Cette page a été archivée.
Information archivée dans le Web à des fins de consultation, de recherche ou de tenue de documents. Cette dernière n’a aucunement été modifiée ni mise à jour depuis sa date de mise en archive. Les pages archivées dans le Web ne sont pas assujetties aux normes qui s’appliquent aux sites Web du gouvernement du Canada. Conformément à la Politique de communication du gouvernement du Canada, vous pouvez demander de recevoir cette information dans tout autre format de rechange à la page « Contactez-nous ».
La version originale a été signée par
L'honorable Tony Clement
Ministre de l’Industrie
En ma qualité de ministre de l’Industrie, je suis déterminé à assurer la compétitivité et la prospérité à long terme de notre pays. Le Canada possède une multitude d’avantages économiques qu’il faut continuer d’exploiter pour établir les conditions propices à notre prospérité à long terme. C’est dans cette optique qu’Industrie Canada et ses partenaires du Portefeuille s’efforcent d’établir une économie novatrice, dotée de secteurs solides et d’un marché concurrentiel.
Nos priorités demeurent fidèles à Avantage Canada, le plan économique à long terme du gouvernement du Canada. Nous y établissons des objectifs clairs et adoptons notamment des mesures pour réduire l’impôt, encourager l’entrepreneuriat et développer une économie axée sur le savoir.
Dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2009-2010, nous reconnaissons qu’avec l’année qui s’en vient, nous entrons dans une période d’incertitude économique mondiale soutenue et que le gouvernement devra prendre des mesures stratégiques claires pour garantir la réalisation des objectifs à long terme que nous nous sommes fixés. Dans la poursuite de nos priorités et initiatives ministérielles, nous tiendrons compte à la fois des facteurs économiques mondiaux et de notre vision à long terme pour la croissance et la prospérité du Canada.
Dans le budget de 2009, Le Plan d’action économique du Canada, le gouvernement présente une réponse claire et complète au ralentissement de l’économie mondiale, qui respecte la continuité des objectifs établis dans Avantage Canada. Le Plan d’action économique présente des mesures à court terme, mais qui nous permettront également d’établir des assises économiques solides pour les générations à venir.
Industrie Canada et ses partenaires du Portefeuille auront un rôle central à jouer dans la mise en œuvre de la stratégie du gouvernement pour relancer l’économie canadienne. Nous agissons de façon à améliorer la compétitivité de l’économie canadienne traditionnelle en fournissant un appui à court terme à des secteurs clés tels que l’industrie de l’automobile. Nous veillons à assurer la prospérité de toutes les régions du Canada en appuyant la diversification économique. Nous aidons les petites entreprises en améliorant l’accès au financement et en favorisant la croissance par l’entremise d’allégements fiscaux et de mesures incitatives. Nous mettons de l’avant des mesures visant à développer une main-d’œuvre hautement qualifiée, notamment en élargissant le Programme de bourses d’études supérieures du Canada. La période actuelle se caractérise par une vive concurrence à l’échelle internationale afin de recruter les personnes les plus talentueuses et les plus brillantes, et l’aide du gouvernement permettra d’attirer et de retenir ces personnes au Canada. Nous cherchons ainsi faire du pays un chef de file mondial au chapitre de l’économie du savoir.
Dans la poursuite de notre mandat, nous continuerons de mettre l’accent sur l’innovation comme un moyen d’instaurer une économie concurrentielle à l’échelle mondiale. Notre but ultime est d’aider les Canadiens à continuer de jouir d’une qualité de vie qui fait l’envie du monde entier.
C’est avec plaisir que je vous présente l’édition annuelle du Rapport sur les plans et les priorités d’Industrie Canada et de ses partenaires du Portefeuille, où vous trouverez plus de détails sur les priorités et les projets que nous mettrons en œuvre au cours du prochain exercice.
Tony Clement
Ministre de l'Industrie
Le Conseil national de recherches du Canada (CNRC), principal organisme public de R-D au pays, est un acteur clé au sein de l’infrastructure scientifique et technologique du Canada et il contribue à sortir les innovations des laboratoires pour favoriser leur commercialisation.
Dans le contexte actuel de mondialisation de l’économie, l’innovation industrielle est le facteur qui détermine la position concurrentielle des nations. Les entreprises canadiennes et les collectivités de partout au pays profitent de l’avantage unique que leur procure l’excellence de la recherche menée au CNRC, de ses laboratoires de pointe et de ses capacités de commercialisation. Les solutions scientifiques et technologiques intégrées proposées par le CNRC dans les secteurs vitaux de l’économie canadienne contribuent à doter le Canada d’avantages commerciaux qui stimulent la compétitivité de l’industrie canadienne et maintiennent la qualité de vie des Canadiens.
Le CNRC crée de la richesse au Canada en transférant ses technologies et ses connaissances à l’industrie, en se faisant le promoteur de grappes technologiques régionales, en garantissant aux Canadiens un accès aux installations et aux réseaux mondiaux de recherche et en ouvrant des débouchés sur les marchés internationaux aux entreprises et produits technologiques canadiens. Le CNRC contribue donc de manière vitale à la promotion du bien-être économique du pays.
La stratégie du CNRC, La Science à l’œuvre pour le Canada, correspond à maints égards à la stratégie fédérale en science et en technologie, Réaliser le potentiel des sciences et de la technologie au profit du Canada. Le CNRC met en effet ses compétences multidisciplinaires en recherche au service de la collectivité dans trois secteurs reconnus comme des priorités nationales (santé et mieux-être, énergie durable et environnement), là où il est en mesure d’apporter la contribution la plus importante pour les Canadiens.
Les compétences multidisciplinaires du CNRC, sa méthode axée sur la collaboration et ses réseaux internationaux constituent autant d’atouts uniques qui l’aident à proposer des solutions à plusieurs problèmes complexes d’importance nationale. En faisant le pont entre d’une part les biotechnologies, les technologies de l’information et les nanotechnologies et d’autre part, des disciplines comme les méthodes de fabrication, les transports, les nouveaux matériaux et la construction, le CNRC repousse les frontières du savoir et accroît les capacités scientifiques de notre pays, favorisant ainsi une croissance économique plus durable pour le plus grand avantage de tous les Canadiens.
C’est donc avec beaucoup de fierté que je présente le Rapport sur les plans et priorités 2009-2010 du Conseil national de recherches du Canada. Ce rapport explique comment le CNRC entend continuer d’apporter sa contribution au développement d’une économie novatrice axée sur le savoir pour tous les Canadiens, grâce à la recherche et au développement, à la commercialisation des technologies et au soutien industriel.
Dr Pierre Coulombe
Président
Conseil national de recherches du Canada
Le CNRC est la principale ressource de l’administration publique fédérale dans le secteur des sciences et de la technologie (S-T). Voici les principaux volets de son action :
En vertu de la Loi sur le CNRC, il incombe au CNRC :
Consulter le site http://lois.justice.gc.ca/fr/N-15/index.html pour de plus amples renseignements sur le cadre législatif qui régit le CNRC.
Le CNRC est un établissement public fédéral relevant du Parlement du Canada par l’entremise du ministre de l’Industrie. Le CNRC travaille en partenariat avec les organismes membres du Portefeuille de l’Industrie afin de mettre à profit leurs ressources complémentaires et, grâce aux synergies, de stimuler la croissance et l’innovation au sein des petites et moyennes entreprises (PME) et la croissance économique des collectivités canadiennes. Le Conseil du CNRC fixe les orientations stratégiques, analyse le rendement de l’organisation et conseille le président. Il appartient à ce dernier de s’assurer que les stratégies de l’organisation sont bien appliquées et qu’elles donnent les résultats escomptés. Cinq vice-présidents (Sciences de la vie, Sciences physiques, Génie, Soutien technologique et industriel, et Services corporatifs) assument collectivement la responsabilité du portefeuille d’instituts de recherche, de programmes et de centres de technologie.
Lancée en mai 2007, la stratégie fédérale en science et en technologie (S-T), Réaliser le potentiel des sciences et de la technologie au profit du Canada, propose un plan pour doter le Canda de trois avantages clés : un avantage entrepreneurial, un avantage du savoir et un avantage humain. Le CNRC possède les attributs uniques de nature à permettre la concrétisation de ces trois avantages qui influeront sur le contexte dans lequel il exerce ses activités. Voici quelques exemples :
Avantage entrepreneurial
Avantage du savoir
Avantage humain
Pour poursuivre de manière efficace son mandat, le CNRC cherche à obtenir le résultat stratégique suivant :
2009-10 | 2010-11 | 2011-12 |
---|---|---|
705,2 | 612,0 | 597,6 |
La diminution des crédits de 2009-2010 à 2010-2011 est dans une large mesure imputable à l’échéance du financement public accordé à deux initiatives majeures, en l’occurrence l’Initiative de développement de grappes technologiques et le laboratoire TRIUMF. La diminution des crédits de 2010-2011 à 2011-2012 est dans une large mesure imputable à l’échéance du financement de l’Initiative de recherche et de développement en génomique. Conformément au cycle budgétaire habituel, ces chiffres seront revus afin de tenir compte des décisions qui seront ultérieurement prises en ce qui concerne le renouvellement du financement de ces programmes qui viennent à échéance.
2009-10 | 2010-11 | 2011-12 |
---|---|---|
4 504 | 3 996 | 3 996 |
Résultat stratégique
Une économie novatrice axée sur le savoir pour le Canada grâce à la recherche et au développement, à la commercialisation de la technologie et au soutien industriel.
Indicateurs de rendement
Changement de pourcentage dans la capacité d’innovation des clients du secteur privé, telle que mesurée par la croissance des entreprises clientes. La croissance de la capacité d’innovation des clients est mesurée en s’appuyant sur les dépenses qu’ils consacrent annuellement à la R-D et sur le nombre de leurs employés techniques se consacrant à la R-D.
