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ARCHIVÉ - Plan directeur pour le renouvellement des services gouvernementaux à l'aide des technologies de l'information

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Optique de la technologie

Am�liorer les �l�ments humains

Dans l'optique de la technologie, le dernier volet de l'approche, on s'int�resse aux �l�ments du Plan directeur constitu�s par l'architecture (r�seaux, serveurs, communications et postes de travail) et les services (travail en r�seau, infrastructure et gestion des normes). L'architecture technologique en cause doit contribuer � la prestation des services de l'infrastructure commune de la technologie de l'information, services n�cessaires pour appuyer les optiques des affaires, du travail, de l'information et des applications. Cette architecture a �t� con�ue de fa�on � offrir de la souplesse, afin que les services accessibles � l'utilisateur soient disponibles � divers endroits dans le r�seau d'entreprise client-serveur du gouvernement. Enfin, l'architecture technologique doit rehausser le �visage humain du gouvernement�, et non d�personnaliser la prestation des services gouvernementaux � la population. Elle doit permettre au personnel de fournir un meilleur service � la client�le en lui donnant acc�s � l'information et aux outils dont il a besoin.

�l�ments de l'infrastructure technologique

Voici la description des quatre �l�ments de l'architecture technologique envisag�e par le Plan directeur�:

  • les r�seaux, qui relient les clients internes et externes, les fournisseurs et les utilisateurs aux applications, aux services et � l'information dont ils ont besoin et qu'ils partagent;
  • les serveurs, qui assurent des services de traitement, de mise en m�moire et d'information;
  • les moyens de communication, pour le transfert fiable et le partage interactif de l'information;
  • les postes de travail, donnant acc�s aux services et � l'information � l'endroit et au moment voulus.
  • R�seaux

Le Plan directeur reconna�t la nature h�t�rog�ne des plates-formes et des r�seaux informatiques du gouvernement. C'est pourquoi, un r�seau � plusieurs niveaux, du niveau local au niveau global, a �t� pr�vu dans l'architecture.

Rechercher des alliances pour partager les co�ts et les avantages

Les r�seaux sont eux-m�mes partageables et peuvent servir de multiples niveaux de gouvernement ou partenaires. Pour maximiser les avantages pour la population canadienne, le gouvernement f�d�ral cherchera activement � conclure des alliances avec l'industrie et avec d'autres gouvernements pour partager le co�t et les avantages de tous les r�seaux, que ce soit dans un complexe de bureaux partag�, dans une agglom�ration ou partout.

On trouvera ci-apr�s une br�ve description de chaque type de r�seau et, plus loin dans la pr�sente section, d'autres d�tails sur les �l�ments architecturaux, dont les r�seaux.

R�seaux locaux (RL). Ces r�seaux relieront les postes de travail et les serveurs des centres de prestation des services de programme situ�s pr�s les uns des autres, dans un complexe ou dans un immeuble de bureaux, par exemple. Les utilisateurs autoris�s des postes de travail reli�s � un r�seau local pourront utiliser tous les services et partager des ressources sur ce r�seau.

R�seaux m�tropolitains (RM). Dans les zones m�tropolitaines o� plusieurs centres de prestation de services du gouvernement doivent souvent communiquer entre eux, comme dans la r�gion de la capitale nationale, un r�seau m�tropolitain � haute vitesse servira � relier les r�seaux locaux du gouvernement dans la r�gion.

R�seaux � grande distance (RGD). Ce genre de r�seau servira � soutenir des services de haute technologie comme l'�ditique, la vid�oconf�rence et l'�change de gros volumes de donn�es, ainsi qu'� interconnecter divers r�seaux m�tropolitains et r�seaux locaux dans des secteurs g�ographiques �largis comme les r�gions. M�me s'il peut s'agir de r�seaux mat�riellement distincts, les utilisateurs y verront un �l�ment�: celui du r�seau d'entreprise du gouvernement.

R�seau d'entreprise du gouvernement (REG). Ce r�seau global reliera les r�seaux locaux, m�tropolitains et � grande distance du gouvernement pour les faire para�tre comme un seul r�seau aux yeux des utilisateurs. Certains postes de travail particuliers comme ceux des info-centre publics pourront �tre reli�s directement � ce r�seau.

Raccorder les r�seaux locaux

R�seaux publics. Les r�seaux publics, tels ceux des entreprises de t�l�phone, pourront servir aux employ�s qui travaillent � domicile, � la population en g�n�ral, aux fournisseurs et aux employ�s dont les bureaux ne peuvent �tre �conomiquement reli�s au REG. Comme les utilisateurs ne pourront se rendre compte qu'un r�seau public participe au raccordement lorsqu'ils sont reli� au REG, les r�seaux publics deviendront effectivement une partie int�grante (quoiqu'ext�rieur) de l'architecture.

Serveurs

Serveurs de fichiers en r�seau. Les serveurs de fichiers en r�seau peuvent varier beaucoup d'une application � une autre. Dans un cadre de travail de petites ou moyennes dimensions, des ordinateurs personnels puissants, comportant une capacit� suppl�mentaire de m�moire et de traitement, seront g�n�ralement suffisants pour r�pondre aux besoins courants des utilisateurs. Dans de plus grandes installations, plusieurs micro-ordinateurs haut de gamme pourraient �tre n�cessaires pour agir � titre de serveurs de fichiers pour les nombreux groupes de travail en cause.

Ces serveurs procureront habituellement des services communs de traitement (et d'emmagasinement de l'information) aux utilisateurs et pourront �tre accessibles � partir d'endroits �loign�s. Parmi les applications ex�cut�es g�n�ralement sur ces postes, mentionnons le courrier �lectronique, la gestion de projet, l'�tablissement des calendriers et le partage des ressources locales. Ces serveurs soutiendront les gestionnaires de travail mentionn�s dans le Plan directeur. Les applications peuvent �tre partag�es par les utilisateurs des r�seaux locaux et il est possible de mettre en place une gestion de la charge de travail pour �quilibrer le travail et optimiser l'utilisation des ressources.

Serveurs des r�seaux m�tropolitains et � grande distance. Ces ordinateurs servent � l'informatique d�centralis�e dans les zones m�tropolitaines et dans les r�gions. Ils appuient g�n�ralement un certain nombre de lieux de travail. Les applications sont reproduites dans de multiples serveurs qui utilisent de l'information concernant un m�me secteur g�ographique d'activit�. Ces serveurs d�centralis�s peuvent �tre utilis�s par certains gestionnaires de transaction de services l� o� les applications peuvent effectivement faire appel � des ordinateurs g�rant les transactions d�centralis�es.

Serveurs de courrier. Les serveurs de courrier servent de bureaux de poste pour l'emmagasinement et la distribution des messages, des documents et des fichiers achemin�s � des destinataires ou � des applications. La capacit� (basse, moyenne, �lev�e) du serveur utilis� pour r�pondre � ces demandes variera selon le volume, la circulation et les genres de messages. En r�gle g�n�rale, les ressources en micro-ordinateurs haut de gamme, la capacit� de m�moire et la connectivit� aux r�seaux locaux, les logiciels de groupe, les processus de messageries inter-applications (p.�ex., les applications sensibilis�es au courrier �lectronique) et diverses passerelles de courrier �lectronique, sont les principaux �l�ments dont on tient compte dans la pr�paration des devis.

Serveurs � fins sp�ciales. Des serveurs d'impression, des serveurs de t�l�communication et d'autres serveurs � fin particuli�re servant � g�rer les demandes d'�l�ments pr�cis de l'architecture technologique seront utilis�s s'ils peuvent contribuer � l'am�lioration de la prestation des services. Ces serveurs seront g�n�ralement de la cat�gorie des micro-ordinateurs courants puisque leurs fonctions, en r�gle g�n�rale, n'exigent pas de technologie de pointe. Ils peuvent toutefois g�rer des demandes de ressources tr�s complexes.

Serveurs d'information. Cette cat�gorie de serveurs procure divers services d'information aux utilisateurs ou aux applications par l'entremise du r�seau commun de services. Voici quelques-uns des services offerts�:

  • les entrep�ts de donn�es�- l'emmagasinement et l'extraction de ressources en information partag�es (donn�es structur�es, reli�es entre elles);
  • les bases de donn�es- l'emmagasinement et l'extraction d'informations sur les applications (ces bases de donn�es et les entrep�ts de donn�es sont souvent appel�s serveurs de bases de donn�es);
  • les biblioth�ques de documents- l'emmagasinement et l'extraction de documents (texte et image, provenant de sources informatiques ou de documents balay�s par lecture optique);
  • les biblioth�ques de logiciels�- l'emmagasinement et la distribution de logiciels r�utilisables (services d'archivage) pour la cr�ation et la diffusion d'applications dans l'ensemble du r�seau;
  • les biblioth�ques de didacticiels�- l'emmagasinement et la diffusion de mat�riel p�dagogique informatique.

