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Un secteur agricole et agroalimentaire innovateur qui crée des aliments et d'autres produits et services agricoles connexes de manière à conquérir des débouchés sur des marchés intérieurs et extérieurs diversifiés
La rapidité de plus en plus grande des progrès scientifiques et technologiques fait que les producteurs et les autres intervenants de l'industrie agroalimentaire éprouvent davantage de difficultés à suivre le rythme. Tous les intervenants du secteur doivent avoir accès à une technologie de pointe et aux plus récentes connaissances pour pouvoir se tailler une place sur les marchés d'aujourd'hui et s'adapter rapidement aux besoins et aux attentes en constante évolution des consommateurs. Plus que jamais, la rentabilité dépend de la capacité de rester à l'avant-garde du changement.
À mesure que les exploitations agricoles s'agrandissent et se complexifient, les nouveaux producteurs et les producteurs établis doivent, pour rester concurrentiels, perfectionner leurs compétences et leurs connaissances, par exemple en gestion des ressources humaines et financières ou en maîtrise de technologies, de pratiques et de produits innovateurs. En acquérant des compétences supplémentaires, en adoptant de nouvelles technologies, en optimisant l'efficacité de leurs activités ou en modifiant la gamme de leurs produits, les gens qui gagnent leur vie en exploitant une entreprise agricole et agroalimentaire au Canada continueront de connaître du succès.
Le dynamisme, la viabilité et la compétitivité du secteur agricole et agroalimentaire canadien dépendront de la capacité de tous les intervenants, notamment des producteurs, des transformateurs et des chercheurs, à collaborer pour créer de nouveaux débouchés partout au pays. Parallèlement, les gouvernements travailleront avec le secteur à instaurer un climat propice à l'innovation qui stimulera l'investissement dans l'industrie agricole et agroalimentaire.
Comme il a déjà été mentionné, le secteur agricole et agroalimentaire évolue dans un contexte d'affaires incertain, étant à la merci de divers risques. D'abord, il y a les risques liés à la production (par exemple le mauvais temps, les insectes ravageurs et les maladies des cultures et des bestiaux), puis les risques liés au marché (par exemple les attentes de plus en plus exigeantes des consommateurs, les restrictions d'accès aux marchés de certains pays, et les taux de change et d'intérêt fluctuants qui influent sur le revenu et l'endettement agricoles); il y a enfin les risques liés à la concurrence (par exemple l'évolution rapide des sciences et de la technologie et la concurrence accrue des pays industrialisés et en développement).
À mesure que le secteur prend de l'essor, la portée et la nature des facteurs qui exercent des pressions sur lui se diversifient et se complexifient; tous les membres de la chaîne de valeur (les fournisseurs d'intrants, les producteurs, les transformateurs, les distributeurs et les commerçants) doivent donc collaborer. Ces pressions exigent de plus en plus des solutions multidisciplinaires et des interventions coordonnées et intégrées de la part de divers intervenants.
Pour alléger ces pressions, il est primordial de créer et d'appliquer de nouvelles connaissances. La science produira des connaissances sur la façon de relever les défis que ces pressions posent, et elle établira le fondement à partir duquel le secteur pourra innover pour accroître sa productivité et sa compétitivité. L'innovation, quant à elle, transformera ces connaissances en avantages pour les Canadiens. C'est ainsi que les idées de produits, de procédés ou de services nouveaux ou améliorés seront développées et commercialisées sur le marché.
Il sera crucial de faire des découvertes et de les appliquer pour que le secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire et tous les Canadiens profitent de la capacité qu'a le Canada de produire des aliments et un éventail croissant de produits non alimentaires à partir de la terre. Parmi ces nouvelles applications, mentionnons les nouveaux biomatériaux, les produits biomédicaux et les bioproduits pour la santé, les biocarburants, la bioénergie, et les produits biochimiques et biopharmaceutiques.
Les tables rondes des chaînes de valeur, auxquelles prend part l'ACIA, seront utiles pour bien cerner ces pressions, y trouver des solutions et faciliter l'élaboration et la mise en oeuvre de stratégies commerciales sectorielles et de plans d'action conformes à l'image de marque du Canada.
AAC et ses partenaires de portefeuille sont résolus à jouer un rôle important au nom du secteur et de tous les Canadiens en réduisant les risques, en améliorant la productivité et l'innovation, en facilitant l'arrivée de nouveaux produits sur les marchés industriels et alimentaires, et en favorisant la commercialisation internationale des produits canadiens.
Pour réaliser le résultat stratégique Innovations propices à la croissance, AAC misera principalement sur deux activités de programme ministérielles : 1) Innovation et renouveau; 2) Marchés et activités internationales. Le Secrétariat rural, le Secrétariat aux coopératives et l'Agence canadienne du pari mutuel ont aussi un rôle à jouer à cette fin.
Le Ministère est déterminé à tenir compte, dans sa planification et sa prise de décisions, des priorités de politiques et de programmes cernées par les participants aux tables rondes sur les chaînes de valeur.
Doter l'industrie de nouvelles compétences en affaires et en gestion, de bioproduits, de systèmes de production axés sur le savoir et de stratégies qui permettront de saisir les occasions et de gérer le changement
2007-2008 | 2008-2009 | 2009-2010 | |||
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millions de dollars | ETP | millions de dollars | ETP | millions de dollars | ETP |
664,3 | 2 113 | 325,2 | 2 113 | 302,6 | 2 113 |
Même s'il existe un fondement et une capacité solides en innovation au Canada, il faudra repenser la façon dont le gouvernement, le secteur et tous les intervenants collaborent pour optimiser l'utilisation des ressources disponibles, car il en va de la capacité qu'aura le pays de tirer profit des avantages de ses investissements scientifiques. La collaboration sera donc au coeur de la gestion des investissements canadiens en sciences et en technologie et c'est elle qui en assurera le rendement dans l'ensemble de la chaîne de valeur de l'innovation.
Afin de poursuivre dans cette voie, AAC aura un rôle de meneur à jouer auprès du secteur et des intervenants, qui devront s'inspirer des nouvelles priorités, des nouveaux enjeux et des nouvelles possibilités pour constituer une nouvelle masse critique et former, entre les universités, les administrations publiques et les secteurs de l'industrie au Canada, de nouveaux partenariats qui accroîtront le rendement des investissements en sciences et innovation. Il faut aussi que les activités d'innovation soient soutenues par l'élaboration d'une politique publique coordonnée et habilitante et par un cadre réglementaire qui suit le rythme des avancées en sciences et technologie.
