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L'honorable John Baird, C.P., député
Ministre de l'Environnement
SECTION II - ANALYSE DES ACTIVITÉS DE PROGRAMME PAR RÉSULTAT STRATÉGIQUE
SECTION III - RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES
SECTION IV - AUTRES SUJETS D'INTÉRÊT
En qualité de ministre de l'Environnement, je suis heureux de vous présenter le Rapport sur les plans et les priorités 2008-2009 d'Environnement Canada.
Je suis fier de pouvoir dire que, au cours de la dernière année, notre gouvernement a pris des mesures concrètes pour préserver et protéger notre environnement.
Au chapitre des changements climatiques, le gouvernement a mis de l'avant un plan ambitieux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et les polluants atmosphériques. À l'heure actuelle, le Canada tend vers une réduction absolue de ses émissions de gaz à effet de serre annuelles de 20 p. 100 d'ici 2020 et une réduction de moitié des polluants atmosphériques industriels d'ici 2015.
Nous avons également pris une position de principe sur la scène internationale en ce qui concerne la lutte aux changements climatiques. À la dernière Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, tenue en Indonésie, le Canada a travaillé à l'atteinte de trois grands objectifs :
Nous avons réussi à atteindre ces objectifs, de concert avec les Nations Unies.
Nous avons pris également des mesures concrètes pour conserver les zones vierges à l'échelle du Canada afin que les générations futures puissent bénéficier des merveilles de la nature qu'offre notre grande nation. Par exemple, au cours de la dernière année, nous avons pris des mesures pour protéger la rivière Ramparts et les terres humides attenantes dans les Territoires du Nord-Ouest, soit l'un des trésors naturels du Canada. En soustrayant au développement industriel de vastes régions comme celle de la rivière Ramparts et les terres humides attenantes, nous protégeons certains des éléments écologiques et culturels les plus impressionnants du Nord canadien pour les générations à venir. L'entente de partenariat, qui a été établie avec Conservation de la nature Canada afin d'acheter et de préserver des terres d'une grande importance écologique d'un bout à l'autre du pays, témoigne également de l'excellente besogne accomplie dans ce domaine.
Notre environnement naturel constitue la plus grande richesse de notre pays, et notre gouvernement s'est engagé à tout mettre en œuvre pour le protéger. C'est pourquoi nous avons prévu 22 millions de dollars dans le dernier budget fédéral pour l'embauche de 100 nouveaux agents de l'autorité, qui se joindront aux 213 déjà en place. La protection de nos richesses naturelles signifie que nous devons nous montrer plus stricts envers les braconniers, les pilleurs ou les pollueurs, et les agents de l'autorité jouent un rôle clé dans l'atteinte de cet objectif.
Au chapitre de l'eau, le plan d'action de notre gouvernement pour l'assainissement de l'eau nous aidera à dépolluer nos lacs et océans, à soutenir les recherches scientifiques et l'application de la loi en matière de pêches, et à améliorer l'infrastructure d'assainissement et d'alimentation en eau dans toutes les collectivités. Nous avons annoncé le versement de contributions afin d'aider à dépolluer des plans d'eau importants comme le lac Winnipeg et le lac Simcoe, et nous avons indiqué notre intention d'améliorer le traitement des eaux usées à l'échelle du Canada et d'être fermes avec ceux qui déversent des eaux d'égouts brutes dans nos rivières, lacs et cours d'eau.
Par ailleurs, mes efforts en qualité de ministre de l'Environnement sont appuyés par des fonctionnaires professionnels qui m'aident à assurer l'application d'importantes politiques et décisions au quotidien. J'aimerais donc remercier tous les employés d'Environnement Canada pour avoir travaillé si fort à faire de notre vision d'un Canada naturel une réalité.
Je tiens à souligner que notre gouvernement s'est fermement engagé à la protection, à l'amélioration et à la conservation du patrimoine naturel du Canada. Les objectifs décrits dans le présent rapport reposent sur les assises que nous établissons pour le développement environnemental durable du Canada. Par conséquent, j'encourage tous les parlementaires et toute la population canadienne à lire ce document.
L'honorable John Baird, C.P., député Ministre de l'Environnement
Je soumets, aux fins de dépôt devant le Parlement, le Rapport sur les plans et les priorités 2008-2009 d'Environnement Canada.
Le présent document a été préparé conformément aux principes de présentation des rapports énoncés dans le Guide de préparation de la Partie III du Budget des dépenses 2008- 2009 : Rapports sur les plans et les priorités et Rapports ministériels sur le rendement .
Il est conforme aux exigences précises de déclaration figurant dans les lignes directrices du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada.
Il repose sur les résultats stratégiques et les activités de programme du Ministère qui ont été approuvés par le Conseil du Trésor.
Il présente une information cohérente, complète, équilibrée et fiable.
Il fournit une base pour la reddition de comptes à l'égard des résultats obtenus avec les ressources et les autorisations qui lui sont confiées.
Il rend compte de la situation financière en fonction des chiffres des dépenses prévues approuvées provenant du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada.
____________________________
Michael Horgan
Sous-ministre de l'Environnement
Plusieurs lois et règlements confèrent au Ministère son mandat et lui permettent d'exécuter ses programmes. Selon la Loi sur le ministère de l'Environnement , les pouvoirs, les fonctions et le mandat du ministre de l'Environnement comprennent entre autres :
D'autres pouvoirs sont prescrits dans les lois et les règlements distincts gérés par le Ministère, notamment la Loi sur les espèces en péril et la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999). Pour en connaître davantage sur les lois et les règlements du Ministère, consulter le site Web à l'adresse www.ec.gc.ca/EnviroRegs .
Environnement Canada a reçu l 'approbation du Conseil du Trésor pour modifier son architecture d'activités de programme (AAP) pour l'exercice 2008- 2009 . Le tableau ci-dessous constitue un tableau de concordance entre les architectures d'activités de programme d'Environnement Canada pour les exercices 2007-2008 et 2008-2009 .
Environnement Canada a demandé à ce que des modifications soient apportées à son AAP précédemment approuvée afin de refléter le décret imposant que la responsabilité de l'Initiative de revitalisation du secteur riverain de Toronto soit transférée du président du Conseil du Trésor au ministre de l'Environnement.
Les totaux peuvent différer d'un tableau à l'autre et à l'intérieur d'un même tableau en raison de l'arrondissement des chiffres.
2008-2009 (en millions de dollars) | |||
Poste voté ou législatif | Libellé tronqué du poste voté ou législatif | Budget principal des dépenses 2008-2009 | Budget principal des dépenses 2007-2008 |
1 | Dépenses de fonctionnement | 665,2 | 662,6 |
5 | Dépenses en capital | 43,5 | 40,0 |
10 | Subventions et contributions | 165,1 | 59,7 |
(L) | Traitement et allocation pour automobile du ministre de l'Environnement | 0,1 | 0,1 |
(L) | Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés | 83,6 | 79,5 |
Total pour le Ministère | 957,5 | 842,0 |
2,6 millions de dollars - Fonctionnement
L'augmentation des coûts de fonctionnement est principalement due aux éléments suivants :
17,2 millions de dollars en financements supplémentaire ou renouvelé pour la mise en œuvre de la Loi sur les espèces en péril du gouvernement fédéral.
8,4 millions de dollars pour augmenter le financement consacré au Plan de gestion des produits chimiques.
6,5 millions de dollars pour un nouveau financement consacré aux conventions collectives de plusieurs groupes professionnels.
4,1 millions de dollars pour augmenter le financement consacré à l'initiative Année polaire internationale.
2,0 millions de dollars pour augmenter le financement consacré aux projets importants relatifs aux ressources naturelles.
1,6 million de dollars pour augmenter le financement consacré à l'initiative Santé des océans.
1,5 million de dollars pour le transfert de crédits visant à fournir à l'Initiative de revitalisation du secteur riverain de Toronto les fonds nécessaires pour administrer le programme.
Ces augmentations sont principalement contrebalancées par les réductions suivantes :
8,3 millions de dollars pour les transferts de crédits visant à fournir des niveaux de dépenses suffisants en capital ainsi qu'à améliorer l'exécution du programme en offrant les ressources de paiement de transfert requises.
5,4 millions de dollars en raison de l'annulation du Cadre stratégique pour l'agriculture.
4,6 millions de dollars pour la composante des mesures internationales du programme sur la qualité de l'air du Canada.
4,2 millions de dollars dans les exigences de financement des activités, en vertu du Programme de réglementation de la qualité de l'air.
3,7 millions de dollars afin de respecter l'engagement du budget de 2007 visant à réduire les coûts.
3,6 millions de dollars pour la composante des scénarios relatifs aux changements climatiques du programme sur la qualité de l'air du Canada.
3,1 millions de dollars en raison d'un transfert du budget de fonctionnement.
2,9 millions de dollars pour le Plan d'action 2000.
2,3 millions de dollars de réductions prévues dans les niveaux d'activité de soutien à la transformation du Service météorologique du Canada.
1,0 million de dollars pour la génomique.
3,5 millions - Capital
L'augmentation du capital est principalement due à l'élément suivant :
4,9 millions de dollars pour les transferts de crédits visant à fournir des niveaux de dépenses suffisants en capital.
Cette augmentation est principalement contrebalancée par la réduction suivante :
1,3 million de dollars en raison des changements apportés au financement du Plan de gestion des produits chimiques.
105,4 millions de dollars - Subventions et contributions
L'augmentation des subventions et des contributions est principalement due aux éléments suivants :
85 millions de dollars en raison du report de fonds de 2007-2008 à 2008-2009 pour l'Initiative de revitalisation du secteur riverain de Toronto.
12,5 millions de dollars pour la nouvelle entente conclue entre le gouvernement du Canada et la Fondation du Canada pour l'appui technologique au développement durable visant à mettre en place le Fonds des biocarburants de la prochaine génération.
7,3 millions de dollars en financements supplémentaire ou renouvelé pour la mise en œuvre de la Loi sur les espèces en péril du gouvernement fédéral.
5,0 millions de dollars afin de respecter les obligations présentées dans le programme de financement du Harbourfront Centre.
3,4 millions de dollars pour les transferts de crédits visant à améliorer l'exécution du programme.
Ces augmentations sont principalement contrebalancées par les réductions suivantes :
5,5 millions de dollars pour la composante des mesures internationales du programme sur la qualité de l'air.
1,1 million de dollars pour tenir compte des décisions prises par le Comité d'examen des dépenses.
1,0 million de dollars en raison des reports de fonds de 2006-2007 à 2007-2008 pour la Stratégie sur les espèces exotiques envahissantes.
Activités de programme (en millions de dollars) |
Prévision des dépenses 2007-2008* | Dépenses prévues 2008-2009 | Dépenses prévues 2009-2010 | Dépenses prévues 2010-2011 | |
La biodiversité est conservée et protégée | 112,0 | 135,9 | 132,8 | 128,7 | |
Une eau propre, salubre et sécuritaire | 84,3 | 84,9 | 79,0 | 69,9 | |
Les Canadiens adoptent des approches qui assurent l'utilisation et la gestion durables du capital naturel et des paysages exploités | 30,9 | 32,7 | 30,7 | 29,9 | |
Meilleures connaissances et renseignements sur les conditions météorologiques et environnementales afin d'exercer une influence sur la prise de décisions | 140,8 | 143,2 | 143,6 | 140,0 | |
Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien | 200,0 | 194,4 | 196,9 | 192,3 | |
Réduction des risques posés par les substances toxiques et les autres substances nocives pour les Canadiens, leur santé et l'environnement | 185,2 | 190,7 | 190,1 | 186,5 | |
Les Canadiens adoptent des démarches de consommation et de production durables | 26,5 | 48,0 | 49,4 | 64,1 | |
Réduction des risques liés aux polluants atmosphériques et aux émissions de gaz à effet de serre pour les Canadiens, leur santé et l'environnement | 130,4 | 103,8 | 102,1 | 102,7 | |
Revitalisation du secteur riverain de Toronto | 87,0 | 126,0 | 16,4 | ||
Société Harbourfront | 5,0 | 5,0 | 5,0 | ||
Budget principal des dépenses (brut) | 910,2 | 1 025,6 | 1 055,8 | 935,5 | |
Moins : recettes disponibles | (68,2) | (68,1) | (69,1) | (69,0) | |
Total du Budget principal des dépenses | 842,0 | 957,5 | 986,7 | 866,5 | |
Rajustements : | |||||
Concernant l'exercice 2007-2008 par l'intermédiaire du Budget supplémentaire des dépenses d'Environnement Canada | |||||
Transfert depuis le Secrétariat du Conseil du Trésor - pour la revitalisation du secteur riverain de Toronto par l'intermédiaire d'investissements dans le développement urbain et l'infrastructure (Initiative de revitalisation du secteur riverain de Toronto) à la suite de changements apportés au portefeuille du ministre | 234,3 | ||||
Financement pour la mise en œuvre de la Loi sur les espèces en péril afin de poursuivre la stabilisation et le rétablissement des espèces en péril au Canada | 26,1 | ||||
Financement lié aux programmes de publicité du gouvernement (élément horizontal) | 8,8 | ||||
Financement destiné à couvrir les coûts supplémentaires afférents à la location du site appartenant au Centre environnemental du Pacifique et à la réunion du Protocole de Montréal | 5,7 | ||||
Financement pour le Harbourfront Centre afin qu'il poursuive son programme culturel et récréatif visant le secteur riverain de Toronto | 5,0 | ||||
Financement destiné à préparer la participation du Canada à l'Année polaire internationale pour l'exercice 2007-2008, un programme de recherche internationale approfondie menée dans l'Arctique et l'Antarctique (élément horizontal) | 4,3 | ||||
Financement pour les projets hautement prioritaires du Service météorologique du Canada | 4,0 | ||||
Financement lié à l'évaluation, à la gestion et à la remise en état des sites fédéraux contaminés (élément horizontal) | 3,9 | ||||
Financement visant à renforcer la capacité d'application des lois environnementales | 3,7 | ||||
Financement destiné à améliorer le rendement des systèmes de réglementation pour les projets importants relatifs aux ressources naturelles qui sont soumis à une étude complète, à un examen par une commission ou à un examen intergouvernemental conformément à la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale (élément horizontal ) | 2,3 | ||||
Subvention accordée à la Fondation du Canada pour l'appui technologique au développement durable | 1,6 | ||||
Financement visant à soutenir l'initiative Santé des océans afin de contribuer à la stratégie nationale sur l'eau (élément horizontal ) | 1,3 | ||||
Pouvoirs de dépenser associés au crédit en raison d'un remaniement des ressources entre les salaires et les autres coûts de fonctionnement | (3,6) | ||||
Autres rajustements techniques | (3,6) | ||||
Concernant l'exercice 2007-2008 par l'intermédiaire de rajustements autres que le Budget supplémentaire des dépenses d'Environnement Canada | |||||
Report du budget de fonctionnement | 13,3 | ||||
Remboursement des coûts salariaux admissibles | 13,0 | ||||
Augmentations des salaires à la suite de la signature de nouvelles conventions collectives et autres coûts salariaux | 9,9 | ||||
Augmentation du financement destiné au soutien de la politique de vérification interne | 0,4 | ||||
Report de fonds - Initiative de revitalisation du secteur riverain de Toronto | (139,2) | ||||
Régime d'avantages sociaux des employés | 4,9 | ||||
Concernant les niveaux de dépenses prévues | |||||
Financement destiné à la mise en œuvre du programme de mise à la ferraille de véhicules afin de soutenir le programme sur la qualité de l'air du Canada | 31,4 | 29,9 | 28.9 | ||
Financement visant à renforcer la capacité d'application des lois environnementales | 16,5 | 14,4 | 14.0 | ||
Financement pour la mise en œuvre du Programme de réglementation de la qualité de l'air | 15,7 | 17,9 | 15.0 | ||
Financement pour la mise en application des initiatives d'eau douce de la stratégie nationale sur l'eau | 12,2 | 24,7 | 25.9 | ||
Financement pour les mesures internationales visant à appuyer le programme sur la qualité de l'air du Canada | 8,5 | 8,4 | 8.4 | ||
Financement destiné à couvrir les coûts supplémentaires afférents à la location du site appartenant au Centre environnemental du Pacifique et à la réunion du Protocole de Montréal | 1,7 | ||||
Autres rajustements techniques | (0,2) | (0,2) | (0.2) | ||
Rajustements totaux | 196,0 | 85,9 | 95,2 | 92,1 | |
Dépenses totales prévues | 1 038,0 | 1 043,5 | 1 081,9 | 958,5 | |
Moins : recettes non disponibles | (11,1) | (13,1) | (13,2) | (13.2) | |
Plus : coût des services reçus à titre gracieux | 63,4 | 82,7 | 83,4 | 83.7 | |
Coût de fonctionnement net du programme | 1 090,3 | 1 113,1 | 1 152,1 | 1 029,1 | |
Équivalents temps plein | 6 454 | 6 732 | 6 800 | 6 768 |
* Reflète la meilleure prévision possible du total des dépenses nettes prévues jusqu'à la fin de l'exercice.
Les totaux peuvent différer d'un tableau à l'autre et à l'intérieur d'un même tableau en raison de l'arrondissement des chiffres.
Ressources financières (en millions de dollars)
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 |
1 043,5 | 1 081,9 | 958,5 |
Ressources humaines (ETP)
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 |
6 732 | 6 800 | 6 768 |
Priorités du Ministère
Nom | Type |
1. Réduire les émissions de gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique |
Continu |
2. Assurer la qualité et la quantité des eaux |
Continu |
3. Favoriser l'assainissement des sols et la biodiversité sains |
Continu |
4. Fournir des services météorologiques et environnementaux de qualité aux Canadiens |
Continu |
5. Obtenir des résultats quant à l'application des lois sur l'environnement |
Continu |
6. Protéger les Canadiens contre les substances toxiques |
Continu |
7. Appuyer le développement urbain durable et le renouvellement de l'infrastructure dans le secteur riverain de Toronto |
Nouvelle |
8. Améliorer la planification intégrée des ressources humaines et des activités du Ministère |
Continu |
Activités de programme par résultat stratégique
(en millions de dollars) | Résultats prévus | Dépenses prévues | Contribue à la ou aux priorités suivantes | ||
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | |||
Résultat stratégique : Le capital naturel du Canada est restauré, conservé et amélioré. | 2, 3, 5 et 8 | ||||
La biodiversité est conservée et protégée. | Les espèces sauvages sont conservées et protégées. Les terres et les paysages sont gérés de manière durable. |
141,0 | 135,9 | 131,6 | |
Une eau propre, salubre et sécuritaire. | Les écosystèmes aquatiques sont conservés et protégés. | 94,8 | 100,7 | 92,7 | |
Les Canadiens adoptent des approches qui assurent l'utilisation et la gestion durables du capital naturel et des paysages exploités. | L'information et les connaissances intégrées permettent d'établir des approches intégrées pour protéger et conserver les écosystèmes prioritaires. L'information sur l'état de l'écosystème, son évaluation et sa compréhension appuient le processus décisionnel. |
32,9 | 30,7 | 29,9 | |
Résultat stratégique : Les prévisions météorologiques et les services environnementaux réduisent les risques et contribuent au mieux-être des Canadiens. | 4 et 8 | ||||
Meilleures connaissances et renseignements sur les conditions météorologiques et environnementales afin d'exercer une influence sur la prise de décisions . | L'information provenant des activités de surveillance environnementale permet de reconnaître, d'analyser, d'étudier et de prévoir les conditions météorologiques et climatiques , la qualité de l'air et la disponibilité d'une eau saine. Des informations scientifiques sont produites en vue d'appuyer les services météorologiques et environnementaux, les prises de décisions et l'élaboration de politiques. |
130,2 | 127,9 | 124,2 | |
Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien. | Les Canadiens sont mieux informés grâce à des prévisions et à des services météorologiques et environnementaux améliorés et à des possibilités de partenariat accrues. Les Canadiens tirent avantage de la création et de l'utilisation des renseignements météorologiques et environnementaux diffusés par Environnement Canada et ses partenaires lorsqu'il y a un intérêt commun. Des stratégies adaptatives visant à contrer les incidences des changements climatiques sont élaborées et mises en œuvre au profit des Canadiens et de l'environnement. |
153,0 | 154,0 | 149,4 | |
Résultat stratégique : Les Canadiens et l'environnement sont protégés contre les effets de la pollution et des déchets. | |||||
Réduction des risques posés par les substances toxiques et les autres substances nocives pour les Canadiens, leur santé et l'environnement. | Les risques que courent les Canadiens, leur santé et l'environnement et qui sont posés par les substances toxiques et d' autres substances nocives sont évalués. Les risques que courent les Canadiens et les effets sur l'environnement qui sont posés par les substances toxiques et d'autres substances nocives sont gérés. Les risques que courent les Canadiens et les effets sur l'environnement qui sont posés par les substances toxiques et d' autres substances nocives sont atténués. |
198,0 | 194,2 | 190,6 | 1, 5, 6 et 8 |
Les Canadiens adoptent des démarches de consommation et de production durables. | Les Canadiens et les décideurs sont informés au sujet des risques que posent la pollution environnementale et les gaz à effet de serre ainsi que des tendances et des mesures futures à prendre . Les approches stratégiques favorisent efficacement une consommation et une production durables. |
49,5 | 50,6 | 65,2 | |
Réduction des risques liés aux polluants atmosphériques et aux émissions de gaz à effet de serre pour les Canadiens, leur santé et l'environnement | Les approches stratégiques visant à gérer les polluants atmosphériques et les émissions de gaz à effet de serre réduisent efficacement les risques. Les risques liés aux polluants atmosphériques et aux émissions de gaz à effet de serre provenant des secteurs industriels sont gérés. Les risques liés aux émissions atmosphériques et aux émissions de gaz à effet de serre provenant du secteur des transports sont gérés. |
152,0 | 156,9 | 153,5 | |
Résultat stratégique : Développement urbain durable et renouvellement de l'infrastructure dans le secteur riverain de Toronto. | |||||
Revitalisation du secteur riverain de Toronto | Le secteur riverain est plus accessible et mieux utilisé. L'infrastructure urbaine est renouvelée. La gestion environnementale du secteur riverain est améliorée. |
87,1 | 126,0 | 16,4 | 7 |
Société Harbourfront | L'administration et les activités de la Société Harbourfront sont fondées de façon stable. Un accès continu est offert à la collectivité. |
5,0 | 5,0 | 5,0 |
Introduction
Le dernier discours du Trône énonce clairement le programme environnemental du gouvernement du Canada et montre son engagement à lutter, d'une façon proactive et exhaustive, contre les menaces qui pèsent sur notre environnement. Protéger la santé des Canadiens et assurer notre qualité de vie tout en permettant un équilibre entre la protection environnementale et la croissance économique sont une grande priorité du gouvernement. Maintenir cette approche équilibrée est au cœur de la durabilité environnementale.
Afin d'atteindre de tels buts, Environnement Canada met l'accent sur des objectifs et des résultats réalistes afin de créer un environnement plus sain pour nous-mêmes et pour les générations futures. En adoptant des lois et des règlements fermes et clairs concernant l'environnement combinés à une utilisation efficace des forces du marché, les gouvernements peuvent créer des mesures incitatives et des conditions qui font en sorte que les entreprises et les citoyens protègent notre environnement naturel et relèvent les défis environnementaux par l'intermédiaire de l'innovation entrepreneuriale et de l'engagement personnel .
Environnement opérationnel
Contexte
Le Canada dispose particulièrement d'abondantes richesses naturelles, renfermant à l'intérieur de ses frontières 20 p. 100 des aires naturelles mondiales, 10 p. 100 des forêts mondiales et 7 p. 100 de l'eau douce renouvelable mondiale. L'économie canadienne profite grandement de cette richesse. Près de 22 p. 100 du produit intérieur brut (PIB) du Canada provient des ressources, telles que les produits de l'énergie, les forêts et l'agriculture. Bien que le Canada possède des richesses naturelles considérables, une gestion améliorée de ces ressources est un besoin central.
Le Canada n'est pas seul dans ses actions visant à rechercher des moyens efficaces pour gérer l'environnement. L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) estime que les effets environnementaux sur la santé humaine coûtent 0,5 p. 100 du PIB aux pays membres de l'OCDE et que 20 p. 100 du fardeau total des maladies dans les pays industrialisés peut être lié aux facteurs environnementaux.
Le gouvernement a indiqué que le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat a présenté des données scientifiques convaincantes qui démontrent que le climat a changé en raison des activités humaines et de la croissance du secteur industriel. Il accepte également les résultats du quatrième rapport d'évaluation.
Considérations en matière de santé
Il y a de plus en plus de preuves que l'état de l'environnement a des incidences importantes sur la santé humaine. Le smog, par exemple, peut aggraver les problèmes cardiaques et pulmonaires existants et occasionner des milliers de décès prématurés chaque année. Il cause annuellement, des centaines de milliers de graves crises d'asthme et de bronchite, en particulier chez les enfants et les personnes âgées. L'Ontario Medical Association estime que les maladies liées à la qualité de l'air se soldent chaque année par environ 60 000 visites aux salles d'urgence et 16 000 hospitalisations, seulement en Ontario. Les données montrent que 12 p. 100 des enfants souffrent d'asthme et qu'il s'agit maintenant d'une principale cause d'absentéisme scolaire. Une analyse menée dans huit grandes villes canadiennes a révélé que la pollution atmosphérique est un facteur présent dans 1 décès sur 12 - un total de 5 800 décès évitables par année [1] .
Certains des mêmes polluants, qui sont à l'origine du smog, nuisent également aux écosystèmes et aux espèces sauvages. Une mauvaise qualité de l'air, laquelle contribue à la formation de dépôts acides et au transport à grande distance des contaminants, demeure l'une des menaces les plus importantes qui pèsent sur la biodiversité, les forêts et les écosystèmes d'eau douce. Les polluants atmosphériques dangereux, tels que le mercure, peuvent se déposer dans l'eau et présenter des risques pour les espèces sauvages et les humains en raison de leur accumulation en amont de la chaîne alimentaire.
La qualité de l'air préoccupe de plus en plus les Canadiens : 60 p. 100 considèrent la pollution atmosphérique comme étant la question environnementale la plus importante. Plus de la moitié des Canadiens croient que la qualité de l'air aura éventuellement des répercussions négatives sur leur santé, et un tiers pense qu'ils en subissent déjà les conséquences néfastes.
Considérations économiques
Les pressions sur notre environnement, et la dégradation qui en résulte, engendrent des coûts économiques réels. Ces coûts sont liés, entre autres, à la diminution de ressources et de productivité du travail ainsi qu'au fardeau accru sur le système de soins de santé. En Ontario seulement, on estime que la mauvaise qualité de l'air a occasionné une perte de la productivité estimée à 374 millions de dollars en 2005 et des coûts directs pour le système de soins de santé s'élevant à 507 millions de dollars par année [2] .
Cumulativement, ces divers coûts touchent toutes les régions et tous les secteurs et représentent un défi majeur pour la prospérité à long terme du Canada. Dans la vallée de l'Okanagan et dans la région des sables bitumeux de l'Alberta, par exemple, les possibilités économiques sont de plus en plus limitées par la disponibilité de l'eau, alors que, dans les Prairies, le Canada atlantique et ailleurs, les parasites envahissants qui nuisent aux cultures et aux forêts coûtent à l'économie canadienne environ 7,5 milliards de dollars chaque année [3] .
Les catastrophes naturelles, particulièrement celles d'origine météorologique, comme les orages violents, les tempêtes hivernales, la pluie verglaçante, les inondations ou la sécheresse, sont également très coûteuses pour l'économie. Des études récentes révèlent que, au Canada, l'envergure et la fréquence des catastrophes naturelles sont à la hausse. La plupart de ces catastrophes se sont produites au cours de la dernière décennie, et le gouvernement canadien a consacré plus de 13 milliards de dollars à la restauration de l'infrastructure endommagée et de propriétés non assurées [4] . De plus, l'industrie de l'assurance s'attendait à devoir verser plus de 500 millions de dollars à la suite d'un orage qui a frappé le sud de l'Ontario le 19 août 2005 et plus de 1,5 milliard de dollars à la suite de la tempête de verglas qui a frappé le sud du Québec et l'est de l'Ontario en 1998 [5] .
Compétitivité dans l'économie mondiale
Au sein de l'économie mondiale, les citoyens, les investisseurs et les entreprises réagissent à la réalité selon laquelle la durabilité environnementale constitue un facteur de plus en plus important de la compétitivité.
Il s'agit là d'un changement fondamental de la façon dont l'environnement est valorisé qui peut être perçu dans la nature changeante du commerce international, où les pays et les industries augmentent progressivement les normes environnementales pour les produits et services importés ou échangés.
Plus que jamais auparavant, on demande instamment aux industries de se comporter de façon responsable et d'adopter des pratiques durables conformes à la déontologie. Par exemple, les acheteurs de bois les plus importants au monde ont répondu aux campagnes les invitant à cesser d'acheter du bois provenant de forêts en péril, ce qui a eu une incidence sur leurs fournisseurs en Amérique du Nord et en Europe.
Les investisseurs, dont les banques et les assureurs, surveillent de près les gains des entreprises associés au rendement environnemental et à la responsabilité civile. Le Carbon Disclosure Project (au nom de 315 investisseurs institutionnels représentant 41 billions de dollars américains en biens) publie une lettre annuelle qu'il fait parvenir aux 500 plus grandes entreprises au monde, dans laquelle il exige la divulgation des risques financiers et des stratégies liés aux émissions de carbone [6] .
Les indices financiers - comme le Dow Jones Sustainability Index - ont émergé, ajoutant une crédibilité aux allégations selon lesquelles la durabilité environnementale est une composante clé de la compétitivité économique au XXI e siècle.
L'environnement est une grande priorité du gouvernement du Canada
Le gouvernement du Canada a proposé une nouvelle orientation importante en matière de politiques et de programmes environnementaux.
Avantage Canada, un plan économique publié le 23 novembre 2006 avec La mise à jour économique et fiscale du gouvernement de 2006 , indique que la protection de l'environnement du Canada est au cœur de ce plan et qu'elle représente une importante source de dynamisme économique à long terme pour notre pays. Ce plan reconnaît notamment les points suivants :
Dans le budget de 2007, le gouvernement a investi dans de nouvelles ressources importantes afin de purifier l'air et d'assainir l'eau, de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de s'attaquer aux changements climatiques et de protéger l'environnement naturel. Ce budget a désigné quatre priorités environnementales sous le thème général de « Un Canada meilleur : Un environnement plus propre et plus sain », à savoir :
Le budget de 2007 comprend de nouveaux investissements dans 20 programmes environnementaux totalisant 4,5 milliards de dollars. Parmi ces investissements, les suivants revêtent un intérêt particulier pour Environnement Canada :
Selon le discours du Trône prononcé en octobre 2007, l'amélioration de notre environnement est l'une des cinq priorités principales du gouvernement. En ce qui concerne l'environnement, le gouvernement a pris les engagements suivants :
Nos priorités
Les priorités du Ministère reflètent et appuient pleinement les orientations du gouvernement en ce qui concerne l'environnement.
Pour l'exercice 2008-2009, Environnement Canada se concentre sur sept priorités de programme et une priorité de gestion, lesquelles feront avancer son programme relatif aux résultats environnementaux mesurables et constitueront des résultats démontrables.
Les sept priorités de programme sont les suivantes :
1- Réduire les émissions de gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique
Le 26 avril 2007, le gouvernement a annoncé la mise en œuvre du plan Prendre le virage : un plan d'action pour réduire les gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique . La mise en œuvre continue du programme sur la qualité de l'air du gouvernement sera une priorité d'Environnement Canada pour l'exercice 2008-2009. Cette année, le gouvernement a l'intention de mettre en place un règlement instaurant des cibles obligatoires de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de la pollution atmosphérique et un règlement sur le rendement du carburant des voitures et des camionnettes légères ainsi que de renforcer les normes d'efficacité énergétique pour un certain nombre de produits énergivores, notamment les machines à laver et les sèche-linge.
Les cibles obligatoires, combinées à la capacité des industries à respecter certaines de leurs obligations relatives à la contribution à un fonds pour la technologie, favoriseront l'élaboration et la mise en œuvre de nouvelles technologies qui joueront un rôle capital dans la réduction des émissions et la promotion de l'amélioration continue.
De plus, par le truchement du plan Prendre le virage , le gouvernement réalise lui-même des investissements dans l'énergie propre et les technologies des transports au Canada pour ainsi obtenir des réductions à court terme de même que des avantages économiques à long terme découlant de l'amélioration d'une efficacité énergétique , d'une compétitivité accrue, d'une hausse des occasions de vendre les produits et le savoir-faire du Canada en matière d'environnement à l'étranger ainsi que de l'augmentation du nombre d'emplois destinés aux Canadiens. En outre, la mise en place d'une bourse du carbone incitera les entreprises à fonctionner de manière plus propre et plus verte.
En rassemblant de telles mesures et en y ajoutant les mesures prises par les gouvernements des provinces et des territoires, le gouvernement s'engage à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 20 p. 100 d'ici à 2020 et de 60 à 70 p. 100 d'ici à 2050 par rapport aux niveaux d'émissions de 2006.
Outre son rôle de dirigeant en matière de politique nationale sur les changements climatiques, Environnement Canada continuera à épauler le gouvernement du Canada dans son engagement à jouer un rôle constructif dans l'élaboration d'un nouveau régime international relatif aux changements climatiques, lequel instaure des cibles contraignantes pour tous les grands pollueurs.
2- Assurer la qualité et la quantité des eaux
Dans le budget de 2007 et le discours du Trône, le gouvernement s'est engagé, au titre du plan d'action pour l'assainissement de l'eau, à contribuer à la dépollution des principaux lacs et océans ainsi qu'à améliorer l'accès des Premières nations à une eau potable saine.