Serveurs d'applications. Dans le Plan directeur, on a recens� quatre types de serveurs d'applications selon les types d'applications (mentionn�s dans l'architecture des applications), et les taux d'utilisation et de transaction requis. Ce sont�:

  • l'ordinateur personnel- Il s'agit de postes de travail de bureau ou mobiles qui, outre qu'ils offrent � l'utilisateur de premi�re ligne une interface pour des applications ailleurs dans le r�seau, peuvent ex�cuter de nombreuses applications. Citons notamment des outils typiques de composition ou de mod�lisation tels que le traitement de texte, les graphiques de pr�sentation et les chiffriers. Ils peuvent aussi appuyer les gestionnaires de travail individuels, lesquels peuvent �tre utiles lorsqu'un seul poste de travail est n�cessaire dans un secteur - client, lorsque le travail est adapt� dans une grande mesure � certains utilisateurs pr�cis, ou lorsqu'il faut appuyer des utilisateurs mobiles.
  • le poste de travail haut de gamme�- Au deuxi�me niveau de traitement, on utilise des micro-ordinateurs haut de gamme pour offrir des services partag�s � des groupes de travail sur des r�seaux locaux, des r�seaux m�tropolitains et, dans certains cas, des r�seaux � grande distance.
  • le processeur interm�diaire�- Il s'agit des mini-ordinateurs traditionnels, qui se confondent de plus en plus avec le poste de travail haut de gamme. Une distinction s'impose ici pour mettre en relief certains services d'applications typiques visant les micro-ordinateurs haut de gamme et les mini-ordinateurs. Il s'agit notamment des r�seaux m�tropolitains et des r�seaux � grande distance r�gionaux et minist�riels d�crits pr�c�demment.
  • l'unit� centrale de traitement traditionnelle�- Il faudra encore avoir recours � des unit�s centrales de traitement pour de vastes applications exigeant le traitement intensif des donn�es qui pourraient �tre difficiles � comprimer ou dans le cas desquelles les co�ts et les avantages ne justifient pas la migration sur d'autres plates-formes technologiques. Ils peuvent aussi servir de grands centres d'archivage des donn�es et des fournisseurs de services du r�seau. Chaque situation doit �tre examin�e ind�pendamment et contribuera par cons�quent au caract�re h�t�rog�ne du Plan directeur dans l'avenir pr�visible.

Serveurs minist�riels. Les serveurs minist�riels offrent des ressources centralis�es de traitement pour celles des applications de gestion des transactions qui fonctionnent le mieux avec une base de donn�es consolid�es. � noter qu'il y aura un grand nombre de ces unit�s �centralis�es� pour soutenir les gestionnaires de transaction pr�vus par le Plan directeur, de m�me que les applications mises en oeuvre dans les secteurs de programmes. On peut les installer � divers endroits dans le r�seau pour favoriser la d�centralisation des programmes du gouvernement et des fonctions propres � �l'administration centrale�.

Serveurs ext�rieurs. Il faudrait songer � des serveurs ext�rieurs de ressources partag�es d'informatique ou d'information pour offrir certains types d'application ou certains services de technologie de l'information. Ces serveurs pourraient faire fonctionner des applications telles que le courrier �lectronique, les babillards et l'EED, afin que les fournisseurs et la population en g�n�ral puissent y avoir acc�s. Ces serveurs contribuent �galement au maintien de la s�curit� du fait que les clients ext�rieurs sont isol�s de l'ensemble de la gamme des ressources r�serv�es aux minist�res.

Planifier le changement

Facteurs relatifs � la conversion. L'�limination graduelle des applications sur les unit�s centrales de traitement et leur installation sur des ordinateurs de poste de travail haut de gamme (r�seaux m�tropolitains, r�seaux � grande distance et serveurs minist�riels d�centralis�s) devront faire l'objet d'un examen cas par cas, en fonction des co�ts et des avantages, compte tenu des �l�ments suivants�:

  • la conversion des applications et la maintenance de leurs programmes;
  • la conversion des donn�es (d�centralisation et autres r�percussions sur les donn�es);
  • les besoins en mati�re de r�seaux (possibilit�s existantes et nouvelles installations, etc.);
  • le fonctionnement et l'administration (r�percussions sur le personnel, formation, d�marrage, etc.).
  • Moyens de communication

Divers moyens de communication sont n�cessaires pour appuyer les orientations techniques du Plan directeur. Des liaisons �grand calibre� sont n�cessaires dans plusieurs sc�narios mettant � contribution de nombreux m�dias et comprenant la circulation d'un volume �lev� d'information d'un endroit � un autre sur le REG. Dans d'autres cas, les r�seaux de communication publics, comme ceux des entreprises de t�l�phone, seront suffisants. Les �l�ments ci-apr�s doivent �tre int�gr�s � l'�l�ment des moyens de communication de l'infrastructure technologique�:

  • la connectivit� dans les deux sens avec les r�seaux d'autres gouvernements (p.�ex., ceux des provinces ou des partenaires commerciaux �trangers) qui partagent des besoins communs d'information ou de services;
  • des interfaces et des m�canismes communs et s�rs (p.�ex., des interfaces graphiques) mis � la disposition des citoyens pour qu'ils puissent acc�der aux services gouvernementaux et les utiliser;
  • l'acc�s par t�l�phone � clavier � des applications de r�ponse vocale interactive;
  • le soutien pour les postes de travail � t�l�vision qui sont en interface avec des moyens de diffusion interactifs;
  • des services globaux de r�pertoire unifiant les utilisateurs et les services dans l'ensemble du r�seau d'entreprise du gouvernement;
  • le soutien pour les raccordements, l'acc�s en direct, le transfert de fichiers et de messages aux r�seaux globaux publics;
  • le soutien pour l'�change �lectronique de donn�es (EED) et d'autres besoins de communication pour le commerce �lectronique;
  • le soutien pour les services de t�l�conf�rence et de t�l�travail (voix, vid�o, �cran partag�, t�l�phonie avanc�e).
  • Postes de travail

On trouvera ci-apr�s la description de cinq cat�gories d'utilisateurs et des fonction n�cessaires � leurs postes de travail.

Mettre l'accent sur las connectivit� et l'ouverture

Client�le des secteurs de programmes. Les fonctionnaires utiliseront en g�n�ral de plus en plus directement des applications. �tant donn� le vaste parc actuel de postes de travail, il n'est pas opportun de limiter les types de postes de travail et d'interfaces graphiques � un seul. Les facteurs pratiques l'emporteront, mais il faudra faire des efforts pour limiter � un niveau raisonnable le nombre de milieux de travail et faciliter le passage � des technologies plus r�centes favorisant la connectivit� et l'ouverture. Les gestionnaires de travail devront peut-�tre �tre adapt�s � certains milieux de travail qui pourront aussi imposer des limites � certains outils ou applications.

Une bonne partie du personnel des programmes passera plus de temps �sur le terrain� et aura ainsi des contacts plus �troits avec la client�le. Des employ�s auront de plus en plus recours au t�l�travail et auront ainsi besoin de postes de travail portables, mobiles et � domicile.

Client�le constitu�e par la population. Pour appuyer la prestation des services de programmes, il faudra aussi pr�voir la possibilit�, pour les clients de l'ext�rieur, d'acc�der � l'infrastructure technologique commune. Ces postes de travail pourront varier grandement et comprendre des ordinateurs � domicile ou de bureau, des unit�s de traitement interm�diaires et centrales, des postes de travail interactifs fonctionnant par t�l�vision et pourvus d'une interface avec les installations de radiodiffusion interactive, et des t�l�phones � clavier en interface par l'entremise de la r�ponse vocale interactive.

Personnel des services de soutien. Des groupes d'employ�s des services de soutien dot�s des moyens n�cessaires pourront s'occuper des besoins de routine dans tous les domaines du soutien. Ils seront hautement int�gr�s avec les clients des secteurs des programmes et travailleront en �troite collaboration avec eux, soit physiquement, soit par l'entremise du r�seau. Leurs postes de travail devraient soutenir des capacit�s multim�dias, y compris la vid�o interactive et la vid�oconf�rence bureautique. Le personnel des services de soutien s'occupera des transactions de routine en faisant appel � des gestionnaires de travail. On r�soudra toutes les demandes autres que de routine en les transmettant aux experts des services de soutien, ou avec leur aide. Pour la formation et le soutien, on aura recours � des didacticiels et � des interrogations fond�es sur des multim�dias.

Experts des services de soutien. Ces sp�cialistes s'occuperont des demandes autres que de routine ou des demandes de service sp�ciales. En g�n�ral, leurs postes de travail devraient �tre semblables � ceux des services de soutien. Ils disposeront d'autorisations sp�ciales pour utiliser des applications et des informations, afin de r�pondre � des besoins particuliers ou r�gler des probl�mes. On pourra avoir acc�s aux experts � partir de n'importe quel poste de travail en r�seau.

Fournisseurs. Les fournisseurs du gouvernement constituent la derni�re cat�gorie de postes de travail d'utilisateurs envisag�s dans le Plan directeur. Il est s�rement utile de pr�ciser des normes d'interface (p.�ex., pour l'EED) pour les postes de travail des fournisseurs, compte tenu de la diversit� des milieux de travail qui existent dans le monde des affaires. Par ailleurs, pour plusieurs genres de transactions, comme le courrier �lectronique, les babillards et le t�l�chargement, ainsi que les interrogations et les mises � jour des donn�es des fournisseurs, on aura recours � des postes de travail interactifs. Il faudra aussi songer � l'utilisation des t�l�phones � clavier et de la r�ponse vocale interactive.

Services de technologie de l'information

Il est question dans la pr�sente section des trois principaux services � int�grer dans l'infrastructure technique�: la mise en r�seau, la gestion de l'infrastructure elle-m�me, et la gestion des normes. Voici une br�ve description de chacun.

Services de r�seau

La diffusion et le partage de l'information

Dans le contexte de la technologie de l'information, les services de r�seau sont con�us pour soutenir la diffusion et le partage de l'information, de m�me que les capacit�s de traitement pour les plates-formes reli�es. Ces services relient les bureaux du gouvernement, les clients, les fournisseurs et d'autres points ext�rieurs, pour assurer la communication, la diffusion ou le partage des donn�es, ou pour permettre l'acc�s aux services. Tous les �l�ments d�sign�s comme �moyens de communication� doivent pouvoir compter sur l'infrastructure du r�seau.