Cibles
Établir la base de référence au cours de l’exercice financier 2009-2010 et viser une augmentation de 10 % de la capacité d’innovation des entreprises clientes au cours de chacune des années subséquentes
Activité de programme | Résultats attendus | Dépenses prévues (en millions de $) | Dépenses prévues | Harmonisation avec les résultats visés par le gouvernement du Canada | ||
---|---|---|---|---|---|---|
2008-09 | 2009-10 | 2010-11 | 2011-12 | |||
Recherche et développement | Engendrer des retombées pour les Canadiens grâce à l’excellence et au leadership en recherche. | 444,3 | 439,9 | 350,8 | 339,9 | Une économie novatrice axée sur le savoir Forte croissance économique |
Soutien technologique et industriel | Accroissement de la capacité d’innovation des entreprises canadiennes. | 215,8 | 184,8 | 186,1 | 185,9 | Une économie novatrice axée sur le savoir Forte croissance économique |
Services internes | Accroissement de l’efficacité des activités de R&D | 83,4 | 80,6 | 75,1 | 71,8 |
Toutes les priorités du CNRC contribuent à l’obtention de ce seul résultat stratégique
Priorités opérationnelles | Genre | Description |
---|---|---|
Appuyer la stratégie canadienne en S-T | Nouveau |
Pourquoi est-ce une priorité?
Plans établis à l’égard de la priorité
|
Appuyer et effectuer de la R-D dans des secteurs industriels clés | Continu |
Pourquoi est-ce une priorité?
Plans établis à l’égard de la priorité
|
Fournir un soutien industriel intégré de nature à mobiliser les principaux acteurs | Continu |
Pourquoi est-ce une priorité?
Plans établis à l’égard de la priorité
|
Priorités administratives | Genre | Description |
---|---|---|
Assurer une administration efficace du programme afin d’assurer la viabilité de l’organisation | Continu |
Pourquoi est-ce une priorité?
Plans établis à l’égard de la priorité
|
Au cours de l’année à venir, les développements susceptibles de survenir dans l’environnement stratégique et opérationnel du CNRC l’exposeront à quelques risques dignes de mention. La crise économique mondiale aura vraisemblablement une incidence sur les crédits directs du CNRC, sur les revenus qu’il perçoit auprès de ses clients et sur les contributions de ses autres partenaires aux projets de recherche conjoints. Par ailleurs, l’incertitude qui plane sur le renouvellement des crédits de plusieurs programmes clés représente un risque qui pourrait compromettre la capacité du CNRC d’atteindre ses objectifs. Le CNRC doit donc se doter de plans d’urgence afin d’être en mesure, le cas échéant, de gérer ces problèmes et de tirer le maximum de ses ressources limitées. Reconnaissant la situation budgétaire qui est sienne, le CNRC pourrait devoir réévaluer à la baisse la portée des initiatives prévues au cours de l’année à venir.
La concurrence mondiale pour les scientifiques et techniciens hautement qualifiés reste vive et le CNRC prévoit éprouver de plus en plus de difficultés à tirer son épingle du jeu dans ce contexte. L’acuité de ce problème est amplifiée par le fait que plusieurs administrations étrangères investissent lourdement dans la R-D et dans leur infrastructure connexe par rapport au Canada (par exemple, le National Institute of Standards and Technology aux États-Unis). Or, ces investissements représentent un attrait majeur pour les scientifiques et les techniciens hautement qualifiés. Plusieurs parties intéressées de l’extérieur du CNRC sont préoccupées par la possibilité bien réelle que le Canada prenne du retard et éprouve à long terme de plus en plus de difficultés à soutenir la concurrence à ce chapitre. Le CNRC étudie donc les options qui s’offrent à lui pour relever le défi, et attirer et conserver dans ses rangs des employés de qualité supérieure. Il intégrera ensuite ces options dans son plan de gestion des ressources humaines en cours d’élaboration.
Conformément aux nouveaux principes de fonctionnement de l’administration fédérale, le CNRC a fixé ses priorités et gère sa charge de travail croissante tout en poursuivant la mise en œuvre de sa stratégie, elle-même conforme aux orientations fédérales en S-T. Le CNRC s’efforce de faire preuve de souplesse et d’adaptabilité pour ses clients et pour les parties intéressées tout en s’efforçant de les sensibiliser à ses contributions et à la valeur qu’il génère pour le Canada. Le CNRC comprend que sa clientèle cible n’est pas assez sensibilisée à ses activités et a créé un nouveau poste de dirigeant et une nouvelle stratégie de communication et de relations avec les parties intéressées afin de combler cette lacune.
Certains des risques susmentionnés figurent sur la liste des dix plus grands risques stratégiques que couraient les entreprises en 2008, selon un rapport récemment publié par la société conseil Ernst & Young. Le CNRC sera exposé directement à des risques comparables ou parallèles et indirectement, soit par l’entremise de l’industrie et de ses autres partenaires, à toute une série d’autres risques : risques de réglementation et de conformité, chocs financiers mondiaux, vieillissement de la clientèle et de la main-d’œuvre, risques liés aux marchés en émergence, consolidation et transition au sein de l’industrie, chocs énergétiques, transactions stratégiques, augmentation des coûts, virages écologiques radicaux et changements de la demande des consommateurs.
Malgré les risques et les difficultés susmentionnés, le CNRC a su maintenir son avantage sur le plan scientifique comme en témoigne le nombre de nouveaux accords nationaux et internationaux conclus. Le contexte actuel offre d’excellentes possibilités pour lesquelles, grâce à l’harmonisation de ses activités avec les priorités du Canada, le CNRC bénéficie d’une position privilégiée. Voici quelques-uns des exemples les plus dignes de mention :
Le CNRC prévoit qu’en 2008-2009 ses dépenses se seront élevées à 743,5 millions de dollars. Depuis l’exercice 2005-2006, ses dépenses ont augmenté de 8,6 millions de dollars (soit de 1,2 %).
En moyenne, les dépenses réelles et prévues des exercices financiers 2005-2006 à 2008-2009 se sont chiffrées à 747,8 millions de dollars par année. Les dépenses totales sont demeurées relativement stables pendant cette période, ne variant que de deux à trois pour cent au-dessus de la moyenne. Les dépenses prévues de 597,6 millions de dollars en 2011-2012 représentent une diminution de 107,6 millions de dollars par rapport à 2009-2010. Cette réduction découle dans une large mesure de la fin du financement accordé à plusieurs initiatives et programmes du CNRC comme le développement de grappes technologiques (67,8 M $), l’Initiative en génomique (6 M $), TRIUMF (24,8 M $) et le PARI (5 M $). Le financement de ces initiatives est quinquennal et viendra à échéance à la fin de chaque période de cinq ans. Le CNRC s’efforce actuellement d’obtenir le renouvellement des crédits qui viennent à échéance et le montant des dépenses prévues sera corrigé dans un futur Rapport sur les plans et priorités si ces nouveaux crédits sont accordés.
Réparatition en 2008-2010 des ressources financières par programme
Crédit voté ou législatif (S) | Libellé tronqué pour le crédit voté ou législatif | Budget principal des dépenses 2008–2009 (en millions de $) |
Budget principal des dépenses 2009&2010 (en millions de $) |
---|---|---|---|
50 | Dépenses de fonctionnement | 385,5 | 397,6 |
55 | Dépenses en immobilisations | 39,7 | 42,2 |
60 | Subventions et contributions | 143,6 | 140,6 |
(S) | Contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés | 46,0 | 45,7 |
(S) | Dépenses des recettes en vertu de l’alinéa 5(1)(e) de la Loi sur le Conseil national de recherches | 83,5 | 79,0 |
Total | 698,3 | 705,2 |
Nota : * Les numéros des crédits votés ne sont pas les mêmes en 2008-2009 et en 2009-2010. Ces numéros sont séparés par une barre oblique, le premier numéro correspondant à l’année 2008-2009 et le second à l’année 2009-2010.
2008-2009 | 2009-2010 | Augmentation/ (diminution nette) |
---|---|---|
698,3 | 705,2 | 6,9 |
2008-2009 | 2009-2010 | Augmentation/ (diminution nette) |
---|---|---|
4,9 | 5,0 | 0,1 |
Nota : Les chiffres ayant été arrondis, il est possible que la somme des montants ne donne pas le total indiqué.
Une économie novatrice axée sur le savoir pour le Canada grâce à la recherche et au développement, à la commercialisation de la technologie et au soutien industriel.
Cette activité de programme englobe les programmes de recherche, les initiatives de développement technologique et la gestion des installations scientifiques et techniques nationales et d’autres éléments d’infrastructure. Ces efforts mettent l’accent sur : 1) les secteurs technologiques et industriels clés de l’économie canadienne où le CNRC a un rôle précis à jouer et où il possède des compétences reconnues; 2) les secteurs où ses activités peuvent avoir des retombées importantes sur la poursuite des priorités nationales; et 3) les domaines où les développements influeront de manière déterminante sur le maintien de la capacité d’innovation future du Canada.
Résultat attendu de l’activité de programme | Indicateur(s) de rendement | Cible(s) |
---|---|---|
Excellence et leadership en recherche au profit des Canadiens. | Nombre de licences accordées | Octroi de 85 licences dans des secteurs à profil relevé ou en émergence d’ici mars 2011 |
Articles publiés dans des journaux à comité de lecture, des comptes rendus de conférences et des rapports techniques | 3 500 articles publiés d’ici mars 2010 |
2009-10 | 2010-11 | 2011-12 |
---|---|---|
439,8 | 350,8 | 339,9 |
2009-10 | 2010-11 | 2011-12 |
---|---|---|
2 873 | 2 331 | 2 331 |
Faits saillants de la planification – Guidé par la stratégie fédérale en S-T, le CNRC concentre stratégiquement ses activités dans les domaines qui revêtent un intérêt national d’un point de vue social et économique. En 2009-2010, le CNRC entend prendre des mesures concertées dans la poursuite de trois grands objectifs :
Voici les faits saillants des activités qui seront entreprises dans la poursuite de chacun de ces objectifs.
