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ARCHIVÉ - RPP 2006-2007
Conseil national de recherches Canada
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Section II – Analyse des activités de programme
Dans la présente section, on trouvera un aperçu des activités menées dans le cadre du programme du CNRC (s'appuyant sur la nouvelle architecture des activités de programme créée en 2004) et une indication de la manière dont ces activités contribuent à la poursuite par l'organisation de ses priorités et à la concrétisation du résultat stratégique visé. Le résultat stratégique à long terme visé par le CNRC est une économie novatrice axée sur le savoir au Canada grâce à la recherche et au développement, à la commercialisation de la technologie et à l'aide à l'industrie.
Aperçu des activités de programme
Les activités de programme sont réparties entre deux secteurs d'activité (Recherche et développement et Soutien technologique et industriel), ce qui crée un équilibre entre l'exercice des activités de R-D et la prestation de services d'aide technique et d'aide à l'innovation aux entreprises et à la population.
Tableau 2-1 : Profil des activités de programme
Résultat stratégique du CNRC Une économie novatrice axée sur le savoir pour le Canada grâce à la recherche et au développement, à la commercialisation de la technologie et à l'aide à l'industrie | |||||
Recherche et développement |
Soutien technologique et industriel | ||||
Description Le secteur d'activité englobe les programmes de recherche, les initiatives de développement technologique et la gestion des installations scientifiques et techniques nationales. Ces efforts mettent tous l'accent sur des secteurs technologiques et industriels clés de l'économie canadienne où le CNRC joue un rôle précis et possède des compétences reconnues, et où ses activités peuvent avoir des retombées significatives. |
Description Comprend la diffusion d'information technique, scientifique et médicale, la prestation de services d'aide à l'innovation, l'accès à des installations techniques et technologiques, la contribution au processus de commercialisation, la gestion de la propriété intellectuelle, la création d'entreprises et de partenariats stratégiques regroupant des PME canadiennes, les instituts du CNRC, la population et les autres organismes de recherche publics. | ||||
Objectifs 1) Favoriser au Canada une croissance économique et un progrès social durables fondés sur le savoir grâce à la recherche, au développement et aux applications de la technologie, et à l'innovation; et 2) Offrir des services efficaces, axés sur les besoins de la clientèle et de nature à accroître l'efficacité du CNRC en tant qu'organisation intégrée à vocation scientifique et technologique. |
Objectifs 1) Accroître la capacité d'innovation des entreprises canadiennes; 2) Stimuler la création de richesses au Canada en offrant aux entreprises une aide technologique, de l'information et un accès à d'autres ressources pertinentes; 3) Offrir des services efficaces, axés sur les besoins de la clientèle et de nature à accroître l'efficacité du CNRC en tant qu'organisation intégrée à vocation scientifique et technologique. | ||||
Recherche et développement |
Soutien technologique et industriel | ||||
Ressources financières |
Ressources financières | ||||
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
508,9 |
447,3 |
439,4 |
205,2 |
212,4 |
212,0 |
Ressources humaines (ETP) |
Ressources humaines (ETP) | ||||
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
3,148 |
3,192 |
3,237 |
885 |
898 |
904 |
Programmes du CNRC
Pendant la période de planification, outre ses activités précises de recherche et de développement et de soutien technologique et industriel, le CNRC concentrera ses efforts sur les programmes qui correspondent aux plus importantes priorités canadiennes. Bon nombre de ces programmes sont des initiatives horizontales, multidisciplinaires et interorganisationnelles auxquelles participent un certain nombre d'entités du CNRC (par exemple, des instituts de recherche, des laboratoires, des centres de technologie, des établissements, des programmes et des services). Ces programmes conjoints correspondent aux priorités du gouvernement qui consistent à optimiser le rendement des investissements en S-T et à accroître la valeur des projets et leur portée. On trouvera des exemples des efforts déployés par le CNRC en ce domaine dans les sections suivantes portant sur les « faits saillants des programmes » :
- Initiative en génomique et en santé (IGS)
- Programme d'aide à la recherche industrielle (PARI-CNRC)
- Institut canadien d'information scientifique et technique (ICIST-CNRC)
Contribution des activités de programme aux plans et priorités du CNRC
Recherche et développement pour le Canada : économie, environnement, santé et sécurité | |
Facteur déterminant |
Activité de programme : Recherche et développement |
Résultats prévus |
|
Indicateurs de rendement |
|
Le secteur Recherche et développement participera aux efforts déployés dans les domaines prioritaires pour le Canada grâce à ses principaux atouts : les instituts de recherche et les centres d'innovation s'intéressant à des domaines technologiques importants pour le Canada; la création de richesse par le transfert du savoir et des technologies; la poursuite d'activités intégrées de recherche de pointe dans les domaines interdisciplinaires en émergence; la création de retombées économiques et sociales pour les Canadiens. L'appui constant à l'industrie canadienne et aux milieux de la recherche par l'élaboration de codes et de normes, l'accès aux installations nationales et la gérance des grands projets scientifiques du Canada demeureront un des fondements sous-jacents à l'accès aux marchés mondiaux et aux alliances internationales de R-D que procure le CNRC aux entreprises canadiennes. Le portefeuille continuera également de développer de nouvelles technologies afin d'engendrer des possibilités de commercialisation pour l'industrie canadienne.
FAITS SAILLANTS DE LA PLANIFICATION
Stratégie : Au moyen de la R-D, créer de la valeur dans les secteurs économiques les plus importants pour le Canada. |
Procurer un avantage technologique à l'industrie aérospatiale de la prochaine génération – Deux nouveaux groupes de recherche se sont ajoutés aux capacités actuelles de l'Institut de recherche aérospatiale du CNRC (IRA-CNRC) dans le domaine de l'aérodynamique, des structures et de la performance des matériaux, et de la recherche en vol. Le Centre des technologies de fabrication en aérospatiale du CNRC (CTFA-CNRC) travaille en collaboration avec des PME à la conception et à la mise en oeuvre des méthodes de fabrication de la prochaine génération qui présentent un potentiel important de réduction des coûts. Le Laboratoire des turbines à gaz du CNRC (LTG-CNRC) effectue de la recherche sur les technologies liées à la propulsion et aux turbines à gaz terrestres.
Positionner l'industrie canadienne comme un acteur clé dans le secteur de la fabrication de pointe – La collaboration avec les partenaires des secteurs industriel, universitaire et public dans le domaine de la fabrication virtuelle et reconfigurable et celui de la fabrication de forme libre et de précision continuera de faire partie des priorités de l'Institut des technologies de fabrication intégrée (ITFI-CNRC). Ces efforts visent à aider les entreprises canadiennes à développer et à commercialiser partout dans le monde de nouveaux systèmes de fabrication de pointe et des technologies intégrées qui seront utilisés dans les secteurs de l'automobile, de l'aérospatiale, des appareils médicaux et électroniques, de la machinerie et de l'équipement. L'Institut de technologie des procédés chimiques et de l'environnement (ITPCE‑CNRC) maintiendra ses deux grandes orientations de recherche, soit les méthodes axées sur l'efficacité énergétique et les matériaux axés sur les solutions ciblant plus particulièrement trois applications industrielles : les sables bitumineux, les piles à combustible et les bioproduits.
L'Institut des matériaux industriels (IMI-CNRC) continuera de concentrer ses efforts de recherche et de développement dans le secteur du formage et de la transformation des matériaux, et mettra ses laboratoires à la disposition d'entreprises novatrices en plus de leur donner la possibilité de participer à des partenariats.
Réduire les risques et les coûts des entreprises qui travaillent au développement des technologies de l'information et des communications de la prochaine génération – À l'Institut de technologie de l'information (ITI-CNRC) et à l'Institut des sciences des microstructures (ISM‑CNRC), des chercheurs travaillent actuellement à la mise au point de technologies habilitantes qui répondront aux exigences de traitement, de transmission, de saisie et d'affichage de l'information du matériel informatique et des logiciels de l'avenir (sonde Pathfinder, imagerie tridimensionnelle). Les employés des deux instituts participent aux travaux de plus de 100 comités nationaux, mettant à contribution leurs compétences dans le cadre de programmes financés par l'administration fédérale et notamment par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG), PRECARN et CANARIE.
Le projet du Centre de recherche en technologies langagières (CRTL), mené par l'ITI-CNRC en collaboration avec l'Université de Québec en Outaouais, Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC) et le Bureau de la traduction, en est maintenant à la phase d'établissement de sa capacité. La construction d'un immeuble qui logera les partenaires du CRTL, notamment le groupe des technologies langagières de l'ITI-CNRC, est en cours. Cofinancée par le gouvernement provincial et DEC, la construction de cet immeuble devrait prendre fin en 2006. Le CRTL met l'accent sur le développement de nouvelles technologies liées à la traduction, à la gestion des contenus multilingues, à la formation linguistique et au traitement de la voix. Le projet PORTAGE constituera l'une des activités clés en 2006-2007. Ce projet vise à développer un logiciel à la fine pointe de la technologie afin de permettre la traduction informatisée d'une langue humaine à une autre.
