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ARCHIVÉ - Orientations stratégiques de la gestion de l'information et de la technologie del'information : pour servir la population canadienne du XX1e siècle

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Mission pour le prochain si�cle

Message de la pr�sidente du Conseil du Tr�sor

La technologie est en voie de transformer nos vies.Pr�sidente.jpg (6382 bytes)

Le gouvernement du Canada ressent l'impact de ce ph�nom�ne. Alors que nos soci�t�s et nos �conomies �voluent, � cause de l'influence de la mondialisation, de la d�mographie changeante et de l'av�nement de l'�conomie num�rique, les gouvernements � se r�inventent � pour r�pondre aux nouvelles attentes et aux priorit�s de la population et des entreprises. Ces nouvelles dynamiques incitent le gouvernement � adopter une nouvelle vision sur laquelle fonder ses rapports avec les Canadiennes et les Canadiens. Cette vision, qui met l'accent sur la cr�ation d'un gouvernement ax� sur les citoyens, reconna�t les diff�rentes mani�res dont les gens transigent avec leur gouvernement :

� titre de contribuables qui s'attendent � obtenir de la qualit� et des r�sultats;

� titre de clients qui s'attendent � ce que les services soient accessibles et de qualit�;

� titre de citoyens qui participent au processus d�mocratique.

Le d�fi que le gouvernement est appel� � relever est de faire en sorte que les Canadiennes et les Canadiens puissent explorer ces trois aspects de leur citoyennet�. Le gouvernement a pris des mesures en r�ponse � ce d�fi en r��valuant les importantes ressources que lui offrent ses fonctionnaires et ses immobilisations dans les domaines de la gestion de l'information et de la technologie de l'information (GI/TI) et en tirant parti de ces investissements pour faire en sorte que le gouvernement r�ponde mieux aux besoins et soit plus rentable.

�nonc� de la vision

La strat�gie en mati�re de GI/TI favorisera la mise en oeuvre de la vision du gouvernement f�d�ral qui met l'accent sur la prestation de services ax�e sur les citoyens, tout en encourageant la collaboration entre les diff�rents minist�res et avec les autres paliers de gouvernement.

Le pr�sent document Orientations strat�giques de la gestion de l'information et de la technologie de l'information fournit une description de l'approche globale et exhaustive qui a �t� adopt�e afin d'atteindre cet objectif. Il s'agit d'un ambitieux programme qui confirme le r�le du Canada comme chef de file de la gouvernance moderne qui est renforc�e par une solide gestion de l'information et de la technologie de l'information.

La pr�sidente du Conseil du Tr�sor,

Lucienne Robillard


Mise en oeuvre de la vision en mati�re de GI/TI du gouvernement

Message de la dirigeante principale de l'information pour le gouvernement du Canada

Les gouvernements, les soci�t�s et les autres institutions aux quatre coins du monde sont en train de modifier radicalement les rapports qu'ils entretiennent avec les personnes qu'ils servent. Cette transformation, qui en est encore au stade embryonnaire, r�sulte de nombreux facteurs tr�s importants.

L'un de ces facteurs essentiels est le changement qui s'op�re dans la perception qu'ont les gouvernements des citoyens et citoyennes et des entreprises. Pour am�liorer la prestation des services, les gouvernements sont aujourd'hui � l'�coute de leurs pr�occupations et donnent suite � leurs observations.

� mesure que nous continuons � renouveler et � moderniser cette institution qu'est la fonction publique, ce sera la voix des Canadiennes et des Canadiens qui nous guidera de plus en plus. La technologie nous fournit l'un des meilleurs outils pour entendre plus clairement cette voix et pour disposer de meilleurs moyens d'y r�pondre.

Peter Harder,
secr�taire du Conseil du Tr�sor

Cette dynamique, centr�e sur la population canadienne, se trouve au coeur m�me des Orientations strat�giques de la GI/TI. Ce document pr�sente une s�rie de lignes directrices et de possibilit�s ayant pour but de cr�er un mod�le de prestation des services et d'ex�cution des programmes gouvernementaux plus int�gr� et favorisant la collaboration. Ces orientations sont le fruit des efforts de collaboration de diff�rents groupes d'int�r�ts qui se sont r�unis et qui ont convenu du chemin � suivre pour l'avenir. Ces orientations posent les jalons des efforts collectifs que nous d�ploierons pour paver la voie du changement et du renouvellement.

La mesure dans laquelle nous r�ussirons � suivre ces Orientations strat�giques d�pendra de la qualit� de notre collaboration future. La technologie et l'information constituent des v�hicules importants, mais leur potentiel peut seulement �tre r�alis� pleinement si nous unissons nos efforts. Ces deux �l�ments causent une v�ritable r�volution dans les services assur�s par les fonctions publiques � l'�chelle du Canada, une r�volution qui am�ne les gouvernements � se concerter pour int�grer et rationaliser les services.

Faciliter cette transformation constitue l'essence m�me de mon mandat de deux ans au gouvernement du Canada. La participation active, le soutien ind�fectible et l'enthousiasme contagieux que manifestent mes coll�gues partout au gouvernement et dans le secteur priv� me d�montrent clairement qu'il y a une �norme volont� de tirer le meilleur parti du potentiel qu'offre la GI/TI pour mieux servir les Canadiennes et les Canadiens.

Linda Lizotte-MacPherson


R�sum�

La mondialisation, les changements d�mographiques et le r�le grandissant de la technologie sont en voie de transformer notre monde � une vitesse vertigineuse. Dans la nouvelle �conomie mondiale, o� les entreprises et les personnes doivent ma�triser les nouvelles technologies num�riques pour r�ussir, les facteurs d�terminants de la survie sur le march� international ont chang�. Internet, le syst�me nerveux de ce r�seau num�rique, cro�t de fa�on exponentielle, alors que le nombre des liens informatiques augmente sans cesse � l'�chelle plan�taire et qu'un nombre de plus en plus important de personnes commencent � entrevoir les possibilit�s de la GI et de la TI.

Ensemble, ces forces incitent les institutions, les entreprises et les gouvernements � se renouveler pour ex�cuter leurs mandats et pour demeurer concurrentiels et utiles dans un monde en �volution. Le gouvernement du Canada a r�agi � ces nouvelles tendances en r��valuant son r�le dans la soci�t�, ses priorit�s et la mani�re dont il affecte ses ressources. En pla�ant la population et les entreprises au centre de ses activit�s, le gouvernement f�d�ral articule ses processus et ses services autour de leurs besoins et de leurs attentes. Il a adopt� une vision o� la prestation �lectronique des services occupe une place pr�pond�rante. La population canadienne pourra ainsi avoir acc�s aux services gouvernementaux au moment et � l'endroit appropri�s. Pour leur part, les particuliers et les entreprises pourront avoir des �changes prot�g�s, ou s�curis�s, avec le gouvernement d'une mani�re pratique et facilement accessible.