Secteurs industriels clés
Le CNRC a sélectionné neuf secteurs industriels clés en raison de leur contribution potentielle à l’économie canadienne. Comme ce sont des secteurs à forte intensité de technologie et que leur croissance et leur compétitivité dépendent de l’innovation, ce sont ceux qui bénéficieront le plus des ressources et des connaissances que le CNRC peut leur offrir. Pour garantir l’efficacité et les retombées de ses activités, le CNRC continuera de déployer ses efforts en fonction de besoins et de débouchés cruciaux bien définis à l’intérieur de ces secteurs clés et d’appuyer les recherches qui revêtent une importance nationale. La nomination de responsables des secteurs clés du CNRC a jeté les bases d’un processus qui permettra de mieux exploiter les ressources du CNRC grâce à des études de marché qui permettront de définir ces besoins et ces débouchés et de procéder subséquemment à la planification des activités à l’intérieur de chaque secteur. Grâce à cette démarche, les activités organisées dans chaque secteur clé sont gérées de manière cohérente et les différents groupes sont en mesure de partager les pratiques exemplaires qu’ils appliquent. Le CNRC a également réuni des groupes de scientifiques de multiples disciplines en leur demandant d’étudier sous un nouvel angle les besoins et les débouchés de l’industrie. On trouvera dans les pages qui suivent des détails sur les activités menées dans chacun de ces secteurs clés.
À l’échelle internationale, il participe activement aux activités d’organismes de recherche étrangers, dont la NASA aux États-Unis, et il joue un rôle important au sein des groupes de travail de l’Organisation de recherche et de technologie de l’OTAN ainsi qu’avec les groupes de travail du Programme de coopération technique. Le CNRC a également mis en place des programmes pour maintenir son homologation ISO et gère certaines marchandises contrôlées, y compris les exportations et la vente de produits militaires.
Aérospatiale– L’industrie aérospatiale est l’une des principales industries du secteur manufacturier canadien. Elle génère un chiffre d’affaires annuel de 22 milliards de dollars, dont 80 % viennent des exportations. Elle contribue à hauteur de 9,2 milliards de dollars au PIB du Canada et représente plus de 5 % du PIB généré par l’ensemble du secteur manufacturier canadien. Elle consacre par ailleurs plus de 1,2 milliard de dollars à la R-D. Le secteur canadien de l’aérospatiale regroupe environ 400 entreprises qui emploient collectivement quelque 79 000 personnes. Même si ce secteur de l’économie canadienne a pris du mieux récemment, il demeure néanmoins confronté à des difficultés importantes : l’instabilité récente de l’économie mondiale, la restructuration des chaînes d’approvisionnement mondiales dans le cadre de laquelle une partie de la responsabilité des activités de recherche et de développement technologiques a été transférée à des PME et l’augmentation de la demande de technologies plus vertes. Le CNRC entend continuer d’appuyer l’industrie aérospatiale canadienne et veut l’aider à surmonter ces difficultés en prenant les moyens suivants :
Le CNRC continuera à jouer un rôle dominant au sein de plusieurs réseaux nationaux du secteur de l’aérospatiale, et notamment au sein de l’Association des industries aérospatiales du Canada, de l’Association québécoise de l’aérospatiale, de l’Ontario Aerospace Council et de l’Institut aéronautique et spatial du Canada. De plus, le CNRC participera également aux activités du Consortium de recherche et d’innovation en aérospatiale au Québec et de Aéro Montréal, la grappe industrielle du secteur de l’aérospatiale de la région de Montréal.
Agriculture – La stratégie fédérale en S-T inclut l’agriculture et les sciences alimentaires au nombre des atouts importants dont dispose le Canada en matière d’innovation. Les principaux défis auxquels est confrontée l’agriculture canadienne sont l’effet des changements climatiques, la productivité, la santé et la sécurité, et les enjeux de réglementation liés aux plantes génétiquement modifiées et aux nouvelles plantes. En 2009-2010, le CNRC demandera, entre autres, à Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), à l’industrie, aux producteurs et aux administrations provinciales de collaborer à l’élaboration d’une stratégie pour le secteur agricole qui garantira que les recherches menées dans le secteur public correspondent aux besoins du secteur privé, qui permettra au Canada de relever les défis auxquels il est confronté dans ce secteur et qui accroîtra la compétitivité des cultures canadiennes sur les marchés mondiaux.
Le CNRC utilise ses capacités et son savoir prépondérants en génomique pour mettre au point de nouvelles méthodes pour stimuler la résistance et la capacité d’adaptation des plantes de manière à accroître les rendements et à diminuer les coûts de production au Canada. En 2009-2010, le CNRC :
Automobile – L’industrie automobile est la plus importante du secteur manufacturier canadien et le Canada est l’un des plus grands producteurs de véhicules et de pièces d’automobile du monde. Cependant, le secteur canadien de l’automobile est confronté à d’énormes difficultés qui ne sont pas sans lien avec la forte concurrence mondiale et les changements technologiques.
Le CNRC est un collaborateur efficace du secteur de l’automobile depuis de nombreuses années. Il s’efforce, entre autres, de trouver des solutions dans les domaines suivants : matériaux légers, piles à combustible, aérodynamique et technologies de fabrication. Le CNRC contribue de manière importante à l’initiative de partenariat en R-D dans le secteur de l’automobile d’Industrie Canada, collaborant avec le CRSNG, la FCI, le CRSH et le CERC. Les recommandations du groupe de travail formulées à l’intention du partenariat en R&D dans le secteur de l’automobile présentent des similitudes certaines avec les priorités du CNRC (amélioration du rendement et du bilan environnemental du secteur de l’automobile, création d’une « automobile intelligente » et développement des technologies de fabrication de la prochaine génération). Actuellement, le CNRC travaille à l’élaboration d’une nouvelle stratégie intégrée qui portera plus particulièrement sur l’amélioration de la coordination, l’établissement des priorités et les communications. Une préoccupation envahissante a dominé toutes les consultations menées auprès des intervenants : la viabilité environnementale à long terme de cette industrie. Les problèmes environnementaux se situent actuellement sur le même pied que les problèmes de qualité et de coût au rang des grandes priorités de l’industrie automobile. Les fournisseurs et les centres de R-D possédant un savoir-faire dans l’écologisation des technologies industrielles bénéficient donc d’un avantage. En 2009-2010, le CNRC mettra la dernière main à sa stratégie et lancera des activités qui cibleront les plateformes technologiques et les innovations suivantes :
Biopharmaceutique – Le CNRC procède actuellement au lancement d’une stratégie sectorielle qui vise principalement à mettre ses compétences multidisciplinaires au service du développement de plateformes technologiques susceptibles d’accroître la compétitivité du secteur biopharmaceutique canadien. Entre autres choses, ces plateformes aideront les entreprises à répertorier les cibles auxquelles pourraient éventuellement s’attaquer de nouveaux médicaments dans différents processus biologiques précis comme la genèse des tumeurs et des métastases, les processus protéolytiques, les thromboses, les agents pathogènes, les systèmes synaptiques et neurovasculaires, l’immunomodulation ainsi que la transformation du glucose. Grâce à son savoir-faire important dans toutes les disciplines des sciences et du génie, aux conseils et à l’appui de l’industrie, le CNRC offrira aux entreprises une aide technologique étendue afin de s’assurer que le Canada demeure à la fine pointe de l’innovation biopharmaceutique. En 2009-2010, le CNRC :
Produits chimiques – L’industrie chimique a toujours joué un rôle crucial au sein de l’économie canadienne, servant de pont entre le secteur des ressources naturelles et celui de la fabrication, en aval. L’industrie chimique regroupe un échantillon diversifié d’entreprises qui commercialisent des produits chimiques organiques et inorganiques, des plastiques et des résines synthétiques, soit autant d’intrants essentiels dans la plupart des autres sous-secteurs du secteur manufacturier, et dont les activités ont des retombées importantes sur les grandes sociétés manufacturières canadiennes ainsi que sur les PME. La nécessité de trouver de nouveaux produits de départ capables de remplacer ceux de l’industrie pétrochimique conventionnelle et la hausse des coûts de l’énergie ainsi que la raréfaction des sources d’énergie obligent les entreprises à se réinventer ou à se mettre à la recherche de nouveaux débouchés afin de soutenir le rythme des innovations au sein de l’économie mondiale. Les principaux partenaires de l’industrie chimique sont Industrie Canada, l’Association canadienne des fabricants de produits chimiques, Recherche et développement pour la défense Canada, Environnement Canada et Ressources naturelles Canada. Le CNRC s’efforce actuellement de redéfinir sa stratégie dans ce secteur et travaille donc avec des intervenants clés à la définition des besoins clés en matière de développement technologique et des nouvelles technologies qui devront être mises en œuvre au cours des cinq à dix prochaines années. Il existe actuellement des débouchés possibles dans le secteur des produits de départ et dans certains créneaux spécialisés, deux domaines où les travaux du CNRC sont susceptibles d’avoir des retombées appréciables. En 2009-2010, le CNRC se dotera de plans précis en s’appuyant sur les consultations organisées auprès des parties intéressées.
Construction– L’industrie de la construction apporte une contribution majeure à l’économie nationale. Non seulement est-elle un moteur, mais elle en a aussi les retombées environnementales importantes : le domaine bâti consomme en effet de 35 à 40 % de l’énergie consommée au pays en plus de générer plus de 25 % des déchets solides. Tout aussi important est le fait que l’industrie consomme plus de 50 % des ressources naturelles primaires et est responsable de 30 % des gaz à effet de serre émis au pays. Par conséquent, ce secteur bénéficiera des activités du CNRC visant à appuyer la stratégie fédérale en S-T dans le secteur de l’environnement.