Stratégie: Investir dans la recherche de pointe et notamment dans des activités de R-D horizontales et multidisciplinaires. |
Appuyer le leadership du Canada dans le secteur des piles à combustible – Le Programme de piles à combustible et d'hydrogène mobilise les compétences canadiennes en ce domaine ainsi que les équipes de recherche du réseau d'instituts du CNRC, présent un peu partout au Canada. Au total, 7 millions de dollars sur cinq ans ont été attribués au CNRC et serviront à financer son Programme de piles à combustible et d'hydrogène, une initiative horizontale clé du CNRC. En 2005-2006, 12 projets proposés par six instituts du CNRC ont été approuvés. Ils constitueront la pierre angulaire de l'effort de recherche au cours de la période de planification. Chaque institut participant travaillera avec des fournisseurs régionaux de R-D, des universités, des organismes publics et des entreprises locales afin d'appuyer le développement de grappes régionales dans le domaine des piles à combustible. En regroupant tous les efforts déployés par les instituts dans un programme national afin de mieux les coordonner, le CNRC contribuera à bâtir une industrie des piles à combustible vigoureuse au Canada.
L'Institut d'innovation en piles à combustible (IIPC-CNRC) jouera un rôle clé dans la recherche sur les piles à combustible et l'hydrogène en développant les piles à combustible à membrane à électrolyte polymère et les piles à combustible à oxyde solide de la prochaine génération. Ses efforts visent surtout à réduire le coût de fabrication des piles à combustible et à accroître leur fiabilité et leur durabilité. Le Centre de technologie de l'IIPC-CNRC et son centre de réseautage et d'incubation d'entreprises feront aussi la démonstration de technologies intégrées et seront le siège de partenariats entre l'industrie, les universités et les organismes publics de recherche. Les projets de l'ITPCE-CNRC dans le domaine des piles à combustible se concentreront sur les polymères, l'ingénierie virtuelle des piles à combustible, les nouveaux matériaux qui permettraient la construction d'une pile à combustible à oxyde solide à température intermédiaire et sur les électrocatalyseurs. Au total, ces activités de recherche intégrées représentent une aide annuelle de plus de 13 millions de dollars au secteur canadien des piles à combustible et de l'hydrogène.
Intensifier les synergies dans le secteur de la biofabrication et de la biotransformation – En août 2005, l'Institut de recherche en biotechnologie (IRB-CNRC) et la société Laboriummc Biopharma Inc. ont renouvelé leur alliance stratégique en vue d'offrir des services complémentaires en biofabrication. L'entreprise construira une installation répondant à la norme cGMP dans les locaux de l'IRB-CNRC et y fabriquera des protéines thérapeutiques de phases I et II. L'IRB-CNRC procédera à des recherches additionnelles en vue d'élaborer et de mettre en oeuvre des méthodes de biofabrication et offrira de la formation aux spécialistes des procédés biotechnologiques de l'entreprise. L'Institut collabore également avec l'Université McGill et le Collège John Abbott à la formation et au perfectionnement d'une main-d'oeuvre spécialisée en biofabrication pour le Canada. Ces deux établissements prévoient lancer un programme d'études en procédés biotechnologiques. Pour sa part, l'IRB-CNRC formera des spécialistes dans ses installations de bioprocédés.
Améliorer la santé des Canadiens : vaccins, immunologie et maladies neurodégénératives – S'appuyant sur les succès de son vaccin contre la méningite C destiné aux personnes de tout âge, l'Institut des sciences biologiques (ISB-CNRC) continuera de s'attaquer à d'importants problèmes de santé publique grâce aux sciences neurologiques et à la glycobiologie. Il tentera entre autres de réduire l'incidence des maladies liées au vieillissement et des maladies infectieuses en développant notamment un vaccin efficace contre la maladie d'Alzheimer et en effectuant des recherches sur des thérapies neurologiques possibles dans le cadre d'un programme de neuroglycobiologie. L'Institut poursuivra également sa collaboration avec Dow AgroSciences pour réduire la charge d'agents pathogènes d'origine alimentaire chez les animaux et ce faisant, contribuera à la sécurité de l'approvisionnement mondial en viande.
Contribuer à la sécurité nationale – Initiative de recherche et de technologie chimique, biologique, radiologique et nucléaire (IRTC) – En mai 2002, à la suite des événements du 11 septembre 2001, le gouvernement du Canada a octroyé 170 millions de dollars au ministère de la Défense nationale (Recherche et développement pour la Défense Canada) afin d'aider le Canada à réagir à d'éventuels incidents chimiques, biologiques, radiologiques ou nucléaires (CBRN) au moyen de l'Initiative de recherche et de technologie chimique, biologique, radiologique et nucléaire (IRTC). Le CNRC dirige un des projets menés dans le cadre de cette initiative et participe à trois autres. En partenariat avec l'Institut Steacie des sciences moléculaires (ISSM‑CNRC), l'Université Laval, Santé Canada et RDDC Suffield, l'IMI-CNRC concevra et fabriquera des substrats et des dispositifs en plastique permettant des manipulations micromagnétiques à des fins de détection.
Intégrer la recherche et l'innovation en nanotechnologie – Les activités de recherche en nanotechnologie du CNRC ciblent trois grands domaines d'application où elles auront des retombées directes sur la compétitivité du Canada : nouveaux matériaux et revêtements; dispositifs quantiques pour les systèmes informatiques et de communications de la prochaine génération, et nouveaux dispositifs à structure nanométrique en photonique, en biologie et dans le secteur des capteurs. Par exemple, l'Institut de recherche en construction (IRC-CNRC) se sert actuellement des recherches effectuées dans le secteur de la nanotechnologie pour améliorer les technologies de coulage du béton et ainsi accroître la durabilité du milieu bâti. Dans d'autres domaines, l'Institut des matériaux industriels (IMI-CNRC) procède à des recherches sur de nouvelles méthodes de fabrication de nanomatériaux qui s'appuient sur les travaux de son installation de prototypage en nanolithographie. Cette installation de R-D et de prototypage aidera les entreprises à commercialiser des produits novateurs.
Pour établir ses compétences et exploiter à fond ses ressources et son savoir, le CNRC élaborera un programme horizontal de nanotechnologie qui accentuera l'intégration de ce savoir-faire au sein de l'organisation et facilitera les projets conjoints avec des partenaires de l'extérieur, y compris les autres ministères, les universités et les entreprises. Les responsables de ce programme travailleront en étroite collaboration avec un réseau naissant de nanotechnologie en voie de développement autour de l'Institut national de nanotechnologie (INN) et dans lequel des centres spécialisés en nanotechnologie de partout au Canada se sont regroupés pour partager de l'information et faciliter le lancement d'entreprises conjointes. Ce programme devrait non seulement accroître la capacité canadienne en nanotechnologie, mais il deviendra une véritable pépinière de jeunes talents intéressés à se lancer dans ce nouveau secteur important. Dans le contexte de son Projet de renouvellement, le CNRC sélectionnera un nombre limité de projets sur lesquels il se concentrera dans la première année et son programme prendra ensuite de l'ampleur sur une période de cinq ans. Les projets seront interdisciplinaires et feront appel à de nombreux collaborateurs.
Pleins feux sur le programme – Initiative en génomique et en santé du CNRC (IGS) : S'attaquer aux problèmes sociaux et économiques par des recherches intégrées en génomique et en santé.