Le plan d'action pour l'assainissement de l'eau établit une orientation pour des mesures concrètes axées sur l'amélioration de la qualité de l'eau potable, l'assainissement des eaux polluées, l'approfondissement de la compréhension et l'amélioration des prévisions relatives aux changements des niveaux d'eau dans les bassins, tels que les Grands Lacs, et la protection des principaux écosystèmes. Un certain nombre d'initiatives ont déjà été lancées dans le cadre de ce plan - un bon nombre d'investissements ciblés ont été consentis pour les Grands Lacs ainsi que pour le lac Simcoe et le lac Winnipeg.
Environnement Canada est tourné vers l'avenir et, en 2008-2009, il continuera à travailler, dans le cadre du plan d'action et en s'engageant aux côtés des provinces, à la mise en place de nouvelles normes nationales pour l'épuration des eaux usées. Il assumera ses responsabilités, au titre du plan d'action, principalement par l'intermédiaire des règlements applicables en vertu de la Loi sur les pêches. Ces règlements et d'autres actions entreprises avec des partenaires contribueront à l'amélioration de la qualité de l'eau à laquelle ont accès les Premières nations. En outre, par des mesures réglementaires, Environnement Canada proposera des modifications à ses règlements existants concernant la quantité de phosphate dans les détergents en vue de s'attaquer à la question de concentration dans les détergents à vaisselle. Il continuera aussi à soutenir la mise en œuvre de l'initiative Santé des océans.
3- Favoriser l'assainissement des sols et la biodiversité
Environnement Canada continuera à travailler à l'assainissement des sols contaminés et à la protection de la biodiversité. Dans le cadre du plan d'infrastructure gouvernemental de 2008-2009, les sites contaminés et les friches industrielles feront l'objet d'activités d'assainissement menées par Environnement Canada et d'autres ministères.
Pour ce qui est de la biodiversité, le budget de 2007 affectait des ressources supplémentaires à la mise en application de la Loi sur les espèces en péril . En outre, dans le cadre du travail réalisé par Environnement Canada et d'autres ministères et organismes, notamment Parcs Canada, des annonces ont été faites au cours de 2007, relativement à l'instauration d'un certain nombre de nouvelles aires de conservation, comme un agrandissement considérable du parc national Nahanni. Le gouvernement a aussi annoncé la mise en place de la plus grande zone marine d'eau douce protégée au monde, dans le secteur nord du lac Supérieur. En 2008-2009, Environnement Canada continuera à travailler avec d'autres ministères et organismes à la poursuite de ce processus d'agrandissement et d'instauration de la protection des zones sensibles du Canada.
Dans le cadre de ces activités, une approche globale axée sur les résultats sera adoptée et sera centrée sur des écosystèmes sains et diversifiés, des populations d'espèces viables, un accès aux ressources génétiques et une utilisation durable des ressources biologiques.
4- Fournir des services météorologiques et environnementaux de qualité aux Canadiens
Environnement Canada continuera à donner aux Canadiens des prévisions météorologiques et environnementales exactes et à jour, ainsi qu'à fournir des services et des renseignements qui permettent une prise de décisions efficace. Ces renseignements sont utilisés tous les jours, 24 heures par jour, par l'ensemble de la population canadienne et continuent à jouer un rôle important dans la réduction de l'incidence sur la société des conditions météorologiques et environnementales défavorables.
5- Obtenir des résultats quant à l'application des lois sur l'environnement
Honorant l'engagement du gouvernement pris dans le budget de 2007 visant à améliorer l'application des lois environnementales, Environnement Canada continuera à travailler au recrutement de plus de 100 agents de l'autorité qui travailleront sur le terrain. Cela renforcera la capacité du Ministère à faire appliquer les lois en matière de protection de l'environnement et à atteindre de meilleurs résultats sur le plan de l'environnement.
Afin de renforcer davantage la capacité du gouvernement à poursuivre avec succès les auteurs de délits environnementaux, le dernier discours du Trône a souligné l'intention du gouvernement de soutenir la protection de l'environnement en s'engageant à mettre en place des mesures plus strictes d'application des lois sur l'environnement qui responsabiliseront les pollueurs.
6- Protéger les Canadiens contre les substances toxiques
Environnement Canada joue un rôle crucial dans la protection de l'environnement et de la population canadienne contre les risques causés par les substances chimiques, et ce, grâce à un certain nombre de lois, notamment la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999).
Afin de renforcer sa capacité à réglementer et à surveiller les substances nocives ainsi qu'à protéger la santé de la population canadienne, le gouvernement a mis en œuvre un Plan de gestion des produits chimiques. Celui-ci comprend un certain nombre de mesures de réduction des risques causés par les produits chimiques dangereux. Le Canada est le premier au monde à catégoriser les milliers de substances chimiques utilisées avant l'apparition de lois protégeant l'environnement de façon entière. La démarche qui sous-tend ce succès a modifié la façon dont Environnement Canada et les industries collaborent et a fourni une méthode exhaustive d' établir des priorités en matière de santé et d'environnement reposant sur des fondements scientifiques .
À ce jour, Environnement Canada a déterminé 200 substances hautement prioritaires et travaille avec les industries à l'élaboration, d'ici trois ans, d'un plan satisfaisant de gestion de chacune d'entre elles. Les renseignements fournis par l'industrie , la communauté scientifique du monde entier, les groupes de défense de l'environnement et de la santé ainsi que le grand public serviront à décider des mesures qui doivent être prises en vue de protéger l'environnement et la santé de la population canadienne.
7- Appuyer le développement urbain durable et le renouvellement de l'infrastructure dans le secteur riverain de Toronto
La responsabilité de l'Initiative de revitalisation du secteur riverain de Toronto a récemment été transférée du président du Conseil du Trésor au ministre de l'Environnement. La mission et les résultats prévus qui s'y rattachent restent néanmoins les mêmes. Dans le cadre de cette initiative, Environnement Canada assure la gestion d'un programme de contributions axé sur les investissements dans l'infrastructure et le réaménagement urbain. L'objectif de l'Initiative est de revitaliser le secteur riverain de Toronto par des investissements tant dans les infrastructures municipales traditionnelles, comme le transport en commun et le réseau d'aqueduc, que dans les projets de développement urbain plus modernes, notamment les parcs, les espaces verts, les installations touristiques et la relance des secteurs postindustrialisés sous-utilisés. Il est prévu que les investissements dans ces secteurs conduiront à des avantages sociaux et économiques pour la région de Toronto.
La priorité en matière de gestion est la suivante :
8- Améliorer la planification intégrée des ressources humaines et des activités du Ministère
L'initiative de renouvellement de la fonction publique, dirigée par le greffier du Conseil privé, reconnaît l'importance d'une planification intégrée. Par conséquent, Environnement Canada travaille à la mise en œuvre de la deuxième étape d'un processus rigoureux dans le cadre duquel la planification des ressources humaines est intégrée à la planification des activités du Ministère. Ce processus continue à s'appuyer sur les nombreuses leçons tirées des consultations menées lors des évaluations des cycles de planification et des Cadres de responsabilisation de gestion.
Nos plans
Les plans de programme mis de l'avant pour assumer les priorités soutiennent les résultats stratégiques ministériels et sont mis en œuvre par l'intermédiaire d'activités de programme approuvées par Environnement Canada . Ces plans sont décrits par résultat stratégique et présentés en détail par activité de programme, à la section II du présent rapport sur les plans et les priorités .
Les données scientifiques continuent à jouer un rôle fondamental dans la capacité d'Environnement Canada à assumer son mandat; elles contribuent à la prise de décisions et à l'adoption de règlements en matière d'environnement, en plus de soutenir la prestation de services aux Canadiens. Pour s'assurer que le Ministère peut obtenir les données scientifiques dont il a besoin, il a élaboré un plan scientifique à long terme qui favorise l'intégration des données scientifiques au sein du Ministère et la collaboration avec des partenaires externes. L'année prochaine, il fera progresser les orientations stratégiques de son plan scientifique et prendra les mesures nécessaires pour traiter les questions prioritaires portant sur la gestion scientifique et intégrer le plan scientifique à son nouveau plan technologique. Les actions prises pour mettre en œuvre ce plan scientifique et technologique intégré reposeront sur les priorités ministérielles et la Stratégie scientifique et technologique fédérale, intitulée Réaliser le potentiel des sciences et de la technologie au profit du Canada.
Environnement Canada occupe un rôle de chef de file dans la mise en œuvre du programme environnemental du gouvernement. En réponse aux importantes attentes, il transforme la façon dont il exerce ses activités dans un certain nombre de domaines. À titre d'exemple, beaucoup plus d'attention est accordée à la réglementation et à des programmes d'application.
Le fait de conserver la capacité à exécuter des programmes dans tous les domaines où intervient Environnement Canada est un défi en soi compte tenu de ressources du Ministère qui se composent d'une combinaison de financements continus, à court terme et ponctuels. De plus, l'habileté du Ministère à maintenir et à préserver son capital de connaissances est compromise par la difficulté de recrutement et de maintien en poste du personnel hautement spécialisé.
De tels défis et les mesures en vue d'y réagir, de même que leurs possibles incidences sur les résultats doivent être pris en considération de façon uniforme en ce qui concerne l'établissement des priorités, les plans et l'exécution des programmes du Ministère.
Description
Le capital naturel comprend les matières premières utilisées dans la production des produits manufacturés, les ressources terrestres et hydriques sur lesquelles repose la qualité de vie et l'activité économique ainsi que les écosystèmes vivants qui purifient l'air et l'eau, qui revigorent les sols et qui contribuent à un climat stable et prévisible. Environnement Canada élabore et met en œuvre des stratégies, des programmes et des partenariats novateurs en vue de conserver, de restaurer et d'améliorer le capital naturel du Canada. L'objectif de son travail dans ce domaine consiste à assurer la viabilité du capital naturel du Canada pour les générations présentes et futures. À cette fin, ce travail a été organisé en fonction de trois activités de programme :
Ressources financières et humaines prévues par activité de programme
Activités de programme (en millions de dollars) | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | |||
$ | ETP | $ | ETP | $ | ETP | |
La biodiversité est conservée et protégée | 141,0 | 900 | 135,9 | 892 | 131,6 | 888 |
Une eau propre, salubre et sécuritaire | 94,8 | 709 | 100,7 | 687 | 92,7 | 676 |
Les Canadiens adoptent des approches qui assurent l'utilisation et la gestion durables du capital naturel et des paysages exploités | 32,9 | 248 | 30,7 | 238 | 29,9 | 237 |
Total | 268,7 | 1 857 | 267,3 | 1 817 | 254,2 | 1 801 |
Les totaux peuvent différer d'un tableau à l'autre et à l'intérieur d'un même tableau en raison de l'arrondissement des chiffres.
Résultats prévus et mesures clés
Activités de programme | Résultats prévus | Indicateurs clés |
La biodiversité est conservée et protégée | Les espèces sauvages sont conservées et protégées | Amélioration de la situation des espèces menacées et en voie de disparition Niveaux viables de populations d'oiseaux migrateurs Aucune espèce du Canada n'est menacée par le commerce international |
Les terres et les paysages sont gérés de manière durable | Superficie d'habitat faunique conservée qui est sous la protection directe d'Environnement Canada ou protégée par les partenariats et l'influence du Ministère | |
Une eau propre, salubre et sécuritaire | Les écosystèmes aquatiques sont conservés et protégés | Accroissement des avantages économiques, sociaux et environnementaux pour les Canadiens grâce à l'utilisation productive et durable des ressources en eau Les Canadiens ont accès à une eau salubre, et la santé humaine est protégée contre les menaces qui pèsent sur la qualité et la quantité des ressources en eau |
Les Canadiens adoptent des approches qui assurent l'utilisation et la gestion durables du capital naturel et des paysages exploités | L'information et les connaissances intégrées permettent d'établir des approches intégrées pour protéger et conserver les écosystèmes prioritaires | Amélioration des indicateurs environnementaux pour les écosystèmes prioritaires Classification des écosystèmes canadiens Sélection des écosystèmes prioritaires Mise en œuvre des initiatives écosystémiques prioritaires |
L'information sur l'état de l'écosystème, son évaluation et sa compréhension appuient le processus décisionnel | Mise en œuvre de nouvelles approches de gestion dans les évaluations environnementales projetées et les évaluations environnementales stratégiques Disponibilité des renseignements pertinents et fiables afin d'évaluer l'état et le changement des écosystèmes |
Plans et priorités
Au cours des trois prochaines années, Environnement Canada mettra en œuvre les plans et les priorités qui suivent en vue d'atteindre le résultat stratégique portant sur le capital naturel et de réaliser les activités de programme qui s'y rattachent.
Renforcer les approches et assurer une application uniforme des lois pour protéger la biodiversité du Canada
Améliorer la collaboration fédérale, provinciale, territoriale et internationale en vue de s'attaquer aux priorités relatives aux eaux partagées
Renforcer les connaissances et les approches qui assurent une utilisation et une gestion durables des écosystèmes
Contexte des résultats
Notre territoire, notre eau douce et nos océans, ainsi que la diversité de la vie qui en dépend, sont à la base de notre santé et de notre économie. Ils représentent un vaste ensemble de services à la société humaine, notamment les processus biologiques naturels qui purifient l'air et l'eau. De plus, ils pollinisent les plantes, absorbent le dioxyde de carbone, recyclent les nutriments, traitent les déchets, préviennent les inondations, contrôlent les parasites et reconstituent les sols. Les services que le capital naturel offre sont souvent coûteux à remplacer ou sont tout simplement irremplaçables.
Néanmoins, la population humaine croissante, combinée à la demande accrue de produits et de services, entraîne une surexploitation des terres et des eaux, ce qui compromet la viabilité à long terme des écosystèmes et qui risque d'éliminer les services qu'ils offrent. Pour protéger nos systèmes essentiels à la vie et assurer notre prospérité économique au Canada, nous devons faire en sorte que l'utilisation continue de nos terres, nos voies navigables et nos océans ne nuise pas à la capacité globale des écosystèmes à offrir des biens et des services écologiques. Nous devons veiller à ce que des populations d'espèces viables (des éléments essentiels au maintien des fonctions de l'écosystème) soient conservées et utilisées de façon durable. Pour permettre une gestion du paysage et une durabilité fructueuses au Canada, nous devons élargir notre orientation de la simple protection du sol et de l'eau à une gestion du continuum des écosystèmes de la nature sauvage, des parcs et des paysages exploités aux centres urbains.
Contexte de la planification
Le travail d'Environnement Canada pour la présente activité de programme comporte des activités visant à protéger et à rétablir les espèces en péril, à conserver les oiseaux migrateurs, à conserver, restaurer et réhabiliter les habitats nécessaires à leur survie, à protéger ces espèces des risques liés au commerce international, ainsi qu'à effectuer des recherches sur l'état et les tendances relatifs à la santé et à l'habitat des espèces sauvages. La formation de partenariats stratégiques pour la gestion intégrée du capital naturel du Canada, y compris la gestion durable des paysages, constitue le principal moyen d'atteindre les résultats sous ce programme. Des principes clés dans l'atteinte de résultats en application de ce programme sont l'utilisation des meilleures données scientifiques disponibles et l'application d'une approche écosystémique (c.-à-d. une approche qui reconnaît la complexité des écosystèmes et, de ce fait, le besoin de stratégies intégrées pour la mise en œuvre du programme). Le but ultime est d'assurer la protection de la biodiversité au sein d'écosystèmes sains, en tenant compte des considérations sociales et économiques au profit des générations actuelles et futures des Canadiens.
Les initiatives et les activités se rattachant à la présente activité de programme découlent d'obligations juridiques en vertu de la Loi sur les espèces sauvages du Canada , de la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs , de la Loi sur les espèces en péril (LEP), de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) et de la Loi sur la protection d'espèces animales ou végétales sauvages et la réglementation de leur commerce international et interprovincial .
Situation actuelle et orientation future
La LEP est entrée en vigueur en 2003 et, au cours des cinq premières années de sa mise en œuvre, elle a connu une importante progression. Une évaluation du programme sur les espèces en péril exécutée en 2006 et les recommandations découlant de la table ronde du ministre sur la LEP, qui s'est déroulée en décembre 2006, ont toutefois mis en évidence un certain nombre de défis importants. Répondre à ces défis demeure une priorité ministérielle. Les secteurs d'intérêt précis pour le programme à court et à moyen terme comprennent :
Environnement Canada continuera également à travailler au maintien de populations d'oiseaux migratoires viables. Plus précisément, l'accent sera mis sur l'élaboration continue d'un cadre réglementaire amélioré ainsi que sur le suivi et le soutien scientifique y afférents en vue de gérer les prises accessoires d'oiseaux migrateurs. Le Ministère procédera à un examen des activités de surveillance des oiseaux migrateurs afin de rationaliser les actions et d'assurer une harmonie avec l'évolution des menaces qui pèsent sur les populations. La recherche à long terme sur les niveaux et les effets des substances toxiques prioritaires, des maladies émergentes et d'autres menaces d'origine humaine sur les espèces sauvages d'intérêt fédéral se poursuivra.
Les activités de conservation des paysages et des écosystèmes seront axées sur l'exécution d'une stratégie sur les aires protégées et un examen opérationnel d'Environnement Canada, un alignement constant des programmes d'intendance sur les priorités en matière d'habitat, un travail continu sur le rapport sur l'état et les tendances des écosystèmes avec les provinces et les territoires, la considération ministérielle en 2009 et la préparation de la 9 e Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique.
Risques et défis
Les effets des activités anthropiques sur les écosystèmes ont une incidence sur la capacité de la nature à continuer d'offrir tous les éléments et tous les services essentiels qui sont requis pour les générations actuelles et futures. Toutefois, étant donné que les changements environnementaux peuvent se produire sur une longue période, les effets et les conséquences de certaines décisions prises de nos jours en ce qui a trait aux paysages et aux écosystèmes peuvent n'apparaître que bien plus tard. Ainsi, une fois que certaines incidences se manifestent, il est parfois difficile d'y faire face, voire impossible de restaurer la perte de capital naturel.
L'incapacité d'assurer la conservation des oiseaux migrateurs, des espèces en péril et des espèces pouvant faire l'objet d'un commerce international, ou encore de régler les problèmes liés aux maladies animales et aux espèces envahissantes, pourrait mener à des déclins des populations et à une diminution de la biodiversité et la santé des écosystèmes. Du point de vue du programme, les effets sur la biodiversité pourraient entraîner d'autres inscriptions en vertu de la LEP, ce qui nécessiterait des processus supplémentaires tels que des consultations à cet égard, des exigences juridiques et des plans visant l'élaboration de programmes de rétablissement.
Les risques posés par une prévention non adéquate des effets sur les espèces et les écosystèmes ne se situent pas seulement au niveau environnemental, mais également au niveau socioéconomique. Un régime de réglementation efficace portant sur les espèces sauvages et un régime de gestion durable des paysages aident à fournir une certitude réglementaire à l'industrie. Ils aident également à réduire ou à éviter les enjeux du marché international et des sanctions commerciales. De plus, ils aident à attirer des investissements et des talents étrangers en améliorant la réputation du Canada comme étant un endroit où il fait bon vivre. Protéger la nature aide non seulement au maintien de la qualité environnementale, mais favorise également la prospérité économique et sociale.
Des programmes de surveillance et de recherche polyvalents sont nécessaires pour déterminer les déclins de populations d'espèces sauvages, comprendre les facteurs menant à ces déclins et prendre des mesures en vue d'atténuer les problèmes éventuels. La capacité d'Environnement Canada à obtenir les résultats voulus en matière de conservation de la biodiversité repose toutefois sur un solide fondement scientifique. En outre, elle dépend fortement du maintien des accords de partenariats positifs conclus avec d'autres ministères, des provinces et des territoires ainsi que d'autres intervenants.
Les activités liées à la biodiversité sont expliquées plus en détail ci-dessous :
Secteur de programme : Les espèces sauvages sont conservées et protégées |
Activités : Utiliser une approche écosystémique holistique afin de cerner les préoccupations en matière de conservation des espèces sauvages, de les interpréter et de donner suite à celles-ci; mettre en œuvre des approches intégrées de la gestion des terres, de l'eau, de l'air et des ressources vivantes, approches qui favorisent la conservation et l'utilisation durables de façon équitable. Les initiatives et les activités de ce secteur de programme découlent d'obligations juridiques en vertu de la Loi sur les espèces sauvages du Canada (LESC), de la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs (LCOM de 1994), de la Loi sur les espèces en péril (LEP), de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE (1999)] et de la Loi sur la protection d'espèces animales ou végétales sauvages et la réglementation de leur commerce international et interprovincial (WAPPRIITA). |
Résultats prévus :
|
Indicateurs :
|
Partenaires : Agriculture et Agroalimentaire Canada, Agence des services frontaliers du Canada, Agence canadienne d'inspection des aliments, Agence spatiale canadienne, Pêches et Océans Canada, Défense nationale, Santé Canada (Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire), Affaires indiennes et du Nord Canada, Ressources naturelles Canada (Service canadien des forêts), Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie, Parcs Canada, Transports Canada, Food and Drug Administration des États-Unis et les ministères provinciaux et territoriaux veillant à la biodiversité des espèces sauvages et à la conservation. |
Pour obtenir des renseignements supplémentaires : Lois et règlements environnementaux ( www.ec.gc.ca/enviroregs1/index.htm ) Service canadien de la faune (SCF) ( www.cws-scf.ec.gc.ca/index_f.cfm ) Registre public de la LEP ( www.sararegistry.gc.ca/default_f.cfm ) Registre environnemental de la LCPE ( www.ec.gc.ca/registrelcpe/default.cfm ) Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction ( www.cites.ec.gc.ca/fra/sct0/index_f.cfm ) Fonds pour dommages à l'environnement ( www.ec.gc.ca/edf-fde/ ) |
Secteur de programme : Gestion durable des terres et des paysages |
Activités : Protéger et conserver des habitats essentiels particuliers; faciliter l'évolution du Canada vers des systèmes de gestion intégrée des paysages. Les initiatives et les activités de ce secteur de programme découlent d'obligations juridiques en vertu de la Loi sur les espèces sauvages du Canada , de la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs , de la Loi sur les espèces en péril , de la Politique fédérale sur la conservation des terres humides |
Résultats prévus :
|
Indicateurs :
|
Partenaires : Les peuples autochtones, d'autres ministères gouvernementaux, les provinces et les territoires; l'industrie et les associations de l'industrie, les organismes non gouvernementaux environnementaux ou autre ainsi que les donateurs de terre. |
Pour obtenir des renseignements supplémentaires : Lois et règlements environnementaux ( www.ec.gc.ca/enviroregs1/index.htm ) Réseau canadien d'information sur la biodiversité ( http://www.cbin.ec.gc.ca/index.cfm?lang=f ) Service canadien de la faune (SCF) ( www.cws-scf.ec.gc.ca/index_f.cfm ) Programme des dons écologiques du Canada ( www.cws-scf.ec.gc.ca/egp-pde/default.asp ) Initiative sur les normes agroenvironnementales nationales (INAN) ( www.tbs-sct.gc.ca/rma/eppi-ibdrp/hrdb-rhbd/naesi-inan/description_f.asp ) Fonds pour dommages à l'environnement ( www.ec.gc.ca/edf-fde/ ) Programme d'intendance de l'habitat pour les espèces en péril du SCF ( www.cws-scf.ec.gc.ca/hsp-pih/ ) |
Contexte des résultats
L'eau constitue un nouveau problème critique au XXl e siècle. Bien que le Canada soit reconnu partout dans le monde pour ses richesses naturelles en eau, cette ressource est en péril.
Le maintien de quantités suffisantes d'eaux de première qualité est nécessaire à la santé des humains et des écosystèmes. Même si l'on observe des réductions considérables des sources ponctuelles de contaminants, notamment des rejets directement des tuyaux ou des déversements, des défis d'envergure demeurent. Par exemple, de nombreux nouveaux produits chimiques préoccupants, tels que des produits pharmaceutiques, ne sont pas traités adéquatement par les systèmes de traitement des eaux usées existants. De plus, environ un billion de litres d'eaux usées primaires ou non traitées se déversent dans nos eaux chaque année. Il existe également de nombreuses sources indirectes de pollution, notamment les écoulements urbains, le lessivage des terres agricoles, l'aquaculture, les pratiques forestières et les polluants atmosphériques. L'augmentation des concentrations de nutriments dans les eaux de surface, particulièrement des sources non ponctuelles, contribue à la prolifération d'algues nocives au Canada.
Les changements climatiques auront de grandes répercussions sur la quantité, la disponibilité et la qualité des ressources en eau, et auront une incidence sur la productivité des écosystèmes, les fonctions des habitats et la biodiversité générale des écosystèmes aquatiques, terrestres, estuariens et marins. De plus, l'urbanisation et d'autres habitudes d'utilisation des terres continuent d'entraîner la disparition des terres humides. Ces dernières jouent un rôle essentiel dans le maintien des fonctions pertinentes des écosystèmes. Toutefois, jusqu'à présent, 68 p. 100 des terres humides originales dans le sud de l'Ontario et 75 p. 100 de celles du sud-ouest du Manitoba ont été converties et ont par conséquent perdu leur état naturel. L'adoption d'une approche de gestion axée sur l'écosystème ou sur les bassins hydrographiques qui tient compte de l'ensemble des fonctions importantes d'un écosystème joue un grand rôle dans le maintien des écosystèmes sains et dans la protection de la santé humaine.
L'eau est aussi une ressource vitale pour d'importants secteurs de l'économie canadienne, tels que l'agriculture, les pâtes et papiers, le pétrole et le gaz, la production d'électricité, le transport, le tourisme et d'autres utilisations récréatives. L'urbanisation et le développement économique ont donné lieu à des pressions sur l'infrastructure de l'eau et créé une demande concurrentielle pour nos ressources en eau limitées.
Contexte de la planification
La présente activité de programme contribue à restaurer, à conserver et à améliorer le capital aquatique naturel du Canada en faisant en sorte que l'eau du Canada soit propre, salubre et sécuritaire et que les écosystèmes aquatiques soient conservés et protégés. Dans le budget de 2007, le gouvernement du Canada a renforcé son engagement vis-à-vis la qualité de l'eau en investissant dans une série d'initiatives. Des ressources sont affectées au financement de l'assainissement du lac Winnipeg, du lac Simcoe et des secteurs préoccupants dans les Grands Lacs. D'autres investissements sont effectués pour appuyer la recherche fondée sur la science, y compris les études de la Commission mixte internationale sur les niveaux d'eau dans les Grands Lacs, et pour protéger nos océans et zones côtières.
Environnement Canada travaille en collaboration avec les autres ministères fédéraux, les provinces et les territoires (aussi bien de façon individuelle qu'au sein du Conseil canadien des ministres de l'environnement), avec les réseaux scientifiques actifs dans le domaine de l'environnement et avec le public (y compris les organismes non gouvernementaux, le monde universitaire et les municipalités). En général, une collaboration avec des partenaires permet à Environnement Canada de partager de l'information, d'établir les priorités de suivi et de recherche, de fournir en temps opportun de l'information scientifique intégrée et de conseiller les décideurs, de mettre en place des pratiques exemplaires de gestion et de promouvoir la gestion durable de l'eau au Canada, afin de garantir une utilisation efficace des ressources en eau au Canada. Par exemple, Environnement Canada travaille avec les provinces et les territoires et consulte les peuples autochtones et d'autres intervenants en ce qui a trait aux normes nationales strictes proposées pour les rejets provenant des réseaux d'assainissement municipaux.
Situation actuelle et orientation future
Assurer une eau propre, salubre et sécuritaire pour les Canadiens et les écosystèmes nécessite une vision partagée par les gouvernements aux échelles nationale et internationale. En règle générale, les provinces sont les premières à gérer les ressources en eau au Canada et elles sont responsables de la plupart des règlements environnementaux et de la création de politiques ayant trait aux ressources en eau. Toutefois, les plans d'eau et les bassins versants s'étendent souvent au-delà des frontières provinciales et nationales, et la participation du gouvernement fédéral est donc nécessaire.
Environnement Canada est un fournisseur principal de connaissances scientifiques, de données et de recherches relatives à la qualité de l'eau, à la quantité d'eau et à son utilisation durable au Canada. Il s'efforce également d'influencer l'orientation générale de la gestion des ressources en eau de la façon suivante : en renforçant les relations intergouvernementales et les structures de gouvernance; en améliorant la gestion fédérale de l'eau dans l'ensemble des ministères; en améliorant le suivi et l'information relativement à la qualité de l'eau et à la santé des écosystèmes aquatiques; en approfondissant la compréhension des répercussions des changements climatiques et des activités humaines sur les ressources en eau et la santé des écosystèmes aquatiques; en mettant en place des mesures visant à restaurer et à préserver les ressources en eau du Canada; en valorisant une gestion et une utilisation intelligentes et efficaces de l'eau.
Risques et défis
Il est possible que les décideurs et les gestionnaires des ressources ne disposent pas des conseils scientifiques adéquats ou suffisants concernant les effets et les risques pour la qualité de l'eau, la quantité d'eau et son utilisation durable, y compris les coûts d'infrastructure à long terme et les coûts liés à l'urbanisation et au développement économique du Canada. Pour atténuer cette possibilité, Environnement Canada travaille en collaboration avec un éventail de partenaires, notamment d'autres ministères fédéraux, des homologues provinciaux et territoriaux, des élus municipaux et des universitaires. Une telle initiative concertée comprend un accord sur les orientations stratégiques quant aux mesures, une collaboration aux recherches, un partage des renseignements et du savoir-faire, la promotion de l'utilisation durable de l'eau ainsi que l'établissement de pratiques de gestion exemplaires au Canada.
Maintenir la collaboration et le soutien interministériels, intergouvernementaux et industriels représente un défi important à relever. Environnement Canada et les comités interministériels examinent des moyens d'améliorer l'intégration du travail fédéral relatif aux ressources en eau et de mettre de l'avant des options stratégiques pour les priorités clés.
Les activités liées aux ressources en eau sont expliquées plus en détail ci-dessous :
Secteur de programme : Les écosystèmes aquatiques sont conservés et protégés |
Activités : Mettre en œuvre des engagements fédéraux clés portant sur les eaux; intégrer les sciences et la technologie de l'eau; promouvoir le rendement en matière de gestion de l'eau; suivre la qualité de l'eau et des écosystèmes aquatiques et communiquer des renseignements à ce sujet; faire de la recherche sur l'hydrologie et les incidences des activités humaines ainsi que sur les effets des contaminants et d'autres substances préoccupantes sur les écosystèmes aquatiques et les ressources en eau; faire de la recherche et du développement sur la conservation et l'assainissement des ressources en eau; soutenir les activités liées à l'eau, à la sensibilisation à l'eau et à la mobilisation sur l'eau par l'intermédiaire des sciences et des technologies. |
Résultats prévus :
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Indicateurs :
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Partenaires : Les gouvernements provinciaux et territoriaux; les municipalités; d'autres ministères gouvernementaux (environ 20 ministères et organismes fédéraux s'intéressent à l'eau), les peuples autochtones, les organismes non gouvernementaux, la Commission mixte internationale, l'industrie; les réseaux universitaires, nationaux et internationaux liés à l'eau. |
Pour obtenir des renseignements supplémentaires : Le budget de 2007 : Préserver notre environnement et moderniser notre système de soins de santé ( www.budget.gc.ca/2007/themes/papemhf.html et www.environmentandresources.ca/default.asp?lang=Fr&n=2B589A09-1 ) |
Contexte des résultats
Les écosystèmes procurent aux Canadiens des biens et des services essentiels (p. ex. l'eau propre, la biodiversité et la maîtrise des crues). Les décisions prises par les gouvernements, l'industrie et les particuliers déterminent de quelle façon le capital naturel est utilisé et géré, ce qui peut avoir une incidence sur la santé de l'écosystème et sa capacité de fournir les biens et les services en question. La présentation et la communication efficaces d'une expertise scientifique et stratégique intégrées de même que le travail en partenariat avec tous les intervenants, qui représentent les personnes clés concernant la mise en œuvre d'une approche écosystémique, pourront avoir des conséquences sur les choix quotidiens des Canadiens en ce qui concerne l'écosystème.
Des initiatives écosystémiques prioritaires ont été élaborées afin de répondre aux problèmes uniques en matière d'environnement et de durabilité des écosystèmes ciblés. Il s'agit d'initiatives axées sur les résultats, qui touchent de multiples intervenants et qui contribuent à promouvoir et à mettre en œuvre une gestion des écosystèmes dans le but de parvenir à la conservation du capital naturel du Canada. Dans ce contexte, l'alignement du travail d'Environnement Canada sur les ministères fédéraux directeurs et d'autres partenaires clés qui mettent en valeur une approche écosystémique est important afin de régler les problèmes liés à divers éléments de notre mandat et de faciliter une collaboration interministérielle et intergouvernementale.
Le processus d'évaluation environnementale est un outil de planification destiné aux promoteurs de projets de développement. Il contribue à intégrer la gestion des écosystèmes au cours des processus décisionnels du gouvernement et à promouvoir l'utilisation durable et la gestion de notre capital naturel. Le nombre de propositions de projets complexes majeurs augmente de façon considérable. Ces projets, pris globalement, pourraient avoir d'énormes répercussions sur les fonctions des écosystèmes et les réserves de capital naturel.
Inciter la participation des Canadiens par l'intermédiaire d'activités éducatives et de sensibilisation aidera les Canadiens à faire des choix éclairés sur le plan environnemental.
Contexte de la planification
La présente activité de programme surveillera la progression de la mise en œuvre d'une approche écosystémique en matière de gestion environnementale. Elle favorisera une mesure ministérielle exhaustive concernant les écosystèmes qui alignera la science, le suivi, les mesures sur le terrain et l'expertise stratégique en plus de contribuer à l'amélioration des mécanismes concertés de gouvernance et de prise de décisions.
