ARCHIVÉ - Directive sur la formation linguistique et le maintien de l'acquis
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Le 1er avril 2004
Les employés ont accès à la formation linguistique afin de satisfaire aux exigences linguistiques des postes
bilingues, de répondre aux futurs besoins opérationnels de leur institution ou de développer leur capacité
linguistique en vue de progresser au sein de la fonction publique..
La directive s'applique à toutes les institutions énumérées aux annexes I, I.1, II et IV de la Loi
sur la gestion des finances publiques.
Les institutions assujetties à la Loi sur les
langues officielles (LLO), à l'exception du Sénat, de la Chambre des communes, de la Bibliothèque du
Parlement, du Bureau de Conseiller sénatorial en éthique et du Commissariat à l'éthique, doivent également se
référer à la Politique sur les
langues officielles pour la gestion des ressources humaines.
L'administrateur général est imputable de la mise en œuvre de la présente directive dans
son institution.
Accès à la formation linguistique
Pour satisfaire aux exigences linguistiques du poste
La formation linguistique est requise pour satisfaire aux exigences linguistiques du poste dans les cas
suivants :
La formation linguistique doit avoir lieu dans les délais prévus par le Décret
d'exemption concernant les langues officielles dans la fonction publique (Décret d'exemption).
L'employé nommé ou muté de façon non impérative à un poste de cadre va en formation linguistique et complète
sa formation avant d'assumer les fonctions de son poste.
Exceptionnellement, et avec l'approbation écrite de l'administrateur général de l'institution, un cadre nommé
ou muté à un poste doté de façon non impérative pourrait débuter sa formation plus tard, mais toujours dans
les délais prescrits par le Décret d'exemption :
- lorsque l'institution fait face à un impératif
opérationnel important et immédiat, ou
- dans le cas d'une nomination ou mutation dans une région
unilingue, lorsque la formation linguistique n'est pas disponible immédiatement.
Pour les autres postes, il est fortement recommandé que l'employé débute sa formation avant d'assumer les
fonctions du poste ou le plus tôt possible si des délais survenaient relativement à la disponibilité des cours
offerts par le fournisseur de la formation.
Dans le cadre du développement de carrière
L'institution intègre la formation linguistique au développement de carrière ainsi qu'à ses programmes de
recrutement et de perfectionnement.
La formation offerte dans le cadre du développement de carrière devrait être encouragée pour tout employé
lorsque :
- l'institution estime que l'employé a besoin de développer ou
d'améliorer certaines compétences en langue seconde pour répondre aux futurs besoins opérationnels;
- l'employé démontre un intérêt à développer sa capacité
linguistique afin de progresser dans sa carrière au sein de la fonction publique.
L'institution :
- inscrit l'employé en formation linguistique avant que
l'employé n'assume les fonctions du poste dans les cas de nomination, mutation, changement aux exigences
linguistiques ou au profil linguistique du poste;
- assure des conditions d'apprentissage propices,
suit les progrès de l'employé et appuie l'employé qui éprouve de la difficulté;
- conseille l'employé lorsqu'on détermine, après consultation
avec lui et le fournisseur de la formation qu'il est improbable qu'il atteigne les objectifs de la formation dans le
délai prescrit;
- dans le cas d'un employé ayant un handicap ou un trouble
d'apprentissage identifié pouvant nuire à l'apprentissage de l'autre langue officielle :
- retire de la formation linguistique l'employé qui, à cause de
son absentéisme, de son manque de ponctualité ou d'autres raisons, nuit à son propre progrès ou à ceux des
autres. Il incombe à l'institution et au fournisseur de formation linguistique de justifier ce retrait;
- assure des conditions de travail
propices à l'utilisation et au perfectionnement des compétences en langue seconde de l'employé de retour de
formation linguistique et lui fournit à cette fin toute aide raisonnable, notamment en s'assurant que l'employé a
accès aux outils nécessaires au maintien de l'acquis.
L'employé :
- s'engage par écrit, lorsque la formation linguistique est
requise par les exigences de son poste :
- à compléter avec succès sa formation linguistique ou, s'il
n'y parvient pas, à accepter d'être nommé ou muté après la fin des délais prévus dans le Décret d'exemption
à un autre poste pour lequel il est qualifié et répond aux exigences linguistiques;
- à maintenir le niveau de compétence linguistique acquis en
utilisant les deux langues officielles dans ses fonctions et en profitant des outils disponibles afin de maintenir l'acquis;
- est encouragé à signaler à l'institution le handicap ou
trouble d'apprentissage identifié dont il se sait atteint ou se découvre atteint après le début de sa formation
linguistique;
- est encouragé à soumettre au fournisseur de formation
linguistique une évaluation professionnelle de ses troubles d'apprentissage s'il dispose d'une telle évaluation.