C'est pourquoi il est d'emblée reconnu que la science sera un élément clé de la nouvelle politique agricole et agroalimentaire; elle sera un des piliers d'un secteur agricole et agroalimentaire canadien innovateur et concurrentiel, dans lequel tous les partenaires collaboreront pour faire du secteur un chef de file mondial en production d'aliments et d'autres produits et services agricoles qui répondront aux besoins des consommateurs mondiaux dans le respect de l'environnement et qui contribueront à améliorer la qualité de vie de tous les Canadiens. En 2007-2008, AAC cherchera à accroître la capacité d'innovation du secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire en soutenant l'élaboration des stratégies et en améliorant les possibilités de tirer profit des avantages des sciences et de l'innovation.
Le Ministère s'emploie également à élargir ses liens avec la collectivité de la santé publique puisque les perceptions sur le rôle des aliments ont évolué au fil de recherches, qui démontrent de plus en plus que le régime alimentaire peut constituer un facteur de risque propice à certaines maladies chroniques. En analysant les interactions entre l'agriculture et la santé, on favorisera la mise au point de produits alimentaires et d'ingrédients agricoles innovateurs auxquels on pourra associer d'importants bienfaits pour la santé, et que l'on pourra envisager comme moyen de contrer la hausse des coûts des soins de santé, situation attribuable aux taux élevés de maladies chroniques.
Pour assurer la compétitivité et la prospérité de l'industrie dans les années à venir, le gouvernement du Canada a accru son soutien à l'égard des sciences de la biomasse et de la stratégie sur les biocarburants, et a mis en place de nouveaux programmes pour aider le secteur agricole et agroalimentaire à développer de nouveaux marchés.
En juillet 2006, AAC annonçait l'Initiative des marchés de biocarburants pour les producteurs (IMBP), qui visait à aider les producteurs agricoles et les collectivités rurales à participer à l'augmentation de la production de biocarburants et à en tirer profit. L'Initiative est exécutée par les conseils sectoriels régionaux qui administrent le Programme pour l'avancement du secteur canadien de l'agriculture et de l'agroalimentaire (PASCAA), l'objectif étant d'aider le gouvernement du Canada à s'acquitter de son engagement en matière de biocarburants, qui consiste à incorporer une moyenne de 5 p. 100 de carburant renouvelable dans les carburants pour véhicules de transport d'ici à 2010.
De plus, le gouvernement du Canada annonçait en décembre 2006 le Programme d'aide à la formation de capital, programme de 200 millions de dollars étalé sur quatre ans qui est destiné à inciter les producteurs agricoles à participer à la mise en place d'une industrie des carburants renouvelables. Le Programme prévoira l'établissement d'ententes de participation financière remboursable à des projets de production de carburants renouvelables, les remboursements étant fonction des contributions de producteurs agricoles aux installations de production de biocarburants. Il s'appuiera aussi sur les composantes actuelles de faisabilité technique et de planification des activités de l'Initiative, et offrira aux producteurs agricoles des stimulants pour qu'ils participent à la mise en place d'une capacité de production de carburants renouvelables.
En 2007-2008, le Programme d'aide à la formation de capital commencera à financer des projets en fonction du niveau des contributions des producteurs aux coûts de projets admissibles; ces contributions seront plafonnées au moindre des deux montants suivants : 25 % du total des coûts de projet ou un maximum de 25 millions de dollars par projet.
De plus, le gouvernement fédéral annonçait en décembre 2006 le nouveau Programme d'innovation pour les bioproduits agricoles; il s'agit d'un programme pluriannuel de 145 millions de dollars qui vise à soutenir les réseaux de recherche nouveaux et existants et à favoriser la formation de grappes pour l'avancement d'une bioéconomie canadienne viable et rentable. Le Programme a aussi pour objectif de mieux exploiter l'avantage naturel dont jouit la biomasse canadienne pour le développement de nouvelles possibilités économiques en agriculture dans les domaines des bioproduits et de bioprocédés comme les biocarburants, les autres formes de bioénergie, les produits biochimiques et les produits biopharmaceutiques.
Suite à des consultations menées auprès des intervenants en 2005, AAC a mis au point une stratégie pour la science et l'innovation qui exposait les principaux objectifs de gestion des sciences et définissaient sept secteurs clés de recherche. En 2007-2008, le Ministère mettra en oeuvre cette stratégie et maximisera ainsi les débouchés sur les marchés internationaux, ce qui accroîtra la rentabilité du secteur grâce à la croissance, à la diversification et aux activités à valeur ajoutée.
La mise en oeuvre de la Stratégie pour la science et l'innovation permettra de :
Il faudra renforcer la capacité nationale globale en sciences et en innovation en intégrant les ressources scientifiques et les activités de recherches d'AAC dans un cadre national de partenariats multidisciplinaires composés de multiples intervenants qui transcendent les domaines de compétence, les disciplines et les institutions. Si les participants du circuit d'approvisionnement se regroupent et forment des chaînes de valeur qui, par la recherche transformationnelle, redéfinissent la pratique de l'agriculture, les producteurs et le secteur pourront tirer parti de nouveaux débouchés économiques et conquérir de nouveaux marchés.
Par conséquent, l'un des éléments fondamentaux de la Stratégie pour la science et l'innovation d'AAC sera la formation de partenariats innovateurs qui permettront d'examiner les possibilités de collaboration entre les divers intervenants de la recherche et du développement. Cette stratégie déterminera les façons optimales d'utiliser les bâtiments, l'équipement, les compétences et le savoir de la collectivité scientifique canadienne. Le Ministère sera un chef de file des sciences et de l'innovation dans les secteurs émergents, et il sera un partenaire fiable qui complétera les efforts d'autres organismes dans des secteurs à maturité plus avancée.
AAC établira des mécanismes de coordination et de consultation sur la recherche qui lui permettront de s'assurer constamment de la pertinence des recherches par rapport aux priorités stratégiques du secteur et du gouvernement. Il continuera de collaborer avec les tables rondes sur les chaînes de valeur et avec d'autres véhicules pour mieux coordonner l'adoption et la commercialisation du savoir scientifique et technique, qui vont en s'accélérant, ce qui permettra d'améliorer les possibilités économiques pour le secteur et les collectivités rurales.
AAC collabore avec d'autres fournisseurs de services en sciences et en recherche et s'associe à eux pour améliorer l'efficience de l'utilisation des produits végétaux d'origine agricole en production d'éthanol et de biodiésel et pour produire du méthane à des fins énergétiques à partir de déchets, ce qui favorisera le développement du secteur des biocarburants. Il s'agit d'un élément clé du plan d'action du gouvernement fédéral en matière d'énergie, d'environnement et d'économie. À long terme, le fait d'intégrer la production de biocarburants à des procédés de bioraffinage et, ainsi, de produire des carburants et divers coproduits de grande valeur à partir de la biomasse, permettra de créer de meilleures possibilités économiques pour les agriculteurs et le secteur agricole et agroalimentaire et, du même coup, de répondre aux objectifs énergétiques et environnementaux du Canada. Grâce à l'intégration des processus de production et de transformation, il sera possible d'établir des assises solides pour la croissance du secteur dans le respect de l'environnement et pour la création de possibilités de développement économique à l'intention des collectivités rurales.