L'objectif du travail est de générer et de communiquer efficacement une connaissance intégrée des écosystèmes et d'influencer la prise de décisions et les actions afin que nos écosystèmes conservent leur capacité de produire des biens et des services écologiques.
L'éducation et la mobilisation serviront d'outils pour motiver les Canadiens à prendre des mesures appropriées au profit de l'environnement. La Biosphère d'Environnement Canada, le centre d'expertise du Ministère en matière d'éducation, continuera à informer les Canadiens, par l'intermédiaire de visites et d'éducation à distance, concernant des secteurs précis où chaque citoyen peut contribuer à un environnement plus sain. Grâce à écoAction, le programme de financement communautaire d'Environnement Canada, et à d'autres initiatives de sensibilisation et d'éducation, Environnement Canada encouragera les Canadiens à prendre des mesures dans leur propre collectivité.
Situation actuelle et orientation future
Le cadre de travail d'une approche écosystémique ainsi que le cadre de gestion des initiatives écosystémiques prioritaires et le travail continu sur le rapport d'évaluation de l'état et des tendances des écosystèmes contribueront à la conception d'un programme cohérent et efficace d'initiatives écosystémiques prioritaires au Canada dont la mise en œuvre est prévue de 2010 à 2017. Les plans et les priorités sont les suivants :
En réponse à la directive du Cabinet au sujet de la mise en œuvre de la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale , Environnement Canada s'est engagé avec d'autres ministères fédéraux dans une série d'initiatives conçues pour améliorer la prévisibilité et l'efficience du processus d'évaluation environnementale. Par exemple, il est un joueur clé dans l'initiative axée sur l'amélioration du rendement du régime de réglementation pour les grands projets de ressources, et ce, en vue d'améliorer la rapidité d'exécution, la prévisibilité, l'efficience et l'efficacité des évaluations environnementales et des approbations.
Les activités d'éducation et de mobilisation menées par Environnement Canada, y compris le financement des groupes non gouvernementaux, fournissent des outils aux Canadiens pour en apprendre davantage au sujet d'un environnement sain et prendre des mesures à cet égard.
Risques et défis
Sans la mise en place d'une approche écosystémique au sein des initiatives ministérielles, Environnement Canada pourrait rater l'occasion d'accroître l'efficacité de ses programmes en s'attaquant aux problèmes environnementaux et à ceux relatifs à la durabilité des écosystèmes ciblés. Il réduira aussi ses chances de progresser vers une meilleure intégration du travail effectué en collaboration avec d'autres ministères, d'autres gouvernements et des partenaires.
Les activités liées à l'utilisation et à la gestion durables du capital naturel et des paysages exploités sont expliquées plus en détail ci-dessous :
Secteur de programme : Gouvernance et coordination des politiques au sujet de l'approche écosystémique d'Environnement Canada |
Activités : Gérer : élaborer et gérer des ententes et des accords de subventions et de contributions, élaborer des politiques, gérer des partenariats, mesurer et évaluer le rendement, établir des communications stratégiques appuyant la protection efficace des écosystèmes prioritaires). Mobiliser les collectivités et renforcer la capacité : entreprendre des activités liées à la promotion, au soutien et à la coordination de la mobilisation des collectivités et du renforcement de la capacité afin de soutenir la mise en œuvre efficace des initiatives écosystémiques prioritaires. Intégrer : faire progresser la mise en œuvre d'une approche écosystémique à l'intention du Ministère, mettre en œuvre un cadre de gestion des initiatives écosystémiques prioritaires, coordonner les initiatives écosystémiques prioritaires afin d'améliorer l'intégration et l'efficacité des diverses initiatives, assurer la gouvernance et coordonner des politiques sur les écosystèmes océaniques. Prendre des mesures : mettre en œuvre de façon intégrée des activités et du programme qui permettront d'améliorer l'état (qualité de l'environnement) des écosystèmes prioritaires aux quatre coins du pays. |
Résultats prévus :
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Indicateurs : Amélioration de la santé des écosystèmes prioritaires à l'échelle du Canada :
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Partenaires : Les autres ministères fédéraux, les provinces et les territoires, les municipalités, la Commission mixte internationale, le gouvernement fédéral des États-Unis et ses gouvernements d' État, les groupes communautaires, les organisations des Premières nations et des Inuits, les responsables de la conservation, les organismes non gouvernementaux environnementaux, l'industrie, les universités, les instituts et les programmes des sciences ainsi que les réseaux de recherche et des sciences. |
Pour obtenir des renseignements supplémentaires : Initiatives axées sur l'écosystème ( www.ec.gc.ca/ecosyst/docinfo.html ) Évaluation du Plan d'action du bassin de Georgia ( www.ec.gc.ca/doc/ae-ve/ve-ae_123/tdm-toc_fra.htm ) Plan d'assainissement du littoral atlantique ( atlantic-web1.ns.ec.gc.ca/community/acap/ ) Plan Saint-Laurent ( www.planstlaurent.qc.ca ) Initiative sur l'écosystème du bassin des Grands Lacs ( www.on.ec.gc.ca/greatlakes/ ) Initiative de conservation boréale de l'Ouest ( www.pnr-rpn.ec.gc.ca/nature/ecosystems/wbci-icbo/ ) Plan d'action du bassin de Georgia ( www.pyr.ec.gc.ca/georgiabasin/index_f.htm ) Initiative des écosystèmes du Nord ( www.pnr-rpn.ec.gc.ca/nature/ecosystems/nei-ien/index.fr.html ) |
Secteur de programme : Évaluation environnementale et surveillance écologique |
Activités : Évaluations environnementales globales, et évaluation et suivi écologiques |
Résultats prévus :
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Indicateurs :
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Partenaires : Les autres ministères fédéraux; les provinces et les territoires; le Réseau d'évaluation et de surveillance écologiques (y compris les ministères, le public, les organismes non gouvernementaux environnementaux, les universités). |
Pour obtenir des renseignements supplémentaires : Réseau d'évaluation et de surveillance écologique ( www.eman-rese.ca/rese/?lang=f&language=francais ) Évaluation environnementale ( www.ec.gc.ca/ea-ee/home/home_f.asp ) |
Secteur de programme : Sensibilisation et engagement |
Activités : Joindre les Canadiens à l'aide des sciences, des connaissances et des renseignements d'Environnement Canada afin de les sensibiliser; informer et enseigner les Canadiens concernant les problèmes environnementaux et appuyer les mesures communautaires prises afin d'améliorer l'environnement. |
Résultats prévus :
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Indicateurs :
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Partenaires : D'autres ministères fédéraux, les provinces et les territoires, les écoles, les médias, les organismes non gouvernementaux, les membres de l'Inventaire national des rejets de polluants, les associations de l'industrie et le milieu universitaire. |
Pour obtenir des renseignements supplémentaires : écoAction ( www.ecoaction.gc.ca/index-fra.cfm ) Biosphère ( biosphere.ec.gc.ca/default.asp?lang=Fr&n=3C2E8507-1 ) Action et apprentissage ( www.ec.gc.ca/default.asp?lang=Fr&n=8B2F9F48-1 ) |
Description
Les Canadiens subissent les effets des conditions météorologiques et environnementales, telles que : les températures et les précipitations extrêmes, les variations du niveau d'eau des lacs, les tempêtes hivernales, les ouragans, les tornades, les sécheresses, les inondations, le smog, la glace de mer, les routes glacées et les turbulences atmosphériques. Ces conditions peuvent influer sur la santé, la sécurité, les biens et les entreprises des Canadiens, de même que l'économie et l'environnement.
Au Canada, près d'un tiers du produit intérieur brut est touché par les variations du climat et des conditions météorologiques. D'importantes économies régionales ainsi que des secteurs économiques entiers, tels que la foresterie, l'agriculture et les pêches, ont déjà été touchés et pourraient être frappés encore plus sévèrement par l'aggravation des changements climatiques. L'infrastructure publique d'importance capitale du Canada est vieillissante et avait été conçue selon des normes et des codes du bâtiment gouvernementaux établis en fonction d'informations climatologiques périmées et de méthodes dépassées d'estimation des situations extrêmes. Les collectivités et les écosystèmes du Nord du Canada sont particulièrement vulnérables et on y observe déjà des conséquences telles que la fonte du pergélisol et le rétrécissement de la couverture des glaces de mer (p. ex. la fonte record des glaces de l'Arctique en septembre 2007). Dans le but de limiter les répercussions sociales, économiques et environnementales des changements et des variations climatiques sur le Canada, il faut prendre des mesures afin de mieux prévoir les changements les plus probables à court terme (phénomènes météorologiques à fortes incidences) et à long terme (changements climatiques), de mieux comprendre comment ces changements peuvent nous toucher et de diffuser des avertissements et d'autres renseignements ou stratégies clés à durée de vie critique portant sur l'environnement pour nous aider à mieux nous adapter à ces changements.
Environnement Canada travaille à offrir des renseignements, des prévisions et des services météorologiques, hydrologiques et autres, en lien avec l'environnement, afin d'assurer la santé et la sécurité de la population canadienne. Ces renseignements aident également à favoriser la résistance des communautés, à soutenir les écosystèmes et à maximaliser le rendement économique. Les travaux d'Environnement Canada dans ce domaine se répartissent entre deux activités de programme :
Ressources financières et humaines prévues par activité de programme
Activités de programme (en millions de dollars) | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | |||
$ | ETP | $ | ETP | $ | ETP | |
Meilleures connaissances et renseignements sur les conditions météorologiques et environnementales afin d'exercer une influence sur la prise de décisions. | 130,2 | 892 | 127,9 | 902 | 124,2 | 900 |
Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien. | 153,0 | 1 649 | 154,0 | 1 689 | 149,4 | 1 677 |
Total | 283,2 | 2 541 | 282,0 | 2 591 | 273,7 | 2 577 |
Les totaux peuvent différer d'un tableau à l'autre et à l'intérieur d'un même tableau en raison de l'arrondissement des chiffres.
Résultats prévus et mesures clés
Activités de programme | Résultats prévus | Indicateurs |
Meilleures connaissances et renseignements sur les conditions météorologiques et environnementales afin d'exercer une influence sur la prise de décisions | L'information provenant des activités de surveillance environnementale permet de reconnaître, d'analyser, d'étudier et de prévoir les conditions météorologiques et climatiques, la qualité de l'air et la disponibilité d'eau saine. | Les réseaux de surveillance d'Environnement Canada permettent de réaliser de façon fiable des observations accessibles par la population canadienne. Les partenaires partagent ouvertement leurs données avec Environnement Canada et la population canadienne. |
Des informations scientifiques sont produites en vue d'appuyer les services météorologiques et environnementaux, des prises de décisions et de l'élaboration de politiques. | Des améliorations axées sur la science apportées à la qualité et à l'utilité des services météorologiques et environnementaux, manifestées par l'exactitude et l'opportunité des prévisions et par le degré d'influence exercé par la science de l'environnement sur l'élaboration de politiques et les prises de décisions. | |
Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien | Les Canadiens sont mieux informés grâce à des prévisions et à des services météorologiques et environnementaux améliorés et à des possibilités de partenariat accrues. | Le niveau de satisfaction des industries publiques et de celles qui sont touchées par les conditions météorologiques. |
Les Canadiens tirent avantage de la création et de l'utilisation des renseignements météorologiques et environnementaux diffusés par Environnement Canada et ses partenaires lorsqu' il y a un intérêt commun. | L'exactitude et l'opportunité des services mesurés par rapport à des repères en matière de performance. | |
Des stratégies adaptatives visant à contrer les incidences des changements climatiques sont élaborées et mises en œuvre au profit des Canadiens et de l'environnement. | Un niveau accru de sensibilisation et de compréhension au sein des secteurs économiques, des autres ministères et des autres ordres de gouvernement en ce qui concerne leur vulnérabilité devant les changements atmosphériques et la réduction ultérieure du manque d'adaptation du Canada. |
Plans et priorités
Au cours des trois prochaines années, Environnement Canada se propose de mettre l'accent sur les plans et les priorités ci-dessous en ce qui concerne les résultats stratégiques des prévisions et des services météorologiques et environnementaux et des activités de programme qui s'y rattachent :
Mise en contexte des résultats
Il est d'une importance capitale que les données d'observation et les renseignements soient disponibles en temps opportun afin de permettre la diffusion des connaissances et de l'information dans le cadre des prévisions environnementales, des prévisions de la qualité de l'air, et de documenter les analyses scientifiques sur la qualité de l'eau, l'alimentation en eau, les changements climatiques et la durabilité des écosystèmes. En particulier, le suivi (une mesure systématique de divers paramètres de l'environnement comme les vents, les températures ou les niveaux d'eau) permet de déceler et de prévoir, en temps réel, les conditions environnementales dangereuses. De telles activités ont une importance capitale en vue de réduire les risques par l'adaptation et de contribuer à la santé et au bien-être des Canadiens. Les données et les renseignements qui en résultent sont utiles à l'élaboration de stratégies et de règlements (p. ex. une stratégie pour faire face aux changements climatiques ou des codes du bâtiment) et pour favoriser la sensibilisation à l'environnement. De plus, les renseignements provenant d'observations sont nécessaires pour mesurer l'incidence des décisions stratégiques.
Les activités de suivi ont pour objectif de permettre l'acquisition, la transmission, l'archivage et l'accessibilité des observations météorologiques, climatiques (données météorologiques antérieures) ou relatives au niveau et au débit de l'eau et à d'autres facteurs environnementaux. Ces observations ont une importance capitale pour la diffusion de données cohérentes et fiables, et de renseignements opportuns tous les jours, 24 heures par jour. Parmi les activités fondamentales à l'obtention de tels résultats, mentionnons : l'observation des paramètres pertinents, l'établissement, l'entretien et l'inspection de l'infrastructure de suivi, l'exercice d'un leadership horizontal en matière de suivi de l'environnement, la garantie d'une gestion responsable des données et les rapports portant sur ces paramètres fondamentaux.
Les activités de recherche en matière de prévisions établissent les fondements d'une amélioration des services essentiels assurés dans le cadre de l'activité de programme 2B (Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien), et permettent de dispenser des conseils stratégiques portant sur les priorités gouvernementales comme la météorologie, l'évolution de notre climat et l'ozone stratosphérique qui affectent la santé, la sécurité, la compétitivité économique et la qualité de l'environnement. Les activités de recherche varient, allant des modèles informatiques météorologiques et climatiques, de la glace de mer et des produits chimiques dans l'atmosphère à l'évaluation de la disponibilité actuelle et future de l'eau (la prévision des cycles hydrologiques). L'analyse des tendances et des évolutions climatiques et les estimations fondées sur les sciences de l'atmosphère permettent également aux chercheurs d'approfondir leur compréhension du tableau climatique mondial, leur fournissant ainsi une base solide pour conseiller les Canadiens.
La science de la prévision environnementale et météorologique fournit des prévisions, des connaissances, des scénarios de changements climatiques, des conseils et des renseignements crédibles, pertinents, intégrés et utilisables ainsi que des outils servant à la prise de décisions et des renseignements sur les problèmes environnementaux existants et émergents. Cette science aide aussi les industries, les citoyens, les collectivités et les gouvernements à comprendre leur vulnérabilité devant les conditions ou les menaces qui pèsent sur la santé, la sécurité, l'économie ou l'environnement. Elle leur fournit également des connaissances, des prévisions, des conseils, des outils de prise de décisions et des renseignements qui aident à prévenir ce qui est prévisible, à optimiser les possibilités et à gérer les autres risques. Il reconnaît les avantages d'une solide stratégie de prévision environnementale, telle qu'elle est définie dans son plan pour les sciences. Environnement Canada continuera à exercer un leadership en renforçant cette capacité afin de satisfaire les besoins du programme environnemental en évolution.
Contexte de la planification
La présente activité de programme, qui apporte une contribution aux initiatives mondiales de suivi et de compréhension de l'évolution de notre environnement, met l'accent sur la mesure et l'enregistrement des conditions existantes, sur la détection des conditions dangereuses et sur la compréhension des changements et de leurs causes, qu'il s'agisse des conditions atmosphériques (temps, climat, qualité de l'air et rayonnement ultraviolet), hydrosphériques (eau) et cryosphériques (glace et neige). Pour y parvenir, il est nécessaire de procéder, dans l'ensemble du Canada, à des mesures continues et uniformes de paramètres fondamentaux, tout en assurant las progression des sciences afin de comprendre le comportement de l'environnement. Les principaux résultats attendus dans le cadre de ce programme comprennent une amélioration des prévisions, des renseignements et des instruments environnementaux se rapportant aux conditions météorologiques et environnementales (p. ex. une meilleure compréhension des causes des phénomènes météorologiques extrêmes, des mécanismes qui transportent les produits chimiques dans l'atmosphère, des effets de l'activité humaine sur l'atmosphère et des modèles intégrés fondés sur la science atmosphérique, hydrologique et cryosphérique). De tels avantages soutiendront la prestation de services environnementaux et l'élaboration de stratégies.
Situation actuelle et positionnement futur
Le fonctionnement continu des réseaux d'observation, y compris un rôle accru pour les systèmes de suivi à distance et dans l'espace (p. ex. les satellites d'observation de la Terre) a une importance capitale pour permettre à Environnement Canada d'établir des prévisions environnementales essentielles. Les renseignements et les données d'observation d'Environnement Canada servent à appuyer les stratégies et les programmes dans les domaines suivants : les prévisions météorologiques, d'inondations et la sécheresse; les évaluations environnementales éclairées; l'évaluation de l'impact des changements climatiques et de l'efficacité des mesures prises pour s'y adapter; la conception de bâtiments et d'infrastructures; la gestion et la protection des ressources naturelles, y compris l'eau ; la prévision et la gestion de la qualité de l'air.
Afin d'assurer la disponibilité de données suffisantes d'une façon économique, le programme de suivi évolue continuellement au moyen d'investissements stratégiques dans de nouvelles technologies de suivi, d'un rééquilibrage de la combinaison de systèmes de suivi sur place, à distance, aéroportés et par satellites, et de promotion de partenariats avec d'autres pays, d'autres organisations internationales comme l'OMM ou le Global Earth Observation System of Systems, d'autres ministères fédéraux, d'autres ordres de gouvernement et le secteur privé. La mise en œuvre de techniques modernes de gestion des données afin d'acquérir, de transmettre, d'archiver et de contrôler la qualité de l'information a une importance capitale de sorte que les données soient à la disposition des chercheurs et des décideurs, et puissent contribuer à tirer le maximum d'avantages des ressources consacrées au suivi. Environnement Canada se trouve bien placé pour assurer un leadership dans ces deux activités, ce qui lui permettra de mieux satisfaire aux exigences croissantes de renseignements et de prévisions environnementales plus exactes, complètes et opportunes.
D'un point de vue scientifique, les priorités actuelles portent surtout sur l'amélioration des modèles scientifiques (p. ex. l'obtention d'un degré plus élevé de précision et d'exactitude), la mise au point de modèles plus multidisciplinaires (p. ex. combiner le suivi de l'atmosphère, des océans et de la glace de mer) et l'amélioration des prévisions probabilistes susceptibles d'appuyer les services essentiels d'Environnement Canada, en plus de l'établissement de stratégies et de la prise de décisions portant sur les questions gouvernementales clés comme le climat, la santé, la sécurité, l'énergie et la compétitivité économique.
Risques et défis
Les autres ministères, les provinces et l'industrie se tournent vers le Ministère pour qu'il assure un leadership et une coordination scientifique dans le domaine de la météorologie et qu'il contribue à l'infrastructure de suivi. Afin d'exercer ce leadership, il lui faut un financement suffisant de sore que les infrastructures de gestion et d'archivage des données soient en place et que l'intégrité des réseaux exploités par le Ministère permette d'obtenir sans interruption une information de qualité. L'évolution accélérée de la technologie nécessite des investissements continus afin de veiller à la qualité et à la disponibilité des données, sans négliger la rentabilité.
La rapidité de la progression scientifique et technologique ainsi que leur complexité croissante présentent des défis et des possibilités pour les activités de prévision environnementale en ce qui concerne l'acquisition des données, leur assimilation dans des modèles informatiques, ainsi que la production et la diffusion des prévisions. En particulier, les coûts croissants des technologies modernes de suivi représentent un défi de taille. Des investissements sont nécessaires afin de trouver des solutions rentables en matière de matériel de suivi qui permettront de répondre aux attentes en matière de disponibilité et de qualité des données, et un financement suffisant est nécessaire pour veiller à ce que l'infrastructure de suivi soit en place pour satisfaire les besoins de données. Par exemple, à mesure que nous avançons vers la prochaine génération de scénarios de changements climatiques, nous aurons besoin de mieux comprendre les processus biologiques et chimiques qui se produisent dans les systèmes atmosphériques et terrestres. Pour y parvenir, nous devrons avoir accès à des renseignements environnementaux considérablement plus diversifiés qui proviennent du monde entier et qui portent, entre autres, sur l'humidité du sol, la température de surface en mer, la couverture des glaces de mer. Ces séries de données seront également nécessaires en vue d'améliorer les modèles météorologiques servant à appuyer les services essentiels d'Environnement Canada, de nous diriger vers des modèles unifiés des conditions météorologiques et climatiques régionales, ou de mettre au point des modèles multidisciplinaires (atmosphère, océans, glace marine) pouvant servir à des applications variées, comme l'aide aux secteurs de l'économie les plus vulnérables aux conditions météorologiques et climatiques.
Les nouvelles générations de satellites, en cours de lancement, peuvent fournir des séries de données de plus en plus volumineuses et utiles dont a besoin Environnement Canada pour établir des prévisions environnementales. L'accès à ces grandes quantités de données exigera des postes de réception au sol modernisés, des largeurs de bandes de télécommunications supplémentaires, des puissances superinformatiques de stockage de masse et de suivi au sol adaptées à la vérification au sol des observations transmises par satellite. Un plan stratégique visant à moderniser des réseaux canadiens de suivi météorologique et climatique est en cours d'élaboration. Les risques se rapportant à une perte soudaine de données (p. ex. provoquée par une panne des systèmes ou l'interruption des services par un fournisseur) sont réduits grâce à l'accès à de multiples sources de données. Une planification efficace de la continuité des opérations atténue les risques se rapportant à la capacité d'assurer les services de prévisions météorologiques et environnementales.
La mise en œuvre de l'approche proposée en matière de suivi exige le recours à du personnel possédant une expérience d'envergure en science et en technologie. Cette mise en œuvre est particulièrement importante pour la diffusion de l'information scientifique nécessaire pour réagir à des problèmes environnementaux clés qu'ils soient à court terme ou à long terme, comme les changements climatiques dans le Nord.
Environnement Canada poursuivra son plan de recrutement et de perfectionnement de carrières du personnel technique de suivi atmosphérique et hydrométrique (la formation exige de trois à cinq années d'études). Il faut établir et mettre en œuvre un plan actualisé officiel de relève et un plan de perfectionnement professionnel dynamique afin de relever le défi que présente le taux très élevé de départs à la retraite prévu au cours des cinq prochaines années au sein du personnel professionnel et technique.
Des pannes dans les systèmes automatisés de collecte des données pourraient entraîner une pénurie de données d'observation fiables nécessaires pour prévenir la population canadienne des risques météorologiques et des dangers environnementaux. Des programmes efficaces d'entretien et d'inspection, assortis de plans d'urgence se rapportant à tous les réseaux, permettent de réduire ces risques au minimum. En particulier, la certification de systèmes de management de la qualité (ISO 9001) a été obtenue ou est en cours d'obtention pour les réseaux de collecte de données, ce qui permettra une amélioration continue de l'intégrité des opérations et qui contribuera aux améliorations.
Les activités liées à l' acquisition de connaissances et de renseignements météorologiques et environnementaux sont expliquées plus en détail ci-dessous :
Secteur de programme : L'information provenant des activités de surveillance environnementale permet de reconnaître, d'analyser, d'étudier et de prévoir les conditions météorologiques et climatiques, la qualité de l'air et la disponibilité d'une eau saine. |
Activités :
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Résultats prévus : Environnement Canada possède les capacités de suivi de l'environnement qui lui permettront de reconnaître, d'analyser et de prévoir les conditions météorologiques, atmosphériques, climatiques et hydrométriques et de consolider ses activités systématiques de suivi météorologique, climatologique et hydrométrique, établissant ainsi les fondements d'un leadership pancanadien en ce qui concerne la promotion des objectifs clés du Ministère :
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Indicateurs :
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Partenaires : Organisation météorologique mondiale ; Global Earth Observation System of Systems (GEOSS); autres ministères fédéraux (Défense nationale, Parcs Canada, Garde côtière canadienne, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Agence spatiale canadienne); autres ordres de gouvernement (provinces et territoires), municipalités; NAV CANADA; National Oceanic and Atmospheric Administration des États-Unis; U.S. Geological Service; Agence européenne des satellites; Programmes canadiens de coopération. |
Secteur de programme : La science appuie les prévisions et les services météorologiques et environnementaux, et présente des scénarios en matière de changements climatiques; ces deux volets favorisent la prise de décisions ministérielles et l'élaboration des politiques |
Activités : Dispenser des prévisions environnementales, des connaissances de l'environnement, des scénarios en matière de changements climatiques, des conseils, des renseignements et des instruments de prise de décisions crédibles, pertinents, intégrés et utilisables. |
Résultats prévus :
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Indicateurs :
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Partenaires : Autres ministères (Défense nationale, Pêches et Océans Canada, Transports Canada, Ressources naturelles Canada, Santé Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Service canadien des forêts, Garde côtière canadienne, Agence spatiale canadienne, Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie, Parcs Canada), autres ordres de gouvernement, Federal Aviation Administration des États-Unis, organismes internationaux de recherche (National Centers for Environmental Prediction des États-Unis, National Aeronautics and Space Administration des États-Unis, Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme, Patrouille internationale des glaces, International Ice Charting Working Group, Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, Centres de modélisation du climat du globe). |
Mise en contexte des résultats
Des prévisions et des avertissements opportuns de l'évolution des conditions météorologiques, climatiques et environnementales qui menacent la vie, la santé ou le bien-être des Canadiens sont la raison d'être de la présente activité de programme. À l'échelle mondiale, 85 p. 100 environ des dangers mortels sont de nature hydrologique ou météorologique. De plus, la recherche portant sur l'opinion publique [7] indique que près de 9 Canadiens sur 10 (89 p. 100) regardent ou écoutent les prévisions météorologiques au moins une fois par jour. Ils le font afin de limiter les répercussions de situations pouvant être dangereuses en prenant des décisions d'adaptation efficaces dans leur vie quotidienne. Les renseignements météorologiques et environnementaux servent à prendre des décisions politiques et commerciales, particulièrement dans les secteurs vulnérables aux conditions météorologiques et climatiques comme l'énergie, les transports et l'agriculture. De plus, les Canadiens, leurs gouvernements et leurs industries privées cherchent de plus en plus d'autres genres de renseignements environnementaux portant, par exemple, sur la qualité de l'air ou le rayonnement ultraviolet.
Environnement Canada donne des prévisions, des avertissements et des renseignements météorologiques et environnementaux 24 heures jour, tous les jours, pour la santé et la sécurité de la population canadienne. Il établit également des prévisions de qualité de l'air et distribue des produits d'information servant aux interventions d'urgence, comme des modèles de prévision de la dissémination dans l'atmosphère de substances dangereuses comme les cendres volcaniques, les polluants ou les matières radioactives. Il participe aussi à des activités de mobilisation, parce que l'information à elle seule, bien que très utile, ne suffit pas en général pour permettre à la population canadienne de prendre des mesures de protection de leur santé et de leur sécurité et de limiter les répercussions négatives sur l'économie ou les écosystèmes ou de s'y adapter.
Le rapport de 2007 du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a tiré la conclusion qu'il est très probable (une certitude de plus de 90 p. 100) que les augmentations des émissions de gaz à effet de serre provenant de l'activité humaine sont responsables de la plus grande partie de l'augmentation moyenne des températures mondiales observée au cours des 50 dernières années. Le GIEC est de plus arrivé à la conclusion qu'il y a plus de 66 p. 100 des risques que, au cours des trois dernières décennies, le réchauffement a exercé une influence visible sur de nombreux systèmes physiques et biologiques. Des études scientifiques ont recensé de tels changements au moyen de renseignements sur les climats actuels et passés, y compris les expériences directes des collectivités autochtones du Nord du Canada. Le coût économique des conséquences, autant à l'échelle nationale qu'internationale, se mesure notamment par les pertes assurées et non assurées. Ces premières conséquences illustrent la nécessité pour tous les ordres de gouvernement d'agir à l'intérieur de leurs sphères de responsabilité respectives afin d'établir des systèmes sociaux, économiques et environnementaux adaptable. Pour cela, les conséquences et les programmes d'adaptation sont nécessaires afin d'appuyer le besoin croissant de données et de conseils scientifiques sur l'adaptation. Les décideurs pourront ainsi comprendre et mieux gérer les risques, et exploiter les possibilités offertes par les changements climatiques.
Contexte de la planification
La présente activité de programme satisfait besoins des Canadiens au moyen de la production et de la dissémination de connaissances et de renseignements portant sur les conditions physiques et chimiques antérieures, présentes et futures de l'atmosphère (air), de l'hydrosphère (eau) et de la cryosphère (glace et neige). En s'appuyant sur les initiatives d'Environnement Canada en vue de réduire l'incidence des conditions météorologiques et des dangers connexes, cette activité de programme vise également à comprendre et à réduire au minimum les effets néfastes des changements climatiques, à optimiser les possibilités qui s'offrent aux Canadiens en raison des changements climatiques, à élaborer des stratégies d'adaptation et à appuyer les partenaires dans la mise en œuvre de solutions. Dans le cadre de cette activité de programme, l'intégration des données environnementales (météo, couverture de glace, niveau des eaux, dissémination et transport de polluants et autres) et des connaissances scientifiques pour les transformer en information significative donne lieu à la production de produits et de services très divers, destinés à une clientèle formée de responsables des politiques ou de décideurs, de gens d'affaires ou de particuliers. Ces produits et services ont pour objectif de doter les Canadiens des moyens de se protéger eux-mêmes, ainsi que de protéger leurs biens, contre les dangers environnementaux tels que les conditions météorologiques extrêmes ou la mauvaise qualité de l'air, et de prendre des décisions mieux éclairées de nature sociale, économique ou environnementale, tant au profit de l'économie que de l'environnement. Les partenariats, nationaux et internationaux, ont une importance capitale pour le succès des travaux.
Situation actuelle et positionnement futur
Pendant plusieurs années, la production des services de prévisions météorologiques d'Environnement Canada a subi une importante restructuration afin de lui permettre de mieux satisfaire aux exigences toujours croissantes en matière de renseignements et de services météorologiques et environnementaux connexes, et de dispenser ces services d'une façon viable à long terme.
Ayant essentiellement terminé un projet de transition de cinq ans, Environnement Canada doit faire rapport au Conseil du Trésor au sujet des résultats obtenus au moyen du plan et du but de celui-ci, et se préparer aux prochaines étapes afin de respecter les objectifs de viabilité et d'amélioration continues de ses services météorologiques et environnementaux.
Les services météorologiques et environnementaux fournis aux Canadiens continueront à s'améliorer, y compris les services offerts dans l'Arctique. L'accent continuera à être mis sur la réduction des délais en cas d'événements météorologiques extrêmes et l'apport de renseignements météorologiques aux organismes de mesures d'urgence et aux médias avant, pendant et après ces événements. De même, Environnement Canada appliquera ses connaissances spécialisées au domaine plus vaste des prévisions environnementales au moyen, par exemple, d'une mise en œuvre graduelle de la cote air santé à l'échelle nationale, en partenariat avec les provinces et avec Santé Canada.
Dans le but de mettre au point les solutions d'adaptation nécessaires pour gérer les risques et optimiser les possibilités que présente l'évolution du climat, le Canada doit agir dans trois secteurs clés. D'abord, il doit améliorer ses propres projections en matière de changements climatiques, c'est-à-dire accroître la qualité et la résolution des sorties de modèles. Ensuite, il a besoin de donner aux Canadiens l'accès aux scénarios à l'échelle régionale fondés sur les projections mondiales les plus récentes en matière de changements climatiques afin d'aider les décideurs à comprendre les vulnérabilités, les impacts et les possibilités. Enfin, il est nécessaire d'affermir la capacité du Canada à appuyer des solutions d'adaptation sur les plans local, régional et national en mettant au point et en diffusant une meilleure information sur l'évolution des événements climatiques extrêmes et sur l'avenir qui nous attend dans ce domaine afin de soutenir la prise de décisions collectives en matière de gestion prévisionnelle des désastres, de mettre en place une infrastructure plus souple et d'assurer une gestion des risques que présentent les faiblesses et une exploitation des possibilités.
Environnement Canada ne peut obtenir de tels résultats sans les nombreux partenariats bénéfiques à tous , qui aident à optimiser l'utilisation de son infrastructure et le succès de la prestation de ses services. Un excellent exemple de partenariat de ce genre est le Global Earth Observation System of Systems , dont l'objectif est d'encourager la coordination, l'intensification et la durabilité du suivi ainsi que l'amélioration des produits d'information environnementale tant à l'échelle nationale qu'internationale. Par exemple, Environnement Canada et le Canada doivent compter de façon cruciale sur la mission relative aux systèmes internationaux d'observation et de satellites et l'engagement dans le cadre d'une telle initiative permettra l'optimisation continue des investissements internationaux dans les activités scientifiques et de suivi, permettant ainsi de parvenir à établir des services de renseignements et de prévision environnementale de meilleure qualité dans notre pays.