Services de gestion de l'infrastructure

L'infrastructure technologique doit �tre g�r�e et coordonn�e en tant que service commun, ce qui comporte�:

  • l'acquisition, la gestion et la maintenance partag�es de syst�mes communs, comme les gestionnaires de travail;
  • la planification et la mise en oeuvre de caract�ristiques ou de services nouveaux ou �largis;
  • la coordination des exigences de s�curit�, d'int�gralit�, de confidentialit�, de v�rification et de comptabilit� en ce qui concerne l'acc�s aux services, aux applications et � l'information, de m�me que l'utilisation et la mise � jour de ces derniers;
  • l'octroi des droits d'acc�s aux utilisateurs et des codes et dispositifs connexes;
  • la cr�ation et la gestion des niveaux de service du r�seau, y compris en ce qui a trait au rendement et � la fiabilit�;
  • la coordination des op�rations du r�seau, notamment les activit�s de r�paration, de maintenance et de mise en oeuvre relatives � l'�quipement, aux logiciels et aux services de communication.
  • Normes d'architecture technologique

Souplesse, interfonctionnement et portabilit� des applications sont possibles gr�ce � un ensemble bien �quilibr� de nouveaux outils modernes de connectivit� (p.�ex., les logiciels d'interconnectivit�, les outils d'automatisation du travail, etc.) et de normes. Dans le pr�sent Plan directeur, il est pr�vu que des �l�ments des deux genres seront mis � contribution. Quand on utilise le terme normes dans les sections ci-apr�s, il faut comprendre qu'il s'agit de la gamme de solutions possibles selon cette approche double.

Normes d'interfaces utilisateurs. Sont inclus dans cette cat�gorie les normes qui soutiennent l'interface entre l'utilisateur et l'application. Ces normes exigent la collaboration de cinq types d'experts cl�s�:

  • des sp�cialistes de la restructuration des proc�dures (pour trouver de meilleures fa�ons de conduire les affaires);
  • des sp�cialistes de la d�centralisation des applications�(pour assurer la portabilit� des applications et en dissimuler l'emplacement aux utilisateurs, aux programmeurs et aux concepteurs des syst�mes);
  • des concepteurs d'interfaces (pour assurer une interface homog�ne et dissimuler les besoins d'interface aux programmeurs et aux concepteurs par l'interm�diaire d'une IPA pour l'interface);
  • des sp�cialistes de la d�centralisation des donn�es�(pour combiner l'administration des donn�es et des bases de donn�es de fa�on � dissimuler l'emplacement des donn�es dans l'ensemble client-serveur);
  • des concepteurs de syst�mes�(pour int�grer le travail des quatre autres experts en un syst�me homog�ne pour les utilisateurs).

Les types de normes ci-apr�s sont inclus dans cette cat�gorie�:

  • des normes d'interface (pour que les commandes, les options et les messages, dans toutes les applications, soient uniformes d'aspect et de contact);
  • des normes d'information�(pour l'uniformit� des structures de donn�es dans les transactions et dans les interfaces des programmes d'application);
  • des normes de m�dias ax�s sur les utilisateurs�(pour des normes communes concernant les m�dias ax�s sur les utilisateurs, comme les cartes � m�moire).

Normes de plates-formes de prestation. La plate-forme de prestation comprend une vaste gamme de services. Mentionnons notamment les normes relatives au mat�riel, aux logiciels et aux installations des r�seaux de t�l�communication. Les normes entrant dans cette cat�gorie seront transparentes pour l'utilisateur et resteront ind�pendantes des technologies sous-jacentes. Dans les cas o� la chose sera rentable et pratique, on envisagera l'approche des syst�mes ouverts pour les migrations de plates-formes n�cessaires. Le Bureau de la gestion, des syst�mes et de la technologie de l'information continuera de g�rer le programme de normalisation du gouvernement f�d�ral.

Normes relatives au cadre de travail. Les normes comprises dans cette cat�gorie sont de nature g�n�rale dans la mesure o� leurs caract�ristiques s'appliquent au gouvernement f�d�ral dans son ensemble. Elles comprennent des aspects tels que la s�curit�, l'ergonomie, la documentation, la gestion et la qualit� de la technologie de l'information.

Principes directeurs relatifs � la technologie

  • Modularit�- L'architecture utilisera des �l�ments technologiques permettant facilement l'expansion, l'augmentation de capacit� et la substitution, avec des perturbations minimales dans les services. Parmi les avantages, mentionnons la r�duction des co�ts d'�laboration, due � l'approche modulaire favoris�e par ce principe. Il faudra mettre en place une organisation pour g�rer les �l�ments.
  • Interfonctionnement, connectivit�, portabilit�- Les �l�ments de la technologie de l'information seront interactifs gr�ce � des outils modernes de connectivit�, et � des �l�ments et interfaces normalis�es. Il faudra pr�f�rer les normes ouvertes, et �viter les normes exclusives au gouvernement f�d�ral. Parmi les avantages, mentionnons une plus grande concurrence sur le march� et la r�duction des co�ts pour le gouvernement.

Les r�seaux locaux sont des �l�ments cl�s

  • D�centralisation�- S'il y a lieu, les technologies de traitement, d'emmagasinement et de communication pourraient �tre d�centralis�es � des niveaux multiples dans l'architecture pour appuyer les op�rations dispers�es exig�es par la conduite des affaires. Les r�seaux locaux et � grande distance sont donc des �l�ments cl�s de la strat�gie. Parmi les avantages, mentionnons une souplesse accrue quant � l'emplacement des applications, des services et de l'information.
  • Orientation vers le poste de travail�- Les postes de travail intelligents multifonctions dot�s d'interfaces utilisateurs, normalis�es de l'industrie seront utilis�s de pr�f�rence comme mode de prestation des fonctions aux utilisateurs finals. Parmi les avantages, mentionnons la r�duction des co�ts de formation et de la plate-forme. Il pourrait y avoir des co�ts d'acquisition initiaux pour �quiper les utilisateurs, et il y aura des besoins de soutien permanents.
  • Orientation r�seau�- Tous les postes de travail seront raccord�s (par c�ble ou sans c�ble) au r�seau d'entreprise du gouvernement et seront dot�s de liens de communication s�rs avec tous les serveurs et utilisateurs autoris�s. Il faudra � cette fin investir dans l'infrastructure commune, surtout � mesure que s'accro�tra la demande de connectivit� de la part d'autres gouvernements et du secteur priv�. Parmi les avantages, mentionnons la r�duction du double emploi, surtout � mesure que les r�seaux deviendront plus normalis�s.
  • Gestion de l'infrastructure�- L'architecture pr�voira la gestion et la s�curit� de l'infrastructure technologique. La s�curit� sera assur�e par un ensemble int�gr� de mesures de sauvegarde con�ues pour assurer la confidentialit�, l'int�gralit� et la disponibilit� de l'information et de ses processus connexes. Il faudra, par exemple, prendre des mesures pour prot�ger le r�seau contre les catastrophes, les sabotages et les pannes. Cela permettra d'assurer l'efficacit� de la planification et de la gestion des op�rations des syst�mes.

Approche et facteurs de mise en oeuvre

Approche de mise en oeuvre

Le Plan directeur constitue un cadre dynamique et int�gr� de mise en oeuvre du renouvellement de l'administration publique au cours des cinq prochaines ann�es. Il s'inspire d'initiatives d�j� en cours. Voici six �l�ments essentiels � sa r�alisation�:

  • Leadership institutionnel. Les ministres et les sous-ministres, avec l'appui vigoureux et efficace du Dirigeant principal de l'informatique, doivent prendre fait et cause pour le renouvellement du mode de prestation des services en reconnaissant que des avantages importants en d�couleront pour leurs client�les et pour leurs minist�res. Les centres de d�cision du Conseil du Tr�sor offriront l'expertise fonctionnelle n�cessaire. Le Bureau de la gestion, des syst�mes et des technologies de l'information coordonnera la mise en oeuvre et offrira le soutien n�cessaire � la restructuration du mode de conduite des affaires et � la conception architecturale de la technologie de l'information.
  • Engagement envers la vision. Ayant souscrit � la vision exprim�e dans le Plan directeur, les cadres la communiqueront et l'expliqueront � tous les employ�s, et chercheront � obtenir de leur part un engagement r�el. Il faudra aussi tenter d'obtenir cet engagement de la part de partenaires �ventuels, et de l'entretenir puisqu'il s'agit d'un �l�ment essentiel � la gestion du changement.

Participation et engagement des personnes

  • Gestion des ressources humaines. Les strat�gies et les plans doivent viser � favoriser la participation et l'engagement des employ�s; � encourager la communication; � faire participer les employ�s � la conception et � la mise en oeuvre, ainsi qu'� faciliter le passage de ceux-ci � la nouvelle culture institutionnelle et aux nouvelles structures; � �valuer la composition et les comp�tences de la main-d'oeuvre; et � r�gler les questions relatives aux ressources humaines qui se poseront en rapport avec la transition et le changement.
  • Partenariats. La mise en oeuvre du Plan directeur exigera un partenariat effectif et soutenu de la part du personnel des minist�res. Compte tenu des interd�pendances croissantes dont il est tenu compte dans le Plan directeur, les partenariats devront aussi s'�tendre � d'autres minist�res, � d'autres niveaux de gouvernement et au secteur priv�. Il�faudra chercher activement � les cr�er et � les promouvoir pour mettre en commun les besoins, pour tirer profit des comp�tences particuli�res, pour r�partir les risques et pour partager l'exp�rience, l'innovation et les investissements.

Recenser les besoins de gestion du changement

  • Application � obtenir des r�sultats. Le Plan directeur constitue un cadre architectural qui sera mis en oeuvre, et qui sera rajust� au besoin. � cette fin, on lancera un ensemble de projets de renouveau des services qui permettront de cerner les changements � apporter � la gestion et � la technologie, d'�laborer des plans de migration, d'offrir des stimulants gr�ce aux succ�s obtenus, et d'entreprendre la mise en oeuvre � l'�chelle du gouvernement. On concevra parall�lement un projet d'infrastructure d'information �lectronique, toujours � l'�chelle du gouvernement, pour appuyer ces projets de renouveau des services � mesure qu'ils se r�pandront au sein du gouvernement.
  • Mise en oeuvre dans les minist�res. Les minist�res s'inspireront du Plan directeur pour planifier et mettre en oeuvre leurs propres activit�s de renouveau internes. Ils indiqueront dans des instruments de planification tels que les plans op�rationnels et les plans de gestion de l'information annuels, � compter de l'exercice 1994-1995, l'approche qu'ils entendent adopter pour la mise en oeuvre.