Les initiatives menées dans le domaine des bioproduits et des bioprocédés donnent un aperçu des efforts déployés par AAC en tant qu'organisme à vocation scientifique qui sert le secteur en cherchant à répondre aux exigences d'un marché mondial très segmenté et en s'adaptant à l'évolution de ces exigences. Pour s'acquitter de sa tâche, AAC doit absolument être à l'avant-garde des nouveaux outils et des nouvelles disciplines scientifiques.
AAC participera aussi au cours des trois prochaines années à l'élaboration du cadre stratégique en sciences du gouvernement du Canada. Le Ministère prendra part à l'élaboration et à la mise en oeuvre d'une stratégie nationale pour les sciences et la technologie et fera preuve de leadership au besoin en collaborant avec d'autres ministères fédéraux à ces fins.
Le Programme pour l'avancement du secteur canadien de l'agriculture et de l'agroalimentaire (PASCAA), qui est doté d'un budget de 243 millions de dollars en cinq ans, vise à accroître la capacité du secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire du Canada de répondre aux enjeux actuels et émergents et de se positionner pour saisir les nouveaux débouchés.
Successeur du Fonds canadien d'adaptation et de développement rural (FCADR), le PASCAA, lancé en avril 2004, finance des projets à l'échelle régionale, multirégionale et nationale, tout comme le faisait le FCADR.
Le programme est exécuté par AAC à l'échelle nationale et par quatorze conseils sectoriels à l'échelle régionale. Ces conseils sont une formule unique en son genre qui fait appel aux intervenants de la base et qui permet à un conseil d'administration représentant tous les membres de la chaîne de valeur de l'agriculture et de l'agroalimentaire à l'échelle régionale de déterminer, d'évaluer et de financer des solutions, pilotées par l'industrie, aux problèmes régionaux qui se posent.
Le PASCAA repose sur les trois piliers suivants, que de vastes consultations tenues auprès de l'industrie ont permis de confirmer :
En 2007-2008, les recommandations d'une évaluation à mi-parcours des piliers II et III seront mises en oeuvre; on s'assurera ainsi que le PASCAA continue de remplir ses objectifs et, en particulier, de répondre aux besoins du secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire. On cherchera aussi à positionner le mieux possible le Programme pour qu'il complète d'autres initiatives et s'y associe, comme le nouveau programme Agri-débouchés, tout en continuant de donner suite aux nouveaux enjeux et de faire valoir les approches et les idées novatrices.
On continuera aussi de chercher à hausser le taux de participation au volet national du PASCAA. Dans le cadre de cet objectif, de nouvelles normes de service seront mises en oeuvre dans le cadre du Programme, y compris un délai de 40 jours ouvrables pour l'approbation des demandes nationales et un délai identique pour l'élaboration d'ententes de contribution avec des promoteurs nationaux.
Les conseils sectoriels mettront en oeuvre leurs plans stratégiques de 2007-2008 dans le cadre de l'exécution du volet régional du PASCAA, et ils continueront de mettre l'accent sur les projets axés sur des résultats collectifs. Ces projets ont une dimension multirégionale et s'appliquent de façon générale aux situations où plus d'un conseil partage la même priorité; ils nécessitent une plus grande collaboration entre les intervenants du secteur.
Compte tenu de la nature exploratoire des activités que le PASCAA finance, ses résultats concourront à l'élaboration de la nouvelle politique agricole et agroalimentaire en 2007-2008.
Le Programme Agri-débouchés est un nouveau programme quinquennal doté d'un budget de 167,3 millions de dollars qui vise à augmenter la compétitivité et la capacité d'innovation du secteur agricole et agroalimentaire canadien. Il octroiera des fonds qui serviront à accélérer la commercialisation de nouveaux produits, procédés ou services agricoles. Ces fonds seront versés à des projets conçus pour accroître les débouchés du secteur canadien de l'agriculture et de l'agroalimentaire dans l'ensemble de la chaîne de valeur et pour créer une demande en produits agricoles primaires du Canada. Les investissements du Programme accroîtront la compétitivité et la prospérité du secteur en faciliteront sa transition vers des débouchés nouveaux à valeur ajoutée.
Le Programme établira des liens importants avec d'autres programmes, comme le PASCAA et le Programme d'innovation pour les bioproduits agricoles, et il fera progresser les nouveaux produits, procédés et services dans le cycle de leur commercialisation.
En 2007-2008, le programme Agri-débouchés commencera à financer des projets et le plafond par demandeur sera fixé à 10 millions de dollars pour la période de cinq ans. Le financement accordé à des organismes à but lucratif sera versé sous forme de contributions remboursables.
Dans un environnement qui évolue rapidement, la planification stratégique des activités et l'apprentissage continu prennent de plus en plus d'importance. Jumelés au perfectionnement des compétences, ils peuvent accroître le rendement de chaque exploitation agricoles et même celui de l'ensemble de l'industrie.
Par les programmes de renouveau, AAC et son partenaire du portefeuille qu'est FAC visent à doter les producteurs des outils et des capacités dont ils ont besoin pour prendre des décisions d'affaires fondées sur de solides connaissances et compétences. S'inspirant du concept de l'apprentissage continu, ces programmes aident les producteurs à évaluer leur situation et à planifier leur avenir pendant les périodes critiques de transition. Ils donnent aux producteurs un meilleur accès à l'information, à des conseils et à des cours de formation et leur permettent de tirer parti de sources de revenu d'origine tant agricole que non agricole.
Au cours des trois prochaines années, éclairé par les consultations sur la nouvelle politique agricole et agroalimentaire, AAC et FAC continueront de collaborer stratégiquement avec les partenaires du secteur à cerner les nouvelles possibilités d'apprentissage et d'acquisition de compétences dont les producteurs ont besoin pour connaître du succès dans une économie de plus en plus axée sur le savoir. Il faudra avant tout trouver de meilleures façons de fournir aux familles agricoles l'aide nécessaire au perfectionnement de leurs compétences et de leurs connaissances; il faudra aussi leur donner un meilleur accès à des outils, à des conseils et à de l'information.