Le document Orientations strat�giques de la gestion de l'information et de la technologie de l'information pr�sente une m�thode exhaustive pour concr�tiser cette vision. Le fruit de consultations pouss�es, la m�thode propos�e se fonde sur une perspective pangouvernementale et strat�gique qui reconna�t le r�le essentiel des cadres �tablis par le gouvernement en mati�re de ressources humaines, de technologie et de gestion pour am�liorer la prestation des services � la population canadienne.

Ces Orientations strat�giques s'articulent sur une s�rie de priorit�s qui mettront � profit les sommes importantes que le gouvernement a investies en GI/TI pour adopter un mod�le de r�gie plus int�gr� et ax� davantage sur la collaboration. Chaque domaine prioritaire s'accompagne de plans de travail d�taill�s qui comportent des �tapes bien d�finies. Voici les priorit�s initiales :

Harmonisation de l'infrastructure de GI/TI du gouvernement pour faciliter la prestation �lectronique des services et l'administration des op�rations gouvernementales. Pour am�liorer la prestation des services, il faut �tablir un cadre qui assurera l'interfonctionnement des programmes gouvernementaux, aussi bien du point de vue de l'information que de celui des transactions. Le gouvernement doit �galement veiller � ce que les transactions �lectroniques puissent s'effectuer en toute s�curit� et en toute confiance, afin d'assurer � la population canadienne que les renseignements personnels et et les transactions seront prot�g�s. Des minist�res de tout le gouvernement ont particip� � l'�laboration d'une initiative pangouvernementale sur l'infrastructure de GI/TI, qui vise � mettre en oeuvre un mod�le d'architecture f�d�r�e assorti des m�canismes de protection voulus. La cr�ation d'une infrastructure commune visant � uniformiser le contenu de l'information est une autre priorit� qui se dessine, et le gouvernement travaille � l'�laboration de normes, de techniques et d'outils uniformis�s en GI.

laboration du cadre strat�gique visant � cr�er des structures durables et rentables pour la prestation �lectronique des services.

Formation d'une main-d'oeuvre en GI/TI de niveau mondial. Quel que soit le potentiel qu'offrent la technologie et l'information, ce sont les gens qui doivent le r�aliser, au bout du compte. Le gouvernement fait de plus en plus appel � la GI/TI pour mieux servir la population canadienne, et ses effectifs en GI/TI jouent donc un r�le de plus en plus crucial. Attirer et garder des employ�s qui poss�dent les connaissances voulues dans ces domaines repr�sente l'une de ses priorit�s, et le gouvernement prend des mesures pour devenir un employeur de choix et une organisation qui encouragent l'apprentissage, l'innovation et le travail d'�quipe. Le gouvernement s'est �galement engag� � faire en sorte que sa main-d'oeuvre en GI/TI ait la possibilit� d'aqu�rir les comp�tences n�cessaires pour profiter pleinement des progr�s technologiques et r�pondre aux nouvelles attentes. Les pr�sentes Orientations strat�giques incluent un cadre d�taill� des ressources humaines pour la collectivit� de GI/TI. Ce cadre englobe des programmes qui donneront aux fonctionnaires les moyens n�cessaires pour exercer leurs activit�s dans un environnement de GI/TI de plus en plus complexe et dynamique.

Prendre des mesures pour faire du gouvernement un employeur de choix qui attire et garde des employ�s en GI/TI de niveau mondial.

Am�lioration de la gestion et du rendement des investissements en GI/TI et r�duction des risques au minimum. Le gouvernement du Canada investit plus de quatre milliards de dollars par an dans la GI/TI. Les difficult�s inh�rentes � la gestion des gros projets de GI/TI dans le secteur public sont bien connues, les lacunes en gestion et notamment en gestion des risques �tant les aspects qui compromettent le plus le succ�s des projets. Les m�mes probl�mes se retrouvent aussi dans le secteur priv�. Pour faire en sorte que la population canadienne b�n�ficie du meilleur rendement possible des investissements en GI/TI, le pr�sent document pr�voit la mise en oeuvre d'un Cadre am�lior� de gestion (CAG). L'objectif de ce cadre est d'aider � guider les investissements en GI/TI, d'am�liorer les capacit�s de gestion des projets et de r�duire les risques. Il inclut des m�thodes, des mod�les et une trousse d'outils constitu�e de pratiques exemplaires pour aider les minist�res � g�rer leurs projets de GI/TI. Le CAG pr�voit le renforcement de la gestion des portefeuilles et de la planification op�rationnelle.

Prendre des mesures pour am�liorer la gestion et le rendement des investissements en GI/TI tout en r�duisant les risques au minimum.

La r�forme du r�gime d'acquisition du gouvernement est devenue une priorit� pressante � cause de la vitesse grandissante � laquelle �voluent les besoins des entreprises et la technologie. Le processus de r�forme du r�gime d'acquisition d�crit dans le pr�sent document a pour but d'�tablir un juste �quilibre entre le besoin de marge de manoeuvre, l'innovation, la transparence, l'�quit� et l'efficacit�, tout en assurant une gestion prudente des derniers publics. La r�forme porte sur trois grands secteurs : �ducation et accr�ditation, mise en place d'un r�gime d'acquisition ax� sur les avantages et �limination imm�diate des obstacles op�rationnels � la modernisation du milieu des acquisitions.

R�forme du r�gime d'acquisition en TI pour faciliter l'ex�cution des programmes

Le document Orientations strat�giques de la gestion de l'information et de la technologie de l'information r�sulte des efforts dynamiques et de l'engagement collectif d'un groupe de fonctionnaires de l'ensemble du gouvernement qui se sont r�unis pour tracer la voie de l'avenir. Il s'agit d'une ambitieuse strat�gie en mati�re de GI/TI dans le cadre de laquelle ils ont cern� les d�fis � relever et les moyens pour y parvenir, afin de mieux servir la population canadienne au cours du prochain si�cle.


Partie 1 - Un milieu en �volution

1.1 La technologie, la mondialisation et l'�conomie num�rique

La technologie, la mondialisation et la mont�e de l'�conomie num�rique sont en train de transformer notre monde.

Alors que nous nous approchons du XXIe si�cle, la technologie de l'information � supprime la distance �, pour reprendre l'expression de l'auteur Frances Cairncross. Cette expression va au coeur m�me de ce qui sera assur�ment per�u comme la principale force fa�onnant la soci�t� au cours du prochain si�cle. Le gouvernement virtuel, les fronti�res virtuelles, les entreprises virtuelles, la r�alit� virtuelle, voil� autant d'�l�ments nouveaux que rendent possibles ces technologies de l'information, qui changent la mani�re dont les gens et les entreprises communiquent et qui red�finissent le march� mondial.