Dans l'ensemble, donc, le Plan directeur ne part pas de rien, mais fait suite aux politiques et aux activit�s de renouveau en cours (par exemple, Am�liorer les services en utilisant l'information et les technologies de fa�on novatrice�: Orientation strat�gique pour les ann�es�90, publi� par le Conseil du Tr�sor). La transformation envisag�e dans le Plan directeur se r�alisera par des am�liorations continues. On mesurera et on �valuera constamment la prestation des services gouvernementaux.

Facteurs primordiaux

  • Communications. La transformation des affaires ne pourra r�ussir que si tous les intervenants (les ministres, les fonctionnaires, leurs clients, l'industrie de la technologie de l'information) oeuvrant � la mise en place d'un avenir fond� sur la technologie de l'information, sont consult�s pendant toute la dur�e du processus de conception, d'�laboration et de mise en oeuvre.

Promouvoir la participation et l'engagement

La communication interne permanente est la premi�re �tape pour assurer la transition en douceur des employ�s vers un environnement ouvert et r�ceptif. Une strat�gie de communication bien g�r�e permettra d'accro�tre la sensibilisation, d'att�nuer les craintes et de promouvoir la participation et l'engagement de la direction et des employ�s � l'�gard du processus de changement. Une bonne communication interne est essentielle � la satisfaction de la client�le et � l'am�lioration des services.

Il importe de consulter l'industrie canadienne pour l'aider � mettre � profit l'exp�rience acquise aupr�s du gouvernement afin qu'elle puisse se donner des avantages comp�titifs sur les march�s mondiaux.

  • Gestion des ressources humaines. Pour r�ussir la mise en oeuvre de la vision du Plan directeur relativement au renouveau des services, il faudra � tout prix tenir compte de la dimension humaine. Il est essentiel de prendre en consid�ration d�s le d�part les questions humaines associ�es � la mise en oeuvre de nouveaux principes de gestion et d'une nouvelle culture organisationnelle d'apprentissage permanent et d'am�lioration des services.

Faire passer la main-d'oeuvre actuelle � la nouvelle culture et aux nouvelles structures, �valuer la composition et les comp�tences de la main-d'oeuvre, renouveler la formation et le perfectionnement, assurer la communication et la consultation, doter les employ�s des moyens n�cessaires et les responsabiliser davantage�: voil� une partie seulement des enjeux de la transition.

Pour que fonctionne une organisation fond�e sur l'information et ax�e sur le service � la client�le, il faudra compter sur des comp�tences nouvelles et des capacit�s am�lior�es (p.�ex., gestion de r�seaux et de projets, architecture et conception, services � la client�le, esprit d'�quipe, etc.). Dot�s de moyens, les employ�s devront fonctionner dans un univers organisationnel plus ouvert et non traditionnel pour offrir des services � valeur ajout�e.

Il faudra aussi �tre bien convaincu que le changement est une force positive qui doit �tre appliqu�e avec d�licatesse compte tenu des besoins tant des personnes de l'organisation que de la client�le.

  • Information, technologie et op�rations. Les principaux intervenants doivent aborder et r�soudre les questions relatives � la confidentialit� et � la s�curit� de l'information, aux normes de gestion de l'information et de la technologie, ainsi que les m�canismes de fixation des prix et de financement pour l'usage de l'infrastructure, de m�me que l'�laboration et la mise en oeuvre de solutions communes partageables.
  • Partenariat avec d'autres gouvernements et avec l'industrie. �tant donn� leurs besoins et leurs int�r�ts communs, les gouvernements doivent se concerter pour trouver des solutions partageables et optimales concernant la r�alisation des programmes � l'intention de la population.

L'industrie poss�de le savoir-faire et les ressources n�cessaires pour offrir le mat�riel et les services modernes qui soutiendront le renouveau des activit�s gouvernementales. Elle a aussi besoin de la client�le de l'administration publique pour mettre � profit ces investissements et am�liorer sa comp�titivit�.


Prochaines �tapes

Prochaines �tapes


  • Communiquer. L'�bauche du Plan directeur sera communiqu�e aux parties int�ress�es � l'int�rieur et � l'ext�rieur du gouvernement f�d�ral afin de peaufiner le document, d'obtenir des commentaires, d'obtenir l'engagement des int�ress�s et de susciter la participation des minist�res dans des projets pilotes. La diffusion du pr�sent document a commenc� et se poursuivra pendant les quelques mois qui viennent.
  • Ent�riner les principes. Les ministres du Conseil du Tr�sor seront pri�s d'adopter les principes �nonc�s dans le Plan directeur � titre de politique concernant le renouvellement des services gouvernementaux fournis aux clients internes et externes. Le plan servira de fondement � la conception, � l'adoption et � la promotion d'une approche int�gr�e et globale de la prestation des services gouvernementaux, apr�s les consultations.
  • Examiner les besoins. Il y aura des consultations avec des groupes tels que le Comit� consultatif du programme du Plan directeur, le Comit� consultatif sur la gestion de l'information, le Comit� des syst�mes du gouvernement, le Conseil du renouveau administratif, le Sous-comit� de la gestion de l'information du Comit� consultatif sup�rieur du Conseil du Tr�sor, ainsi qu'avec ce dernier comit�, sur les besoins en mati�re de ressources, de comp�tences, de m�thodes et de processus de r�gie. Cette activit� aura lieu concurremment avec les activit�s de communication.
  • Lancer les projets de renouveau des services. Le Bureau de la gestion, des syst�mes et de la technologie de l'information collaborera avec les minist�res et les centres de d�cision pour choisir la premi�re s�rie de projets de renouveau. Le gouvernement f�d�ral cherchera activement des partenaires parmi le secteur priv� et les autres paliers de gouvernement. Les principaux intervenants institutionnels organiseront et planifieront la mise en oeuvre des projets; le BGSTI les appuiera au besoin. Cette �tape aura lieu au d�but du deuxi�me semestre de 1994.
  • Lancer le projet d'infrastructure de la technologie de l'information � l'�chelle du gouvernement. On examinera les questions relatives � l'�laboration de l'infrastructure �lectronique pour l'ensemble du gouvernement, en partie pour r�pondre aux besoins de connectivit� de la premi�re s�rie de projets de renouveau des services et des s�ries qui suivront. Ce projet sera r�alis� en �troite collaboration avec Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, Industrie Canada et d'autres parties int�ress�es, parall�lement aux projets de renouveau des services.

Certains minist�res utilisent d�j� le pr�sent Plan directeur pour la planification et la mise en oeuvre de leurs propres activit�s de renouveau internes. Ce plan propose aux minist�res de collaborer en partageant leurs exp�riences (tant leurs �checs que leurs r�ussites), leurs frais et leurs efforts d'�laboration, de m�me que leurs solutions.


Annexe - Principes directeurs, justification et r�percussions

Principes d'architecture

Les principes d'architecture sont des �nonc�s simples et directs concernant l'orientation ou la pratique privil�gi�e en mati�re d'architecture. Ils contribuent � l'�tablissement d'un contexte pour les d�cisions de conception architecturale et un langage commun pour les gestionnaires des op�rations et de la technologie dans leurs prises de d�cision relativement � la technologie. Ils portent sur la fa�on dont l'organisation se propose de mener ses activit�s et sur la fa�on dont elle entend utiliser la technologie de l'information pour soutenir ses op�rations. Tout comme les r�glements de zonage, les principes changent relativement peu fr�quemment.

Chaque principe �nonce une conviction fondamentale de l'organisation qui peut �tre comprise par le personnel tant technique que non technique. Chaque principe est illustr� avec une justification qui �tablit un lien avec les �l�ments moteurs des op�rations (c.-�-d. l'am�lioration du service et la r�duction des co�ts). Sont aussi mentionn�es les r�percussions particuli�res de chaque principe ou les cons�quences de son adoption. Les mesures � prendre peuvent servir de fondement � l'�laboration de plans d'action pr�cis.

Il existe des r�percussions qui sont communes � la plupart des principes et qui n'ont pas �t� mentionn�es explicitement. Les voici�:

  • la n�cessit� de revoir, de modifier ou de concevoir des r�gles et des proc�dures r�gissant la gestion, le fonctionnement et l'utilisation des services;
  • la n�cessit� de songer aux possibilit�s d'application � divers niveaux de gouvernements;
  • les r�les et responsabilit�s des clients et des fournisseurs de services;
  • les investissements initiaux et permanents dans la technologie;
  • les besoins de ressources et les ensembles de comp�tences n�cessaires (p.�ex., les besoins de sp�cialistes);
  • l'importance de la gestion des ressources humaines, du partage des valeurs, de la cr�ation d'un milieu de travail r�ceptif et souple, et de l'affectation de temps et de ressources � l'am�lioration intellectuels, des comp�tences et des capacit�s des employ�s.

On trouvera au chapitre sur l'approche de la mise en oeuvre plus de renseignements sur les personnes qui devraient tenir compte des r�percussions et sur le moment o� ces r�percussions seront d�finies dans le processus de consultation.

Il y a cinq cat�gories de principes architecturaux qui correspondent aux cinq optiques de l'architecture.

  • Les principes relatifs � la conduite des affaires r�gissent l'ensemble de l'architecture.
  • Les principes relatifs au travail orientent la fa�on dont la technologie de l'information doit soutenir l'organisation du travail.
  • Les principes relatifs � l'information orientent la fa�on dont les ressources en information sont utilis�es et g�r�es.
  • Les principes relatifs aux applications orientent la fa�on dont les applications seront construites, mises en oeuvre et g�r�es.
  • Les principes relatifs � la technologie orientent la fa�on dont les �l�ments de la technologie seront choisis, acquis, assembl�s et g�r�s.