En 2007-2008, AAC continuera de mettre en oeuvre le Programme canadien d'options pour les familles agricoles, dont l'objectif est de venir en aide aux familles agricoles à faible revenu en leur offrant le soutien financier qui leur permettra de tirer parti de possibilités d'accroître leur capacité de gestion de l'entreprise et ainsi d'améliorer leurs perspectives de revenu. Pour avoir droit à un paiement de soutien du revenu, les producteurs participants doivent se livrer à une évaluation de leurs activités agricoles ou élaborer un plan d'apprentissage individuel qui pourrait embellir leurs perspectives de revenu agricole ou extra-agricole. Les familles agricoles qui présentent une demande de participation et reçoivent un paiement d'options s'engagent à suivre une formation ou à profiter d'occasions d'affaires dans les deux années suivant la présentation de leur demande.
En collaboration avec ses partenaires sectoriels et gouvernementaux, AAC et son partenaire du portefeuille qu'est FAC offrent un éventail d'autres programmes et services qui aident les producteurs à acquérir les compétences qu'ils doivent posséder pour s'adapter à l'évolution rapide de leur entreprise.
AAC est en voie d'entreprendre une évaluation de ses programmes de renouveau. Il répondra aux conclusions de cette évaluation en 2007-2008. Le Ministère préparera aussi un rapport public au sujet du sondage national sur le renouveau de 2007 et du sondage d'évaluation de l'impact sur la clientèle.
Éclairé par les consultations sur la nouvelle politique agricole et agroalimentaire, AAC continuera de collaborer stratégiquement avec le secteur à cerner les nouvelles possibilités d'apprentissage et d'acquisition de compétences dont le secteur devra tirer parti pour connaître du succès dans une économie de plus en plus axée sur le savoir. Les programmes de renouveau joueront un rôle très important dans l'élaboration de cette nouvelle politique en contribuant à la formulation d'options qui seront soumises aux ministres, et en appuyant les négociations avec les provinces et les territoires. AAC élaborera aussi une stratégie qui facilitera la transition des programmes de renouveau en cours à la nouvelle politique.
Accroître les occasions du secteur agricole et agroalimentaire canadien à l'échelle internationale
2007-2008 | 2008-2009 | 2009-2010 | |||
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millions de dollars | ETP | millions de dollars | ETP | millions de dollars | ETP |
33,7 | 238 | 24,5 | 238 | 24,5 | 238 |
Comme près de la moitié de la production alimentaire et agricole canadienne est exportée chaque année, sous forme soit de produits primaires, soit de produits transformés, il est essentiel que le secteur agricole et agroalimentaire soit très présent et jouisse d'une grande visibilité sur les marchés internationaux.
La stratégie internationale d'AAC vise à mettre à profit les améliorations apportées à la qualité et à la salubrité des aliments, ainsi qu'à la protection de l'environnement, pour optimiser les ventes mondiales des producteurs et des transformateurs canadiens. Cette stratégie se fonde sur un certain nombre de principes clés : en faisant fond sur les programmes de portée intérieure, maximiser l'accès aux marchés et la réputation du Canada sur la scène internationale; relier entre eux tous les travaux de recherches et d'analyse pour se faire une représentation globale des débouchés et des enjeux commerciaux; inciter sans cesse l'industrie à participer et à nouer de nouvelles relations pour optimaliser l'efficacité des programmes; collaborer étroitement avec les partenaires du portefeuille, les autres ministères fédéraux et les provinces et territoires à garantir la cohérence et l'efficacité des approches adoptées pour le volet international.
L'objectif stratégique du volet international est double : faire mieux connaître, chez nous et à l'étranger, la capacité du Canada de répondre aux exigences de qualité sur un marché mondial très segmenté qui évolue rapidement; élargir l'accès du secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire aux marchés étrangers. AAC continuera de collaborer étroitement à ces fins avec les intervenants de l'industrie, des provinces et des territoires.
Au cours des trois prochaines années, éclairé par les consultations sur la nouvelle politique agricole et agroalimentaire, AAC visera ce qui suit pour le volet Marchés et activités internationales du CSA :
Le volet Marchés et activités internationales du CSA concourt au résultat stratégique Des innovations propices à la croissance, principalement grâce à deux des éléments clés de la Stratégie internationale : Conquérir des marchés et accroître les investissements; Stimuler le développement international et favoriser l'établissement de liens en sciences et technologie. Les autres éléments clés contribuent principalement au résultat stratégique Sécurité du système alimentaire.
AAC a réalisé d'importants progrès dans la mise en œuvre d'une stratégie de promotion de l'image de marque du secteur agricole et alimentaire canadien. Les principaux dirigeants de l'industrie et les ministres fédéral et provinciaux de l'Agriculture ont approuvé la « promesse de marque », épine dorsale de la stratégie. Des outils de promotion de l'image de marque ont été lancés à l'intention des intervenants, qui peuvent s'en servir pour faire valoir efficacement l'image du Canada et ainsi contribuer à son renforcement.
En 2007-2008, AAC visera à favoriser l'adoption à plus grande échelle de la stratégie et de l'image de marque du Canada dans le secteur, en facilitant l'intégration de la stratégie de promotion aux activités et à la planification des intervenants. Les tables rondes sur les chaînes de valeur pilotées par l'industrie, auxquelles participe l'ACIA, jouent également un rôle important dans la mise en oeuvre de la stratégie de promotion de l'image de marque. Dans certains secteurs, les participants aux tables rondes élaborent des stratégies de promotion qui leur sont propres, mais qui s'harmonisent avec les activités pancanadiennes de promotion de cette image.
L'intégration des activités internationales contribuera aussi à faire reconnaître les produits canadiens et à en maximiser les débouchés, surtout sur les marchés émergents. AAC peaufinera les stratégies intégrées de pénétration des marchés et les rangera par ordre de priorité afin de stimuler les exportations de produits canadiens sur les marchés existants et la conquête de nouveaux marchés.
AAC encouragera aussi les tables rondes sur les chaînes de valeur et les autres mécanismes d'action concertée afin de favoriser un climat de collaboration et de concertation entre les membres du secteur et, ainsi, d'accroître la compétitivité du secteur. Les tables rondes se révèlent pour le Ministère un moyen efficace d'établir des formules de collaboration entre le gouvernement et l'industrie à l'égard des marchés en plein essor, d'en surveiller la mise en oeuvre et de proposer des investissements d'origine publique et privée dans les secteurs visés.
Pour accroître la compétitivité du secteur, il faudra aussi que les exportateurs canadiens soient mieux préparés à tirer profit des possibilités commerciales. Dans cette optique, AAC examinera en 2007-2008 les services offerts par ses équipes et les repositionnera de manière à ce qu'ils répondent mieux aux besoins des entreprises canadiennes qui font leur entrée sur les marchés internationaux. Le Ministère consultera les représentants du secteur et, ensemble, ils élaboreront et mettront en oeuvre une stratégie de l'industrie alimentaire qui mettra l'accent sur l'innovation, la protection des intrants agricoles et la diversification des marchés, tout en cherchant à assurer et à élargir l'accès aux marchés.