La conversion de l’industrie de la construction à l’ère de l’économie axée sur le savoir représente un défi important. Pour faciliter cette transition, le CNRC prévoit développer les connaissances et les technologies essentielles à la création d’un environnement bâti de qualité supérieure à des coûts raisonnables; offrir des outils intégrés d’aide à la décision qui permettront au secteur de la construction de s’adapter à l’évolution des attentes en matière de rendement; développer les technologies de construction essentielles à l’augmentation de la productivité de l’ensemble de l’industrie. En 2009-2010, le CNRC poursuivra ses efforts en entreprenant avec ses partenaires les initiatives dans les domaines suivants :
Dispositifs médicaux – Le CNRC a récemment lancé une initiative afin d’établir comment il pourrait mieux intégrer et harmoniser son large éventail de compétences à l’appui de la croissance du secteur canadien des dispositifs médicaux. Le CNRC est en voie d’entreprendre une analyse de la situation dans ce secteur, tant à l’échelle canadienne qu’internationale. Une stratégie sera ensuite élaborée en fonction de l’ensemble des compétences du CNRC, et prévoira notamment des activités susceptibles d’appuyer la priorité que l’administration fédérale accorde à la santé, de manière à accroître la compétitivité mondiale de ce secteur. Selon les conclusions initiales de cette analyse, il semble que le développement de techniques de diagnostic non effractives s’appuyant sur de nouveaux instruments et logiciels et le transfert de ces techniques en milieu clinique soient au nombre des facteurs susceptibles de stimuler la croissance dans le secteur canadien des dispositifs médicaux. Au nombre de ces techniques figurent l’informatique biomédicale pour la classification des données biomédicales liées aux maladies, le traitement des images biomédicales et la modélisation des maladies. Le CNRC poursuivra ses travaux sur les capteurs et les biocapteurs, la résonance magnétique et les technologies optiques tout en continuant de faire progresser l’informatique biomédicale. En 2009-2010, le CNRC s’efforcera de contribuer au développement :
Technologies de l’information et des communications (TIC) – Les TIC constituent l’un des quatre secteurs prioritaires désignés dans la stratégie fédérale en S&T. Les stratégies appliquées par le CNRC dans ce secteur visent à créer, de concert avec l’industrie et grâce à la recherche et au développement technologique, des plateformes technologiques issues de la convergence qui garantiront la compétitivité mondiale de l’industrie canadienne dans l’avenir. Le CNRC s’efforcera de combler les lacunes du Canada sur le plan du savoir et du développement technologique en acquérant les compétences nécessaires et en travaillant en partenariat avec l’industrie pour régler les problèmes à court et à long terme. En 2009&2010, dans le cadre de la stratégie du CNRC dans le secteur des TIC, un projet de démonstration de réseau de capteurs sans fil sera mené à bien avec la participation de six instituts dans un effort pour régler les problèmes touchant la qualité de l’environnement intérieur dans les édifices commerciaux et ce, à l’appui du secteur de la construction. Trois phases concurrentes du projet seront menées : mise au point d’une plateforme intégrée de capteurs sans fil pour optimiser la consommation d’énergie, les cycles d’entretien et le confort; développement de nouveaux détecteurs de la qualité de l’air intérieur et capacité d’extraction de données. D’une durée prévue de trois ans, ce projet culminera par la création d’un ou plusieurs prototypes d’un système intégré. Il s’agit d’un bel exemple de la capacité clé du CNRC d’offrir à l’industrie des solutions intégrées qui recoupent plusieurs domaines de compétences. Au cours de cette période, le CNRC répertoriera d’autres possibilités de développement technologique dans le domaine de l’informatique quantique, de la cybersécurité et de l’intégration de microsystèmes et de nanosystèmes.
Dans le cadre de la stratégie appliquée par le CNRC dans le secteur des TIC, un groupe d’intégration a été formé afin d’étendre les activités du CNRC plus en aval dans la chaîne de valeur du secteur des TIC, en offrant des solutions de système intégré à l’industrie. Dans le domaine de la photonique, le Centre canadien de fabrication en photonique du CNRC, un organisme né d’un partenariat entre le CNRC, la province de l’Ontario et l’Université Carleton, continuera d’offrir aux grappes technologiques du secteur canadien de la photonique une installation de calibre mondial qui se voue à la fabrication de prototypes de dispositifs photoniques destinés à des applications dans les technologies de l’information, les télécommunications, la sécurité et les sciences de la vie. Ce centre offre des services de conception, d’épitaxie, de prototypage, de consultation et de développement de méthodes et, grâce à son partenariat avec l’Université Carleton, il est en voie de devenir une importante installation de formation de personnes hautement qualifiées, contribuant ainsi à la création d’un « avantage humain » pour le Canada. Le CNRC et les travaux qu’il mène de concert avec le Consortium photonique du Canada et les grappes membres sont perçus comme un modèle par d’autres organismes ailleurs dans le monde dont le Photonics Microfabrication Network d’Australie et l’Association européenne de la photonique, deux organismes qui s’efforcent actuellement d’obtenir des autorités de leur pays des installations similaires. Cette installation modèle permettra au Canada d’être particulièrement efficace dans ses efforts pour profiter des débouchés qui commencent à émerger de la convergence entre les nanotechnologies, la biologie et la photonique. À cet égard, afin de conserver ses clients, le CNRC continuera d’ajouter des services à la fine pointe des techniques de nanofabrication et entend ainsi placer l’industrie canadienne à l’avant-garde de la prochaine génération de produits exigeant des dispositifs s’appuyant sur les nanotechnologies.
Fabrication et matériaux – Le secteur manufacturier canadien se heurte actuellement à des difficultés importantes comme l’intensification de la concurrence et l’injection de sommes importantes dans l’innovation par certains pays étrangers, deux facteurs qui élargissent à l’échelle mondiale l’offre aux utilisateurs finaux de produits manufacturés à faibles coûts. Pour demeurer concurrentiel, le secteur canadien de la fabrication devra relever plusieurs défis économiques, environnementaux et réglementaires. La stratégie clé du CNRC dans le secteur de la fabrication et du génie des matériaux consiste à s’attaquer aux problèmes dans quatre sous-secteurs du secteur de la fabrication : métaux primaires, plastiques et composites, produits ouvrés en métal et machinerie. Le CNRC collabore, directement ou indirectement, avec des entreprises, des associations industrielles et des organismes de réglementation, tant au niveau fédéral que provincial. Le responsable du secteur clé de l’automobile au CNRC entretient des contacts étroits avec le groupe de travail sur l’industrie de l’automobile d’Industrie Canada et assure ainsi une meilleure harmonisation des efforts déployés en faveur de cette industrie au sein de l’administration fédérale. Le CNRC entend combler de manière durable les besoins de compétitivité du secteur manufacturier canadien par les moyens suivants :
En 2009-2010, le CNRC poursuivra ses efforts de développement dans trois secteurs d’une importance cruciale :
Priorités nationales en S-T
Pour appuyer les priorités nationales définies dans la stratégie fédérale en S-T, le CNRC a clairement harmonisé les priorités énoncées dans sa propre stratégie (2006 à 2011) : 1) santé et mieux-être pour appuyer la priorité fédérale dans les « sciences et technologies de la santé et sciences de la vie connexes »; 2) énergie durable pour appuyer la priorité accordée aux « ressources naturelles et à l’énergie » et 3) science et technologies de l’environnement. Le CNRC entreprend également des activités importantes dans le secteur des technologies de l’information et des communications (TIC), comme nous l’avons décrit dans la section Secteurs clés ci-dessus.
À ce jour, deux programmes nationaux qui visent à répondre aux priorités nationales en S-T dans le domaine de l’énergie durable et de l’environnement, ont été lancés.
Le Programme national sur les bioproduits a été lancé en collaboration avec Agriculture et Agroalimentaire Canada et Ressources naturelles Canada, témoignant de la nécessité d’unir les efforts de tous afin de réunir la masse critique nécessaire pour s’attaquer aux priorités nationales du Canada dans le domaine de l’énergie durable, de l’environnement, de la revitalisation des régions rurales et du développement durable. Le Programme vise justement ces priorités et a pour objet de s’assurer que le Canada est en mesure de livrer concurrence efficacement dans le secteur mondial naissant des bioproduits.
Le Programme national de l’hydrogène et des piles à combustible, issu d’un partenariat entre le CNRC, Ressources naturelles Canada et le CRSNG, met l’accent sur la création d’applications technologiques susceptibles d’avoir des retombées à court terme. Il offre une aide à la recherche et à l’innovation dans des domaines cruciaux pour la croissance de ce secteur, comme la recherche sur les combustibles, l’intégration et la fabrication des systèmes et le développement de composantes. Pour que les piles à combustible acquièrent une valeur économique véritable, il faudra mettre sur pied un système complet de produits et de technologies à l’appui.
Santé et mieux-être – Le CNRC continuera de concentrer ses efforts de R-D sur le diagnostic, le traitement et la prévention du cancer ainsi que sur les maladies cardiovasculaires, neurologiques et infectieuses. Les connaissances et les technologies issues de ces recherches seront transférées aux cliniciens afin de générer des retombées favorables sur la santé et le mieux-être des Canadiens ainsi que pour contribuer à l’édification de la bioéconomie canadienne.