Le Ministère a également conclu des partenariats dans le but de présenter ses programmes d'une manière rentable. Par exemple, Environnement Canada travaille activement avec l'Agence spatiale canadienne et avec d'autres utilisateurs gouvernementaux à la mise au point et à l'application de stratégies d'acquisition et de partage de données provenant de RADARSAT-2 et d'autres satellites. RADARSAT-1 et RADARSAT-2 sont des satellites canadiens largement utilisés par Environnement Canada pour le suivi des glaces et la détection des déversements de pétrole, ce qui permet d'améliorer la sécurité de la navigation, la compréhension de l'évolution de l'état des glaces à l'heure des changements climatiques et la lutte contre la pollution marine.
Les systèmes de diffusion modernes continueront à s'améliorer. Le site Web de renseignements météorologiques d'Environnement Canada (meteo.gc.ca) est déjà le site Web le plus populaire du gouvernement canadien et continue à grandir à un rythme spectaculaire, avec 2,6 milliards de visites en 2007. L'évolution du service continuera à être alimentée par les commentaires et la demande du grand public.
En réponse aux demandes incessantes du public pour des données météorologiques exploitables et compatibles avec les technologies actuelles, l'accès aux données et à l'information par Internet sera amélioré au moyen d'applications telles que les fils Really Simple Syndication (RSS), les connexions sans fil et l'accès aux bases de données. Il s'agit d'améliorer l'accessibilité et la portée des alertes et des avertissements météorologiques et de les intégrer à un système national intergouvernemental d'alerte publique à de multiples dangers. Le réseau national de Radiométéo devient une partie intégrante d'un tel système, qui a désormais la capacité de diffuser des alertes au tsunami sur les deux côtes. Pour cela, l'amélioration des pratiques de gestion des données est essentielle, indispensable et continue. D'ailleurs, le moyen traditionnel, comme le téléphone, constitue toujours un principal moyen d'accès aux renseignements météorologiques. Une stratégie d'unification sera élaborée afin de relier l'évolution de toutes les voies de prestation de services motivée par les modifications des technologies extérieures.
Environnement Canada continuera à consolider ses liens avec les médias, qui sont un réseau efficace de diffusion publique des prévisions et des avertissements, particulièrement pendant les situations d'urgence, un important aspect du mandat du Ministère. Un bureau de service national spécial se consacrera exclusivement au maintien et à l'amélioration des services destinés aux médias ainsi qu'à l'exploitation d'un site Web réservé aux médias. Des agents de liaisons extérieures et des météorologues aux alertes sont en rapport avec les médias afin d'améliorer la qualité des services offerts et d'accroître la priorité accordée aux alertes météorologiques, ce qui multiplie la portée de ce service essentiel tout en suscitant des retours de renseignements de la part du secteur des médias. De même, le travail avec des partenaires comme les agences de sécurité publique et les organismes de mesures d'urgence a une importance capitale pour aider à la planification des moyens d'atténuer les dommages et de réagir face aux situations d'urgence, ainsi que pour réaliser le mandat du Ministère en matière d'information et de protection des Canadiens.
Risques et défis
Le Ministère compte sur la collaboration d'un certain nombre d'intervenants pour obtenir des données essentielles à l'élaboration de ses services (p. ex. NAV CANADA, d'autres organismes fédéraux, provinciaux et territoriaux, ou encore la communauté internationale par l'intermédiaire de l'Organisation météorologique mondiale) ou à leur prestation (p. ex. les médias ou les autres ministères). La forte dépendance par rapport à l'extérieur risque de nuire à la prestation des services, s'il arrivait qu'un partenaire se retire d'un accord ou qu'il connaisse une panne importante. Ce risque est limité par la multiplicité des accords de partenariats, visant à augmenter le nombre de sources de données et de points de diffusion.
Les prévisions sont de plus en plus effectuées au moyen de modèles numériques de prévision environnementale qui peuvent être traités uniquement par les ordinateurs les plus rapides, ce qui fait qu'une panne grave du superordinateur du Ministère présente un risque important. Ce risque est atténué au moyen d'une installation superinformatique fiable et robuste dotée de systèmes de protection tels qu'une alimentation électrique ininterrompue, et d'un accès aux modèles d'autres pays ou continents (États-Unis et Europe).
L'utilisation des systèmes de technologie de l'information automatisés augmente les répercussions possibles des pannes de systèmes. Afin d'atténuer de tels risques, Environnement Canada :
Des menaces qui pèsent sur la sécurité mettent réellement en danger les opérations du Ministère sept jours sur sept. Ce risque est atténué grâce à la mise en œuvre des politiques du gouvernement du Canada, des normes de l'industrie et des pratiques exemplaires, en plus d'une surveillance vigilante de l'infrastructure de technologie de l'information du Ministère.
Il n'existe pas encore de solutions d'adaptation dans de nombreux secteurs touchés par les changements climatiques, et leur mise au point n'est possible qu'en se fondant sur une solide connaissance des répercussions et de l'adaptation, associée à des partenariats solides comprenant les décideurs et s'appuyant sur des réseaux multidisciplinaires. Environnement Canada se dote actuellement de solides capacités scientifiques en matière d'adaptation et appuie les solutions scientifiques demandées par tous les ordres de gouvernement, les secteurs économiques et la société. Une telle capacité pourrait d'abord réduire les lacunes d'adaptation dans cinq secteurs essentiels : la technologie (p. ex. la production d'énergies renouvelables), la santé humaine (p. ex. un système d'avertissements relatifs aux températures dangereuses et à la qualité de l'air), la sécurité et la prévention des catastrophes (comme l'intégrité de l'infrastructure essentielle du Canada), la compétitivité économique (comme le suivi et la prévision des sécheresses à l'intention des agriculteurs, la planification municipale), la résilience des écosystèmes naturels (comme la gestion des zones côtières) et la biodiversité.
Finalement , d'autres risques proviennent de sources internes. L'exécution des programmes est mise en péril par l'obsolescence de la technologie, la dépréciation des immobilisations scientifiques, l'érosion des compétences techniques et scientifiques ainsi que par les pressions concurrentielles pour l'obtention de ressources limitées (ressources humaines, financières et administratives). Le Ministère réduit ce risque en réalisant une planification intégrée des ressources (ressources humaines et ressources matérielles) et des études approfondies de ses activités afin de déterminer les lacunes et d'organiser le travail par ordre de priorité.
Les activités liées à la diffusion d'informations aux Canadiens sont expliquées plus en détail ci-dessous :
Secteur de programme : Les prévisions et les avertissements environnementaux permettent au grand public de prendre des mesures pour protéger sa sécurité et son bien-être. |
Activités : Reconnaître et prévoir les changements du milieu atmosphérique et les situations ou événements météorologiques susceptibles d'exercer une forte incidence sur la sécurité et le bien-être des Canadiens, et en aviser ces derniers. |
Résultats prévus :
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Indicateurs :
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Partenaires : Autres ministères (Sécurité publique Canada, Santé Canada, Défense nationale, Pêches et Océans Canada, Agence canadienne d'inspection des aliments, Bureau du Conseil privé); provinces et municipalités; médias; grand public; secteur privé; organismes internationaux (Organisation météorologique mondiale (OMM), Organisation de l'aviation civile internationale, Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires, Réseau mondial de systèmes d'observation de la Terre); États-Unis et autres pays du G8. |
Secteur de programme : Les Canadiens sont renseignés par les services météorologiques et environnementaux et sont ainsi capables de bien réagir. |
Activités : Assurer un meilleur accès à l'information et une meilleure diffusion, élargir l'application des prévisions et renseignements environnementaux au moyen de services nouveaux ou spécialisés, fournir aux partenaires une information environnementale qui leur permette d'améliorer la sécurité de leurs opérations et d'optimiser leur efficacité. |
Résultats prévus :
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Indicateurs :
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Partenaires : Autres ministères fédéraux (Transports Canada, Défense nationale, Garde côtière canadienne, Pêches et Océans Canada, Agence spatiale canadienne, Centre canadien de télédétection, Ressources naturelles Canada, Santé Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Parcs Canada), autres ordres de gouvernement, médias, industrie de l'aéronautique, Department of Defense des États-Unis, Comité olympique de Vancouver, communauté météorologique canadienne et internationale. |
Secteur de programme : L'avancement de la recherche, du développement, de l'évaluation, de la mise en œuvre et de la prestation des services météorologiques et environnementaux permet de satisfaire les besoins en constante évolution de la population canadienne. |
Activités : Gestion du rendement, effet multiplicateur des partenariats et élargissement de l'application des prévisions et renseignements environnementaux, surtout en raison de l'influence exercée sur Environnement Canada et les autres ministères fédéraux, ainsi que sur la communauté météorologique internationale. |
Résultats prévus :
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Indicateurs :
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Partenaires : Autres ministères fédéraux (Sécurité publique Canada, Ressources naturelles Canada), programmes de financement (comme le Fonds des nouvelles initiatives de recherche et de sauvetage), OMM, organismes météorologiques des autres pays, Group on Earth Observations, communauté météorologique (canadienne et internationale). |
Secteur de programme : Des stratégies adaptatives visant à contrer les incidences des changements climatiques sont élaborées et mises en œuvre au profit des Canadiens et de l'environnement. |
Activités : Activités de recherche et de développement, entreprises en collaboration avec le milieu universitaire et les organismes internationaux, portant sur les répercussions des changements atmosphériques sur divers secteurs de la société canadienne et sur la façon de les atténuer ou de s'y adapter. Ces activités appuient l'élaboration de politiques rationnelles et l'amélioration des services. |
Résultats prévus :
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Indicateurs :
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Partenaires : Autres ministères fédéraux, provinces, territoires, municipalités, universités et secteur privé, Table ronde nationale sur l'environnement et l'économie, Génie Canada, Commission canadienne des codes et normes du bâtiment, Association des transports du Canada, Organisation météorologique mondiale, Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, Convention sur la biodiversité, UNESCO, Institut interaméricain, Société internationale de biométéorologie. |
Description
Environnement Canada protège la santé des Canadiens et l'environnement contre les effets de la pollution et des déchets en élaborant et en mettant en œuvre des stratégies, des programmes et des partenariats novateurs. Ses travaux à ce chapitre relèvent de trois activités de programme, soit :
Ressources financières et humaines prévues par activité de programme
Activités de programme (en millions de dollars) | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | |||
$ | ETP | $ | ETP | $ | ETP | |
Réduction des risques posés par les substances toxiques et les autres substances nocives pour les Canadiens, leur santé et l'environnement | 198,0 | 1 400 | 194,2 | 1 421 | 190,6 | 1 400 |
Les Canadiens adoptent des démarches de consommation et de production durables | 49,5 | 300 | 50,6 | 322 | 65,2 | 337 |
Réduction des risques liés aux polluants atmosphériques et aux émissions de gaz à effet de serre pour les Canadiens, leur santé et l'environnement | 152,0 | 622 | 156,9 | 637 | 153,5 | 641 |
Total | 399,5 | 2 322 | 401,6 | 2 380 | 409,2 | 2 378 |
Les totaux peuvent différer d'un tableau à l'autre et à l'intérieur d'un même tableau en raison de l'arrondissement des chiffres.
Résultats prévus et mesures clés
Activités de programme | Résultats prévus | Indicateurs clés |
Réduction des risques posés par les substances toxiques et les autres substances nocives pour les Canadiens, leur santé et l'environnement | Les risques que courent les Canadiens, leur santé et l'environnement et qui sont posés par les substances toxiques et d'autres substances nocives sont évalués. | Nombre de produits chimiques commerciaux nouveaux et existants évalués Information produite qui mène à l'atténuation des risques |
Les risques que courent les Canadiens et des effets sur l'environnement qui sont posés par les substances toxiques et d'autres substances nocives sont gérés. | Élaboration d'un certain nombre de stratégies et d'instruments de gestion des risques (p. ex. règlements et ententes de rendement) pour les produits chimiques évalués | |
Les risques que courent les Canadiens et des effets sur l'environnement qui sont posés par les substances toxiques et d'autres substances nocives sont atténués. | Nombre d'évaluations des risques posés par les substances prioritaires produites dans le contexte du Plan de gestion des produits chimiques Utilisation de l'appui scientifique et technique par les décideurs durant les urgences environnementales Nombre de sites d'immersion en mer surveillés qui ont peu ou aucun impact sur l'environnement marin |
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Les Canadiens adoptent des démarches de consommation et de production durables | Les Canadiens et les décideurs sont informés au sujet des risques que posent la pollution environnementale et les gaz à effet de serre ainsi que des tendances et des mesures futures à prendre | Établissement d'un système intégré et harmonisé de déclaration à l'intention de l'industrie aux fins de renseignements en matière de réglementation et de renseignements connexes Réduction du fardeau administratif de l'industrie lié à la déclaration de données afin d'appuyer la mise en œuvre du Programme de réglementation de la qualité de l'air et de règlements découlant du Plan de gestion des produits chimiques, et élaboration du programme et de la politique Les données sur les principaux contaminants atmosphériques et les GES que fournissent l'Inventaire national des rejets de polluants (INRP) et d'autres inventaires des émissions tels que le Rapport d'inventaire national (RIN) et le Programme de déclaration des émissions de gaz à effet de serre (PDEGES), permettent aux décideurs d'accéder aux renseignements sur les sources de pollution environnementale de façon à suivre l'efficacité des activités de gestion des polluants et à déterminer les mesures prioritaires futures. La déclaration annuelle de la pollution environnementale et des GES par l'intermédiaire de l'INRP, du RIN, du PDEGES, des indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement et d'autres inventaires d'émissions atmosphériques fournissent aux Canadiens des renseignements sur la pollution environnementale et les niveaux d'émissions de GES. |
Les approches stratégiques favorisent efficacement une consommation et une production durables | Préparation de la réponse générale et définitive du gouvernement du Canada à l'examen parlementaire de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE (1999)] Rédaction d'une version provisoire sur le renouvellement de la LCPE (1999) aux fins d'examen par le Parlement Tenue du Registre environnemental de la LCPE (1999) par le truchement des renseignements à jour, et amélioration continue du site Web pour en assurer la convivialité Mise en œuvre d'un système de gestion de la qualité (SGQ) afin de garantir que la prise de décisions dans le cadre des différentes lois en matière de protection de l'environnement, telles que la LCPE (1999), s'effectue de manière cohérente, transparente et prévisible Exécution et coordination d'activités de recherche et de développement des technologies pour vérifier que les technologies existantes, émergentes et novatrices respectent les priorités du Ministère Activités de conformité et de promotion pour appuyer les nouveaux règlements, au besoin |
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Réduction des risques liés aux polluants atmosphériques et aux émissions de gaz à effet de serre pour les Canadiens, leur santé et l'environnement | Les approches stratégiques visant à gérer les polluants atmosphériques et les émissions de gaz à effet de serre réduisent efficacement les risques | Mise en œuvre d'un cadre pour orienter l'élaboration de règlements visant le secteur industriel, de mesures de déclaration et d'autres mesures complémentaires Utilisation de la science concernant les approches visant à gérer les polluants atmosphériques et les GES en vue d'informer et d'appuyer les décideurs La collaboration internationale en matière de polluants atmosphériques et d'émissions de GES s'harmonise aux intérêts des Canadiens |
Les risques liés aux polluants atmosphériques et aux émissions de gaz à effet de serre provenant des secteurs industriels sont gérés. | Élaboration de règlements et d'autres mesures en vue de réduire les polluants atmosphériques et les émissions de GES provenant des secteurs industriels | |
Les risques liés aux émissions atmosphériques et aux émissions de gaz à effet de serre provenant du secteur des transports sont gérés | Élaboration d'une réglementation visant à réduire la pollution atmosphérique provenant des véhicules et des moteurs |
Plans et priorités
Au cours des trois prochaines années, Environnement Canada, en collaboration, au besoin, avec Santé Canada, compte poursuivre les plans et les priorités qui suivent en vue d'atteindre le résultat stratégique « Les Canadiens et l'environnement sont protégés contre les effets de la pollution et des déchets » et de réaliser les activités de programme qui s'y rattachent.
1. Tenir les engagements liés au Programme de réglementation de la qualité de l'air du gouvernement et mettre en œuvre le plan d'action Prendre le virage et le Cadre réglementaire sur les émissions atmosphériques, tous deux annoncés en avril 2007 et visant à réduire les GES et la pollution atmosphérique.
2. Poursuivre la mise en œuvre du Plan de gestion des produits chimiques du gouvernement afin d'accroître le niveau de protection contre les substances chimiques dangereuses :
3. Renforcer la capacité d'Environnement Canada à appliquer les mesures législatives sur la protection de l'environnement relevant de son domaine de compétence :
4. Collaborer avec le secteur privé afin de favoriser la durabilité de l'environnement, et notamment:
5. Continuer de s'efforcer de coordonner et d'améliorer la qualité de la déclaration des émissions, et notamment :
Contexte des résultats
Les substances toxiques et les autres substances nocives posent de grandes menaces à la santé et au bien-être des Canadiens et elles ont des incidences négatives considérables sur l'air, l'eau et la terre. Dans le cadre de la présente activité de programme, les menaces pour l'environnement et la santé humaine qu'engendrent les substances toxiques et d'autres substances préoccupantes sont :
Ces substances peuvent exercer des effets toxiques directs ou indirects sur la faune et la flore ou, en raison du volume, de la nature et du mode du rejet, elles peuvent poser un risque immédiat ou à long terme pour l'environnement et la santé humaine.
Contexte de la planification
Afin de protéger la santé des Canadiens et l'environnement des risques que posent les substances toxiques et autres substances nocives préoccupantes, ces risques doivent être évalués, bien gérés et atténués tout au long du cycle de vie des substances, y compris de l'entreposage et du recyclage des produits dans lesquelles elles sont présentes. Une telle stratégie de réduction des risques devrait également être associée à une capacité d'application pertinente des lois environnementales.
Situation actuelle et orientation future
Le Plan de gestion des produits chimiques, annoncé en décembre 2006, augmentera le degré de protection contre les substances chimiques nocives et protégera la santé des Canadiens et l'environnement. Il comprend un certain nombre de nouvelles mesures à caractère proactif qui assureront une gestion accélérée des substances chimiques.
Le Canada est l'un des quelques pays à examiner systématiquement l'ensemble des substances chimiques existantes et qui établit des priorités, des méthodes et des échéances pour contrôler ces substances. L'information recueillie au moyen de la catégorisation est considérée comme étant révolutionnaire pour les organismes de réglementation canadiens. La catégorisation initiale a permis d'identifier quelque 4 300 substances des 23 000 substances existantes, qui devront être évaluées conjointement par Environnement Canada et Santé Canada. Afin de prendre des mesures accélérées à l'égard des 200 substances chimiques hautement prioritaires, l'industrie et les intervenants devront soumettre des renseignements sur les propriétés et l'utilisation de ces 200 substances. Ces renseignements serviront à prendre des décisions concernant la meilleure démarche à adopter pour protéger les Canadiens et l'environnement contre les risques que peuvent présenter ces substances.
L'une des principales composantes du Plan de gestion des produits chimiques est un défi lancé à l'industrie et à d'autres intervenants, qui pourraient avoir de l'information concernant les substances chimiques hautement prioritaires qui découlent de la catégorisation de la Liste intérieure des substances en vertu de la LCPE (1999). Une importante progression sera réalisée en réponse à ce défi : l'industrie et les intervenants devront fournir de l'information sur des lots de 15 à 30 substances chimiques tous les trois mois. Le lancement du défi sera suivi de la publication des évaluations préalables et de l'engagement des intervenants à l'égard de l'élaboration d'approches de gestion des risques. Les premières évaluations provisoires ont été publiées en janvier 2008 conformément au calendrier fixé dans l'avis publié en décembre 2006 dans la Gazette du Canada .
Pour obtenir de plus amples renseignements, consulter le site Web des Substances chimiques à l'adresse www.chemicalsubstanceschimiques.gc.ca/fr/index.html .
Le Canada continuera également à jouer son rôle de chef de file à l'échelle internationale quant à la gestion des produits chimiques afin de réagir aux défis globaux. Il sollicitera la participation des intervenants grâce au partage de renseignements scientifiques, des pratiques exemplaires et des approches de gestion fermes, et maintiendra sa présence dans des forums, notamment l'initiative Gestion rationnelle des produits chimiques de la Commission de coopération environnementale et l'Approche stratégique de la gestion internationale des produits chimiques. Il travaillera aussi avec un certain nombre de partenaires clés sur une approche réglementaire axée sur la collaboration et participera à des travaux sur les substances chimiques de l'Organisation de coopération et de développement économiques.
À l'avenir, le Ministère prendra en considération les risques possibles émergents, tels que ceux causés par les nanomatériaux et la biotechnologie animale, en les repérant, en les évaluant et en assurant leur gestion, et ce, avant qu'ils ne mettent en péril la santé humaine et l'environnement du Canada.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur le Programme des substances nouvelles, consulter le site Web ec.gc.ca/substances/nsb/ .
Les investissements dans les activités de recherche appuieront une prise de décisions éclairées en matière d'évaluation des risques au fur et à mesure que les renseignements scientifiques nécessaires visant à soutenir les programmes d'évaluation des risques deviendront accessibles. Les activités de suivi appuyant une prise de décisions éclairées en matière de gestion des risques et évaluant l'efficacité des mesures de gestion des risques seront aussi essentielles. Le Ministère mettra en place des plans pour satisfaire les besoins en matière de recherche et de suivi.
Environnement Canada continue à remplir son mandat en vertu de la LCPE (1999) et de la Loi sur les pêches dans des secteurs prioritaires, notamment :
Environnement Canada continuera à coordonner le Plan d'action sur les sites fédéraux contaminés, un programme fédéral pangouvernemental visant à aider les ministères fédéraux, les organismes et les sociétés d'État consolidées dans l'établissement de mesures correctives visant les sites fédéraux contaminés qui sont de leur ressort. Environnement Canada continuera à gérer ses propres sites contaminés conformément au Plan d'action sur les sites fédéraux contaminés.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur les sites contaminés fédéraux, consulter le site Web à l'adresse www.tbs-sct.gc.ca/fcsi-rscf/ .
En ce qui a trait à l'application législative et réglementaire, le gouvernement du Canada a reconnu l'importance d'une capacité d'application fédérale juste, prévisible et cohérente concernant la protection de l'environnement. À cette fin, le budget de 2007 fournit à Environnement Canada les ressources lui permettant d'augmenter de 50 p. 100 le nombre d'agents de l'autorité d'ici la fin de l'exercice 2008-2009. Parallèlement à cette embauche supplémentaire, Environnement Canada compte renouveler sa stratégie d'application de la loi, élaborer un plan national d'inspection et continuer d'assurer l'exécution de programmes nationaux de formation en matière d'application de la loi en vue de garantir l'efficacité des activités de ce secteur.
Risques et défis
En vue de respecter ses obligations prescrites par la LCPE (1999), la stratégie d'atténuation d'Environnement Canada consiste à évaluer les priorités sur une base pluriannuelle et à mettre l'accent sur les activités « impératives ». Un établissement rigoureux des priorités et la mobilisation de nouvelles possibilités doivent s'accompagner d'un nouvel investissement dans un personnel très compétent, l'infrastructure et l'immobilisation en vue d'assurer une exécution continue, efficace et efficiente des programmes relevant de la capacité scientifique et de recherche d'Environnement Canada.
Les activités liées à la réduction des risques posés par les substances toxiques et les autres substances nocives pour les Canadiens sont expliquées plus en détail ci-dessous :
Secteur de programme : Évaluation des risques |
Activités :
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Résultats prévus :
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Indicateurs :
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Secteur de programme : Élaboration de stratégies de gestion des risques |
Activités :
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Résultats prévus :
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Indicateurs :
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Secteur de programme : Application des lois environnementales |
Activités :
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Résultats prévus :
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Indicateurs :
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Secteur de programme : Atténuation des risques |
Activités :
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Résultats prévus :
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Indicateurs :
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Partenaires : Les autres ministères et organismes gouvernementaux (p. ex. ministère de la Justice du Canada, Pêches et Océans Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Santé Canada, Ressources naturelles Canada, Défense nationale, Transports Canada, Industrie Canada), les autres ordres de gouvernement, les gouvernements et organisations autochtones, l'industrie, les organismes environnementaux, les organismes de la santé et d'autres organismes non gouvernementaux, les organismes internationaux et le milieu universitaire. |
Contexte des résultats
La production, la collecte et la déclaration de renseignements sur l'environnement et la pollution sont essentielles pour plusieurs raisons, y compris une prise de décisions éclairées, la déclaration réglementaire, le respect des obligations internationales et la sensibilisation des Canadiens au lien qui existe entre leurs actions et les résultats pour l'environnement, la santé et l'économie. Fournir ces renseignements est également essentiel pour encourager le changement de comportement et l'adoption subséquente d'approches de consommation et de production durables, soutenir les activités d'évaluation et de gestion des risques, évaluer la progression accomplie en vue d'atteindre les objectifs fixés en matière d'émissions atmosphériques et d'émissions de gaz à effet de serre (GES) ainsi que pour appuyer et permettre aux décideurs clés de prendre des décisions judicieuses.
Un public averti et des décideurs informés sur la question constituent des préalables importants pour arriver à des pratiques de consommation et de production plus durables. La nécessité d'agir et de garantir une prise de décisions fondées sur l'analyse est fondamentale afin de stimuler et de développer une économie durable.
Contexte de la planification
La présente activité de programme fournit une orientation pour les actions à plus long terme du Ministère afin de réduire le coût des régimes de consommation non durable et faire passer l'industrie à des formes de production plus durables. En outre, l'activité constitue le point central de la collecte, du développement, de l'analyse et de la déclaration de renseignements et de données sur les polluants environnementaux et les GES. Cela nécessitera de façon sous-jacente l'établissement d'un régime de protection de l'environnement clair et prévisible, conçu pour encourager et permettre la production et la consommation durables.
Situation actuelle et orientation future
Le Parlement doit examiner la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE (1999)] et son application tous les cinq ans. L'examen réglementaire permet au gouvernement du Canada d'évaluer la contribution de la LCPE (1999) aux objectifs de prévention de la pollution, de développement durable et de collaboration entre les gouvernements fédéral, provinciaux, territoriaux et autochtones. Cet examen donne également aux Canadiens l'occasion de se prononcer sur l'efficacité avec laquelle, selon eux, la Loi protège l'environnement et la santé humaine. L'examen de la LCPE (1999) a été lancé en mai 2006 par deux comités parlementaires, soit l'un à la Chambre des communes et l'autre au Sénat. L'examen effectué par le Comité permanent de l'environnement et du développement durable de la Chambre des communes a reçu l'appui de plus d'une trentaine d'organismes, y compris des groupes environnementaux, l'industrie et des universités.
En mai 2007, le Comité permanent de l'environnement et du développement durable de la Chambre des communes a déposé son rapport intitulé « Examen quinquennal de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) - Combler les lacunes ». La conclusion générale de ce rapport est que l'architecture de base de la Loi est solide et que le gouvernement devrait maintenant mettre l'accent sur l'exploration exhaustive des pouvoirs de la Loi .
En octobre 2007, le gouvernement a déposé sa réponse provisoire au rapport. Elle sera suivie d'une réponse générale et définitive lorsque le rapport du Comité sénatorial sera déposé.
Le Comité sénatorial permanent de l'énergie, de l'environnement et des ressources naturelles devrait déposer son rapport au début de 2008. Le gouvernement aura alors 150 jours pour présenter sa réponse générale et définitive à ces deux rapports. Si des modifications à la Loi sont jugées nécessaires, Environnement Canada et Santé Canada élaboreront un projet de loi modifiant la Loi .
Afin d'atteindre ses objectifs de protection de l'environnement, le Ministère adopte des mesures appuyant les instruments de choix et des processus décisionnels réglementaires à la fois efficaces, cohérents et transparents. Il fait la promotion de la conformité au moyen de mesures efficaces, efficientes et coordonnées en plus d'entreprendre la recherche et le développement de technologies en vue d'évaluer si les nouvelles technologies permettent à l'industrie de respecter ses obligations réglementaires.
En ce qui concerne la production et la collecte de données sur les polluants environnementaux et les GES, l'accent sera mis sur l'élaboration d'un système de déclaration unique. Le système permettra d'intégrer différentes collections de données appuyant le Programme de réglementation de la qualité de l'air et favorisant l'amélioration de la qualité des données et des techniques d'estimation des émissions des principaux contaminants atmosphériques et des GES.
Les améliorations apportées aux techniques d'estimation et à la qualité des données recueillies et produites contribueront à raffermir la confiance des décideurs quant à l'utilisation des données environnementales pour établir des priorités, vérifier la conformité et respecter les différentes obligations de déclaration à l'échelle nationale et internationale (p. ex. la déclaration relative à l'Inventaire national des GES, les normes pancanadiennes pour les matières particulaires et l'ozone, l'accord Canada-États-Unis sur la qualité de l'air).
Des activités supplémentaires sont prévues en vue d'améliorer la quantification et la vérification des émissions, dont des activités visant à appuyer la collecte, la gestion, l'assurance de la qualité et la vérification des données à l'appui du Programme de réglementation de la qualité de l'air, conformément à l'article 71 de la LCPE (1999). D'autres activités comprennent la mise en œuvre d'un système d'accréditation canadien pour les organismes de vérification des GES; l'élaboration d'une norme nationale pour les vérificateurs de GES; le contrôle de la qualité, l'assurance et la vérification des émissions de GES, des polluants atmosphériques et des données sous-jacentes; la quantification précise de la réduction des émissions intérieures, des programmes d'amélioration des puits et des systèmes d'échange de droits d'émissions; et l'établissement d'estimations, de tendances et de projections améliorées des émissions relatives aux polluants sélectionnés, tels que le benzène, les hydrocarbures aromatiques polycycliques et l'ammoniac.
Les activités planifiées englobent aussi l'élaboration d'outils visant à mieux traiter les données sur les émissions, ce qui rendra possible une modélisation de la qualité de l'air plus rapide et plus sensible aux besoins permettant d'accéder et de vérifier les incidences possibles des différentes stratégies de réduction.
Enfin, dans le but d'assurer l'uniformité et la normalisation des protocoles et des méthodes au sujet de l'estimation de la réduction des émissions, des activités ultérieures porteront également sur l'élaboration de normes ISO et d'un guide du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) sur les règles de l'art obligatoires en ce qui concerne la quantification, la vérification et la déclaration des émissions sont également prévues dans le cadre d'activités futures.
L'harmonisation et l'intégration des pratiques de déclaration auront pour effet de réduire la tâche de l'industrie relative à la déclaration tout comme celle des gouvernements relative à la collecte de données, en plus d'assurer la cohérence des données utilisées et publiées par différentes compétences. Ensemble, de telles actions permettront au Ministère de devenir une source fiable de renseignements sur la pollution .
Risques et défis
Les défis associés aux renseignements sur les agents polluants consistent à offrir des prévisions plus détaillées sur les rejets de polluants pour un plus grand nombre d'agents polluants et à entreprendre une analyse plus approfondie sur les données relatives aux rejets de polluants ainsi que sur les autres sources de données connexes. Simultanément, il existe des défis liés à l'intégration de la collecte des données précédemment décentralisées et aux activités de gestion, en plus des contraintes de temps de la publication préalable à court terme des règlements visant les GES (automne 2008) et celle à moyen terme des règlements sur les émissions atmosphériques (hiver 2009).
Par l'intermédiaire de l'Inventaire national des rejets de polluants, les renseignements sur les rejets de plus de 300 agents polluants provenant des grandes sources industrielles sont actuellement disponibles. Des inventaires exhaustifs des rejets atmosphériques au Canada (provenant, entre autres, du transport et de sources industrielles, commerciales, résidentielles et naturelles) sont disponibles pour un certain nombre de polluants, notamment les principaux contaminants atmosphériques (les polluants qui contribuent au smog et aux pluies acides), les métaux lourds (le mercure, le cadmium et le plomb) et les polluants organiques persistants (les dioxines et les furannes, les hydrocarbures aromatiques polycycliques et l'hexachlorobenzène). Afin de comprendre et de gérer efficacement la pollution, il est important d'avoir une connaissance plus détaillée des sources non industrielles et des rejets dans d'autres milieux que l'atmosphère. Une meilleure analyse des données sur le rejet des polluants ainsi que des autres sources d'information (p. ex. les renseignements sur la qualité de l'air ambiant et l'économie) permettra de dresser un portrait plus détaillé de l'état de la pollution au Canada, ce qui aidera aussi à cibler les mesures à prendre et qui appuiera la prise de décisions.