Description : Le CNRC mène à lui seul plus de la moitié de la recherche fédérale en biotechnologie et il est un protagoniste de la Stratégie canadienne en matière de biotechnologie (SCB). Il contribue notamment aux importants progrès de la recherche en génomique, en protéomique et en santé accomplis dans le cadre de l'IGS, lancée en 1999 pour accroître les capacités du CNRC en génomique et en sciences de la santé, intégrer les capacités de recherche du CNRC et contribuer aux efforts nationaux de recherche en génomique et en santé en collaboration avec d'autres ministères fédéraux, des entreprises et des universités. L'IGS-CNRC regroupe actuellement six programmes diversifiés de recherche en biotechnologie de grande envergure s'appuyant sur trois plates-formes technologiques différentes (biopuces, séquençage de l'ADN et protéomique). L'IGS-CNRC est la plus importante initiative de recherche horizontale à laquelle participe le CNRC et met à contribution dix des instituts du CNRC et plus de 400 employés. Plans : En 2006-2007, l'IGS-CNRC entrera dans la deuxième année de sa troisième phase. Les participants continueront de concentrer leurs activités dans six programmes de recherche axés sur le diagnostic, le traitement et la prévention des maladies humaines et animales; le développement de technologies de détection des agents pathogènes, l'avancement des nouvelles technologies de soins cardiaques et la production de cultures agricoles viables sur le plan commercial. Le CNRC a procédé aux dernières étapes de l'évaluation de l'Initiative en génomique et en santé (IGS) en 2005-2006. Les résultats de cette étude serviront à une évaluation élargie de l'initiative interministérielle de recherche et de développement en génomique en 2005-2006 et 2006-2007. Le CNRC dirige ce processus d'évaluation au nom des six ministères participants. Processus reconnu d'administration et de gouvernance du programme : Le CNRC s'est engagé à adopter des pratiques efficaces dans l'administration de son programme et grâce aux leçons tirées des deux premières phases de l'IGS-CNRC, il a perfectionné son processus concurrentiel de sélection des projets pour la troisième phase. Toutes les propositions ont été examinées par un groupe d'experts de l'extérieur comprenant des représentants du secteur privé qui en a établi la qualité et la pertinence. Le CNRC applique des critères de sélection qui favorisent l'intégration des capacités de recherche de ses différents instituts, qui stimulent la collaboration avec des partenaires de l'extérieur, d'autres ministères fédéraux, des universités et des entreprises et qui mettent en valeur le potentiel commercial des innovations. Le CNRC a également institué un cadre administratif formel qui est appliqué à tous les programmes de l'IGS et il exerce un suivi strict sur les progrès accomplis en s'appuyant sur une liste d'indicateurs et de produits à livrer très précise. Les progrès seront évalués tous les trimestres et tous les ans. Un nouveau modèle global de gouvernance a été mis au point pour la troisième phase de l'IGS-CNRC afin de s'assurer que les différentes responsabilités ont été précisées et comprises. Approuvée par le Comité de la haute direction, la structure de gouvernance de l'IGS-CNRC est présentée comme un modèle pour les programmes horizontaux du CNRC. Ressources financières | ||
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009* |
11 millions de dollars |
11 millions de dollars |
11 millions de dollars |
*Des crédits annuels de 6 millions de dollars sont conditionnels à leur renouvellement par le Conseil du Trésor. Résultats prévus : L'IGS-CNRC vise cinq grands objectifs :
Indicateurs de rendement Intendance
Retombées économiques
Engagement des citoyens
Instituts de recherche du CNRC participants (2006-2007) : IRB-CNRC, ITI-CNRC, IBD-CNRC, IBM‑CNRC, ISB-CNRC, IBP-CNRC, ISSM-CNRC, IMI-CNRC, INN, ISM-CNRC Site Web : http://ghi-igs.ncr-cnrc.gc.ca/ | ||
Stratégie: Assurer le développement durable par des recherches dans le domaine de l'environnement, de la gestion des océans, de l'océanologie côtière et du génie côtier. |
Continuer d'appuyer l'engagement canadien de réduire ses émissions de gaz à effet de serre et à améliorer la qualité de l'environnement[12] – Un certain nombre d'instituts de recherche et de programmes du CNRC mettent leur savoir et leurs compétences au service des recherches sur les changements climatiques, l'énergie, l'environnement et le développement durable. Parmi les projets de cette catégorie, mentionnons le Programme de piles à combustible et d'hydrogène du CNRC, auquel participent l'Institut d'innovation en piles à combustible du CNRC (IIPC-CNRC) et cinq autres instituts; les travaux sur les nouveaux matériaux et les méthodes écoénergétiques de fabrication; le développement par l'IRC-CNRC de nouveaux matériaux de construction et l'élaboration de codes pour la mise en place d'infrastructures municipales durables; l'application des biotechnologies à la restauration des terres et des eaux contaminées; et le développement d'une infrastructure nouvelle à l'appui du secteur canadien de l'aérospatiale (Laboratoire des turbines à gaz de l'IRA‑CNRC). On travaille actuellement à l'élaboration d'un programme horizontal sur les technologies de développement durable afin de profiter des possibilités d'avenir définies en ce domaine dans le cadre du Projet de renouvellement du CNRC. Le CNRC continuera de participer au Programme de recherche et de développement énergétiques et à la Stratégie d'innovation pour les technologies du changement climatique. Il contribuera aussi à la stratégie en sciences et en technologies énergétiques de Ressources naturelles Canada afin de s'assurer que les activités qu'il planifie seront conformes aux priorités fédérales.
Assurer le développement durable grâce à l'océanologie – Les océans du Canada constituent une ressource stratégique d'importance primordiale pour l'humanité, l'environnement et l'industrie. Faisant partie intégrante des systèmes climatiques et des sources d'approvisionnement alimentaire mondiales, ils constituent une riche source d'énergie et de ressources médicales et minérales. L'Institut des technologies océaniques du CNRC (ITO-CNRC) travaille à l'intégration de technologies de pointe dans le but de découvrir des solutions novatrices dans des dossiers comme la sécurité et l'efficacité du transport maritime, les activités d'exploration et de forage en mer, et les autres activités humaines sur les océans. L'ITO-CNRC et les autres instituts et centres possèdent d'énormes capacités de recherche dans la gestion des océans, l'océanologie côtière et le génie côtier qu'ils ont mis au service de l'ambitieux Plan d'action du Canada pour les océans (PACO). En 2005, le Programme d'aide à la recherche industrielle du CNRC (PARI-CNRC) a reçu des crédits étalés sur deux ans en vertu du PACO afin de contribuer aux efforts de réseautage dans le domaine de l'océanologie et des technologies océaniques. Ces crédits ont permis la création du Partenariat pour les sciences et les technologies des océans (PSTO), une organisation sans but lucratif fédérale qui facilitera la création de liens à l'échelle nationale entre les réseaux régionaux sur les océans. Avec un appui approprié, ces liens mèneront à un meilleur partage de l'information au moment opportun, faciliteront la sensibilisation de la population et la démonstration de nouvelles technologies, et permettront la création de nouveaux partenariats et d'entreprises conjointes.
Stratégie: Appuyer l'industrie canadienne et les milieux de la recherche en élaborant des codes et des normes et en investissant dans l'infrastructure de R-D. |
Harmoniser les étalons de mesure internationaux – L'Institut des étalons nationaux de mesure du CNRC (IENM-CNRC) est l'institut national de métrologie du Canada (INM). À ce titre, il fixe les étalons et les méthodes de mesure, ce qui a des retombées directes sur les échanges commerciaux internationaux des entreprises canadiennes. L'IENM-CNRC joue un rôle vital dans l'accès qu'ont les entreprises canadiennes aux marchés mondiaux en abattant les obstacles non tarifaires. En collaboration avec le Conseil des normes du Canada, l'Institut offre des services d'évaluation et d'homologation des capacités de mesure précise aux laboratoires canadiens qui, à leur tour procèdent à 150 000 étalonnages par année, surtout pour le compte de sociétés manufacturières canadiennes. Plus de 30 employés de l'IENM-CNRC sont maintenant habilités à effectuer des vérifications ISO/IEC en leur qualité d'employés appartenant au Service d'évaluation des laboratoires d'étalonnage (CLAS), organisme qui procède à l'homologation des laboratoires canadiens qui sollicitent une homologation en vertu de la norme ISO/IEC 17025. Au cours de la période de planification, l'IENM-CNRC accélérera ses progrès en vue d'obtenir une homologation en vertu de la norme ISO 17025 pour tous ses services d'étalonnage et de mesure. L'IENM jouera également un rôle clé au sein du comité technique de l'ISO nouvellement créé dans le domaine de la nanotechnologie. La participation aux discussions initiales visant à créer une métrologie adaptée aux nanotechnologies sera essentielle pour que l'IENM puisse informer l'industrie canadienne des enjeux dans ce domaine.
Codes du bâtiment axés sur les objectifs – clarté, souplesse et uniformité – L'Institut de recherche en construction du CNRC (IRC-CNRC), par l'entremise du Centre canadien des codes, s'assure que les meilleures connaissances disponibles en provenance du Canada et d'ailleurs dans le monde sont mises à contribution dans l'élaboration du Code national du bâtiment. En partenariat avec les provinces et territoires, l'Institut a publié vers le milieu de 2005 de nouveaux modèles de codes axés sur les objectifs qui visent à faciliter l'utilisation de solutions novatrices susceptibles de réduire les coûts de construction tout en respectant les attentes de la société en matière de santé, de sécurité et d'accessibilité. Ces codes permettront d'uniformiser la réglementation de la construction au Canada. Dans un effort connexe déployé à l'échelle nationale, l'IRC-CNRC continuera de collaborer avec la Fédération canadienne des municipalités afin d'ajouter des pratiques exemplaires au Guide national pour des infrastructures municipales durables (InfraGuide).