Le CNRC s’efforcera de trouver des applications aux développements technologiques dont il est l’auteur dans le domaine de la résonance magnétique, des techniques optiques, de la photonique médicale et des systèmes informatisés d’aide à la décision afin d’améliorer les méthodes et les outils diagnostiques. En collaboration avec des partenaires comme le Winnipeg Regional Health Authority, les universités de Calgary, du Manitoba et Dalhousie et des entreprises comme Siemens, Monteris, IMRIS, Sentinelle et Medtronic, l’objectif consiste à créer des appareils capables d’établir rapidement des diagnostics aux points de service afin d’accélérer l’administration des traitements aux patients et d’en accroître la précision. En 2009-2010, le CNRC travaillera au développement :
Pour aider efficacement les malades, il est essentiel de mettre au point de nouveaux traitements qui permettront de combiner de nouveaux agents thérapeutiques et des méthodes diagnostiques nouvelles et plus efficaces. Il s’agit d’un domaine très important et particulièrement stimulant de la recherche qui est susceptible d’avoir des retombées importantes pour tous les Canadiens. En 2009-2010, le CNRC s’efforcera par ses travaux d’atteindre les buts suivants :
Le CNRC travaillera également à d’autres technologies habilitantes dans le domaine de la santé et du mieux-être comme le développement d’un système de réalité virtuelle servant à la formation des médecins et à la simulation préparatoire d’interventions chirurgicales oncologiques personnalisées avec IRM intégrée. Ce projet de réalité virtuelle vise surtout l’oncologie neurochirurgicale, afin de permettre aux chirurgiens d’utiliser le savoir-faire du CNRC pour mieux se préparer aux interventions chirurgicales à risque élevé et afin de développer des outils d’exploration de texte capables de traiter des dossiers médicaux venant de plusieurs sources différentes dans des langues multiples.
Énergie durable – La population mondiale ne cesse d’augmenter et la demande énergétique de s’accroître. Tous les pays sont donc confrontés à la difficile tâche de réduire leur consommation d’énergie tout en développant des sources nouvelles et durables d’énergie propre accessible à tous. Chapeautant les efforts déployés par le Canada en ce domaine, les chercheurs du CNRC et leurs partenaires s’intéressent plus particulièrement à trois solutions possibles : l’hydrogène et les piles à combustible, l’énergie renouvelable et les systèmes de stockage de l’énergie.
Selon les prévisions actuelles, le marché mondial des piles à combustible devrait atteindre une valeur de 8,5 milliards de dollars d’ici 2016. Les études démontrent que les administrations publiques des pays actuellement dans la course consacrent en moyenne 1,2 milliard de dollars par année à la recherche sur les piles à combustible. La principale cible des investissements actuels consiste à réduire les coûts des technologies liées aux piles à combustible afin d’en faire une solution commerciale capable de remplacer les options énergétiques conventionnelles. Le CNRC poursuivra ses efforts de R&D dans ce domaine clé afin :
Dans le domaine des piles photovoltaïques, le CNRC participe actuellement aux activités d’un consortium dont l’Université Laval, St-Jean Photochimie et Konarka Technologies sont aussi membres et dont l’objectif est de concevoir, de fabriquer et de mettre à l’essai des technologies photovoltaïques organiques.
Le CNRC continuera d’appliquer ses découvertes scientifiques dans le domaine des biocarburants, du biodiésel et du gaz de synthèse. Le canola, qui contribue à hauteur de 11 G$ par année à l’activité économique au Canada, est une des principales sources de biocarburants et de bioproduits. Selon les prévisions, la demande de canola doublera et passera de 9 à 17 millions de tonnes d’ici 2015. Cette augmentation de la demande pourrait certes avoir des retombées socioéconomiques appréciables au Canada, mais pour être en mesure d’y répondre en augmentant la capacité de production du Canada, il faudra déployer des efforts de recherche importants et innover. En 2009-2010, le CNRC :
Le programme du CNRC sur les technologies d’énergie propre se concentre sur le développement de dispositifs de stockage de l’énergie plus sûrs et à moindre coût destinés aux véhicules électriques hybrides, aux systèmes stationnaires de stockage de l’énergie renouvelable et aux systèmes avancés d’alimentation en énergie de dispositifs mobiles. En collaboration avec Ressources naturelles Canada, le CNRC mène actuellement une initiative quinquennale, lancée en 2007, afin de développer des dispositifs de stockage de l’énergie, des composantes de dispositifs d’entraînement électriques, l’optimisation des groupes motopropulseurs et des règles relatives aux émissions et à l’efficacité énergétique des véhicules hybrides électriques. Le programme se concentre également sur le développement des batteries au lithium-ion de la prochaine génération. Ces batteries serviront aussi bien au stockage de l’électricité pour des dispositifs stationnaires que dans le secteur des transports.
Sciences et technologies environnementales – Les sciences et la technologie jouent un rôle clé dans la protection de l’environnement au Canada et les sciences et technologies environnementales constituent une source importante d’activité économique à long terme pour le Canada. Un environnement plus propre et plus sain enrichit la qualité de vie des Canadiens, ce qui permet d’attirer au pays et de conserver plus facilement les personnes hautement qualifiées dont nous avons besoin pour connaître du succès au sein de l’économie mondiale. Le développement responsable de nos ressources naturelles garantit par ailleurs des emplois pour l’avenir et la création de richesse partout au pays. Le CNRC développe donc actuellement des bioprocédés et des bioproduits durables extraits de différentes sources de biomasse.
Le CNRC se lancera dans de nouvelles disciplines de la biotechnologie industrielle comme la biotransformation écologique, la métagénomique et la transformation améliorée des biofibres. Voici quelques exemples :
L’eau est appelée à se raréfier au XXIe siècle et le CNRC se situe à l’avant-garde de la R&D visant à évaluer les problèmes de qualité de l’eau et d’approvisionnement en eau et à y remédier. Le CNRC utilise des biocapteurs et des biopuces, l’écotoxicologie et la chimie analytique au niveau des traces pour analyser l’eau et développer des systèmes de traitement appropriés. En 2009-2010, le CNRC poursuivra ses efforts dans les domaines suivants :
Les technologies de surveillance environnementale du CNRC se concentrent sur la qualité de l’air, un enjeu important pour les Canadiens, en détectant et en mesurant la quantité de nanoparticules de carbone dans l’atmosphère. Ces recherches aideront l’industrie à respecter la réglementation plus stricte sur les émissions de substances polluantes dans l’atmosphère et elles faciliteront le développement des futures normes de qualité de l’air par les décideurs politiques et les organismes de réglementation grâce au développement de nouveaux détecteurs de gaz, à l’amélioration des méthodes de mesure des particules et à l’accroissement des capacités de modélisation. Le CNRC prévoit développer des instruments bidimensionnels et de spectroscopie LII, créant ainsi de nouvelles possibilités de transfert de technologie et de commercialisation.
Les sables bitumineux revêtent une importance stratégique pour le Canada. Les recherches du CNRC en ce domaine visent les technologies qui permettront de réduire les quantités d’eau et d’énergie nécessaires aux opérations de transformation ainsi que les instruments pour mesurer les contaminants atmosphériques émis par les activités en amont. Les technologies de développement durable des sables bitumineux misent surtout sur la mise au point d’outils capables de prévoir la possibilité d’extraire le bitume des sables de manière à accroître le rendement et à permettre la récupération, par des moyens écologiques, des éléments autres que le bitume. Ce programme est mené en collaboration avec l’industrie canadienne par l’entremise de CONRAD (le Réseau canadien pour la recherche-développement sur les sables pétrolifères) et avec Syncrude, qui est un partenaire direct de ce projet.
Innovation régionale et communautaire
Innovation régionale et communautaire – Les initiatives de développement de grappes technologiques du CNRC constituent un excellent exemple de partenariat qui appuie la stratégie fédérale en S-T en accélérant la commercialisation de nouvelles technologies, de produits, de méthodes et de services et en créant une capacité scientifique et technologique dans des secteurs et des régions clés. Les parties prenantes à ces initiatives collaborent avec des universités et collèges afin de créer au Canada un avantage du savoir grâce à des programmes de R-D coordonnés à la fine pointe du progrès. Les initiatives de développement de grappes technologiques appuient aussi « l’avantage entrepreneurial » en permettant à l’industrie canadienne de convertir le nouveau savoir en produits, en méthodes et en services. Ces initiatives s’efforcent également avec leurs partenaires de créer un « avantage humain » en attirant de nouveaux titulaires de doctorat dans les régions, en appuyant l’embauche conjointe et la nomination croisée de chercheurs dans les universités locales et au CNRC, et en offrant une formation pratique aux étudiants, et des chercheurs compétents aux PME canadiennes.
Dans le passé, les initiatives de développement de grappes technologiques du CNRC ont toujours été financées par des crédits renouvelables tous les cinq ans. Comme de multiples initiatives de développement de grappes ont été lancées à différents points dans le temps, le cycle de financement de chaque vague d’initiatives est différent des autres. Le CNRC sollicitera donc du gouvernement l’autorisation de regrouper toutes les initiatives de développement de grappes technologiques dans un seul portefeuille national dans le but d’en venir à un cycle de financement unique d’ici 2009-2010. De plus, le CNRC cherchera activement à opérer un rapprochement entre les activités des initiatives régionales de développement de grappes technologiques et ses activités de soutien technologique et industriel dans les secteurs clés. De cette manière, il sera plus facile de maximiser les retombées globales des activités du CNRC dans les régions et collectivités et dans l’ensemble de l’industrie.
Initiatives nationales en science et en innovation
Le CNRC joue le rôle vital qui lui a été confié en vertu de son mandat de fournir au gouvernement du Canada l’infrastructure scientifique et technologique essentielle pour favoriser l’excellence en R-D (installations, équipement, information scientifique et technique). Outre l’aide scientifique et technologique qu’il apporte à l’industrie par ses efforts au sein des secteurs clés, le CNRC joue aussi un rôle crucial tout aussi important en s’assurant que le Canada continue d’appréhender l’avenir et conserve sa capacité de développer et de mettre en place les plateformes technologiques de nature à lui procurer la capacité d’innovation nécessaire pour se maintenir à la fine pointe du progrès et pour assurer la pertinence continue de ses efforts de R-D à l’échelle mondiale.