Les activités liées à la consommation et à la production durables sont expliquées plus en détail ci-dessous :
Secteur de programme : Les Canadiens et les décideurs sont informés au sujet des risques que posent la pollution environnementale et les gaz à effet de serre ainsi que des tendances et des mesures futures à prendre |
Activités : Fournir et tenir à jour des renseignements opportuns et pertinents sur les émissions des polluants environnementaux et des gaz à effet de serre (GES) afin d'appuyer la prise de décisions. |
Résultats prévus : Le Canada continue à respecter les obligations nationales et internationales quant à la fourniture de renseignements sur les émissions des polluants environnementaux et des GES en vue d'appuyer le Programme de réglementation de la qualité de l'air (PRQA) et le Plan de gestion des produits chimiques. |
Indicateurs :
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Partenaires : Les autres ministères gouvernementaux (p. ex. Agriculture et Agroalimentaire Canada, Ressources naturelles Canada, Statistique Canada), les autres ordres du gouvernement, Nations Unies, organismes multilatéraux (CCNUCC, GIEC, CEE-ONU), organismes de normalisation (ISO, CSA), petites et moyennes entreprises, milieux financiers, secteurs industriels, etc. |
Secteur de programme : Gouvernance de la LCPE (1999) |
Activités : Poursuivre les obligations juridiques de gouvernance de la LCPE (1999) et les autres processus visant à augmenter l'efficacité des mécanismes de la LCPE (1999). |
Résultats prévus :
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Indicateurs :
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Partenaires : Santé Canada, le ministère de la Justice Canada et d'autres ministères gouvernementaux, comités permanents, intervenants de la LCPE (1999) (industrie, organismes environnementaux, organismes de la santé et autres organismes non gouvernementaux, milieu universitaire, groupes autochtones), Comité consultatif national de la LCPE (1999), Conseil canadien des ministres de l'environnement, Comité d'examen de la LCPE (1999), parlementaires, grand public. |
Secteur de programme : Mise en œuvre de stratégies et de mesures de gestion des risques |
Activités : Fournir une fonction de suivi et un centre d'expertise aux responsables de la gestion des risques du Ministère pour le choix de l'instrument. Fournir des pratiques exemplaires, le matériel d'orientation et de la formation relative à la conception et à la mise en œuvre des ententes sur la performance environnementale, des avis de plans de prévention de la pollution et des autres mesures réglementaires et non réglementaires. |
Résultats prévus :
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Indicateurs :
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Partenaires : Responsables de l'évaluation et de la gestion des risques d'Environnement Canada (particulièrement les gestionnaires des risques et les services communs) et autres ministères et organismes gouvernementaux (Santé Canada, Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, École de la fonction publique du Canada, Communauté des régulateurs fédéraux, ministère de la Justice Canada, etc.). |
Secteur de programme : Approches stratégiques en matière de solutions technologiques |
Activités : Offrir des approches stratégiques, de l'expertise scientifique et des conseils afin d'inciter le gouvernement du Canada à utiliser des initiatives technologiques appuyant les priorités réglementaires d'Environnement Canada. Fournir des fonctions de surveillance et de secrétariat pour certaines des initiatives technologiques du gouvernement du Canada. |
Résultats prévus :
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Indicateurs :
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Partenaires : Les autres ministères fédéraux, les organismes internationaux, les municipalités, les associations de normalisation, l'industrie, les organismes environnementaux non gouvernementaux, les petites et les moyennes entreprises. |
Secteur de programme : Approches stratégiques en matière de promotion de la conformité et de l'analyse |
Activités : Coordonner les mesures stratégiques d'Environnement Canada vers la promotion de la conformité à la LCPE (1999). |
Résultats prévus :
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Indicateurs :
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Partenaires : Transports Canada, la Gendarmerie royale du Canada, l'Agence des services frontaliers du Canada, le ministère de la Justice Canada, Pêches et Océans Canada, la Garde côtière canadienne et les ministères de l'environnement provinciaux et territoriaux. |
Contexte des résultats
Les émissions de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre (GES), ou les émissions atmosphériques, proviennent de diverses sources, dont quelques-unes des plus importantes résultent de la combustion des combustibles fossiles utilisés par les industries ainsi que pour le transport et le chauffage. Les émissions provenant de ces sources ne constituent pas seulement un problème à leur point d'origine. Les polluants atmosphériques émis à un endroit peuvent parcourir de longues distances et, par conséquent, avoir des répercussions sur des collectivités qui se trouvent à des centaines, voire à des milliers, de kilomètres. Les GES, émis dans l'atmosphère, contribuent au phénomène mondial des changements climatiques.
Les Canadiens continuent à considérer la pollution atmosphérique comme étant l'une de leurs principales préoccupations environnementales. Ils affirment que la qualité de l'air qu'ils respirent est un facteur important dans leur qualité de vie - notamment dans les grandes villes. En fait, une bonne proportion des Canadiens vit dans des endroits où les niveaux de pollution atmosphérique excèdent les normes acceptables. De 1990 à 2005, l'exposition à l'ozone a augmenté en moyenne de 0,8 p. 100 par année à l'échelle nationale. Jusqu'à tout récemment, le smog était principalement un problème estival. Cependant, il est en train de devenir un problème plus sérieux en hiver lorsque des conditions stagnantes favorisent une accumulation des polluants dans l'air. Des études récentes dans le domaine de la santé indiquent que le smog et la mauvaise qualité de l'air continuent d'être directement responsables de milliers de décès prématurés au Canada et de centaines de milliers d'admissions à l'hôpital et de visites à l'urgence. Les personnes les plus à risques sont les enfants, les personnes âgées et les personnes souffrant de problèmes respiratoires accentués par les polluants atmosphériques.
D'autres polluants atmosphériques comme le mercure, le cadmium, le plomb, les polluants organiques persistants et les substances appauvrissant la couche d'ozone préoccupent aussi beaucoup les Canadiens . En raison du transport atmosphérique planétaire et d'autres voies de transport, la région de l'Arctique, y compris l'Arctique canadien, est un récepteur important de ces polluants et de leurs effets connexes.
Les Canadiens sont soucieux des changements à leur environnement. Les GES altèrent le climat. La température du globe a augmenté de 0,74 °C au cours des 100 dernières années. Dans le quatrième rapport d'évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat paru en novembre 2007, des scientifiques internationaux ont prévu que les températures moyennes mondiales pourraient augmenter de 1,8 °C à 6,4 °C d'ici la fin du XXI e siècle. Au Canada, les températures moyennes pourraient augmenter de 5 °C à 10 °C dans certaines régions.
La réduction des émissions qui engendrent des changements climatiques et qui contribuent à la pollution atmosphérique est une question d'intérêt national. Les émissions atmosphériques nocives ont une incidence sur notre santé, notre environnement, notre économie et notre qualité de vie.
Auparavant, les polluants atmosphériques et les GES étaient traités séparément malgré le fait qu'ils proviennent souvent de la même source. Des stratégies, des programmes et des partenariats novateurs sont requis afin de protéger la santé des Canadiens et leur environnement contre les effets nocifs de la pollution atmosphérique. Malgré la progression réalisée grâce au traitement des questions liées à la qualité de l'air et à la réduction des émissions transfrontalières et internationales ainsi que des émissions issues d'importants secteurs industriels, du secteur des transports et d'autres sources, les initiatives doivent se poursuivre. Par exemple, en 2005, les émissions totales de GES au Canada ont été estimées à 25 p. 100 de plus qu'en 1990 [8] .
Une approche intégrée visant la réglementation de la pollution atmosphérique et des émissions de GES est importante afin de réduire les émissions et la pollution en vue d'atteindre les meilleurs résultats possible. Elle pourrait permettre d'augmenter les occasions de définir des objectifs qui tiennent compte des problèmes et des conflits potentiels, et améliorer les chances de trouver une solution optimale pour limiter les répercussions de ces deux problèmes.
Contexte de la planification
La présente activité de programme vise à réduire les risques que posent les polluants atmosphériques et les émissions de GES pour la santé et l'environnement. Dans le cadre de cette activité de programme, les menaces que les polluants atmosphériques et les émissions de GES représentent pour la santé humaine sont gérées au moyen d'une réglementation des produits de l'industrie , du transport et de la consommation. Cette réglementation est coordonnée avec d'autres initiatives complémentaires conçues pour encourager les mesures visant à réduire les polluants atmosphériques et les émissions de GES.
Situation actuelle et orientation future
Au début de l'automne 2006, le gouvernement a annoncé une série d'initiatives afin de promouvoir le programme de la qualité de l'air. En octobre 2006, il a annoncé son intention d'introduire de nouvelles mesures strictes pour protéger l'environnement et la santé des Canadiens contre la pollution atmosphérique et des GES.
En avril 2007, le gouvernement du Canada a annoncé la mise en œuvre du plan d'action intitulé Prendre le virage : un plan d'action pour réduire les gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique. Ce plan d'action :
De plus, le gouvernement instaure diverses mesures visant à encourager l'établissement et le déploiement de l'énergie propre et des technologies de transport. Il mettra en place une bourse du carbone qui incitera les entreprises à opérer de manière plus propre et plus verte.
De plus, en avril 2007, le ministre de l'Environnement du Canada et l'administrateur de la Environmental Protection Agency des États-Unis ont annoncé le début des négociations pour ajouter une annexe à l'Accord Canada-États-Unis sur la qualité de l'air, lequel vise à réduire le flux frontalier de la pollution atmosphérique et ses effets à la fois sur la santé des Canadiens et des Étatsuniens, et sur celle des écosystèmes en général.
En décembre 2007, le gouvernement du Canada a franchi la première étape d'un Programme de réglementation de la qualité de l'air en publiant un avis dans la Gazette du Canada en vertu de l'article 71 de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [ LCPE (1999 )] concernant la déclaration de l'information sur les polluants atmosphériques, les GES et d'autres substances pour l'année civile 2006. En vertu de cet avis, le ministère de l'Environnement exige des principales industries qu'elles fournissent de l'information sur leurs émissions de polluants atmosphériques, de GES et d'autres substances pour l'année 2006 d'ici au 31 mai 2008 dans le cadre du processus d'élaboration de règlements indiqué dans le Cadre réglementaire sur les émissions atmosphériques d'avril 2007 .
Des mesures supplémentaires ont été élaborées pour soutenir les actions tangibles du gouvernement, des Canadiens, des organismes et des entreprises visant à réduire les émissions de GES et les niveaux de polluants atmosphériques ainsi que pour faire face efficacement aux changements climatiques. Par exemple, l'une des mesures (annoncée dans le budget de 2007) fournira un financement en vue d'accroître de façon significative les actions actuellement prises, dans le but d'accélérer le retrait des vieilles voitures très polluantes. D'autres initiatives élargiront le travail d'Environnement Canada avec les organismes non gouvernementaux de façon à encourager les actions des Canadiens, permettant ainsi des réductions mesurables de la pollution atmosphérique et des émissions de GES L'ensemble du programme sur la qualité de l'air est mené par Environnement Canada et englobe huit ministères et organismes fédéraux. Il s'agit d'un exemple parmi tant d'autres illustrant les actions prises par Environnement Canada pour travailler avec des partenaires et sensibiliser les Canadiens. La totalité de l'initiative sera gérée par l'intermédiaire d'un cadre de gestion horizontale afin de faciliter la coordination au sein des ministères et d'appuyer un examen systématique du financement, du contrôle du rendement et de la production de rapports. L'évolution des résultats de l'initiative sera rapportée dans les années à venir par l'intermédiaire de ce cadre.
Sur la scène internationale, le gouvernement du Canada s'est engagé à lutter contre les changements climatiques et à travailler avec la communauté internationale pour mettre en place un accord post-2012 en vertu de la Convention-cadre sur les changements climatiques qui comprend l'adoption de cibles ambitieuses de réduction des GES par tous les principaux émetteurs. Le gouvernement s'est aussi engagé à continuer de travailler avec d'autres pays en vue d'obtenir la réduction d'autres polluants atmosphériques comme les polluants organiques persistants, le mercure et les substances appauvrissant la couche d'ozone.
Pour obtenir de plus amples renseignements, consulter le site Web Branché sur l'air pur à l'adresse www.ec.gc.ca/cleanair-airpur/ .
Risques et défis
Le Programme de réglementation de la qualité de l'air du gouvernement est une importante initiative de réglementation dont l'envergure dépasse toute autre mesure réglementaire qu'il a prise antérieurement. Le calendrier fixé pour obtenir les résultats prévus par ce programme est exigeant et demandera des actions soutenues et intenses en ce qui concerne la consultation ainsi que l'élaboration de politiques réglementaires et d'activités connexes. Ce qui suit présente quelques-uns des principaux défis :
Les activités liées à la réduction des risques posés par les polluants atmosphériques et les GES sont expliquées plus en détail ci-dessous :
Secteur de programme : Les approches stratégiques visant à gérer les polluants atmosphériques et les émissions de gaz à effet de serre réduisent efficacement les risques |
Activités : Élaborer un cadre réglementaire et des instruments sous-jacents visant à réduire la réduction de la pollution atmosphérique au Canada. |
Résultats prévus :
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Indicateurs :
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Secteur de programme : La collaboration internationale en matière de polluants atmosphériques et d'émissions de gaz à effet de serre s'harmonise aux intérêts des Canadiens. |
Activités : Mener des négociations et des activités de collaboration qui s'harmonisent aux intérêts des Canadiens en vue de réduire les polluants atmosphériques et les émissions de GES. |
Résultats prévus :
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Indicateurs :
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Secteur de programme : Les risques associés aux polluants atmosphériques et aux émissions de gaz à effet de serre provenant des secteurs industriels sont gérés. |
Activités : Élaboration de stratégies de gestion des risques ayant trait aux polluants atmosphériques et aux GES provenant des secteurs industriels de l'économie du Canada. |
Résultats prévus :
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Indicateurs :
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Secteur de programme : Gestion des risques liés aux émissions atmosphériques par des systèmes de réglementation pour le transport et autres secteurs |
Activités : Élaboration de stratégies de gestion des risques ayant trait aux polluants atmosphériques et aux GES provenant du secteur des transports et d'autres secteurs de l'économie du Canada. |
Résultats prévus :
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Indicateurs :
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Partenaires : Santé Canada, Ressources naturelles Canada, Industrie Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Transports Canada, ministère des Finances Canada, Affaires étrangères et Commerce international Canada, d'autres ordres de gouvernement, des organismes internationaux (Organisation de coopération et de développement économiques, Organisation internationale de normalisation, Programme des Nations Unies pour l'environnement), établissements d'enseignement, organismes non gouvernementaux environnementaux et associations de l'industrie. |
Description
L'engagement d'Environnement Canada envers le présent résultat stratégique se manifeste par la gestion et la surveillance de deux programmes de contribution distincts, mais interreliés, dans le secteur riverain de Toronto : 1) l'Initiative de revitalisation du secteur riverain de Toronto (IRSRT); 2) le programme de financement du Harbourfront Centre.
1) L'IRSRT est une initiative de 1,5 milliard de dollars assortie d'investissements de 500 millions de dollars provenant de chaque ordre de gouvernement et de la municipalité, c'est-à-dire le gouvernement fédéral, la province de l'Ontario et la municipalité de Toronto. Il s'agit d'un investissement sur le plan de l'infrastructure et du réaménagement urbain. Les objectifs de l'IRSRT sont d'assurer au Canada, à l'Ontario et à la Ville de Toronto une position enviable dans la nouvelle économie, ce qui permettra d'assurer la réussite continue du Canada dans l'économie mondiale et d'améliorer la croissance économique tout comme les possibilités de développement. En raison des liens intrinsèques entre la santé économique, sociale et environnementale, les objectifs comprennent également l'amélioration de la qualité de vie à Toronto et le soutien au développement urbain durable.
L'objectif de l'IRSRT est de revitaliser le secteur riverain de Toronto par des investissements, non seulement dans les infrastructures municipales traditionnelles, comme le transport en commun et le réseau d'aqueduc, mais aussi dans les projets de développement urbain plus modernes, notamment les parcs, les espaces verts, les installations touristiques et la relance des secteurs postindustrialisés qui sont sous-utilisés. Il est prévu que les investissements dans ces secteurs se traduiront par des avantages sociaux et économiques pour la région de Toronto.
La Société de revitalisation du secteur riverain de Toronto (SRSRT) est l'entité chargée par les trois gouvernements de superviser la revitalisation du secteur riverain. Constituée en 2001 en tant que société intérimaire en vertu d'une loi provinciale, elle est devenue une société permanente en vertu de la Loi de 2002 sur la Société de revitalisation du secteur riverain de Toronto .
D'octobre 2000 à mars 2004, l'IRSRT était gérée au nom du gouvernement fédéral par le ministère des Transports. Le 8 mars 2004, la responsabilité du dossier a été confiée au titulaire du ministère des Ressources humaines et du Développement des compétences Canada, conformément à son rôle de ministre responsable de l'Ontario. L'IRSRT a ensuite été confiée au ministère de la Citoyenneté et de l'Immigration le 4 février 2005, puis au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada le 6 février 2006, et, depuis le 4 janvier 2007, elle relève d'Environnement Canada. Le financement du gouvernement fédéral dans le cadre de cette initiative prend fin le 31 mars 2011.
Dans le cadre de cette initiative, le Secrétariat fédéral de l'IRSRT au sein d'Environnement Canada assure la gestion du programme de subventions et de contributions axé sur les investissements dans l'infrastructure et le réaménagement urbain et conseille le ministre relativement aux responsabilités de ce dernier, conformément à la Loi . Le plan de financement à long terme entre les deux ordres de gouvernement et la municipalité, préparé en 2007-2008, est cohérent et met l'accent sur les priorités fédérales. Il tient compte des priorités individuelles et partagées des deux gouvernements et de la municipalité, tout en maintenant la vision et la cohérence globales que sous-tend la revitalisation du secteur riverain. Dans le cadre du plan de financement à long terme, chaque gouvernement consacre la totalité du financement de 500 millions de dollars aux nombreux projets de revitalisation du secteur riverain.
Parmi les 500 millions de dollars, Infrastructure Canada doit gérer 65 millions de dollars affectés au projet Réseau GO, alors que Transports Canada doit gérer 25 millions de dollars affectés au projet de lien air-rail, pour un total de 90 millions de dollars, qui seront gérés conformément à des modalités différentes. Sur les 410 millions de dollars gérés par le Secrétariat fédéral de l'IRSRT au sein d'Environnement Canada, 123,8 millions ont déjà été versés à ce jour depuis la mise en œuvre du programme en 2001, et le solde de 286,2 millions doit encore être affecté à des projets précis comme l'établit le plan de financement à long terme.
2) Le Harbourfront Centre est un organisme provincial sans but lucratif constitué en corporation en 1990 dans le but de gérer les activités des programmes culturels et éducatifs. Il veille, au nom du public, à l'exploitation de dix acres clés du secteur riverain de Toronto, ainsi qu'à la gestion et à la programmation de toutes installations publiques à cet endroit. L'organisme obtient son financement de plusieurs sources telles que la ville de Toronto, les donateurs du secteur privé et les recettes générées par les frais liés aux programmes culturels et par les activités du secteur immobilier commercial.
Il a pour mission de favoriser la croissance de nouvelles expressions culturelles, de stimuler les échanges nationaux et internationaux et d'offrir un environnement à la fois dynamique et accessible au public afin de pouvoir vivre les merveilles de l'imagination Le Harbourfront Centre. Plus précisément, ce centre offre un vaste ensemble de programmes artistiques et culturels aux personnes de tout âge, y compris les arts visuels, l'artisanat, la littérature, la musique, la danse et le théâtre.
En 2006, le Harbourfront Centre a constaté un manque à gagner dans son financement opérationnel de base. Le gouvernement fédéral a conclu un accord de contribution avec ce centre en vue de faciliter un flux de trésorerie immédiat de 4 millions de dollars, ce qui a permis à au Centre de maintenir ses activités. À la suite de cette injection de fonds, le programme de financement du Centre a été mis en place en décembre 2006. La responsabilité du programme de financement pluriannuel de 21 millions de dollars a été confiée au Secrétariat fédéral de l'IRSRT au sein d'Environnement Canada, qui doit également assumer ses responsabilités envers le programme de l'IRSRT . Le programme de financement du Centre prend fin le 31 mars 2011.
Les responsabilités du gouvernement fédéral vis-à-vis du programme de financement du Harbourfront Centre concernent l'établissement et la gestion d'un accord de contribution qui précise les modalités du financement opérationnel. Le financement offre une base stable pour l'administration et les activités du Centre. Il améliore la capacité de la direction à obtenir du financement des autres gouvernements et de sources privées afin que l'organisme puisse devenir autonome. Il améliore également la capacité de la direction à poursuivre d'autres stratégies qui génèrent des revenus pour assurer l'accès communautaire continu aux installations culturelles, récréatives et éducatives du Centre. L'organisme peut ainsi assurer des activités viables sur le plan financier qui appuient le développement économique, social et culturel du secteur riverain de Toronto.
Comme c'est le cas pour l'IRSRT, les résultats du programme de financement du Harbourfront Centre sont étroitement liés aux résultats stratégiques de l'architecture d'activités de programme d' Environnement Canada, par l'intermédiaire du développement urbain durable et du renouvellement de l'infrastructure dans le secteur riverain de Toronto.
Ressources financières et humaines prévues par activité de programme
Activités de programme (en millions de dollars) |
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | |||
$ | ETP | $ | ETP | $ | ETP | |
Revitalisation du secteur riverain de Toronto | 87,1 | 12 | 126,0 | 12 | 16,4 | 12 |
Société Harbourfront | 5,0 | 5,0 | 5,0 | |||
Total | 92,1 | 12 | 131,0 | 12 | 21,4 | 12 |
Résultats prévus et mesures clés
Activités de programme | Résultats prévus | Indicateurs |
Revitalisation du secteur riverain de Toronto | Le secteur riverain est plus accessible et mieux utilisé. |
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L'infrastructure urbaine est renouvelée. |
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La gestion environnementale du secteur riverain est améliorée. |
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Société Harbourfront | L'administration et les activités de la Société Harbourfront sont fondées de façon stable. |
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Un accès continu est offert à la collectivité. |
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Plans et priorités
En 2008-2009, le Ministère mettra l'accent sur les priorités principales suivantes :
Mise en contexte des résultats
Bien que la vision originale de l'Initiative de revitalisation du secteur riverain de Toronto (IRSRT) demandait aux deux ordres de gouvernement et à la municipalité de s'engager envers un ensemble de priorités et de projets partagés selon un financement égal, à mesure que l'initiative a pris de l'ampleur, les gouvernements respectifs ont déterminé des priorités partagées et individuelles. Le gouvernement fédéral a déterminé que ses priorités sont les parcs et les espaces récréatifs et verts. Le Secrétariat fédéral de l'IRSRT est responsable, quant à lui, de gérer et de coordonner la contribution fédérale au renouvellement et à la revitalisation du secteur riverain de Toronto .
Contexte de la planification
Afin d'atteindre les objectifs de l'IRSRT, Environnement Canada travaillera en collaboration avec d'autres ministères fédéraux et recherchera auprès d'eux une expertise relative aux nouveaux projets novateurs dans le secteur riverain de Toronto. De plus, le Ministère assurera une gestion saine et une gérance solide des fonds fédéraux par l'intermédiaire de l'utilisation continue des outils de gestion du programme élaborés par le Secrétariat fédéral de l'IRSRT .
État actuel et positionnement futur
L'IRSRT continue d'évoluer de la phase de planification à la phase de mise en œuvre à mesure que la phase de construction physique des projets se poursuit dans le secteur riverain de Toronto. Les deux ordres de gouvernement et la municipalité collaborent afin d'assurer la réussite des projets novateurs dans le secteur riverain et de positionner la Société de revitalisation du secteur riverain de Toronto (SRSRT) pour qu'elle assume une plus grande responsabilité à l'égard de la revitalisation du secteur riverain après 2011 .
Risques et défis
Toute initiative d'infrastructure à grande échelle exige une importante période de démarrage pour la planification, les études de faisabilité, la consultation publique et les processus d'évaluation environnementale. À mesure que ce travail se poursuit, le point d'intérêt de l'IRSRT passe de la planification à la mise en œuvre. En raison du temps nécessaire pour mettre en œuvre des projets de l'IRSRT, de la planification jusqu'à la mise en œuvre, de nombreux plans du projet initial ont subi une hausse des coûts, des changements de portée et un ralentissement possible à mesure que d'autres priorités concurrentes sont apparues. Le calendrier du projet peut également être touché par des dossiers intergouvernementaux et intragouvernementaux. Étant donné que la date d'échéance de l'investissement fédéral dans l'IRSRT est prévue en 2011, le Secrétariat fédéral de l'IRSRT collabore avec la SRSRT et l'autre ordre de gouvernement et la municipalité pour s'assurer que les projets sont terminés dans les délais précisés.
Mise en contexte des résultats
L'objectif premier du programme de financement du Harbourfront Centre est de fournir à ce centre un soutien financier opérationnel jusqu'au 31 mars 2011. Ce soutien aidera le Centre à couvrir ses coûts d'exploitation fixes. Il facilitera également sa capacité à obtenir le financement des autres ordres de gouvernement et la municipalité, et à poursuivre d'autres stratégies qui génèrent des revenus permettant alors à l'organisme de fournir au grand public un accès aux programmes et aux activités culturels, récréatifs et éducatifs dans le secteur riverain de Toronto.
Contexte de la planification
Le Secrétariat fédéral de l'IRSRT continuera à gérer et à surveiller l'accord de contribution avec le Harbourfront Centre par la mise en œuvre d'un plan de suivi des risques et d'un examen des rapports financiers et d'étape. L'élaboration d'un plan pour les vérifications et les évaluations continuera d'appuyer une gérance et une administration solides des programmes de financement du Centre.
État actuel et positionnement futur
La contribution fédérale a stabilisé le financement opérationnel du Harbourfront Centre. Celui-ci sera ainsi en mesure de chercher des ressources supplémentaires à partir d'autres sources pour renforcer sa programmation communautaire. Les contributions fédérales poursuivront également le développement de l'organisme par l'intermédiaire d'une modernisation des outils administratifs du Centre.
Risques et défis
L'évaluation globale des risques relatifs au programme est faible. Les fonds seront attribués par l'intermédiaire d'un accord de contribution qui précisera les modalités relatives aux dépenses et aux rapports applicables établis sur une base trimestrielle.
Cependant, il existe des risques extérieurs qui peuvent gêner la capacité du Harbourfront Centre à atteindre les objectifs globaux du programme. Les répercussions éventuelles provoquées par l'apparition de ces risques sur l'exécution du programme ont été évaluées comme étant modérées, tandis que la probabilité d'apparition des risques a été jugée faible.
Le Harbourfront Centre est un organisme sans but lucratif. De ce fait, ses stratégies qui génèrent des revenus doivent être équilibrées par les dépenses d'exploitation et de gestion, et par les activités de programmation. Bien que la majeure partie des dépenses d'exploitation soit considérée comme étant des frais fixes, elles sont soumises aux pressions inflationnistes et à la croissance liée aux projets d'entreprises du Centre.
Résultat stratégique : Le capital naturel du Canada est restauré, conservé et amélioré. | ||||
Dépenses prévues ($ millions) | Harmonisation avec le secteur de résultats du gouvernement du Canada | |||
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | ||
La biodiversité est conservée et protégée. | 141,0 | 135,9 | 131,6 | Un environnement propre et sain |
Une eau propre, salubre et sécuritaire. | 94,8 | 100,7 | 92,7 | |
Les Canadiens adoptent des approches qui assurent l'utilisation et la gestion durables du capital naturel et des paysages exploités. | 32,9 | 30,7 | 29,9 | |
Résultat stratégique : Les prévisions météorologiques et les services environnementaux réduisent les risques et contribuent au mieux-être des Canadiens. | ||||
Dépenses prévues ($ millions) | Harmonisation avec le secteur de résultats du gouvernement du Canada | |||
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | ||
Meilleures connaissances et renseignements sur les conditions météorologiques et environnementales afin d'exercer une influence sur la prise de décisions. | 130,2 | 127,9 | 124,2 | Un environnement propre et sain |
Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien. | 153,0 | 154,0 | 149,4 | |
Résultat stratégique : Les Canadiens et l'environnement sont protégés contre les effets de la pollution et des déchets. | ||||
Dépenses prévues ($ millions) | Harmonisation avec le secteur de résultats du gouvernement du Canada | |||
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | ||
Réduction des risques posés par les substances toxiques et les autres substances nocives pour les Canadiens, leur santé et l'environnement. | 198,0 | 194,2 | 190,6 | Un environnement propre et sain |
Les Canadiens adoptent des démarches de consommation et de production durables. | 49,5 | 50,6 | 65,2 | |
Réduction des risques liés aux polluants atmosphériques et aux émissions de gaz à effet de serre pour les Canadiens, leur santé et l'environnement | 152,0 | 156,9 | 153,5 | |
Résultat stratégique : Développement urbain durable et renouvellement de l'infrastructure dans le secteur riverain de Toronto. | ||||
Dépenses prévues ($ millions) | Harmonisation avec le secteur de résultats du gouvernement du Canada | |||
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | ||
Revitalisation du secteur riverain de Toronto | 87,1 | 126,0 | 16,4 | Une croissance économique forte |
Société Harbourfront | 5,0 | 5,0 | 5,0 | Une culture et un patrimoine canadiens dynamiques |
La Stratégie de développement durable (SDD) de 2007-2009 d'Environnement Canada indique quels sont les engagements clés à prendre en vue d'appuyer les objectifs ministériels et fédéraux pendant cette période de trois ans. Ces engagements reflètent notre approche globale pour faire avancer davantage le développement durable. Cette approche est axée sur le renforcement de la capacité du Ministère à intégrer les considérations sociales et économiques à nos processus décisionnels et à continuer à offrir des renseignements, des programmes et des services environnementaux qui permettent aux Canadiens de mieux intégrer la valeur réelle de l'environnement dans leur prise de décisions.
Pendant que nous poursuivons la mise en œuvre de notre stratégie, nous nous attardons principalement à nous assurer que la progression réalisée en vue d'atteindre nos objectifs de développement durable appuie également les résultats stratégiques ministériels. À cet égard, la SDD repose maintenant entièrement sur l'architecture d'activités de programme et rapproche chacun des engagements en matière de développement durable à un résultat stratégique ministériels ou à un service interne qui soutient ce résultat :
1. Résultat stratégique n o 1 | Les Canadiens et l'environnement sont protégés contre les effets de la pollution et des déchets. |
2. Résultat stratégique n o 2 | Les prévisions météorologiques et les services environnementaux réduisent les risques et contribuent au mieux-être des Canadiens. |
3. Résultat stratégique n o 3 | Le capital naturel du Canada est restauré, conservé et amélioré. |
4. Services internes | L'intégration et les services habilitants contribuent à l'atteinte des résultats stratégiques ministériels. |
Chacun de ces objectifs est appuyé par des résultats intermédiaires et à court terme dans le cadre de la SDD, comme l'indique le modèle logique qui suit. Des mesures de rendement sont actuellement en place en ce qui concerne les activités qui appuient les engagements en matière de développement durable. Les mesures de rendement sur le plan des résultats intermédiaires et stratégiques seront établies selon l'architecture d'activités de programme du Ministère.
Chaque engagement est associé à un ou plusieurs des six objectifs fédéraux en matière de développement durable (pour obtenir des précisions, consulter le site Web à l'adresse www.sdinfo.gc.ca/reports/fr/sd_guide/c2.cfm#s2_5 ) . Nous pouvons ainsi faire avancer le développement durable à l'échelle fédérale tout en travaillant à l'atteinte des résultats stratégiques ministériels.
En réponse à une recommandation formulée dans le rapport de 2007 du commissaire à l'environnement et au développement durable, Environnement Canada s'est engagé à effectuer, en collaboration avec d'autres ministères, un examen approfondi afin de déterminer quels sont les moyens nécessaires en vue d'améliorer l'approche du gouvernement à l'égard des stratégies de développement durable. Nous respectons ainsi notre engagement de fournir un leadership, une orientation et une coordination quant au processus stratégique de développement durable fédéral en explorant les options permettant une plus grande cohérence et efficacité pangouvernementales relativement à l'atteinte des objectifs relativement au développement durable.
Modèle logique
Atteindre le plus haut niveau de qualité environnementale afin d'améliorer la santé et le mieux-être des Canadiens, préserver notre milieu naturel et promouvoir notre compétitivité à long terme dans le but d'améliorer la qualité de vie des Canadiens, et ce, dans le respect des générations actuelles et futures. |
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1. Les Canadiens et l'environnement sont protégés contre les effets de la pollution et des déchets . | 2. Les prévisions météorologiques et les services environnementaux réduisent les risques et contribuent au mieux-être des Canadiens . | 3. Le capital naturel du Canada est restauré, conservé et amélioré . | 4. L'intégration et les services habilitants contribuent à l'atteinte des objectifs stratégiques ministériels . |
1.1 Réduction des risques posés par les substances toxiques et les autres substances nocives pour les Canadiens, leur santé et l'environnement. | 2.1 Meilleures connaissances et renseignements sur les conditions météorologiques et environnementales afin d'exercer une influence sur la prise de décisions. | 3.1 La biodiversité est conservée et protégée. | 4.1 Des conseils stratégiques intégrés, les communications et des stratégies d'information permettent une prise de décision efficace. |
1.2. Les Canadiens adoptent des démarches de consommation et de production durables. | 2.2 Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien. | 3.2 L'eau est propre, salubre et sécuritaire. | 4.2. Les relations avec les autres gouvernements et partenaires sont bien gérées afin de soutenir les priorités environnementales. |
3.3 Les Canadiens adoptent des approches qui assurent l'utilisation et la gestion durables du capital naturel et des paysages exploités. | 4.3 Les services ministériels et les conseils de qualité supérieure permettent au Ministère d'atteindre ses objectifs stratégiques. | ||
Résultats et engagements comme l'indique la Stratégie de développement durable de 2007-2009 d'Environnement Canada (consulter le site Web à l'adresse www.ec.gc.ca/sd-dd_consult/SDS2007/index_f.cfm ) |
Les tableaux supplémentaires suivants sont disponibles en ligne. On peut les consulter sur le site Web du Secrétariat du Conseil du Trésor à l'adresse www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2008-2009/info/info-fra.asp .
Description
Des conseils stratégiques ministériels clairs, cohérents et intégrés, des interactions coordonnées avec les partenaires et les intervenants, et une communication efficace permettent à Environnement Canada de remplir son mandat et de respecter ses engagements.
Environnement Canada coordonne l'élaboration de stratégies fédérales visant à intégrer d'une manière concrète la durabilité environnementale dans les priorités stratégiques pangouvernementales. Dans le cadre de ces actions, le Ministère met de l'avant des politiques et des programmes ciblés qui sont axés sur les résultats et qui reconnaissent les liens inextricables entre l'environnement, notre compétitivité économique et la santé des Canadiens.