Miser sur les partenariats pour la réalisation des grands projets scientifiques – TRIUMF (Tri-University Meson Facility) – TRIUMF représente l'un des principaux investissements du Canada dans les grands projets scientifiques. Cette installation comprend des laboratoires de calibre mondial pour la recherche en physique subatomique, en physique nucléaire, en astrophysique nucléaire, en sciences de la vie et en recherche sur la matière condensée. Elle encourage le transfert des technologies développées dans ses laboratoires vers le marché. Le CNRC finance cette installation au nom du gouvernement canadien en vertu d'un accord de contribution. TRIUMF en est actuellement à la première année de son plan quinquennal de 2005 à 2010, ayant obtenu sur cinq ans des crédits totalisant 222 millions de dollars. TRIUMF essaie également d'obtenir des crédits additionnels d'autres sources afin de financer son ambition de devenir un centre de développement et d'analyse des données générées par le détecteur ATLAS.
Stratégie: Poursuivre la mise en oeuvre du Plan à long terme pour l'astronomie et l'astrophysique au Canada. |
L'Institut Herzberg d'astrophysique du CNRC (IHA-CNRC) joue un rôle unique dans la mise en oeuvre du Plan à long terme pour l'astronomie et l'astrophysique au Canada (PLT), la stratégie nationale de recherche en astronomie – Non seulement l'IHA-CNRC gère-t-il les observatoires nationaux d'astronomie, mais il permet aussi aux chercheurs canadiens d'avoir accès aux installations internationales et notamment au Télescope Canada-France-Hawaii (TCFH), au Télescope James Clerk Maxwell (TJCM) et aux télescopes Gemini. Par ailleurs, l'IHA-CNRC offre des services de gestion et de traitement de données aux astronomes du monde entier afin de mettre à leur disposition l'information la plus récente. La participation du Canada à ces initiatives internationales a permis aux astronomes canadiens d'être des chefs de file dans ce domaine. En fait, selon une étude effectuée en 2005 par l'Institute for Scientific Information, les chercheurs canadiens sont ceux qui le plus souvent cités dans les publications spécialisées en astronomie. Pour maintenir ce rang, le Canada devra s'assurer que ses scientifiques continuent d'avoir accès aux plus récentes installations et données.
Mise en oeuvre de la phase II du PLT
Les installations de recherche en astronomie deviennent de plus en plus perfectionnées et prennent une envergure croissante, ce qui exige de la part de nombreux partenaires des compétences spécialisées et un financement qu'aucun pays à lui seul ne pourrait fournir. Habituellement, ces installations exigent des engagements de très longue durée, d'abord au cours des étapes de la conception et de la construction, qui peuvent durer de 10 à 15 ans, et ensuite pendant toute la durée de vie utile du télescope, soit 20 ans ou plus. Publié en 2000, le Plan à long terme pour l'astronomie et l'astrophysique au Canada décrit des initiatives généralement complémentaires qui proposent un ensemble de défis réalistes aux astronomes canadiens. Il comprend aussi des recommandations à l'égard de projets internationaux importants pour le Canada. En 2004, un groupe d'astronomes de réputation internationale a procédé à un examen à moyen terme afin d'établir si le PLT avait conservé sa pertinence et de cerner les grandes priorités du Canada en astronomie. Tout en établissant une liste des priorités parmi les projets à venir exigeant des ressources additionnelles, le Comité d'examen à moyen terme (CEMT) a reconnu la valeur des accords actuels et a insisté sur la difficulté qu'éprouve le CNRC à respecter ses engagements internationaux. L'élargissement des activités, les fluctuations des taux de change et l'inflation ont en effet obligé le CNRC à majorer sa contribution en vertu des accords internationaux de gestion des télescopes. Le PLT de 2000 proposait la participation du Canada à trois projets d'observatoires terrestres. À ce jour, le Atacama Large Millimeter Array (ALMA) est le seul projet international prévu dans le PLT auquel le Canada s'est engagé formellement à participer. Le CNRC a en effet signé au nom du Canada deux accords l'engageant à participer à ce projet dont la construction sera étalée sur dix ans. En 2006-2007, le CNRC entreprendra l'évaluation de la mise en oeuvre des activités du CNRC prévues dans la phase I du PLT ayant reçu des crédits pour la période de 2002-2003 à 2006-2007. De nouveaux crédits seront nécessaires pour que le CNRC puisse payer sa part de la phase II des activités prévues dans le PLT et respecter ainsi ses obligations internationales dans le cadre du projet ALMA et se doter de l'infrastructure nécessaire pour appuyer cette initiative et obtenir un financement permanent pendant toute la durée des accords visant les télescopes internationaux. Les milieux canadiens de l'astronomie sont aussi confrontés à des pressions financières au moment où on envisage la participation du Canada à la construction de deux autres installations terrestres proposées dans le PLT : un observatoire optique de la nouvelle génération, soit le télescope de trente mètres (TMT), et le Square Kilometre Array (SKA), une installation de radioastronomie de la nouvelle génération. Le TMT et le SKA sont des projets dont la promotion est assurée par l'Association of Canadian Universities for Research in Astronomy (ACURA). Le CNRC et ACURA ont collaboré au maintien de l'intérêt des milieux scientifiques et industriels canadiens pour ces projets. La construction du TMT devrait commencer en 2007 et l'élaboration des plans du SKA s'amorcera en 2006. Une décision devra être prise à savoir si le Canada reste un partenaire à part entière de la construction et de l'exploitation du TMT et du SKA, et le cas échéant, des sources de financement devront être trouvées. |
[12] En tant qu'établissement public mentionné à l'annexe II de la Loi sur la gestion des finances publiques, le CNRC n'est pas assujetti aux modifications apportées en 1995 à la Loi sur le vérificateur général exigeant l'adoption d'une stratégie de développement durable. Le CNRC s'est malgré tout doté d'une politique de gestion environnementale pour s'assurer que ses activités sont conformes aux principes du développement durable. Le CNRC favorise l'intégration des stratégies et des pratiques de développement durable partout au Canada ainsi que des procédés novateurs des PME canadiennes.
À l'appui de la priorité qu'accorde le gouvernement du Canada à la commercialisation, le secteur Soutien technologique et industriel (STI) travaillera en étroite collaboration avec le secteur Recherche et développement du CNRC afin d'accroître la commercialisation des fruits de la recherche par l'octroi de licences d'exploitation de ses technologies; la prestation de services de précommercialisation, de mentorat et de veille concurrentielle aux entreprises canadiennes; l'accès à des réseaux nationaux et internationaux cruciaux; la diffusion du savoir et des compétences et l'aide offerte aux entreprises dans la création de nouveaux produits ou de nouvelles technologies. En outre, le portefeuille collaborera avec des partenaires clés à l'élaboration d'initiatives stratégiques visant à accélérer la commercialisation des nouvelles technologies et à en accroître la compétitivité. Le secteur STI contribuera à alimenter la croissance et à stimuler la capacité d'innovation des PME et continuera à rationaliser ses méthodes de gestion de la propriété intellectuelle et de transfert des technologies.