Nous sommes � l'aube de � l'informatique omnipr�sente �, o� les gens jouiront d'un acc�s � mobile � � l'information et aux syst�mes informatiques � partir de points d'acc�s publics communs. Cet environnement ne manquera pas de susciter certaines questions fondamentales : Qui sera le propri�taire des points d'acc�s publics? Quelles seront les capacit�s de ces points d'acc�s? Comment en assurera-t-on l'interfonctionnement? Comment saurons-nous qui est autoris� � y acc�der? Ce nouvel environnement accro�tra la n�cessit� de mettre en place une infrastructure solide et s�curis�e pour l'administration et la prestation �lectronique des services.

Selon les projections actuelles, l'ampleur de l'�conomie de l'information d�passera celle des �conomies industrielles et agraires du point de vue du PNB d'ici l'an 2003. Cette �volution a des cons�quences qui vont au-del� de la simple technologie. Contrairement � l'industrie des biens, de nombreux services � base d'information peuvent �tre assur�s n'importe o�. Internet est le symbole de ce monde nouveau; il est pr�vu que ce r�seau deviendra la principale infrastructure pour toutes les entreprises, et que d'ici 2003, le nombre des utilisateurs en ligne sera de deux milliards � l'�chelle plan�taire.

Au Canada, le gouvernement f�d�ral contribue � cette �volution. Il a d'abord cr��, en mars 1994, le Comit� consultatif sur l'autoroute de l'information (CCAI), qui avait comme mandat d'aider le gouvernement � comprendre les changements caus�s par la GI/TI au sein des �conomies et des soci�t�s. En septembre 1995 et en septembre 1997, le CCAI a pr�sent� des rapports et a formul� des recommandations qui ont guid� le processus d�cisionnel du gouvernement et qui ont permis au Canada de devenir un chef de file, � l'�chelle mondiale, pour l'adoption et l'utilisation de la GI/TI. L'adoption de mesures l�gislatives pour faciliter le commerce �lectronique et pour prot�ger les renseignements personnels et la confidentialit� sur Internet constituent de bons exemples du genre de leadership que notre pays a d�montr� dans ce domaine.

1.2 L'�volution des besoins de la population et des entreprises

Parall�lement � la mont�e de l'�conomie num�rique, la prise de conscience de la population agit comme principal moteur du changement.

Les technologies de l'information se sont infiltr�es dans pratiquement tous les aspects de la vie moderne, ce qui s'est traduit par de nouvelles attentes et de nouvelles exigences. Parce que la technologie nous permet de communiquer instantan�ment, les utilisateurs s'attendent � recevoir imm�diatement des r�ponses. Parce que la technologie permet de stocker et d'organiser de l'information, la cr�ation d'un service complet centralis� ou � � guichet unique � est devenue la norme accept�e.

 

Moteurs de la qualit� du service : Solutions offertes � la population, selon le type de contact :
Service rapide Centre � � guichet unique � regroupant tous les services
Connaissances et comp�tences
Courtoisie et confort
Possibilit� d'effectuer la plupart des op�rations par courrier, t�l�phone ou Internet
Traitement �quitable
R�sultat
Personne agissant comme guide
Source : Erin Research Inc., 1998  

La population et les entreprises veulent avoir facilement acc�s aux services sous la forme de � guichets uniques � - comptoirs libre-service et Internet - et souhaitent que des am�liorations soient apport�es aux m�thodes traditionnelles comme le courrier, le t�l�phone et le service personnel. Pour d�terminer les meilleures fa�ons de r�pondre aux exigences qui �voluent constamment, les gouvernements consultent de plus en plus les personnes qu'ils servent.

1.3 Le savoir, ressource cl� dans l'�conomie num�rique

Dans l'�conomie num�rique, la cr�ation et l'utilisation strat�gique des connaissances - et la qualit� de leur gestion, de leur partage, de leur transmission et de leur stockage - rev�tent une importance grandissante. Le gouvernement doit lancer des initiatives en mati�re de GI/TI � l'�chelle de ses op�rations pour g�rer les dossiers, les donn�es et les connaissances par des moyens auparavant impossibles. Aspect tout aussi important, les connaissances doivent �tre per�ues comme des ressources � prot�ger et � partager pour atteindre les grands objectifs des organisations.

M�me si la cr�ation, le transfert et le partage des connaissances sont essentiellement des activit�s � comportementales �, la GI et la TI peuvent jouer un r�le de premier plan dans ce processus. Pour assurer le succ�s futur de leurs activit�s, les minist�res et les organismes doivent collaborer � la cr�ation des syst�mes, des strat�gies et des cultures qui sont n�cessaires � la gestion du savoir.

1.4 Un personnel en �volution

L'importance de la GI/TI comme ressource strat�gique contribue � transformer le milieu des ressources humaines.

La fonction traditionnelle de TI est maintenant per�ue comme un moteur strat�gique plut�t qu'un simple service de soutien. Ce changement de mentalit� est attribuable en partie aux conditions pr�alables � r�unir pour pouvoir g�rer efficacement les connaissances et � la reconnaissance croissante du r�le central que jouent la GI et la TI pour atteindre les objectifs op�rationnels.

Il faut que nous devenions l'employeur de choix et l'option la plus attrayante et s�duisante. Nous devons cr�er un milieu de travail moderne et stimulant qui r�pond davantage aux besoins des sp�cialistes de l'information. Pour ce faire, nous devrons investir dans quatre secteurs : qualit� et nature du travail, milieu de travail, processus de travail et formation de nos dirigeants.

Mel Cappe,
greffier du Conseil priv� et secr�taire du Cabinet

Par cons�quent, les dirigeants principaux de l'information et les dirigeants minist�riels de la TI sont en voie de devenir les membres cl�s des �quipes de cadres sup�rieurs qui contribuent � l'atteinte des objectifs op�rationnels. Ils sont de plus en plus per�us comme des b�tisseurs d'�quipes et des artisans de consensus qui r�solvent des probl�mes et qui doivent poss�der des aptitudes � la communication, avoir le sens des affaires et poss�der de l'exp�rience en gestion.

Tout comme le r�le et les comp�tences du DPI changent � mesure que la GI/TI s'aligne davantage sur les objectifs op�rationnels, le r�le du sp�cialiste de la GI/TI conna�t lui aussi une �volution. Les sp�cialistes de la GI/TI ne se contentent pas simplement de mettre en oeuvre des solutions techniques; on s'attend aujourd'hui � ce qu'ils comprennent � fond les objectifs op�rationnels et les objectifs globaux de l'organisation o� ils travaillent et qu'ils poss�dent les comp�tences n�cessaires en GI/TI pour contribuer � leur r�alisation.

En prenant activement des mesures pour mettre toute l'administration f�d�rale � en ligne �, le gouvernement du Canada joue un r�le important dans les efforts visant � faire du Canada le pays le plus branch� au monde. Le gouvernement est en train de devenir un utilisateur mod�le de la technologie de l'information et se sert de son infrastructure consid�rable de GI/TI pour dispenser des services int�gr�s et accessibles aux Canadiennes et aux Canadiens. Ce faisant, le gouvernement am�liore la qualit� de l'information transmise et la prestation des services et est en voie de devenir une organisation de niveau mondial tirant pleinement parti des technologies existantes.