Les actions d'Environnement Canada en vue d'établir une approche stratégique ministérielle unifiée sont organisées selon deux secteurs de programme :
Plans et priorités
Au cours des trois prochaines années, Environnement Canada prévoit ce qui suit :
Contexte de la planification
Des conseils stratégiques intégrés, des communications et des stratégies d'information permettent une prise de décisions efficace
Une des grandes priorités consiste à améliorer la coordination de l'expertise en matière d'élaboration de politiques au Ministère - qui est actuellement trop dispersée - afin de travailler plus efficacement et de faire valoir les perspectives ministérielles et les preuves scientifiques dans tous les travaux majeurs d'élaboration de politiques. La recherche stratégique, l'analyse économique et le renforcement des liens entre les politiques et les sciences occuperont une plus grande place.
En faisant avancer le programme environnemental, Environnement Canada coordonnera et mettra en œuvre des stratégies de communication intégrées afin d'appuyer les priorités du Ministère et les mesures gouvernementales prises dans le cadre du programme sur la qualité de l'air, le Plan d'action pour l'assainissement de l'eau, le programme de conservation et le Plan de gestion des produits chimiques. La réglementation et son application, de même que des renseignements sur les services météorologiques feront l'objet d'une communication proactive à la population canadienne. L'attention accrue portée à l'élaboration d'une approche internationale post-2012 en matière de changements climatiques et un accent plus marqué sur la communication de la stratégie du gouvernement fédéral relative aux sciences et à la technologie caractériseront également les communications. La publicité portant sur les incitations des consommateurs ajoutera une autre dimension à la communication relative aux changements climatiques et aux mesures concrètes que le gouvernement prend afin de protéger et de préserver l'environnement.
Une meilleure coordination et une meilleure orientation stratégique pour les activités de sensibilisation et de mobilisation d'Environnement Canada sont également une priorité importante. L'accent sera mis sur des groupes cibles particuliers pour lesquels on peut s'attendre à un meilleur rendement en comprenant leurs besoins et leurs défis, et en travaillant à les relever.
Environnement Canada élaborera et mettra également en œuvre un cadre de gestion des subventions et des contributions. Afin de s'assurer qu'Environnement Canada réponde de toutes les actions menées à bien, une stratégie de production des rapports ministériels sera définie et mise en œuvre pour donner corps aux outils de production des rapports stratégiques. Enfin, Environnement Canada continuera à renforcer les approches ministérielles stratégiques à l'égard des sciences et de la technologie.
Afin d'atteindre ces importants objectifs, des partenaires clés seront déterminés et approchés, en particulier ceux qui sont mieux placés qu'Environnement Canada pour exercer les activités de sensibilisation et de mobilisation parce qu'ils ont une portée plus large.
Le travail d'Environnement Canada, en ce qui concerne les indicateurs, est repositionné pour assurer une meilleure gestion des données environnementales au Ministère, pour rehausser la comparabilité des données disponibles aux utilisateurs et des mécanismes permettant d'obtenir ces données ainsi que pour offrir des données et de l'information plus pertinentes en ce qui a trait aux priorités ministérielles et aux indicateurs qui peuvent être utilisés pour communiquer les répercussions environnementales aux citoyens, aux législateurs et aux décideurs. Le Ministère continuera à développer les principes, les technologies et les partenariats requis pour intégrer l'information et les données environnementales disparates de façon cohérente, crédible et en temps opportun.
Environnement Canada concentrera ses actions sur la mise en œuvre de sa stratégie de développement durable 2007-2009 ainsi que sur la mise au point des plans d'action et des mesures de rendement connexes. De façon plus générale, Environnement Canada, en collaboration avec d'autres ministères, dirige une étude approfondie et documentée qui détermine des ressources en vue d'améliorer l'approche du gouvernement quant au développement durable.
Promotion des approches stratégiques face aux sciences et à la technologie au sein du Ministère et à l'externe
La capacité d'Environnement Canada à remplir son mandat est fondamentalement liée aux sciences. Afin de garantir qu'Environnement Canada dispose du savoir-faire nécessaire à la prise de décisions environnementales sensées, un plan scientifique du Ministère a été mis sur pied. Le Ministère s'est engagé à aller de l'avant avec la mise en œuvre de ce plan, et il collabore à l'intégration du plan technologique au sein du plan scientifique dans le but de créer une seule stratégie ministérielle cohérente pour les sciences et la technologie. Afin de respecter les engagements de son plan scientifique, il collaborera à la promotion de son programme de suivi et de prévisions environnementales intégrées à la fois à l'interne, grâce au travail accompli sous la direction d'un nouveau groupe de travail ministériel qui se consacre au suivi intégré, et entre les ministères, grâce au travail de conception d'une approche intégrée en matière de suivi dans l'Arctique. Le Ministère s'efforcera de satisfaire les besoins et prendre en considération les occasions scientifiques communs définis dans le cadre d'une série de six forums scientifiques régionaux, tenus récemment dans l'ensemble du pays. Il est également essentiel de faire savoir qu'Environnement Canada a réussi à créer des avantages environnementaux, économiques et sociaux tangibles grâce à ses activités de sciences et de technologie. C'est dans ce but que seront entrepris des travaux d'amélioration du suivi et de la communication de l'incidence des activités du Ministère en matière de sciences et de technologie.
L'amélioration de l'efficacité avec laquelle les sciences influencent l'élaboration des politiques est essentielle pour les activités du Ministère. Ce dernier améliorera des mécanismes pratiques de renforcement des liens entre les sciences et les politiques, et il utilisera les fonctions de liaison sciences-politiques pour aider à mieux diriger ses résultats des sciences et sa technologie à l'interne et pour les décideurs.
À titre de membre actif de la collectivité fédérale des sciences et de la technologie, Environnement Canada continuera à contribuer à la politique fédérale relative aux sciences et à la technologie. Il collaborera avec ses partenaires fédéraux à mettre en œuvre la nouvelle stratégie fédérale relative aux sciences et à la technologie, intitulée « Réaliser le potentiel des sciences et de la technologie au profit du Canada ». Il considère les sciences et la technologie de l'environnement comme un secteur de recherche prioritaire, et il cherche à tirer parti des forces existantes du Canada dans ce domaine pour obtenir des résultats pour les Canadiens. Il est un acteur important dans la recherche environnementale à la fois au Canada et sur la scène internationale, et il fera usage de son importante capacité scientifique et technologique pour contribuer à la progression de la collaboration et du réseautage environnementaux en matière de recherche et de développement en appui à la stratégie fédérale relative aux sciences et à la technologie.
Les relations avec les autres gouvernements et partenaires sont bien gérées afin de soutenir les priorités environnementales
Environnement Canada n'atteint pas les résultats environnementaux à lui seul. La progression de ses priorités, comme la qualité de l'air, les changements climatiques et la gestion des produits chimiques, nécessitera une étroite collaboration avec les acteurs externes du milieu économique et de la société. Ce secteur de programme met l'accent sur la gestion des partenariats et des relations de travail avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, sur la protection et la promotion des intérêts environnementaux du Canada à l'échelle internationale et sur la participation des peuples autochtones et des intervenants au programme environnemental du Canada.
Le travail de consultation et d'intervention d'Environnement Canada favorise une consultation et une participation constructives en ce qui concerne ses priorités et il renforce ses relations avec les principaux partenaires et les principaux partenariats, y compris l'industrie, les organismes non gouvernementaux, les gouvernements et les organisations autochtones, les personnes qui ont de l'influence sur les marchés et les principaux penseurs. Un cadre stratégique dynamique pour la consultation et la mobilisation des peuples autochtones a été mis au point l'année dernière en vue d'orienter le travail relatif aux partenariats et aux consultations au sein du Ministère. En ce qui concerne les activités de cette année, on mettra l'accent sur la mise en œuvre de ces politiques en offrant des outils et des services qui fourniront une information éclairée pour les consultations d'Environnement Canada et qui assureront un engagement efficace auprès des peuples autochtones.
Le travail d'Environnement Canada dans le cadre des relations fédérales, provinciales et territoriales est repositionné pour mettre l'accent sur ses priorités absolues , notamment la qualité de l'air et les changements climatiques. Puisque les provinces et les territoires partagent la responsabilité de la gestion de l'environnement avec le gouvernement fédéral, leur engagement actif est essentiel pour assurer la mise en œuvre fructueuse des politiques dans tout le Canada. Le suivi et la coordination des relations fédérales, provinciales et territoriales sont donc essentiels pour soutenir la mise en œuvre du programme d'Environnement Canada sur le plan national, régional ou bilatéral dans un contexte national.
Sur le plan international, les activités et l'engagement d'Environnement Canada seront davantage axés sur les activités qui soutiennent clairement ses priorités. Le Ministère définira les problèmes prioritaires afin de s'assurer que ses activités internationales sont orientées vers les pays et les institutions internationales clés qui offrent les meilleures occasions d'obtenir des avantages pour les Canadiens en ce qui concerne l'environnement et la santé.
Un des problèmes prioritaires sera la contribution du Canada à la mise en place d'un accord post-2012 relatif aux changements climatiques à l'échelle mondiale, conclu en vertu de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, lequel accord engagera l'ensemble des principales nations émettrices de gaz à effet de serre tout en tenant compte également des circonstances nationales des pays. En dehors des Nations Unies, le Ministère sera le principal représentant du Canada dans des partenariats multilatéraux clés portant sur les changements climatiques, tels que le partenariat Asie-Pacifique sur le développement propre et le climat, le processus des grandes puissances économiques sur les changements climatiques et la sécurité énergétique et bien d'autres partenariats internationaux axés sur la technologie. En s'engageant dans ces partenariats, le Canada poursuit les travaux relatifs à un accord sur les changements climatiques à l'échelle mondiale, explore la capacité des technologies existantes à réduire l'intensité des émissions dans un avenir rapproché, finance la recherche dans le domaine des technologies de l'avenir innovantes et peu polluantes et met en œuvre des mesures pratiques afin de poursuivre le développement et l'utilisation des technologies propres qui permettront des réductions réelles des émissions à l'échelle mondiale.
Le commissaire à l'environnement et au développement durable a récemment recommandé que l'information sur les objectifs, les moyens, les résultats prévus et la progression accomplie par rapport aux priorités internationales sur le plan environnemental soit diffusée au Parlement et aux Canadiens. Environnement Canada dispose de diverses méthodes de production de rapports et, en réponse aux recommandations du commissaire, il utilisera des Rapports sur les plans et priorités, le Rapport ministériel sur le rendement ainsi que son site Web afin de garantir, dans le futur, que l'information sur les objectifs, les moyens et les résultats se rattachant aux accords internationaux en matière d'environnement menés par Environnement Canada est consignée de façon transparente et efficace. Le Ministère déclare et met à jour au besoin et de façon régulière la progression réalisée par rapport aux accords internationaux en matière d'environnement à partir des sites Web publics de chaque direction générale d'Environnement Canada. De plus, il mettra à jour son site Web portant sur les affaires internationales afin d'y présenter l'information sur les accords de coopération internationale en matière d'environnement.
Description
Des services ministériels intégrés et efficaces aident Environnement Canada à réaliser son mandat. Le Ministère continue à transformer sa façon de fonctionner afin d'être en meilleure position pour jouer le rôle central qui lui est dévolu par le Parlement pour coordonner les politiques et les programmes du gouvernement du Canada concernant la préservation et l'amélioration de la qualité du milieu naturel. Le programme de transformation interne d'Environnement Canada l'aide à atteindre ses objectifs consistant à protéger la santé des Canadiens, à préserver le milieu naturel et à améliorer la compétitivité à long terme du Canada.
Environnement Canada accorde beaucoup d'importance au repositionnement de ses programmes et ses services habilitants afin de mieux soutenir la gestion axée sur les résultats et les changements de gouvernance internes d'une manière qui lui permet de réaliser avec succès les priorités environnementales des Canadiens. Ce travail est structuré en deux secteurs de programme :
Plans et priorités
Au cours des trois prochaines années, Environnement Canada prévoit suivre les plans et les priorités suivants :
Contexte de la planification
Le Ministère achève le processus de transformation qui lui permettra de planifier, de gérer et de produire des rapports en fonction des résultats. Cette transformation comporte la modification de sa structure des résultats (architecture d'activités de programme), l'établissement de nouvelles structures et de nouveaux processus de gestion ainsi que la restructuration de l'organisation.
Ces modifications encouragent la gestion et la prise de décision intégrées en clarifiant les résultats et les orientations stratégiques des programmes ministériels. Les ressources humaines et financières sont clairement mises en corrélation avec les résultats par l'intermédiaire d'un processus de planification qui lie la capacité au travail à faire. L'information sur le rendement sera utile à la prise de décisions ministérielles éclairées et à la production de rapports publics transparents et équilibrés.
Les résultats dans ce domaine visent à transformer le cadre de gestion d'Environnement Canada afin de renforcer le contrôle et la responsabilisation, d'offrir un service, un soutien et des systèmes de grande qualité relativement à la gouvernance et à la prestation des programmes, et de soutenir les principales initiatives de gestion ministérielles et gouvernementales. Les activités des Services ministériels sont structurées comme suit :
Planification
Environnement Canada a adopté une seule approche ministérielle à l'égard de la planification qui aligne les fonctions d'établissement des priorités et de répartition des ressources sur la nouvelle architecture d'activités de programme. Cette approche a considérablement rehaussé la transparence générale des plans et des priorités proposés, permettant ainsi à la haute direction de diriger, de participer et de prendre des décisions stratégiques.
Le processus de planification intègre la planification ministérielle et la prise de décisions et garantit que les décisions internes sur les priorités concordent avec l'information transmise annuellement au Parlement au moyen du Rapport sur les plans et les priorités. La haute direction planifie les activités par l'intermédiaire de comités et d'équipes dont la vision est axée sur les résultats. Les gestionnaires de tous les échelons du Ministère participent au processus afin d'assurer le respect uniforme des exigences de planification et de production de rapports. Des réunions de gestion nationales ont lieu afin d'offrir aux gestionnaires l'occasion de collaborer à des activités de planification importantes.
Gestion de l'information et technologie de l'information
En conséquence de la transformation interne d'Environnement Canada, la majorité des effectifs du Ministère affectés à la gestion de l'information (GI) et à la technologie de l'information (TI) sont gérés au sein de la Direction générale du dirigeant principal de l'information. Un petit nombre de cet effectif possédant des connaissances et des compétences hautement spécialisées à l'égard des secteurs de programme demeurent « intégrés » à ces secteurs de programme.
L'objectif de la Direction générale du dirigeant principal de l'information est de fournir des services efficaces, efficients et équitables de GI et de TI à tous les secteurs d'exécution des programmes dans l'ensemble du Ministère, ainsi que de perfectionner davantage la capacité à offrir des systèmes d'information conformes, documentés et de confiance en vue d'atteindre les objectifs ministériels et gouvernementaux.
Les initiatives de gestion dans le domaine de la GI et de la TI visent le réalignement des ressources de GI et de TI sur les priorités du Ministère en vue d'obtenir les meilleurs résultats en utilisant, dans la mesure du possible, l'infrastructure et les ressources existantes et en réalisant, au besoin, des investissements stratégiques dans les technologies et les capacités en évolution.
La GI et la TI sont les principaux catalyseurs des activités de programme d'Environnement Canada en ce sens qu'elles donnent une orientation tout comme elles apportent des conseils stratégiques, de même qu'un soutien à l'infrastructure logicielle et matérielle. Cela se traduit de la façon suivante :
Les actions visent à faire en sorte que les banques de données et l'information d'Environnement Canada puissent être, et soient , considérées comme des biens ministériels essentiels. Pour y arriver, il faudra démontrer un leadership en matière de GI par l'intermédiaire d'un plan intégré de GI pour le Ministère, en élaborant des services et des produits clés en matière de GI, en faisant la promotion des politiques et des pratiques exemplaires en matière de GI, ainsi qu'en mettant en œuvre et en maintenant des technologies qui soutiennent cette fonction. Les politiques et les pratiques exemplaires refléteront les politiques de GI du gouvernement du Canada, tout comme elles définiront les pratiques exemplaires et les technologies en usage dans l'industrie, dans d'autres organismes et en ce qui concerne les pratiques et les exigences d'Environnement Canada.
Un investissement continu sera nécessaire pour soutenir l'infrastructure existante ainsi que pour les nouvelles fonctions relatives à la politique de GI afin de permettre à la Direction générale du dirigeant principal de l'information de satisfaire aux nouvelles exigences de travail et offrir un soutien pour les nouvelles technologies implantées en milieu de travail. Le développement continu d'une architecture exhaustive de la GI et de la TI aidera à guider ces actions, comme cela aidera à adopter et à mettre en application des politiques, des normes et des technologies qui sont conformes à celles utilisées par le gouvernement du Canada. D'autres actions entoureront l'architecture en vue d'assurer l'application efficace et efficiente de la GI et de la TI au sein du Ministère.
Dans le but de rehausser notre faculté à fournir des services efficaces, efficients et équitables à d'autres secteurs du Ministère, la Direction générale du dirigeant principal de l'information mettra en œuvre de nouvelles pratiques de fonctionnement normalisées pour assurer la clarté et la prévisibilité pour la prestation de services aux secteurs de programme au sein d'Environnement Canada.
La maintenance de l'infrastructure matérielle continuera à refléter des politiques « vertes » visant à promouvoir l'utilisation efficace et la gestion du cycle de vie de la TI tout en réduisant les répercussions néfastes possibles sur l'environnement qui peuvent être liées à l'utilisation du matériel. Par l'intermédiaire de ces politiques, Environnement Canada s'efforce de conserver son rôle de chef de file dans ce secteur.
Environnement Canada a été désigné comme l'un des cinq ministères « adopteurs précoces » à faire progresser l'initiative des Services administratifs ministériels partagés dirigée par le Secrétariat du Conseil du Trésor. On considère les services partagés comme un moyen d'assurer une prestation efficace, dynamique et économique de services communs au sein des ministères et à l'échelle du gouvernement.
Dans le cadre de cette initiative, les ministères participants délaisseront leurs systèmes de gestion des ressources humaines au profit de la suite d'applications PeopleSoft et ils feront migrer leurs systèmes de gestion des finances et du matériel vers un système commun (Oracle ou SAP).
Services juridiques
Le ministère de la Justice Canada est chargé des affaires juridiques de l'ensemble du gouvernement et fournit des services juridiques aux différents ministères et organismes. Les services fournis par ce ministère comprennent la consultation juridique, la préparation de documents juridiques, la rédaction d'ébauches de lois et de règlements, et la gestion ou le traitement d'affaires.
Le ministère de la Justice Canada offre des services juridiques à Environnement Canada principalement par l'intermédiaire de l'Unité des services juridiques d'Environnement Canada . Il offre également d'autres services grâce à la Section des services de rédaction de l'Environnement, au Service fédéral des poursuites et à d'autres unités situées à l'administration centrale du ministère de la Justice Canada et dans les régions.
Environnement Canada a besoin de services juridiques de qualité supérieure pour lui permettre de prendre des décisions fondées sur une compréhension approfondie de ses autorisations légales et des risques légaux correspondants. Les Services juridiques se sont engagés à produire des résultats en veillant à ce qu'Environnement Canada ait accès au niveau d'expertise juridique requis en déterminant les principaux risques légaux pour le Ministère et en offrant de la formation juridique au personnel d'Environnement Canada en réponse aux besoins.
Tout comme les autres fonctions ministérielles d'Environnement Canada, les services juridiques visent à suivre un seul modèle ministériel en vue d'offrir un soutien juridique efficient et efficace aux priorités et aux objectifs du Ministère.
Vérification et évaluation
Les vérifications et les évaluations servent à améliorer l'efficacité et l'efficience de la gestion, des politiques et des programmes ministériels. Les fonctions de vérification et d'évaluation sont exécutées en vertu de la Loi fédérale sur la responsabilité (décembre 2006) et en vertu de la Politique de vérification interne du Conseil du Trésor (avril 2006) et de la Politique d'évaluation du Conseil du Trésor (1 er février 2001). La Loi fédérale sur la responsabilité fait ressortir l'importance des fonctions de vérification et d'évaluation pour ce qui est d'offrir le soutien nécessaire au sous-ministre dans son rôle d'agent comptable.
Les vérifications et les évaluations internes sont déterminées par l'intermédiaire d'un processus de planification fondée sur le risque et elles sont exécutées par la Direction de la vérification et de l'évaluation conformément aux normes du Conseil du Trésor. La Direction de la vérification et de l'évaluation, relevant directement du sous-ministre, est chargée de fournir à celui-ci, ainsi qu'à la haute direction, des renseignements, des certitudes et des conseils à la fois objectifs, indépendants et factuels relativement aux pratiques de gestion, aux contrôles et à la qualité de l'information ainsi que l'exécution de programmes, de politiques et d'initiatives visant à améliorer les pratiques de gestion responsable et axée sur les résultats.
La création et le maintien de fonctions de vérification interne et d'évaluation fortes et indépendantes demeurent une priorité. Grâce aux ressources supplémentaires offertes par le Conseil du Trésor, le Ministère renforce sa capacité dans les deux secteurs. En outre, le Conseil du Trésor a approuvé la création d'un comité consultatif de la vérification externe indépendant composé de trois membres pour conseiller le sous-ministre et encadrer la fonction de vérification interne. Le Ministère a également instauré un nouveau Comité ministériel de l'évaluation, présidé par le sous-ministre, pour encadrer la fonction d'évaluation. Ces changements de gouvernance renforceront davantage la capacité de la Direction de la vérification et de l'évaluation à s'acquitter de ses responsabilités de manière objective et professionnelle.
Ressources humaines
La Direction générale des ressources humaines, en qualité de principale fonction habilitante, continuera à renforcer ses services pour soutenir de façon efficace et stratégique les objectifs ministériels et offrir en bout de ligne un service aux Canadiens. Les Ressources humaines offriront des services essentiels de gestion des ressources humaines aux gestionnaires et aux employés, afin de bâtir des fondations plus solides et d'avancer vers un régime de gestion des personnes modernisé et intégré.
Les écarts entre la capacité des personnes et les besoins ministériels, conjointement à une priorité accordée à l'équité en matière d'emploi, à l'apprentissage, à la dotation en personnel et au recrutement ainsi qu'aux langues officielles, seront clairement définis au moyen d'outils conçus par la Direction générale des ressources humaines qui soutient les gestionnaires dans la planification de ses ressources humaines. La Direction générale des ressources humaines continuera à améliorer et à normaliser ses processus opérationnels conformément aux initiatives essentielles (Agence de la fonction publique du Canada / Services administratifs et ministériels partagés), au programme de renouvellement du greffier du Conseil privé en se concentrant sur la voie rapide en dotation et elle soutiendra la mise en œuvre de la version 8.9 de PeopleSoft.
La mesure du rendement et la capacité de production de rapports seront davantage développées par l'introduction des rapports normalisés et par la mise en œuvre de cadres de mesure du rendement pour la dotation, la classification et d'autres disciplines. La collectivité des Ressources humaines et les gestionnaires ministériels renforceront d'autant plus leurs aptitudes dans le secteur des politiques et des pratiques en matière de gestion des ressources humaines de sorte qu'Environnement Canada soit sensible au mandat ministériel et aux Canadiens.
Langues officielles
En vertu de la Loi sur les langues officielles , les obligations d'Environnement Canada comprennent la prestation de services bilingues au public et la garantie que les dispositions relatives à la langue de travail sont respectées en tout temps.
Le Ministère s'engage à faire en sorte que le public a la possibilité d'exercer son droit de communication et d'obtenir les services dans la langue officielle de son choix. Il s'engage également à créer et à maintenir, pour ses employés, un environnement de travail qui favorise l'utilisation des deux langues officielles. À ce titre, il détermine, de manière régulière, tous les employés qui nécessitent une formation linguistique en vue de satisfaire aux exigences linguistiques de leur poste, et il s'assure que ces employés ont accès à cette formation et qu'ils la terminent dans les délais prévus par le Décret d'exemption concernant les langues officielles dans la fonction publique . Le Ministère encourage également les employés à acquérir des compétences en langue seconde officielle ou à les améliorer de manière à faire évoluer leur carrière et à pourvoir éventuellement des postes bilingues, dans le cadre de leurs plans de perfectionnement personnel et en accord avec les lignes directrices d'Environnement Canada concernant l'apprentissage des langues secondes aux fins de perfectionnement professionnel.
Le Ministère s'assure également que les Canadiens francophones et anglophones disposent des mêmes possibilités d'emploi et d'avancement et que les employés du Ministère reflètent la présence de groupes s'exprimant dans les deux langues officielles au Canada. De plus, le Ministère entreprend des étapes constructives afin de renforcer la vitalité des groupes francophones et anglophones minoritaires et de promouvoir leur perfectionnement.
[1] Ontario Medical Association, The Illness Costs of Air Pollution : 2005-2026 Health & Economic Damage Estimates - June 2005, disponible à l'adresse www.oma.org/Health/smog/report/ICAP2005_Report.pdf
[2] Ibid
[3] Stratégie nationale sur les espèces exotiques envahissantes, septembre 2004, disponible à l'adresse www.cbin.ec.gc.ca/issues/ias_invasives.cfm?lang=f.
[4] Ontario Medical Association, The Illness Costs of Air Pollution : 2005-2026 Health and Economic Damage Estimates (Juin 2005), disponible à l'adresse www.oma.org/Health/smog/report/ICAP2005_Report.pdf .
[5] Bureau d'assurance du Canada, Facts of the general insurance industry in Canada 2006, disponible à l'adresse www.ibc.ca/fr/Need_More_Info/documents/FACTS-book2006-fr.pdf .
[6] CDP5 FT 500 Report (2007) , d isponible à l'adresse www.cdproject.net/cdp5reports.asp .
[7] Enquête nationale sur les produits et les services des SME (Services météorologiques et environnementaux) de 2007 , sondage téléphonique réalisé auprès de 4 141 Canadiens aux mois de mars et avril 2007.
[8] Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement, rapport spécialisé (2007), disponible à l'adresse www.ec.gc.ca/environmentandresources/CESIFeature2007/Feature2007_f.cfm .
Nom du programme de paiement de transfert : Contributions à l'appui des initiatives liées à l'environnement et au développement durable | |||||
Date de début : Août 1999 | Date de clôture : 31 mars 2009 | ||||
Description :
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Objectifs stratégiques et résultats prévus :
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Activités de programme (en millions de dollars) |
Prévision des dépenses 2007-2008 |
Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses prévues 2009-2010 |
Dépenses prévues 2010-2011 |
|
La biodiversité est conservée et protégée | 17,4 | 16,1 | 16,2 | 15,1 | |
Une eau propre, salubre et sécuritaire | 1,4 | 0,5 | 0,0 | 0,0 | |
Les Canadiens adoptent des approches qui assurent l'utilisation et la gestion durables du capital naturel et des paysages exploités | 2,1 | 5,4 | 5,4 | 5,4 | |
Meilleures connaissances et renseignements sur les conditions météorologiques et environnementales afin d'exercer une influence sur la prise de décisions | 0,1 | 0,2 | 0,2 | 0,2 | |
Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien | 2,4 | 1,3 | 1,1 | 1,1 | |
Réduction des risques posés par les substances toxiques et les autres substances nocives pour les Canadiens, leur santé et l'environnement | 4,6 | 3,2 | 3,4 | 3,7 | |
Les Canadiens adoptent des démarches de consommation et de production durables | 2,7 | 0,9 | 0,9 | 1,0 | |
Réduction des risques liés aux polluants atmosphériques et aux émissions de gaz à effet de serre pour les Canadiens, leur santé et l'environnement | 1,2 | 3,2 | 3,3 | 3,3 | |
Total des contributions | 31,8 | 30,7 | 30,4 | 29,7 |
Nom du programme de paiement de transfert : Contribution au Programme d'intendance de l'habitat | |||||
Date de début : 20 août 2000 | Date de clôture : 31 mars 2008 (Environnement Canada prévoit obtenir l'approbation du Conseil du Trésor pour le renouvellement du programme) | ||||
Description :
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Objectifs stratégiques et résultats prévus :
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Activités de programme (en millions de dollars) |
Prévision des dépenses 2007-2008 |
Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses prévues 2009-2010 |
Dépenses prévues 2010-2011 |
|
La biodiversité est conservée et protégée | 13,0 | 13,0 | 13,0 | 13,0 | |
Total des contributions | 13,0 | 13,0 | 13,0 | 13,0 |
Nom du programme de paiement de transfert : Contribution au Programme de financement communautaire écoAction | |||||
Date de début : 1998 | Date de clôture : 31 mars 2009 | ||||
Description :
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Objectifs stratégiques et résultats prévus :
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Activités de programme (en millions de dollars) |
Prévision des dépenses 2007-2008 |
Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses prévues 2009-2010 |
Dépenses prévues 2010-2011 |
|
Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien | 5,0 | 5,0 | 5,0 | 5,0 | |
Total des contributions | 5,0 | 5,0 | 5,0 | 5,0 |
Nom du programme de paiement de transfert : Contributions à l'appui des engagements internationaux du Canada | |||||
Date de début : Juin 1999 | Date de clôture : 31 mars 2009 | ||||
Description :
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Objectifs stratégiques et résultats prévus :
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Activités de programme (en millions de dollars) |
Prévision des dépenses 2007-2008 |
Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses prévues 2009-2010 |
Dépenses prévues 2010-2011 |
|
La biodiversité est conservée et protégée | 0,3 | 0,3 | 0,3 | 0,3 | |
Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien | 2,0 | 2,0 | 2,0 | 2,0 | |
Réduction des risques posés par les substances toxiques et les autres substances novices pour les Canadiens, leur santé et l'environnement | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 | |
Réduction des risques liés aux polluants atmosphériques et aux émissions de gaz à effet de serre pour les Canadiens, leur santé et l'environnement | 5,2 | 4,6 | 4,6 | 4,7 | |
Total des contributions | 7,6 | 7,1 | 7,1 | 7,2 |
Nom du programme de paiement de transfert : Subvention accordée à la Fondation du Canada pour l'appui technologique au développement durable | |||||
Date de début : 1 er avril 2007 | Date de clôture : 31 mars 2015 | ||||
Description :
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Objectifs stratégiques et résultats prévus :
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Activités de programme (en millions de dollars) |
Prévision des dépenses 2007-2008 |
Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses prévues 2009-2010 |
Dépenses prévues 2010-2011 |
|
Les Canadiens adoptent des démarches de consommation et de production durables | 1,6 | 12,5 | 12,5 | 25,0 | |
Total des contributions | 1,6 | 12,5 | 12,5 | 25,0 |
Nom du programme de paiement de transfert : Contribution au Harbourfront Centre | |||||
Date de début : Mars 2006 | Date de clôture : 31 mars 2011 | ||||
Description :
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Objectifs stratégiques et résultats prévus :
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Activités de programme (en millions de dollars) |
Prévision des dépenses 2007-2008 |
Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses prévues 2009-2010 |
Dépenses prévues 2010-2011 |
|
Société Harbourfront | 5,0 | 5,0 | 5,0 | 5,0 | |
Total des contributions | 5,0 | 5,0 | 5,0 | 5,0 |
Nom du programme de paiement de transfert : Initiative de revitalisation du secteur riverain de Toronto | |||||
Date de début : Avril 2007 | Date de clôture : 31 mars 2011 | ||||
Description :
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Objectifs stratégiques et résultats prévus :
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Activités de programme (en millions de dollars) |
Prévision des dépenses 2007-2008 |
Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses prévues 2009-2010 |
Dépenses prévues 2010-2011 |
|
Revitalisation du secteur riverain de Toronto | 84,7 | 85,0 | 124,0 | 14,4 | |
Total des contributions | 84,7 | 85,0 | 124,0 | 14,4 |
Nom du programme de paiement de transfert : Mise à la casse des véhicules | |||||
Date de début : 1 er avril 2007 | Date de clôture : 31 mars 2011 | ||||
Description :
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Objectifs stratégiques et résultats prévus :
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Activités de programme (en millions de dollars) |
Prévision des dépenses 2007-2008 |
Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses prévues 2009-2010 |
Dépenses prévues 2010-2011 |
|
Réduction des risques liés aux polluants atmosphériques et aux émissions de gaz à effet de serre pour les Canadiens, leur santé et l'environnement | 0,7 | 23,0 | 28,7 | 27,6 | |
Total des contributions | 0,7 | 23,0 | 28,7 | 27,6 |
Le plan de vérification et d'évaluation pour les exercices 2008-2009 à 2010-2011 est en cours d'élaboration et sera soumis au Comité ministériel de l'évaluation en février 2008. Une fois le plan approuvé par le Comité, il sera publié sur le site Web d'Environnement Canada à l'adresse suivante : http://www.ec.gc.ca/ae-ve.
Le tableau suivant présente une liste de tous les projets d'évaluation en cours qui devraient être terminés au cours de l'exercice 2008-2009. Il convient de mentionner que la liste peut être modifiée dans le cadre du processus de planification de l'évaluation en 2008-2009.