FAITS SAILLANTS DE LA PLANIFICATION
Stratégie: Accroître la capacité d'innovation des petites et moyennes entreprises (PME) afin d'amener celles‑ci au statut de moyennes entreprises (ME). |
Pleins feux sur le Programme d'aide à la recherche industrielle (PARI-CNRC) : Assurer la croissance des PME grâce à l'aide à l'innovation et au savoir-faire
Description : Le PARI-CNRC est le programme que le CNRC offre aux PME canadiennes en matière d'innovation et de technologie. Créé il y a presque 60 ans, ce programme a élargi son objectif stratégique qui au départ se limitait à transférer des technologies et qui consiste aujourd'hui à accroître la capacité d'innovation des PME canadiennes. Aujourd'hui, le PARI-CNRC offre aux PME axés sur la technologie des services complets d'aide à l'innovation dans pratiquement tous les secteurs industriels essentiels au développement économique actuel et futur du Canada. Plans : Les PME qui s'engagent dans des activités de R-D hautement risquées et technologiquement avancées sont confrontées à des difficultés dont la complexité va en augmentant. Le PARI-CNRC aidera ces PME à vocation technologique à croître et à devenir plus concurrentielles. Il y parviendra en se concentrant sur l'accélération de la croissance des PME; en multipliant le nombre de PME parvenant à commercialiser leurs produits, leurs services et leurs méthodes; en aidant les PME à conclure d'éventuels accords de collaboration internationale pour le développement de technologies et en offrant des débouchés internationaux aux clients qui sont à la recherche de savoir pour faire progresser leurs projets de R-D. La priorité consistera à attirer du financement supplémentaire pour les PME en tenant compte des priorités internationales du Canada en Chine et à contrebalancer les sommes réaffectées à d'autres domaines prioritaires comme le Plan à long terme pour l'astronomie. Miser sur le succès du programme pilote de veille technologique concurrentielle : Le PARI-CNRC et l'ICIST-CNRC continueront de développer des services de veille technologique concurrentielle pour être en mesure d'offrir des conseils stratégiques de qualité supérieure aux participants aux grappes technologiques de l'Atlantique et de maximiser le rendement des investissements du CNRC. Par exemple, le PARI‑CNRC et l'ICIST-CNRC s'efforcent actuellement de s'adjoindre les services d'un analyste technique commercial à St. John's (Terre-Neuve) et d'intégrer des conseils de veille technologique concurrentielle au portefeuille de services offerts par le PARI-CNRC aux entreprises de l'Atlantique et du Nunavut. L'ICIST-CNRC et le PARI-CNRC travaillent également de concert pour offrir des services de veille technologique concurrentielle aux PME dans d'autres régions du Canada. Le PARI-CNRC s'est doté à l'interne d'une capacité de veille technologique concurrentielle et, dans le cadre d'une prochaine étape, il intégrera l'information recueillie à la planification stratégique et aux stratégies commerciales des entreprises clientes. Ressources financières | ||
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
143,3 millions de dollars |
163,9 millions de dollars |
164,1 millions de dollars |
Résultats prévus :
Indicateurs de rendement Résultats immédiats
Résultats à moyen terme
Résultats à long terme
Instituts du CNRC participants : Le PARI-CNRC collabore avec tous les instituts du CNRC afin d'appuyer les projets technologiques qui répondent aux besoins des PME et qui sont conformes aux visées technologiques des différents instituts. | ||
Stratégie: Contribuer à la priorité que le Canada accorde à la commercialisation en augmentant la capacité de l'industrie de générer et d'appliquer de nouvelles idées et de favoriser les applications commerciales de la S-T. |
Le CNRC étudie actuellement comment il pourrait élargir ses programmes de soutien industriel reconnus à l'échelle internationale et miser sur ceux-ci ainsi que sur ses programmes de R-D pour contribuer au renforcement global des efforts de commercialisation du Canada. – De plus, le CNRC continue à soutenir la croissance des grappes technologiques un peu partout au pays, en ayant la commercialisation comme principe directeur. Dans l'exécution de cette stratégie, le CNRC entend miser sur les points forts des secteurs public et privé à l'échelle nationale, régionale et communautaire.
Stratégie: Accroître le savoir de l'industrie par la collecte et la diffusion d'information scientifique, technique et médicale, et par des services de veille technologique. |
Pleins feux sur le programme – Institut canadien de l'information scientifique et technique (ICIST-CNRC) : Mettre l'information au service de l'innovation
Description : L'Institut canadien de l'information scientifique et technique (ICIST-CNRC) est la bibliothèque scientifique nationale du Canada et la plus importante source d'information scientifique, technique et médicale (STM) en Amérique du Nord. Par l'entremise des Presses scientifiques du CNRC, son organe d'édition, l'ICIST-CNRC est aussi le plus important éditeur d'ouvrages scientifiques au Canada. Plans : Le Plan stratégique de l'ICIST-CNRC pour 2005-2010 énonce la vision de l'institut qui consiste à être un chef de file dans l'exploitation de l'information scientifique pour créer de la valeur au bénéfice des Canadiens. Sa mission est de faire progresser la recherche et l'innovation en offrant une information de grande valeur et des services d'édition dans le domaine de la science, des technologies et de la médecine. L'ICIST-CNRC créera de la valeur pour les Canadiens en améliorant la diffusion de l'information scientifique de trois manières :
Les entreprises qui occupent des locaux dans les installations de partenariat industriel du CNRC sont une clientèle privilégiée et elles recevront par conséquent des services bonifiés pour appuyer leurs activités de recherche et de développement. Ressources financières | ||
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
47,8 millions de dollars |
46,8 millions de dollars |
46,8 millions de dollars |
|
Résultats prévus
Indicateurs de rendement
Instituts de recherche du CNRC participants : L'ICIST-CNRC s'associe aux activités de rayonnement de tous les instituts du CNRC afin de promouvoir et d'offrir un ensemble intégré de services d'information scientifique et technique à l'appui des entreprises canadiennes. | ||
Stratégie: Faciliter l'intégration des stratégies de gestion de la propriété intellectuelle dans les instituts. |
Améliorer la gestion de la propriété intellectuelle du CNRC – En s'appuyant sur une étude comparative effectuée en 2003 sur les pratiques exemplaires en matière de gestion de la propriété intellectuelle (PI) dans les instituts du CNRC et dans d'autres organisations de recherche dominantes au Canada et à l'étranger, le CNRC entend continuer à renforcer la gestion de sa propriété intellectuelle. Le secteur STI travaillera avec les instituts afin de faciliter l'intégration des stratégies de gestion de la PI aux plans stratégiques des instituts. Voici quelques exemples précis d'activités qui seront menées : augmentation de l'importance accordée à la propriété intellectuelle de grande valeur et amélioration de l'analyse des débouchés sur les marchés; amélioration du marketing et de la communication des possibilités de transfert de technologies afin d'attirer de nouveaux partenaires commerciaux; amélioration des outils d'aide à la gestion et d'aide à la décision; adoption des pratiques exemplaires et des outils d'évaluation standard utilisés ailleurs dans le monde; équilibrage du portefeuille d'activités de transfert des technologies.
Favoriser le développement de grappes technologiques viables afin de créer de la richesse et du capital social | |
Facteurs déterminants |
Activité de programme : Recherche et développement Activité de programme : Soutien technologique et industriel (PARI-CNRC et ICIST‑CNRC) |
Résultats prévus |
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Indicateurs de rendement |
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Le CNRC est déterminé à accélérer la croissance des grappes technologiques communautaires partout au Canada. La stratégie du CNRC à cet égard s'appuie sur la mise en valeur des atouts locaux en déployant des programmes de R-D qui appuient les besoins de l'industrie locale; en fournissant des installations, du personnel dûment formé, des locaux d'incubation d'entreprise et d'autres services spécialisés à la fine pointe du progrès (PARI-CNRC, ICIST-CNRC) et en appuyant la mise en commun des atouts communautaires entre tous les principaux intervenants. Le CNRC a reçu de nouveaux crédits (110 millions de dollars au cours des cinq prochaines années) pour poursuivre la mise en oeuvre de sa stratégie nationale de développement des grappes technologiques au Canada atlantique et demandera du financement supplémentaire en 2006-2007 pour la deuxième phase de son initiative dans l'Est, dans le Centre et dans l'Ouest du Canada. Le plus grand avantage qu'en tireront les Canadiens sera l'émergence de grappes technologiques concurrentielles à l'échelle mondiale, ce qui entraînera une augmentation de la productivité, la création d'emplois et l'expansion du commerce extérieur.
FAITS SAILLANTS DE LA PLANIFICATION
Stratégie: Se concentrer sur la croissance des grappes technologiques par des programmes et des partenariats ciblés de R‑D en collaboration avec d'autres organismes de S-T. |
Miser sur les succès de l'Initiative de l'Atlantique du CNRC, phase I – Le CNRC continuera de favoriser la croissance de ses grappes technologiques au Canada atlantique en maintenant des capacités de recherche de pointe (infrastructure et capital humain), en développant de manière concertée des projets avec les entreprises de la grappe, en favorisant une intensification du réseautage et du partage des connaissances et en appuyant la participation des entreprises et des autres partenaires aux activités de la grappe.
- Technologie de l'information (Nouveau-Brunswick) – L'Institut de technologie de l'information du CNRC (ITI-CNRC) s'appuiera sur la vision du Nouveau-Brunswick qui souhaite devenir un chef de file mondial dans l'économie numérique du XXIe siècle. Il demeurera le principal fournisseur de l'infrastructure et des programmes d'innovation qui font le lien entre les activités de R-D et la fabrication des produits novateurs au Nouveau-Brunswick. L'ITI-CNRC jouera aussi un rôle clé dans l'aide apportée aux partenaires pour définir leurs programmes de recherche et de commercialisation en vue d'atteindre les objectifs fixés pour la grappe. L'ITI-CNRC contribuera à créer un environnement qui incitera des entreprises à s'installer dans la région et à y demeurer.
- Technologies océaniques (Terre-Neuve-et-Labrador) – L'Institut des technologies océaniques du CNRC (ITO-CNRC) continuera de présider à la création d'une grappe en technologies océaniques en travaillant de concert avec les entreprises, les organismes publics et les universités. S'appuyant sur le Partenariat pour l'investissement au Canada atlantique (PICA), l'ITO-CNRC a ouvert le Centre des entreprises en technologies océaniques (CETO), une plaque tournante conçue pour regrouper les principaux services (PME partenaires, PARI, ICIST et initiatives lancées dans le cadre de la grappe) afin de créer de nouvelles entreprises de développement économique et soutenir la croissance des entreprises du secteur des technologies océaniques. L'ITO-CNRC collaborera aussi avec Ocean Advance à l'élaboration et à la mise en oeuvre d'un plan d'action communautaire.
