances, les contacts et les conseils dont elles ont besoin pour tirer le meilleur parti possible de leurs débouchés internationaux avant, pendant et après leurs incursions à l’étranger. Pour le gouvernement du Canada et les gouvernements provinciaux de la région de l’Atlantique, les missions représentent aussi une occasion exceptionnelle de promouvoir la région comme marché de choix pour les investissements étrangers. Pour obtenir de l’information supplémentaire, veuillez consulter le site Web d’ECA http://www.teamcanadaatlantic.com.
Résultats partagés
Les objectifs des missions commerciales d’ECA sont les suivants :
En mars 2009, EAC avait mené à bien quinze missions aux États-Unis, auxquelles 590 entreprises ont participé, et plus de 3 906 réunions d’affaires se sont tenues; le chiffre d’affaires réel dépassait 49 millions de dollars.
Structures de gouvernance
Un comité de gestion composé de hauts fonctionnaires de l’APECA, du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international et des gouvernements provinciaux joue le rôle d’organe décisionnel en dirigeant et en surveillant la coordination et la mise en œuvre des missions d’ECA. Le comité organisateur d’ECA, qui se charge d’organiser les missions, est composé de représentants des quatre ministères provinciaux du Commerce de la région de l’Atlantique, du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, d’Agriculture et Agroalimentaire Canada et du Secrétariat d’EAC. Ce secrétariat, qui se trouve dans les locaux de l’APECA, est chargé de la coordination globale et de la mise en œuvre des missions d’ECA.
Partenaires
Partenaires fédéraux | Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux | Noms des programmes des partenaires fédéraux | Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) | Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses réelles 2008-2009 |
Résultats prévus 2008-2009 |
Résultats obtenus en 2008-2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
APECA | Développement des entreprises | Équipe Canada Atlantique | 11,14 millions de dollars |
274 000 dollars (S et C) |
362 760 dollars |
PME mieux préparées à l’exportation : 40 | 37 |
Nouveaux exportateurs : 5 | 9 | ||||||
Exportateurs perçant de nouveaux marchés : 5 | 24 | ||||||
AAC | Marchés et affaires internationales | Équipe Canada Atlantique | 132 000 dollars | 7 000 dollars | 7 000 dollars | Ventes à l’exportation prévues des PME : 30 millions de dollars | 24,18 millions de dollars |
Commentaires sur les écarts
L’augmentation du nombre d’exportateurs qui percent sur de nouveaux marchés est attribuable aux efforts de recrutement de l’APECA et des fonctionnaires provinciaux.
Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant)
Étant donné qu’Équipe Canada Atlantique est une initiative provinciale-fédérale, les résultats visés sont les mêmes pour tous les partenaires.
Personne-ressource
Michel Têtu
Directeur général, Commerce et Investissement
Agence de promotion économique du Canada atlantique
C.P. 6051
Moncton (N.-B.) E1C 9J8
Nº de téléphone : 506-851-6496
Des renseignements supplémentaires sur la participation de l'ASFC aux initiatives horizontales sont disponibles sur le site Web du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada.
Agri-protection (AP)
Agri-investissement
Agri-relance - Programme d’aide aux agriculteurs en cas de catastrophe (PAAC
Agri-stabilité
Service canadien de développement des compétences en agriculture (SCDCA)
Protocole d’entente (PE) avec l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) au sujet de la reconnaissance des systèmes de salubrité des aliments
Secrétariat aux coopératives (Initiative de développement coopératif)
Protocole d’entente (PE) entre AAC et le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI) sur les affectations de spécialiste de l’agroalimentaire à l’étranger
Services-conseils aux exploitations agricoles
Développement rural
Titre de l'initiative horizontale : Agri-protection (AP)
Nom du ou des ministères responsables : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)
Activité de programme du ministère responsable : Gestion des risques de l'entreprise (GRE)
Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 1er avril 2008
Date de clôture de l'initiative horizontale : 31 mars 2012
Total des fonds fédéraux affectés (de la date de mise en oeuvre à l'échéance) : 1,6 G$
Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) : Le programme Agri-protection comprend l’assurance production qui vise à réduire les répercussions financières des pertes de production causées par les catastrophes naturelles.
Résultats communs
Élargir la protection contre les pertes de production à une plus grande gamme de produits agricoles afin de réduire davantage le recours à des indemnités ponctuelles.
Structure de gouvernance
Agri-protection est un programme provincial-territorial auquel le gouvernement fédéral contribue financièrement dans le cadre de l’Accord de mise en œuvre fédéral-provincial-territorial Cultivons l’avenir. La structure de gouvernance comporte diverses normes nationales, énoncées dans la réglementation fédérale sur l’assurance-production, ainsi que des comités fédéraux-provinciaux-territoriaux (groupes de travail sur l’assurance-production et sur la gestion des risques de l’entreprise et Comité des sous-ministres adjoints, Politiques).
Partenaires fédéraux | Activité de programme des partenaires fédéraux | Nom des programmes des partenaires fédéraux | Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) | Dépenses prévues 2008-2009 | Dépenses réelles 2008-2009 |
Résultats prévus 2008-2009 |
Résultats obtenus en 2008-2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
AAC | GRE | Agri-protection | 1,6 G$
2008-2009 Ã |
388,7 M$ | 549,9 M$ | Nombre accru de nouveaux programmes et de nouvelles options offerts aux agriculteurs, y compris de nouveaux régimes pour les secteurs de l’horticulture et de l’élevage. Participation accrue des producteurs dans les provinces et les territoires qui ont modifié les régimes en vigueur et qui mettent en œuvre de nouveaux régimes et offrent de nouvelles options. | On compte 13 nouveaux programmes; les producteurs ont accès à 19 options supplémentaires.
La couverture totale a augmenté de 2,2 G$ et la superficie assurée de 3,4 M dans les provinces qui ont modifié les régimes en vigueur et qui mettent en œuvre de nouveaux régimes et de nouvelles options. |
Total 1,6 G$ |
Total 388,7 M$ |
Total 549,9 M$ |
|||||
Note : Les dépenses prévues représentent les montants inscrits dans le budget principal des dépenses. Elles ne comprennent aucun montant supplémentaire susceptible d'être ajouté aux niveaux de référence du Ministère. |
Commentaires sur les écarts :
L’augmentation des paiements de subvention et de contribution découle des hausses marquées des primes attribuables à la hausse du prix des grains, ce qui se reflète dans les valeurs assurables.
Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :
La planification et le développement sont effectués en collaboration avec les provinces. Par conséquent, les résultats prévus sont les mêmes, mais les résultats obtenus varieront selon la province.
Personne-ressource :
Sheldon Friesen
Directeur intérimaire
Division de l'assurance-production et de la gestion des risques
Direction générale des programmes financiers pour l'agriculture
613-773-2098
Titre de l'initiative horizontale : Agri-investissement (programme législatif)
Nom du ou des ministères responsables : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)
Activité de programme du ministère responsable : Gestion des risques de l'entreprise (GRE)
Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale :
Les provinces ont signé les accords le 6 décembre 2007 en vue de mettre en œuvre l'initiative pour l'année de programme 2007.
Date de clôture de l'initiative horizontale :
Agri-investissement est un programme législatif et permanent, toutefois, les pouvoirs découlant des politiques et des programmes actuels expireront le 31 mars 2012.
Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en oeuvre à l'échéance) :
Comme il s'agit d'un programme législatif et axé sur la demande, on ne peut qu'estimer le coût total du programme. Selon les prévisions actuelles, le coût du programme s’élèvera à 847,1 M$ sur cinq ans (2007-2008 à 2011-2012).
Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :
Agri-investissement permettra aux producteurs de gérer eux-mêmes, au moyen d’un compte d’épargne producteur-gouvernement, l’aide financière qui couvrira la première tranche de 15 p. 100 de la baisse de la marge pour une année de production donnée, ou de faire des investissements afin de réduire les risques à la ferme ou d’augmenter les revenus agricoles. Dans le cadre du programme, les dépôts annuels des producteurs peuvent atteindre 1,5 p. 100 de leurs ventes nettes ajustées auxquels s’ajoutent les fonds de contrepartie du gouvernement. Les dépôts du gouvernement font l’objet d’un partage des coûts entre le gouvernement fédéral et les provinces à raison d’un ratio 60:40. Agri-stabilité et Agri-investissement remplacent le Programme canadien de stabilisation du revenu agricole (PCSRA). Le programme Agri-investissement couvre les baisses légères de revenu, tandis qu'Agri-stabilité aide les producteurs à gérer les pertes plus importantes.
Agri-investissement offre aux producteurs une source de soutien du revenu sécuritaire, accessible, prévisible et qui se prête au concours bancaire, afin qu’ils puissent composer avec des baisses légères du revenu agricole et qu’ils soient en mesure de gérer les risques à la ferme.
Fondement législatif du programme : Article 4 de la Loi sur la protection du revenu agricole (LPRA); « Cultivons l'avenir : Accord-cadre fédéral-provincial-territorial sur une politique agricole, agroalimentaire et des produits agro-industriels »; « Accord fédéral-provincial-territorial relatif aux programmes Agri-stabilité et Agri-investissement ».
Le programme est associé au nouveau résultat stratégique du Ministère pour 2009-2010 « Un secteur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de produits agro-industriels compétitif qui gère les risques de façon proactive » et au résultat du gouvernement du Canada « Une croissance économique forte ».
Site Web fédéral du programme Agri-investissement
Agri-investissement au Québec (La Financière agricole du Québec)
Résultats partagés :
Atténuer les répercussions liées à des pertes de revenu légères en offrant un montant prévisible en temps opportun.
Structure de gouvernance :
Le programme Agri-investissement s’inscrit dans le cadre de politique agricole global de Cultivons l’avenir élaboré par les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux de l’Agriculture. Il se rattache à la priorité de la GRE. Les coûts du programme, y compris les paiements de programme et les frais administratifs, sont partagés entre le gouvernement fédéral et les provinces à raison d'un ratio 60:40.
Le gouvernement fédéral se charge de la prestation du programme Agri-investissement en Alberta, en Colombie-Britannique, en Saskatchewan, au Manitoba, en Ontario, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse, à Terre-Neuve-et-Labrador, à l’ÃŽle-du-Prince-Édouard et au Yukon. Les gouvernements collaborent actuellement avec des institutions financières afin de mettre en place l’infrastructure qui leur permettra d’ouvrir des comptes Agri-investissement. Au Québec, le programme Agri-investissement est offert à l’échelle provinciale par La Financière agricole du Québec.
Comme dans le cas des autres programmes de GRE, la structure de gouvernance comprend un certain nombre de groupes de travail et de comités, notamment le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial (FPT) sur la GRE, le Groupe de travail des administrateurs FPT et le Comité consultatif national sur les programmes (CCNP) auquel participent des responsables FPT et des représentants de l'industrie. Ces groupes sont chargés d'examiner les questions relatives aux politiques et aux programmes de GRE et, selon la demande, d'élaborer des options qui seront présentées à la haute direction, y compris aux sous-ministres adjoints (SMA), sous-ministres et ministres FPT. Le CCNP offre des conseils par l'intermédiaire des SMA FPT.
Partenaires fédéraux | Activité de programme des partenaires fédéraux | Nom des programmes des partenaires fédéraux | Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) | Dépenses prévues 2008-2009 | Dépenses réelles 2008-2009 |
Résultats prévus 2008-2009 |
Résultats obtenus en 2008-2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
AAC | GRE | Agri-investissement | 847,1 M$ (pour les exercices 2007-2008 Ã 2011-2012) |
170,5 M$ | 197,4 M$ | Réduire les pertes de revenu des producteurs en favorisant la participation aux programmes de GRE | Au 31 mars 2009, environ 525 M$ ont été offerts aux producteurs afin d’activer leurs comptes Agri-investissement par le truchement de l’initiative de démarrage fédérale. À ce jour, quelque 291 M$ ont été retirés et 234 M$ sont restés dans les comptes. Les producteurs pourront y avoir accès au besoin afin de composer avec des pertes légères de revenu et d’investir dans leurs activités agricoles.
Le 31 mars 2009, les administrateurs fédéraux du programme ont commencé à envoyer des lettres pour aviser les participants des prestations versées dans le cadre du programme Agri-investissement 2007, du solde total de leurs comptes et des modalités d’accès aux fonds de leurs comptes. Le travail se poursuit en vue de la mise en œuvre complète du programme AgriÂinvestissement. Le gouvernement versera alors des contributions égales aux dépôts des producteurs et les fonds seront détenus par les institutions financières pour l’année de programme 2009. |
Total 847,1 M$ (voir note) | Total 170,5 M$ (voir note) |
Total 197,4 M$ | |||||
Note : Les dépenses prévues représentent les montants inscrits dans le budget principal des dépenses. Les dépenses tiennent compte de tous les coûts engagés par le Ministère (salaires, fonctionnement, paiements de transfert). Voir également les initiatives horizontales connexes sur AgriÂstabilité, AgriÂprotection et AgriÂrelance. |
Commentaires sur les écarts :
Agri-investissement est axé sur la demande au lieu d’être financé à même une enveloppe établie pour chaque exercice financier. Bien que les frais administratifs demeurent relativement constants, l’écart des paiements de subvention et de contribution d’une année à l’autre est directement lié à la participation et aux prix des produits, puisque les dépôts des producteurs et les contributions gouvernementales sont calculés en fonction d’un pourcentage du revenu généré par la vente des produits durant une année de production.
L’écart entre les dépenses prévues et réelles pour l’exercice 2008-2009 peut être attribué en grande partie à une augmentation de la valeur des céréales et des oléagineux durant l’année de production 2007, qui s’est traduite par une hausse plus élevée que prévu des ventes nettes ajustées.
Un cadre de mesure du rendement est en place pour la nouvelle série de programmes de GRE et il comprend des indicateurs et des cibles de rendement. Les gouvernements fédéral et provinciaux s'affairent à réunir les renseignements nécessaires pour préparer les rapports et devraient être en mesure de rendre compte du rendement de la nouvelle série de programmes au début de 2010.
Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :
Coordination de la surveillance et de la prestation du programme avec le gouvernement fédéral pour faire en sorte que le programme soit exécuté de façon uniforme dans toutes les provinces et que les objectifs et les exigences en matière de rapports soient respectés.
Personne-ressource :
Danny Foster
Directeur général
Développement des programmes de GRE
613-773-2100
Titre de l'initiative horizontale : Agri-relance - Programme d’aide aux agriculteurs en cas de catastrophe (PAAC)
Nom du ou des ministères responsables : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)
Activité de programme du ministère responsable : Gestion des risques de l'entreprise (GRE)
Date de mise en oeuvre de l'initiative horizontale :
Le 6 décembre 2007, les pouvoirs nécessaires ont été obtenus pour mettre en œuvre le PAAC, en vertu du cadre d’aide en cas de catastrophe du programme Agri-relance, à compter de l’exercice 2007-2008.
Date de clôture de l'initiative horizontale :
Les autorisations pour le PAAC expireront le 31 mars 2011.
Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l'échéance) :
Les autorisations de programme prévoient 440,7 M$ sur quatre ans (de 2007-2008 à 2010-2011). Ces fonds proviennent du financement supplémentaire de 500 M$ par année pour l’agriculture annoncé dans le budget fédéral 2006.
Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :
Agri-relance permet aux gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux de fournir une aide ponctuelle à court terme afin que les producteurs puissent retrouver rapidement leur niveau de revenu et soient en mesure d’endiguer les répercussions à long terme d’une catastrophe de petite ou moyenne envergure (maladies, ravageurs, conditions climatiques). Les programmes offerts dans le cadre d’Agri-relance sont élaborés au cas par cas quand une évaluation de la situation permet de conclure que des mesures d’aide sont nécessaires pour combler les lacunes des programmes existants, comme Agri-investissement, Agri-stabilité et Agri-protection.
Le PAAC d’Agri-relance aide à concentrer les efforts de coordination en offrant des programmes accélérés dotés d’un budget pouvant atteindre 20 M$ (jusqu’à 122,6 M$ par exercice) de façon à financer rapidement des initiatives d’Agri-relance. Des programmes non admissibles aux termes du PAAC peuvent quand même avoir recours au cadre d’Agri-relance à condition d’en demander l’autorisation au Conseil du Trésor.
Fondement législatif du programme : Paragraphe 12(5) de la Loi sur la protection du revenu agricole (LPRA) et différents accords pour chaque programme élaboré dans le cadre d’Agri-relance. Le programme est associé au résultat stratégique de l’architecture des activités de programme de 2008-2009 « Sécurité du système alimentaire » (et au nouveau résultat stratégique du Ministère pour 2009-2010 « Un secteur de l’agriculture, de l’agroalimentaire et des produits agro-industriels compétitif qui gère les risques de manière proactive ») et au résultat du gouvernement du Canada « croissance économique forte ».
Site Web fédéral du programme Agri-relance
Résultats partagés :
Réduire les répercussions économiques des catastrophes naturelles sur les producteurs grâce à des mesures d’aide ponctuelles qui ne sont pas offertes par d’autres programmes.
Structures de gouvernance :
Le cadre d’Agri-relance, y compris le PAAC, s’inscrit dans le cadre de politique globale Cultivons l’avenir élaborée par les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux de l’Agriculture. Il se rattache à la priorité de la gestion des risques de l’entreprise. Dans le cadre du PAAC, les coûts du programme, y compris les paiements de programme et les frais administratifs, devraient faire l’objet d’un partage des coûts entre le gouvernement fédéral et les provinces à raison d’un ratio 60:40. Pour les programmes d’Agri-relance qui ne font pas partie du PAAC, des options de financement seront négociées avec les provinces au cas par cas.
Comme dans le cas des autres programmes de GRE, la structure de gouvernance comprend un certain nombre de groupes de travail et de comités, notamment le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial (FPT) sur la GRE, le Groupe de travail des administrateurs FPT et le Comité consultatif national sur les programmes (CCNP) auquel participent des responsables FPT et des représentants de l'industrie. Ces groupes sont chargés d'examiner les questions relatives aux politiques et aux programmes de GRE et, selon la demande, d'élaborer des options qui seront présentées à la haute direction, y compris aux sous-ministres adjoints (SMA), sous-ministres et ministres FPT. Le CCNP offre des conseils par l'intermédiaire des SMA FPT.
Les groupes de travail FPT sont une particularité d’Agri-relance et du PAAC. Ils sont formés, au besoin, pour analyser une catastrophe et ses répercussions, et s’il y a lieu, élaborer des options pour un programme d’aide en cas de catastrophe, qui seront présentées aux ministres FPT participants.
Partenaires fédéraux | Activités de programme des partenaires fédéraux | Noms des programmes des partenaires fédéraux | Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) | Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses réelles 2008-2009 |
Résultats prévus 2008-2009 |
Résultats obtenus en 2008-2009 |
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AAC | GRE | Agri-relance (y compris le PAAC) | 440,7 M$ (72,9 M$ pour l’exercice 2007-2008 et 122,6 M$ par année de 2008-2009 à 2010-2011) | 122,6 M$ | 56,3 M$ (voir les commentaires sur les écarts) | Réduire les pertes de revenu des producteurs en favorisant la participation aux programmes de GRE | Le PAAC offre la souplesse nécessaire pour fournir des mesures d’aide ponctuelles qui minimiseront/limiteront les répercussions des catastrophes sur les producteurs agricoles, qui tiendront compte des coûts et des pertes propres à une catastrophe et qui ne sont pas couverts par d’autres programmes gouvernementaux, et qui aideront les exploitations agricoles à relancer leurs activités plus rapidement.
Au cours de l’exercice 2008-2009, les gouvernements fédéral et provinciaux ont utilisé Agri-relance à six occasions, notamment dans le cas de l’infestation de Duponchelia en Ontario, du nématode doré en Alberta, de la tuberculose bovine en Colombie-Britannique, de la sécheresse dans des certaines zones de la Saskatchewan et du Manitoba, et des inondations au Manitoba et à |
Total 440,7 M$ (voir notes 1 et 2) |
Total 122,6 M$ |
Total 56,3 M$ (voir les commentaires sur les écarts) |
Notes :
Commentaires sur les écarts :
Les dépenses réelles pour 2008-2009 comprennent les dépenses totales pour les programmes qui ont pris fin (Duponchelia, pommes de terre en Alberta et tuberculose bovine) et le financement complet des programmes dont les fonds non dépensés ont été versés dans les comptes créditeurs à la fin de l’exercice (CAFE) (programme manitobain d’aide à l’affouragement, rétablissement des superficies consacrées aux fourrages et programme d’aide pour l’alimentation du bétail du Manitoba, programme d’aide aux producteurs de pommes de terre de l’ÃŽle-du-Prince-Édouard, programme de lutte contre la sécheresse en Saskatchewan). Les dépenses réelles de tous les programmes à ce jour sont estimées à 19,2 M$, le reste étant dans les comptes CAFE. Les dépenses réelles correspondent à environ la moitié des dépenses prévues. Cette situation est attribuable à la nature imprévisible des événements et à l’ampleur des catastrophes agricoles.
Un cadre de mesure du rendement est en place pour la nouvelle série de programmes de GRE et il comprend des indicateurs et des cibles de rendement. Les gouvernements fédéral et provinciaux s'affairent à réunir les renseignements nécessaires pour préparer les rapports, et ils devraient être en mesure de rendre compte du rendement de la nouvelle série de programmes au début de 2010.
Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :
On entreprendra la planification et l’exécution conjointes (à l’échelle fédérale et provinciale) afin que les résultats provinciaux soient uniformes.