Nanotechnologie– Nano-CNRC, une initiative lancée à l’échelle du CNRC, a pour objet de coordonner les efforts déployés par le CNRC dans le domaine des nanotechnologies en les concentrant dans les domaines prioritaires à l’échelle nationale et en favorisant les projets de recherche multidisciplinaires exigeant la participation de plusieurs instituts. Le CNRC exerce également ses activités dans le domaine des nanotechnologies sous le parapluie d’un accord de collaboration conclu avec le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada et la Banque de développement du Canada qui a pour objet de financer des projets contribuant au développement des nanotechnologies dans les secteurs prioritaires désignés dans la stratégie fédérale en S-T publiée en 2007, soit l’énergie, l’environnement et les technologies de l’information et des communications. L’initiative est dotée d’une enveloppe budgétaire annuelle de 5 M$ au moyen de laquelle elle finance cinq projets de chercheurs du CNRC, de chercheurs universitaires et d’experts de la commercialisation et elle cherche à favoriser le développement de technologies en collaboration avec des partenaires industriels. Ces projets sont en cours et devraient donner des résultats dans la création de nanocomposites destinés à la production de semiconducteurs, de sources de photon pour les applications de traitement quantique de l’information, de nanocomposites de polyester et d’instruments pour la caractérisation physique des nano-aérosols. L’Institut national des nanotechnologies, organisme porte-étendard du CNRC dans le domaine des nanosciences, est par ailleurs issu d’une nouvelle forme de partenariat entre le CNRC, la province de l’Alberta et l’Université de l’Alberta et a pour mission de chapeauter les efforts du CNRC déployés dans ce domaine technologique en émergence.
Métrologie au Canada – La mondialisation croissante des échanges commerciaux au cours des 20 dernières années a fait de la métrologie et de la création d’étalons de mesure nationaux des activités essentielles pour les économies exportatrices comme celle du Canada. Le CNRC joue dans ces activités un rôle crucial en abattant les obstacles non tarifaires au commerce et en garantissant ainsi à l’industrie canadienne un accès aux marchés mondiaux. Le CNRC s’efforcera de faire reconnaître à l’échelle internationale, et plus particulièrement dans le cadre du Partenariat nord&américain pour la sécurité et la prospérité conclu avec le Mexique et les États-Unis, les normes d’essai et de mesure dans les secteurs de l’automobile et des produits chimiques, et travaillera au développement de normes réglementaires dans le domaine de la nanotechnologie et d’autres technologies en émergence. De plus, le CNRC investit actuellement dans la métrologie à l’échelle nanométrique, une activité essentielle au développement et à la commercialisation par l’industrie canadienne de produits à composantes nanométriques.
Codes du bâtiment et normes – Le CNRC joue à l’échelle nationale un rôle dominant dans l’élaboration de modèles de codes du bâtiment et de prévention des incendies et de guides de pratique dans le secteur de la construction. Il appuie ainsi la mise en œuvre de normes techniques et facilite l’uniformisation et l’intégration à l’échelle nationale de la méthode d’élaboration des codes. Le CNRC et Ressources naturelles Canada ont donc uni leurs efforts pour mettre à jour le Code modèle national de l’énergie pour les habitations. Grâce à l’aide et au leadership des provinces et des territoires, la mise à jour du code modèle de l’énergie, publié pour la dernière fois en 1997, reflétera la hausse des prix de l’énergie et des coûts de construction, les nouveaux matériaux novateurs mis sur le marché, les nouveaux systèmes et concepts, et les préoccupations actuelles face au problème des émissions de gaz à effet de serre. Il contribuera aussi à l’élaboration d’une norme unique pour les habitations, ce qui permettra l’harmonisation des règles dans les provinces et territoires. Le nouveau code de l’énergie axé sur les objectifs sera publié en 2011.
Astronomie canadienne et télescopes – Conformément à la Loi sur le Conseil national de recherches, l’Institut Herzberg d’astrophysique du CNRC s’acquitte du mandat confié au CNRC « d’assurer le fonctionnement et la gestion des observatoires astronomiques mis sur pied ou exploités par l’État canadien », un mandat qui englobe l’administration des intérêts canadiens dans plusieurs observatoires construits à l’étranger. Par l’entremise de l’Institut, le CNRC est un participant clé au Plan à long terme pour l’astronomie au Canada (PLT) publié en 2000 qui comprend des recommandations et décrit les priorités pour les dix années suivantes avec des perspectives allant jusqu’en 2015. Les observatoires de la prochaine génération dont la construction est prévue en vertu du PLT sont, entre autres, l’observatoire ALMA, un réseau de 62 télescopes submillimétriques, le télescope de 30 mètres, un immense télescope terrestre optique à infrarouge, et le Square Kilometre Array, un radiotélescope de la nouvelle génération. Tous ces projets relèvent de la compétence du CNRC conformément à son mandat de gestion des observatoires terrestres. Les projets d’infrastructure de cette importance s’étirent habituellement sur une période de 15 à 20 ans, de l’élaboration du concept initial à la mise en service. Les travaux dans le cadre de ces trois projets se poursuivent en continu avec la participation de partenaires étrangers.
Conformément à son mandat, le CNRC assure aux scientifiques canadiens un accès à des télescopes à la fine pointe de la technologie ainsi qu’aux données astronomiques collectées et distribuées par le Centre canadien de données en astronomie. En outre, le CNRC participe aux activités de développement technologique nécessaires au fonctionnement des observatoires actuels ou à venir, et crée des instruments de pointe pour les observatoires de la prochaine génération. Le CNRC continuera de coordonner les discussions avec les principales parties intéressées et s’efforcera d’obtenir des décideurs une décision favorable à l’égard des programmes nationaux du Canada en astronomie et en astrophysique et déploiera tous les efforts possibles pour obtenir les crédits additionnels qui lui permettraient d’assumer sa part des futurs projets menés en vertu du PLT.
Le Centre canadien de faisceaux de neutrons est une installation unique au Canada. On y effectue pour le compte d’universités, d’entreprises et de chercheurs du secteur public de partout au Canada et à l’étranger des expériences exigeant des faisceaux de neutrons. Le Centre est l’une des quelque 20 installations de production de neutrons réparties un peu partout dans le monde et constitue un élément clé de l’infrastructure scientifique canadienne. Année après année, il aide plus de 50 départements de 20 universités et plus de 100 établissements étrangers. Il participe plus particulièrement à la formation de personnel hautement qualifié venant de partout au Canada. Ses installations et ses compétences constituent également des ressources importantes pour les organismes publics et les ministères fédéraux. Le Centre appuie en effet un large éventail d’activités de caractérisation des matériaux et procède notamment à l’analyse de la microstructure de certains matériaux pour l’industrie. Le CNRC s’efforce actuellement de susciter un engagement plus fort des organismes de recherche actifs dans des domaines en émergence, en appliquant les méthodes de diffusion des neutrons à la caractérisation de matériaux dans les secteurs de l’énergie, de l’environnement et de la santé.
Tri-University Meson Facility (TRIUMF)est le laboratoire national du Canada en physique nucléaire et en physique des particules. Il représente l’un des principaux investissements du Canada dans les grandes infrastructures scientifiques. Ce laboratoire comprend des installations de recherche en physique subatomique, en sciences de la vie, en médecine nucléaire et en science des matériaux de calibre mondial et il se fait le promoteur des transferts de technologies évoluées des laboratoires vers le marché, en plus de générer d’autres formes de retombées économiques et sociales. Le CNRC joue un rôle important dans la supervision et la gérance de TRIUMF, lui versant au nom de l’État canadien des crédits en vertu d’un accord de contribution. TRIUMF s’est doté d’un nouveau plan couvrant la période de 2010 à 2015 qui a été examiné par un comité international d’examen par les pairs. Le rapport de ce comité sera présenté au Conseil du CNRC au début de 2009.
Cette activité de programme comprend la diffusion d’information scientifique, technique et médicale; la prestation d’une aide à l’innovation et la fourniture d’installations d’ingénierie et de technologie; une contribution au processus de commercialisation; la gestion de la propriété intellectuelle; la création d’entreprises et l’établissement de partenariats stratégiques regroupant des PME canadiennes, des instituts du CNRC, des organismes de recherche publics et d’autres organismes de l’État.
Résultats attendus de l’activité de programme | Indicateur de rendement | Cible |
---|---|---|
Amélioration de la capacité d’innovation des entreprises canadiennes | Pourcentage des clients des services de soutien technologique et industriel satisfaits du soutien à l’innovation offert par le CNRC | 80 % d’ici mars 2011 |
2009-10 | 2010-11 | 2011-12 |
---|---|---|
184,8 | 186,1 | 185,9 |
2009-10 | 2010-11 | 2011-12 |
---|---|---|
800 | 780 | 780 |
Faits saillants de la planification – Les turbulences actuelles au sein de l’économie mondiale auront sans aucun doute un effet sur les petites et moyennes entreprises. On ne sait cependant pas encore avec exactitude dans quelle mesure les entreprises seront touchées. Toutefois, il est déjà acquis que certaines éprouveront d’énormes difficultés tandis que d’autres ne survivront pas à la crise.