Autre initiative qui favorisera la compétitivité : l'élaboration d'une stratégie en horticulture visant à guider AAC dans ses interventions auprès du secteur. La stratégie sera mise au point de concert avec le secteur, et elle guidera les investissements dans le développement des marchés, la réforme réglementaire, les activités scientifiques et les programmes ministériels de contributions. Elle sera intégrée à la nouvelle politique agricole et agroalimentaire, et on suivra de près les progrès de sa mise en oeuvre par l'entremise de la table ronde sur la chaîne de valeur de l'horticulture et du Conseil de direction des Marchés et activités internationales.
Il est un autre aspect clé de l'accroissement de la compétitivité du secteur : l'évaluation des investissements d'AAC dans l'infrastructure stratégique. AAC cernera les contraintes de transport qui nuisent à la compétitivité du secteur et à l'exécution de la Promesse de marque et, s'il le faut, il mettra au point des stratégies avec Transports Canada et d'autres ministères. Il définira les contraintes réglementaires à l'innovation et à la compétitivité du secteur, les classera par ordre de priorité et élaborera des stratégies visant à y remédier.
Faire la promotion du Canada comme pays de choix où faire des affaires constitue donc un élément fondamental des activités internationales d'AAC. C'est pourquoi le Ministère continuera d'optimiser le potentiel d'investissement du secteur agricole et agroalimentaire canadien en s'attaquant aux aspects stratégiques qui nuisent au climat des investissements et en mettant à profit notre capacité de recherche et développement.
D'immenses progrès ont été réalisés dans l'application d'une approche stratégique intégrée aux activités de développement international d'AAC. L'exécution du Programme de développement agricole Chine-Canada permettra à AAC d'ériger la capacité réglementaire et stratégique des principaux organismes agricoles de la Chine et l'aidera à façonner les institutions qui régiront le marché agricole et alimentaire de demain en Chine. AAC continuera d'offrir des services de mise en valeur du potentiel dans des domaines stratégiques clés de l'agriculture, à des pays où ces efforts pourraient contribuer au règlement de problèmes continus d'accès aux marchés, ou à des pays où ils pourraient concourir à l'établissement de relations agricoles profitables à long terme.
Le Canada doit élargir ses activités internationales en sciences et technologie (S et T) pour enrichir ses connaissances et combler le fossé qu'il y a entre l'innovation intérieure et la commercialisation internationale.
En 2007-2008, le Ministère poursuivra ses efforts visant à faire reconnaître l'excellence scientifique du Canada; il continuera aussi d'offrir une expertise scientifique en appui aux activités du Canada sur les marchés, de répondre aux besoins des pays en développement et de s'acquitter de ses obligations internationales par l'entremise des organisations agricoles scientifiques intergouvernementales.
Le Canada entretiendra surtout une coopération scientifique avec des puissances économiques établies et émergentes comme les États-Unis, l'Europe, la Chine et l'Inde, et avec des pays ciblés plus petits. AAC tirera profit de la coopération scientifique internationale en accédant à des technologies et à des connaissances internationales, en favorisant l'adaptation de la technologie canadienne aux marchés internationaux, en accroissant la confiance internationale à l'égard des produits canadiens, et en facilitant l'abolition d'entraves techniques.
Successeur du programme Commerce agroalimentaire, le PICAA, lancé en mars 2003, comporte une série d'activités qui s'harmonisent avec les objectifs du CSA. Il aide les associations sectorielles à mettre en œuvre des stratégies internationales à long terme qui feront mieux connaître le Canada à l'échelle internationale et amélioreront les débouchés des produits agricoles et alimentaires canadiens. L'un des objectifs importants du PICAA est de veiller à ce que le Canada soit bien positionné pour réussir sur les marchés internationaux, satisfaire aux exigences des consommateurs et livrer concurrence à l'étranger.
En 2007-2008, le PICAA continuera de soutenir les initiatives internationales du secteur en matière de promotion de l'image de marque et de développement des marchés, en finançant des activités qui établiront des marques génériques et pansectorielles pour l'ensemble des produits et des groupes de produits sur les marchés internationaux et établis et émergents.
Les exigences d'un marché mondial en rapide évolution stimulent la recherche sur les produits alimentaires innovateurs. La commercialisation de produits innovateurs maximisera les investissements canadiens dans les sciences et la recherche. Le PICAA soutient le secteur dans sa quête de nouveaux créneaux qui permettront au Canada de maintenir son avantage concurrentiel.
2007-2008 | 2008-2009 | 2009-2010 | |||
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millions de dollars | ETP | millions de dollars | ETP | millions de dollars | ETP |
27,0 | 173 | 10,9 | 173 | 10,9 | 173 |
En créant en 1997 le Partenariat rural canadien (PRC), qui veille à coordonner les interventions fédérales dans les régions rurales du Canada, le gouvernement fédéral reconnaissait explicitement l'importance de canaliser ses activités à l'intention des Canadiens vivant en milieu rural.
Le PRC, administré par le Secrétariat rural d'AAC , coordonne l'approche pangouvernementale qui préside à la participation des citoyens ruraux à l'élaboration et à la mise en oeuvre des politiques et des programmes destinés aux régions rurales. Cette approche permet de s'attaquer aux enjeux et aux problèmes touchant le Canada rural grâce à des initiatives de partenariat regroupant des ministères et organismes fédéraux, les autres ordres de gouvernement et des intervenants ruraux.
Les Canadiens ruraux doivent composer avec des défis qui leur sont propres : l'éloignement des marchés urbains, l'isolement géographique, la faible densité de la population et la dépendance à l'égard de secteurs primaires vulnérables à des baisses fortes et cycliques de l'activité économique qui sont souvent dues à la mondialisation.
Même si certains volets de l'économie rurale sont solides, il lui reste d'importants défis à relever. La croissance de l'emploi en milieu rural est moins rapide que dans les régions urbaines, et le chômage y est encore plus élevé. On y constate une diversification de l'économie et une croissance des activités à valeur ajoutée, mais il n'en demeure pas moins que la majeure partie de l'économie rurale reste tributaire du traditionnel secteur primaire, dont la croissance est plus lente; ce secteur joue cependant un rôle crucial dans l'économie canadienne, dont il rapporte 40 p. 100 des exportations totales et 24 p. 100 du PIB national.
Des facteurs locaux, nationaux et mondiaux (par exemple les marchés et l'évolution des normes environnementales) ont modifié la nature de ces secteurs axés sur les ressources naturelles, et réduit les besoins en main-d'oeuvre même si nos niveaux de productivité augmentaient, ce qui a laissé de nombreuses collectivités rurales vulnérables.