Nom de l'évaluation | Type d'évaluation | État | Date d'achèvement prévue |
Évaluation de la transition du Service météorologique du Canada | Dépenses de programme directes | En cours | Avril 2008 |
Évaluation de la revitalisation du secteur riverain de Toronto | Paiement de transfert | En cours | Avril 2008 |
Évaluation du programme de mouvements transfrontaliers (dans le cadre de l'initiative Sécurité publique et antiterrorisme [SPAT]) | Dépenses de programme directes | En cours | Avril 2008 |
Évaluation du Règlement relatif aux émissions responsables du smog dans le secteur des transports | Dépenses de programme directes | En cours | Juin 2008 |
Évaluation interministérielle de l'Initiative sur les normes agroenvironnementales nationales (INAN) | Dépenses de programme directes | En cours | Juin 2008 |
Évaluation interministérielle de l'Évaluation environnementale stratégique (EEA) | Dépenses de programme directes | À déterminer | À déterminer |
Évaluation interministérielle du Plan d'action sur les sites fédéraux contaminés | Dépenses de programme directes | En cours | Automne 2008 |
Lien vers le plan d'évaluation : http://www.ec.gc.ca/ae-ve/ |
1. Nom de la fondation : Technologies du développement durable Canada | ||
2. Date de mise en œuvre : mars 2001 | 3. Date de fin : juin 2015 | 4. Financement total : 1,05 milliard de dollars* |
5. Description : Stimuler le développement et la démonstration de technologies canadiennes axées sur les changements climatiques et la qualité de l'air, de l'eau et du sol. | ||
6. Résultat stratégique : Les Canadiens et l'environnement sont protégés contre les effets de la pollution et des déchets. | ||
7. Sommaire des plans annuels de la fondation : En octobre 2007 (dernière annonce concernant le financement), Technologies du développement durable Canada (TDDC) avait offert des fonds à dix reprises et affecté un total de 279 millions de dollars. Un montant supplémentaire de 670 millions de dollars, sous forme de contributions provenant de partenaires de projet des secteurs public et privé, fera passer la valeur totale des projets à 949 millions de dollars. De ces contributions, environ 82 p. 100 proviendront du secteur privé. Selon TDDC, les projets qu'il a financés depuis 2002 peuvent réduire de 13,7 mégatonnes par année les émissions de gaz à effet de serre d'ici la fin de 2010. TDDC offre des fonds deux fois par année (en janvier et en août) en invitant d'abord les demandeurs à soumettre des déclarations d'intérêt. Environ neuf mois après la réception de ces déclarations, il annonce les contrats octroyés. En 2008 et en 2009, les affectations de fonds devraient s'élever à environ 200 millions de dollars chaque année, les versements des projets annuels étant prévus à 50 millions de dollars en 2008 et à 75 millions de dollars en 2009. Chaque année en novembre, TDDC publie un plan d'entreprise qui décrit les plans de l'année en cours et qui fournit une prévision pour l'année suivante. Ce plan d'entreprise comprend un plan de versement, les dépenses administratives prévues, les objectifs et les mesures proposées, une mise à jour des investissements, la stratégie opérationnelle et les attentes en matière de rendement. Habituellement en juillet ou en août, le ministre des Ressources naturelles dépose à la Chambre des communes le rapport annuel de TDDC et un résumé du plan d'entreprise. |
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10. Adresse du site Web de la fondation : www.sdtc.ca | ||
*La contribution d'Environnement Canada s'élève à 525 millions de dollars. |
1. Nom de la fondation : Fonds municipaux verts de la Fédération canadienne des municipalités, anciennement connu sous les noms Fonds d'habilitation municipal vert et Fonds d'investissement municipal vert | ||
2. Date de mise en œuvre : février 2000 | 3. Date de fin : à perpétuité | 4. Financement total : 550 millions de dollars* |
5. Description : Le Fonds municipaux verts (FMV) vise à encourager les investissements dans des projets environnementaux qui portent sur les infrastructures municipales. Plus précisément, les priorités du fonds sont d'avoir un effet positif sur la santé et la qualité de vie des Canadiens en favorisant la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'amélioration de la qualité de l'air, de l'eau et du sol à l'échelle locale ainsi que la promotion des énergies renouvelables en appuyant des études et des projets environnementaux dans le secteur municipal. Le FMV est financé à parts égales par Ressources naturelles Canada et Environnement Canada qui gèrent le fonds sans aucun lien de dépendance, créant ainsi un partenariat solide entre la Fédération canadienne des municipalités (FCM) et le gouvernement du Canada. Le comité de direction de la FCM, officiellement désigné comme l'organe décisionnel des fonds, est appuyé par un conseil composé de 15 membres, comprenant cinq membres désignés par le gouvernement fédéral. Ce conseil joue un rôle clé et il est appuyé par le secrétariat de la FCM et le comité d'examen par des pairs des FMV. Créé dans le cadre du budget de 2000 avec une affectation de 125 millions de dollars, le FMV a été doublé dans le cadre du budget de 2002 avec un investissement additionnel de 125 millions de dollars, menant à la création du Fonds d'habilitation municipal vert (FHMV) et du Fonds d'investissement municipal vert (FIMV). Le FHMV de 50 millions de dollars a fourni des subventions afin d'appuyer la réalisation d'études de faisabilité visant à augmenter les compétences et les connaissances des municipalités dans le domaine des technologies et des pratiques environnementales de pointe. Le FIMV de 200 millions de dollars a fourni quant à lui des prêts et des garanties de prêts afin d'accroître les investissements municipaux dans les projets novateurs d'infrastructure environnementale. Le budget de 2005 a annoncé des fonds supplémentaires de 300 millions de dollars pour les FMV au cours de l'exercice 2004-2005. Dans le budget de 2005, le FHMV et le FIMV ont été fusionnés en un seul fonds connu sous le nom de Fonds municipaux verts (FMV), combinant les fonds de 250 millions de dollars de l'ancien FMV et les nouveaux fonds de 300 millions de dollars en un seul fonds renouvelable. Ce fonds appuie les subventions, les prêts et les garanties de prêts et il est conforme à la raison d'être et au mandat de l'accord original. Du montant global de ce fonds, une somme de 150 millions de dollars sera utilisée exclusivement pour les prêts aux fins d'assainissement et au nouveau développement des friches industrielles. Le montant total de financement attribué au FMV et disponible pour les municipalités est directement lié aux avantages environnementaux ou à l'innovation des projets entrepris, avec une combinaison de subventions et de prêts jusqu'à concurrence de 80 p. 100 des coûts admissibles des projets offrant des avantages exceptionnels pour l'environnement. |
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6. Résultat stratégique : Les Canadiens et l'environnement sont protégés contre les effets de la pollution et des déchets. | ||
7. Sommaire des plans annuels de la fondation : Selon l'entente, le FMV soumet l'énoncé annuel de ses plans et de ses objectifs au ministre à la fin de chaque exercice. | ||
10. Adresse du site Web de la fondation : www.fcm.ca | ||
*La contribution d'Environnement Canada s'élève à 275 millions de dollars. |
1. Nom de la fondation : Conservation de la nature Canada | ||
2. Date de mise en œuvre : mars 2007 | 3. Date de fin : à perpétuité | 4. Financement total : 225 millions de dollars |
5. Description : Conservation de la nature Canada (CNC) travaille à assurer la protection à long terme de la biodiversité en alimentant un fonds de dotation en matière d'intendance afin de soutenir la gestion continue et la remise en état de l'habitat ainsi que le rétablissement des espèces en péril. CNC travaille surtout avec les propriétaires privés pour sécuriser les terres importantes sur le plan écologique pour lesquelles les mesures de conservation ont été déterminées comme prioritaires. Pour ce faire, CNC acquiert et conserve des terres au moyen d'une des quatre méthodes suivantes : l'achat de terres, les dons de terres, les servitudes de conservation ou la restitution des droits. | ||
6. Résultat stratégique : Le capital naturel du Canada est restauré, conservé et amélioré. | ||
7. Sommaire des plans annuels de la fondation : CNC travaille avec un réseau national d'écologistes et de conseillers scientifiques bénévoles à l'échelle locale en vue d'aider à établir des priorités concernant le travail de conservation. Une partie de l'approche consiste à rédiger des plans détaillés de conservation pour les régions géographiques naturelles du Canada. Ces plans aident à déterminer les paysages prioritaires sur lesquels CNC et ses partenaires peuvent axer leurs initiatives de conservation. Ils documentent également les sites qui, s'ils étaient conservés, assureraient la survie à long terme des espèces naturelles viables et des différents types de collectivité de l'écorégion. CNC est sur le point d'exécuter les plans détaillés de conservation pour chacune des écorégions du sud du Canada; ces plans seront utilisés pour souligner les principales aires de conservation et fixer des objectifs quant à la superficie de terres qui devraient être conservées afin d'assurer la durabilité à long terme. Un des résultats clés est que CNC cible de plus en plus l'ensemble des paysages aux fins de conservation afin d'assurer une conservation durale aux échelles qui conviennent aux besoins des espèces et de l'habitat nécessitant une conservation. |
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10. Adresse du site Web de la fondation : www.natureconservancy.ca |
1. Nom de la fondation : Fondation canadienne pour les sciences du climat et de l'atmosphère | ||
2. Date de mise en œuvre : février 2000 | 3. Date de fin : 2010 | 4. Financement total : 110 millions de dollars |
5. Description : Investir stratégiquement dans une recherche universitaire de haut niveau portant sur les sciences du climat et de l'atmosphère en vue de :
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6. Résultat stratégique : Les prévisions météorologiques et les services environnementaux réduisent les risques et contribuent au mieux-être des Canadiens. | ||
7. Sommaire des plans annuels de la fondation : La Fondation canadienne pour les sciences du climat et de l'atmosphère (FCSCA) soutient les actions consenties pour :
La FCSCA prépare actuellement un rapport public sur la science des changements climatiques. Elle continue à soutenir des projets ainsi que des initiatives d'envergure réalisées en groupe ou en réseau, à stimuler la recherche dans des domaines prioritaires, à favoriser les travaux sur les incidences de nos changements climatiques et à encourager la recherche pluridisciplinaire. La recherche financée par la FCSCA enrichit nos ressources intellectuelles en sciences du climat et de l'atmosphère parce qu'elle favorise la formation et le maintien en poste des chercheurs et parce qu'elle assure la production et la diffusion de nouvelles connaissances pertinentes propres à accroître la communication des découvertes scientifiques aux intéressés et à rehausser la réputation internationale du Canada dans ce domaine. Parmi les avantages, notons de meilleurs renseignements au soutien de l'élaboration des politiques, des prévisions opérationnelles améliorées, une meilleure adaptation aux changements climatiques et une gestion plus efficace des risques liés au climat. |
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10. Adresse du site Web de la fondation : www.cfcas.org |
1. Nom de la fondation : Clayoquot Biosphere Trust | ||
2. Date de mise en œuvre : février 2000 | 3. Date de fin : à perpétuité | 4. Financement total : 12 millions de dollars |
5. Description : Créer un fond de dotation pour le Clayoquot Biosphere Trust (CBT) - la pierre angulaire de la Réserve de la biosphère de l'UNESCO de Clayoquot Sound. Le CBT utilisera les recettes provenant du fonds de dotation afin d'appuyer la recherche locale, l'éducation et la formation dans la région de la réserve de la biosphère. | ||
6. Résultat stratégique : Le capital naturel du Canada est restauré, conservé et amélioré | ||
7. Sommaire des plans annuels de la fondation :
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10. Adresse du site Web de la fondation : www.clayoquotbiosphere.org |
Achats écologiques | |||
1. | De quelle façon votre ministère prévoit-il atteindre les objectifs de la Politique d'achats écologiques? | ||
|
Les principales actions prévues ou en cours en vue de satisfaire aux exigences de la politique comprennent :
|
||
2. | Est-ce que votre ministère a établi des cibles en matière d'achats écologiques? | ||
Oui | Non | En cours | |
3. | Décrivez les cibles en matière d'achats écologiques que votre ministère a fixées et indiquez les avantages connexes prévus. | ||
S/O |
Au cours des trois prochaines années, Environnement Canada participera aux initiatives horizontales suivantes en tant que responsable ou partenaire.
2008-2009
Pour plus d'information sur les initiatives horizontales mentionnées ci-dessus, veuillez consulter : www.tbs-sct.gc.ca/rma/eppi-ibdrp/hrdb-rhbd/profil_f.asp
Initiative horizontale : | Groupe canadien des observations de la Terre (GCOT) | ||||
Ministère responsable : | Environnement Canada | ||||
Date de mise en œuvre : juillet 2003 | Date d'échéance : continu | ||||
Financement fédéral total affecté (du début à la fin) : Aucune nouvelle somme - contributions pluriministérielles annuelles |
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Description : Un secrétariat interministériel est formé pour coordonner la participation du Canada au sein du Groupe des observations de la Terre (GOT) intergouvernemental et faire progresser de manière coordonnée, détaillée et durable les observations de la Terre au Canada. L'initiative est financée grâce à des transferts interministériels annuels et des contributions en nature. |
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Résultats partagés :
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Structures de gouvernance :
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Partenaires fédéraux | Activité de programme (AP) des partenaires fédéraux | Programmes pour les partenaires fédéraux | Financement total (du début à la fin) | Dépenses prévues pour 2008-2009 | Résultats attendus pour 2008-2009 |
Environnement Canada | S/O | Surveillance météorologique et environnementale | Financement non disponible | 200 000 $ |
Mise en place de la stratégie fédérale l'observation de la Terre; Les comités de travail du GCOT (humidité du sol, arctique et politique sur les données) font des progrès concrets; Le GCOT prend part aux initiatives américaines du Global Earth Observation System of Systems (GEOSS); Des activités bilatérales sont entreprises avec les États-Unis. |
Ressources naturelles Canada | S/O | Secteur des sciences de la terre | Financement non disponible | 10 000 $ | Comme ci-dessus |
Service canadien des forêts | Financement non disponible | Comme ci-dessus | |||
Agriculture et Agroalimentaire Canada | S/O | Sciences et technologie | Financement non disponible | 20 000 $ | Comme ci-dessus |
Service national d'information sur les terres et les eaux | Financement non disponible | 20 000 $ | Comme ci-dessus | ||
Agence spatiale canadienne | S/O | Observation de la Terre | Financement non disponible | 40 000 $ | Comme ci-dessus |
Pêches et Océans Canada | S/O | Sciences et technologie | Financement non disponible | 10 000 $ | Comme ci-dessus |
Santé Canada | S/O | Radiations | Financement non disponible | 20 000 $ | Comme ci-dessus |
Statistique Canada | S/O | Agriculture | Financement non disponible | 10 000 $ | Comme ci-dessus |
Affaires étrangères et Commerce international Canada | S/O | Environnement | Financement non disponible | 50 000 $ | Comme ci-dessus |
Total (en $) :
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380 000 $ | |||
Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux : S/O | |||||
Coordonnées de la personne-ressource : Michael Manore, directeur du Secrétariat du Groupe canadien des observations de la Terre 588, rue Booth, Ottawa (Ontario) K1A 0Y7, tél. : 613-947-4913, mike.manore@ec.gc.ca |
Initiative horizontale : | Initiative sur l'écosystème du bassin des Grands Lacs | ||||
Ministère responsable : | Environnement Canada | ||||
Date de mise en œuvre : 1er avril 2005 | Date d'échéance : 31 mars 2010 | ||||
Financement fédéral total affecté (du début à la fin) : 40 millions de dollars sur cinq ans | |||||
Description : Le Plan d'action des Grands Lacs 2005-2010 pour les secteurs préoccupants est un élément de financement de l'Initiative sur l'écosystème du bassin des Grands Lacs. L'Initiative sur l'écosystème du bassin des Grands Lacs est un modèle d'intégration horizontale. Il est le moyen par lequel le Canada pourra respecter ses engagements dans le cadre de l'Accord relatif à la qualité de l'eau dans les Grands Lacs (AQEGL) conclu entre le Canada et les États-Unis et faire en sorte que l'environnement des Grands Lacs soit sain. L'Initiative sur l'écosystème du bassin des Grands Lacs, qui est dirigée par Environnement Canada et à laquelle participent actuellement sept autres ministères et organismes fédéraux, est l'élément essentiel qui a mené à la collaboration avec le gouvernement de l'Ontario, sur le plan provincial, et avec le gouvernement des États-Unis, sur les plans fédéral et étatique. L'Accord Canada-Ontario concernant l'écosystème du bassin des Grands Lacs est le mécanisme servant à harmoniser les objectifs fédéraux et provinciaux et à coordonner les mesures à l'appui des engagements pris au titre de l'AQEGL. Le Comité exécutif binational réunit des organismes provinciaux ou étatiques et fédéraux du Canada et des États-Unis en vue de la planification et de la gestion des initiatives élaborées dans le cadre de l'AQEGL qui nécessitent une coordination binationale. Compte tenu de la démarche écosystémique employée pour restaurer et maintenir la qualité de l'environnement dans le bassin des Grands Lacs et le caractère binational et intergouvernemental de la ressource, il faut une forte intégration horizontale pour la mise en œuvre des politiques et des programmes en tenant compte de science, et cela est la visée de l'Initiative sur l'écosystème du bassin des Grands Lacs. Les deux accords susmentionnés ne sont pas des accords de financement. Ils représentent plutôt des ententes de collaboration entre des entités gouvernementales se sont engagées à collaborer à la restauration et à l'amélioration de la qualité de l'eau dans le bassin des Grands Lacs. Le financement de l'Initiative sur l'écosystème du bassin des Grands Lacs a initialement été obtenu en 1989 par le truchement d'une présentation au Conseil du Trésor, intitulée Phase 1 du Plan d'action des Grands Lacs, et a été renouvelé à deux reprises (en 1994 et en 2000), puis prolongé en mars 2005 en tant que Plan d'action des Grands Lacs 2005-2010 pour les secteurs préoccupants. Ce plan d'action est l'accord de financement officiel actuel approprié à la mise à jour. |
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Résultat(s) partagé(s) : Grâce au leadership et à la coordination horizontale assurés par l'Initiative sur l'écosystème du bassin des Grands Lacs, les ministères fédéraux et provinciaux ainsi que les agences fédérales et étatiques des États-Unis sont unis dans un programme conjoint axé sur les résultats et partagent une même vision pour un écosystème sain et prospère du bassin des Grands Lacs. Les résultats partagés sont un environnement sain, des citoyens en santé et des collectivités durables. |
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Structure(s) de gouvernance : Sept ministères et une agence du gouvernement du Canada se sont joints à l'Initiative sur l'écosystème du bassin des Grands Lacs actuelle : Agriculture et Agroalimentaire Canada, Environnement Canada, Pêches et Océans Canada, Santé Canada, Ressources naturelles Canada, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, Transports Canada et Parcs Canada. Leur collaboration relève du Programme fédéral des Grands Lacs De concert avec d'autres partenaires, ils se sont donné une vision commune d'un écosystème sain, prospère et durable dans le bassin des Grands Lacs. Pour concrétiser cette vision, le gouvernement du Canada joue un rôle de chef de file, assure l'intendance et travaille en collaboration avec ses partenaires pour veiller à ce que les problèmes environnementaux passés et actuels soient corrigés et à ce qu'il n'y ait aucun autre problème dans l'avenir. Le financement de l'Initiative sur l'écosystème du bassin des Grands Lacs du gouvernement du Canada a été renouvelé en 2005 en tant que Plan d'action des Grands Lacs 2005-2010 pour les secteurs préoccupants. Cette initiative dispose d'un budget de 40 millions de dollars sur cinq ans (8 millions de dollars par année) et a pour mandat de restaurer l'environnement de façon continue des principaux secteurs aquatiques préoccupants qui sont définis dans le cadre de l'Accord relatif à la qualité de l'eau dans les Grands Lacs conclu entre le Canada et les États-Unis. Le financement est géré par Environnement Canada, qui conserve la plupart des ressources à l'exception d'une petite partie qui est transférée à Pêches et Océans Canada dans le cadre de plans de travail quinquennaux mis à jour annuellement. Environnement Canada apporte également des ressources supplémentaires. Au cours de la première année du Plan d'action susmentionné, il a fourni 8,9 millions de dollars supplémentaires. Depuis 2006-2007, l'Initiative sur l'écosystème des Grands Lacs n'a pas permis d'assurer le suivi des ressources Il est toutefois prévu que 4 à 5 millions de dollars supplémentaires seront consacrés au travail réalisé dans les Grands Lacs. L'Ontario est une partenaire importante pour ce qui est de conserver et de protéger la qualité et la santé humaine, de même que celles de l'environnement dans le bassin des Grands Lacs. Elle est une partenaire essentielle pour que le Canada respecte ses engagements pris dans le cadre de l'Accord relatif à la qualité de l'eau dans les Grands Lacs. Tout comme huit ministères ou agences fédéraux, les ministères provinciaux de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales, de l'Environnement et des Richesses naturelles sont signataires de l'Accord Canada-Ontario concernant l'écosystème du bassin des Grands Lacs, lequel constitue le cadre de la coordination, de la collaboration et des actions intégrées concernant le bassin. Signé pour la première fois en 1971, l'Accord Canada-Ontario a été renouvelé à plusieurs reprises, la dernière fois étant à l'été 2007. L'Accord Canada-Ontario en vigueur expire en mars 2010. Le Comité exécutif des Grands Lacs est l'organe de gestion fédéral principal au sein du Programme fédéral des Grands Lacs. Il a pour mandat de veiller à ce que le Canada respecte ses engagements pris dans le cadre de l'Accord relatif à la qualité de l'eau des Grands Lacs par l'intermédiaire de la bonne exécution du Programme fédéral des Grands Lacs. Le Comité a le mandat suivant : approuver les orientations et les priorités stratégiques du Programme fédéral des Grands Lacs; coordonner les prises de position, les stratégies et les initiatives fédérales servant à appuyer les activités et les discussions binationales; établir l 'orientation des ressources du Plan d'action des Grands Lacs pour les secteurs préoccupants et faire l'examen des dépenses annuelles par l'intermédiaire du Fonds de durabilité des Grands Lacs. |
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Partenaires fédéraux | Activité de programme (AP) des partenaires fédéraux | Programmes pour les partenaires fédéraux | Financement total (du début à la fin) | Dépenses prévues pour 2008-2009 | Résultats attendus pour 2008-2009 |
Environnement Canada | 37 618 000 $ | 7 415 000 $ |
Poursuivre le travail entrepris afin d'exécuter les mesures prioritaires visant à retirer de la liste les quatre secteurs préoccupants Progresser de façon considérable vers la mise en œuvre d'un plan d'assainissement, la remise en état de l ' environnement et le rétablissement des utilisations bénéfiques dans les onze autres secteurs préoccupants. |
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Pêches et Océans Canada | 2 382 000 $ | 585 000 $ | Poursuivre les activités de recherche et de surveillance prévues pour assurer une pêche et un habitat du poisson sains dans les secteurs préoccupants. | ||
Total : | 40 000 000 $ | 8 000 000 $ | |||
Coordonnées de la personne-ressource : Alison Kennedy, gestionnaire intérimaire, tél. : 416-739-5913 Pour obtenir de plus amples renseignements, visiter le site : www.on.ec.gc.ca/greatlakes/default.asp |
Initiative horizontale : | Mise en œuvre de la Loi sur les espèces en péril | |||||
Ministère responsable : | Environnement Canada | |||||
Activité de programme du ministère responsable : | La biodiversité est conservée et protégée. | |||||
Date de mise en oeuvre : 2000 | Date de clôture : En cours (l'approbation actuelle de la part des ressources prévues pour élimination progressive prendra fin en 2011-2012.) | |||||
Financement fédéral total alloué (du début à la fin) : 713 millions de dollars | ||||||
Description : Cette initiative horizontale appuie l'élaboration et la mise en œuvre de la Stratégie nationale pour la protection des espèces en péril et la Loi sur les espèces en péril (LEP) qui est entrée en vigueur en juin 2004. Environnement Canada, Pêches et Océans Canada et Parcs Canada sont les ministères/organismes responsables de la protection des espèces en péril qui relèvent de la compétence du gouvernement fédéral. En 2000, ces trois ministères ont reçu des fonds du Conseil du Trésor pour la « mise en œuvre de la Stratégie nationale pour la protection des espèces en péril et de leur habitat essentiel »; en 2003, pour la « mise en œuvre de la Loi concernant la protection des espèces en péril au Canada »; et en 2007 pour « l'obtention de résultats en vertu de la Loi sur les espèces en péril ». | ||||||
Résultat(s) partagés(s) :
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Structure(s) de gouvernance :
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Partenaires fédéraux | Activité de programme (AP) des partenaires fédéraux | Programmes pour les partenaires fédéraux | Financement total (du début à la fin) | Dépenses prévues pour 2008-2009 | Résultats attendus pour 2008-2009 | |
Environnement Canada | Programme sur les espèces en péril d'Environnement Canada | 424 000 000 $ | 50 970 500 $ |
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Pêches et Océans Canada | Programme sur les espèces en péril de Pêches et Océans Canada | 176 500 000 $ | 24 806 000 $ | |||
Parcs Canada | Programme sur les espèces en péril de Parcs Canada | 102 500 000 $ | 13 481 000 $ | |||
Total : | 713 000 000 $ | 89 257 500 $ | ||||
Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux : Évaluation et réévaluation des espèces, sous-espèces et populations par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) Fonds recueillis et activités d'intendance diverses des secteurs public et privé pour la protection de l'habitat des espèces en péril grâce au Programme d'intendance de l'habitat Initiatives en matière de recherche et d'éducation afin de rétablir les espèces canadiennes en péril par l'entremise du Fonds de rétablissement des espèces en péril Protection des habitats importants ou essentiels par l'entremise du Fonds autochtone de protection de l'habitat essentiel |
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Personne-ressource : Mary Taylor Paul Kluckner |
Initiative horizontale : | Plan d'action accéléré des sites contaminés fédéraux - PAASCF (Remplacé par le Plan d'action des sites contaminés fédéraux (PASCF), approuvé en mars 2005) | ||||
Ministère responsable : | Environnement Canada et Secrétariat du Conseil du Trésor | ||||
Date de début : Le 1er avril 2003 (le PASCF est entré en vigueur en avril 2005). | Date de fin : Financement du PAASCF jusqu'au 31 mars 2008. Remplacé par le PASCF en avril 2005 pour les 12 à 15 prochaines années. Actuellement, le financement est approuvé jusqu'au 31 mars 2010. | ||||
Financement total (PAASCF et PASCF) : 1 629,1 millions de dollars | |||||
Description : Le Plan d'action accéléré des sites contaminés fédéraux (PAASCF) et le programme qui lui a succédé, le Plan d'action des sites contaminés fédéraux (PASCF), sont un mécanisme à long terme visant à résoudre les problèmes liés aux sites contaminés fédéraux constituant un risque écologique et un risque pour la santé humaine élevés. À la fin de mars 2004, les sites contaminés fédéraux représentaient une responsabilité financière d'environ 3,5 milliards de dollars. Bien que la responsabilité de la gestion actuelle et de la remise en état des sites incombe aux ministères gardiens, l'ensemble du programme est administré conjointement par Environnement Canada et le Secrétariat du Conseil du Trésor. | |||||
Résultats partagés : Réduire la responsabilité financière fédérale et les risques pour la santé humaine et l'environnement, y compris l'habitat des poissons. Accroître la confiance du public dans la gestion globale des biens immobiliers fédéraux en assurant une gestion efficace des risques ou en remettant en état les sites contaminés fédéraux. | |||||
La structure de gouvernance pour le PAASCF et le PASCF : Le Comité directeur des sous-ministres adjoints sur les lieux contaminés fédéraux est appuyé par le groupe de travail sur la gestion des lieux contaminés (GTGLC) et le Secrétariat du PASCF (Environnement Canada), qui assure la coordination générale des programmes. | |||||
Partenaires fédéraux participant à chaque programme | Total approuvé** (2003-2010) | Dépenses prévues pour 2007-2008 | Résultats prévus pour 2007-2008*** | ||
Agriculture et Agroalimentaire Canada | 3 446 249 $ | 1 446 000 $ |
Remise en état et gestion des risques de 1 projet (1 site); Évaluation d'environ 37 sites*. |
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Agence des services frontaliers du Canada | 1 363 040 $ | 341 360 $ | Remise en état et gestion des risques de 2 projets (2 sites). | ||
Agence canadienne d'inspection des aliments | 183 783 $ | 0 $ | Sans objet | ||
Service correctionnel du Canada | 2 165 850 $ | 247 670 $ | Remise en état et gestion des risques de 2 projets (2 sites). | ||
Environnement Canada |
83 133 187 $ (y compris le Secrétariat, l'expertise et les fonds pour les projets d'Environnement Canada) |
16 448 793 $ |
Prestation de conseils scientifiques et techniques aux ministères gardiens, en ce qui a trait à l'évaluation des risques écologiques liés aux sites contaminés; Prestation de formation et d'orientation relatives à l'évaluation des risques écologiques; Soutien du Comité directeur des sous-ministres adjoints et du GTGLC, administration des aspects non financiers du programme, y compris la gestion du processus de sélection des projets, la conception et le maintien d'un site Web sécurisé et l'établissement de rapports; Remise en état et gestion des risques de 8 projets (174 sites); Évaluation d'environ 216 sites*. |
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Pêches et Océans Canada |
61 633 860 $ (y compris l'expertise et les fonds pour les projets de Pêches et Océans Canada) |
15 665 534 $ |
Prestation de conseils scientifiques et techniques aux ministères gardiens, en ce qui a trait à la gestion des risques liés aux sites contaminés fédéraux; Participation au processus de présentation des projets, y compris l'examen des renseignements fournis par les ministères et la prestation de la partie sur l'habitat du poisson de l'évaluation des risques écologiques; Remise en état et gestion des risques de 91 projets (130 sites); Évaluation d'environ 335 sites*. |
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Santé Canada | 44 539 133 $ (y compris l'expertise et les fonds pour les projets de Santé Canada) | 8 011 285 $ |
Prestation de conseils scientifiques et techniques aux ministères gardiens, en ce qui a trait à la gestion des risques sur la santé humaine liés aux sites contaminés fédéraux; Prestation de formation et d'orientation relatives à l'évaluation des risques sur la santé humaine; Participation au processus de présentation des projets, y compris l'examen des renseignements sur la santé humaine fournis par les ministères et la prestation de la partie sur la santé humaine de l'évaluation des risques écologiques; Remise en état et gestion des risques de 10 projets (10 sites); |
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Affaires indiennes et du Nord Canada | 581 440 541 $ | 113 137 895 $ |
Affaires du Nord : Remise en état et gestion des risques de 28 projets (28 sites); Évaluation d'environ 39 sites. Affaires indiennes et inuit : Remise en état et gestion des risques de 33 projets (47 sites); Évaluation d'environ 1 042 sites*. |
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Les ponts Jacques-Cartier et Champlain Incorporée | 382 000 $ | 92 000 $ |
Remise en état et gestion des risques de 1 projet (1 site). |
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Ministère de la Défense nationale (MDN) | 342 801 458 $ | 57 514 473 $ |
Remise en état et gestion des risques de 48 projets (66 sites); Évaluation d'environ 164 sites. |
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Ressources naturelles Canada (RNCan) | 1 257 000 $ | 278 000 $ | Évaluation de 6 sites*. | ||
Commission de la capitale nationale (CCN) | 1 551 452 $ | 800 800 $ |
Remise en état et gestion des risques de 2 projets (2 sites); Évaluation de 69 sites*. |
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Agence Parcs Canada | 8 929 060 $ | 2 452 037 $ |
Remise en état et gestion des risques de 10 projets (12 sites); Évaluation d'environ 34 sites*. |
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Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) | 19 002 194 $ (y compris l'expertise et les fonds pour les projets de TPSGC) | 5 196 225 $ |
Remise en état et gestion des risques de 16 projets (18 sites); Évaluation d'environ 23 sites*; Conception d'outils de gestion des projets, diffusion de renseignements sur les technologies novatrices et les technologies utilisées pour les projets. |
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Gendarmerie royale du Canada (GRC) | 12 334 580 $ | 5 429 100 $ |
Remise en état et gestion des risques de 12 projets (13 sites); Évaluation d'environ 371 sites*. |
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Transports Canada (TC) | 69 023 004 $ | 12 519 948 $ |
Remise en état et gestion des risques de 15 projets (18 sites); Évaluation de 1 site*. |
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Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) | 2 266 971 $ | 481 363 $ | Assurance de la conformité aux politiques du Conseil du Trésor portant sur la gestion des sites contaminés fédéraux, examen des aspects financiers des propositions, administration des fonds et prestation de conseils à Environnement Canada en ce qui a trait à la surveillance de la progression accomplie dans l'ensemble du gouvernement. | ||
Ressources non affectées de gestion des programmes | 1 000 000 $ (500 000 $ en 2008-2009 et en 2009-2010) | 0 | Données non disponibles | ||
Coûts d'aménagement | 7 117 071 $ | 1 367 467 $ | |||
TOTAL | 1 243 570 433 $ | 241 429 950 $ | |||
*Le processus d'évaluation comprend les cinq premières étapes du processus en dix étapes de traitement des sites contaminés décrit dans le document intitulé Approche fédérale en matière de lieux contaminés (2000) (c.-à-d. la détermination des lieux suspects, l'examen historique, les essais initiaux, la classification et les essais détaillés). | |||||
Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux : sans objet | |||||
Personne-ressource : | Approuvé par : | Date d'approbation : |
**Financement approuvé au 13 juin 2007
***Les dépenses seront disponibles dans le rapport annuel de 2007-2008 du Plan d'action des sites contaminés fédéraux (PASCF).
Le plan de vérification et d'évaluation pour les exercices 2008-2009 à 2010-2011 est en cours d'élaboration et sera soumis au Comité consultatif de la vérification externe en janvier 2008. Une fois le plan approuvé par le Comité, il sera publié sur le site Web d'Environnement Canada à l'adresse suivante : www.ec.gc.ca/ae-ve.
Le tableau suivant présente une liste de toutes les missions de vérification interne en cours qui devraient être terminées au cours de l'exercice 2008-2009. Il convient de mentionner que la liste peut être modifiée dans le cadre du processus de planification de la vérification interne en 2008-2009.