Personne-ressource :
Danny Foster
Directeur général
Développement des programmes de GRE
613-773-2100
Titre de l'initiative horizontale : Agri-stabilité (programme législatif)
Nom du ou des ministères responsables : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)
Activité de programme du ministère responsable : Gestion des risques de l’entreprise (GRE)
Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale :
Les provinces ont signé les accords le 19 décembre 2007 en vue de mettre en œuvre l’initiative pour l’année de programme 2007.
Date de clôture de l'initiative horizontale :
Agri-stabilité est un programme législatif et permanent, toutefois, les pouvoirs découlant des politiques et des programmes actuels expireront le 31 mars 2012.
Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) :
Comme il s’agit d’un programme législatif et axé sur la demande, on ne peut qu’estimer le coût total du programme. Selon les prévisions actuelles, le coût du programme s’élèvera à 3 189 M$ sur cinq ans (2007-2008 à 2011-2012).
Pour l’exercice 2007-2008, 607,5 M$ de financement provient du Programme canadien de stabilisation du revenu agricole (PCSRA) qui précédait Agri-stabilité.
Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :
Le programme Agri-stabilité est un des quatre principaux piliers composant l'ensemble de programmes de Gestion des risques de l’entreprise dans le cadre de Cultivons l’avenir.
Agri-stabilité est un programme fondé sur la marge qui offre un soutien financier au producteur qui subit des pertes de revenu importantes, soit des baisses de marge (revenu agricole admissible moins dépenses agricoles admissibles) pour l’année de programme de plus de 15 p. 100 par rapport à la marge moyenne des années précédentes (marge de référence). Le producteur reçoit un paiement dans le cadre du programme lorsque la marge d’une année de programme donnée est inférieure à 85 p. 100 de sa marge de référence. Agri-stabilité comprend également la couverture des marges négatives ainsi que des mécanismes permettant d’avancer à un participant une partie du paiement attendu durant l’année lorsqu’une baisse importante du revenu est prévue (paiements provisoires et avances ciblées). Agri-stabilité et Agri-investissement remplacent le PCSRA. Le programme Agri-investissement couvre les baisses légères de revenu, tandis qu’Agri-stabilité aide les producteurs à gérer les pertes plus importantes.
Fondement législatif du programme : Article 4 de la Loi sur la protection du revenu agricole (LPRA); « Cultivons l’avenir : Accord cadre fédéral provincial territorial sur une politique agricole, agroalimentaire et des produits agro-industriels »; « Accord-fédéral-provincial-territorial relatif aux programmes Agri-stabilité et Agri-investissement ».
Le programme est associé au résultat stratégique de l’architecture des activités de programme de 2008-2009 « Sécurité du système alimentaire » (et au nouveau résultat stratégique du Ministère pour 2009-2010 « Un secteur de l’agriculture, de l'agroalimentaire et de produits agro-industriels compétitif qui gère les risques de façon proactive ») et au résultat du gouvernement du Canada « Une croissance économique forte ».
Site Web fédéral du programme Agri-stabilité
Agri-stabilité en Alberta - Agriculture Financial Services Corporation (AFSC)
Agri-stabilité en Ontario (Agricorp)
Agri-stabilité au Québec (La Financière agricole du Québec)
Agri-stabilité à l'Île-du-Prince-Édouard (PEI Agricultural Insurance Corporation)
Résultats partagés :
Atténuer les répercussions liées à des pertes de revenu importantes grâce à une protection de la marge.
Structure de gouvernance :
Le programme Agri-stabilité s’inscrit dans le cadre de politique agricole global de Cultivons l’avenir élaboré par les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux de l’Agriculture. Il se rattache à la priorité de la GRE. Les coûts du programme, y compris les paiements de programme et les frais administratifs, sont partagés entre le gouvernement fédéral et les provinces à raison d’un ratio 60:40.
Actuellement, le gouvernement fédéral se charge de la prestation du programme Agri-stabilité en Colombie-Britannique, en Saskatchewan, au Manitoba, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse, à Terre-Neuve-et-Labrador et au Yukon. En Alberta, en Ontario, au Québec et à l’ÃŽle-du-Prince-Édouard, le programme Agri-stabilité est offert par la province.
Comme dans le cas des autres programmes de GRE, la structure de gouvernance comprend un certain nombre de groupes de travail et de comités, notamment le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial (FPT) sur la GRE, le Groupe de travail des administrateurs FPT et le Comité consultatif national sur les programmes (CCNP) auquel participent des responsables FPT et des représentants de l’industrie. Ces groupes sont chargés d’examiner les questions relatives aux politiques et aux programmes de GRE et, selon la demande, d’élaborer des options qui seront présentées à la haute direction, y compris aux sous-ministres adjoints (SMA), sous-ministres et ministres FPT. Le CCNP offre des conseils par l’intermédiaire des SMA FPT.
Partenaires fédéraux | Activités de programme des partenaires fédéraux | Noms des programmes des partenaires fédéraux | Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) | Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses réelles 2008-2009 |
Résultats prévus 2008-2009 |
Résultats obtenus en 2008-2009 |
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AAC | GRE | Agri-stabilité | 3 189 M$ pour les exercices 2007-2008 à 2011-2012 (607,5 M$ renvoie à l'exercice 2007-2008 pour le PCSRA, qui précède Agri-stabilité) | 699,3 M$ | 377,0 M$ | Réduire les pertes de revenu des producteurs en favorisant la participation aux programmes de GRE | Les paiements versés dans le cadre d’Agri-stabilité sont calculés en fonction des renseignements fiscaux de l’année de programme. Pour la première année d’Agri-stabilité (année de programme 2007), la plupart des paiements ont été traités durant l’exercice 2008-2009, mais le traitement sera finalisé et les données sur le rendement seront comptabilisées dans l’exercice 2009-2010.
Les données sur le rendement recueillies en 2008-2009 se rapportent au PCSRA de 2006. Le programme a couvert 52 p. 100 des producteurs canadiens (y compris ceux des secteurs soumis à la gestion de l’offre), ce qui représente 66 p. 100 du revenu total du marché. Ce taux est inférieur à la cible de 75 p. 100, mais il représente tout de même une partie importante de l’industrie. On prévoit également que les producteurs participeront en plus grand nombre à la nouvelle série de programmes de GRE. Quelque 40 p. 100 des participants ont reçu un paiement dans le cadre du PCSRA 2006, ce qui a contribué à faire passer les marges des participants de 60 à 86 p. 100 de leur marge de référence. Ce taux est supérieur à la cible de 80 p. 100. Traitement des paiements d’Agri-stabilité 2007 et 2008 : À la demande des provinces, des avances ciblées ont été versées aux éleveurs de porcs et de bovins afin qu’ils puissent accéder rapidement aux paiements (98 M$ versés à 1 713 producteurs de porcs en 2007 et 166 M$ versés à 3 767 producteurs de porcs et de bovins en 2008). Des modifications comme une couverture plus généreuse de la marge négative et une méthode améliorée d’évaluation des stocks devraient avantager les producteurs confrontés à des baisses de revenu et à plusieurs années consécutives de perte. Plus de renseignements sur le traitement des paiements d’Agri-stabilité seront fournis en 2009-2010. |
Total 3 189 M$ pour les exercices 2007-2008 Ã 2011-2012 |
Total 699,3 M$ (voir note) |
Total 377,0 M$ |
Note : Les dépenses prévues représentent les montants inscrits dans le budget principal des dépenses. Elles ne comprennent aucun montant supplémentaire susceptible d’être ajouté aux niveaux de référence du Ministère. Les dépenses tiennent compte de tous les coûts engagés par le Ministère (salaires, fonctionnement, paiements de transfert). Voir également les initiatives horizontales connexes sur Agri-investissement, Agri-protection et Agri-relance.
Commentaires sur les écarts :
Agri-stabilité est axé sur la demande au lieu d’être financé à même une enveloppe établie pour chaque exercice financier. Bien que les frais administratifs demeurent relativement constants, l’écart des paiements de subvention et de contribution d’une année à l’autre est directement lié à la participation et aux besoins du secteur agricole. Ainsi, dans les bonnes années, le programme coûte moins cher aux gouvernements tandis que dans les mauvaises années (c. à d. années où le prix des denrées baisse, où des catastrophes surviennent, etc.) les coûts du programme sont plus élevés.
L’écart entre les dépenses prévues et réelles pour l'exercice 2008-2009 peut être attribué en grande partie à une augmentation de la valeur des céréales et des oléagineux durant l’année de production 2007. Jusqu’ici, les céréales et les oléagineux ont représenté une partie importante de la couverture offerte par le PCSRA, et la hausse des prix dans le secteur a fait diminuer le nombre de participants et le nombre de paiements versés étant donné que les marges des producteurs de ce secteur ont augmenté.
Un cadre de mesure du rendement est en place pour la nouvelle série de programmes de GRE et il comprend des indicateurs et des cibles de rendement. Les gouvernements fédéral et provinciaux s’affairent à réunir les renseignements nécessaires pour préparer les rapports et devraient être en mesure de rendre compte du rendement de la nouvelle série de programmes au début de 2010.
Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :
Coordination de la surveillance et de la prestation du programme avec le gouvernement fédéral pour faire en sorte que le programme soit exécuté de façon uniforme et que les objectifs et les exigences en matière de rapports soient respectés.
Personne-ressource :
Danny Foster
Directeur général
Développement des programmes de GRE
613-773-2100
Titre de l'initiative horizontale : Service canadien de développement des compétences en agriculture (SCDCA)
Nom du ou des ministères responsables : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)
Activité de programme du ministère responsable : Innovation et renouveau
Date de mise en oeuvre de l'initiative horizontale : 1er avril 2003
Date de clôture de l'initiative horizontale : 31 mars 2008, prorogée au 31 mars 2009 (programme est terminé)
Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l'échéance) : 74,58 M$ sur six ans
Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :
Ce programme offrait de l’aide aux agriculteurs (et à leurs conjoints) désireux de perfectionner leurs compétences et de suivre une formation en vue d’augmenter leur revenu agricole et non agricole. Les producteurs pouvaient obtenir de l’aide pour préparer un plan d’apprentissage individuel et accéder à une formation dans des domaines comme les pratiques agricoles améliorées et la gestion de l’entreprise agricole, notamment en comptabilité, en gestion financière et en gestion des ressources humaines; ils pouvaient suivre une formation en vue de trouver un autre type d’emploi ou d’acquérir les compétences nécessaires au lancement d’une nouvelle entreprise. Le programme fournissait également une aide financière couvrant, par exemple, les frais de scolarité, les fournitures scolaires et les frais de déplacement et d’hébergement. Pour plus de renseignements, voir le site.
Résultats partagés :
Structure de gouvernance :
Élaboration de programmes de concert avec le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial sur le renouveau. Exécution des programmes par Ressources humaines et Développement social Canada (RHDSC), les gouvernements provinciaux et des tierces parties chargées de l’exécution.
Partenaires fédéraux | Activité de programme des partenaires fédéraux | Nom des programmes des partenaires fédéraux | Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) | Dépenses prévues 2008-2009 | Dépenses réelles 2008-2009 |
Résultats prévus 2008-2009 | Résultats obtenus en 2008-2009 |
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AAC/Ressources humaines et Développement social Canada (RHDSC) | Innovation et renouveau | Service canadien de développement des compétences en agriculture | 74,58 M$ | 12 M$ | 16,3 M$ | (1) Les producteurs et les familles agricoles à faible revenu mettent davantage en œuvre des stratégies de gestion du revenu fondées sur les compétences.
(2) Les agriculteurs sont satisfaits du SCDCA. |
(1) 65 % des participants ont décidé de prévoir des dépenses de formation à l'avenir, comparativement à 21 p. 100 dans les années précédentes.
(2) 89 % des participants se disent satisfaits du SCDCA |
Total 74,58 M$ |
Total 12 M$ |
Total 16,3 M$ |
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Note : Les dépenses prévues et l'affectation totale représentent les montants inscrits dans les budgets. |
Commentaires sur les écarts :
En 2008-2009, le SCDCA en était à sa quatrième année. Le fait que le programme ait été mieux connu, combiné à la mise en place de la corrélation des critères d’admissibilité du SCDCA dans le cadre du Programme canadien d’options pour les familles agricoles, a donné lieu à une participation plus élevée que prévu pour 2008-2009.
Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :
Le SCDCA était exécuté au moyen d’accords avec cinq provinces (Ontario, Manitoba, Saskatchewan, Alberta et ÃŽle-du-Prince-Édouard) et par l’intermédiaire de RHDSC (Service Canada) dans les quatre autres provinces et au Yukon (le SCDCA n’était pas offert au Québec et était disponible uniquement sur demande au Nunavut et dans les Territoires du Nord-Ouest). Les provinces qui avaient déjà offert le programme SCDCA ont continué à le faire, contribuant ainsi aux résultats escomptés d’AAC pour le programme. Des partenaires non fédéraux ont continué de participer au Groupe de travail fédéral-provincial-territorial (FPT) sur le renouveau lorsque des questions relatives au programme ont été examinées au moment d’entrer dans la dernière phase du programme. La planification et l’exécution s’effectuaient de façon conjointe (à l’échelle fédérale, provinciale et territoriale) de sorte que les résultats provinciaux et territoriaux à atteindre correspondaient.
Personne-ressource :
Johanne Métayer
Directrice
Division du renouveau
Direction générale des programmes financiers pour l'agriculture
613-773-2006
Titre de l'initiative horizontale : Protocole d’entente (PE) avec l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) au sujet de la reconnaissance des systèmes de salubrité des aliments
Nom du ou des ministères responsables : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)
Activité de programme du ministère responsable : Salubrité et qualité des aliments
Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale :
La date initiale du début de ce programme de Cadre stratégique pour l’agriculture était le 1er avril 2003. La date de début du PE 2008-2009 est le 1er avril 2008.
Date de clôture de l'initiative horizontale :
L’initiative a pris fin le 31 mars 2009. Un nouveau PE de quatre ans, élaboré dans le cadre de Cultivons l’avenir, devrait être signé en 2009-2010.
Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en oeuvre à l'échéance) : 12,4 M$ sur six ans
Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :
L’ACIA assurera la prestation de l’initiative de reconnaissance des systèmes de salubrité des aliments en vertu du PE, au cours de 2008-2009.
L’initiative de reconnaissance des systèmes permettra au gouvernement de reconnaître les systèmes de salubrité des aliments à la ferme et en aval de la ferme qui sont élaborés par des organisations sectorielles nationales. L’ACIA continuera d’élaborer et de mettre en œuvre les programmes de reconnaissance des systèmes de salubrité des aliments et fournira des avis scientifiques et techniques afin de soutenir l’élaboration de systèmes de salubrité des aliments fondés sur les principes de l’Analyse des risques et maîtrise des points critiques (HACCP).
L'initiative compte quatre volets :
Résultats partagés :
Structure de gouvernance :
L’administration globale du PE relève du directeur général de la Direction des programmes de transformation du secteur agricole (AAC) et du directeur exécutif de la Direction de la salubrité des aliments et de la protection des consommateurs (ACIA).
Partenaires fédéraux | Activités de programme des partenaires fédéraux | Noms des programmes des partenaires fédéraux | Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) | Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses réelles 2008-2009 |
Résultats prévus 2008-2009 |
Résultats obtenus en 2008-2009 |
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AAC | Salubrité et qualité des aliments | Travail effectué par l'ACIA | s/o | s/o | s/o | s/o | s/o |
ACIA | Salubrité des aliments et santé publique | Programme de reconnaissance de la salubrité des aliments à la ferme (PRSAF) | 10,0 M$ de 2003-2004 à 2007-2008 dans le cadre du CSA et 2,4 M$ en 2008-2009 dans le cadre de la première année (continuité) de Cultivons l’avenir | 2,4 M$ | 2,4 M$ | Élaboration du PRSAF Les dernières étapes du PRSAF sont mises à l’essai en consultation avec l’industrie et les gouvernements FPT |
Les dernières étapes du processus de reconnaissance étaient prêtes à être mises à l’essai sur décision des comités FPT concernant les options de mise en œuvre liées aux vérifications et aux évaluations. |
Formation des partenaires de l’industrie et du gouvernement sur les modalités des processus susmentionnés | La formation a été retardée jusqu’à ce qu’une décision soit prise. | ||||||
Mise en œuvre Examen technique continu des modèles génériques HACCP et des manuels du producteur soumis par l’industrie |
L’examen technique est terminé pour un modèle générique HACCP et un manuel du producteur soumis par l’industrie et deux autres ont commencé. |
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Examen technique continu des procédures, manuels, documents sur les systèmes de gestion et manuels connexes de l’industrie | L’examen technique est terminé pour un manuel de gestion et des documents connexes soumis par l’industrie. | ||||||
Programme de reconnaissance de la salubrité des aliments en aval de la ferme (PRSAAF) | Élaboration des options pour un programme de reconnaissance de la salubrité des aliments en aval de la ferme | Des options relatives à des programmes de reconnaissance de la salubrité des aliments en aval de la ferme sont élaborées et prêtes à être examinées par les comités FPT et les groupes de l’industrie. | |||||
Soutien scientifique et technique | Des avis scientifiques et techniques sont fournis à AAC et aux intervenants d’AAC en temps opportun | Des avis scientifiques et techniques ont été fournis en temps opportun à AAC et aux intervenants d’AAC. | |||||
Autres activités à l’appui de l’élaboration des systèmes de salubrité des aliments | Base de données sur les risques L’application Web est élaborée et mise en œuvre en vue de fournir aux intervenants des données techniques sur les risques afin de faciliter l’élaboration de modèles HACCP génériques. |
Les essais d’acceptation de la base de données sur les risques par l’utilisateur sont terminés. L’analyse des résultats sera finalisée. |
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Modèles génériques Élaboration de modèles génériques HACCP à la ferme et en aval de la ferme pour certains produits. |
Des modèles génériques HACCP pour le chocolat moulé et les pâtes alimentaires fraîches ont été élaborés et diffusés aux intervenants. |
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Lignes directrices Élaboration de documents de référence à la ferme et en aval de la ferme qui serviront d’outils à l’industrie concernant la salubrité des produits/denrées identifiés. |
Les documents d’orientation sur la salubrité des aliments pour le chocolat moulé et les pâtes alimentaires fraîches ont été élaborés et diffusés aux intervenants. |
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Réglementation sur les aliments médicamentés | Réglementation sur les aliments médicamentés Élaborer un texte de réglementation et le faire appliquer |
En raison des changements de priorité, l’Initiative sur la Réglementation des aliments médicamentés a expiré le 31 mars 2008. Elle n’a pas été financée en 2008-2009. Les 17 M$ qui avaient été alloués à cet élément ont été transférés à l’ACIA. |
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Total 12,4 M$ |
Total 2,4 M$ |
Total 2,4 M$ |
Commentaires sur les écarts :
Le projet pilote des dernières étapes du PRSAAF a été retardé en raison des priorités concurrentielles (Cultivons l’avenir et plan d’action sur la salubrité des aliments) et de la réorganisation des comités FPT responsables. L’analyse des essais d’acceptation par l’utilisateur devrait être finalisée pour compléter le projet de la base de données sur les risques.
Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet
Personne-ressource :
Shelley Monlezun
Directrice
Division des programmes de salubrité des aliments et de traçabilité
613-773-1930
Dr Robert Charlebois
Directeur exécutif
Direction de la salubrité des aliments et de la protection des consommateurs
Agence canadienne d’inspection des aliments
613-773-5445
Titre de l'initiative horizontale : Secrétariat aux coopératives (Initiative de développement coopératif)
Nom du ou des ministères responsables : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)
Activité de programme du ministère responsable : Secrétariat rural et aux coopératives
Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 1er avril 2003
Date de clôture de l'initiative horizontale : 31 mars 2009 (reconduit au 31 mars 2013)
Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) : 22,0 M$ sur six ans
Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :
Le Secrétariat aux coopératives a été établi en 1987 en vue d’aider le gouvernement du Canada à répondre plus efficacement aux préoccupations et aux besoins des coopératives canadiennes. Le Secrétariat conseille le gouvernement au sujet des politiques touchant les coopératives, il coordonne la mise en œuvre de ces politiques, il fait la promotion des coopératives au sein du gouvernement fédéral et sert de lien entre le secteur des coopératives et les nombreux ministères et organismes fédéraux avec lesquels les coopératives sont en interaction. Le Secrétariat aux coopératives assure la gestion de l’Initiative de développement coopératif (2003-2009) et l’Initiative de développement coopératif en agriculture (2006-2009).
Résultats partagés :
L’objectif ultime du gouvernement du Canada concernant les coopératives est l’utilisation accrue du modèle de coopérative pour favoriser la croissance économique et le développement social des collectivités en milieu rural et urbain au Canada. Les objectifs sont les suivants :
Structures de gouvernance :
Le Secrétariat aux coopératives a été créé afin d’améliorer les rapports entre les coopératives canadiennes et les ministères et organismes fédéraux. Les mécanismes officiels de collaboration incluent notamment le comité interministériel sur les coopératives, le dialogue avec des collaborateurs provinciaux et des groupes de travail du secteur. Le Secrétariat aux coopératives agit à titre de coordonnateur des communications entre le gouvernement et le secteur des coopératives. Il est dirigé par un directeur et fait partie du Secrétariat rural et aux coopératives au sein d’AAC. Pour de plus amples renseignements au sujet du fonctionnement du Secrétariat, visitez leur site web.