Principes relatifs � la conduite des affaires

Accent sur le service � la client�le

Les besoins de la client�le orienteront la conception et la prestation des services gouvernementaux.

Justification

  • La qualit� du service (d'apr�s la client�le) est une mesure fondamentale du gouvernement et est l'�l�ment le plus visible et le plus tangible.
  • Ce principe t�moigne de l'intention d'am�liorer le service � la client�le.

R�percussions

  • La n�cessit� de normes de service qui sont du domaine public et qui sont li�es aux co�ts de la prestation des services.
  • La n�cessit� de faire correspondre �troitement les attentes de la client�le avec la capacit� d'offrir ces services.
  • La n�cessit� de communiquer les normes de service et de g�rer les services en cons�quence.
  • La n�cessit� de consulter les clients de fa�on continue.
  • Les clients s'attendent de plus en plus � ce que la technologie serve � la prestation des services.
  • Les services doivent �tre accessibles dans les langues officielles du Canada.

Gestion des ressources humaines

Les employ�s, leur participation, leur perfectionnement et leur engagement, seront essentiels au renouveau du mode de conduite des affaires.

Justification

  • Il est essentiel � la r�ussite de la transformation des affaires d'obtenir la participation et l'engagement des employ�s et de r�soudre les probl�mes li�s � la gestion des ressources humaines. Avec la connaissance qu'ils poss�dent, les employ�s sont en mesure de savoir ce que le client exige et ils jouent un r�le essentiel dans la mise en oeuvre des processus de restructuration et d'am�lioration de la prestation des services.
  • En participant au renouveau des affaires du gouvernement, les employ�s ont l'occasion d'�tablir un lien entre leurs comp�tences, leur perfectionnement et leurs aspirations professionnelles, d'une part, et l'orientation de l'organisation, d'autre part.

R�percussions

  • La n�cessit� de consulter activement les employ�s, d'obtenir leur participation et de les int�grer � l'�quipe pendant tout le processus du renouveau, c.-�-d. de la conception � la mise en oeuvre.
  • La n�cessit� d'une communication franche, honn�te et opportune avec tous les employ�s et de consultations avec leurs agents de n�gociation.
  • La n�cessit� d'une analyse rigoureuse et approfondie des cons�quences, des strat�gies et des co�ts en mati�re de ressources humaines comme �l�ment pr�alable � l'approbation des projets. Des sp�cialistes des ressources humaines doivent participer � tous les projets d�s le d�but pour contribuer � recenser toute la gamme des enjeux concernant les ressources humaines d�coulant de la restructuration.
  • La direction du minist�re doit �tre d�termin�e � cr�er un climat d'apprentissage et de perfectionnement continus dans un milieu de travail souple et r�ceptif.
  • La solution des probl�mes relatifs aux ressources humaines exigera du temps de l'argent.

Solutions communes partageables

On r�pondra aux besoins communs par des solutions communes et partageables.

Justification

  • Ne pas r�inventer la roue et r�duire ainsi les co�ts.
  • Offrir une occasion de r�duire les co�ts de recyclage du personnel et du double emploi.
  • Favoriser la mobilit� du personnel et par cons�quent en faire une meilleure utilisation.

R�percussions

  • La n�cessit� de normes ouvertes pour faciliter le partage dans de nombreux domaines.
  • La n�cessit� de services modulaires pour l'administration publique.
  • La n�cessit� de m�canismes � la grandeur du gouvernement pour faire ressortir les besoins communs et pour promouvoir l'innovation ainsi que des solutions communes et partageables.
  • La mise en oeuvre sera longue.

Partenariat

On proc�dera � des alliances strat�giques avec d'autres gouvernements et avec le secteur priv�.

Justification

  • Appliquer des solutions plus rentables en ayant recours � d'autres parties qui ont des comp�tences particuli�res que l'administration publique ne poss�de pas ou qui ont des besoins communs.
    • Mettre � profit des occasions �largies d'appliquer des solutions communes et partageables�:
  • en comptant sur la capacit� d'investissement par des tiers;
  • en �tablissant des relations innovatrices.

R�percussions

  • La n�cessit� d'un cadre de politique souple et respectueux en m�me temps des principes fondamentaux des march�s de l'�tat (ouverture, transparence, accessibilit�, �quit�).
  • La n�cessit� d'un m�canisme pour recenser des occasions de partenariat et pour trouver et choisir les partenaires.
  • La n�cessit� de d�terminer les r�les, les responsabilit�s et les obligations de rendre compte des partenaires, notamment les normes de service.
  • La n�cessit� de g�rer les relations permanentes avec nos partenaires strat�giques.
  • La n�cessit� de pr�voir les mesures de protection n�cessaires � la confidentialit�, la s�curit� et l'acc�s.
  • La n�cessit� de tenir compte des langues officielles dans l'�valuation et la mise en oeuvre des occasions de partenariat.

Reddition de compte

On pr�voira, dans la conception et dans la prestation des services gouvernementaux, des normes de rendement en mati�re de reddition de compte ainsi que des moyens d'�valuation.

Justification

  • R�duire les co�ts de la main-d'oeuvre directe pour le contr�le et les frais g�n�raux associ�s � un syst�me de contr�le distinct.
  • Savoir sur quoi s'appuyer pour am�liorer les services.

R�percussions

  • La n�cessit� de d�finir clairement une notion d'obligation de rendre compte convenant � la fois au fournisseur et � l'utilisateur de services.
  • La n�cessit� de pr�parer des rapports sur le rendement actuel en le comparant aux normes de service traditionnelles.
  • La n�cessit� d'un m�canisme pour faire en sorte que les �l�ments quantitatifs n�cessaires soient recueillis.

Recours � la technologie

On mettra le plus possible � contribution la technologie de l'information dans la refonte du mode de prestation des services gouvernementaux.

Justification

  • R�duire les co�ts de main-d'oeuvre directs pour les t�ches tr�s manuelles et les frais g�n�raux relatifs � la gestion, au soutien et aux installations.
  • Am�liorer le service (r�action plus rapide, erreurs moins nombreuses, collecte d'une meilleure information de gestion, accessibilit� de l'information).
  • Am�liorer le service en donnant aux employ�s les moyens d'ex�cuter des fonctions fond�es sur la connaissance et � plus grande valeur ajout�e.

R�percussions

  • La n�cessit� d'une capacit� permanente pour rep�rer, �valuer, promouvoir et exploiter les occasions de la technologie dans l'ensemble du gouvernement.
  • La n�cessit� d'encourager l'innovation et la participation directe, et dans les plus brefs d�lais, des fonctionnaires touch�s dans la conception et la mise en oeuvre d'affaires restructur�s.
  • La n�cessit� de normes.
  • La n�cessit� de programmes de formation et de recyclage afin que les employ�s soient en mesure de faire le meilleur usage possible des technologies.

Principes relatifs au travail

Guichet unique et service homog�ne

Les services gouvernementaux seront offerts aux clients communs par l'entremise d'un guichet unique et seront exempts d'obstacles fonctionnels et organisationnels.

Justification

  • Am�liorer les services puisque les clients n'auraient plus � traiter avec des fonctions administratives, des programmes et des minist�res distincts pour r�aliser une transaction.

R�percussions

  • La n�cessit� de mettre l'accent sur le service � la client�le.
  • La n�cessit� pour l'organisation enti�re de s'engager � appliquer le concept � cause des r�percussions potentielles sur les structures organisationnelles existantes.
  • La n�cessit� d'une gestion active des relations avec d'autres services, fournisseurs et parties externes offrant un guichet unique.
  • La n�cessit� de r�gles et de proc�dures relatives � la prestation des services et de normes de niveau de service pour guider le fonctionnement du concept de guichet unique.
  • La n�cessit� de cr�er de nouveaux r�seaux de coop�ration et d'acheminement des communications.
  • La n�cessit� d'une adaptation � plus long terme aux structures organisationnelles pour obtenir les avantages maximaux de la prestation des services � la client�le par guichet unique.
  • Il ne s'agit pas d'�liminer le service sp�cialis� lorsqu'il est justifi�.

Rationalisation

Le processus qui intervient entre le client et la prestation du service gouvernemental sera r�duit au minimum.

Justification

  • R�duire les co�ts tant pour le client que pour le fournisseur de services en �liminant les processus interm�diaires ne comportant pas de valeur ajout�e une fois la technologie en place.
  • Am�liorer le service � la client�le, l'accent �tant mis sur les t�ches qui contribuent � r�pondre aux besoins de la client�le.

R�percussions

  • La n�cessit� d'axer le personnel sur le besoin du client plut�t que sur les t�ches.
  • La n�cessit� d'examiner les questions li�es � l'obligation de rendre compte dans la rationalisation du service.
  • La n�cessit� de r�investir les �conomies de temps et d'argent d�coulant de la rationalisation des processus dans de nouvelles activit�s souhaitables.
  • Les r�percussions sur les responsabilit�s et les emplois actuels, lesquels doivent �tre red�finis � la lumi�re des nouveaux processus.
  • Les services doivent avoir une apparence et donner une impression uniformes touchant l'acc�s direct et le libre service.

Choix

L� o� c'est possible et justifiable sur le plan des co�ts, les clients disposeront d'une gamme d'options sur la fa�on d'obtenir les services gouvernementaux.

Justification

  • Am�liorer le service en offrant au client la possibilit� de choisir le syst�me qui correspond le mieux � ses besoins, dans une gamme d'options de service abordables.

R�percussions

  • La n�cessit� d'un m�canisme de r�troaction pour comprendre l'�volution des pr�f�rences et des besoins de la client�le.
  • La n�cessit� d'un cadre d'�valuation pour conna�tre les co�ts et les avantages des nouvelles et anciennes options de prestation des services.
  • La n�cessit� de mesures de rendement pour comparer la qualit� des options de prestation des services.
  • La n�cessit� d'un investissement dans la technologie de r�seau pour soutenir de multiples solutions de prestation par l'utilisateur final.