- Sciences de la vie (Nouvelle-Écosse) – L'Institut des biosciences marines du CNRC (IBM‑CNRC) entreprendra un exercice formel d'établissement d'une carte routière technologique afin de favoriser une meilleure harmonisation de ses ressources avec la vision et les objectifs de la grappe technologique. Des plans sont en préparation afin d'établir un centre de commercialisation de l'Atlantique à l'installation de partenariat industriel de l'IBM‑CNRC. Ce centre offrira des services de commercialisation à l'ensemble des milieux des sciences de la vie, y compris aux entreprises privées et aux projets les plus prometteurs émanant des activités de recherche menées dans la région.
Institut du biodiagnostic du CNRC dans la région de l'Atlantique (IBD-CNRC Atlantique) – L'Institut, une installation satellite de l'Institut du biodiagnostic du CNRC (IBD-CNRC) dont l'administration centrale se trouve à Winnipeg, participe aussi au développement de la grappe en sciences de la vie en Nouvelle-Écosse. L'IBD-CNRC Atlantique continuera ses recherches concertées de calibre mondial qui visent des progrès dans l'évaluation, le diagnostic et le traitement des maladies et des troubles neurologiques. Il continuera aussi de transférer ses innovations dans le domaine de la technologie médicale, ce qui sera à l'avantage de tous les secteurs d'activité économique du Canada atlantique.
Favoriser une plus grande participation et un engagement plus marqué des partenaires au sein des grappes – Au cours de la période de planification, le CNRC s'inspirera de l'expérience acquise dans le cadre de l'évaluation de ses initiatives de grappes technologiques au Canada atlantique et misera aussi sur ses succès actuels. En voici quelques exemples :
- Technologies des appareils médicaux (Manitoba) – L'IBD-CNRC fera de l'expansion de la grappe biomédicale de Winnipeg une priorité au cours des années à venir. L'accent sera mis sur le développement des dispositifs d'imagerie et de diagnostic. Ces activités seront menées en contact étroit avec les responsables du Programme des maladies infectieuses de l'IBD-CNRC et Santé Canada, ce qui favorisera un resserrement des liens avec d'autres ministères, dont le ministère de la Défense nationale. Le Centre pour la commercialisation des technologies biomédicales, qui a officiellement ouvert ses portes en octobre 2005, accélérera le développement de cette grappe en favorisant la création d'entreprises, dérivées ou non, en plus de stimuler la croissance des PME existantes au cours des années à venir.
- Centre canadien de fabrication de dispositifs photoniques (Ontario) – Le Centre canadien de fabrication de dispositifs photoniques (CCFP-CNRC) qui a officiellement ouvert ses portes en mai 2005 a déjà livré des matériaux d'une valeur de près de 1 million de dollars à ses clients. Cette installation de fabrication, unique au Canada, contribue à combler le vide qui existe entre la recherche et la commercialisation en offrant aux entreprises des services de fabrication de prototypes de calibre commercial et des services d'essai aux entreprises. En outre, le CCFP offre à ses clients un accès à des compétences et à des partenaires dans le secteur de la photonique. Le CCFP, une initiative conjointe du CNRC et de l'Université Carleton, jette des ponts entre les principaux intervenants canadiens du secteur de la photonique, et notamment entre le National Capital Institute of Telecommunications, l'Institut canadien pour les innovations en photonique, l'Alliance de recherche en photonique d'Ottawa et le Consortium photonique du Canada. Cette installation continue d'accroître sa production, d'embaucher des employés et d'intensifier ses interactions avec les grappes de photonique un peu partout à l'échelle nationale.
De l'émergence au développement – Faire progresser les grappes technologiques – La majorité des grappes technologiques récemment créées par le CNRC en sont encore à leurs premiers balbutiements et tous les efforts sont actuellement axés sur la construction des installations nécessaires et sur le recrutement des ressources compétentes requises, sur l'établissement des réseaux de partenaires au sein des secteurs public et privé et sur l'offre d'une aide à la R-D. Au cours de la période de planification, le CNRC favorisera la croissance de ces grappes en mettant sur pied une base solide de réseaux et de partenaires, une infrastructure renforcée, un bassin de chercheurs hautement qualifiés et un soutien stratégique en R-D. Le CNRC maintiendra aussi sa participation aux activités des grappes parvenues à maturité comme celle en biotechnologie des plantes (Saskatoon) et celle en biopharmaceutique (Montréal). Voici quelques exemples de grappes naissantes dont le CNRC entend favoriser la croissance :
- Nanotechnologie (Alberta) – Le CNRC aide le Canada à s'affirmer au sein du secteur de la nanotechnologie grâce à son tout nouvel Institut national de nanotechnologie (INN). Créé en 2001, l'INN est un établissement intégré et multidisciplinaire financé avec le concours de l'Université de l'Alberta et du gouvernement de l'Alberta. Les recherches de l'INN portent surtout sur l'intégration de dispositifs et de matériaux nanométriques dans des nanosystèmes complexes qui pourront interagir avec le monde extérieur. L'objectif à long terme consiste à découvrir « les règles de conception » de la nanotechnologie et à développer des plates-formes qui permettront de construire des nanosystèmes et des matériaux « programmables » qui pourront être utilisés à des fins précises. Quatre groupes de recherche distincts ont été créés : chimie interfaciale et matériaux; appareils à l'échelle nanométrique; assemblage supramoléculaire à l'échelle nanométrique; et théorie et modélisation des objets, des interactions et des processus à l'échelle nanométrique. L'INN continue d'établir ses capacités en embauchant de nouveaux employés et en ajoutant de l'équipement à ses installations. Une grappe commence à prendre forme par l'entremise de nanoMEMS Edmonton, une organisation de développement communautaire qui regroupe la Ville d'Edmonton, l'Université de l'Alberta, Micralyne Inc., Bigbandwidth et d'autres promoteurs locaux dans le but d'accélérer la croissance du secteur de la nanotechnologie dans la région. Le 22 juin 2006, INN a célébré l'ouverture de l'une des installations de recherche les plus avancées au monde au point de vue technologie. Cette nouvelle installation comprend une suite de laboratoires de caractérisation, que les scientifiques se plaisent à appeler « l'espace le plus silencieux du Canada ». Ces laboratoires offriront aux chercheurs de pointe en nanotechnologie des conditions de recherche idéales, comme un très faible niveau de vibrations et un minimum de bruit acoustique ou d'interférence électromagnétique - conditions essentielles pour la recherche à l'échelle nanométrique.
- Technologies de l'aluminium (Québec) – Le Centre des technologies de l'aluminium du CNRC (CTA-CNRC) a officiellement ouvert ses portes au Saguenay en novembre 2004. Le CTA-CNRC offre aux entreprises canadiennes le savoir-faire et le soutien dont elles ont besoin pour développer des produits et des services à forte valeur ajoutée dans le secteur de l'aluminium. L'objectif du CTA-CNRC est de mettre au point, de concert avec ses partenaires, des technologies de pointe susceptibles d'intéresser le secteur de la fabrication de pièces en aluminium. Le CTA-CNRC contribuera au développement du secteur de la transformation de l'aluminium au Canada.
- Infrastructure urbaine (Saskatchewan) – Dans son budget 2003, le gouvernement fédéral a attribué 10 millions de dollars sur cinq ans au CNRC pour qu'il crée le Centre de recherche sur les infrastructures durables (CRID-CNRC) à Regina avec l'aide notamment de la Ville de Regina, de l'Université de Regina et de Diversification de l'économie de l'Ouest Canada. Ce centre aura pour objectif de mettre sur pied un programme de recherche qui servira de catalyseur à la croissance d'une grappe technologique spécialisée dans les infrastructures municipales et les villes durables en s'appuyant sur l'industrie locale et la capacité de R-D de la région. Cette initiative aidera Regina à se doter de plans communautaires efficaces sur le plan des coûts afin de répondre dans le respect des principes du développement durable à ses besoins actuels et à venir en matière d'infrastructures et de devenir un centre d'envergure nationale dans la recherche et l'innovation en matière d'infrastructures environnementales.
Expansion du réseau d'installations de partenariat industriel (IPI) – En appui à ses activités de développement de grappes technologiques, le CNRC continuera de concevoir, de construire et d'assurer le fonctionnement d'IPI partout au Canada. Ces installations uniques sont de véritables lieux consacrés à la recherche conjointe, un terreau fertile pour les entreprises naissantes et pour les entreprises dérivées des activités du CNRC. Elles servent en outre de ressources communautaires en offrant des services de mentorat, d'innovation, de financement et de veille technologique concurrentielle aux entreprises naissantes. En 2004-2005, le CNRC comptait un réseau de 15 IPI à l'échelle du pays dans lesquelles étaient installées 109 entreprises en incubation et 14 entreprises locataires ayant pris leur envol. D'ici 2006-2007, deux nouvelles installations ouvriront leurs portes (à Edmonton et à Charlottetown), ce qui portera la superficie totale disponible dans les IPI à 35 342 pieds carrés.