Partenaires fédéraux | Activités de programme des partenaires fédéraux | Noms des programmes des partenaires fédéraux | Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) | Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses réelles 2008-2009 |
Résultats prévus 2008-2009 |
Résultats obtenus en 2008-2009 |
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AAC/Secrétariat aux coopératives
Le Secrétariat aux coopératives maintient des rapports avec les principaux ministères et organismes au sujet des lois, des politiques et des programmes touchant les coopératives. Une liste des 17 ministères est disponible sur demande. |
Initiative de développement coopératif (IDC) :
Initiative de développement coopératif - agriculture (IDC-agri) |
Sans objet | 22,0 M$ (Pour les exercices 2003-2004 Ã 2008-2009) |
5,1 M$ | 5,4 M$ | Collectivités canadiennes innovatrices bénéficiant de possibilités économiques | Le partenariat avec le secteur des coopératives dans le cadre du programme de l’IDC a été amélioré grâce à l’expansion des services offerts par le secteur. Des progrès ont été réalisés en vue de l’élaboration d’une approche en matière de partenariats à laquelle ont participé le secteur et le milieu universitaire en établissant un programme de recherche commun sur les coopératives.
Dans le cadre de l’IDC-agri, les agriculteurs et les collectivités rurales ont reçu de l’aide pour mettre sur pied des projets de production de biocarburants et de produits agricoles à valeur ajoutée. En tout, le programme a soutenu 45 coopératives. Il a aussi renforcé la capacité des agriculteurs, des intervenants du secteur agricole et des collectivités de soutenir la mise sur pied de coopératives agricoles par la création d’outils et au moyen d’activités de partage des connaissances et de recherche, ce qui a permis d’habiliter les diverses parties. |
Total 22,0 M$ |
Total 5,1 M$ |
Total 5,4 M$ |
Commentaires sur les écarts : En raison de l’amélioration des Services consultatifs de l’IDC, les dépenses ont dépassé de 300 k$ le montant prévu.
Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet
Personne-ressource :
Donna Mitchell
Directrice exécutive
Secrétariats rural et aux coopératives
Titre de l’initiative horizontale : Protocole d’entente (PE) entre AAC et le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI) sur les affectations de spécialiste de l’agroalimentaire à l’étranger
Nom du ou des ministères responsables : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)
Activité de programme du ministère responsable : Marchés et international
Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : Exercice 2003-2004
Date de clôture de l'initiative horizontale : 31 mars 2008 (prorogée au 31 mars 2009 en attendant que la mise à jour du PE soit rédigée).
Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l'échéance) : 55,464 M$
Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :
L’objectif de l’activité de programme Marchés et questions internationales est de contribuer au résultat stratégique (Sécurité du système alimentaire) en développant les possibilités à l’échelle internationale pour le secteur agricole et agroalimentaire canadien. Les activités réalisées dans le cadre du PE ont contribué au maintien et au développement d’un secteur agricole et agroalimentaire concurrentiel, qui est doté des attributs nécessaires pour se positionner de façon stratégique afin de tirer parti des nouveaux débouchés ou pour se repositionner afin de se protéger contre les risques changeants du marché.
L’un des objectifs clés du volet « Questions internationales » du Cadre stratégique pour l’agriculture (CSA) était de renforcer la capacité canadienne d’accès aux marchés et de développement des marchés et de faire reconnaître la capacité du Canada d’être un chef de file mondial pour ce qui est de répondre aux exigences qualitatives des marchés mondiaux fortement segmentés et de plus en plus concurrentiels.
Ce PE établit les principes opérationnels, les pratiques de gestion et les critères de mesures du rendement qui régissent les 34 postes de spécialistes de l’agriculture et de l’agroalimentaire dans les ambassades et les hauts commissariats du Canada situés dans les pays où se trouvent des marchés d’exportation clés. Le rôle du spécialiste de l’agriculture est d’améliorer la prestation des services aux exportateurs canadiens dans des domaines comme la mise en valeur des entreprises agricoles et agroalimentaires, la promotion des investissements, l’accès aux marchés, la défense des intérêts commerciaux et la pénétration des marchés. Les 34 postes ont été transférés à AAC le 1er avril 2008 lorsque le PE conjoint sur les modalités de gestion des postes par les deux ministères a pris fin. Cependant, AAC et le MAECI ont saisi l’importance de renégocier un nouveau PE en 2008-2009 qui a mis l’accent sur une plateforme conjointe plus globale pour renforcer et rehausser la contribution des deux ministères à la réussite du Canada dans la commercialisation internationale des produits agricoles et agroalimentaires et pour défendre les intérêts du pays sur le marché mondial. Le nouveau PE tient compte du volet international de l’accord-cadre Cultivons l’avenir d’AAC et de la Stratégie commerciale mondiale du MAECI.
Résultats partagés :
Structures de gouvernance : Comité de gestion conjoint des sous-ministres adjoints
Partenaires fédéraux | Activités de programme des partenaires fédéraux | Noms des programmes des partenaires fédéraux | Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) | Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses réelles 2008-2009 |
Résultats prévus 2008-2009 |
Résultats obtenus en 2008-2009 |
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AAC | Marchés et international | Négociation d’un nouveau PE | 0 M$ | 0 M$ | 0 M$ | Éclaircissement des liens et des rôles interministériels; accord sur l’investissement pour les années subséquentes | Un nouveau PE bilatéral orientant les liens et les intérêts communs entre AAC et le MAECI a été négocié en 2008-2009 et sera signé en 2009-2010. |
Le Service des délégués commerciaux du secteur agroalimentaire (anciennement le programme des affectations de spécialiste de l’agroalimentaire à l’étranger) a été prolongé d’un an en attendant l’approbation de Cultivons l’avenir par le Conseil du Trésor | 42,5 M$ de 2003-2004 à 2007-2008 et 7,5 M$ pour une prolongation d’un an pour 2008-2009 | 7,5 M$ | 7,5 M$ | Les délégués commerciaux du secteur agroalimentaire fournissent aux exportateurs canadiens une aide sur place, contribuant ainsi au développement des marchés, à l’amélioration de l’accès aux marchés et à la promotion de la marque Canada pour l’agriculture et l’alimentation. | Les délégués commerciaux du secteur agroalimentaire ont contribué à l’augmentation de 20 % des exportations de produits agricoles et agro-alimentaires et de produits à boire qui sont passées de 35 G$ en 2007-2008 à 42,5 G$ en 2008-2009. | ||
MAECI | Commerce international | Fonds pour service aux clients | 0,464 M$ | 0,464 M$ | 0,563 M$ | Soutenir les initiatives liées au secteur de l’agriculture, de l’alimentation et des produits de la mer. | Le FSC lié au marché local a été utilisé pour exploiter des fonds du secteur privé, des provinces et d’AAC (montants inclus ci-dessus) pour des activités précises liées à l’augmentation des exportations pour le secteur. |
Programme de partenariat nord américain (PPNA) | 5,0 M$ de 2008-2009 à 2012-2013 | 1,0 M$ | 1,0 M$ | Les délégués commerciaux du secteur agroalimentaire fournissent à l’industrie des services sur place, font la promotion du développement des marchés et assurent la défense des intérêts commerciaux sur les marchés des États-Unis. | Le million de dollars a été utilisé pour financer quatre postes dans les missions aux États-Unis et pour effectuer des activités spéciales sur les marchés américains afin d’augmenter les exportations vers les États-Unis. | ||
Total 55,464 M$ |
Total 8,964 M$ | Total 9,063 M$ |
Commentaires sur les écarts :
Quelque 66 missions du MAECI situées à l’étranger ont alloué en tout plus de 0,1 M$ de fonds dans le cadre de leurs allocations du Fonds pour service aux clients pour les secteurs agricole, alimentaire et des produits de la mer en raison de l’intérêt croissant des entreprises (mesuré par le plus grand partenariat financier dans les initiatives du marché local par des entreprises), qui s’accompagne souvent d’un changement de priorité pour le secteur sur quelques marchés étrangers.
Résultat à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet
Personne-ressource :
Bruce Howard
Directeur, Service des délégués commerciaux du secteur agroalimentaire
613-773-1571
Titre de l'initiative horizontale : Services-conseils aux exploitations agricoles
Nom du ou des ministères responsables : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)
Activité de programme du ministère responsable : Innovation et renouveau
Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 1er avril 2003
Date de clôture de l'initiative horizontale : 31 mars 2008, prorogée au 31 mars 2009 (programme est terminé)
Total des fonds fédéraux affectés (de la date de mise en œuvre à l'échéance) : 109,0 M$ sur six ans
Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :
Ces services permettent aux agriculteurs admissibles de consulter des experts-conseils financiers qui les aideront à évaluer leur situation financière et à élaborer des plans de relève, d’action et d’entreprise (finances, commercialisation, valeur ajoutée). Pour plus de renseignements, voir le site Web.
Résultats partagés :
Structure de gouvernance :
Élaboration des programmes et mesures du rendement par le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial sur le renouveau.
Partenaires fédéraux | Activité de programme des partenaires fédéraux | Nom des programmes des partenaires fédéraux | Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) | Dépenses prévues 2008-2009 | Dépenses réelles 2008-2009 |
Résultats prévus 2008-2009 | Résultats obtenus en 2008-2009 |
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AAC | Innovation et renouveau | a. Les services-conseils aux exploitations agricoles canadiennes (SCEAC) comportent deux volets : | |||||
i. Évaluation de l'exploitation agricole (EEA) | 55,8 M$ sur six ans, 2003-2004 à 2008-2009 |
8,8 M$ | 10,2 M$ | (1) Les producteurs mettent davantage en œuvre des stratégies de développement de l’entreprise.
(2) Les agriculteurs sont satisfaits des programmes. |
(1) 85 % des producteurs envisageraient de faire appel à un consultant à l'avenir (25 % avaient prévu cette dépense dans leur budget). (2) 88 % des producteurs étaient satisfaits du programme d'EEA. |
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ii. Services spécialisés de planification d'entreprise (SSPE) | 26,5 M$ sur six ans, 2003-2004 à 2008-2009 |
3,1 M$ | 3,2 M$ | (1) Les producteurs mettent davantage en œuvre des stratégies de développement de l'entreprise. (2) Les agriculteurs sont satisfaits des programmes. |
(1) 92 % des producteurs envisageraient de faire appel à un consultant à l'avenir (62 % avaient prévu cette dépense dans leur budget). 2) 89 % des producteurs étaient satisfaits du programme. |
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b. Planification et évaluation pour les entreprises de produits à valeur ajoutée (PEPVA) | 26,7 M$ sur six ans, 2003-2004 à 2008-2009 |
0,4 M$ | 0,4 M$ | (1) Les producteurs mettent davantage en oeuvre des stratégies de développement de l'entreprise. (2) Les agriculteurs sont satisfaits des programmes. |
(1) 91 % des producteurs envisageraient de faire appel à un consultant à l'avenir (45 % avaient prévu cette dépense dans leur budget). (2) 70% des producteurs étaient satisfaits du programme. |
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Total 109 M$ sur six ans, 2003-2004 Ã 2008-2009 |
Total 12,3 M$ |
Total 13,8 M$ |
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Note : Les dépenses prévues et le total des affectations représentent les montants inscrits dans les budgets. |
Commentaires sur les écarts :
Le fait que les producteurs connaissent mieux le programme d’EEA, combiné à l’exigence de corrélation des critères d’admissibilité de l’EEA dans le cadre du Programme canadien d’options pour les familles agricoles, a débouché sur une participation plus élevée que prévu pour 2008-2009 (le taux de participation aux SSPE et au programme PEPVA était semblable aux années précédentes).
Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :
Le gouvernement fédéral était le principal agent d’exécution. Les partenaires non fédéraux assuraient la prestation des programmes du renouveau lorsque des accords collatéraux étaient signés (Québec et le First Nations Agricultural Council of Saskatchewan Inc.). Des partenaires non fédéraux participaient au Groupe de travail fédéral-provincial-territorial sur le renouveau lorsque des questions relatives au programme étaient à l’étude. La planification s’effectuait de façon conjointe (à l’échelle fédérale et provinciale) de façon à ce que les résultats provinciaux à atteindre soient les mêmes.
Personne-ressource :
Johanne Métayer
Directrice
Division du renouveau
Direction générale des programmes financiers pour l'agriculture
613-773-2006
Titre de l'initiative horizontale : Développement rural
Nom du ou des ministères responsables : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)
Activité de programme du ministère responsable : Secrétariats rural et aux coopératives
Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 1er avril 2003
Date de clôture de l'initiative horizontale : 31 mars 2008, prorogée au 31 mars 2009 (Un nouveau Partenariat rural du Canada a été approuvé à la fin de l’année.)
Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en oeuvre à l'échéance) : 71,6 M$ sur six ans
Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) :
Le Secrétariat rural, dans le cadre du Partenariat rural du Canada (PRC), permet au gouvernement de mieux comprendre les enjeux et les préoccupations des Canadiennes et des Canadiens vivant en milieu rural et encourager les ministères et organismes fédéraux à apporter des modifications à leurs politiques, programmes et services en tenant compte des besoins uniques des collectivités rurales. Dans le cadre du PRC, le gouvernement du Canada vise à améliorer la qualité de vie des Canadiens vivant en milieu rural.
Résultats partagés :
Le résultat visé est de permettre aux collectivités rurales d’utiliser leur capacité d’innovation pour évaluer les atouts locaux et assurer une plus grande compétitivité économique locale. Il est fondé sur les six principes directeurs suivants :
Structures de gouvernance :
Le PRC est géré par le Secrétariat rural. Il visent à faire connaître davantage et à inclure le Canada rural dans les politiques et les programmes fédéraux. Il y a notamment :
Ces efforts sont renforcés par les équipes rurales de chaque province et territoire composées de représentants du gouvernement fédéral dans la région. La plupart des équipes comprennent également des membres du gouvernement provincial ou territorial et/ou des intervenants du secteur.
Partenaires fédéraux | Activité de programme des partenaires fédéraux | Nom des programmes des partenaires fédéraux | Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) | Dépenses prévues 2008-2009 | Dépenses réelles 2008-2009 |
Résultats prévus 2008-2009 | Résultats obtenus en 2008-2009 |
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AAC/Secrétariat rural Liste des 27 ministères et organismes faisant partie du Réseau pour le développement rural |
Secrétariats rural et aux coopératives | Partenariat rural du Canada (PRC) | 71,6 M$ pour les exercices 2003-2004 à 2008-2009 | 11,6 M$ | 9,9 M$ | Collectivités canadiennes innovatrices bénéficiant de possibilités économiques | Le Secrétariat a joué un rôle essentiel pour l’élaboration de projets de partenariat dont le Forum économique du Nunavut, afin de promouvoir les programmes d’action social et économique du Canada rural. |
Nouvelles politiques et nouveaux programmes qui traitent des enjeux ruraux | Un nouveau PRC a été approuvé à la fin de l'année. | ||||||
Total 71,6 M$ |
Total 11,6 M$ |
Total 9,9 M$ |
Commentaires sur les écarts :
Les accords de contribution représentaient 1,8 M$ de moins que l’objectif visé en raison d’une période de participation au programme plus courte, et ces fonds n’étaient consacrés qu’aux projets à court terme en raison de la prolongation d’un an du financement du programme.
Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet
Personne-ressource :
Donna Mitchell
Directrice exécutive
Secrétariats rural et aux coopératives
613-759-7113
CANAFE participe aux initiatives horizontales suivantes à titre de partenaire :
Il est possible d’obtenir des renseignements supplémentaires sur les initiatives horizontales en consultant le site suivant : http://www.tbs-sct.gc.ca/hidb-bdih/home-accueil-fra.aspx.
Nom de l’initiative horizontale : armes à feu
Nom du ministère ou de l’organisme responsable : Centre des armes à feu Canada
Date de mise en œuvre de l’initiative horizontale : 1995
Date de clôture de l’initiative horizontale : initiative permanente
Fonds de la CNLC : 858 000 $ par année
Description de l’initiative horizontale : réduire le nombre de tragédies attribuables aux armes à feu, y compris les blessures ou les décès accidentels, ainsi que l’utilisation criminelle des armes à feu.
Résultat(s) commun(s) : des collectivités plus sûres
Structure(s) de gouvernance : rôles et responsabilités établis dans la loi (p. ex. Loi sur les armes à feu)
Partenaires fédéraux participant à chaque programme | Noms des programmes | Total des fonds affectés | Dépenses prévues pour 2008-2009 | Dépenses réelles en 2008-2009 | Résultats prévus pour 2008-2009 | Résultats obtenus en 2008-2009 |
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Centre des armes à feu Canada, GRC, Sécurité publique et protection civile Canada, ministère de la Justice pour le commerce international, Agence des services frontaliers du Canada, Service correctionnel du Canada, Commissariat à la protection de la vie privée, Commissariat à l’information du Canada, Secrétariat du Conseil du Trésor. | (a) Décisions judicieuses en matière de mise en liberté sous condition. | S.O. | 858 000 $ | 858 000 $ | Les dépenses prévues en 2007-2008 visaient à donner à la CNLC la capacité de gérer les charges de travail résultant des modifications au Code criminel concernant l’initiative des armes à feu. Ces modifications visaient à imposer des peines plus longues aux délinquants condamnés par suite d’une infraction liée à une arme à feu et ont obligé à procéder à plus d’examens en vue de la mise en liberté sous condition. | Depuis 1999-2000, la Commission a effectué plus de 15 000 examens concernant des délinquants condamnés par suite d’une infraction liée à une arme à feu. |
Titre de l'initiative horizontale : Initiative de R-D en génomique (IRDG)
Nom du ou des ministères responsables : Conseil national de recherches du Canada
Activité de programme du ministère responsable : Recherche et développement
Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : Avril 1999
Date de clôture de l'initiative horizontale : Mars 2011
Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l'échéance) : 234,1 M$
Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) : L'Initiative de R-D en génomique (IRDG) a été lancée pour établir et maintenir une capacité de recherche en génomique au sein des ministères fédéraux. Véritable technologie habilitante, la génomique engendre des outils puissants et une information précise à l'appui des différents mandats exercés par ces ministères et sur lesquels peuvent être fondées les décisions prises en matière de politique publique et de réglementation. Les ministères et organismes fédéraux à vocation scientifique (voir la partie 10 ci-dessous pour une liste) interagissent avec des partenaires, des parties intéressées et des clients et établissent des liens entre ces technologies et ces outils habilitants et des applications à valeur ajoutée qui permettent à l'administration publique canadienne de s'attaquer aux priorités nationales, de s'acquitter des mandats de l'administration fédérale et d'appuyer la création de richesse pour les Canadiens.
Ces applications vont des tests génomiques exigés par les autorités internationales à l'égard de certains produits d'exportations à la capacité d'interpréter et d'évaluer l'information génomique présentée avec certains produits à des fins de surveillance réglementaire, en passant par le développement, au moyen de méthodes génomiques, d'essais et de produits visant à rehausser la qualité de vie des Canadiens et celle de l'environnement et la durabilité des activités humaines; par les considérations socio-économiques et éthiques liées à l'utilisation et à l'intégration de la génomique aux soins de santé, à la protection de l'environnement et aux produits et applications industriels et de consommation ainsi que par l'accessibilité accrue pour les Canadiens d'une information précise et compréhensible sur les sciences génomiques.
Résultats partagés : Amélioration de la qualité de vie des Canadiens grâce à une amélioration de leur santé et de leur sécurité, à l'assainissement de l'environnement et au développement social et économique grâce à la construction et au maintien d'installations de recherche en génomique à l'appui des objectifs clés de la politique publique fédérale et plus particulièrement a) de renforcer l'innovation et d'assurer la pérennité des avantages qu'en tirent tous les Canadiens en centrant la recherche dans des domaines stratégiques d'intérêt national sur un plan économique et social (notamment la santé, l'environnement, les ressources naturelles et l'énergie, la sécurité); b) de promouvoir la compétitivité mondiale du Canada et d'étendre son influence internationale en facilitant la commercialisation du fruit des activités de recherche et en augmentation l'efficacité de la réglementation; c) de multiplier les débouchés économiques grâce à la R-D en établissant des collaborations entre entreprises, universités et organismes publics au Canada et à l'étranger.
Structures de gouvernance : Afin de s'assurer que l'État tire le maximum de ses investissements, l'IRDG s'est dotée d'un cadre de gouvernance visant à accroître la responsabilisation et à faire en sorte que les investissements ont véritablement une incidence favorable sur la vie des Canadiens. Un comité de coordination interministériel de SMA sur la R-D en génomique a été créé afin de superviser la gestion collective et la coordination de l'Initiative.
Le comité s'assure aussi de la mise en place de mécanismes efficaces de fixation des priorités au sein des ministères et veille à ce que les investissements soient bien ciblés et répondent à une stratégie bien définie. Le comité s'assure par ailleurs que des principes de gestion courants sont appliqués et qu'une collaboration horizontale entre les organisations est maintenue chaque fois que cela est pertinent et possible. Le comité comprend des membres de chacune des organisations touchant des fonds ainsi qu'un représentant d'Industrie Canada.
Un groupe de travail interministériel appuie les travaux du comité. Le mandat du groupe de travail consiste à formuler des recommandations au comité de coordination des SMA et à le conseiller sur l'établissement des priorités stratégiques et la gestion globale de l'Initiative de R-D en génomique. Le groupe de travail appuie également les évaluations et contribue au respect des exigences de communication de l'information liées à l'Initiative. Le CNRC, en tant qu'organisme responsable de l'Initiative, préside le Comité de coordination des SMA et le groupe de travail.