Kevin Lynch,
sous-ministre, Industrie Canada, et pr�sident,
Sous-comit� du Comit� consultatif sur la gestion de l'information (SCGI)
du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada

Attirer et garder les sp�cialistes de la GI/TI dans ce march� tr�s concurrentiel est une grande priorit� pour le gouvernement du Canada. Celui-ci doit devenir un employeur de choix et offrir des possibilit�s de travail stimulantes et int�ressantes qui lui permettront d'engager et de garder ces sp�cialistes, qui sont tr�s en demande.


Partie 2 - L'administration des affaires publiques dans un univers num�rique

2.1 La vision en mati�re de prestation �lectronique des services (PES)

Un acc�s public � des services �lectroniques s�curis�s et ax�s sur les besoins de la population.

La vision du gouvernement en mati�re de prestation �lectronique des services (PES) repose sur les efforts qui ont �t� d�ploy�s pendant une d�cennie pour m�caniser les programmes et les processus au moyen de la TI afin de rendre le gouvernement moins co�teux, plus efficace et mieux en mesure de r�pondre aux besoins. Ces efforts ont permis au gouvernement f�d�ral de se servir de la GI/TI pour revigorer ses relations avec la population et les entreprises.

Le gouvernement a r�alis� des progr�s tangibles et m�ne aujourd'hui diff�remment ses op�rations, m�me lorsqu'on les compare � la situation d'il y a cinq ans. Par exemple, plus de 190 000 fonctionnaires sont reli�s par courrier �lectronique, et certains de ces r�seaux sont reli�s � des r�seaux provinciaux et � d'autres r�seaux. De plus, les sites Web du gouvernement, accessibles par le site du Canada, constituent des points d'entr�e pour une foule de services et de renseignements gouvernementaux.

Le gouvernement du Canada s'est engag� � fournir les services - au bon moment et au bon endroit - en am�liorant et en �tendant l'�ventail des services gouvernementaux disponibles �lectroniquement et en rendant ces services plus int�gr�s et plus accessibles. Le programme Un Canada branch� et l'Initiative Service Canada sont des manifestations �videntes de cet engagement.

Brancher la population canadienne - graphique

La vision du gouvernement du Canada est de permettre aux citoyens de choisir la fa�on dont ils souhaitent acc�der � l'information et aux services - par courrier, par t�l�phone, au moyen de visites en personne ou de l'utilisation de nouvelles options de PES comme les kiosques et Internet - en utilisant un guichet unique ou en s'adressant directement aux minist�res. Des services �lectroniques facilement accessibles seront offerts, dans toutes les r�gions du Canada, aux personnes de toutes les cat�gories de revenu, dans les deux langues officielles, et ils tiendront compte des besoins sp�ciaux des personnes handicap�es. Cette vision reconna�t que les m�canismes de PES doivent �tre faciles � utiliser et avoir un aspect et des fonctions uniformes et que les gens souhaitent accomplir leurs transactions dans un environnement s�curis� qui prot�ge leur vie priv�e et la confidentialit� de l'information.

Le greffier du Conseil priv� a charg� le Sous-comit� du Comit� consultatif de la gestion de l'information (SCGI) du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada - comit� compos� de hauts fonctionnaires - de se faire le champion des efforts visant � � brancher � le gouvernement. Les Canadiennes et les Canadiens comptent parmi les citoyens les plus � branch�s � au monde, et les efforts que le gouvernement d�ploie pour offrir ses services en direct les encourageront davantage � devenir des utilisateurs avides et avertis des nouvelles technologies. La PES offrira non seulement des avantages consid�rables � la population et aux entreprises, mais stimulera aussi la cr�ation d'emplois et la croissance �conomique. Les entreprises canadiennes qui fournissent des produits et des services de commerce �lectronique haut de gamme pourront les vendre au Canada et � l'�tranger. Et le grand degr� de connectivit� de notre pays fera du Canada un endroit attrayant pour les investisseurs et les gens d'affaires.

2.2 Le mandat du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada pour concr�tiser la vision en mati�re de PES

La prestation rapide et rentable des services du gouvernement par l'utilisation strat�gique de la gestion de l'information et de la technologie de l'information.

� titre de conseil de gestion du gouvernement du Canada, le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada (SCT) fournit des conseils sur la gestion des ressources n�cessaires � l'�x�cution du programme du gouvernment et communique, au Parlement et � la population canadienne, l'information dont ils ont besoin pour demander des comptes au gouvernement.

Le SCT s'acquitte de cette responsabilit� gr�ce � ces cinq secteurs d'activit� : planification des ressources et gestion des d�penses, gestion des ressources humaines, fonction de contr�leur, GI/TI, et programme Travaux d'infrastructure Canada.

� l'int�rieur de cette structure, la Direction du dirigeant principal de l'information (DDPI) guide et oriente le secteur d'activit� de la GI/TI. La DDPI aide � mettre en oeuvre la vision en mati�re de PES en fixant une orientation strat�gique et en assurant du leadership en mati�re d'utilisation de la GI/TI pour am�liorer l'acc�s du public aux services gouvernementaux et pour atteindre les objectifs de renouvellement de la fonction publique.

Le pr�sent document donne un aper�u des grandes orientations strat�giques et du plan �tabli pour les mettre en oeuvre. Voici les �l�ments cl�s de la strat�gie du gouvernement en mati�re de GI/TI :

  • Une infrastructure pangouvernementale de GI/TI permettant des transactions s�curis�es et fiables avec la population et le secteur priv�.
  • Un personnel de GI/TI de niveau mondial.
  • L'adoption de cadres de r�gie int�gr�s qui serviront � guider les investissements en GI/TI, � g�rer les risques et � fixer des normes.

Pour respecter ces priorit�s, d�crites dans les sections suivantes, il faudra d�ployer des efforts soutenus et faire preuve de leadership pendant une p�riode allant de un � cinq ans. Le succ�s de ces efforts d�pendra de la mesure dans laquelle les diff�rentes composantes du gouvernement parviendront � travailler ensemble, � miser sur les forces existantes et � en d�couvrir de nouvelles gr�ce � la collaboration.


Partie 3 - De la vision � la r�alit�

3.1 La pr�paration � l'an 2000 : �tape cl� pour la prestation �lectronique des services

Il ne fait aucun doute qu'avant de pouvoir r�ellement s'attaquer � la mise en oeuvre de la PES, il faut que le gouvernement rel�ve le d�fi informatique que pr�sente le passage � l'an 2000.

La prestation des services � la population canadienne se trouve au coeur des efforts de pr�paration � l'an 2000 du gouvernement. Ce dernier a consacr� des ressources consid�rables pour assurer le moins d'interruptions possibles des services essentiels au moment du changement des dates � la fin de la pr�sente ann�e civile. Gr�ce aux efforts d�ploy�s, le Canada peut affirmer qu'il se trouve actuellement dans une excellente position � cet �gard.