Rapprocher les groupes communautaires et faciliter leur engagement grâce à un soutien horizontal (PARI-CNRC et ICIST-CNRC) – Une des priorités du PARI-CNRC au cours des dernières années a consisté à promouvoir l'engagement de groupes régionaux et à favoriser les rapprochements entre eux dans le but de favoriser l'éclosion des réseaux techniques, financiers et commerciaux essentiels au développement des grappes technologiques. Le PARI‑CNRC assumera un rôle de leadership en collaborant avec les acteurs régionaux et en favorisant l'établissement de partenariats entre eux afin de renforcer l'infrastructure d'innovation régionale nécessaire au développement des grappes. Dans plusieurs localités, l'ICIST-CNRC a ouvert dans les instituts du CNRC des centres d'information (CIC). Les CIC offrent de l'information scientifique, technique, médicale et commerciale ainsi que des services d'analyse aux chercheurs du CNRC, aux entreprises installées dans ses locaux et aux autres entreprises de la région. L'ICIST-CNRC entend s'associer aux activités de rayonnement mises en oeuvre par les instituts afin de promouvoir et d'offrir une gamme intégrée de services à la clientèle régionale.
Stratégie: Poursuivre une stratégie d'investissement et de gestion à long terme axée sur un effort soutenu et sur la patience des investisseurs |
Accroître le nombre de partenariats – La maturation des grappes technologiques créées par le CNRC exige un engagement à long terme, puisqu'une grappe n'atteint son plein potentiel qu'au terme de 15 à 20 ans. Le CNRC intensifiera ses efforts afin d'établir des collaborations et des partenariats avec l'industrie et d'amener les intervenants à contribuer au développement des grappes partout au Canada. À court terme, deux projets clés seront lancés : l'établissement de mesures de base qui permettront de suivre les progrès accomplis au sein des grappes et l'évaluation des initiatives des grappes technologiques du CNRC à Winnipeg, à Saskatoon, à Edmonton, à Vancouver, à Saguenay et à Ottawa. Ces activités généreront l'information nécessaire pour appuyer les efforts de renouvellement du financement de ces initiatives. Le tableau 2-3 fournit une liste des initiatives et des ressources financières consacrées aux projets.
Tableau 2-3 : Répartition des ressources consacrées au développement des grappes technologiques par le CNRC
Emplacement |
Domaine d'intérêt |
Ressources |
2005-2006 à 2009-2010 | ||
Halifax (N.-É.) |
Sciences de la vie |
19.5 millions $ |
Fredericton, Moncton et Saint-John (N.-B.) |
Technologies de l'information |
48.0 millions $ |
St. John's (T.-N.-L.) |
Technologies océaniques |
16.0 millions $ |
Canada atlantique |
Coordination, administration, études spéciales, aide à l'innovation, diffusion de l'information et du savoir en S-T |
26.5 millions $ |
2002-2003 à 2006-2007 | ||
Saguenay―Lac-Saint-Jean (QC) |
Technologies de l'aluminium |
27 millions de dollars1,2 |
Ottawa (ON) |
Photonique |
30 millions de dollars |
Winnipeg (MB) |
Technologies des appareils médicaux |
10 millions de dollars |
Saskatoon (SK) |
Nutraceutique des plantes |
10 millions de dollars |
Edmonton (AB) |
Nanotechnologie |
60 millions de dollars3 |
Vancouver (C.-B.) |
Piles à combustible |
20 millions de dollars |
2003-2004 à 2007-2008 | ||
Victoria/Penticton |
Astronomie |
20 millions de dollars |
Charlottetown (Î.-P.-E.) |
Sciences nutritionnelles et santé |
20 millions de dollars |
Regina (SK) |
Infrastructures urbaines durables |
10 millions de dollars |
1 : Des crédits additionnels de 5 millions de dollars ont été reçus en 2001-2002. 2 : DEC a versé un montant égal. 3 : Le gouvernement de l'Alberta a aussi versé 60 millions de dollars. | ||
Stratégie: Favoriser une amélioration continue grâce à des stratégies uniques et novatrices de mesure du rendement. |
Le CNRC a conçu une méthode de mesure du rendement des grappes technologiques qui s'appuie sur une base solide d'activités de recherche menées par Innovation Systems Research Network du Canada. Adaptée au CNRC, cette démarche intègre un modèle de développement de grappes technologiques qui tient compte du rôle et de la contribution du CNRC ainsi que de ceux des autres intervenants (entreprises, organismes publics, clients et concurrents). Parmi les éléments clés de cette approche, mentionnons un cadre qui fixe un ensemble d'indicateurs essentiels de la croissance de la grappe et une série d'outils permettant d'établir où chaque grappe se situe dans son développement. Parmi ces outils, mentionnons une enquête complète menée auprès des entreprises appartenant à la grappe, des entrevues avec des représentants des entreprises et les principaux acteurs de la région, ainsi qu'une analyse du réseau social.
Le CNRC réitère son engagement à mesurer le progrès de ses initiatives de développement de grappes technologiques pour s'assurer que ces initiatives sont conformes aux objectifs visés. En 2005-2006 et en 2006-2007, le CNRC évaluera les initiatives qui ont reçu des crédits au cours de la période de 2002-2003 à 2006-2007 (phase II). Le CNRC recueille des données provenant de plusieurs sources, y compris d'examens de données de rendement, de documents et de publication, d'entrevues avec les intervenants et des représentants du CNRC et d'analyses de situation effectuées à partir de données de base. Toutes ces évaluations permettent d'établir la pertinence des initiatives, les succès remportés à ce jour, leur efficacité et les domaines où il y a place à l'amélioration.
Administrer le programme de manière à assurer la viabilité de l'organisation. | |
Facteur déterminant |
Activité de programme – Recherche et développement* Activité de programme – Soutien technologique et industriel* *(La contribution des activités de programme à cette priorité est activement appuyée par les directions centrales du CNRC qui veillent à l'élaboration des politiques, formulent des conseils et offrent un soutien à la haute direction dans la coordination et la direction des activités du CNRC et de son Conseil d'administration. Les directions centrales ont aussi d'autres spécialités : finances, gestion de l'information, ressources humaines, services administratifs et gestion immobilière, et services intégrés.) |
Résultats prévus |
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Indicateurs de rendement |
|
Le Projet de renouvellement du CNRC est un élément clé du processus visant à assurer sa viabilité. L'un des objectifs essentiels de cette initiative consiste à mesurer la valeur et la pertinence dans le temps des activités de programme du CNRC. D'un point de vue opérationnel, le CNRC étudie les moyens à sa disposition pour préserver son actif malgré les pressions inflationnistes annuelles, le vieillissement de son parc immobilier et de son équipement et le gel de son budget de base. Il concentrera ses efforts à resserrer ses systèmes de gestion et sa base financière de manière à assurer sa viabilité future, tout en continuant de mettre en oeuvre les recommandations formulées par le vérificateur général du Canada (BVG) dans son rapport de mars 2004.
FAITS SAILLANTS DE LA PLANIFICATION
Stratégie: Renouvellement du CNRC : Se repositionner pour l'avenir et s'attaquer aux engagements pris dans le Cadre de responsabilisation et de gestion. |
Projets clés à l'appui du Projet de renouvellement du CNRC
Nouvelle orientation stratégique de l'organisation – Au cours de la dernière année, le Projet de renouvellement du CNRC a donné naissance à une nouvelle orientation stratégique pour l'organisme. Dès qu'il aura achevé l'établissement de ce cadre, le CNRC entreprendra de définir ses orientations pour les cinq prochaines années. Parmi les principaux points privilégiés, mentionnons la nécessité de prévoir les grandes priorités nationales et d'y répondre; la collaboration avec les autres ministères et organismes à vocation scientifique dans les dossiers transversaux; les stratégies possibles, leurs retombées ainsi que leur échéancier; les investissements nécessaires à l'acquisition de compétences; la saisie et l'allocation des ressources; l'harmonisation de la structure, des méthodes et de l'infrastructure et enfin, le perfectionnement de la structure de gouvernance. Les résultats de ce travail ont été exposés de manière cohérente dans un plan stratégique, « La science à l'oeuvre pour le Canada : Une stratégie pour le Conseilnational de recherches 2006-2011 », qui guidera les initiatives de renouvellement dans le domaine de l'établissement des capacités, de leur mise à l'essai et de leur adaptation en vue de leur mise en oeuvre à l'échelle du CNRC.