Partenaires fédéraux | Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux | Noms des programmes des partenaires fédéraux | Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) | Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses réelles 2008-2009 |
Résultats prévus 2008-2009 |
Résultats obtenus en 2008-2009 |
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Conseil national de recherches Canada (CNRC) | Recherche et développement | Initiative en génomique et en santé | 71 | 6 | 6 | Voir point 1 ci-dessous | Voir points 1.1 et 1.2 |
Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) | Innovation et renouvellement | Projet canadien de génomique des plantes cultivées | 71 | 6 | 6 | Voir point 2 | Voir points 2.1, 2.2, 2.3, 2.4, 2.5 2.6 et 2.7 |
Pêches et Océans Canada (POC) | Aquaculture | Programme de R-D en biotechnologie et génomique aquatiques | 10 | 0,9 | 0,9 | Voir point 3 | Voir points 3.1, 3.2, 3.3, 3.4 et 3.5 |
Santé Canada (SC) | Produits de santé | Initiative de génomique de SC/ASPC | 46 | 4 | 3,5 | Voir point 4 | Voir points 4.1, 4.2, 4.3, 4.4, 4.5, 4.6 et 4.7 |
Ressources naturelles Canada (RNCan) | Connaissance pour les Canadiens sur les ressources naturelles et la masse continentale | Initiative de R-D en génomique de RNCan SCF | 23 | 2 | 2 | Voir point 5 | Voir points 5.1, 5.2, 5.3, 5.4 et 5.5 |
Environnement Canada (EC) | Les Canadiens adoptent des habitudes de consommation et de production durables | Applications stratégiques de la génomique à l'environnement | 12 | 1 | 1 | Voir point 6 | Voir points 6.1 et 6.2 |
Instituts canadiens de recherche en santé (ICRS) | S. o. - Allocation ponctuelle versée en 1999-2000 pour faciliter la création du Secrétariat de Génome Canada | S. o. | 0,5 | S. o. | S. o. | S. o. | S. o. |
Total | 234,1 | 19,9 | 19,4 | ||||
Points : 1. Des progrès commerciaux pertinents dans le domaine de la R-D en génomique liée à la santé humaine (par exemple, tests génétiques, diagnostics, applications microbiennes de la génomique, traitement et prévention des maladies humaines comme le cancer et les maladies cardiovasculaires, et détection des pathogènes) 1.1 Dispositifs intégrés permettant de diagnostiquer rapidement au point de service les pathogènes en s'appuyant sur leur signature génomique. Le succès de ces appareils repose sur la création de micropuces de détection possédant la sensibilité et la capacité d'analyse requises pour permettre des décisions cliniques judicieuses. En 2008-2009, l'équipe des biopuces a développé les conditions permettant simultanément l'amplification par la polymérase et l'hybridation des molécules cibles sur les puces, ce qui permet la détection d'un pathogène grâce à la présence de moins de cinq molécules de sa séquence d'ADN, et ce, avec une précision permettant de distinguer une discordance d'un seul nucléotide. Ces progrès portent la sensibilité de la micropuce à l'intérieur de la fourchette clinique utile de moins de dix molécules de pathogène par micropuce et représentent une percée dans la concrétisation de l'amplification par polymérase, de l'hybridation et de la détection d'échantillons en temps réel. 1.2 En ce qui concerne le cancer, le projet de l'IGS a pour objectif de dresser une liste d'agents protéiniques capables de cibler des tumeurs cancéreuses et qui pourraient éventuellement servir à la création de médicaments contre le cancer. Le 7 juillet 2008, Alethia Biotherapeutics, une société canadienne de biotechnologie engagée dans la recherche et le développement de médicaments dans le domaine des besoins médicaux non comblés, a signé une option en vue de l'acquisition d'une licence sur des anticorps monoclonaux spécifiques de la clustérine (AcM) développés par l'équipe du projet. En 2008-2009, des études sur des animaux vivants ont démontré que trois des anticorps de la clustérine (AcM) réduisent de manière importante la production de nodules métastatiques. De plus, on a réussi à isoler un peptide favorisant l'agglutination de la clustérine qui a démontré son efficacité comme agent d'imagerie optique des cellules tumorales dans des modèles animaux. Une demande de brevet provisoire a été déposée. 2. Augmentation de la valeur des cultures de céréales, de fèves de soya et de canola grâce à des améliorations de la qualité dans des domaines liés à l'adaptation des plantes, au stress biotique et abiotique (par exemple, résistance aux maladies, tolérance à la sécheresse et au froid) ainsi que du développement des semences et des métabolismes (liés notamment au contenu oléagineux pour les biocarburants et les applications nutraceutiques) 2.1 Des chercheurs en génomique d'AAC ont obtenu des fonds de l'IRDG pour participer à un projet conjoint du Canada et de l'Allemagne. Un scientifique d'AAC et son collègue allemand ont codirigé un groupe de scientifiques canadiens et allemands venant de milieux universitaires, d'organismes publics et d'entreprises privées dans le but de trouver des solutions pour lutter contre la contamination du blé au fusarium. La contamination au fusarium est un problème qui nuit à la culture des céréales partout dans le monde et qui peut entraîner des pertes importantes de rendement en plus de contribuer à l'accumulation de toxines dans le grain. L'équipe utilise une combinaison de méthodes de génomique et de sélection pour mieux comprendre la maladie et développer de nouvelles variétés de blé capables d'y résister pour les producteurs des deux pays. En 2008, à la suite des progrès accomplis par l'équipe dans l'établissement des types de blé ayant une résistance accrue au fusarium, celle-ci a reçu un prix de la ville de Freising en Allemagne. 2.2 Au sein d'une équipe de 23 chercheurs venant de 6 pays, des scientifiques d'AAC ont contribué à la construction d'une carte physique du chromosome 3B du blé, la première étape vers le séquençage du premier chromosome du blé. La taille de chaque chromosome du blé équivaut approximativement à la taille du génome complet du riz, et le séquençage de son génome est donc un projet colossal. Le savoir-faire d'AAC en cartographie génique a été mis à contribution par des collègues de l'INRA (France) afin de classer plus de 1 400 marqueurs génétiques du chromosome 3B, un travail préalable essentiel au classement de clones chromosomiques bactériens artificiels (BAC) et de contigs, puis à la préparation des activités futures de séquençage du chromosome. Ces travaux ont fait l'objet d'un article dans la prestigieuse revue Science. 2.3 En 1975, un facteur de virulence important de la phytophtoriose des racines de la fève soya a été décrit. Malgré les nombreux efforts déployés au cours des 35 dernières années, nul n'a été capable d'identifier ce facteur de manière concluante jusqu'à ce que les scientifiques d'AAC établissent la séquence génétique et la description du facteur Avr1a en 2009. L'identification d'Avr1a s'ajoute à la liste croissante des facteurs Avr du soja qui ont récemment été identifiés. Cette découverte des facteurs Avr a été rendue possible par des changements technologiques et notamment par les progrès accomplis dans le séquençage des génomes et dans l'avancement du savoir que ces progrès créent. L'isolement du P. soja Avr1a est une réussite remarquable, compte tenu de sa longue histoire dans la pathologie moléculaire des plantes, mais, encore plus important, l'identification des gènes Avr dans le Phytophthora sojae contribueront au diagnostic des éléments pathogènes et au développement de cultivars résistants pour l'une des cultures les plus importantes du monde. Cette information génétique importante permettra l'élaboration d'une méthode plus rationnelle de sélection des plants de soja, de diagnostic et de déploiement des cultivars qui elle-même mènera à une meilleure compréhension des mécanismes de la maladie et de la manière dont il sera possible de la contrôler. 2.4 Champignon pathogène à la source de maladies graves du blé, de l'orge et du maïs, le Fusarium Graminearum produit un certain nombre de métabolites toxiques ou de mycotoxines qui s'accumulent dans le grain infecté. S'appuyant sur une méthode axée sur la protéomique, les chercheurs d'AAC ont été en mesure d'identifier des centaines de protéines du fusarium présentes lorsque le champignon est induit afin de synthétiser ces mycotoxines. Les quantités relatives de 72 protéines ont augmenté de manière importante avec l'induction des mycotoxines et ont fourni des pistes de solution dans la recherche des mécanismes et des marqueurs de la maladie et permis la découverte de nouvelles cibles antifongiques. 2.5 Le Sclerotinia Sclerotiorum est un pathogène nécrotrophe des plantes qui infecte d'importantes cultures agricoles dont le canola (Brassica Napus), le soya (Glycine max) et le tournesol (Helianthus Annuus) (Boland et Hall, 1994). Ce pathogène sécrète toute une batterie d'enzymes qui détruisent le tissu des plantes : de la polygalacturonase (PG), des lyases de pectine, des méthyles de pectine et des estérases d'acétyle qui dégradent la pectine des plantes. Le génome de la plupart des plantes comprend dans son code un ensemble limité de protéines inhibitrices du polygalacturonase (PGIP) qui peuvent désactiver le polygalacturonase secrété par les pathogènes. Les scientifiques d'AAC ont caractérisé un ensemble diversifié de 16 gènes des PGIP du Brassica Napus. Plusieurs gènes du BnPgip ont réagi à l'infection au S. sclerotiorum ou à d'autres sources de stress et molécules de signalisation. Le grand nombre de gènes des PGIP et les différentes manières dont ils sont pris en charge assurent vraisemblablement que B. Napus peut répondre aux attaques d'un large spectre de pathogènes et d'organismes nuisibles. Ces gènes sont actuellement examinés afin d'établir leur capacité de créer de la résistance aux maladies causées par les pathogènes fongiques. 2.6 Les baculovirus sont particuliers à certains insectes et il est avéré qu'ils sont des agents efficaces de contrôle des insectes non nuisibles pour l'environnement et les humains. Comme les baculovirus ont été identifiés dans de nombreux insectes ayant des retombées économiques importantes, ils représentent une ressource importante dans le développement futur d'insecticides organiques. Le baculovirus Autographa Californica Nucleopolyhedrovirus est celui qui possède le plus large éventail d'organismes hôtes connus. Les recherches ont porté sur les principaux gènes que la génomique des baculovirus a identifiés comme présents dans toutes les espèces de baculovirus dont la séquence génétique a été complètement établie à ce jour. La conservation de ces gènes laisse croire que ceux-ci jouent un rôle crucial dans la reproduction du virus. En produisant des virus où ces gènes (ac142 et ac143) ont été supprimés du génome, nous avons démontré qu'ils sont essentiels à la reproduction du virus. L'un d'entre eux, le ac142, semble jouer un rôle essentiel dans le recrutement à même la membrane moléculaire des particules de virus, une propriété unique du virus. Ces études contribueront à une meilleure compréhension de la base moléculaire des maladies causées par les baculovirus et mener à une utilisation améliorée de ces agents naturels pour contrôler les populations d'insectes. 2.7 L'équipe du projet Huile biorenouvelable pour la nourriture et le carburant du CNRC travaille actuellement à la caractérisation de 29 gènes qui pourraient jouer un rôle important dans l'amélioration du rendement des cultures de canola. Les gènes candidats d'élite seront intégrés à la phase de précommercialisation. Cinq prototypes ont fait l'objet d'essais sur le terrain au cours de la première année en collaboration avec AAC. Comparativement aux populations de contrôle, les deux prototypes ont confirmé qu'ils amélioraient la teneur en huile et un prototype a confirmé qu'il causait une floraison précoce et augmentait la taille des graines. Les résultats sommaires du programme comprennent la publication de 11 articles dans des revues à comité de lecture, 18 autres publications, présentations ou chapitres de livre et une demande de brevet. Les directeurs de ce programme ont établi une collaboration internationale formelle avec des chercheurs d'Allemagne, des Pays-Bas, de la Chine et de l'Inde dans des domaines directement liés aux objectifs du programme. 3. Gestion durable des ressources aquatiques par le recours à des outils en génomique afin : de gérer les dates d'ouverture de la saison des pêches; de générer une meilleure compréhension de la génétique et de la structure des populations; d'approfondir la compréhension des réactions comportementales, physiologiques et immunologiques à l'environnement et par la gestion des maladies des animaux aquatiques 3.1 Gestion des dates d'ouverture de la saison des pêches - Le MPO continue d'amasser de l'information afin de comprendre les modifications du comportement des stocks de poissons attribuables au changement climatique et à la pollution. Des outils de génomique, dont le profilage de l'expression des gènes, sont actuellement utilisés par le MPO pour déterminer les changements physiologiques au cours de la migration précoce vers le cours d'eau d'origine, changement de comportement qui a été observé chez le saumon rouge de montaison tardive du Fraser. Ces recherches contribuent directement à la gestion des dates d'ouverture de la saison des pêches en s'appuyant 1) sur l'utilisation de la technologie fonctionnelle en génomique dans la gestion des pêches, 2) sur l'utilisation d'organismes sauvages dans des projets de recherche écologique à grande échelle en génomique. 3.2 Meilleure compréhension de la génétique et de la structure des populations - S'ajoutant à des travaux antérieurs, plusieurs nouveaux projets ont été entrepris afin de comprendre la structure de la population de différentes espèces d'importance socioéconomique dont le saumon sauvage, le capelan, le sébaste, l'omble de l'Arctique et le bélouga. 3.3 Approfondissement de la compréhension des réactions comportementales, physiologiques et immunologiques à l'environnement - Des biomarqueurs prédictifs sont actuellement mis au point pour surveiller les gènes pertinents, ce qui permettra aux gestionnaires de prévoir, avant le début de la saison, le comportement migratoire ainsi que le taux de survie du saumon du Pacifique et, ce faisant, de surveiller les effets du changement climatique et de la pollution. 3.4 Gestion des maladies des animaux aquatiques - Le MPO continue d'étudier les maladies des animaux aquatiques d'importation, comme la fonction immune du saumon et la résistance au virus de l'anémie infectieuse du saumon (AIS), un pathogène important du saumon de l'Atlantique. Les mécanismes viraux menant à la mort des poissons ou à leur survie et à leur résistance ne sont pas bien compris au niveau immunitaire et moléculaire. Un autre projet vise à utiliser la génomique fonctionnelle pour caractériser les réactions des salmonidés au pou du saumon, un parasite qui cause bien des préoccupations aux éleveurs de saumons du Pacifique. 3.5 Surveillance et atténuation des effets des contaminants environnementaux, y compris les espèces envahissantes - De nouveaux projets ont été entrepris pour surveiller et atténuer les effets des contaminants environnementaux. Un projet vise à caractériser les populations microbiennes de l'eau extraite et leur influence sur la communauté microbienne dans l'environnement marin autour de la plateforme de production pétrolière Hibernia. Un autre projet se penche sur l'application de marqueurs génétiques afin de résoudre les problèmes d'identification des espèces et de structure des populations des espèces invasives de tuniciers. 4. Positionnement du système de réglementation canadien en santé de manière à permettre l'innovation tout en minimisant les risques pour les Canadiens grâce à un programme de R-D en génomique ciblée visant à accroître la capacité du Canada dans des domaines prioritaires comme l'information génétique, les produits biotechnologiques, la génomique humaine et microbienne ainsi que la santé humaine, animale et environnementale 4.1 Génomique moléculaire appliquée à l'évaluation des risques causés par les rayonnements : Des systèmes d'exposition personnalisée spécialisés ont été construits et caractérisés pour les champs de radiofréquence (RF) et les rayons alpha dans le cadre de ce projet. L'expression génétique différentielle a été évaluée sur trois lignées cellulaires dérivées de cellules humaines après exposition à des rayons alpha. Une liste des gènes réagissant aux rayons alpha a été générée et validée par la technique de l'ADNc-PCR. 4.2 Applications de la toxicogénomique et de la protéomique en santé environnementale. Identification de biomarqueurs et de leurs effets sur les carcinogènes mutagéniques dans des matrices environnementales. La détection de l'expression génétique réagissant à de faibles concentrations de gaz d'échappement de diesel (SRM 1650b) au moyen de micropuces à haute densité est terminée et l'analyse de bio-informatique est en cours. De plus, des crédits accordés à la génomique sont utilisés pour former d'autres employés de SC. Treize protéines ont été identifiées dans des biomarqueurs potentiels de l'exposition à des carcinogènes mutagéniques dans des matrices environnementales complexes. La confirmation et la validation de la méthode sont actuellement à l'étude. 4.3 Développement et validation d'outils toxicogénomiques et démarches axées sur des systèmes biologiques intégrés dans la réglementation de la toxicologie : confirmation et validation des changements d'expression génétique mesurés à la suite de l'administration de faibles doses (environnementalement pertinentes) et développement plus poussé du NOTEL (pas d'effet observable au niveau de la transcription) dans des doses inférieures à celles nécessaires pour induire des changements histologiques ou biochimiques. Les méthodes de recherche suivantes ont été développées pour identifier les biomarqueurs et les étudier. Validation technique de micropuces d'ARN : corrélation entre plateformes, stockage des échantillons, développement de programmes de contrôle et d'assurance de la qualité et analyse statistique. Validation biologique de mutations in vitro pour la sélection de lignées cellulaires (FE1) au moyen de microréseaux d'ADN - comparaison de la réaction in vitro par rapport à la réaction in vivo. Établissement de l'activité biologique et des similitudes et des différences des cellules in vivo afin d'améliorer l'interprétation des données acquises lors de l'observation des systèmes in vitro. Utilisation de la méthode ChIP-chip pour identifier les régions de l'ADN qui lient les récepteurs thyroïdiens dans le cerveau de souris en développement. De nouveaux essais sur des gènes rapporteurs sont en cours de développement afin d'identifier certains produits chimiques qui agissent pendant l'interruption du fonctionnement des TH. Exploration des effets sur la santé cardiopulmonaire de nanoparticules inhalées in utero (en continu) et chez l'adulte, et induction de réactions en phase aiguë. 4.4 Des recherches sur les réactions génétiques des cellules épithéliales du côlon aux fibres alimentaires se sont amorcées. Les changements qui se sont manifestés dans les bactéries intestinales serviront à déterminer quelle influence ces changements peuvent avoir sur les réactions colonocytes. Ce travail est aussi porteur de développements méthodologiques pour des travaux ultérieurs sur ce système. 4.5 Des lignées cellulaires exprimant un certain nombre de protéines virales immunomodulatoires ont été construites. Parmi les protéines exprimées, mentionnons la protéine NS1 du virus de l'influenza et les protéines HCV NS3/NS4a. L'expression génétique de micro-ARN a été déterminée pour ces lignées cellulaires et un certain nombre de micro-ARN déréglés ont aussi été identifiés. Les micro-ARN exprimés par des microglies dans le cerveau de souris infectées par des prions ont aussi été identifiés. Les cibles potentielles d'un de ces micro-ARN ont été identifiées au moyen d'une combinaison d'analyses génomiques fonctionnelles. 4.6 Des prototypes de gènes et des dosages sur microréseaux pour établir le génotype d'échantillons de Campilobacter jejuni ont été développés et testés et sont actuellement déployés pour effectuer une analyse épidémiologique moléculaire de différents ensembles de données et utilisés pour enquêter sur la variabilité du génome dans des isolats virulents de C. jejuni qui sont très courants dans les cas cliniques humains. 4.7 Des travaux ont été entrepris pour générer, résumer et traduire le nouveau savoir sur la génomique humaine et les pathogènes et dans les sciences connexes (protéomique, transcriptomique, bio-informatique, etc.) afin de resserrer la surveillance des maladies infectieuses, les prévenir et les contrôler au moyen de certaines applications (diagnostics, évaluation des risques moléculaires, vaccins, stratégies d'intervention, atténuation de la résistance antimicrobienne) et afin de développer des applications pour diagnostiquer et prévenir les maladies et promouvoir la santé par une sélection génétique prédictive ou une modulation des interactions gène environnement. 5. Connaissance accrue du phénomène de régénération des forêts et des méthodes de protection de la forêt ainsi que sur les méthodes d'atténuation des retombées environnementales grâce à un effort ciblé de R-D en génomique sur certaines espèces et sur les caractéristiques qui sont d'une importance économique pour le Canada 5.1 La production de méthodes de contrôle biologique efficaces fondées sur la génomique exige la compréhension des interactions entre l'hôte et le pathogène. De nouvelles ressources en génomique ont été créées par les chercheurs du SCF pour lutter contre deux organismes nuisibles indigènes et un organisme nuisible étranger envahissant. Huit bibliothèques d'ADNc ont été ainsi créées : une pour le lymantridé blanc, deux pour l'arpenteuse de la pruche et cinq pour l'agrile du frêne. D'autres recherches sur des espèces d'organismes nuisibles ont permis de découvrir l'existence de microsporidies, un groupe d'insectes pathogènes unicellulaires du dendroctone du pin ponderosa dans quatre des dix lieux de collecte et au sein d'une population d'agriles. Plusieurs isolats de pathogènes fongiques ont été découverts dans des collections au champ de dendroctones du pin ponderosa venant d'anciens sites infestés. De plus, des amorces ont été développées pour différents virus d'espèces de coléoptères. 5.2 Les premières preuves démontrent que la coévolution d'insectes et de leur virus entraîne une codépendance des protéines en interaction pour initier et installer l'infection dans l'organisme hôte. Des recherches sur le virus dérivé de l'occlusion de la tenthrède du sapin baumier ont mené à l'identification de 18 protéines dont 3 sont entièrement nouvelles. 5.3 S'appuyant sur le relevé du génome effectué par des scientifiques de RNCan en 2007-2008, une analyse du QTL (locus quantitatif) a été effectuée et il a été établi que l'éclosion des bourgeons, le bourgeonnement et les caractères de croissance sont surtout contrôlés par les régions génomiques 7, 14 et 9 respectivement. Les résultats de l'analyse du QTL sont en voie d'être précisés au moyen d'analyses d'association. Une carte génétique à haute densité de l'épinette blanche est en cours d'élaboration afin de positionner 1 800 des 28 000 gènes (identifiés dans le cadre du projet Arborea). Cette carte servira de point de départ à l'élaboration d'une carte physique de l'épinette. 5.4 En ce qui concerne l'épinette blanche, 214 gènes candidats ont été évalués comme hautement prioritaires et sont actuellement utilisés pour faire de la recherche sur des variantes dans des études d'association. Les études exploratoires ont identifié 6 à 20 PNS associés d'assez près à l'un des 25 caractères du bois sur lesquels porte la recherche. Des amorces d'épinette blanche ont été testées sur l'ADN de l'épinette noire, permettant d'identifier plus de 1 800 PNS. Les amorces ont été conçues pour des gènes candidats liés à la formation du bois. 5.5 En 2008-2009, on a découvert de nouvelles interactions entre le pin blanc et la rouille vésiculeuse et on a identifié des protéines et des gènes associés à la résistance à la maladie. En collaboration avec le USDA-FS et le ministère des Forêts de la Colombie-Britannique, plusieurs gènes candidats du pin blanc ont été soumis à des recherches visant à trouver des polymorphismes nucléotidiques simples (PNS) et à associer génétiquement ces PNS aux phénotypes associés à la résistance dans de multiples familles de pin blanc dont le phénotype est connu pour exprimer une résistance quantitative. La recherche sur le douglas de Menzies a permis d'identifier des protéines liées aux mécanismes de défense des racines infectées par la carie jaune annelée. D'autres tests sont en cours sur 45 gènes ayant une fonction pathogène potentielle. 6. Développement d'applications en génomique afin d'appuyer les activités de réglementation et d'application de la loi dans des domaines clés comme les évaluations de risques environnementaux et la gestion de ces risques; l'application et la conformité à la réglementation; la détection, la surveillance et la prévention de la pollution; la conservation et la génétique de la faune; les prévisions technologiques et les évaluations et le développement responsable et durable ainsi que l'utilisation des produits biologiques et de processus industriels 6.1 En 2008-2009, EC a fait des progrès significatifs dans l'application des outils et des données génomiques générés dans le cadre de l'IRDG. Au moyen des crédits accordés à cette dernière, EC a notamment développé une technique permettant d'effectuer sur place des tests sur la pathogénicité et la toxicité de substances microbiennes dans les sols, ce qui a contribué à la validation d'un nouveau guide national produit en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement. EC a également développé et appliqué des méthodes génomiques dans ses recherches sur la toxicité de certains contaminants environnementaux sur les communautés microbiennes aquatiques. Ces recherches ont mené à l'application d'outils et de méthodes d'évaluation des substances prioritaires et des contaminants en émergence, comme les produits de soins personnels et les produits pharmaceutiques. Les recherches menées par EC sur la faune ont généré des données scientifiques (génomiques) sur lesquelles les décisions de conservation et de gestion de la faune (notamment des espèces d'oiseaux suivantes : paruline polyglotte, population d'oies de l'Ontario, les pies-grièches migratrices, etc.) ont été fondées (tant au niveau provincial que fédéral). 6.2 En 2008-2009, EC a eu recours à de nombreuses méthodes environnementales fondées sur la génomique :
|
Commentaires sur les écarts :
L'écart était imputable au fait que les fonds n'étaient pas gérés avant l'approbation de la présentation au Conseil du Trésor (en septembre) et que Santé Canada ne les a pas transférés à l'ASPC avant décembre 2008. Par conséquent, les projets de l'ASPC n'ont commencé qu'en janvier 2009 (3 mois d'activités plutôt que 12). Toutefois, ces crédits ne seront pas perdus puisqu'ils ont été récupérés grâce aux reports annuels autorisés auxquels l'ASPC a droit (soit 5 %), ce qui porte les dépenses de la première année à 93,2 %. Les dépenses de l'année 2 seront équivalentes au total de celles de l'année 1 et de l'année 2.
Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S. o.
Personne-ressource :
Gary Fudge, ing.
Directeur, Initiatives horizontales des sciences de la vie
Conseil national de recherches Canada
613-949-0542
Nom de l'initiative horizontale : Ententes de partenariat pour le développement économique de l'Ouest
Nom du ministère responsable : Diversification de l'économie de l'Ouest Canada
Activité de programme du ministère responsable :
AP1 - Planification, développement et adaptation de l'économie des collectivités;
AP2 - Développement des entreprises et entrepreneuriat;
AP3 - Innovation.
Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale :
Août 2003 (ronde II)
Avril 2008 (ronde III)
Date de clôture de l'initiative horizontale :
Mars 2008 (ronde II) - paiements jusqu'en mars 2010
Mars 2012 (ronde III) - paiements jusqu'en mars 2014
Total des fonds alloués par le gouvernement fédéral (de la date de mise en œuvre à celle de clôture) :
100 millions de dollars (ronde II)
100 millions de dollars (ronde III)
Description de l'initiative horizontale (y compris l'entente de financement) : Les EPDEO sont des ententes de partage des coûts, de 50 millions de dollars sur quatre ans, entre le gouvernement fédéral et chacune des quatre provinces de l'Ouest en vue de promouvoir les priorités communes de développement économique.
Résultats communs :
RC1 - Des collectivités économiquement viables dans l'Ouest canadien qui offrent une qualité
de vie élevée;
RC2 - Un secteur des affaires élargi et concurrentiel, ainsi qu'un réseau de l'innovation renforcé.
Une évaluation des EPDEO précédentes a déterminé que pour chaque dollar investi par le Ministère dans des initiatives découlant des ententes, 1,65 $ supplémentaire était généré par effet de levier auprès d'autres sources gouvernementales et non gouvernementales. De plus, dans l'ébauche du rapport final, il est établi que, de façon générale, les partenaires, la direction et le personnel, ainsi que les participants aux études de cas parlent en bien de la capacité des accords de partage des coûts (comme les EPDEO) à promouvoir la collaboration, renforcer les partenariats et, de façon plus stratégique, cibler les priorités communes.
Structure de gouvernance
Un comité de direction composé d'un coprésident fédéral et d'un coprésident provincial est chargé de l'administration et de l'exécution de chaque EPDEO.
Partenaires fédéraux | Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux | Noms des programmes des partenaires fédéraux | Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) | Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses réelles 2008-2009 |
Résultats prévus 2008-2009 |
Résultats obtenus en 2008-2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Diversification de l'économie de l'Ouest | AP1 - Planification, développement et adaptation de l'économie des collectivités | Diversification de l'économie de l'Ouest | 37 000 $ | 2 500 $ | 3 362 $ | Financement par effet de levier (de toutes les sources) de 1,21 dollar pour chaque dollar dépensé | 1,65 $ |
Diversification de l'économie de l'Ouest | AP2 - Développement des entreprises et entrepreneuriat | Diversification de l'économie de l'Ouest | 13 000 $ | 1 000 $ | 1 392 $ | Financement par effet de levier (de toutes les sources) de 1,21 dollar pour chaque dollar dépensé | 1,65 $ |
Diversification de l'économie de l'Ouest | AP3 - Innovation | Diversification de l'économie de l'Ouest | 50 000 $ | 1 000 $ | 8 111 $ | Financement par effet de levier (de toutes les sources) de 1,21 dollar pour chaque dollar dépensé | 1,65 $ |
TOTAL POUR LES EPDEO | 100 000 $ | 4 500 $ | 12 865 $ |
1. Nom de l'initiative horizontale: Groupe canadien des observations de la Terre
2. Nom du(des) ministère(s) responsable(s) : Environnement Canada
3. Activité de programme du ministère responsable : Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien.
4. Date de début de l'initiative horizontale : Juillet 2003
5. Date de fin de l'initiative horizontale : En cours
6. Financement fédéral total alloué (du début à la fin) : Pas de nouveaux fonds, contributions pluriministérielles annuelles
7. Description de l'initiative horizontale (y compris l'entente de financement) : Secrétariat interministériel créé pour coordonner la participation intergouvernementale et internationale du Canada au Groupe des observations de la Terre et pour faire progresser de manière coordonnée, exhaustive et durable les observations de la Terre au Canada. Le Groupe canadien des observations de la Terre est financé au moyen de transferts ministériels et de contributions en nature.
8. Résultat(s) partagé(s)
9. Structure(s) de gouvernance
10. Partenaires fédéraux | 11. Activité de programme des partenaires fédéraux | 12. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux | 13. Financement total (du début à la fin) | 14. Dépenses prévues pour 2008-2009 |
15. Dépenses réelles pour 2008-2009 |
16. Résultats prévus pour 2008-2009 |
17. Résultats atteints en 2008-2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Environnement Canada |
s.o. | a) Programme de surveillance météorologique et environnementale | n.d. | Salaires : 230 000 $ Fonctionnement et entretien : Subventions et contributions : En nature |
Salaires : 230 000 $ Fonctionnement et entretien : Subventions et contributions : En nature |
a) Mise en place de la Stratégie fédérale des observations de la Terre; b) les comités de travail du GCOT (humidité du sol, arctique et politique sur les données) font des progrès concrets; c) le GCOT prend part aux initiatives américaines du Global Earth Observation System of Systems (GEOSS); d) des activités bilatérales sont entreprises avec les États-Unis. |
a) Production de consultations et d'ébauches fédérales de la Stratégie
des observations de la Terre; b) les comités de travail du GCOT (humidité du sol, arctique et politique sur les données) ont continué à s'engager et des résultats concrets sont atteints; c) le GCOT prend part aux initiatives américaines du Global Earth Observation System of Systems (GEOSS), notamment l'organisation d'un symposium au Panama; d) des activités bilatérales sont entreprises avec les États-Unis, notamment un atelier bilatéral sur la glace et l'eau. |
Agence spatiale canadienne | s.o. | a) Observations de la Terre | n.d. | 40 000 $ + en nature |
40 000 $ non disponibles en nature |
Comme ci-dessus | Comme ci-dessus |
Agriculture et Agroalimentaire Canada | s.o. | a) Sciences et technologie | n.d. | 20 000 $ + en nature |
20 000 $ non disponibles en nature |
Comme ci-dessus | Comme ci-dessus |
b) Administration et environnement du rétablissement agricole des Prairies | n.d. | 20 000 $ + en nature |
20 000 $ non disponibles en nature |
Comme ci-dessus | Comme ci-dessus | ||
Ressources naturelles Canada | s.o. | a) Secteur des sciences de la terre | n.d. | n.d. | n.d. | Comme ci-dessus | Comme ci-dessus |
b) Service canadien des forêts | n.d. | n.d. | n.d. | Comme ci-dessus | Comme ci-dessus | ||
Pêches et Océans Canada | s.o. | a) Sciences et technologie | n.d. | n.d. | n.d. | Comme ci-dessus | Comme ci-dessus |
Santé Canada | s.o. | a) Radiations | n.d. | n.d. | n.d. | Comme ci-dessus | Comme ci-dessus |
Statistique Canada | s.o. | a) Agriculture | n.d. | n.d. | n.d. | Comme ci-dessus | Comme ci-dessus |
Affaires étrangères et Commerce international Canada | s.o. | a) Environnement | n.d. | n.d. | n.d. | Comme ci-dessus | Comme ci-dessus |
Total | n.d. | n.d. | n.d. |
18. Commentaires sur les écarts : s.o.
19. Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : s.o.
20. Coordonnées : Kenneth Korporal, coordonnateur, Secrétariat du Groupe canadien des observations de la Terre, 373, promenade Sussex, Ottawa (Ontario), K1A 0H3, 613-995-2466, kenneth.korporal@ec.gc.ca
Pour plus de renseignements, veuillez consulter www.cgeo.gc.ca/
1. Nom de l'initiative horizontale : Initiative sur l'écosystème du bassin des Grands Lacs
2. Nom du(des) ministère(s) responsable(s) : Environnement Canada
3. Activité de programme du ministère responsable : Les Canadiens adoptent des mesures qui permettent l'utilisation et la gestion durables du capital naturel et des paysages exploités
4. Date de début de l'initiative horizontale : Le 1er avril 2005 (ressources du Plan d'action des Grands Lacs [PAGL] IV)
5. Date de la fin de l'initiative horizontale : Le 31 mars 2010 (expiration de l'Accord Canada-Ontario concernant l'écosystème du bassin des Grands Lacs (ACO) et des ressources du PAGL IV)
6. Financement fédéral total alloué (du début à la fin) : 40 millions de dollars sur cinq ans (ressources du PAGL IV), plus les services votés du Ministère
7. Description de l'initiative horizontale (y compris l'entente de financement) : Grâce à l'Initiative sur l'écosystème du bassin des Grands Lacs, Environnement Canada coordonne ses efforts pour restaurer et conserver l'intégrité chimique, physique et biologique de l'écosystème du bassin des Grands Lacs et il veille à l'exécution des engagements fédéraux tels qu'ils sont exprimés dans l'Accord Canada-États-Unis relatif à la qualité de l'eau dans les Grands Lacs. Environnement Canada utilise l'ACO pour impliquer d'autres ministères fédéraux et l'Ontario à remplir les engagements de l'Accord relatif à la qualité de l'eau dans les Grands Lacs au Canada.
L'Initiative sur l'écosystème du bassin des Grands Lacs d'Environnement Canada reflète les investissements du budget de 2005 visant à poursuivre les travaux dans le cadre du PAGL afin d'améliorer l'intégrité écologique de l'écosystème du bassin des Grands Lacs. Un total de 40 millions de dollars sur cinq ans a été affecté au PAGL IV pour poursuivre la restauration environnementale des secteurs aquatiques préoccupants des Grands Lacs. Les ministères fédéraux utilisent aussi les ressources des services votés pour soutenir leurs efforts destinés à atteindre les résultats de l'ACO.
8. Résultat(s) partagé(s) : L'Accord relatif à la qualité de l'eau dans les Grands Lacs fixe de grands objectifs à long terme pour le Canada et les États-Unis en matière de restauration et de protection des Grands Lacs. L'ACO fournit un plan à court terme pour atteindre les engagements de l'Accord relatif à la qualité de l'eau dans les Grands Lacs au Canada. Grâce à l'ACO, les organismes fédéraux et provinciaux sont guidés par une vision commune d'un écosystème sain, prospère et durable dans le bassin des Grands Lacs pour les générations actuelles et futures. L'ACO définit aussi un objectif commun et des objectifs, des résultats et des engagements partagés dans quatre domaines prioritaires : la restauration des secteurs préoccupants, la réduction des polluants nocifs, la réalisation de la durabilité des lacs et des bassins, ainsi que la coordination de la surveillance, de la recherche et de l'information.
9. Structure(s) de gouvernance : Huit organisations fédérales sont engagées dans l'exécution des résultats de l'Initiative sur l'écosystème du bassin des Grands Lacs en vertu de l'ACO : Environnement Canada, Pêches et Océans Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Ressources naturelles Canada, Parcs Canada, Transports Canada, Infrastructure Canada et Santé Canada.
10. Partenaires fédéraux | 11. Activité de programme des partenaires fédéraux | 12. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux | 13. Financement total (du début à la fin) | 14. Dépenses prévues pour 2008-2009 |
15. Dépenses réelles pour 2008-2009 |
16. Résultats prévus pour 2008-2009 (Veuillez vous reporter à l'Annexe pour les énoncés des résultats de l'ACO) |
---|---|---|---|---|---|---|
Environnement Canada | Utilisation et gestion durables du capital naturel et des paysages exploités | ACO | 37,5 millions de dollars du PAGL IV, plus les services votés du Ministère | 8 millions de dollars (PAGL IV), plus les services votés du Ministère | 4,6 millions de dollars (PAGL IV), plus 2,4 millions de dollars pour les services votés du Ministère | Tous les résultats de l'ACO, excepté ann. 2-3.2. |
Pêches et Océans Canada | Écosystèmes aquatiques sains et productifs | ACO | 2,4 millions de dollars du PAGL IV, plus les services votés du Ministère | 585 000 $ (PAGL IV) plus 4,8 millions de dollars des services votés du Ministère |
585 000 dollars (PAGL IV) plus 4,8 millions de dollars des services votés du Ministère |
Ann. 1-2.4; ann. 1-2.6; ann. 3-1.2; ann. 3-1.3; ann. 3-1.4; ann. 3-3.1; ann. 3-3.2; ann. 3-4.1; ann. 3-4.2; ann. 3-5.1; ann. 4-1.1; ann. 4-2.2. |
Agriculture et Agroalimentaire Canada | Santé de l'environnement | Cadre stratégique pour l'agriculture et cadre stratégique Cultivons l'avenir | 80 millions de dollars en vertu de ces cadres de 2005 à 2009-2010 | 16 millions de dollars | 14 millions de dollars issus de Cultivons l'avenir | Ann. 1-1.2; ann.1-2.2; ann. 2-2.3; ann. 3-1.2; ann. 3-1.4; ann. 3-2.2; ann. 4-1.1; ann. 4-2.2. |
Ressources naturelles Canada | Le Canada est un chef de file mondial en matière de responsabilité environnementale
dans le développement et l'utilisation des ressources naturelles. Gestion des risques encourus par lesécosystèmes : le Canada comprend et atténue les risques dommageables pour les écosystèmes des ressources naturelles et la santé humaine |
Projet de gestion des déchets à faible radioactivité à long terme Ã
Port Hope Programme environnement et santé du SST Récoltes forestières du SCF dans les zones riveraines Programme sur les eaux souterraines du SST Programme des pesticides du SCF Programme de renforcement de la résilience face aux changements climatiques du SST |
Services votés du Ministère | 1,2 million de dollars | 1 292 302,00 | Ann. 1-2.3; ann. 2-3.1; ann. 3-1.4; ann. 3-2.4; ann. 3-5.1; ann. 4-2.1. |
Parcs Canada | Conservation des ressources patrimoniales Appréciation et compréhension du public Expérience des visiteurs |
Parcs nationaux Aires marines nationales de conservation |
Services votés du Ministère | Chiffres non disponibles (voir remarque sous Écarts, ci-dessous) |
Chiffres non disponibles (voir remarque sous Écarts, ci-dessous) |
Ann. 3-1.1; ann. 3-1.2; ann. 3-1.3; ann. 3-2.2; ann. 3-3.2; ann. 3-3.3; ann. 4-1.1; ann. 4-2.2. |
Transports Canada | Protection et restauration de l'environnement Programme canadien d'eau de ballast |
ACO | Services votés et budget temporaire du Ministère | 709 000 $ (services votés et budget temporaire) |
709 000 $ (services votés et budget temporaire) |
Ann. 3-1.3; ann. 3-2.1; ann. 3-4.1; ann. 3-4.2. |
Infrastructure Canada | Programmes de financement des infrastructures | Le plan Chantiers Canada (Fonds Chantiers Canada, Financement de base pour les provinces et les territoires, Fonds de stimulation de l'infrastructure, Fonds pour l'infrastructure verte et Fonds de la taxe sur l'essence) | Services votés du Ministère | Chiffres non disponibles (voir remarque sous Écarts, ci-dessous) |
Chiffres non disponibles (voir remarque sous Écarts, ci-dessous) |
Infrastructure Canada soutient les objectifs de l'ACO en mettant particulièrement
l'accent sur ann. 1-1.1 et ann. 1-2.1. Infrastructure Canada a mis en place un processus de sélection des projets afin de s'assurer que les projets sélectionnés pour le financement répondent à des critères d'admissibilité précis. Les projets qui doivent être financés peuvent être déterminés par un processus concurrentiel fondé sur le mérite, par des discussions conjointes entre le fédéral et les provinces, ou le ministre des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités peut accepter un plan d'immobilisations annuel qui pourrait comprendre des projets relatifs à l'eau potable et aux eaux usées. |
Santé Canada | Environnements sains et sécurité des consommateurs | ACO | Services votés du Ministère | Chiffres non disponibles (voir remarque sous Écarts, ci-dessous) |
Chiffres non disponibles (voir remarque sous Écarts, ci-dessous) |
Ann. 2-3.2 |
TOTAL PAGL IV (plus le financement ministériel) |
8,6 millions de dollars PAGL IV (plus le financement ministériel) |
5,2 millions de dollars PAGL IV (plus le financement ministériel) |
17. Résultats atteints en 2008-2009
Environnement Canada
Les travaux se sont poursuivis pour accomplir des progrès en matière de restauration des secteurs préoccupants des Grands
Lacs, notamment :
Les travaux se sont poursuivis pour atteindre une meilleure compréhension de la situation et des tendances dans l'écosystème des Grands Lacs. Environnement Canada a travaillé avec des universités et d'autres organes gouvernementaux sur de nombreux projets de recherche liés à l'eau et à la faune, notamment les actions suivantes :
Les travaux se sont poursuivis pour réduire l'émission de substances nocives. Environnement Canada a travaillé sur des projets avec la collectivité des Grands Lacs, notamment :
Pêches et Océans Canada
Les travaux se sont poursuivis pour diriger les sciences, améliorer les habitats des poissons et contrôler les répercussions
négatives des espèces envahissantes établies. Les projets comprennent les points suivants :
Agriculture et Agroalimentaire Canada
Les travaux se sont poursuivis en vue d'améliorer les pratiques de gestion agricole et la collectivité agricole des
Grands Lacs a participé à de nombreux projets, notamment :
Ressources naturelles Canada
Les travaux se sont poursuivis en vue de l'accomplissement du développement durable des ressources énergétiques, forestières
et des minéraux et des métaux du bassin des Grands Lacs, notamment :
Parcs Canada
Exécute les programmes liés aux parcs nationaux et aux aires marines nationales de conservation et travaille en vue
d'élaborer et de conserver un réseau viable des aires protégées dans le bassin des Grands Lacs qui est pertinent aux
Canadiens. Les projets comprennent les points suivants :
Transports Canada
Les travaux se sont poursuivis pour assurer la conformité aux règlements de la Loi sur la marine marchande du Canada
au sujet de la santé de l'écosystème des Grands Lacs. Transports Canada a entrepris toute une série de programmes d'inspection,
de surveillance et de formation, notamment :
Infrastructure Canada
Les travaux se sont poursuivis en vue de fournir du financement aux projets d'infrastructure soutenant un environnement
plus propre, notamment l'amélioration du traitement des eaux usées, parmi d'autres objectifs. En vertu du volet Collectivités
du Fonds Chantiers Canada et grâce au Fonds de stimulation de l'infrastructure, un financement fédéral a été annoncé
pour de nombreux projets d'infrastructure des eaux usées situés dans des collectivités bordant les Grands Lacs.