Sur le plan social, l'accès limité à l'éducation et aux soins de santé, le vieillissement de la population et le nombre de jeunes quittant les collectivités rurales sont des problèmes d'envergure pour les régions rurales et éloignées.
Il existe en outre des disparités régionales et locales considérables entre les collectivités rurales du Canada. En effet, la réalité des collectivités éloignées et nordiques est très différente de celle des collectivités du coeur du Canada rural et des collectivités situées à proximité des grands centres urbains. Il faut tenir compte de ces différences quand vient le temps de relever les défis auxquels sont confrontées les collectivités rurales et éloignées.
Depuis sa création, il y a neuf ans, le PRC a cherché et recueilli de l'information, élaboré des orientations stratégiques et établi un cadre de soutien grâce aux initiatives qu'il a menées en partenariat avec les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux et des intervenants ruraux.
Au cours du prochain exercice, le Secrétariat rural misera sur son bagage de connaissances et ses partenariats pour élaborer des options stratégiques qui resserreront la collaboration au sein du gouvernement fédéral, avec les autres ordres de gouvernement et avec les intervenants ruraux, et pour acquérir des connaissances factuelles qui aideront à prendre des décisions éclairées et à concentrer les efforts sur la viabilité et la pérennité des collectivités rurales.
Pour que le développement rural soit axé sur le citoyen et que des solutions soient trouvées aux préoccupations des régions rurales, il fallait mobiliser les citoyens, les intervenants et les réseaux.
Depuis le lancement du PRC en 1998, le Secrétariat rural a utilisé divers mécanismes pour renforcer l'implication des citoyens et influer sur l'élaboration des politiques publiques de tous les ordres de gouvernement. Les activités de consultation rurale (ateliers, enquêtes et conférences) tenues partout au pays ont rassemblé plus de 17 000 citoyens des régions rurales, éloignées et nordiques. En allant ainsi à la rencontre des citoyens, ce forum s'est révélé avantageux autant pour ceux-ci que pour le gouvernement.
Le Secrétariat continuera de mobiliser les intervenants et les citoyens ruraux, qui auront ainsi l'occasion de s'exprimer sur leurs besoins en programmes fédéraux propices à la prospérité économique des régions rurales.
Le Secrétariat rural ne cessera d'élaborer, avec ses principaux partenaires fédéraux, provinciaux, territoriaux, régionaux et autochtones, des plans de partenariat qui concourront aux objectifs stratégiques ruraux à l'échelle nationale et régionale.
De concert avec d'autres ministères et organismes, le Secrétariat prendra également des mesures concrètes pour que les initiatives du gouvernement soient communiquées aux citoyens ruraux d'une façon qui met en relief leurs avantages potentiels pour eux et leurs collectivités.
Le travail de recherche et d'analyse du Secrétariat rural viendra compléter les connaissances acquises grâce aux activités de mobilisation des citoyens, et apportera des données factuelles qui éclaireront l'élaboration des politiques. Un élément clé de ce travail sera de déterminer quelles recherches et analyses précises il faudra effectuer dans les domaines jugés prioritaires par le gouvernement et les Canadiens ruraux; il restera ensuite à exécuter ces recherches et analyses.
Le PRC continuera d'établir et d'entretenir des réseaux de recherche. Le Réseau national de la recherche sur les questions rurales permettra de mieux faire connaître la recherche rurale et l'application de ses fruits dans les régions rurales; il poursuivra sa collaboration avec d'autres ministères et partenaires de recherche à des études et des rapports comme le Bulletin d'analyse : régions rurales et petites villes du Canada.
Dans le cadre du Programme des modèles, on finalisera la mise à l'essai d'approches de développement des collectivités rurales et de renforcement des capacités. On effectuera des évaluations destinés à cerner les lacunes et à déterminer s'il serait avantageux de prolonger certains des modèles au-delà de 2007-2008. Le Secrétariat continuera de resserrer la collaboration avec les ministères axés sur les ressources et il permettra aux dirigeants locaux d'avoir un meilleur accès à l'information concernant leur collectivité, ce qui accroîtra la qualité de la prise des décisions.
Le Secrétariat s'emploiera à établir une base collective d'information et de connaissances qui aidera les gouvernements et les collectivités à prendre des décisions réfléchies. Il lancera la Base de données sur les collectivités, outil en ligne qui permettra aux collectivités et aux gouvernements d'accéder à des renseignements uniformes et fiables sur les facteurs et indicateurs économiques et démographiques à l'échelle des collectivités.
Le Secrétariat effectuera de la recherche concertée à l'échelle régionale et diffusera les résultats de ses recherches sous forme de produits statistiques et d'analyse comme des profils; à cette fin, il organisera aussi des séances d'information et des activités d'apprentissage. Cet échange d'information débouchera sur des outils et des approches d'analyse utiles à la prise de décisions éclairées pour les collectivités rurales.
Enfin, l'information sur les recherches continuera d'être diffusée par le site Web du Partenariat rural, par le Service canadien de l'information rurale (SCIR) et par le site des Régions rurales et éloignées du Canada en direct. Ces outils permettent d'accéder à un éventail de produits d'information qui intéressent les Canadiens des régions rurales, notamment des bulletins d'information, des trousses d'outils, des rapports sur les activités de consultation, des programmes et des info-guides.
Conscient du fait que les enjeux des collectivités rurales comportent de nombreuses facettes et recoupent de multiples secteurs de compétence, et qu'aucun ministère ni gouvernement ne peut à lui seul tous les traiter, le Secrétariat rural continuera de nouer des partenariats dans l'ensemble de l'administration fédérale et avec les provinces et territoires afin de mieux coordonner les efforts déployés pour assurer la viabilité à long terme des régions rurales.
À l'heure actuelle, grâce au Réseau de développement rural, il est possible de coordonner les interventions des décideurs fédéraux; ce réseau est une nouvelle initiative qui regroupe les décideurs et spécialistes de la recherche de tous les ministères fédéraux et qui a pour mandat de chercher à mieux comprendre les enjeux particuliers des régions rurales et éloignées du Canada et de renforcer la capacité qu'a le gouvernement de satisfaire aux besoins des Canadiens ruraux.
La Lentille rurale est un outil qui permet au gouvernement fédéral de tenir compte du point de vue des régions rurales et éloignées lorsqu'il prend des décisions. À l'échelle nationale, elle met en lumière l'incidence de toute nouvelle initiative fédérale sur les régions rurales et éloignées. Au cours de la prochaine année, des analystes se pencheront sur les enjeux importants, comme le vieillissement de la population canadienne, et collaboreront avec les ministères et organismes parrains à s'assurer que le point de vue rural est intégré aux travaux d'élaboration des politiques nationales.