Solution intégrée de planification et de gestion du risque et du rendement – Au cours des trois prochaines années, le CNRC élaborera et mettra en oeuvre un cadre de gestion intégré offrant à la haute direction et aux instituts, programmes et directions du CNRC l'information de planification et de rendement dont ils ont besoin pour appuyer un processus décisionnel intégré, la répartition des ressources et la planification fonctionnelle (ressources humaines, capitaux et finances). Ce système intégrera des pratiques modernes de gestion au processus de planification et de gestion du rendement (par exemple, la gestion des risques et de la recherche) et réduira les activités de production de rapports qui peuvent devenir lourdes (planification et production du rapport en une seule étape). Dans le cadre de cette solution, le CNRC examinera l'Architecture des activités de programmes (AAP) annuellement pour s'assurer qu'elle reflète le niveau de rendement et de communication de l'information nécessaire pour appuyer efficacement la poursuite des orientations stratégiques de l'organisation et ses besoins en gestion des ressources.
Stratégies pour l'obtention de ressources durables – Confronté à une pénurie constante de ressources, le CNRC devra faire des choix stratégiques en ce qui a trait à l'utilisation des ressources qui lui seront octroyées. Il devra en outre :
- S'attaquer aux problèmes de financement – Le CNRC continuera d'établir les priorités parmi ses activités clés de recherche et de développement et de soutien technologique et industriel, ses initiatives et ses programmes contribuant au renouvellement de l'organisation et à la réalisation de ses orientations stratégiques. Il se dotera aussi de stratégies et de mécanismes permanents de réattribution des ressources et d'évaluation de son efficacité afin de s'assurer que ses ressources sont investies de manière optimale et assurent la pérennité de ses projets prioritaires.
- Recruter, conserver et former des personnes qualifiées en S-T – La stratégie de gestion des ressources humaines (GRH) du CNRC s'appuie sur trois priorités fondamentales : préserver la capacité de l'organisation à couvrir un large éventail de disciplines scientifiques; s'associer, collaborer et participer à des projets internationaux de recherche sur différents marchés, et développer, appuyer et récompenser la croissance, le perfectionnement et la productivité personnelle. Au cours de la période de planification, le CNRC mettra en oeuvre un plan d'action structuré autour de cinq grands thèmes correspondant aux priorités de l'organisation : le recrutement d'employés exceptionnels; le développement du leadership à tous les niveaux, l'établissement de capacités interfonctionnelles et interculturelles, l'harmonisation des pratiques de rémunération et de récompense, et la mise à jour du cadre de gestion du rendement des RH.
Le CNRC est un membre actif du milieu des ressources humaines en S-T (RH) depuis 1995. De concert avec d'autres organismes et ministères à vocation scientifique, le CNRC a adhéré aux conclusions d'un rapport du Bureau du vérificateur général qui désignait la communauté des sciences et de la technologie comme une « communauté à risque ». Le CNRC participe donc aux travaux du Comité consultatif des sous-ministres adjoints principaux sur les ressources humaines. Plus récemment, on a demandé au directeur de la Planification et du Développement de la Direction des ressources humaines de coprésider le Groupe de renouvellement stratégique (GRS) qui appuie ledit Comité. Cette participation active démontre clairement l'engagement du CNRC à travailler avec les autres intervenants du milieu de la gestion des ressources humaines en sciences et en technologie afin de trouver des solutions aux problèmes particuliers de l'administration fédérale en ce qui concerne ses ressources humaines en sciences et en technologie. Le Comité consultatif des sous-ministres adjoints principaux, par l'entremise du GRS, se concentre sur les dossiers du recrutement, de la formation et de la planification globale des RH. Ce comité et le GRS travaillent également en étroite collaboration avec le Conseil d'intégration en sciences et en technologie et les organismes centraux responsables de la gestion des ressources humaines dans la fonction publique.
La DRH et la Direction de la stratégie et du développement font aussi équipe pour harmoniser le programme global de gestion du rendement, dirigeant ainsi les efforts en vue de concevoir des instruments de production de rapports et de planification de meilleure qualité et plus pertinents qui seront intimement liés aux objectifs globaux du CNRC. Les systèmes de TI et de GI et les indicateurs de rendement seront aussi mis en concordance plus étroite.
- Maintenir et mettre à niveau l'infrastructure de S-T du CNRC – En plus des modifications et des mises à niveau de son infrastructure qu'il effectue de façon courante pour répondre aux exigences de recherches et de programmes précis, le CNRC a réservé dans son budget une somme annuelle de 2,5 millions de dollars pour s'attaquer aux problèmes de désuétude les plus urgents qui seront cernés dans le cadre d'un exercice de planification à long terme des dépenses en immobilisations. La priorité absolue sera accordée aux projets visant à régler des problèmes de santé et de sécurité, viendront ensuite ceux concernant la gestion du cycle de vie des immobilisations. L'examen des immobilisations effectué par le Secrétariat du Conseil du Trésor viendra mieux encadrer la gestion par le CNRC de ses actifs. Le CNRC prépare aussi actuellement son plan de dépenses en immobilisations à long terme pour 2006-2010, qui tiendra compte des recommandations qui pourraient découler de l'examen des immobilisations et du projet d'intégration visant les obstacles à la science et à la technologie.
- Élaborer un plan triennal des communications du CNRC – Le CNRC élaborera et mettra en oeuvre un plan triennal des communications (qui sera mis à jour annuellement) afin de positionner, de rehausser et de promouvoir les contributions uniques de l'organisation aux priorités nationales en S-T et en innovation à l'appui de l'industrie ainsi que la création par le CNRC d'une véritable valeur économique et de retombées sociales positives pour le Canada et l'ensemble des Canadiens. Le CNRC mènera à terme une évaluation de la situation des communications qui a été entreprise pour harmoniser et positionner la fonction de communications du CNRC, son organisation, sa structure et ses ressources de manière à appuyer les principales priorités commerciales du CNRC et les priorités pertinentes du gouvernement du Canada, puis il mettra en oeuvre les recommandations issues de cet exercice. Par ailleurs, le CNRC maintiendra sa participation aux initiatives d'innovation et aux initiatives horizontales de S-T interministérielles et à l'échelle de l'administration fédérale dont le Plan d'action sur les océans, l'Initiative de représentation accrue Canada-États-Unis, la Stratégie canadienne en matière de biotechnologie, le Conseil des sous-ministres adjoints pour l'intégration de la science et de la technologie et le portail de sciences et de technologie du gouvernement du Canada. Finalement, le CNRC élaborera et mettra en oeuvre une stratégie afin d'encadrer les communications internes du CNRC qui mettra particulièrement l'accent sur l'appui à la mise en oeuvre des mesures préconisées dans le cadre du Projet de renouvellement du CNRC.
- Création d'un Comité de vérification, d'évaluation et de gestion du risque du Conseil d'administration – Le CNRC a reconnu l'importance de la fonction de vérification interne en créant en 2005 un comité indépendant de vérification, d'évaluation et de gestion du risque du Conseil d'administration, qui comprend des membres extérieurs à l'organisation. Le CNRC est déterminé à instaurer et à maintenir une fonction de vérification interne solide et efficace au cours des années à venir en lui allouant des ressources financières et humaines suffisantes pour qu'elle puisse s'acquitter entièrement de son mandat. Le CNRC modifiera aussi sa charte de vérification interne afin de refléter les dispositions de la nouvelle Politique de vérification interne du gouvernement.
Stratégie: Poursuivre la mise en oeuvre des recommandations du vérificateur général du Canada. |
Mettre en oeuvre un plan d'action pour faire suite aux recommandations du vérificateur général du Canada – En 2003-2004, le Bureau du vérificateur général du Canada (BVG) a procédé à une vérification des activités du CNRC portant sur les systèmes et les pratiques que celui-ci met en oeuvre pour décider des orientations stratégiques de ses activités de recherche, afin d'établir s'il gère ses activités de manière à en maximiser les résultats et s'il mesure et communique de manière satisfaisante ces résultats et les retombées de ses efforts. On trouvera ci-dessous un sommaire du plan d'action du CNRC pour les trois prochaines années pour faire suite aux recommandations formulées par le BVG (rapport de mars 2004). De nombreux aspects du Projet de renouvellement du CNRC et de la solution intégrée de planification et de gestion du risque et du rendement viseront justement à mettre en oeuvre ces recommandations (http://www.oag-bvg.gc.ca/domino/rapports.nsf/html/20040301cf.html).
Plan d'action du CNRC de 2006-2007 à 2008-2009
Recommandations du BVG |
Suivi du CNRC |
Gouvernance |
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Établissement de l'orientation stratégique |
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Gestion de la recherche dans les instituts |
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Gestion des ressources humaines |
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Mesure du rendement et communication des résultats |
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