Uniformit�

Si des services diff�rents exigent des activit�s semblables, on m�nera ces activit�s de la m�me fa�on.

Justification

  • R�duire les co�ts�:
    • en �liminant les processus administratifs ou de programme qui n'ont aucune valeur ajout�e;
    • en r�duisant les besoins de conception, de mise en oeuvre, de maintenance et de formation relatifs aux diff�rentes activit�s de travail;
    • en favorisant les applications communes afin de donner aux fonctionnaires une meilleure mobilit� dans l'administration publique.

R�percussions

  • La n�cessit� d'une terminologie, de d�finitions et de transactions communes.
  • La n�cessit� de politiques et proc�dures relatives aux processus transform�s, particuli�rement pour la r�affectation du personnel dans les secteurs fonctionnels communs.
  • Il sera plus facile de transformer les services ayant une apparence et donnant une impression uniformes en processus homog�nes.
  • Les processus et les activit�s qui n'ont pas de valeur ajout�e seront �limin�s.
  • La mise en oeuvre sera longue �tant donn� la difficult� d'�tablir un consensus entre les nombreux minist�res qui participent aux fonctions de prestation communes.

Affranchissement des contraintes de temps et de lieu

Les clients auront acc�s aux services gouvernementaux en tout temps et en de nombreux lieux si la chose est justifi�e sur le plan des co�ts et n�cessaire.

Justification

  • Rendre possible la r�duction des co�ts tels que ceux des immobilisations, des locaux et du transport, en recherchant surtout les endroits g�ographiques moins co�teux, ainsi que les applications r�seaux mettant � contribution � la technologie de l'information.
  • Am�liorer le service puisque les clients se procurent les services quand ils le jugent � propos.

R�percussions

  • La n�cessit� de procurer aux personnes autoris�es les outils et les privil�ges d'acc�s n�cessaires pour communiquer dans l'ensemble du r�seau.
  • La n�cessit� de normes de qualit� bien d�finies pour permettre l'autonomie quant au lieu et au moment.
  • La n�cessit� de r�pondre aux attentes des personnes ayant des besoins particuliers.
  • La n�cessit� d'investir dans le r�seau de t�l�communication et d'informatique, ainsi que dans leurs liaisons.
  • Les services automatis�s doivent �tre offerts dans les deux langues officielles.

Am�lioration continue du service

Les services seront am�lior�s de fa�on continue, les m�canismes d'�valuation �tant inscrits dans les processus de service.

Justification

  • Il faut absolument d�finir les niveaux de service pour que les cadres hi�rarchiques puissent r�agir constamment aux r�ductions des budgets de fonctionnement, et faire les investissements n�cessaires dans la technologie et dans des niveaux de service pr��tablis.
  • L'am�lioration du service ne se produit pas qu'une seule fois, mais constamment.

R�percussions

  • La n�cessit� de revoir la relation de l'organisation avec les groupes ext�rieurs quand il y a restructuration.
  • La n�cessit� pour un cadre d'�valuer le rendement qui tient compte des niveaux de service et des ressources disponibles.
  • La n�cessit� de repenser le cadre de gestion pour l'axer sur le service � la client�le.
  • La direction et les employ�s doivent de plus en plus participer collectivement.
  • Certains processus et activit�s pourraient �tre �limin�s.

Principes relatifs � l'information

Gestion de l'information gouvernementale

L'information gouvernementale, sous toutes ses formes (p.�ex., imprim�e, vocale, �lectronique ou visuelle), est une ressource strat�gique qui sera effectivement g�r�e tout au long de son cycle de vie.

Justification

  • Am�liorer le service�:
    • en renfor�ant la disponibilit� et la qualit� de l'information relatives au traitement des transactions et aux prises de d�cision;
    • fournir aux clients et aux prestataires de services l'information dont ils ont besoin, par l'interm�diaire de m�dia divers et sous des formes �galement diverses.

R�percussions

  • La n�cessit� de g�rer effectivement l'information gouvernementale et les �m�tadonn�es� connexes (c'est-�-dire l'information sur l'information, y compris les processus de travail li�s � cette derni�re, l'information elle-m�me, et les applications ainsi que la technologie de soutien).
  • La n�cessit� d'�tablir des normes en mati�re de reddition de compte et de service pour la gestion de l'information et des m�tadonn�es.
  • La n�cessit� de pouvoir classer et d�finir les donn�es et les m�tadonn�es.
  • La n�cessit� d'offrir des services de r�pertoire pour fournir aux clients un moyen s�r, simple et pr�cis de trouver l'information gouvernementale, et de fournir des services de d�p�t pour le stockage des m�tadonn�es.
  • La n�cessit� d'�tablir des politiques et de fournir une orientation relativement � la production et � la publication de l'information gouvernementale ainsi qu'� l'�tablissement de son prix, y compris en ce qui a trait aux questions touchant les droits d'auteur de l'�tat.
  • La n�cessit� d'int�grer la gestion de l'information sur support �lectronique et de l'information sur support papier ainsi que celle des r�seaux phoniques et des r�seaux informatiques.
  • La n�cessit� d'adopter des textes l�gislatifs et des politiques pour faciliter l'acc�s du public appropri� � l'information gouvernementale par l'interm�diaire de sources diverses (c'est-�-dire les biblioth�ques, l'industrie et les r�seaux d'information priv�s).
  • La n�cessit� d'applications et d'infrastructures technologiques capables d'entreposer, de transporter et de traiter l'information sous des formes et dans des m�dias multiples.

Administration des donn�es

Toute l'information gouvernementale sera assujettie � l'administration des donn�es pour que les d�finitions utilis�es soient communes, pour que son int�gralit� soit pr�serv�e et pour qu'il y ait uniformit� d'usage.

Justification

  • Am�liorer le service gr�ce � une qualit� et � une uniformit� accrues de l'information et am�liorer l'efficacit� globale des syst�mes d'information de gestion.
  • R�duire les co�ts du fait que la gestion de l'information est plus efficiente et plus facile.
  • Favoriser la saisie des donn�es une seule fois et le partage de solutions et de donn�es � jour et exactes pour les besoins des processus communs.

R�percussions

  • La n�cessit� d'un dictionnaire des donn�es et d'un service d'archivage.
  • La n�cessit� de tenir un catalogue complet des d�finitions de donn�es normalis�es.
  • La n�cessit� de m�canismes permettant d'acc�der aux d�finitions normalis�es de l'information et de les communiquer aux concepteurs des syst�mes.
  • La n�cessit� de normes de donn�es communes � tous les niveaux de l'architecture de l'information de la prestation des programmes du gouvernement.

Partage et r�utilisation de l'information

L'information sera saisie une seule fois, le plus pr�s possible de la source, puis partag�e et r�utilis�e par les utilisateurs autoris�s.

Justification

  • R�duire les co�ts�:
    • en �liminant la saisie en double des donn�es et en r�duisant les erreurs d�coulant de la transcription et de la nouvelle saisie;
    • en am�liorant l'uniformit� de l'information afin de la partager et de la r�utiliser et �liminer la saisie et l'emmagasinement en double des donn�es;
    • en am�liorant la qualit� de l'information du fait d'une normalisation accrue, afin qu'il soit moins n�cessaire de concilier des informations incoh�rentes et qu'on r�duise les risques de mauvaises d�cisions fond�es sur de l'information erron�e.
  • Am�liorer le service en n'obligeant plus les clients � fournir de l'information qui a d�j� �t� saisie.

R�percussions

  • La n�cessit� d'une infrastructure des applications et de la technologie pour soutenir la transmission �lectronique de l'information du point de saisie au point d'utilisation.
  • La n�cessit� d'une infrastructure de la technologie et d'outils permettant aux utilisateurs de rep�rer toute l'information dont ils ont besoin pour leur travail et d'y acc�der.
  • La n�cessit� de normes � la grandeur du gouvernement pour la description et la d�finition de l'information commune et sp�cifique.
  • La n�cessit� de d�finir les exigences des utilisateurs pour qu'ils acc�dent � l'information.
  • La n�cessit� de prot�ger la confidentialit� et la s�curit� de l'information conform�ment aux lois applicables et aux meilleures pratiques de gestion.
  • L'information commune et sp�cifique doit �tre conforme aux mod�les et aux normes � la grandeur du gouvernement.
  • Faire en sorte que l'information soit accessible et que la qualit� de l'information soit maintenue.

�change d'information

Une fois saisie, l'information gouvernementale devrait �tre emmagasin�e et �chang�e �lectroniquement pour �viter qu'elle soit transcrite ou saisie de nouveau manuellement.

Justification

  • R�aliser des �conomies gr�ce � la r�duction de l'usage et de l'entreposage du papier, � une productivit� accrue, � la r�duction du taux d'erreurs de saisie et de la n�cessit� du rapprochement de l'information.
  • Am�liorer le service du fait que l'information n�cessaire sera facilement disponible et que son int�grit� sera plus s�re.

R�percussions

  • La n�cessit� d'assurer la s�curit� et la confidentialit� n�cessaires de l'information afin que seuls les utilisateurs autoris�s qui doivent en prendre connaissance puissent acc�der aux donn�es.
  • La n�cessit� de normes d'�change des donn�es et d'un r�seau commun pour acc�der � ces donn�es.
  • La n�cessit� d'adopter une politique relative aux responsabilit�s touchant l'entretien des donn�es.
  • L'�change des donn�es informatis�es peut avoir des r�percussions sur l'organisation du travail.

Protection de l'information

La s�curit�, l'int�gralit� et la confidentialit� de l'information gouvernementale seront garanties gr�ce � la fusion des mesures de s�curit� de la technologie de l'information et des mesures de s�curit� mat�rielles ainsi que des enqu�tes de s�curit� sur le personnel et des autres activit�s du m�me genre.