Le Programme d’aide à la recherche industrielle du CNRC existe depuis quelque 60 ans. Au fil des décennies, il s’est adapté et redéfini pour mieux répondre aux besoins des PME canadiennes. Offrant un large éventail de services, il est en mesure de moduler la nature de son offre afin de répondre aux besoins immédiats et en émergence des PME actuelles et de les aider à se préparer en vue de l’avenir. En période de stabilité économique, les PME ont besoin de réseaux de contacts pour trouver les organismes et les personnes capables de les aider et de leur offrir les services techniques et commerciaux et l’aide financière dont elles ont besoin. Dans la période trouble actuelle, les besoins sont encore plus grands. En 2009-2010, le CNRC se concentrera donc sur les points suivants :
Amélioration de la capacité d’innovation et établissement d’une aide aux PME– Le CNRC s’assurera qu’un nombre accru de nouvelles entreprises bénéficient de l’aide financière et non financière du PARI, en mettant à contribution les possibilités de collaboration existantes et en émergence qu’offrent d’autres programmes, organismes et paliers de gouvernement de manière à accroître l’accès qu’ont les PME aux services dont elles ont besoin et pour continuer d’établir entre PME et systèmes d’innovation régionaux et communautaires des relations efficaces et de créer des services susceptibles de bénéficier à toutes les PME. Ce travail sera facilité par la mise sur pied de structures et de mesures, comme les équipes des secteurs clés, par des investissements dans les initiatives régionales de développement de grappes technologiques et par la création de nouveaux partenariats.
Aide à la gestion des risques liés au développement et à la commercialisation de produits et à l’intégration et l’exploitation de nouvelles méthodes et pratiques – En plus d’accepter, dans le cadre de son programme, de partager avec les PME les risques qu’elles assument en offrant à certaines d’entre elles une aide financière pour mener à bien un projet technologique, le CNRC collabore avec l’industrie d’un certain nombre d’autres manières afin d’atténuer ou de gérer les risques liés au développement de nouveaux produits et de nouvelles méthodes de production. Font partie de ces moyens, l’information concurrentielle complète transmise aux PME avant qu’elles se lancent dans l’adoption, l’adaptation ou le développement de nouvelles technologies ou méthodes, et l’aide qui leur est offerte afin qu’elles deviennent « prêtes à investir ».
Offre d’information en S-T et de renseignements commerciaux à l’industrie– Le CNRC offre à ses clients des renseignements commerciaux pointus dans le cadre de son programme de veille technologique concurrentielle. Ses rapports techniques et commerciaux avancés sont adaptés aux besoins précis de chaque client et de chaque créneau, et sont rapidement devenus des outils précieux pour les entreprises dans leur planification et leur processus décisionnel. Le CNRC continuera de permettre aux chercheurs de demeurer à la fine pointe des connaissances dans leurs domaines respectifs et de trouver et de gérer l’information, les données et les analyses à l’appui nécessaires à l’élaboration et à l’exécution efficace des initiatives en S-T. De plus, le CNRC s’assurera que les résultats de ses recherches sont plus visibles et accessibles en appuyant la transformation des fruits de la recherche en savoir accessible à l’industrie et à ses autres partenaires.
Offre d’une aide à la commercialisation complète, y compris des services de transfert de technologies, de gestion de la propriété intellectuelle, d’octroi de licences et d’entrepreneuriat– Dans le cadre des efforts constants du CNRC pour assurer le passage des technologies des laboratoires aux marchés, le CNRC a récemment approuvé la création de services axés sur le transfert de technologies. Voici quelques-uns des services envisagés :
L’accessibilité du financement demeure l’un des principaux obstacles au succès des PME canadiennes. Le capital de risque se raréfie sans cesse et cette tendance est probablement appelée à se maintenir, voire à s’accentuer à l’avenir. De concert avec un groupe d’investisseurs providentiels (la National Capital Angel Organization et un certain nombre de groupes régionaux d’investisseurs providentiels) et avec des groupes de capitalistes de risque, le CNRC mettra la dernière main à un outil d’évaluation de l’état de préparation des entreprises à des investissements en capital et le mettra en œuvre. Cet outil permettra aux entreprises d’évaluer dans quelle mesure elles sont prêtes à recevoir des investissements et déterminera ce dont elles ont besoin pour augmenter leurs chances de succès dans leur recherche de capitaux. Dans ce contexte, le CNRC travaillera avec des intervenants des milieux financiers afin de s’assurer que les entreprises qui sont jugées « prêtes à recevoir des investissements » ont la possibilité de présenter leur dossier à des investisseurs.
Appui aux grands projets scientifiques et technologiques en collaboration avec la communauté scientifique et l’industrie – Le CNRC continuera de se concentrer sur le renforcement des collectivités axées sur la technologie par l’élargissement du concept des secteurs clés. Les équipes sectorielles prennent de l’expansion en nombre et en diversité, et la gamme de services offerts s’élargit. Le CNRC apporte à l’initiative un engagement important sur le plan des ressources en s’assurant que les conseillers technologiques industriels (CTI) travaillent à temps plein sur les projets menés dans les secteurs clés. Travaillant en collaboration avec les responsables des secteurs clés du CNRC, les équipes sectorielles mettront à contribution leur connaissance approfondie des secteurs en cause et du développement des PME tout en s’assurant que ces dernières, surtout celles actives dans les chaînes d’approvisionnement, s’engagent dans les activités des secteurs clés et sont en mesure de saisir les débouchés qui s’y présentent.
Les services internes sont les groupes d’activités et de ressources connexes administrées de manière à combler les besoins des programmes d’une organisation et de lui permettre de respecter ses autres obligations. Ces groupes sont les services de gestion et de surveillance, les services de communication, les services juridiques, les services de gestion des ressources humaines, les services de gestion des finances, les services de gestion de l’information, les services des technologies de l’information, les services de gestion des installations et des biens, les services de gestion du matériel, les services de gestion de la chaîne d’approvisionnement ainsi que les services de gestion des voyages et les autres services administratifs. Les services internes regroupent exclusivement les activités et les ressources applicables à l’ensemble de l’organisation et non pas celles particulières à un programme donné.
2009-10 | 2010-11 | 2011-12 |
---|---|---|
80,6 | 75,1 | 71,8 |
2009-10 | 2010-11 | 2011-12 |
---|---|---|
831 | 886 | 886 |
Faits saillants de la planification
Structure intégrée et modèle de gouvernance
Le CNRC a adopté un modèle de gouvernance précis conforme à la Loi sur le Conseil national de recherches (CNRC) et aux pouvoirs dont il dispose en vertu de cette loi. Au cours des quatre dernières années, le CNRC a pris des mesures pour renforcer cette structure de gouvernance et le régime de responsabilisation qui y est associé afin, entre autres choses, de définir plus
clairement le pouvoir du Conseil du CNRC en ce qui concerne la contestation des décisions de la direction et de renforcer cette structure en intégrant cet effort au processus annuel de planification et de communication de l’information du CNRC et aux travaux de la haute direction du CNRC. Entre autres mesures prises, mentionnons la création de nouveaux comités du Conseil et la
clarification du mandat de chacun de ces comités. En 2009-2010, le nouveau Comité des finances prêtera son concours à ce processus. Sur le plan du fonctionnement, les hauts dirigeants du CNRC travailleront au cours de la période de planification avec la Direction des ressources humaines à la bonification des structures de responsabilisation appropriées afin de permettre la gestion des
nouvelles structures mettant en cause plusieurs instituts et la gestion des programmes nationaux afin de s’assurer d’un processus décisionnel efficace dans un contexte qui met en cause de nombreuses parties intéressées ainsi que plusieurs groupes au sein du CNRC. (Voir également ci-dessous à la chronique Ressources humaines.)
Intégration des services commerciaux et des services à la clientèle
Le CNRC mènera un projet visant à mettre en œuvre des pratiques et des logiciels qui permettront aux employés de partout au Canada de partager entre eux l’information dont nous disposons sur les clients et par conséquent, de coordonner leurs interactions avec la clientèle. Un projet pilote s’appuyant sur le nouveau programme de gestion des relations avec la clientèle
est en cours dans le cadre du programme dans le secteur clé de l’aérospatiale. Ce projet pilote vise à analyser les différentes catégories de clients, à élaborer des protocoles de gestion des relations avec chaque catégorie, à revoir les différents besoins en information, tout cela dans le but ultime de permettre au CNRC d’offrir des solutions techniques globales aux
clients de l’extérieur. Ce projet pilote a récemment été élargi au secteur clé de l’automobile afin d’évaluer quelles mesures seraient nécessaires pour mettre en œuvre ces pratiques dans un secteur d’activité très différent. Des travaux connexes sont en cours pour appliquer les pratiques communes liées à la gestion des principaux comptes. Au CNRC, des
responsables sont en voie d’être désignés pour agir comme coordonnateurs des activités auprès des plus importants clients du CNRC et des pratiques sont en cours d’élaboration afin de permettre la mise en œuvre uniforme de ces grands principes.
Intégration des activités de communication, de marketing et de gestion de l’image de marque
Le CNRC a amorcé en 2008-2009 l’élaboration d’un nouveau cadre stratégique de communication afin d’appuyer les engagements clés formulés dans sa stratégie commerciale et son plan d’activité et de permettre leur réalisation. Ce cadre stratégique comprend une nouvelle structure organisationnelle pour la fonction de communication, l’intégration des
communications à l’échelle centrale, l’élaboration de stratégies et de plans de marketing et de gestion des relations avec les parties intéressées ainsi qu’un cadre modifié pour l’élaboration des politiques de communication. La nouvelle structure organisationnelle de la fonction sera mise en œuvre à la fin de 2009-2010, au même moment que les stratégies
et les plans entièrement intégrés de communications internes et externes, de marketing et de relations avec les parties intéressées au niveau central le seront. Le CNRC commencera à travailler à la révision de son cadre des politiques de communication en 2009-2010 et les changements devraient être terminés d’ici la fin de 2010-2011. En outre, le CNRC effectuera des sondages et
procédera aux activités d’analyse et d’évaluation connexes afin de mesurer l’effet de ces changements sur sa fonction de communication. Les sondages commenceront en 2010-2011.