L'École de la fonction publique du Canada (ÉFPC) :
- évalue l'aptitude de l'employé à apprendre et à atteindre le
niveau de compétence requis en langue seconde;
- met à la disposition des employés des outils nécessaires au
maintien de l'acquis.
L'ÉFCP et autres fournisseurs de formation linguistique :
- fournissent les services de formation linguistique;
- assurent des conditions d'apprentissage propices;
- dans le cas d'un employé ayant un handicap ou trouble
d'apprentissage identifié pouvant nuire à l'apprentissage de l'autre langue officielle :
- relèvent le plafond d'heures de formation s'il est démontré
que le nombre d'heures prescrit sera insuffisant;
- modifient ou adaptent les méthodes d'évaluation de l'aptitude
et les méthodes d'enseignement et les autres approches pédagogiques, de même que la taille des classes et les
conditions matérielles d'enseignement ou d'examen.
Le Centre de psychologie du personnel de la Commission de la fonction publique :
- évalue l'atteinte par l'employé du niveau de compétence
requis en langue seconde (test d'évaluation de langue seconde) à la fin de la formation linguistique;
- prend les mesures d'adaptation nécessaires lorsqu'un employé
ayant un handicap ou trouble d'apprentissage identifié se présente aux tests d'évaluation de langue seconde.
La formation linguistique :
- visant à répondre aux besoins de l'institution ou dans le
cadre de programmes de recrutement et de perfectionnement, est généralement suivie à temps plein pendant les heures
normales de travail;
- visant à répondre au développement de carrière de l'employé
peut également être suivie durant les heures normales de travail.
Pour satisfaire aux exigences linguistiques d'un poste, les plafonds d'heures suivant représentent le nombre
maximal d'heures de formation linguistique normalement prévu pour chaque niveau de compétence linguistique :
1 210 heures pour le niveau A
1 710 heures pour le niveau B
2 270 heures pour le niveau C
- L'institution peut procurer le service de formation linguistique
sans frais (dans la région de la capitale nationale le service est disponible dans les cas de dotation non
impérative seulement) auprès de l'ÉFCP ou à ses propres frais auprès des fournisseurs privés.
- L'institution qui autorise son employé à suivre une formation
linguistique dans le cadre du développement de carrière doit respecter la Politique
en matière d'apprentissage, de formation et de perfectionnement.
- L'institution choisit les modalités de formation linguistique
en fonction de la rentabilité et de l'efficacité. Elle justifie le recours à des modalités de formation qui
entraînent le paiement d'heures supplémentaires ou de frais de déplacement.
- Lorsque l'institution prévoit que la formation linguistique a
lieu en dehors des heures normales de travail, elle doit respecter les conventions collectives des employés. La Directive
sur les voyages peut aussi s'appliquer lorsque la formation a lieu à l'extérieur de la région de travail.
L'Agence de gestion des ressources humaines de la fonction publique du Canada (AGRHFPC) a la responsabilité de
déterminer la façon d'évaluer le rendement et de suivre la mise en œuvre de la directive dans les institutions.
La Commission de la fonction publique est responsable de suivre l'utilisation du Décret d'exemption dans les
institutions fédérales auxquelles il s'applique.
L'ÉFCP est responsable d'évaluer et d'optimiser la gestion de ses capacités opérationnelles et, sur demande,
d'en faire rapport à l'AGRHFPC.
Chaque institution est responsable de garder à jour ses dossiers et ses systèmes d'information et d'évaluer
l'atteinte de ses résultats pour, sur demande, en faire rapport à l'AGRHFPC. Au minimum, l'institution doit
utiliser les indicateurs suivants pour évaluer sa situation :
- nombres d'employés ayant suivi une formation linguistique
durant l'année dans le cadre de développement de carrière;
- nombre d'employés ayant suivi une formation linguistique dès
leur nomination ou mutation;
- nombre d'employés ayant suivi une formation linguistique pour
satisfaire aux exigences linguistiques d'un poste et :
- ayant atteint le niveau requis de compétence en langue seconde
- n'ayant pas atteint le niveau requis de compétence en langue seconde
- mutés à un poste pour lequel ils satisfont aux exigences linguistiques;
- nombre d'employés ayant suivi une formation linguistique pour
maintenir leur acquis;
- heures de formation linguistique utilisées :
- dans le cadre d'une dotation
- dans le cadre du développement de carrière;
- coûts reliés à la formation linguistique;
- efficacité des mesures de maintien de l'acquis.
Lorsqu'un cas de non-respect de la directive est identifié suite à l'évaluation des résultats, l'institution
en fait part à l'AGRHFPC et prend les mesures correctives appropriées.
Si vous souhaitez obtenir des renseignements, veuillez vous adresser à la personne
responsable des langues officielles de votre institution.