Nom de la vérification interne | Type de vérification interne | État | Date d'achèvement prévue |
Vérification de la sécurité des technologies de l'information | Dépenses de programme directes | En cours | Avril 2008 |
Vérification des systèmes d'aide à la décision | Tous | En cours | Avril 2008 |
Vérification de la délégation des pouvoirs financiers | Tous | En cours | Avril 2008 |
Vérification de l'équité en matière d'emploi | Dépenses de programme directes | En cours | Avril 2008 |
Plan de vérification financière | Tous | En cours | Avril 2008 |
Auto-évaluation du contrôle du Service canadien de la faune | Dépenses de programme directes | En cours | Avril 2008 |
Vérification de la Direction générale de l'infrastructure des technologies de l'information | Dépenses de programme directes | En cours | Décembre 2008 |
Collecte de données sur les contrôles fondamentaux | Tous | En cours | 2008-09 |
Lien vers le plan de vérification interne : http://www.ec.gc.ca/ae-ve/
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Règlements (2008-2009) | Résultats prévus |
Modification au Règlement sur l'essence (véhicules de compétition)
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La modification proposée permettra éventuellement de prolonger l'exemption relative au plomb pour les véhicules de compétition. L'exemption pour les véhicules de compétition prend fin le 31 décembre 2007. Un questionnaire de tri sera disponible une fois qu'une étude économique sera complétée. Les mesures de rendement continueront de faire état des volumes d'essence au plomb produits, importés et vendus, et ce, en conformité avec les exigences actuelles du Règlement. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, mars 2008. |
Recommandation de circonstances pour une exemption au titre des règlements en matière de carburant accordée en vertu de la Division 4 (carburants) de la LCPE (1999) |
Donner au ministre l'option de renoncer à l'application des règlements en matière de carburant une fois que la circonstance prescrite est respectée. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, avril 2008. |
Modification au Règlement sur les émissions des petits moteurs hors route à allumage commandé
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Cette modification comprendra des normes visant les émissions de véhicules à gros moteurs à allumage (puissance supérieure à 19 kW) de façon à s'aligner sur les règlements de la Environmental Protection Agency des États-Unis s'appliquant aux véhicules hors route à moteurs à essence comme les chariots élévateurs à fourche et les surfaceuses de patinoire. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, juin 2008. |
Règlement concernant la Liste des marchandises d'exportation contrôlée
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Ce règlement sera incorporé dans le Règlement sur l'exportation de substances aux termes de la Convention de Rotterdam et le Règlement sur le préavis d'exportation (substances d'exportation contrôlée) actuels. Il tiendra compte de l'entrée en vigueur de la Convention de Rotterdam et améliorera l'efficacité du processus permettant d'ajouter un produit chimique à la Convention en vertu du Règlement. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, septembre 2008. |
Règlement sur les carburants renouvelables
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Le gouvernement a l'intention d'élaborer et de mettre en place un règlement fédéral exigeant l'utilisation de carburants renouvelables. A compter de 2010, le règlement, qui serait élaboré en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE (1999)], et qui pourrait être modifié par la Loi canadienne sur la qualité de l'air, imposerait aux producteurs et aux importateurs de carburants une teneur moyenne annuelle de carburant renouvelable d'au moins 5 p. 100 du volume d'essence qu'ils produisent ou qu'ils importent. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, octobre 2008. |
Règlement sur les émissions des moteurs nautiques à allumage commandé et des véhicules récréatifs hors route |
Le nouveau règlement établira, au Canada, des normes sur les émissions provenant des moteurs hors-bord, des motomarines, des motoneiges, des motocyclettes hors route et des véhicules tout terrain. Ce règlement harmonisera les normes sur les émissions contribuant au smog avec celles des États-Unis et fixera des limites d'émission sévères pour les oxydes d'azote, les hydrocarbures et le monoxyde de carbone. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, printemps 2008. |
Modification au Règlement sur les émissions des moteurs hors route à allumage par compression |
Cette modification contribuera à établir des normes plus rigoureuses sur les émissions de « niveau 4 » des moteurs diesel utilisés dans le matériel de construction, d'agriculture et d'exploitation minière et forestière. Ces modifications prévues contribueront à conserver l'harmonisation des normes sur les émissions avec celles des États-Unis et abaisseront les niveaux admissibles d'émissions de particules, d'oxydes d'azote et d'hydrocarbures. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, printemps 2008. |
Modification au Règlement sur les émissions des petits moteurs hors route à allumage commandé
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Cette modification comprendra des normes visant les émissions de véhicules à gros moteurs à allumage (puissance supérieure à 19 kW) de façon à s'harmoniser avec les règlements de la Environmental Protection Agency des États-Unis s'appliquant aux moteurs des véhicules hors route comme ceux des chariots élévateurs à fourche et des resurfaceuses de patinoire. Ces modifications prévues contribueront à établir des limites d'émissions rigoureuses en ce qui a trait aux oxydes d'azote, aux hydrocarbures et au monoxyde de carbone. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, automne 2008. |
Modifications au Règlement sur les substances appauvrissant la couche d'ozone (1988).
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Pour s'assurer que le Canada respecte ses obligations sur la scène internationale, ces modifications tiendront compte d'une rectification exécutoire sur le plan juridique faite récemment sur le calendrier d'élimination progressive des hydrochlorofluorocarbures (HCFC), ainsi que de l'instauration de mesures de contrôle pour la production de HCFC en vertu du Protocole de Montréal. Les modifications permettront également de regrouper le Règlement sur les substances appauvrissant la couche d'ozone (1988) et ses amendements subséquents. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, décembre 2008. |
Recommandation de circonstances pour une exemption au titre des règlements en matière de carburant accordée en vertu de la Division 4 (carburants) de la LCPE (1999) |
Donner au ministre l'option de renoncer à l'application des règlements en matière de carburant une fois que la circonstance prescrite est respectée. Publier dans la Partie II de la Gazette du Canada, janvier 2009. |
Règlement sur la qualité de l'air pour les secteurs industriels |
Ce nouveau règlement établira des cibles d'émissions de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre provenant des principaux secteurs industriels du Canada. Il énoncera également des mécanismes de conformité ainsi que des règles relatives à l'établissement de rapports et à la quantification. Le cadre réglementaire sur les émissions de polluants atmosphériques sera achevé au plus tard au printemps 2008, et le cadre réglementaire sur les émissions de gaz à effet de serre sera terminé avant cette date. Le Règlement entrerait en vigueur en 2010. Les cibles en matière de gaz à effet de serre prendraient effet en 2010, et celles concernant les polluants atmosphériques, en 2015. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, 2008-2009. |
Stratégie pancanadienne du CCME pour la gestion des effluents d'eaux usées municipales
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La stratégie pancanadienne du CCME a pour objectif d'harmoniser le cadre réglementaire en définissant les rôles et les responsabilités de tous les gouvernements et d'établir des normes de rendement convenues à l'échelle nationale (conditions de base) et un calendrier de mise en œuvre pour la qualité des effluents. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, printemps 2008. |
Règlement sur les effluents d'eaux usées en vertu de la Loi sur les pêches et de la LCPE (1999)
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Il s'agit d'un nouveau règlement en vertu de la Loi sur les pêches pour faire en sorte que les rejets d'effluents d'eaux usées des systèmes de traitement municipaux et d'autres instances publiques ne présentent pas de risques inacceptables pour la santé humaine et la santé des écosystèmes ou pour les ressources halieutiques. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, hiver 2008. Publier dans la Partie II de la Gazette du Canada, hiver 2009. |
Modifications au Règlement sur l'exportation et l'importation de déchets dangereux et de matières recyclables dangereuses |
Ces modifications comprendront des dispositions qui porteront sur l'exportation, l'importation et le transit des déchets non dangereux devant être éliminés définitivement. Ce cadre réglementaire est en cours d'élaboration afin de protéger l'environnement des risques que posent l'exportation, l'importation et le transit non réglementés des déchets non dangereux destinés à l'élimination définitive. Conformément aux obligations internationales du Canada, le cadre réglementaire permettrait de contrôler les exportations et les importations canadiennes de ces déchets. Le cadre réglementaire proposé comprendra des mécanismes de notification et de consentement préalable en connaissance de cause ainsi que de suivi. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, 2008. |
Règlement sur les biphényles polychlorés (BPC) |
Fournir un cadre plus efficace et plus complet pour mettre fin à l'utilisation et à l'entreposage des BPC dans les délais prescrits. Établir des exigences de surveillance et de production de rapports afin de mesurer les progrès réalisés. S'assurer que le Canada respecte ses engagements et ses obligations à cet égard à l'échelle internationale. Publier dans la Partie II de la Gazette du Canada, 2008. |
Règlement sur la teneur en mercure des produits |
Interdire toute utilisation de mercure dans les produits, mais avec certaines exceptions. Le Règlement fixera également des limites de mercure pour certains produits quand aucune solution de rechange n'est disponible. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, 2008. |
Modification au Règlement sur les effluents des mines de métaux |
Modification servant à désigner deux lacs du Nunavut en tant que dépôts de résidus miniers. Publier dans la Partie II de la Gazette du Canada, printemps 2008. |
Modification au Règlement sur les effluents des mines de métaux |
Modifications servant à désigner deux lacs de Terre-Neuve-et-Labrador en tant que dépôts de résidus miniers. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, printemps 2008. Publier dans la Partie II de la Gazette du Canada, automne 2008. |
Modifications (prévues ) au Règlement sur les effluents des mines de métaux |
Modifications visant à élargir la portée du Règlement sur les effluents des mines de métaux de sorte qu'il s'applique aux installations de traitement hydrométallurgiques et à désigner un lac à Terre-Neuve-et-Labrador en tant que dépôt de résidus miniers. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, automne 2008. Publier dans la Partie II de la Gazette du Canada, hiver 2008-2009. |
Modification (prévue) au Règlement sur les effluents des mines de métaux |
Modification servant à désigner des plans d'eau naturels en tant que dépôts de résidus miniers. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, printemps 2008. Publier dans la Partie II de la Gazette du Canada, automne 2008. |
Règlement sur les mouvements interprovinciaux de déchets dangereux et de matières recyclables dangereuses
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La modification est nécessaire afin d'assurer la cohérence entre les règlements fédéraux pertinents en ce qui a trait aux définitions de déchets dangereux et de matières recyclables dangereuses, et au nouveau document de mouvement, qui est conservé afin de suivre les mouvements des déchets dangereux et des matières recyclables dangereuses. Publier dans la Partie II de la Gazette du Canada, 2008. |
Modification à l'annexe 1 de la LCPE (1999) pour la 3,3'-dichlorobenzidine |
Le 13 novembre 1999, la 3,3'-dichlorobenzidine (3,3 DCB) a été ajoutée à la Liste des substances toxiques de l'annexe 1 de la LCPE ( 1999 ). Toutefois, la mention « et ses sels » n'y a pas été incluse à ce moment-là. Le projet de décret de modification de la Liste de l'annexe 1 permettra à Environnement Canada de mettre en œuvre des mesures de gestion afin de prendre en compte les risques associés aux sels de la 3,3'-DCB (c.-à.-d. aller de l'avant avec l'avis de planification proposé en matière de prévention de la pollution). Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, printemps 2008. |
Modifications au Règlement sur les effluents des fabriques de pâtes et papiers en vertu de la Loi sur les pêches |
Terminer les modifications au Programme de suivi des effets sur l'environnement (SEE) pour consacrer plus d'efforts et de ressources de surveillance aux secteurs prioritaires. Les modifications permettraient d'apporter au Programme les améliorations relevées par le Ministère grâce à son expérience de mise en œuvre et par l'intermédiaire d'un récent projet multipartite de réglementation intelligente sur le SEE. Publier dans la Partie II de la Gazette du Canada, avril 2008. |
Modifications diverses au Règlement sur l'immersion en mer |
Cette modification portera sur deux points : les commentaires formulés par le Comité mixte permanent d'examen de la réglementation, et la correction de renseignements administratifs désuets. Publier dans la Partie II de la Gazette du Canada, juin 2008. |
Modifications au Règlement sur l'immersion en mer, ajout de dispositions relatives aux limites de la mer |
Dispositions servant à établir les limites de la mer dans quatre réseaux fluviaux dans le but de clarifier de quelle compétence le Règlement relève. Publier dans la Partie II de la Gazette du Canada, mai 2008. |
Règlement limitant la concentration des composés organiques volatils (COV) contenus dans les peintures de bâtiment |
Ce nouveau règlement vise à appliquer des normes nationales sur les concentrations de COV pour certaines catégories de peintures et d'enduits. Il s'harmonisera avec les exigences américaines relatives à la réduction des émissions atmosphériques de COV (lesquelles sont des polluants précurseurs de la formation de matières particulaires et de l'ozone troposphérique) dans l'atmosphère. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, hiver 2008. |
Règlement limitant la concentration des composés organiques volatils (COV) contenus dans certains produits |
Ce nouveau règlement vise à appliquer des normes nationales sur les concentrations de COV pour certaines catégories de produits de consommation. Il s'harmonisera avec les exigences américaines relatives à la réduction des émissions atmosphériques de COV (lesquelles sont des polluants précurseurs de la formation de matières particulaires et de l'ozone troposphérique) dans l'atmosphère. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, hiver 2008. |
Règlement limitant la concentration des composés organiques volatils (COV) contenus dans les revêtements de remise à neuf pour automobiles |
Ce nouveau règlement vise à appliquer des normes nationales sur les concentrations de COV pour les revêtements de remise à neuf pour automobiles. Il s'harmonisera avec les exigences américaines relatives à la réduction des émissions atmosphériques de COV (lesquelles sont des polluants précurseurs de la formation de particules et de l'ozone troposphérique) dans l'atmosphère. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, hiver 2008. |
Décret modifiant l'annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (LEP) |
Modifier l'annexe 1 pour ajouter des espèces à la liste légale qui assure la mise en application immédiate des dispositions de la Loi relatives à la protection et d'autres dispositions, au besoin. Publier dans la Partie I et la Partie II de la Gazette du Canada. |
Nouveau règlement en vertu de la LEP aux fins d'indemnisation
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Nouveau règlement en vertu de la Loi sur les espèces en péril en vue de présenter une demande d'indemnisation en conformité avec les dispositions d'urgence de la Loi. Publier dans la Partie I et la Partie II de la Gazette du Canada. |
Modifications au Règlement sur les oiseaux migrateurs en vertu de la Loi de 1994 sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs |
Élaborer un projet de dispositions pour les prises accessoires afin d'assurer la conservation efficace des populations d'oiseaux migrateurs tout en mettant de l'avant le développement économique durable. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada. |
Modifications au Règlement sur les oiseaux migrateurs en vertu de la Loi de 1994 sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs |
Modification aux dispositions relatives aux chasseurs ayant une limitation fonctionnelle, aux pertes d'oiseaux et aux oiseaux malades. Publier dans la Partie I et la Partie II de la Gazette du Canada. |
Modifications au Règlement sur les réserves d'espèces sauvages |
Modifications au Règlement afin d'aborder plusieurs questions au sujet du Règlement actuel. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada. |
Défi du Plan de gestion des produits chimiques |
Le Plan annonce des mesures rapides pour réglementer 200 substances pouvant nuire à la santé humaine ou à l'environnement au cours de la période de 2007 à 2011. Le gouvernement est disposé à interdire les activités impliquant ces substances à moins que les intervenants ne présentent des renseignements indiquant que les substances sont déjà utilisées de manière à protéger les Canadiens et l'environnement. Jusqu'à la fin de 2009, des lots de 15 à 30 substances seront proposés tous les trois mois. Pour chacune de ces 200 substances, le gouvernement :
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Règlement sur la déclaration des rejets |
Le projet de Règlement sur la déclaration des rejets en vertu de la LCPE (1999) assurerait que, en cas de rejet d'une substance contrevenant aux règlements applicables ou en cas d'urgence environnementale, la collectivité réglementée disposerait du numéro d'urgence 24 heures par jour, tous les jours, pour chaque province et territoire stipulés dans le Règlement. Ce règlement devrait être publié durant le deuxième trimestre de 2008 dans la Partie I de la Gazette du Canada. |
Règlement sur la déclaration de rejets ou d'immersions irréguliers |
Le projet de Règlement sur la déclaration de rejets ou d'immersions irréguliers en vertu de la Loi sur les pêches assurerait que, en cas de rejets ou d'immersions irréguliers d'une substance nocive, la collectivité réglementée disposerait du numéro d'urgence 24 heures jours, tous les jours, pour chaque province et chaque territoire stipulés dans le Règlement. Ce règlement devrait être publié durant le deuxième trimestre de 2008 dans la Partie I de la Gazette du Canada. |
Règlements (2009-2010) | Résultats prévus |
Modifications au Règlement sur les renseignements concernant les substances nouvelles (organismes) |
Fournir une formule de déclaration mieux conçue, plus facile à appliquer, plus équitable et plus claire concernant les organismes nouveaux autres que les micro-organismes (p. ex., les animaux transgéniques) en vue de l'importation ou de la fabrication (y compris aux fins de recherche) au Canada, tout en maintenant ou en améliorant les mesures de protection de l'environnement et de la santé humaine (prévention de la pollution). Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, 2009-2010. |
Règlement limitant les éthers diphényliques polybromés (EDP) dans la fabrication d'articles et de produits (nom préliminaire) |
Ce nouveau règlement complétera le Règlement sur les éthers diphényliques polybromés, qui a été publié dans la Partie I de la Gazette du Canada en décembre 2006, lequel interdisait la fabrication, la vente, l'utilisation et l'importation de certains éthers diphényliques polybromés contenus dans des mélanges commerciaux, des polymères et des résines. Le projet de Règlement limitant les éthers diphényliques polybromés dans la fabrication d'articles et de produits réglementera les concentrations d'éthers diphényliques polybromés dans les articles et les produits fabriqués. Il s'harmonisera dans une certaine mesure avec les exigences actuelles des États-Unis et de l'Union européenne. Publier dans la Partie II de la Gazette du Canada, printemps 2010. |
Défis du Plan de gestion des produits chimiques |
Le Plan annonce des mesures rapides pour réglementer 200 substances pouvant nuire à la santé humaine ou à l'environnement au cours de la période de 2007 à 2011. Le gouvernement est disposé à interdire les activités impliquant ces substances à moins que les intervenants ne présentent des renseignements indiquant que les substances sont déjà utilisées de manière à protéger les Canadiens et l'environnement. D'ici la fin de 2009, des lots de 15 à 30 substances auront été proposés tous les trois mois. Pour chacune de ces 200 substances, le gouvernement :
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Règlement sur les carburants renouvelables
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Le gouvernement a l'intention d'élaborer et de mettre en place un règlement fédéral exigeant l'utilisation de carburants renouvelables. Le règlement imposerait aux producteurs et aux importateurs de carburants une teneur moyenne annuelle de carburant renouvelable d'au moins 5 p. 100 du volume d'essence qu'ils produisent ou importent à compter de 2010. Publier dans la Partie II de la Gazette du Canada, 2010. |
Règlement sur la qualité de l'air pour les secteurs industriels |
Ce nouveau règlement établira des cibles d'émissions de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre provenant des principaux secteurs industriels du Canada. Il énoncera également des mécanismes de conformité ainsi que des règles relatives à l'établissement de rapports et à la quantification. Le cadre réglementaire sur les émissions de polluants atmosphériques sera achevé au plus tard au printemps 2008 et le cadre réglementaire sur les émissions de gaz à effet de serre sera terminé avant cette date. Le Règlement entrerait en vigueur en 2010. Les cibles en matière de gaz à effet de serre prendraient effet en 2010 et celles concernant les polluants atmosphériques, en 2015. Publier dans la Partie II de la Gazette du Canada, 2009. |
Modification (prévue) au Règlement sur les effluents des mines de métaux |
Modification servant à désigner des plans d'eau naturels en tant que dépôts de résidus miniers. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, printemps 2009. Publier dans la Partie II de la Gazette du Canada, été 2009. |
Modifications au Règlement sur l'exportation et l'importation de déchets dangereux et de matières recyclables dangereuses |
Ces modifications comprendront des dispositions qui porteront sur l'exportation, l'importation et le transit des déchets non dangereux devant être éliminés définitivement. Ce cadre réglementaire est en cours d'élaboration afin de protéger l'environnement des risques que posent l'exportation, l'importation et le transit non réglementés des déchets non dangereux destinés à l'élimination finale. Conformément aux obligations internationales du Canada, le cadre réglementaire permettrait de contrôler les exportations et les importations canadiennes de ces déchets. Le cadre réglementaire proposé comprendra des mécanismes de notification et de consentement préalable en connaissance de cause ainsi que de suivi. Publier dans la Partie II de la Gazette du Canada, 2009. |
Règlement sur la teneur en mercure des produits |
Interdire toute utilisation de mercure dans les produits, mais avec certaines exceptions. Le Règlement fixera également des limites de mercure pour certains produits quand aucune solution de rechange n'est disponible. Publier dans la Partie II de la Gazette du Canada, 2009. |
Décret modifiant l'annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril |
Modifier l'annexe 1 pour ajouter des espèces à la liste légale qui assure la mise en application immédiate des dispositions de la Loi relatives à la protection et d'autres dispositions, au besoin. Publier dans la Partie I et la Partie II de la Gazette du Canada. |
Modifications au Règlement sur les oiseaux migrateurs en vertu de la Loi de 1994 sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs |
Élaborer un projet de dispositions pour les prises accidentelles, afin d'assurer la conservation efficace des populations d'oiseaux migrateurs tout en mettant de l'avant le développement économique durable. Publier dans la Partie II de la Gazette du Canada. |
Modification au Règlement sur les réserves d'espèces sauvages |
Modifications au Règlement afin d'aborder plusieurs questions au sujet du Règlement actuel. Publier dans la Partie II de la Gazette du Canada. |
Règlements (2010-2011) | Résultats prévus |
Modifications au Règlement sur les renseignements concernant les substances nouvelles (organismes) |
Fournir une formule de déclaration mieux conçue, plus facile à appliquer, plus équitable et plus claire concernant les organismes nouveaux autres que les micro-organismes (par exemple, les animaux transgéniques) en vue de l'importation ou de la fabrication (y compris aux fins de recherche) au Canada, tout en maintenant ou en améliorant les mesures de protection de l'environnement et de la santé humaine (prévention de la pollution). Publier dans la Partie II de la Gazette du Canada, 2010-2011. |
Défis du Plan de gestion des produits chimiques |
Le Plan annonce des mesures rapides pour réglementer 200 substances pouvant nuire à la santé humaine ou à l'environnement au cours de la période de 2007 à 2011. Le gouvernement est disposé à interdire les activités impliquant ces substances à moins que les intervenants ne présentent des renseignements indiquant que les substances sont déjà utilisées de manière à protéger les Canadiens et l'environnement. D'ici la fin de 2009, des lots de 15 à 30 substances auront été proposés tous les trois mois. Pour chacune de ces 200 substances, le gouvernement :
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Modification (prévue) au Règlement sur les effluents des mines de métaux |
Modification servant à désigner des plans d'eau naturels en tant que dépôts de résidus miniers. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, printemps 2010. Publier dans la Partie II de la Gazette du Canada, été 2010. |
Modification (prévue) au Règlement sur les effluents des mines de métaux |
Modification servant à désigner des plans d'eau naturels en tant que dépôts de résidus miniers. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, été 2010. Publier dans la Partie II de la Gazette du Canada, hiver 2011. |
Modification (prévue) au Règlement sur les effluents des mines de métaux |
Modifications aux dispositions relatives au suivi des effets environnementaux du Règlement. Publier dans la Partie I de la Gazette du Canada, printemps 2010. Publier dans la Partie II de la Gazette du Canada, printemps 2011. |
Décret modifiant l'annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril |
Modifier l'annexe 1 pour ajouter des espèces à la liste légale qui assure la mise en application immédiate des dispositions de la Loi relatives à la protection et d'autres dispositions, au besoin. Publier dans la Partie I et la Partie II de la Gazette du Canada. |
(en millions de dollars) | 2008-2009 |
Locaux fournis par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada | 40,4 |
Contribution de l'employeur aux primes du régime d'assurance des employés et dépenses payées par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (à l'exception des fonds renouvelables) | 38,2 |
Indemnisation des victimes d'accidents du travail assurée par Ressources humaines et Développement social Canada | 1,2 |
Traitements et dépenses connexes liés aux services juridiques fournis par le ministère de la Justice Canada | 2,9 |
Total des services reçus à titre gracieux pour 2008-2009 |
82,7 |
Les totaux peuvent différer d'un tableau à l'autre et à l'intérieur d'un même tableau en raison de l'arrondissement des chiffres.
(en millions de dollars) |
Prévisions des revenus 2007-2008 |
Revenus prévus 2008-2009 |
Revenus prévus 2009-2010 |
Revenus prévus 2010-2011 |
|
La biodiversité est conservée et protégée | |||||
Biens réels (installations) | 0,1 | 0,1 | 0,3 | 0,3 | |
Services de réglementation | 0,3 | 0,3 | 0,3 | 0,3 | |
Services scientifiques et professionnels | 0,8 | 0,7 | 0,7 | 0,7 | |
Total partiel | 1,2 | 1,1 | 1,3 | 1,3 | |
Une eau propre, salubre et sécuritaire | |||||
Produits d'information | 0,0 | 0,1 | 0,1 | 0,1 | |
Biens réels (installations) | 0,1 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | |
Services scientifiques et professionnels | 4,3 | 3,2 | 3,2 | 3,2 | |
Total partiel | 4,4 | 3,3 | 3,3 | 3,3 | |
Les Canadiens adoptent des approches qui assurent l'utilisation et la gestion durables du capital naturel et des paysages exploités | |||||
Produits d'information | 0,1 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | |
Biens réels (installations) | 0,0 | 0,0 | 0,1 | 0,1 | |
Services scientifiques et professionnels | 0,0 | 0,1 | 0,1 | 0,1 | |
Total partiel | 0,1 | 0,1 | 0,2 | 0,2 | |
Meilleures connaissances et renseignements sur les conditions météorologiques et environnementales afin d'exercer une influence sur la prise de décisions | |||||
Produits d'information | 1,5 | 1,5 | 1,6 | 1,6 | |
Biens réels (installations) | 0,7 | 0,9 | 0,9 | 0,9 | |
Services scientifiques et professionnels | 12,4 | 12,9 | 14,3 | 14,4 | |
Total partiel | 14,6 | 15,3 | 16,8 | 16,9 | |
Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien | |||||
Produits d'information | 39,0 | 37,0 | 36,5 | 36,3 | |
Biens réels (installations) | 0,7 | 0,6 | 0,6 | 0,6 | |
Services scientifiques et professionnels | 3,7 | 5,8 | 5,8 | 5,9 | |
Total partiel | 43,4 | 43,4 | 42,9 | 42,8 | |
Réduction des risques posés par les substances toxiques et les autres substances nocives pour les Canadiens, leur santé et l'environnement | |||||
Biens réels (installations) | 0,1 | 0,2 | 0,0 | 0,0 | |
Services de réglementation | 2,1 | 2,0 | 1,9 | 1,8 | |
Services scientifiques et professionnels | 2,2 | 2,7 | 2,7 | 2,7 | |
Total partiel | 4,4 | 4,9 | 4,6 | 4,5 | |
Total des revenus disponibles | 68,2 | 68,1 | 69,1 | 69,0 |
Les totaux peuvent différer d'un tableau à l'autre et à l'intérieur d'un même tableau en raison de l'arrondissement des chiffres.
(en millions de dollars) |
Prévisions des revenus 2007-2008 |
Revenus prévus 2008-2009 |
Revenus prévus 2009-2010 |
Revenus prévus 2010-2011 |
|
La biodiversité est conservée et protégée | |||||
Licences et permis | 4,2 | 4,2 | 4,2 | 4,2 | |
Services de réglementation | 0,2 | 0,2 | 0,2 | 0,2 | |
Total partiel | 4,4 | 4,4 | 4,4 | 4,4 | |
Une eau propre, salubre et sécuritaire | |||||
Contrats d'entiercement | 0,2 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | |
Total partiel | 0,2 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | |
Meilleures connaissances et renseignements sur les conditions météorologiques et environnementales afin d'exercer une influence sur la prise de décisions | |||||
Produits d'information | 0,7 | 0,8 | 0,8 | 0,8 | |
Services scientifiques et professionnels | 0,9 | 1,4 | 1,6 | 1,6 | |
Redevances | 0,4 | 0,3 | 0,3 | 0,2 | |
Divers | 0,4 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | |
Total partiel | 2,4 | 2,5 | 2,6 | 2,6 | |
Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien | |||||
Produits d'information | 1,3 | 5,6 | 5,6 | 5,6 | |
Services scientifiques et professionnels | 0,0 | 0,5 | 0,5 | 0,5 | |
Divers | 2,9 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | |
Total partiel | 4,2 | 6,1 | 6,1 | 6,1 | |
Total des revenues non disponibles | 11,1 | 13,1 | 13,2 | 13,2 | |
Total des revenus disponibles et non disponibles | 79,3 | 81,1 | 82,3 | 82,2 |
Les totaux peuvent différer d'un tableau à l'autre et à l'intérieur d'un même tableau en raison de l'arrondissement des chiffres.
(en millions de dollars) |
Prévision des dépenses 2007-2008 |
Dépenses prévues 2008-2009 |
Dépenses prévues 2009-2010 |
Dépenses prévues 2010-2011 |
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Le capital naturel du Canada est restaurer, conservé et amélioré | |||||
La biodiversité est conservée et protégée | 1,2 | 1,3 | 0,7 | 0,7 | |
Une eau propre, salubre et sécuritaire | 2,9 | 3,7 | 3,3 | 3,1 | |
Les Canadiens adoptent des approches qui assurent l'utilisation et la gestion durables du capital naturel et des paysages exploités | 0,3 | 0,3 | 0,3 | 0,3 | |
Total partiel | 4,4 | 5,3 | 4,3 | 4,0 | |
Les prévisions météorologiques et les services environnementaux réduisent les risques et contribuent au mieux-être des Canadiens | |||||
Meilleures connaissances et renseignements sur les conditions météorologiques et environnementales afin d'exercer une influence sur la prise de décisions | 12,9 | 15,5 | 16,4 | 16,3 | |
Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien | 6,7 | 6,8 | 6,9 | 6,9 | |
Total partiel | 19,6 | 22,3 | 23,2 | 23,1 | |
Les Canadiens et leur environnement sont protégés contre les effets de la pollution et des déchets | |||||
Réduction des risques posés par les substances toxiques et les autres substances novices pour les Canadiens, leur santé et l'environnement | 6,4 | 6,3 | 2,9 | 2,9 | |
Les Canadiens adoptent des démarches de consommation et de production durables | 0,4 | 0,4 | 0,4 | 0,4 | |
Réduction des risques liés aux polluants atmosphériques et aux émissions de gaz à effet de serre pour les Canadiens, leur santé et l'environnement | 9,9 | 11,8 | 11,4 | 12,1 | |
Total partiel | 16,6 | 18,5 | 14,8 | 15,5 | |
Développement urbain durable et renouvellement de l'infrastructure dans le secteur riverain de Toronto | |||||
Revitalisation du secteur riverain de Toronto | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | |
Société Harbourfront | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | |
Total partiel | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | |
Total | 40,6 | 46,1 | 42,3 | 42,6 |
Les totaux peuvent différer d'un tableau à l'autre et à l'intérieur d'un même tableau en raison de l'arrondissement des chiffres.
Environnement Canada est un ministère à vocation scientifique et un acteur important sur la scène scientifique et technologique à l'échelle nationale. Son mandat, en vertu de la Loi sur le ministère de l'Environnement , couvre la conservation et l'amélioration de la qualité de l'environnement naturel, les ressources renouvelables, la météorologie, l'application des règles ou des règlements de la Commission mixte internationale des États-Unis et du Canada, ainsi que la coordination des politiques et des programmes fédéraux relatifs à l'environnement.
Étant donné sa vocation scientifique, la majeure partie des immobilisations d'Environnement Canada sont axées sur la recherche et d'autres activités scientifiques qui produisent un « bien collectif » - en fournissant des connaissances à l'appui de l'élaboration de politiques, en mettant au point de nouvelles méthodes visant à améliorer la prestation de services et en apportant des solutions technologiques permettant au Ministère de s'acquitter de sa mission. Celui-ci administre plusieurs d'établissements et de laboratoires de recherche et compte une multitude de réserves nationales de faune et des milliers de stations de surveillance de la pollution atmosphérique, du climat et de la pollution de l'eau dans toutes les régions du pays (dont beaucoup sont exploitées en partenariat avec les provinces, des universités canadiennes et des organismes scientifiques internationaux).
Il existe quatre grandes catégories d'immobilisations, soit :
Nom de l'activité d'imposition de frais | Type de frais | Pouvoir d'établissement des frais | Raison de l'imposition ou de la modification prévue des frais | Date d'entrée en vigueur du changement prévu | Processus de consultation et d'examen prévu |
Règlement sur les prix à payer pour les permis d'immersion en mer (surveillance des sites)
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Frais liés au droit et privilège | Loi sur la gestion des finances publiques , article 19.1 |
Mis à jour de références.
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2008. Aucun changement important n'est prévu. Les références à la LCPE seront mises à jour et un examen pourrait avoir lieu.
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Les résultats de tout examen seront partagés avec les collectivités réglementées et les commentaires de ces dernières seront sollicités. |
Règlement sur les réserves d'espèces sauvages : a) Annexe II
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Service - recouvrement des coûts |
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Augmentation des droits d'entrée pour recouvrer les coûts | 2009-2010 |
Des séances d'information à l'intention des utilisateurs seront offertes afin de recueillir leurs commentaires et suggestions à l'égard d'une hausse possible des droits d'entrée. Tous les ans, au début de la saison estivale, des consultations avec des dirigeants d'attractions touristiques semblables dans la région de Québec ont lieu pour s'assurer que les droits d'entrée se comparent à ceux du marché.
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Règlement sur les réserves d'espèces sauvages : b) Annexe III
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Service - recouvrement des coûts |
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Augmentation des frais de permis pour recouvrer les coûts | 2009-2010 |
Un formulaire d'enquête sera distribué aux utilisateurs afin de recueillir leurs commentaires et suggestions à l'égard d'une hausse possible du prix du permis de chasse. Des consultations auront lieu avec les associations de chasse et de pêche régionales ainsi qu'avec les pourvoyeurs locaux pour s'assurer que le prix du permis de chasse correspond à celui ayant cours au sein de l'industrie. |