Intégration du cadre éthique
Le CNRC s’est doté d’un programme continu unique visant à promouvoir et à favoriser au sein de l’organisation les comportements éthiques et l’intégrité. Plusieurs unités du CNRC participent au programme qui est dirigé, dans les secteurs clés, par le bureau du secrétaire général. Au cours de la période de planification, le CNRC poursuivra ses travaux en vue de
l’élaboration d’un cadre éthique intégré qui s’efforcera de regrouper les politiques et les pratiques d’éthique commerciale et de service au public et les politiques et pratiques liées à la recherche scientifique en s’inspirant des principales valeurs de base du CNRC. Ces valeurs sont formulées et mises en évidence dans la stratégie du CNRC, La
Science à l’œuvre pour le Canada, qui constituera le principal ouvrage de référence pour toutes les communications de l’organisation et les présentations de la direction aux employés et aux gestionnaires pendant la période de planification.
Harmonisation totale des ressources humaines et financières et des ressources en capital et en technologie de l’information avec les priorités
Le CNRC s’efforcera de continuer à améliorer son efficience, son efficacité et sa gestion du rendement. En 2008-2009, en sa qualité de membre du Portefeuille de l’Industrie, il a participé à un examen stratégique coordonné par le Secrétariat du Conseil du Trésor. La planification à venir tiendra compte des réactions du CNRC aux résultats de cet exercice. Les efforts
porteront surtout sur la réduction des frais généraux, sur l’intensification continue de la mobilisation et de la consultation des intervenants de l’industrie, des universités et des autres ministères et de la collaboration avec ceux-ci, et sur la bonification des pratiques de gestion, comme le renforcement de la capacité de démontrer les résultats obtenus.
Le CNRC est à mettre en œuvre un nouveau processus intégré de planification, de gestion du rendement et de communication de l’information (Projet DELTA). Ce projet sera achevé d’ici 2010 et procurera au CNRC les principaux outils, cadres de gestion et systèmes nécessaires pour assurer une gestion efficace de ses activités dans l’avenir. Entre autres systèmes mis en œuvre, mentionnons un processus rigoureux et intégré de planification des activités (qui en est actuellement à son deuxième cycle) à l’échelle du CNRC, un nouveau modèle de mesure du rendement qui englobe un système de tableaux de bord prospectifs pour l’ensemble de l’organisation et des indicateurs de rendement connexes, un outil polyvalent de communication à l’interne et à l’externe de l’information financière et non financière, une nouvelle AAP et des communications et une formation continues pour faciliter les changements nécessaires. Les résultats du Projet DELTA permettront de collecter plus efficacement les données de rendement pertinentes et d’y accéder plus facilement, ce qui favorisera une meilleure planification et de meilleures décisions et, au bout du compte, contribuera à faire en sorte que les ressources correspondent aux priorités.
Le CNRC continue également de bonifier ses pratiques de gestion des risques (au niveau central et au niveau des I/P/D), mobilisant ses cadres supérieurs et la haute direction afin de s’assurer que les risques les plus importants sont définis, analysés et gérés efficacement. La gestion des risques est intégrée dans le processus global de planification et le profil de risque de l’organisation est un document clé sur lequel elle appuie la planification de ses activités et qui sert de base aux discussions lors de la séance de réflexion annuelle du Comité de la haute direction au cours de laquelle les priorités pour l’année à venir sont établies. Les travaux se poursuivent également afin d’intégrer de saines pratiques de gestion de la recherche aux méthodes appliquées au niveau de l’organisation par l’entremise de certains outils comme l’outil d’auto-évaluation de la gestion de la recherche au CNRC.
Dans le domaine des ressources humaines, le CNRC s’efforcera d’en venir à un modèle de milieu de travail axé sur la collaboration et l’horizontalité. À cette fin, le CNRC examinera ses structures de responsabilisation afin de s’assurer qu’elles permettent de gérer efficacement les initiatives qui outrepassent les compétences d’un seul service. Il analysera par ailleurs les critères au moyen desquels il attribue les récompenses, la reconnaissance et les promotions afin de s’assurer que ses pratiques tiennent compte des facteurs qui encouragent la collaboration entre les différentes fonctions. De plus, les activités d’éducation et de sensibilisation du CNRC mettront l’accent sur les manières dont on pourrait s’y prendre pour que la diversité favorise encore plus l’innovation au sein du CNRC. La première participation du CNRC au sondage mené auprès des employés de la fonction publique offrira à l’organisation une occasion d’améliorer en 2009-2010 le milieu de travail offert aux employés en s’inspirant des commentaires qu’ils auront directement formulés.
Afin de compter sur un effectif à la fois souple, fortement mobilisé et capable de contribuer au maintien par le CNRC d’un avantage concurrentiel durable, en 2009-2010, le CNRC :
Autres domaines de soutien aux Services internes
Recapitalisation – Le CNRC a investi dans un important examen de son parc immobilier. Cet examen démontre que la plupart des installations sont dans un bon état relatif. La valeur de remplacement du parc immobilier du CNRC s’élève à plus de 1,2 milliard de dollars et les arriérés d’entretien reporté atteignent quelque 170 millions de dollars. Ces biens font partie de l’infrastructure qui sert à la réalisation de nombreux projets de R-D conjointe du Canada. Le Comité de la haute direction du CNRC a donc approuvé un plan de recapitalisation de 27 M$ sur cinq ans afin de combler en partie les retards dans l’entretien.
Santé et sécurité au travail – L’amélioration des services de santé et de sécurité au travail du CNRC est une priorité clé pour l’organisation. Compte tenu de la complexification des pratiques de travail et du resserrement de la réglementation, la nécessité d’une documentation et d’une surveillance plus suivies et de meilleure qualité va en augmentant. Le CNRC, par l’entremise de son groupe de santé et sécurité au travail, mettra en œuvre un régime de vérification et un programme de prévention des accidents partout au sein de l’organisation.
Évaluation – Le plan d’évaluation mis à jour par le groupe de la Planification et de la gestion du rendement, et présenté au Comité de la haute direction du CNRC en novembre 2008 mettait en évidence un certain nombre de domaines où des mesures devraient être prises afin d’accroître la capacité d’évaluation et de réaction du CNRC pour 2009&2010 et au-delà. Entre autres mesures requises, mentionnons une harmonisation plus serrée avec le projet de Politique d’évaluation du Conseil du Trésor, le développement d’une capacité d’examen par les pairs à l’échelle du CNRC, la mise à jour de la Politique d’évaluation du CNRC dont la dernière révision remonte à 1996, l’élaboration d’un système de mesure du rapport qualité-prix des investissements en science et en technologie, particulièrement en ce qui concerne leur efficience et leur efficacité, et la mise à l’essai et la généralisation de l’utilisation des données disponibles au moyen d’un système de mesure du rendement uniforme à l’échelle du CNRC.
Vérification interne – Le plan de vérification interne axé sur les risques pour la période de 2008-2009 à 2011-2012, présenté au Comité de gestion des risques, de l’évaluation et de la vérification du CNRC en mars 2008 et approuvé formellement par le président sur la recommandation du Comité fixe, en matière de vérification, un certain nombre de priorités auxquelles il faut s’attaquer dans la foulée de la mise en œuvre de la politique du Conseil du Trésor sur la vérification interne qui doit être terminée d’ici le 1er avril 2009. Entre autres priorité, mentionnons le recrutement d’employés additionnels pour accroître la capacité de vérification, l’élaboration d’une stratégie évolutive afin d’obtenir des opinions globales annuelles sur les méthodes de gestion des risques, de contrôle financier et de gouvernance, et la planification de la vérification des activités de gestion intégrée des risques, des valeurs et de la déontologie, des activités en santé et en sécurité au travail et de la gestion des installations sans compter la vérification annuelle de la conformité des contrats, des transactions effectuées au moyen de cartes d’acquisition, et des frais de représentation et de déplacement engagés. De nombreuses mesures seront aussi prises afin que les membres du Comité de vérification du CNRC soient formellement nommés par le Conseil du Trésor conformément à la nouvelle politique.
Les tableaux suivants se trouvent sur le site Web du Secrétariat du Conseil du Trésor :
Le Conseil du CNRC revoit les orientations stratégiques de l’organisation et supervise ses activités et son rendement. Il se réunit habituellement trois fois par année et compte trois comités permanents : le Comité exécutif, le Comité des ressources humaines et le Comité de la vérification, de l’évaluation et de l’évaluation des risques. Le Conseil est présidé par le président du CNRC, les autres membres étant désignés par le gouvernement du Canada pour des mandats de trois ans. Voici la composition actuelle du Conseil :
Pierre Coulombe
Président (et président du Conseil)
Conseil national de recherches du Canada
Ottawa (Ontario)
Dennis Anderson
Expert conseil en gestion
Libau (Manitoba)
Paul Clark
Ancien vice-président
Recherche et technologie
NOVA Chemicals Corporation
Calgary (Alberta)
Peter Frise
Directeur scientifique et chef de la direction
Auto 21
Windsor (Ontario)
John Harker
Recteur
Université du Cap-Breton
Sydney (Nouvelle-Écosse)
Margaret Lefebvre
Directrice générale
Association canadienne des fonds de revenu
Montréal (Québec)
Kellie Leitch
Vice-doyenne (extérieure), chef et présidente du département de chirurgie pédiatrique et professeure adjointe, Orthopédie pédiatrique
Université Western Ontario
London (Ontario)
Douglas MacArthur
Président
MacArthur Group, Inc.
Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard)
Eva Mah Borsato
Présidente
Intellectual Capital Corporation Inc.
Edmonton (Alberta)
Howard Tennant
Recteur émérite
Université de Lethbridge
Lethbridge (Alberta)
Normand Tremblay
Expert conseil en gestion stratégique
Normand Tremblay et associés
Montréal (Québec)
Allan Warrack
Professeur émérite d’administration
Université de l’Alberta
Edmonton (Alberta)
David Wood
Chef des finances et du développement, secrétaire et trésorier
Celator Pharmaceuticals Inc.
Vancouver (Colombie-Britannique)