L'incroyable somme de travail consacr�e aux pr�paratifs � l'an 2000 aura de pr�cieuses retomb�es. En plus de favoriser un degr� de collaboration in�gal� entre les diff�rents gouvernements, les secteurs et les administrations, les mesures correctrices qui ont �t� prises ont mis en lumi�re les liens r�ciproques qui existent entre la technologie et les programmes et les services op�rationnels. Les le�ons tir�es de cet exercice s'av�reront tr�s utiles lorsque le gouvernement poursuivra son programme de GI/TI au-del� de l'an 2000. Les effets � long terme des efforts de pr�paration � l'an 2000 se feront sentir plus particuli�rement de quatre fa�ons distinctes :

  • La grande valeur de la collaboration et de la conjugaison des efforts pour cerner les secteurs d'int�r�t communs. Gr�ce � ses activit�s de pr�paration � l'an 2000, le gouvernement a cr�� des processus horizontaux efficaces.
  • Une meilleure compr�hension de la valeur strat�gique de la GI/TI.
  • L'importance des communications et du partage d'informations, au sein du gouvernement, entre les diff�rentes administrations et avec la population canadienne.
  • L'avantage strat�gique d'avoir une compr�hension plus compl�te des actifs gouvernementaux en GI/TI. Gr�ce � ses travaux de pr�paration � l'an 2000, le gouvernement a pu dresser un inventaire de ses syst�mes, de ses produits et de ses interfaces et des interd�pendances li�es aux r�seaux. Par cons�quent, le gouvernement est aujourd'hui mieux en mesure de g�rer l'interfonctionnement entre les gouvernements pour am�liorer la prestation des services.

3.2 La consolidation de l'infrastructure de GI/TI du gouvernement

�tablir le cadre strat�gique pour la cr�ation d'� infra � et d'� info � structures afin d'appuyer la prestation �lectronique des services et la gestion des op�rations internes.

Le gouvernement ne cr�e pas son infrastructure de GI/TI � partir de rien. Les initiatives visant � mettre en place une infrastructure de GI/TI adaptable s'appuieront sur les sommes consid�rables que le gouvernement a investies dans l'infrastructure actuelle. Cette base existante, dont la majorit� des �l�ments seront encore op�rationnels pendant une autre d�cennie, offre � la fois des possibilit�s et des d�fis - des possibilit�s parce que l'on peut am�liorer l'infrastructure et l'information actuelles et des d�fis, parce qu'il faudra en accro�tre l'interfonctionnement.

Pour � brancher � le gouvernement, nous devons adopter une nouvelle infrastructure de GI/TI. Nous devons cr�er un ensemble coh�rent et pangouvernemental de capacit�s en GI/TI qui rendent possible une prestation int�gr�e des services tout en donnant quand m�me la possibilit� aux minist�res d'en contr�ler et d'en g�rer des �l�ments distincts.

Jill Velenosi,
dirigeante principale adjointe de l'information,
Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada

Dans une certaine mesure, il existe d�j� une infrastructure partag�e, mais la plupart des infrastructures de GI/TI furent construites pour optimiser la mise en oeuvre de strat�gies d'un seul minist�re ou d'un seul programme. Par cons�quent, les infrastructures actuelles ne sont pas aussi efficaces qu'elles pourraient l'�tre pour ce qui est de cr�er les conditions n�cessaires � la r�alisation d'initiatives appliqu�es � l'�chelle du gouvernement. � vrai dire, certaines d'entre elles ont plut�t tendance � cr�er des obstacles � la prestation int�gr�e des services.

Dans ce contexte, le gouvernement prend des mesures pour am�liorer les op�rations, pour assurer un interfonctionnement transparent pour profiter des �conomies d'�chelle possibles et pour �liminer les obstacles � la mise en place d'options de services qui sont davantage adapt�es aux besoins. En octobre 1998, la DDPI du SCT et les Services gouvernementaux de t�l�communications et d'informatique (SGTI) � Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) ont lanc� un processus de consultation afin de dresser un plan d'action pour le renouvellement de l'infrastructure de GI/TI du gouvernement.

Priorit�s de l'IIS
  • Dresser un cadre g�n�ral qui guidera les investissements faits dans l'infrastructure pangouvernementale
  • Dresser une strat�gie de r�seau et une politique sur l'acquisition dans le domaine des t�l�communications
  • �tablir un cadre de gouvernance pour la gestion et le financement d'une infrastructure pangouvernementale
  • Proc�der � un examen du programme des syst�mes partag�s
  • �laborer un plan op�rationnel � long terme pour l'infrastructure pangouvernementale
  • Cr�er un portique d'acc�s pour le gouvernement du Canada
  • Lancer un prototype de canal prot�g�
  • Mettre en oeuvre des projets exploratoires

Ce processus a abouti au lancement de l'Initiative de l'infrastructure strat�gique (IIS) qui se fonde sur l'information fournie par des sp�cialistes dans les domaines de la technologie, des politiques et des programmes de 23 minist�res, les points de vue des fournisseurs de services de t�l�communication et l'engagement de 16 sous-ministres. L'IIS �tablit les fondements d'un syst�me s�curis� de prestation �lectronique des services et en d�crit les composantes techniques comme les r�seaux, l'�quipement de communication et les syst�mes, de m�me que les composantes de gestion de l'information comme les politiques et les normes relatives � l'information.

L'IIS vise trois objectifs :

  • �laborer une politique qui fournit une approche durable en mati�re de gestion de l'infrastructure de GI/TI du gouvernement f�d�ral.
  • Adopter un cadre qui guide les investissements du gouvernement dans l'infrastructure de GI/TI pour appuyer un acc�s � guichet unique assurant une prestation uniforme des services.
  • Assurer l'interfonctionnement des programmes gouvernementaux, aussi bien du point de vue de l'information que des transactions, pour faciliter une prestation des services ax�e sur la population canadienne.

Les infrastructures sont complexes et comportent de nombreuses composantes. Il est donc essentiel d'�tablir un cadre pour d�finir les �l�ments ou les domaines critiques qu'il y a lieu de pr�voir pour pouvoir concr�tiser la vision du gouvernement. Les intervenants ont approuv� la mise en place d'une architecture f�d�r�e, c'est-�-dire d'une architecture qui �tablit un �quilibre entre les besoins pangouvernementaux et les besoins de chaque minist�re et organisme.

Dans le cadre de l'architecture f�d�r�e, certaines composantes doivent obligatoirement se retrouver partout pour permettre au gouvernement d'atteindre ses objectifs de prestation de services. Dans d'autres cas, certains minist�res peuvent se regrouper autour de solutions communes. Les autres composantes seront conformes � certaines normes et pourront �tre adapt�es aux besoins particuliers des minist�res.