Bien qu'ils n'aient pas été approuvés au cours de la période couverte dans ce rapport, les projets d'infrastructure situés dans les collectivités suivantes se trouvant à proximité des Grands Lacs ont été annoncés en juin 2009 comme des priorités en matière de financement en vertu du volet Grandes infrastructures du Fonds Chantiers Canada : Timmins, Owen Sound, Red Rock, Nipigon, Cornwall, South Dundas et la région de Halton.
Santé Canada
Les travaux se sont poursuivis afin d'améliorer les connaissances en santé environnementale du bassin des Grands Lacs
qui peuvent être intégrées aux politiques pour résoudre les risques pour la santé humaine par tous les niveaux de gouvernement.
Les projets comprennent les points suivants :
18. Commentaires sur les écarts
Environnement Canada : Le financement consacré aux Grands Lacs (PGAL IV) est reçu uniquement par Environnement Canada et par Pêches et Océans Canada, qui contribuent tous les deux aux services ministériels votés en vue d'atteindre les résultats en vertu de l'ACO. Tous les autres partenaires (fédéraux et provinciaux) atteignent les résultats de l'ACO à l'aide du financement ministériel. Les dépenses déclarées par Environnement Canada en matière de ressources du PGAL IV étaient inférieures au montant prévu en 2008-2009, en raison de modifications apportées à l'affectation des ressources ministérielles à la suite d'un exercice de restructuration. Comme il est mentionné ci-dessus, Environnement Canada dépense aussi un budget des services votés pour atteindre les résultats de l'ACO; toutefois, les chiffres exacts ne sont pas disponibles.
Parcs Canada : Les chiffres pour les dépenses prévues et réelles ne sont pas disponibles, étant donné que les systèmes de codage financier de Parcs Canada ne sont pas conçus pour séparer les activités propres aux Grands Lacs.
Santé Canada : Santé Canada soutient les travaux pour l'Initiative sur l'écosystème du bassin des Grands Lacs grâce au Plan de gestion des produits chimiques conjoint d'Environnement Canada et de Santé Canada. Les chiffres précis liés aux ressources ne sont pas disponibles, car ces dépenses ne sont pas suivies séparément dans le système financier de Santé Canada.
Infrastructure Canada : Les chiffres exacts ne sont pas disponibles pour le total approuvé et les dépenses prévues et réelles pour 2008-2009.
19. Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : s.o.
20. Coordonnées : Alison Kennedy, gestionnaire adjointe, 416-739-5913
Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site www.on.ec.gc.ca/greatlakes/default.asp
Annexe : Énoncés des résultats de l'ACO
PRIORITÉ 1 : SECTEURS PRÉOCCUPANTS
Résultat 1.1 Réduction des apports d'agents microbiens, d'autres contaminants et de quantités excessives de nutriments
des eaux usées industrielles ou municipales pour atteindre des objectifs de radiation, dans les secteurs préoccupants
(SP) de Nipigon Bay et du fleuve Saint-Laurent (Cornwall).
Résultat 1.2 Réduction des apports d'agents microbiens, d'autres contaminants et de quantités excessives de nutriments
de sources rurales diffuses, conformément aux critères de radiation, dans le secteur préoccupant du fleuve Saint-Laurent.
Résultat 1.3 Stratégies de gestion des sédiments contaminés élaborées pour le secteur préoccupant de Wheatley Harbour
et mise en œuvre dans le secteur préoccupant du fleuve Saint-Laurent (Cornwall).
Résultat 1.4 Élaboration et mise en œuvre de plans de rétablissement des habitats et des populations de poissons et
d'espèces sauvages, pour atteindre des objectifs de radiation, dans les secteurs préoccupants de Wheatley Harbour et
du fleuve Saint-Laurent (Cornwall).
Résultat 1.5 Mesures efficaces et bien informées devant favoriser la collaboration entre les gouvernements, les collectivités
et le public, destinées à attribuer les priorités nécessaires afin de mener à terme les mesures requises pour la radiation
et de pouvoir confirmer le rétablissement de l'environnement, dans les secteurs préoccupants de Nipigon Bay, de Jackfish
Bay, de Wheatley Harbour et du fleuve Saint-Laurent (Cornwall).
Résultat 1.6 Surveillance environnementale et production de rapports pour documenter les améliorations et évaluer le
rétablissement de l'environnement.
Résultat 2.1 Réduction des apports d'agents microbiens, d'autres contaminants et de quantités excessives de nutriments
des usines de traitement des eaux usées municipales, des trop-pleins d'égouts unitaires, des eaux pluviales urbaines
et des eaux usées industrielles pour atteindre des objectifs de radiation dans les secteurs préoccupants des rivières
St. Mary's, Sainte-Claire, Détroit et Niagara, du port de Hamilton, de Toronto et sa région, et de la baie de Quinte.
Résultat 2.2 Réduction des apports d'agents microbiens, d'autres contaminants et de quantités excessives de nutriments
de sources rurales diffuses, conformément aux critères de radiation du plan d'assainissement (PA), dans les secteurs
préoccupants des rivières Sainte-Claire, Détroit et Niagara, du port de Hamilton et de Toronto et sa région.
Résultat 2.3 Réalisation de progrès dans l'élaboration de stratégies de gestion des sédiments destinées à réduire les
risques pour l'environnement et la santé humaine dus aux sédiments contaminés, dans les secteurs préoccupants de Thunder
Bay, de Peninsula Harbour, des rivières St. Mary's, Sainte-Claire, Détroit et Niagara, du port de Hamilton, de Port
Hope et de la baie de Quinte.
Résultat 2.4 Élaboration de plans de gestion à long terme et mise en œuvre de mesures prioritaires pour la radiation,
afin de promouvoir la restauration et la protection des habitats et des populations de poissons et d'espèces sauvages,
dans les secteurs préoccupants des rivières St. Mary's, Sainte-Claire, Détroit et Niagara, du port de Hamilton, de Toronto
et sa région, et de la baie de Quinte.
Résultat 2.5 Établissement d'une collaboration bien fondée et efficace au niveau du gouvernement, des collectivités
et du public, afin de mener à terme, avec les priorités nécessaires, les mesures requises pour la radiation dans les
secteurs préoccupants, et de confirmer le rétablissement de l'environnement dans ceux-ci.
Résultat 2.6 Détermination des besoins de surveillance, mise en œuvre des études requises et examen des résultats obtenus
afin d'évaluer le rétablissement de l'environnement et de soutenir les stratégies de restauration dans les secteurs
préoccupants.
PRIORITÉ 2 : POLLUANTS NOCIFS
Résultat 1.1 Réduction des rejets des substances de la voie 1 au-delà des objectifs atteints en 2005, en visant leur
quasi-élimination.
Résultat 2.1 Réduction des rejets des principaux polluants atmosphériques.
Résultat 2.2 Activités coordonnées pour la réduction des rejets d'eaux usées municipales.
Résultat 2.3 Élaboration et mise en œuvre d'un programme pour une saine gestion des substances chimiques dans le bassin
des Grands Lacs.
Résultat 3.1 Compréhension améliorée des sources, du devenir et des répercussions des polluants dangereux dans le bassin
des Grands Lacs.
Résultat 3.2 Compréhension et prise en compte des risques pour la santé humaine dus aux polluants dangereux dans le
bassin des Grands Lacs.
PRIORITÉ 3 : DURABILITÉ DES LACS ET DES BASSINS
Résultat 1.1 Augmentation de la sensibilisation et de l'appréciation des Grands Lacs et de leurs contributions au bien-être
social, économique et environnemental.
Résultat 1.2 Augmentation des actions d'intendance en vue d'atteindre un équilibre entre le bien-être et la prospérité
de l'homme et des écosystèmes aquatiques sains.
Résultat 1.3 Utilisation durable des terres, de l'eau et d'autres ressources naturelles pour fournir des avantages tirés
des Grands Lacs à présent et à l'avenir.
Résultat 1.4 Meilleure connaissance des effets bénéfiques et néfastes des activités humaines sur les écosystèmes et
les ressources aquatiques des Grands Lacs.
Résultat 2.1 Réduction des apports d'agents microbiens, d'autres contaminants et de quantités excessives de nutriments
provenant des eaux usées industrielles et municipales, des trop-pleins d'égouts unitaires et des sources d'eaux pluviales
urbaines, en accord avec les mesures spécifiées dans les plans binationaux d'aménagement panlacustre et les plans d'action
binationaux relatifs aux lacs.
Résultat 2.2 Réduction des apports d'agents microbiens, d'autres contaminants et de quantités excessives de nutriments
provenant de sources rurales en prenant des mesures spécifiées dans les plans binationaux d'aménagement panlacustre
et les plans d'action binationaux relatifs aux lacs.
Résultat 2.3 Repérage des sédiments contaminés et élaboration de plans de gestion des sédiments pour réduire le rejet
et les répercussions des contaminants se liant aux sédiments sur l'écosystème du bassin des Grands Lacs.
Résultat 2.4 Meilleure connaissance des effets bénéfiques et néfastes des activités humaines sur la qualité de l'eau
dans les Grands Lacs.
Résultat 3.1 Les écosystèmes et les habitats aquatiques des Grands Lacs sont protégés, restaurés et pérennisés en accord
avec la planification binationale relative aux Grands Lacs.
Résultat 3.2 Cheminement vers le rétablissement des espèces indigènes des Grands Lacs en vue de restaurer la santé des
écosystèmes aquatiques, en accord avec la planification binationale relative aux Grands Lacs.
Résultat 3.3 Meilleure connaissance des effets bénéfiques et néfastes des activités humaines sur les écosystèmes, les
habitats et les espèces aquatiques des Grands Lacs.
Résultat 4.1 Mise en œuvre du Plan d'action national pour contrer la menace des espèces envahissantes aquatiques dans
les Grands Lacs.
Résultat 4.2 Enrichissement des connaissances concernant les effets nocifs des espèces aquatiques envahissantes sur
les écosystèmes aquatiques, les réseaux alimentaires et les espèces des Grands Lacs.
Résultat 5.1 Les gouvernements et la collectivité des Grands Lacs comprennent les répercussions des changements climatiques
sur la composition, la structure et la fonction des écosystèmes des Grands Lacs, y compris la biodiversité (les organismes
et leur habitat), la qualité et la quantité de l'eau, la santé humaine et la sécurité (notamment l'accès à l'eau potable),
le bien-être social et la prospérité économique.
Résultat 6.1 Les risques potentiels pour les absorptions d'eau potable des Grands Lacs sont définis et évalués et des
mesures précoces sont prises pour écarter les risques.
Résultat 6.2 Perfectionnement des connaissances et de la compréhension des questions préoccupantes concernant la quantité
et la qualité de l'eau des Grands Lacs en tant que sources d'eau potable.
PRIORITÉ 4 : COORDINATION DE LA SURVEILLANCE, DE LA RECHERCHE ET DE L'INFORMATION
Résultat 1.1 Programmes de surveillance et de recherche adaptés et exhaustifs.
Résultat 2.1 Amélioration des rapports sur les conditions environnementales, les changements et les progrès.
Résultat 2.2 Accroissement du partage des données et des renseignements entre les gouvernements, les organisations et
les habitants du bassin.
1. Nom de l'initiative horizontale : Mise en œuvre de la Loi sur les espèces en péril
2. Nom du(des) ministère(s) responsable(s) : Environnement Canada
3. Activité de programme du ministère responsable : La biodiversité est conservée et protégée
4. Date de début de l'initiative horizontale : 2000
5. Date de fin de l'initiative horizontale : En cours (l'approbation actuelle des ressources prévues pour élimination progressive prendra fin en 2011-2012.)
6. Financement fédéral total alloué (du début à la fin) : 713 millions de dollars
7. Description de l'initiative horizontale (y compris l'entente de financement) : Cette initiative horizontale appuie l'élaboration et la mise en œuvre de la Stratégie nationale pour la protection des espèces en péril et la Loi sur les espèces en péril (LEP) qui est entrée en vigueur en juin 2004. Environnement Canada, Pêches et Océans Canada et Parcs Canada sont les ministères/agences responsables de la protection des espèces en péril qui relèvent de la compétence du fédéral. En 2000, ces trois ministères ont reçu des fonds du Conseil du Trésor pour la « mise en œuvre de la Stratégie nationale pour la protection des espèces en péril et de leur habitat essentiel »; en 2003, pour la « mise en œuvre de la Loi concernant la protection des espèces en péril au Canada »; et en 2007 pour « l'obtention de résultats en vertu de la Loi sur les espèces en péril ».
8. Résultat(s) partagé(s) :
9. Structure(s) de gouvernance :
10. Partenaires fédéraux | 11. Activité de programme des partenaires fédéraux | 12. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux | 13. Financement total (du début à la fin) | 14. Dépenses prévues pour 2008-2009 | 15. Estimation des dépenses réelles pour 2008-2009 | 16. Résultats prévus pour 2008-2009 | 17. Résultats atteints en 2008-2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Environnement Canada | Les espèces sauvages sont conservées et protégées. | Programme sur les espèces en péril d'Environnement Canada | 424,000,000 $ | 50,970,500 $ | 46,454,968 $ |
|
|
Pêches et Océans Canada | Gestion des pêches | Programme sur les espèces en péril de Pêches et Océans Canada | 176 500 000 $ | 24 806 000 $ | 24 193 700 $ | ||
Parcs Canada | Conservation des ressources patrimoniales |
Programme sur les espèces en péril de Parcs Canada | 102 500 000 $ | 14 100 000 $ | 9 287 000 $ | ||
Total | 713 000 000 $ | 89 257 500 $ | 79 935 668 $ |
18. Commentaires sur les écarts :
19. Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :
20. Coordonnées :
Mary Taylor,
Directrice
Division de prestation des services de conservation et permis
Service canadien de la faune
Environnement Canada
819-953-6283
Mary.Taylor@ec.gc.ca
1. Nom de l'initiative horizontale : Le Plan d'action accéléré pour les lieux fédéraux contaminés (PAALFC, qui a été remplacé par le Plan d'action sur les sites contaminés fédéraux [PASCF], approuvé en mars 2005)
2. Nom du(des) ministère(s) responsable(s) : Environnement Canada et le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
3. Activité de programme du ministère responsable : Réduction des risques attribuables aux substances toxiques et aux autres substances nocives pour la santé et l'environnement des Canadiens (Environnement Canada); Élaboration et surveillance de la politique de gestion (Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada)
4. Date de début de l'initiative horizontale : Le PAALFC est entré en vigueur le 1er avril 2003; le PASCF est en application depuis avril 2005.
5. Date de fin de l'initiative horizontale : Financement du PAALFC jusqu'au 31 mars 2008. Remplacé par le PASCF en avril 2005. Ce financement devrait se poursuivre pendant 15 ans. Actuellement, le financement a été approuvé jusqu'au 31 mars 2011.
6. Financement fédéral total alloué (du début à la fin) : 1 709,6 millions de dollars
7. Description de l'initiative horizontale (y compris l'entente de financement) : Le PAALFC et son successeur, le PASCF, sont des mécanismes à long terme instaurés pour prendre en charge les sites contaminés comportant les risques les plus élevés pour la santé humaine et l'environnement. À la fin de mars 2004, les sites contaminés fédéraux représentaient une responsabilité financière de l'ordre de 3,5 milliards de dollars. Bien que la responsabilité de la gestion et de la restauration des sites incombe aux ministères gardiens, l'ensemble du programme est administré conjointement par Environnement Canada et par le Secrétariat du Conseil du Trésor.
8. Résultats partagés : Réduction de la responsabilité fédérale et des risques pour la santé humaine et l'environnement, y compris l'habitat des poissons. Accroissement de la confiance du public dans la gestion globale des biens immobiliers fédéraux en assurant une gestion efficace des risques ou en remettant en état les sites contaminés fédéraux.
9. Structure(s) de gouvernance : Le Comité directeur des sous-ministres adjoints sur les lieux contaminés fédéraux est appuyé par le Comité des directeurs généraux, le groupe de travail sur les gestions des lieux contaminés et le Secrétariat du PASCF, qui assure la coordination générale des programmes.