À l'échelle régionale, le Secrétariat rural tient les rênes de 13 équipes rurales constituées de représentants du gouvernement fédéral et, dans la plupart des cas, des gouvernements provinciaux ou territoriaux et d'intervenants sectoriels. Par leur présence dans les localités et leurs interactions avec les collectivités, les équipes rurales se révèlent un véhicule particulièrement utile pour donner suite au désir exprimé par les citoyens ruraux que les gouvernements « unifient » leur voix à l'échelle locale.
Le Secrétariat travaillera de concert avec le réseau des Équipes rurales du Canada à faciliter la collaboration entre les diverses instances à l'échelle régionale et l'intégration des équipes rurales aux activités de politiques rurales.
Cette collaboration aidera à mieux sensibiliser les intervenants aux enjeux ruraux, en plus de faciliter et de coordonner la formation de partenariats, la tenue d'activités de consultation et la production de rapports sur les enjeux clés des régions rurales. Au cours de la prochaine année, l'élaboration de plans d'action qui mettront l'accent sur un certain nombre de priorités des collectivités viendra renforcer le rôle des équipes rurales.
Parmi les indicateurs clés de rendement qui témoigneront du degré de réussite du développement rural à l'échelle nationale, citons :
En veillant à ce que les problèmes auxquels sont confrontés les Canadiens ruraux soient compris avec cohérence dans leur intégralité, le Secrétariat rural fait en sorte que les collectivités rurales, éloignées et nordiques continuent de tirer avantage des décisions gouvernementales qui témoignent de leurs priorités et les aident à relever leurs défis. Pour leur part, les gouvernements y trouvent leur intérêt, en acquérant une meilleure compréhension des enjeux et des priorités des collectivités rurales.
Si l'on resserre la collaboration au sein des administrations publiques et si on met davantage l'accent sur la prise de décisions fondées sur l'analyse et la recherche factuelles, on jettera des bases solides pour le développement rural et on permettra mieux aux Canadiens de contribuer à la prospérité du Canada et d'en tirer parti.
Les coopératives ont toujours constitué un important modèle de développement des collectivités, et l'une des pierres angulaires des économies locales partout au Canada. Avec des actifs de plus de 225 milliards de dollars et 155 000 employés, elles aident les Canadiens à répondre à leurs besoins économiques et sociaux dans des domaines comme la vente au détail, les services bancaires, le logement et le secteur de services, ainsi que le secteur agricole et agroalimentaire. Il existe en tout plus de 9 200 coopératives, caisses de crédit et caisses populaires à l'échelle du pays, qui mobilisent 70 000 bénévoles à offrir des services et des produits à plus de 11 millions de Canadiens.
Depuis 1987, le Secrétariat aux coopératives d'AAC s'emploie à l'échelle du gouvernement à s'assurer que l'on tient compte des coopératives lors de l'élaboration et de la mise en œuvre des politiques et des programmes. Par ailleurs, il collabore étroitement avec les partenaires du secteur des coopératives, et est un centre de connaissances et d'expertise sur les coopératives au Canada.
Les collectivités ont des défis de taille à relever tout en cherchant à dispenser des services essentiels à leurs résidants. Cela est particulièrement le cas dans les collectivités rurales qui éprouvent des pressions démographiques importantes en raison de l'exode rural.
Les coopératives canadiennes seront encore confrontées aux contraintes associées à la mondialisation, et devront disposer d'un financement adéquat (financement par capitaux propres et par emprunts) pour demeurer concurrentielles, favoriser l'innovation et améliorer la productivité.
La question de la capitalisation demeure un défi pour de nombreuses coopératives, en particulier celles du secteur agricole. En effet, les coopératives agricoles doivent combler deux grands besoins : la nécessité d'attirer de nouveaux investissements (en particulier dans le cas des nouvelles coopératives) et celle de remplacer le capital des agriculteurs membres qui prennent leur retraite.
Pour assurer à l'avenir la création et le développement de nouvelles coopératives, il sera essentiel de faire une meilleur promotion du potentiel du modèle coopératif et de mieux y sensibiliser les intervenants.
Par son travail, le Secrétariat aidera en 2007-2008 les coopératives à répondre à leurs enjeux de l'heure, en se concentrant sur les priorités suivantes :
Établir et coordonner un programme d'action stratégique et de recherches à l'appui du développement de coopératives
Le Secrétariat collaborera avec le secteur des coopératives, les ministères fédéraux et ses homologues des provinces et des territoires à déterminer les besoins de recherche liés aux coopératives et à en établir l'ordre de priorité, et il élaborera et mettra en oeuvre un plan de recherche dans des domaines précis. Il recueillera et fournira des renseignements statistiques sur les coopératives au Canada afin d'en présenter un portrait exact.
L'élaboration et la présentation de recommandations stratégiques pour le renouvellement de l'Initiative de développement coopératif seront aussi au premier plan des priorités du Secrétariat.
Le Secrétariat continuera de fournir des conseils stratégiques au ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, tout en cherchant les occasions de promouvoir le modèle des coopératives et de l'intégrer aux initiatives du Ministère.
Élaborer des programmes et nouer des partenariats qui feront la promotion du modèle coopératif d'entreprise et qui en faciliteront la mise en oeuvre
Le Secrétariat continuera de collaborer avec le secteur des coopératives, les ministères fédéraux et ses homologues des provinces et des territoires à établir et à entretenir des rapports qui permettront aux programmes élaborés et mis en oeuvre de répondre aux besoins cernés de développement des coopératives au Canada. En outre, il travaillera avec le secteur des coopératives à définir les besoins du secteur en développement organisationnel et en mise en valeur des ressources et à y satisfaire.
Le Secrétariat assurera la gestion de la dernière année de l'IDC, y compris la prestation des composantes Innovation et Recherche ainsi que Services-conseils. Il aura aussi un rôle actif à jouer dans l'élaboration de la proposition de renouvellement du programme.
Le Secrétariat profitera aussi de son 20e anniversaire pour planifier des activités favorisant la réussite du modèle coopératif.
Les indicateurs clés du rendement dans le domaine des coopératives sont notamment les suivants :
Le gouvernement du Canada accroîtra la capacité qu'ont les coopératives de contribuer au tissu social et économique du pays au moyen d'investissements stratégiques faits en partenariat avec le secteur des coopératives. Les nouvelles coopératives aideront à répondre aux besoins existants et nouveaux des citoyens dans des domaines comme l'accès aux soins de santé et aux soins à domicile, le développement économique rural, les activités à valeur ajoutée en agriculture, le développement des collectivités autochtones, l'intégration des immigrants dans les collectivités canadiennes, et la définition de solutions communautaires aux enjeux environnementaux.