Un mod�le d'architecture f�d�r�e - graphique

L'architecture f�d�r�e :

  • impose des normes pour les composantes communes et partag�es de l'infrastructure;
  • facilite le partage interminist�riel de l'information;
  • assure la meilleure rentabilit� possible en assurant l'utilisation d'installations communes;
  • permet � tous les Canadiens et Canadiennes d'y acc�der, peu importe o� ils se trouvent.
Composantes pangouvernementales de l'architecture f�d�r�e
  • S�curit� (Infrastructure � cl� publique)
  • Annuaires �lectroniques
  • Aspect et fonctions uniformes
  • Courrier �lectronique et documents joints
  • Gestion coordonn�e des canaux
  • Int�gration des r�seaux

L'infrastructure strat�gique de GI/TI n�cessite de solides assises et l'application de pratiques exemplaires en mati�re de r�gie afin d'assurer le respect g�n�ralis� des principes d'une architecture f�d�r�e. Un processus d'approbation officiel est la cl� du succ�s des efforts d'�laboration de l'infrastructure. La cr�ation de structures de r�gie et de prise de d�cisions efficaces assurera la conformit� et guidera le processus de d�veloppement de l'architecture, qui correspondra aux exigences op�rationnelles du gouvernement. Le Conseil de gestion de l'information (CGI), cr�� r�cemment, est constitu� de hauts fonctionnaires du gouvernement venant des secteurs des programmes et de la GI/TI. Ce comit�, pr�sid� par la DPI, du SCT, rel�ve du SCGI. Il se chargera de dresser les plans d'activit�s annuels, de fixer les priorit�s li�es � l'architecture et d'assurer la gestion des fonds.

Le gouvernement est en train de r�aliser plusieurs projets exploratoires fond�s sur Internet pour r�gler les questions de technologie, de politique et de r�gie qui se pr�senteront lorsqu'il b�tira les composantes communes de l'infrastructure. L'IIS est une strat�gie portant sur plusieurs ann�es, et sa mise en oeuvre devrait prendre de un � cinq ans.

3.3 L'accroissement de la confiance et la protection des renseignements personnels dans l'univers �lectronique

Conserver le leadership canadien dans l'�tablissement et le maintien d'une infrastructure abordable et s�curis�e pour appuyer les op�rations gouvernementales et la prestation �lectronique des services.

La s�curit� et la protection des renseignements personnels figurent au sommet des priorit�s de l'IIS. Il s'agit l� de deux pr�occupations propres � l'�re num�rique et � Internet.

La technologie permet au gouvernement d'obtenir plus facilement de l'information et d'y acc�der, mais ce dernier se doit de prot�ger cette information et la vie priv�e des personnes. Les sondages r�v�lent que la population canadienne s'inqui�te de la protection des renseignements personnels et de la s�curit� de l'information, particuli�rement dans le domaine �lectronique. Il faudra r�soudre ces questions avant de pouvoir r�pondre au souhait croissant des Canadiennes et des Canadiens d'accomplir leurs transactions par voie �lectronique.

Par cons�quent, l'infrastructure sous-jacente doit reposer sur la protection des renseignements personnels et l'adoption des technologies habitantes. � cette fin, le gouvernement s'empresse d'�difier une Infrastructure � cl� publique (ICP). Il s'agit d'une structure int�gr�e regroupant du mat�riel, des logiciels, des produits, des processus, des normes et des personnes, qui vise � encourager les gens � utiliser les transactions �lectroniques en toute confiance.

Priorit�s de l'ICP
  • Cr�er un cadre de gestion et de politique strat�gique et une structure de r�gie pour l'ICP
  • Favoriser la mise en oeuvre d'une ICP � l'�chelle du gouvernement, et notamment de projets exploratoires dans ce contexte
  • Faciliter la certification r�ciproque au sein du gouvernement et avec des ICP � l'ext�rieur
  • Formuler une strat�gie d'acc�s/orientation strat�gique relative � l'ICP pour le gouvernement du Canada en consultant les citoyens et les entreprises
  • Faire de la promotion, � l'�chelle nationale et internationale, pour la mise en oeuvre et l'interfonctionnement des ICP

L'ICP assure au destinataire d'un message �lectronique ce qui suit :

  • Confidentialit�. Personne d'autre ne peut lire le message.
  • Identit�. Le message a bel et bien �t� envoy� par l'exp�diteur indiqu�.
  • Int�grit� des donn�es. Le message n'a pas �t� intercept� ni modifi�.
  • R�futation impossible. L'exp�diteur du message ne peut nier, de fa�on r�aliste, qu'il a envoy� le message.

Comme c'est le cas pour les autres composantes de l'IIS, les questions de politique s'y rapportant sont plus complexes que les aspects technologiques. Par cons�quent, une grande partie des efforts du gouvernement li�s � l'ICP y ont �t� consacr�s. Le SCT, en collaboration avec les minist�res, les organismes �quivalents au niveau provincial et d'autres intervenants, a formul� une politique de gestion de l' ICP au gouvernement du Canada. Cette politique, et celles portant sur la certification r�ciproque, ont valu au Canada la r�putation internationale d'�tre un chef de file mondial dans l'�laboration de politiques sur les ICP.

Le gouvernement poursuit sur sa lanc�e dans ce domaine de pointe par la mise sur pied de projets exploratoires innovateurs. Ces projets aideront � d�velopper, � appliquer et � utiliser concr�tement l'ICP dans le contexte des transactions �lectroniques des minist�res. Le gouvernement franchira une �tape cruciale lorsqu'il �tendra l'acc�s � l'ICP au public canadien, en tenant compte des le�ons tir�es des projets exploratoires. La formulation et la mise en oeuvre d'une strat�gie d'acc�s public d�taill�e mettra un �ventail beaucoup plus vaste de programmes et de services � la port�e de la population et des entreprises.

3.4 Les syst�mes partag�s

Les syst�mes partag�s constituent un �l�ment important de l'infrastructure strat�gique de GI/TI du gouvernement. En 1993, le gouvernement a commenc� � prendre des mesures pour rationaliser ses syst�mes informatiques afin d'accro�tre leur interfonctionnement, d'am�liorer la prestation des services et de r�duire les co�ts. Dans le cadre de l'Initiative des syst�mes partag�s, on disposait, au d�but, de cinq ans pour atteindre plusieurs objectifs de mise en commun de syst�mes informatiques dans l'ensemble du gouvernement, dans les domaines de l'administration, des finances, des ressources humaines et de la gestion du mat�riel. Il s'agissait de passer d'une multitude de syst�mes administratifs propres � chaque minist�re � un environnement de syst�mes coordonn�s qui sont utilis�s conjointement par les minist�res. Cette initiative a favoris� la coop�ration entre les minist�res, qui ont uni leurs efforts pour faire l'acquisition des meilleurs syst�mes et pour obtenir les services de maintenance connexes.

Le gouvernement du Canada a �t� l'un des premiers au monde � entreprendre ce genre d'activit� qui a donn� d'excellents r�sultats. � l'expiration de l'�ch�ancier initital, la DDPI a effectu� un examen de l'Initiative des syst�mes partag�s � l'automne de 1998 pour �valuer les progr�s r�alis�s, faire le point sur les enseignements tir�s de cet exercice, rep�rer les questions � r�gler et formuler des recommandations.