10. Partenaires fédéraux | 11. Activité de programme des partenaires fédéraux | 12. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux | 13. Financement total (du début à la fin)* | 14. Dépenses prévues pour 2008-2009 | 15. Estimation des dépenses réelles pour 2008-2009** |
16. Résultats prévus pour 2008-2009*** |
17. Résultats atteints en 2008-2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Agriculture et Agroalimentaire Canada | Activités d'entreprises | Gestion des biens | 5 465 649 $ | 666 320 $ | 621 866 $ Écart : |
Restauration et gestion des risques de trois projets (trois sites) Évaluation d'environ 12 sites |
Restauration permanente d'un site Évaluation de huit sites |
Agence des services frontaliers du Canada | Gestion et orientation organisationnelles | Infrastructure et environnement | 1 620 212 $ | 211 785 $ | 211 785 $ | Restauration et gestion des risques d'un projet (un site) | La restauration sur place s'est poursuivie à un site. La santé humaine et les risques environnementaux ont été activement gérés et contrôlés. |
Agence canadienne d'inspection des aliments | s.o. | s.o. | 183 783 $ | 0 $ | 0 $ | s.o. | s.o. |
Service correctionnel du Canada | Services internes | Services de gestion des installations et des biens | 10 368 094 $ | 1 534 331 $ | 1 605 755 $ |
Restauration et gestion des risques de trois projets (trois sites) | Trois restaurations et sept évaluations ont été effectuées en 2008-2009. |
Environnement Canada (comprend les projets, le soutien spécialisé et le Secrétariat du PASFC) |
Réduction des risques attribuables aux substances toxiques et aux autres substances nocives pour la santé et l'environnement des Canadiens. | Évaluation des risques attribuables aux substances toxiques et aux autres substances nocives pour la santé et l'environnement des Canadiens |
93 775 119 $ | 12 689 636 $ | 9 589 766 $ Écart : |
Projets |
Projets Projets de restauration : huit projets (pour 47 sites) Projets d'évaluation : 32 projets (pour 172 sites) |
Gestion des risques encourus par les Canadiens et des effets des substances toxiques et des autres substances nocives sur l'environnement. | Soutien d'experts Conseils d'ordre scientifique et technique fournis aux ministères gardiens au sujet de l'évaluation écologique
des risques des sites contaminés fédéraux. Secretariat |
Soutien d'experts Orientation et conseils d'experts à 16 ministères gardiens pour la gestion de leurs sites de manière à éliminer
ou à minimiser le risque pour l'environnement. Secretariat |
|||||
Pêches et Océans Canada (comprend les projets et le soutien expert) |
Services internes | Sites contaminés : projets du PASFC | 100 102 485 $ | 17 130 722 $ | 16 430 322 $ Écart : |
Projets Évaluation d'environ 732 sites Restauration et gestion des risques de 153 sites |
Des activités d'évaluation ont été réalisées sur 778 sites, dont 69 ne requièrent aucune mesure supplémentaire et ont été fermés. Des activités de restauration et/ou de gestion des risques ont été réalisées sur 164 sites, dont 32 sites ne requièrent aucune mesure supplémentaire et ont été fermés. D'après une évaluation de l'information historique, le Ministère a identifié 742 sites supplémentaires qui ne requièrent aucune mesure supplémentaire. Le Ministère a fermé 843 sites au total au cours de l'exercice financier 2008-2009 (742+69+32). |
PASFC : soutien expert | Soutien d'experts |
Soutien d'experts |
|||||
Santé Canada (comprend les projets et le soutien expert) |
Santé des Premières nations et des Inuits | Protection de la santé des Premières nations et des Inuits | 51 167 054 $ | 7 355 638 $ | 7 353 158 $ Écart : |
Projets Restauration et gestion des risques de huit projets (huit sites) |
Réalisation de deux projets sur sept; restauration en cours avec les cinq projets restants sur les sept |
Sites contaminés | Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs | Soutien d'experts Conseils d’ordre scientifique et technique aux gardiens sur la gestion des risques pour la santé humaine
dus aux sites contaminés fédéraux. Mobilisation et sensibilisation du public |
1. Évaluations quantitatives préliminaires des risques par des pairs
et annotation des 51 sites fédéraux, en appui au processus de financement du PASCF. Élaboration d'une orientation : 1. Les révisions des documents d'orientation sur l'évaluation des risques publiés précédemment (2004) sont maintenant terminées ou presque : ÉQPR, partie 1; ÉQP |
||||
Affaires indiennes et du Nord Canada | Intendance fédérale responsable | Restauration des sites contaminés | 833 790 704 $ | 111 753 358 $ | 90 830 503 $ Écart :-20 922 855 $ (-19 023 098 $; fonds reportés; -1 899 757 $ fonds inutilisés) |
Affaires indiennes et inuites |
Restauration et gestion des risques de 43 projets (80 sites) Évaluation d'environ 2 794 sites |
Terres et ressources du Nord | Sites contaminés | Affaires du Nord |
Affaires du Nord Restauration et gestion des risques permanentes d'un projet (un site) |
||||
Les ponts Jacques-Cartier et Champlain Incorporée | Gestion de l'infrastructure fédérale des ponts, autoroutes et tunnels ainsi que des biens dans la région de Montréal | s.o. | 795 672 $ | 109 734 $ | 59 734 $ Écart : |
Restauration et gestion des risques d'un projet (un site) | Restauration et gestion des risques permanentes d'un projet (un site) |
Marine Atlantique Inc. | Gestion ministérielle | PASFC (projets) | 120 000 $ | 0 $ | 0 $ | Sans objet; adhésion au programme en 2009 | Sans objet; adhésion au programme en 2009 |
Défense nationale | Contribution au Canada et à la collectivité internationale | Contribution à la collectivité internationale conformément aux intérêts et aux valeurs du Canada | 380 070 345 $ | 65 358 805 $ | 64 720 715 $ Écart : |
Restauration et gestion des risques de 77 projets (144 sites) Évaluation d'environ 219 sites |
Restauration et gestion des risques de 68 projets (125 sites). Travaux effectués sur 13 sites. Évaluation de 50 projets (136 sites). Évaluation réalisée sur 53 sites. |
Commission de la capitale nationale | Gestion des biens immobiliers | Gestion des terres et des biens immobiliers | 8 410 400 $ | 1 619 433 $ | 1 469 600 $ Écart : |
Restauration et gestion des risques de trois projets (trois sites) Évaluation d'environ 54 sites |
Restauration et gestion des risques de trois projets (trois sites) Évaluation de 69 sites |
Conseil national de recherches | Services internes | Activités environnementales | 4 835 000 $ | 0 $ | 0 $ | Sans objet; adhésion au programme en 2009 | Sans objet; adhésion au programme en 2009 |
Ressources naturelles Canada | Gestion ministérielle | Analyses et conseils stratégiques pertinents et opportuns sur la prise de décisions relative aux priorités gouvernementales et aux responsabilités ministérielles | 27 915 806 $ | 474 000 $ | 466 806 $ Écart : |
Restauration d'un projet (un site) Évaluation d'environ 16 sites |
Restauration d'un projet (un site) Évaluation de 10 sites |
Parcs Canada | Conservation les ressources patrimoniales | Gestion et restauration actives | 38 814 369 $ | 4 531 933 $ | 2 885 904 $ Écart : |
Restauration et gestion des risques de 20 projets (26 sites). Évaluation d'environ 38 sites |
Restauration ou gestion des risques de 14 projets (11 sites) Évaluation d'environ 19 sites |
Travaux publics et Services gouvernementaux
Canada (comprend les projets et le soutien spécialisé) |
Gestion des locaux et des avoirs fédéraux | PASFC (projets) | 31 810 173 $ | 4 893 181 $ | 4 822 181 $ Variance: |
Projets |
Projets |
PASFC (services d'experts) | Soutien d’experts Mise au point d'outils de gestion de projet, diffusion de l’information concernant les innovations technologiques et les technologies utilisées dans le cadre de projets individuels. |
Soutien d’experts Mise au point d’outils de gestion de projet; diffusion de l'information sur les innovations technologiques et les technologies utilisées dans le cadre de projets individuels a été diffusée. |
|||||
Gendarmerie royale du Canada | Infrastructure du Ministère et services internes | 23 100 214 $ | 6 453 020 $ | 2 262 579 $ Écart : |
Restauration et gestion des risques de 14 projets (15 sites) Évaluation d'environ 647 sites |
Restauration et gestion des risques de 14 projets (15 sites) Évaluation d'environ 661 sites |
|
Transports Canada | Développement durable de transport et l'environnement | Programmes environnementaux | 150 768 926 $ | 14 475 720 $ | 12 736 200 $ Écart : |
Restauration et gestion des risques de 17 projets (17 sites). Évaluation de huit sites |
Restauration et gestion des risques de 14 projets (14 sites) Évaluation de cinq sites |
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada | Élaboration et surveillance de la politique de gestion | Actifs et services acquis | 2 747 200 $ | 480 804 $ | 480 804 $ | Assurance de la conformité aux politiques du Conseil du Trésor sur la gestion des sites contaminés fédéraux, examen des aspects financiers des propositions, administration des fonds et prestation de conseils à Environnement Canada sur la surveillance des progrès accomplis dans l'ensemble du gouvernement. | Conseils sur la gestion des sites contaminés fédéraux prodigués aux gardiens et au Secrétariat du Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux d'Environnement Canada; maintenance de l'Inventaire des sites contaminés fédéraux, présidence et coordination de la planification de l'atelier national des sites contaminés fédéraux 2008 tenu à Vancouver, en Colombie-Britannique, du 28 avril au 1er mai. |
Unallocated program management resources | 0 $ | 0 $ | 0 $ | ||||
Accommodation charges | 9 046 626 $ | 1 430 446 $ | 1 430 446 $ | ||||
Total | 1 774 907 831 $ | 251 168 866 $ | 217 978 144 $ Écart : 33 190 722 $ (4 712 356 $ fonds reportés; 20 762 618 $ report de fonds; 6 580 363 $ fonds inutilisés; 1 206 809 $ fonds réaffectés à l'interne; -71 424 $ fonds reportés de l'année précédente) |
||||
Remarques : * Le Conseil du Trésor l'a approuvé le 11 juin 2009. |
18. Commentaires sur les écarts : Se reporter aux commentaires dans la colonne 15.
19. Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : s.o.
20. Coordonnées : FCSAP.PASCF@ec.gc.ca
Pour de plus amples renseignements, consultez le site Internet www.federalcontaminatedsites.gc.ca/
Ministère responsable | Environnement Canada |
---|---|
Activité de programme du Ministère responsable |
3.3 Programme sur la qualité de l’air |
Partenaires fédéraux | Ressources Naturelles Canada, Transports Canada, Santé Canada, Affaires étrangères et du Commerce international Canada, Affaires indiennes et du Nord Canada, Agence de santé publique du Canada, Conseil national de recherche, Industrie Canada |
Date de début |
Le 1er avril 2007 |
Date de fin | Le 31 mars 2011 |
Dépenses totales approuvées pour 2007-2011 |
Dépenses totales prévues pour 2008-2009 |
Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
2,2 B $ |
549,7 M $ |
463,4 M $ |
Ministère responsable | Environnement Canada |
---|---|
Partenaires fédéraux | Transports Canada, Ressources naturelles Canada, Santé Canada |
Le rapport sur les plans et priorités des initiatives horizontales de 2008-2009 ne précise pas les résultats escomptés au niveau du thème. Pour plus de détails sur les résultats escomptés du thème, veuillez consulter les résultats individuels des programmes.
Dépenses totales approuvées pour la durée du thème de 2007-2011 | Dépenses totales prévues pour 2008-2009 pour les programmes du thème | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
347 300 000 $ |
76 006 683 $ |
62 634 047 $ |
Ministère responsable | Ressources naturelles Canada |
---|---|
Partenaires fédéraux | Affaires indiennes et du Nord Canada |
La production et l'utilisation de l'énergie est responsable de la majorité des émissions de gaz à effet de serre
(GES) et de polluants atmosphériques du Canada. Le Programme sur la qualité de l’air du gouvernement dispose d’un agenda
réglementaire pour les principales sources d’énergie responsables des émissions et des polluants atmosphériques et d’un
programme sur des mesures complémentaires qui encouragent la prise d'action dans certains secteurs clé qui ne peuvent
pas faire l’objet de réglementation efficace.
Dans le cadre du Programme sur la qualité de l'air, Ressources naturelles Canada (RNCan) et Affaires indiennes et du
Nord Canada (AINC) exécutent les initiatives écoÉNERGIE : un ensemble de mesures visant à promouvoir une utilisation
plus intelligente de l'énergie, à accroître l'offre d'énergie propre et à appuyer l'élaboration et le déploiement de
technologies énergétiques propres.
La série d'initiatives de l'Énergie propre ont été conçues pour compléter les aspects réglementaires du Programme sur
la qualité de l'air en mettant en vedette les travaux existants du gouvernement et en lançant de nouvelles mesures qui
traitent immédiatement d'importantes sources d'émissions et qui faciliteront la transition vers les réductions majeures
des émissions qui seront exigées par réglementation à long terme.
À titre de ministère responsable du thème de l'Énergie propre, RNCan est chargé de recueillir, de rassembler et de rendre
compte des renseignements sur les progrès réalisés par les programmes d'Énergie propre.
Le rapport sur les plans et priorités des initiatives horizontales de 2008-2009 ne précise pas les résultats escomptés au niveau du thème. Pour plus de détails sur les résultats escomptés du thème, veuillez consulter les résultats individuels des programmes.
Dépenses totales approuvées pour la durée du thème de 2007-2011 | Dépenses totales prévues pour 2008-2009 pour les programmes du thème | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
1 177 040 000 $ |
206 877 000 $ |
202 535 424 $ |
Ministère responsable | Transports Canada |
---|---|
Partenaires fédéraux | Ressources naturelles Canada, Environnement Canada |
Les mesures de programme du thème du transport écologique viseront ce qui suit : une meilleure gestion de l'infrastructure des transports durable dans les collectivités, une plus grande efficacité et la réduction des émissions de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre (GES) émis lors du transport de marchandises, et une meilleure efficacité du carburant et la réduction des émissions du parc de véhicules personnels.
Le rapport sur les plans et priorités des initiatives horizontales de 2008-2009 ne précise pas les résultats escomptés au niveau du thème. Pour plus de détails sur les résultats escomptés du thème, veuillez consulter les résultats individuels des programmes.
Dépenses totales approuvées pour la durée du thème de 2007-2011 | Dépenses totales prévues pour 2008-2009 pour les programmes du thème | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
461 716 953 $ |
219 357 630 $ |
160 359 768 $ |
Ministère responsable | Santé Canada |
---|---|
Partenaires fédéraux | Conseil national de recherche |
Santé Canada et le Conseil national de recherches du Canada sont responsables de la mise en œuvre du thème de la qualité de l'air intérieur comme élément intégral du Programme sur la qualité de l'air général du gouvernement. Ce thème du Programme sur la qualité de l'air comprend deux éléments : l'initiative de recherche et développement (R-D) sur l'air intérieur (Conseil national de recherches du Canada) et les Programme du radon (Santé Canada). Ensemble, ces initiatives contribueront aux résultats du thème en appuyant la recherche, le développement et la diffusion des connaissances sur les risques pour la qualité de l'air intérieur et les manières de gérer ces risques. En générant et en partageant les connaissances sur les polluants de l'air intérieur et la façon de les gérer, les éléments du thème de la qualité de l'air appuieront une prise de décision informée des gouvernements, de l'industrie et des consommateurs sur des moyens rentables de réduire les expositions dangereuses et ainsi de réduire les risques pour la santé. Même si les résultats de ces deux initiatives fondées sur la recherche peuvent fournir des données utiles à des initiatives réglementaires éventuelles en vertu du Programme sur la qualité de l'air, leur utilité dépasse grandement cela, surtout en aidant à cerner et à cibler des mesures non réglementaires qui traitent des préoccupations relatives à l'air intérieur.
Le rapport sur les plans et priorités des initiatives horizontales de 2008-2009 ne précise pas les résultats escomptés au niveau du thème. Pour plus de détails sur les résultats escomptés du thème, veuillez consulter les résultats individuels des programmes.
Dépenses totales approuvées pour la durée du thème de 2007-2011 | Dépenses totales prévues pour 2008-2009 pour les programmes du thème | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
23 000 000 $ |
6 417 000 $ |
6 417 000 $ |
Ministère responsable | Environnement Canada |
---|---|
Partenaires fédéraux | Santé Canada, Ressources naturelles Canada, Affaires indiennes et du Nord Canada, Agence de la santé publique du Canada |
Le rapport sur les plans et priorités des initiatives horizontales de 2008-2009 ne précise pas les résultats escomptés au niveau du thème. Pour plus de détails sur les résultats escomptés du thème, veuillez consulter les résultats individuels des programmes.
Dépenses totales approuvées pour la durée du thème de 2007-2011 | Dépenses totales prévues pour 2008-2009 pour les programmes du thème | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
115 900 000 $ |
26 045 025 $ |
20 348 100 $ |
Ministère responsable | Environnement Canada |
---|---|
Partenaires fédéraux | Ressources naturelles Canada, Ministère des Affaires étrangères et du commerce international, Industrie Canada |
Le rapport sur les plans et priorités des initiatives horizontales de 2008-2009 ne précise pas les résultats escomptés au niveau du thème. Pour plus de détails sur les résultats escomptés du thème, veuillez consulter les résultats individuels des programmes.
Dépenses totales approuvées pour la durée du thème de 2007-2011 | Dépenses totales prévues pour 2008-2009 pour les programmes du thème | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
50 000 000 $ |
10 700 838 $ |
9 741 268 $ |
Ministère responsable | Environnement Canada |
---|---|
Partenaires fédéraux | -- |
Ce programme a été prôné par le gouvernement fédéral à l'appui de «
Prendre le virage : Un plan d'action pour réduire
les gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique » mais il n'a pas encore été lancé. L'objectif principal
consiste à accroître la capacité des collectivités et des particuliers à prendre des mesures à l'égard de l'air pur
et des changements climatiques en stimulant l'essai de nouvelles mesures et d'achats qui peuvent avoir des bénéfices
durables et entraîner d'importantes réductions à long terme, ce qui fera en sorte que les Canadiens prendront des mesures
environnementales positives à la maison, à l'école et au travail.
Le objectif serait de s'assurer que tous les projets financés ont des résultats mesurables et peuvent être repris
par d'autres groupes ou organisations. Les partenariats communautaires relatifs à l'air pur financerait des projects
dans les secteurs suivants : L'efficacité énergétique au foyer
et à l'extérieur - Encourager l'efficacité énergétique et l'économie d'eau et le remplacement ou l'achat de produits
ou de technologies plus efficaces sur le plan de l'énergie, y compris des appareils électroménagers, de l'éclairage,
des tondeuses éconergétiques ainsi que l'achat d'énergie de sources renouvelables;
Durabilité à l'école - Améliorer l'efficacité énergétique
des opérations scolaires et la gestion des installations en engageant les responsables, les directeurs, les enseignants,
les étudiants et les parents. Le programme comprend un élément éducationnel afin d'engager les enseignants et les étudiants
à l'apprentissage au sujet de l'efficacité énergétique, l'économie des ressources d'eau et la réduction des déchets;
Écologisation du milieu de travail - Inspirer les employés
à adopter des comportements écologiques au travail et encourager les propriétaires et les gestionnaires d'entreprises
à appliquer des mesures pour réduire la consommation d'énergie et les émissions connexes dans leurs activités quotidiennes.
Le rapport sur les plans et priorités des initiatives horizontales de 2008-2009 ne précise pas les résultats escomptés au niveau du thème. Pour plus de détails sur les résultats escomptés du thème, veuillez consulter les résultats individuels des programmes.
En vue d'un éventuel lancement, l'élaboration de matériel et d'outils de programme, notamment des formulaires de
demande, des outils d'évaluation de proposition et des outils d'évaluation des gaz à effet de serre et des principaux
contaminants atmosphériques ont été élaborés.
Cliquez ici pour les détails sur : «Les partenariats».
Dépenses totales approuvées pour la durée du thème de 2007-2011 | Dépenses totales prévues pour 2008-2009 pour les programmes du thème | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
12 000 000 $ |
3 000 000 $ |
345 217 $ |
Ministère responsable | Environnement Canada |
---|---|
Partenaires fédéraux | Ressources Naturelles Canada, Transports Canada, Santé Canada, Affaires étrangères et du Commerce international Canada, Affaires indiennes et du Nord Canada, Agence de santé publique du Canada, Conseil national de recherche, Industrie Canada |
Le thème de la gestion et de la responsabilisation trace la voie pour le Cadre horizontal de gestion, de responsabilisation et de rapport (CHGRR) du Programme sur la qualité de l'air, qui facilite la gestion et les rapports des renseignements sur le rendement financier et non financier au niveau du programme dans la limite des huit thèmes de façon consolidée (aux niveaux du thème et du programme) dans l'ensemble des ministères et des organismes participants. Ce thème assure la surveillance soutenu et l'évaluation des progrès vers l'atteinte des objectifs et des résultats attendus par rapport aux investissements financiers; et il facilite l'établissement de priorités et la réaffectation des ressources, le cas échéant, assurant l'engagement de la structure de gouvernance au sein du CHGRR du Programme sur la qualité de l'air.
Le rapport sur les plans et priorités des initiatives horizontales de 2008-2009 ne précise pas les résultats escomptés au niveau du thème. Pour plus de détails sur les résultats escomptés du thème, veuillez consulter les résultats individuels des programmes.
Dépenses totales approuvées pour la durée du thème de 2007-2011 | Dépenses totales prévues pour 2008-2009 pour les programmes
du thème |
Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
5 000 000 $ |
1 250 000 $ |
1 029 395 $ |
Ministère | Environnement Canada |
---|---|
Activité de programme | 3.3 – Le programme sur la qualité de l’air |
Program's approved spending over the 2007-2011 period | Program's planned spending in 2008-2009 | Program's actual spending in 2008-2009 |
---|---|---|
60 500 000 $ |
10 272 000 $ |
10 153 620 $ |
Ministère | Environnement Canada |
---|---|
Activité de programme |
3.3 – Le programme sur la qualité de l’air |
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
24 200 000 $ |
4 380 000 $ |
3 088 395 $ |
Ministère | Transports Canada |
---|---|
Activité de programme | C00 – Développement du transport durable et l’environnement |
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
22 500 000 $ |
4 684 500 $ |
2 152 280 $ |
Ministère | Ressources naturelles Canada |
---|---|
Activité de programme | 2.1 – Énergie propre |
Contribution d’un appui à la mise en place d’un règlement prévu pour l'année modèle 2011 pour publication dans la Gazette du Canada avant décembre 2008.
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
3 200 000 $ |
1 628 783 $ |
576 109 $ |
Ministère | Environnement Canada |
---|---|
Activité de programme | 3.3. Programme sur la qualité de l’air |
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
12 000 000 $ |
2 875 000 $ |
2 120 372 $ |
Ministère | Ressources naturelles Canada |
---|---|
Activité de programme | 2.1 Énergie propre |
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
32 000 000 $ |
7 774 000 $ |
6 507 457 $ |
Ministère | Santé Canada |
---|---|
Activité de programme | 3.1 - Environnements sains et sécurité des consommateurs |
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
17 500 000 $ |
4 000 000 $ |
3 282 887 $ |
Ministère | Environnement Canada |
---|---|
Activité de programme | 3.3. Programme sur la qualité de l’air pur |
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
40 100 000 $ |
9 685 000 $ |
9 060 100 $ |
Ministère | Santé Canada |
---|---|
Activité de programme | 3.1 - Environnements sains et sécurité des consommateurs |
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
71 300 000 $ |
15 517 400 $ |
10 679 748 $ |
Ministère | Environnement Canada |
---|---|
Activité de programme | 3.3 – Programme sur la qualité de l’air
|
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
39 000 000 $ |
8 950 000 $ |
9 478 437 $ |
Ministère | Environnement Canada |
---|---|
Activité de programme | 3.3 – Programme sur la qualité de l’air |
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
10 000 000 $ |
2 480 000 $ |
2 714 133 $ |
Ministère | Environnement Canada |
---|---|
Activité de programme | 3.3 – Programme sur la qualité de l’air |
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
7 000 000 $ |
1 760 000 $ |
405 130 $ |
Ministère | Environnement Canada |
---|---|
Activité de programme | 3.3 – Programme sur la qualité de l’air |
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
8 000 000 $ |
2 000 000 $ |
2 415 380 $ |
Ministère | Ressources naturelles Canada |
---|---|
Activité de programme | 2.1 Énergie propre |
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
61 000 000 $ |
17 420 000 $ |
14 805 030 $ |
Ministère | Ressources naturelles Canada |
---|---|
Activité de programme | 2.1 Énergie propre |
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
520 000 000 $* | 93 706 000 $ |
99 774 175 $ |
* Le programme écoÉNERGIE Rénovation : Maisons a obtenu 300$ millions de fonds supplémentaires dans le budget fédéral
de 2009.
Ministère | Ressources naturelles Canada |
---|---|
Activité de programme | 2.1 Énergie propre |
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
18 000 000 $ |
4 300 000 $ |
4 217 508 $ |
Ministère | Ressources naturelles Canada |
---|---|
Activité de programme | 2.1 Énergie propre |
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
276 000 000 $ |
39 786 000 $ |
32 417 368 $ |
Ministère | Ressources naturelles Canada |
---|---|
Activité de programme | 2.1 Énergie propre |
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
36 000 000 $ |
8 262 000 $ |
8 695 344 $ |
Ministère | Ressources naturelles Canada |
---|---|
Activité de programme | 2.1 Énergie propre |
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
226 440 000 $ |
32 749 000 $ |
33 631 748 $ |
Ministère | Ressources naturelles Canada |
---|---|
Activité de programme | 2.1 Énergie propre |
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
24 560 000 $ |
6 904 000 $ |
4 938 002 $ |
Ministère | Affaires indiennes et du Nord Canada |
---|---|
Activité de programme | 2.4 Infrastructures communautaires |
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
15 000 000 $ |
3 750 000 $ |
4 056 249 $ |
Ministère | Transports Canada |
---|---|
Activité de programme | 2.1 Transport écologique |
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
9 300 000 $ |
1 778 700 $ |
1 260 893 $ |
Ministère | Transports Canada |
---|---|
Activité de programme | 2.1 Transport écologique |
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
14 100 000 $ |
4 214 230 $ |
2 347 650 $ |
Ministère | Transports Canada |
---|---|
Activité de programme | 2.1 Transport écologique |
En 2008-2009, les résultats de programme ci-après ont contribué à renforcer la capacité des publics ciblés à entreprendre
des initiatives réduisant la consommation énergétique, les émissions de GES ou des PCA, ou les rejets de substances
toxiques, ainsi qu'à accroître le niveau de sensibilisation, de connaissance et d'acceptation des technologies et pratiques
exemplaires du transport éconergétique.