L'ACPM est un organisme de service spécial qui fait partie du portefeuille d'ACC. Elle réglemente et supervise le pari mutuel sur les courses de chevaux tenues aux hippodromes du Canada.
L'article 204 du Code criminel confère au ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire la responsabilité exclusive d'élaborer les politiques et les règlements en matière de pari mutuel sur les courses de chevaux.
L'ACPM se charge de la réglementation et de la surveillance des activités de pari mutuel sur les courses de chevaux tenues dans les hippodromes du Canada, et veille ainsi à ce que le pari mutuel se déroule en toute équité envers les parieurs.
Les coûts liés aux activités de l'ACPM sont entièrement recouvrés par la perception d'un prélèvement sur chaque dollar parié sur les courses de chevaux au Canada. Ce prélèvement s'élève actuellement à 0,8 de cent sur chaque dollar parié. Il constitue l'assise financière de l'ACPM, c'est-à-dire son fonds renouvelable.
Les plans stratégiques de l'ACPM mettent l'accent sur l'application des normes les plus rigoureuses en matière de pari mutuel et de surveillance. Les domaines clés de programme de l'Agence sont notamment les suivants :
2007-2008 | 2008-2009 | 2009-2010 | |||
---|---|---|---|---|---|
millions de dollars | ETP | millions de dollars | ETP | millions de dollars | ETP |
0,0 | 65 | 0,0 | 66 | 0,0 | 67 |
Note:
Les recettes et les dépenses sont tributaires de la perception d'un prélèvement de 0,8 de cent sur chaque dollar parié au Canada.
Les avancées rapides des sciences et de la technologie sont porteuses de prospérité et de sécurité pour le secteur agricole et agroalimentaire canadien. Les efforts déployés en sciences et en technologie contribueront à stabiliser le revenu agricole et à élargir l'apport du secteur agricole et agroalimentaire à l'économie du pays et à la qualité de vie de tous les Canadiens. Les sciences permettent certes de réaliser des gains économiques, mais ce sont les programmes de renouveau qui aident les producteurs à en suivre l'évolution rapide et à profiter des occasions qu'elles leur offrent à l'intérieur et à l'extérieur du secteur. La composante Marchés et activités internationales concourt au dynamisme du secteur en présentant le Canada comme un chef de file non seulement en produits innovateurs mais aussi en satisfaction et même en dépassement des attentes des consommateurs quant à la salubrité et à la qualité des aliments et à la gérance de l'environnement. Elle créera également un climat sûr et propice pour les investissements étrangers et suscitera la formation de partenariats avec des Canadiens.
Résultat stratégique 3 : Innovations propices à la croissance
Activité de programme : Innovation et renouveauEngagements pour 2007-2008
Résultats prévus
Indicateurs du rendement
Engagements pour 2007-2008
Résultats prévus
Indicateurs du rendement
Engagements pour 2007-2008
Résultats prévus
Indicateurs du rendement
Améliorer la capacité de l'ACPM de gérer les risques liés au pari mutuel, l'Agence contribuant ainsi à protéger les parieurs contre les pratiques frauduleuses
Nota : Étant donné que l'ACPM relève du ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire et contribue au résultat stratégique d'AAC Des innovations propices à la croissance, elle figure dans ce tableau en compagnie de toutes les autres activités de programme contributives
Engagements pour 2007-2008
Résultats prévus
On entend par « initiative horizontale » une initiative dans laquelle des partenaires provenant d'au moins deux organismes concluent une entente de financement officielle (p. ex. mémoire au Cabinet, présentation au Conseil du Trésor, entente fédérale-provinciale), et conviennent ainsi de chercher à réaliser des objectifs communs.
La présentation de rapports sur les initiatives horizontales vise à donner au Parlement ainsi qu'à la population et au gouvernement du Canada une vue d'ensemble des dépenses publiques et des résultats obtenus par les ministères qui ont collaboré aux initiatives.
Les initiatives horizontales dont il est question dans le présent rapport sont dirigées par AAC. Elles bénéficient soit de fonds fédéraux qui excèdent 100 millions de dollars (tous les partenaires fédéraux combinés) pour la durée du programme, soit de fonds inférieurs à cette somme; il est quand même ici question de cette dernière catégorie d'initiatives soit parce qu'elles sont jugées essentielles à la réalisation des priorités gouvernementales, soit parce qu'elles sont très médiatisées.
Voici une liste sommaire des initiatives horizontales pour 2007-2008. Pour obtenir de plus amples renseignements sur chaque initiative, y compris sur les dépenses prévues par nos partenaires fédéraux, il suffit de consulter la base de données du Secrétariat du Conseil du Trésor sur les résultats des initiatives horizontales.
AAC déposait au Parlement en décembre 2006 sa quatrième Stratégie de développement durable (SDD), intitulée Progresser ensemble , La SDD IV a pour objectif d'améliorer l'intégration des trois piliers du développement durable (environnemental, économique et social) grâce à diverses initiatives. Elle fait fond sur les progrès réalisés au moyen de la troisième SDD du Ministère, qui était intitulée Agriculture durable : la voie vers l'avenir au Canada et qui présentait le CSA comme approche ministérielle au développement durable.
Dans sa SDD IV, le Ministère indique qu'il poursuit la mise en oeuvre du CSA et fait le point sur les progrès réalisés en agriculture durable au Canada. La Stratégie favorise l'intégration des trois piliers du développement durable : économique, environnemental et social.
Grâce à diverses initiatives, AAC cherchera à resserrer les liens entre les trois piliers pour assurer l'homogénéité du développement durable. La quatrième SDD illustre comment le Ministère intègre le développement durable à la prise de ses décisions et comment la Stratégie trace la voie à la nouvelle politique agricole et agroalimentaire.
La SDD IV concourt également aux objectifs fédéraux de développement durable en ce qui concerne la propreté de l'eau et de l'air, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, les collectivités viables, le développement durable et l'utilisation des ressources naturelles, et la gouvernance du développement durable. Elle englobe aussi un chapitre sur la façon dont AAC compte écologiser davantage ses activités internes en donnant suite aux priorités fédérales d'écologisation des activités et aux domaines d'intervention très prioritaires propres aux activités du Ministère. Elle s'inscrit également dans le travail accompli pour honorer un grand nombre des engagements internationaux du Canada. À l'instar des stratégies précédentes, une grande partie du travail prévu par la SDD IV exigera une collaboration avec d'autres ministères fédéraux, avec les administrations provinciales et territoriales et avec d'autres partenaires.
Au cours de l'exercice 2007-2008, le Ministère continuera de cheminer vers la nouvelle politique agricole et agroalimentaire. Grâce aux diverses initiatives qui visent à mieux intégrer les trois piliers du développement durable, il persistera dans ses efforts visant à assurer le développement durable de l'agriculture.