La DDPI a men� de vastes consultations aupr�s des minist�res et organismes du gouvernement et aupr�s des fournisseurs. La DDPI, en collaboration avec les directions des ressources humaines et de la fonction de contr�leur au SCT, donne suite aux observations relatives aux aspects cl�s suivants :

  • r�gie et responsabilisation;
  • leadership;
  • r�les et responsabilit�s;
  • planification op�rationnelle;
  • financement;
  • conformit�;
  • soutien administratif;
  • syst�mes de planification des ressources organisationnelles.

Les minist�res se sont engag�s � poursuivre l'Initiative des syst�mes partag�s et � tirer parti des succ�s r�alis�s jusqu'ici.

3.5 Une nouvelle priorit� : un cadre de gestion de l'information

Tandis que le gouvernement s'emploie � r�gler les questions li�es � l'IIS, par exemple, en d�cidant de l'architecture, des r�seaux et des m�canismes de r�gie, l'une des priorit�s nouvelles qui se dessinent est la n�cessit� d'adopter un cadre commun qui servira � d�finir le contenu de l'information. Pour pouvoir partager l'information � l'interne et avec ses clients externes et ses partenaires dans d'autres administrations, le gouvernement a besoin d'un ensemble de normes, de techniques et d'outils uniformes en mati�re de GI.

Le gouvernement g�re actuellement l'information en fonction des politiques de GI/TI approuv�es par le Conseil du Tr�sor. L'exp�rience r�v�le que l'adoption de normes relatives � la gestion de l'information et � la gestion du savoir (GI/GS) fournit les meilleurs r�sultats par rapport aux sommes investies lorsque ces normes s'alignent sur les objectifs op�rationnels du gouvernement.

L'IIS permet � la DDPI de travailler en �troite collaboration avec les minist�res pour cerner les questions li�es � l'information, pour dresser un plan d'action pertinent, pour formuler les politiques n�cessaires et pour partager les pratiques exemplaires. Elle collabore �galement avec les minist�res pour d�finir les groupes qui ont besoin d'intervenir dans cet exercice et les r�les qu'elle doit tenir pour faire progresser ce nouveau programme de GI/GS.

3.6 Le renouvellement de la collectivit� de la GI/TI au gouvernement

Faire en sorte que le gouvernement devienne un employeur de choix qui attire et garde une main-d'oeuvre de niveau mondial en GI/TI.

L'expression � mieux servir les Canadiennes et les Canadiens � inclut les fonctionnaires sur qui il faut compter pour trouver des fa�ons innovatrices d'utiliser les ressources gouvernementales de GI/TI.

La cr�ation d'une main-d'oeuvre en GI/TI de niveau mondial est un facteur essentiel � la concr�tisation de la vision du gouvernement au chapitre de la PES. L'environnement de GI/TI, qui est tr�s dynamique, est en voie de cr�er des sp�cialistes du savoir d'un genre unique, qui sont extr�mement mobiles, qui sont motiv�s par les d�fis et les occasions qui se pr�sentent, qui adorent le changement et qui s'adaptent bien � un milieu de travail en constante �volution.

Les sp�cialistes en GI/TI au gouvernement sont motiv�s dans une large mesure par les m�mes facteurs que leurs coll�gues dans le secteur priv�. Les fonctionnaires sont attir�s par des milieux de travail o� leur contribution est reconnue, qui encouragent diff�rentes fa�ons de penser et une ouverture d'esprit et qui offrent sans cesse de nouveaux d�fis d'apprentissage. La cr�ation de ce genre de milieu de travail, qui caract�rise les organisations favorisant l'apprentissage, est essentielle pour attirer et garder des employ�s hautement qualifi�s.

Le gouvernement reconna�t aussi l'�volution de la profession en GI/TI proprement dite. Le Gartner Group pr�dit une inversion compl�te de la composition de la main-d'oeuvre en GI/TI au d�but du prochain si�cle. Alors qu'aujourd'hui, environ 65 % de cette main-d'oeuvre est constitu�e de personnes poss�dant des comp�tences li�es aux produits et des comp�tences techniques, une proportion significative des sp�cialistes dans ce domaine poss�deront plut�t des comp�tences en gestion des op�rations d'ici 2002. Les connaissances techniques continueront d'�tre essentielles, mais dans l'�conomie num�rique, on accorde une importance croissante au sens des affaires et aux communications.

Les retrait�s � la fonction publique viendront accentuer ce d�fi au chapitre des comp�tences. D'ici 2002, 50 % des cadres en GI au gouvernement pourront prendre leur retraite.

Et, en arri�re-fond, il y a la p�nurie des ressources humaines dans les domaines de la GI et la TI, dont on entend parler sans cesse. Toujours d'apr�s le Gartner Group, jusqu'en 2003, pour 10 postes de TI � temps plein, il n'y aura que 7,5 sp�cialistes pour les combler.

Des mesures imm�diates s'imposent. Apr�s avoir consult� les cadres en GI/TI qui se font les champions de cette cause au gouvernement, la DDPI a �labor� un cadre des ressources humaines pour la collectivit� de GI/TI. Cinq programmes offriront aux fonctionnaires des occasions de se perfectionner dans ce milieu de travail de plus en plus complexe. Ce cadre et les programmes qui en font partie visent � attirer � la fois des gestionnaires et des sp�cialistes, afin que le gouvernement dispose d'une longueur d'avance au chapitre des comp�tences en GI/TI.

Priorit�s du renouvellement de la collectivit� de GI/TI
  • �tablir un cadre pour le renouveau des RH
  • Assurer une compr�hension constante de la dynamique au sein de la collectivit�
  • Cr�er des programmes aux objectifs suivants :
  • Formation de cadres et de gestionnaires en GI/TI
  • Formation de sp�cialistes en GI/TI
  • Connaissance des questions de TI parmi les gestionnaires dans les autres domaines
  • Formation de gestionnaires de projet
  • Formation de sp�cialistes n'oeuvrant pas dans le domaine de la TI en leur inculquant des comp�tences en TI
  • Mettre en oeuvre un programme d'accr�ditation en gestion de projets
  • D�finir et diffuser des directives, des syst�mes et des outils de perfectionnement professionnel

Le gouvernement offrira d'autres possibilit�s de renouvellement de la main-d'oeuvre en GI/TI en offrant des salaires et des avantages sociaux concurrentiels, en cr�ant des postes techniques sp�cialis�s et en offrant la mobilit� inh�rente � la fonction publique. Le d�fi et l'ampleur des activit�s de GI/TI au gouvernement sont in�gal�s. Le gouvernement s'attaque � des projets de TI d'une envergure difficile � trouver ailleurs, et il s'aventure souvent dans l'inconnu.

3.7 Le cadre am�lior� de gestion

Prendre des mesures pour am�liorer la gestion et le rendement des investissements en GI/TI tout en r�duisant les risques au minimum.