Au nom des provinces et territoires, Transports Canada a mené à bien six études entreprises en 2007-2008 sur la faisabilité
de rendre obligatoires les limiteurs de vitesse pour les poids lourds. Les aspects étudiés comprenaient la modélisation
de la circulation afin de mieux comprendre les conséquences en matière de sécurité d'un différentiel de vitesse entre
les camions et les automobiles sur les autoroutes, la quantification des avantages environnementaux d'économies de carburant
et de réduction des émissions de GES, et l'évaluation des incidences de l'imposition de limiteurs de vitesse sur le
commerce et la compétitivité dans le contexte tant canadien que nord-américain. Les résultats de ces études en 2008-2009
confirmaient les estimations préliminaires de 2007-2008, soit que l'imposition au niveau national de limiteurs de vitesse
pour les poids lourds se traduirait par des économies annuelles estimatives de carburant diesel de 228,6 millions de
litres (1,4 % du total du carburant diesel consommé par des véhicules routiers au Canada en 2006), en évitant des émissions
annuelles de 0,64 mégatonnes de GES. Les rapports sont publiés à l'adresse suivante sur le site Web de Transports Canada
:
http://www.tc.gc.ca/fra/securiteroutiere/vehiculessecuritaires-transporteursroutier-limiteursvitesse-index-251.htm
Deux provinces, l'Ontario et le Québec, ont adopté un règlement sur les limiteurs de vitesse pour les poids lourds,
et le Nouveau-Brunswick examine l'opportunité d'harmoniser sa réglementation en conséquence. L'Initiative nationale
d'harmonisation pour l'industrie du camionnage met à la disposition des demandeurs un financement conjoint pour faciliter
la mise en place d'une capacité d'application réglementaire de ces nouvelles exigences. Comme Transports Canada appuie
l'imposition de limiteurs de vitesse pour les poids lourds, l'Initiative pourrait également aider d'autres provinces
à étudier la faisabilité d'une réglementation sur les limiteurs de vitesse.
Transports Canada a continué de participer aux travaux du Groupe de travail sur la politique concernant les poids et
dimensions des véhicules, visant à mieux uniformiser les poids et dimensions des véhicules exploités dans plusieurs
provinces et territoires. Le Groupe de travail a progressé dans la définition de seuils de poids et dimensions plus
aptes à accommoder des technologies environnementales, comme les pneus larges uniques et les dispositifs aérodynamiques
montés à l'arrière.
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
5 400 000 $ |
643 180 $ |
389 025 $ |
Ministère | Transports Canada |
---|---|
Activité de programme | 2.1 Transport écologique |
Le Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises sert à financer la mise à l'essai en situation
réelle de technologies nouvelles et sous-utilisées du transport des marchandises et à en mesurer l'incidence sur les
émissions.
En 2008-2009, les résultats de programme ci-après ont contribué à accroître l'adoption de technologies qui réduisent
la consommation d'énergie et les émissions de GES et des PCA.
Des huit projets retenus en 2007-2008 pour un financement de 2,4 M$ dans le cadre du premier cycle du programme de démonstration,
six ont fait l'objet d'un accord de contribution et sont en cours, le rapport final de chacun étant attendu pour 2009-2010.
En janvier 2009, Transports Canada a retenu un autre groupe de neuf projets avec un financement de 3,5 M$ dans le cadre
du deuxième cycle de financement de démonstration. Un accord de contribution a été conclu en 2008-2009, et les négociations
progressent bien pour les huit autres projets.
Les groupes de projets retenus dans les deux cycles de financement portent sur une combinaison de technologies, notamment
: technologie innovatrice de grue à conteneurs, technologie de locomotives munies de groupes électrogènes à émissions
ultra faibles, logiciel d'optimisation de mode et de trajet, véhicules de livraison électriques avancés et hybrides
électriques, multiples technologies avancées pour les camions (éléments aérodynamiques, groupes électrogènes d'appoint
avancés, pneus uniques à base large et options pour les véhicules articulés allongés). Toutes les régions canadiennes
sont représentées dans ces groupes de projets.
Dans la majorité des projets retenus, on a déjà commencé à installer et utiliser la technologie à l'essai, et donc commencé
à réduire les émissions de GES et des PCA. Ces réductions seront quantifiées et présentées dans le rapport final du
bénéficiaire à l'issue du projet, à compter de 2009-2010.
Chaque bénéficiaire recueillera et analysera des données, p. ex. consommation de carburant, durée d'exploitation, charge
et distance parcourue, selon une méthodologie prescrite, ce qui permettra un calcul exact des réductions d'émissions
de GES et des PCA.
Le Fonds de démonstration a suscité un bon intérêt, avec près de 50 demandes de financement pour le deuxième cycle.
La quantité et la qualité élevées des demandes ont exigé d'engager le solde de l'enveloppe de financement de contribution.
Les deux cycles de financement ont permis l'adoption de 1 254 éléments technologiques d'équipement (voir ci-dessus les
domaines) dans quatre modes de transport.
Le site Web écoMARCHANDISES de Transports Canada présente en détail les résultats de 24 études de cas de projets technologiques
antérieurs ayant reçu un appui du Ministère.
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
9 300 000 $ |
2 967 047 $ |
3 020 220 $ |
Ministère | Transports Canada |
---|---|
Activité de programme | 2.1 Transport écologique |
Le Programme d'encouragement des technologies de transport des marchandises propose aux entreprises des incitatifs
pour acquérir et installer des technologies nouvelles et sous-utilisées du transport des marchandises qui réduisent
la consommation d'énergie et les émissions de GES et des PCA.
En 2008-2009, les résultats de programme ci-après ont contribué à accroître l'adoption de technologies qui réduisent
la consommation d'énergie et les émissions de GES et des PCA.
Les 15 projets retenus en 2007-2008 pour un financement de 3,7 M$ dans le cadre du premier cycle du programme d'encouragement
ont fait l'objet d'un accord de contribution et sont en cours, le rapport final de chacun étant attendu pour 2009-2010.
En février 2009, Transports Canada a retenu un autre groupe de 17 projets avec un financement de 3,8 M$ dans le cadre
du deuxième cycle du programme d'encouragement. À la fin de 2008-2009, les négociations se poursuivaient pour l'ensemble
des 17 projets.
Les groupes de projets retenus dans les deux cycles de financement portent sur une combinaison de technologies, notamment
: technologie de locomotives munies de groupes électrogènes à émissions ultra faibles, carburants de remplacement pour
les chariots à bagages, révision de moteurs marins avec la plus récente technologie à haut rendement énergétique, multiples
technologies avancées pour les camions (éléments aérodynamiques, groupes électrogènes d'appoint avancés, pneus uniques
à base large et options pour les véhicules articulés allongés). Toutes les régions canadiennes sont représentées dans
ces groupes de projets.
Le programme d'encouragement a suscité un bon intérêt, avec près de 180 demandes de financement pour le deuxième cycle,
presque trois fois plus qu'au premier cycle. La quantité et la qualité élevées des demandes ont exigé d'engager le solde
de l'enveloppe de financement de contribution.
Les deux cycles de financement ont permis l'adoption de 1 654 éléments technologiques d'équipement (voir ci-dessus les
domaines) dans quatre modes de transport. Le site Web écoMARCHANDISES de Transports Canada présente en détail les résultats
de sept études de cas sur des technologies implantées au Canada.
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
9 350 000 $ |
3 153 563 $ |
2 721 684 $ |
Ministère | Transports Canada |
---|---|
Activité de programme | 2.1 Transport écologique |
En 2008-2009, les résultats de programme ci-après ont contribué à renforcer la capacité des publics ciblés à entreprendre
des initiatives réduisant les émissions au moyen de partenariats et d'autres activités de programme, ainsi qu'à accroître
le niveau de sensibilisation, de connaissance et d'acceptation des technologies et pratiques exemplaires du transport
éconergétique.
Comme le prescrivent les modalités du protocole d'entente avec l'Association des chemins de fer du Canada, cette dernière
a publié au début 2009 le rapport annuel de 2007 sur les émissions ferroviaires. Le rapport annuel de 2008 a été rédigé
et devrait être publié au début de l'exercice 2009-2010.
Des projets sur le cycle de service et les facteurs d'émission ont également été financés dans le cadre du protocole
d'entente avec l'Association des chemins de fer du Canada. Ces projets visent à regrouper les données d'émissions ferroviaires
d'une variété de rapports du domaine public en une base de données uniformisées, pour ensuite mettre à jour les facteurs
d'émission pertinents pour les types de locomotives diesel en service au Canada. On a calculé à partir de cet ensemble
de données des valeurs moyennes de facteurs d'émission à la fois pour des types individuels de locomotives et des opérations
de parc mixte avec locomotives. Les facteurs d'émission mis à jour ont servi à produire le rapport annuel du Programme
de surveillance des émissions des locomotives de 2007, publié conformément au protocole d'entente conclu par l'Association
des chemins de fer du Canada, Environnement Canada et Transports Canada, relativement aux locomotives diesel exploitées
au Canada.
Des progrès ont été réalisés sur la libération du rapport annuel des émissions atmosphérique de 2007 pour le protocole
d'entente sur l’air. Le rapport de 2007 a été publié au printemps 2009. Le rapport annuel de 2008 devrait être publié
à l’automne 2009.
Des discussions préliminaires ont eu lieu avec l’industrie de la marine sur le développement d'une approche pour un
protocole d’entente volontaire afin de réduire les émissions atmosphériques.
Les Partenariats écoMARCHANDISES organisaient en mai 2008 une conférence ferroviaire, qui a attiré 115 délégués de haut
niveau de l'industrie au Canada et aux États-Unis, notamment des représentants des gouvernements fédéral et provinciaux,
des fournisseurs, des fabricants et de nombreux exploitants ferroviaires. Les participants à la conférence ont commenté
positivement la qualité des panélistes, la présentation et les thèmes abordés, et suggéraient de tenir un événement
similaire aux deux ans.
Les Partenariats écoMARCHANDISES ont également appuyé la conférence sur la recherche et le développement dans le
cadre de l'assemblée générale annuelle de l'Association des chemins de fer du Canada, qui avait lieu en septembre 2008.
Cette conférence offrait à l'industrie une occasion d'en apprendre plus sur la technologie et l'environnement. Les Partenariats
écoMARCHANDISES ont parrainé l'événement d'écologisation de la chaîne d'approvisionnement (Greening the Supply Chain)
organisé par Trade and Transport Logistics en novembre 2008.
Les Partenariats écoMARCHANDISES ont parrainé le prix Chaîne d'approvisionnement écologique CAL. Ce prix annuel est
décerné aux entreprises qui se sont démarquées par leur leadership environnemental des plus solides et par leur ferme
volonté de promouvoir des normes de transport écologiques. En mai 2008, le prix a été décerné à XTL Transport Inc.
Le programme a également parrainé, comme il le fait depuis 2005, la section environnementale de l'enquête de 2008 de
l'Association canadienne de transport industriel (ACTI), qui a produit un rapport sommaire en novembre 2008. Cet appui
suivi du Ministère lui permet d'obtenir une information de base sur les tendances. L'enquête de 2008 dénotait un progrès
dans certains facteurs clés, comme la prise en compte des questions environnementales par les expéditeurs dans le choix
d'un fournisseur de service de transport, ainsi que leur connaissance des effets des GES et des PCA.
Transports Canada explore des options d'élaboration d'outils pertinents pour les expéditeurs et transitaires, notamment
une éventuelle calculatrice d'émissions. Un modèle de calculatrice d'émissions a été abordé dans des discussions préliminaires
avec la U.S. Environmental Protection Agency.
Des responsables de Transports Canada ont représenté le gouvernement fédéral aux événements internationaux suivants
:
Les Partenariats écoMARCHANDISES proposent de l'information sur leur site Web, mis à jour régulièrement. Le contenu
du site a été enrichi par la publication de 24 études de cas faisant état des résultats et leçons apprises de projets
financés antérieurement.
Le Ministère a fait des présentations officielles à la conférence de Pollution Probe en mars 2008, à Globe 2008 et devant
l'Association des administrations portuaires canadiennes en février 2009. Ces conférences ont offert l'occasion d'informer
l'industrie de stratégies et de technologies permettant de réduire les émissions.
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
6 550 000 $ |
1 856 510 $ |
1 224 726 $ |
Ministère | Transports Canada |
---|---|
Activité de programme | 2.1 Transport écologique |
En 2008-2009, les résultats de programme ci-après ont contribué à accroître l'adoption de technologies qui réduisent
la consommation d'énergie et les émissions de GES et des PCA.
Le Programme d'alimentation à quai des navires a lancé un premier cycle de financement le 25 août 2008. Des trois demandes
présentées, celle du Port Metro Vancouver pour le projet Canada Place a été retenue. L'annonce du projet a eu lieu le
17 décembre 2008, et l'accord de contribution a été conclu le 5 février 2009.
Le projet d'alimentation à quai des navires de croisière à Canada Place représente le troisième de ce type au monde,
et le premier au Canada. L'administration du Port Metro Vancouver a installé une infrastructure d'alimentation à quai
aux accostages est et ouest du terminal de navires de croisière Canada Place dans le port de Vancouver, à temps pour
la saison des croisières de 2009. Le coût total du projet s'établissait à 9 M$, dont 2 M$ provenant du Programme d'alimentation
à quai des navires. Pour ce projet, Port Metro Vancouver a conclu des partenariats avec Holland America, Princess Cruises
et BC Hydro. Transports Canada, Diversification de l'économie de l'Ouest Canada et le ministère des Transports de la
Colombie-Britannique apportent une contribution financière à cette importante initiative. Le projet avance tel que prévu.
Plusieurs autres administrations portuaires un peu partout au pays ont manifesté leur intérêt à l'endroit de la technologie,
et en étudient le potentiel pour leurs installations.
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
6 000 000 $ |
2 302 510 $ |
1 502 547 $ |
Ministère | Transports Canada |
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Activité de programme | 2.1 Transport écologique |
Prestation de conseils d'orientation stratégique au(x) ministre(s) et à la haute direction sur les enjeux du transport
durable.
Collecte et analyse d'information et élaboration de cadres analytiques, de stratégies et de politiques favorables
au transport durable.
Amélioration de la coordination entre le gouvernement fédéral et des intervenants sur les questions relatives au
transport durable.
Sensibilisation accrue des décideurs aux avantages du transport durable et aux options de mise en œuvre.
Les activités suivantes mettront TC en position favorable pour donner des conseils et des recommandations sur des
politiques et des programmes qui influencent les technologies et pratiques du transport, ainsi que pour accroître l'adoption
de technologies réduisant la consommation de carburant et les émissions de GES, appuyant ainsi l'atteinte des résultats
immédiats, intermédiaires et finals du Programme.
Conseils stratégiques aux ministres et à la haute direction sur des enjeux de transport durable en vue des rencontres
du Cabinet et pour la participation du Ministre au Forum international des transports de 2008
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
4 000 000 $ |
1 222 890 $ |
712 822 $ |
Ministère | Transports Canada |
---|---|
Activité de programme | 2.1 Transport écologique |
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
252 700 000 $ |
170 415 000 $ |
121 884 296 $ |
Ministère | Ressources humaines et Développement des compétences Canada |
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Activité de programme | -- |
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
11 300 000 $ |
6 000 000 $ |
7 717 322 $ |
Ministère | Ressources naturelles Canada |
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Activité de programme | 2.1 - Clean Energy |
Résultats immédiats
Positions fondées sur des politiques et programmes influençant les technologies et
pratiques de transport.
À partir des résultats de quatre études de recherche et examens techniques (marche au ralenti, éco-conduite, rétention
de l'éducation du conducteur, habitudes de consommation), l'équipe de programme a appris quels aspects de certains messages
clés pouvaient être améliorés et éclaircis pour les publics du programme. L'information a servi à actualiser le matériel
du programme Le bon $ens au volant et de la campagne de marche au ralenti, et a contribué à l'élaboration d'autres programmes
sur le comportement du conducteur et guides pour les consommateurs de véhicules. Les programmes pourront donc communiquer
de manière plus efficace et efficiente l'information sur l'économie de carburant aux conducteurs canadiens.
Participation accrue du public visé à des activités de réductions des émissions au
moyen de partenariats et autres activités de programme.
Une participation accrue à des activités de réduction des émissions s'est traduite par l'engagement de 14 nouvelles
entités envers des activités de réduction des émissions au moyen de partenariats et autres activités de programme, s'ajoutant
à la poursuite des activités entreprises par quatre entités en 2007-2008.
Capacité accrue du public visé d'entreprendre des initiatives qui réduisent la consommation
d'énergie, les émissions de GES ou des PCA, ou les rejets de substances toxiques.
La capacité de s'attaquer aux émissions par de meilleures pratiques de conduite et l'achat de véhicules plus efficients
a été rehaussée par des formations poussées et la communication de matériel d'information, comme des articles éducatifs
dans les médias. On a dénombré plus de 55 millions de possibilités de transfert de savoir de ce type.
Résultat intermédiaire
Application de pratiques exemplaires du transport réduisant la consommation d'énergie
ou les émissions de GES et des PCA.
En 2008-2009, 111 746 nouveaux conducteurs canadiens ont appliqué des pratiques exemplaires de conduite efficiente après
avoir reçu une formation sur des techniques de conduite éconergétiques, et retenu et appliqué cette information.
Résultat final
Réductions de la consommation d'énergie ou des émissions de GES ou des PCA du transport.
Au 31 mars 2009, on estimait avoir atteint une réduction de 0,06 MT d'émissions de GES depuis la création du programme
en 2007, en conséquence d'activités de programme comme la formation des conducteurs et des campagnes pour améliorer
leurs habitudes. La réduction de 0,06 MT des émissions de GES n'englobe pas les résultats du protocole d'entente avec
l'industrie automobile, pour lequel on travaille toujours à la mise au point d'une méthodologie définitive de mesure.
On prévoit pouvoir déclarer en 2009 une réduction d'au moins 2,4 MT d'émissions de GES en conséquence du protocole d'entente.
Dépenses du rogramme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
21 000 000 $ |
5 311 143 $ |
5 643 241 $ |
Ministère | Ressources naturelles Canada |
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Activité de programme | 2.1 - Clean Energy |
Résultats immédiats
Capacité accrue d'entreprendre des initiatives qui réduisent la consommation d'énergie,
les émissions de GES ou des PCA, ou les rejets de substances toxiques.
La capacité des spécialistes du transport de tenir compte des émissions dans leur prise de décisions a été rehaussée
par la formation et des ateliers, et la diffusion d'information lors de conférences, séminaires et foires commerciales,
et par Internet. Il y a eu plus de 35 000 possibilités de transfert de savoir de ce type.
Positions fondées sur des politiques et programmes influençant les technologies et
pratiques de transport.
À partir des résultats de trois études de recherche (sur l'aérodynamique, les pneus et la réduction du temps de marche
au ralenti), l'équipe de programme a mieux appréhendé les possibilités de réduction des émissions dans le secteur du
camionnage. Cette information sert à planifier des initiatives de sensibilisation, et devrait permettre au programme
de communiquer des messages plus complets au secteur du camionnage.
Participation accrue du public visé à des activités de réductions des émissions au
moyen de partenariats et autres activités de programme.
Une participation accrue à des activités de réduction des émissions s'est traduite par l'engagement de 10 nouvelles
entités (parcs commerciaux et centres de recherche) envers des activités de réduction des émissions au moyen de partenariats
et autres activités de programme, s'ajoutant à la poursuite des activités entreprises par quatre entités en 2007-2008.
Résultats intermédiaires
Application de pratiques exemplaires du transport réduisant la consommation d'énergie
ou les émissions de GES et des PCA.
Un accroissement de l'application de pratiques exemplaires du transport réduisant la consommation d'énergie ou les émissions
de GES ou des PCA a été la conséquence de la formation de 1 446 chauffeurs professionnels sur les pratiques éconergétiques
exemplaires, et la mise en application de ces pratiques sur la route et dans les parcs, pour réaliser des économies
de carburant et des réductions des émissions de GES.
Résultat final
Réductions de la consommation d'énergie ou des émissions de GES ou des PCA du transport.
Au 31 mars 2009, on estimait avoir atteint une réduction de 0,05 MT d'émissions de GES depuis la création du programme
en 2007, en conséquence d'activités de programme comme la formation des gestionnaires de parc et des chauffeurs professionnels,
et une campagne pour réduire la marche au ralenti inutile aux haltes routières.
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
22 000 000 $ |
6 338 862 $ |
5 019 058 $ |
Ministère | Environnement Canada |
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Activité de programme | 3.3 Programme sur la qualité de l’air |
Dépenses du programme approuvées pour la période 2007-2011 |
Dépenses prévues du programme pour 2008-2009 | Dépenses réelles pour 2008-2009 |
---|---|---|
92 000 000 $ |
13 154 000 $ |
6 916 284 $ |
Ministère | Conseil national de recherche |
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Activité de programme | 1.1 Recherche et développement |