Justification

  • R�duire les co�ts du fait que l'information est prot�g�e contre la perte, l'endommagement, l'acc�s non autoris� ou la modification, et abaisser les frais de r�cup�ration de l'information.

R�percussions

  • La n�cessit� d'adopter une approche int�gr�e pour assurer la confidentialit�, l'int�gralit� et la disponibilit� de l'information et des processus connexes dans la conception des syst�mes et de la technologie de l'information.
  • La n�cessit� de m�canismes de s�curit� et de sauvegarde.
  • La n�cessit� de solutions peu co�teuses en mati�re de s�curit� pour les syst�mes en r�seau local.

Conservation de l'information

L'information gouvernementale ne sera conserv�e que si elle est n�cessaire � la conduite des affaires du gouvernement, ou si elle r�pond � une exigence pr�vue par la loi ou par une politique, ou encore si elle a une importance historique ou archivistique.

Justification

  • R�duire les co�ts du fait de l'�limination de l'emmagasinement et de la gestion de l'information qui n'est plus n�cessaire.
  • Am�liorer le service du fait que l'information n�cessaire est disponible au moment voulu et que l'information p�rim�e est supprim�e tandis que l'information de valeur permanente est conserv�e.

R�percussions

  • La n�cessit� de consid�rer la conservation et l'�limination de l'information comme une partie de la gestion de la dur�e de vie de l'information.
  • La n�cessit� d'int�grer les exigences relatives � la conservation et � l'�limination de l'information dans la conception des syst�mes et de la technologie de l'information.
  • La n�cessit� de pr�voir des services pour l'archivage et l'�limination de l'information.

G�rance

Il incombera � des unit�s organisationnelles d�termin�es de g�rer certaines cat�gories d�sign�es d'information gouvernementale, ce qui permettra de garantir l'int�gralit�, la qualit� et la pertinence de l'information, et de limiter son accessibilit� aux seuls utilisateurs autoris�s.

Justification

  • Am�liorer le service du fait que�:
  • les gestionnaires et le personnel peuvent compter sur une information fiable et accessible;
  • les clients ont acc�s � l'information selon les besoins et les fournisseurs de services disposent des moyens d'offrir des services r�pondant aux besoins.
  • R�duire les co�ts. La productivit� �tant am�lior�e, l'employ� charg� d'une responsabilit� dispose de l'information n�cessaire pour ex�cuter ses t�ches.

R�percussions

  • La n�cessit� de d�finir le r�le de gardien et d'�laborer un cadre pour l'obligation de rendre compte.
  • La n�cessit� de normes de rendement pour mesurer l'efficacit� du r�le du gardien.
  • La n�cessit� de d�finir les normes pour l'�change de donn�es (p.�ex., bandes magn�tiques, EED).
  • La n�cessit� de d�terminer l'information � rendre accessible � divers fournisseurs de services.
  • La n�cessit� d'une politique relative � la propri�t� des donn�es.
  • La n�cessit� de services de r�pertoires pour faciliter l'acc�s aux donn�es n�cessaires.
  • L'acc�s � l'information doit �tre possible peu importe l'emplacement physique ou la forme de l'information.
  • La n�cessit� de g�rer l'accessibilit� � l'information conform�ment aux politiques du Conseil du Tr�sor.

Principes relatifs aux applications

Partage des syst�mes

Les syst�mes informatiques appuyant les fonctions ou processus communs seront partag�s � l'�chelle de tout le gouvernement.

Justification

  • R�duire les frais d'�laboration et de maintenance des syst�mes puisque les minist�res ne g�reraient plus ceux-ci s�par�ment.
  • Am�liorer le service gr�ce � l'am�lioration de la gestion du �produit� et � l'accroissement de la capacit� de partage de l'information.

R�percussions

  • La n�cessit� d'�tablir un cadre de gestion ax� sur l'utilisateur avec des responsabilit�s clairement d�finies relativement aux syst�mes partag�s.
  • La n�cessit� de r�gler les questions relatives � la gestion du changement.
  • La n�cessit� de trouver des m�canismes pour financer les efforts de collaboration.
  • La n�cessit� de planifier et de coordonner l'�laboration et la migration des applications partag�es.
  • La n�cessit� de tenir compte de facteurs tels que les besoins op�rationnels des minist�res et les investissements faits par ceux-ci dans les syst�mes existants.
  • La mise en oeuvre prendra du temps.

Modularit�

Les applications seront con�ues � l'aide d'�l�ments modulaires pour les fonctions de base et optionnelles.

Justification

  • R�duire les co�ts du fait�:
    • que des solutions partageables et communes sont encourag�es;
    • que chaque application est moins co�teuse et plus rapide � d�velopper et � maintenir;
    • que sont offertes de nouvelles fa�ons de travailler parce que les �l�ments des syst�mes peuvent �tre facilement reconfigur�s.

R�percussions

  • La n�cessit� de d�terminer les crit�res pour d�terminer les modules d'application.
  • La n�cessit� de sensibiliser les gens aux modules de base.
  • La n�cessit� d'encourager des approches relatives � la conception des syst�mes de fa�on � assurer la modularit� et la s�paration des fonctions des applications.
  • La n�cessit� d'une organisation et d'un m�canisme pour conduire et diriger l'utilisation des �l�ments des applications modulaires.
  • La n�cessit� de reconna�tre les exigences � la fois communes et particuli�res de la client�le.
  • La pr�f�rence accord�e aux applications toutes faites plut�t qu'au d�veloppement sur mesure, si elles sont disponibles et rentables.
  • La s�paration fonctionnelle doit �tre invisible pour l'utilisateur.

�laboration rapide des applications

Pour limiter les risques li�s � l'�laboration des applications, utiliser des �quipes mixtes d'�laboration charg�es de r�aliser des projets de courte dur�e (c.-�-d. de 4 � 6 mois), ax�s sur la production d'un prototype fonctionnel qui pourra �tre am�lior� par une s�rie d'it�rations successives jusqu'� la mise en oeuvre.

Justification

  • R�duire les frais en �liminant l'apport de modifications inutiles et co�teuses aux fonctions et aux conceptions, ce qui permettra d'�viter les retards et les d�passements de budget.
  • R�duire les co�ts li�s aux �checs gr�ce � la pr�sence de points de d�cision � chaque �tape successive du processus de perfectionnement du prototype.
  • Am�liorer le service en faisant collaborer �troitement les clients et les professionnels de la technologie de l'information dans l'�laboration des applications et en fournissant aux clients des syst�mes qui peuvent r�pondre rapidement � l'essentiel de leurs besoins.

R�percussions

  • Les utilisateurs assumeront une plus grande responsabilit� dans l'�laboration des applications.
  • Il faudra trouver des outils d'�laboration rapide des applications permettant un prototypage rapide parmi des plates-formes multiples.
  • Il faudra r�viser la m�thodologie relative au cycle de d�veloppement des syst�mes qui appuiera cette approche it�rative.
  • Les minist�res devraient changer leur attitude, de fa�on � favoriser les partenariats avec les clients en mati�re de technologie de l'information, dans des d�lais serr�s et exigeants.
  • Les professionnels de la technologie de l'information devront acqu�rir les comp�tences n�cessaires pour g�rer de courts projets d'�laboration rapide des applications.

Capacit� de r�utilisation

Les applications seront con�ues de fa�on � utiliser des �l�ments communs et partageables.

Justification

  • R�duire les co�ts du fait�:
    • que la r�utilisation est facilit�e pour encourager l'usage efficient des ressources et minimiser le double emploi;
    • qu'il faut moins de temps pour d�velopper et maintenir les nouvelles applications.

R�percussions

  • La n�cessit� d'une m�thodologie et d'une organisation responsable pour rep�rer, acqu�rir et g�rer les modules communs.
  • La n�cessit� de d�terminer qui est charg� de maintenir les modules.
  • La n�cessit� d'un service d'archivage pour les modules et les documents communs.
  • La n�cessit� de d�terminer les besoins communs auxquels on peut r�pondre par des �l�ments communs et partag�s, compte tenu du fait que les besoins uniques de certains clients ne peuvent �tre satisfaits de cette fa�on.
  • L'utilisation de modules communs aura des r�percussions importantes sur le processus de d�veloppement actuel de la technologie de l'information.

D�centralisation

Les applications et les outils seront structur�s de fa�on � ce qu'ils puissent �tre reproduits et d�centralis�s dans le r�seau d'entreprise du gouvernement.

Justification

  • R�duire les co�ts de fonctionnement du r�seau du fait que les applications sont facilement r�parties et maintenues au moyen du r�seau.
  • Am�liorer le service du fait que les clients disposent des applications n�cessaires lorsqu'ils en ont besoin.

R�percussions

  • La n�cessit� de d�finir les niveaux d'architecture et les univers des applications qu'ils soutiennent.
  • La n�cessit� de tenir compte de tous les co�ts connexes et des probl�mes de gestion li�s � la d�centralisation.
  • La n�cessit� de tenir compte des divers crit�res pour d�terminer l'endroit o� seront plac�es les applications.
  • La n�cessit� de classer, d'organiser, de d�centraliser et de g�rer les applications d'apr�s leur champ d'utilisation.
  • La n�cessit� d'offrir l'acc�s aux applications peu importe leur emplacement concret.
  • La n�cessit� d'examiner les questions relatives aux accords de licence, aux partenariats et aux ententes de partage pour les applications.
  • La d�centralisation physique des applications peut �tre souhaitable pour am�liorer l'accessibilit�.
  • Les applications peuvent r�sider sur diverses plates-formes et fonctionner seules ou avec d'autres.
  • La n�cessit� possible de contr�les accrus, comme des proc�dures de sauvegarde et de r�cup�ration, �tant donn� la plus grande dispersion.

Interfaces d'interapplications normalis�es

On utilisera des interfaces normalis�es entre les modules d'applications pour faciliter le partage de l'information et le transfert des transactions.

Justification

  • R�duire les co�ts et am�liorer le service du fait�:
    • que le partage et la r�utilisation sont encourag�s;
    • que la connectivit� et l'int�gration sont encourag�es;
    • que la modularit� est maintenue.

R�percussions

  • La n�cessit� de normes d'interface de programme d'application (IPA).
  • La n�cessit� d'un processus pour fixer, adopter et g�rer les normes d'interface de programme d'application.
  • La n�cessit� d'une gestion des donn�es au niveau de l'infrastructure pour les messages interapplications.
  • S'il y a lieu, les applications seront interconnect�es entre les fonctions administratives et dans l'ensemble du gouvernement.

Uniformit�

Les applications seront con�ues afin de pouvoir utiliser des interfaces utilisateurs normalis�es qui r�pondent aux normes de l'industrie et qui soient uniformes d'aspect et de contact pour les utilisateurs des multiples applications et outils.

Justification

  • R�duire les co�ts du fait�:
    • que l'utilisation est facilit�e, d'o� une am�lioration de l'efficience;
    • qu'il faut moins de formation et de recyclage du personnel qui utilise les applications nouvelles ou �largies;
    • qu'est supprim�e une bonne partie du codage et des tests pour le d�veloppement et la maintenance.

R�percussions

  • La n�cessit� de prendre des d�cisions concernant les meilleures interfaces � adopter.
  • La n�cessit� d'�valuer les produits d'interfaces utilisateurs dans l'industrie.
  • La n�cessit� de d�finir les cat�gories d'utilisateurs et de postes de travail.
  • Favoriser la mobilit� du personnel pour obtenir une meilleure utilisation des employ�s.
  • La mise en oeuvre sera longue en ce qu'il est essentiellement difficile de s'entendre sur une application et une apparence communes.
  • La n�cessit� d'�tablir une distinction entre la gestion des interfaces utilisateurs et l'application.
  • L'interface utilisateur doit comprendre des options permettant de r�pondre aux besoins d'utilisateurs particuliers.

Principes relatifs � la technologie

Modularit�

L'architecture utilisera des �l�ments technologiques permettant facilement l'expansion, l'augmentation de capacit� et la substitution, avec des perturbations minimales dans les services.

Justification

  • R�duire les co�ts de d�veloppement du fait que seront prescrits et utilis�s des �l�ments permettant une approche par modules pour l'�laboration de l'architecture technique.
  • Favoriser l'am�lioration du service et la souplesse de fonctionnement compte tenu des changements constants dans les activit�s, l'organisation et la technologie.
  • Favoriser l'utilisation efficiente de la technologie en faisant en sorte que les plates-formes r�pondent aux exigences locales et que les �l�ments puissent �tre r�utilis�s.

R�percussions

  • La n�cessit� de pr�ciser et d'�laborer des �l�ments normalis�s pour les univers des applications, les univers techniques et les types de plates-formes de mat�riel.
  • La n�cessit� d'un m�canisme pour g�rer et maintenir les �l�ments.
  • La n�cessit� d'une strat�gie soign�e de migration avec de nouveaux investissements.
  • Les fournisseurs doivent d�velopper des familles de fonctionnalit�s sp�cialis�es pouvant servir avec les divers �l�ments de traitement du gouvernement (c.-�-d. qui sont �volutives).
  • L'architecture doit �tre en mesure de tirer profit des d�veloppements ext�rieurs.
  • Les technologies �volutives seront pr�f�r�es � d'autres choix plus limit�s.

Interfonctionnement, connectivit�, portabilit�

Les �l�ments de la technologie de l'information seront interactifs gr�ce � des outils modernes de connectivit� et � des �l�ments et interfaces normalis�es.

Justification

  • Am�liorer le service en faisant en sorte que chaque poste de travail et utilisateur autoris�s puissent avoir acc�s � l'ensemble des applications, des services et des donn�es dans le r�seau d'entreprise du gouvernement.
  • Offrir des solutions rentables au gouvernement gr�ce � une concurrence accrue sur le march�.

R�percussions

  • La n�cessit� de normes pour les univers de traitement, de r�seau et de d�veloppement.
  • La n�cessit� d'�laborer des sp�cifications fond�es sur des normes reconnues et des outils communs de connectivit� et d'interface. �viter le plus possible des solutions exclusives au gouvernement du Canada pour favoriser des solutions ouvertes ind�pendantes des fournisseurs.
  • La n�cessit� d'accorder plus d'importance � la s�curit�, � la largeur de bande du r�seau et au co�t des t�l�communications.
  • La n�cessit� de faire en sorte que les anciens syst�mes soient en interface avec les nouveaux, en attendant qu'ils soient remplac�s ou am�lior�s pour qu'ils r�pondent aux crit�res d'�ouverture�.

D�centralisation

S'il y a lieu, les technologies de traitement, d'emmagasinement et de communication pourraient �tre d�centralis�es � des niveaux multiples dans l'architecture, pour appuyer les op�rations dispers�es exig�es par la conduite des affaires.

Justification

  • Am�liorer le service en reconnaissant la diversit� des besoins en mati�re d'acc�s et de partage des applications, des services et de l'information dans les divers minist�res, selon les niveaux de travail et de gestion, et le lieu de travail.
  • Assurer une souplesse pour placer les applications, les services et l'information � divers niveaux et en divers lieux de travail pour optimiser le rendement, la disponibilit�, le co�t, la gestion et d'autres facteurs.

R�percussions

  • La n�cessit� de d�terminer la fa�on de fournir des services de soutien � la gestion des univers d�centralis�s.
  • La n�cessit� d'un moyen de d�terminer et d'�valuer les options de d�centralisation.
  • Le r�seau d'entreprise est essentiel au fonctionnement de l'architecture d�centralis�e.
  • La d�centralisation � des niveaux multiples entra�ne une complexit� du travail et de la gestion.

Orientation vers le poste de travail

Les postes de travail intelligents multifonctions dot�s d'interfaces utilisateurs normalis�es de l'industrie seront utilis�s de pr�f�rence comme mode de prestation des fonctions aux utilisateurs finals.

Justification

  • Am�liorer le service du fait qu'il existe une souplesse maximale � l'interface avec l'utilisateur.
  • Procurer une plate-forme de traitement � faible co�t qui peut �tre r�serv�e aux fonctions de l'utilisateur local (traitement de texte, chiffriers) ou � des tranches d'applications partag�es, d'o� l'all�gement des r�seaux et des h�tes (serveurs).
  • R�duire les co�ts de formation du fait que l'utilisateur du poste de travail se retrouve dans un univers qui lui est familier et d'utilisation facile.

R�percussions

  • La n�cessit� de proc�dures et d'un appui facilement accessible, permanent et peu co�teux pour les utilisateurs.
  • Une augmentation possible des co�ts d'acquisition du mat�riel au d�part pour bien �quiper les utilisateurs.
  • Le choix du poste de travail devrait �tre fonction des besoins r�els, compte tenu des exigences d'interfonctionnement, de connectivit� et de portabilit�.

Orientation r�seau

Tous les postes de travail seront raccord�s (par c�ble ou sans c�ble) au r�seau d'entreprise du gouvernement et seront dot�s de liens de communication s�rs avec tous les serveurs et utilisateurs autoris�s.

Justification

  • Am�liorer le service du fait que les utilisateurs auront acc�s � l'information et disposeront des outils n�cessaires pour offrir les services.
  • Diminuer les co�ts du fait de la r�duction de la multiplication des efforts pour la planification, la mise en oeuvre et l'exploitation des installations des services comme le courrier �lectronique, le transfert des fichiers, les services de d�veloppement, la gestion des r�pertoires et du r�seau.

R�percussions

  • La n�cessit� de g�rer les risques de s�curit� du r�seau.
  • La n�cessit� d'adopter des normes appropri�es de communication et de travail en r�seau.
  • Certains univers d'applications et de technologie pourraient exiger un raccordement direct � un unit� central de traitement, chose � �viter ou minimiser.
  • Les nouvelles relations avec d'autres gouvernements et le secteur priv� exigeront plus d'acc�s dans les deux sens.
  • Le r�seau d'entreprise du gouvernement doit �tre g�r� en tant que ressource institutionnelle.
  • La n�cessit� accrue d'obtenir de plus grandes largeurs de bande et de limiter du co�t des t�l�communications.

Gestion de l'infrastructure

L'architecture pr�voira la gestion et la s�curit� de l'infrastructure technologique.

Justification

  • R�duire les co�ts et am�liorer le service en facilitant la planification et la gestion efficaces des affaires et des syst�mes. L'architecture procurera une information � jour et exacte relativement aux charges de travail, aux tendances d'utilisation et au rendement.
  • R�duire les frais du fait de la diminution du co�t de la collecte manuelle (et peut-�tre incoh�rente) de l'information sur l'utilisation et le rendement.
  • Favoriser l'am�lioration et le changement constants.

R�percussions

  • La n�cessit� de d�terminer qui g�rera l'infrastructure.
  • La n�cessit� de d�terminer les exigences de base pour assurer l'int�grit� et la protection des applications, des services et des donn�es.
  • La n�cessit� d'un ensemble int�gr� de mesures de sauvegarde pour assurer la confidentialit�, l'int�grit� et la disponibilit� de l'information.
  • La n�cessit� de d�terminer les niveaux multiples de s�curit� que l'architecture peut soutenir.
  • La n�cessit� de d�finir et de surveiller les responsabilit�s de gestion en mati�re de s�curit�.
  • La n�cessit� de d�terminer les ressources et les outils de gestion n�cessaires � la surveillance et � la gestion de l'infrastructure.
  • La n�cessit� de normes de service de l'infrastructure et d'un cadre de mesure du rendement qui tiennent compte �galement de crit�res non techniques.
  • La n�cessit� d'�laborer un m�canisme pour tenir compte de l'utilisation et des co�ts.
  • La n�cessit� de g�rer la reprise des op�rations dans tout le r�seau.
  • La n�cessit� d'un cadre de v�rification et de responsabilit�.