Chaque ann�e, le gouvernement du Canada investit de trois � quatre milliards de dollars dans la GI/TI. La population et les entreprises s'attendent � ce que le gouvernement g�re prudemment leurs ressources, produise des r�sultats tangibles dont la valeur est �vidente et rende clairement compte de ses investissements.

Les succ�s et les �checs li�s � ces investissements sont bien connus, les lacunes en gestion et l'incapacit� � �valuer et � g�rer le risque �tant souvent cit�es comme des aspects probl�matiques. Le secteur public n'est pas le seul � �prouver ces probl�mes - le secteur priv� les conna�t �galement - et on s'emploie � rem�dier � ces lacunes.

Pour aider les minist�res � maximiser le rendement des investissements en GI/TI au niveau des portefeuilles et � mieux g�rer leurs projets de GI/TI, le gouvernement a �labor� le Cadre am�lior� de gestion (CAG).

Le CAG d�signe un ensemble de principes, de pratiques exemplaires, de m�thodologies, d'outils, de mod�les, de manuels, de guides et de normes. Il a pour but de faire en sorte que les investissements et les projets du gouvernement en GI/TI r�pondent aux besoins li�s aux fonctions op�rationnelles qu'ils sont cens�s appuyer, qu'ils fournissent les r�sultats pr�vus et qu'ils soient accomplis � temps et dans les limites budg�taires.

Les strat�gies d'am�lioration portent sur deux grands secteurs : les portefeuilles et la gestion des projets. Durant l'ann�e �coul�e, la DDPI a accord� une attention particuli�re � la gestion des portefeuilles, puisqu'en am�liorant la situation dans ce secteur, on am�liorera sensiblement le rendement des investissements et projets de GI/TI dans l'ensemble du gouvernement.

Voici les principes directeurs du CAG :

  • Aligner les investissements et les projets de GI/TI sur les orientations op�rationnelles.
  • D�finir de claires responsabilit�s pour les investissements en GI/TI.
  • Former des gestionnaires de projets capables de travailler � l'int�rieur d'une discipline minist�rielle.
  • Fonder la gestion des portefeuilles et des projets sur la gestion des risques.
Priorit�s du CAG
  • Se servir d'une �tude de r�f�rence et d'autres outils pour mesurer l'efficacit� du CAG
  • Organiser r�guli�rement des symposiums portant sur des aspects cl�s du CAG
  • Poursuivre la mise en oeuvre du CAG dans l'ensemble du gouvernement par l'interm�diaire du Conseil de mise en oeuvre
  • �laborer et am�liorer des m�canismes de partage des pratiques exemplaires
  • Cr�er un groupe de sp�cialistes pour assurer une fonction d'examen externe des projets � risques �lev�s

Un Conseil de mise en oeuvre du CAG, compos� de repr�sentants de 21 minist�res, est charg� de donner des conseils g�n�raux et de fournir un soutien en vue de l'adoption du CAG dans tout le gouvernement. Les membres du Conseil discutent des diff�rentes questions li�es au CAG, partagent des solutions et des exp�riences et aident � d�finir et � �laborer de nouvelles approches et solutions.

La mise en oeuvre du CAG a �t� amorc�e, et l'on s'attend � ce qu'il sera g�n�ralis� dans trois � cinq ans. Durant cette p�riode, la DDPI surveillera les r�sultats et actualisera le cadre en fonction des nouvelles pr�occupations et exigences qui se pr�senteront.

3.8 Le processus d'acquisition de TI

La r�forme du r�gime d'acquisition de TI est devenue une grande priorit� � cause de l'�volution rapide des besoins op�rationnels et de la technologie.

La r�forme du processus d'acquisition de TI a pour but d'�tablir un juste �quilibre entre le besoin de marge de manoeuvre, d'innovation, de transparence, d'�quit� et d'efficacit� et la gestion prudente des ressources des contribuables.

La DDPI m�ne cette r�forme et collabore �troitement avec TPSGC dans ce contexte. L'objectif de la r�forme du r�gime d'acquisition de TI est de faciliter l'ex�cution des programmes gouvernementaux. Pour y parvenir, il est n�cessaire de disposer d'un cadre qui permet aux minist�res d'atteindre leurs objectifs de programmes de fa�on rapide, responsable et rentable, dans le contexte du CAG et du cadre plus �tendu de la r�forme du r�gime d'acquisition.

La DDPI a entam� la r�forme du r�gime d'acquisition de TI en menant de vastes consultations aupr�s des minist�res et de l'industrie pour s'assurer que les probl�mes et les questions qui y sont reli�s sont bien compris. Cette �tude lui permet aussi de proc�der � une analyse des co�ts de base des processus en place, de fixer de nouveaux objectifs et d'�laborer un plan d'action pour les am�liorations � apporter.

D'autres initiatives de r�forme portent sur trois domaines :

  • �ducation et accr�ditation;
  • adoption d'un r�gime d'acquisition ax� sur les avantages;
  • �limination des obstacles op�rationnels actuels � la cr�ation d'un milieu d'acquisition plus moderne.

La cr�ation et la mise en oeuvre d'un m�canisme de r�solution des diff�rends sont deux autres aspects importants de la r�forme du r�gime d'acquisition.


Partie 4 - La Direction du dirigeant principal de l'information

4.1 Le plan d'action

Dans le plan d'action de la DDPI, les �tapes � franchir sont organis�es par ordre de priorit� - infrastructure de GI/TI, ressources humaines et cadres de gestion - afin de pr�parer la voie � une prestation plus int�gr�e des services.

Ces priorit�s sont d�crites dans des plans de travail d�taill�s comportant des �tapes clairement d�finies. Le plan est une strat�gie coordonn�e, gr�ce � laquelle les mesures n�cessaires sont prises simultan�ment dans tous les secteurs prioritaires pour maximiser les r�sultats et suivre les progr�s.

4.2 Une oganisation pr�te � passer � l'action

Une collaboration accrue n�cessite une plus grande coordination, afin que les partenaires puissent conjuguer leurs efforts et tenir compte de leurs int�r�ts respectifs. Ce principe se trouve au coeur m�me du mandat de la DDPI.

En raison des nombreuses interd�pendances complexes qui existent entre les divers centres fonctionnels, la DDPI doit collaborer avec les organismes �quivalents au gouvernement f�d�ral et ailleurs. Dans cet environnement dynamique de GI/TI, la DDPI offre les services d'une �quipe tr�s performante qui s'emploie surtout � ajouter de la valeur aux efforts de renouvellement des services gouvernementaux.

Voici les principes directeurs de la DPPI :

Se concentrer sur l'utilisation strat�gique de la GI/TI en r�ponse aux grands catalyseurs op�rationnels et pour appuyer les efforts minist�riels consistant � cerner les d�fis et les occasions dans ce contexte et proposer des solutions de GI/TI en cons�quence.

S'engager � prendre des mesures horizontales en suivant un programme pr�cis comportant des priorit�s.

S'engager � fonctionner comme un organisme d'apprentissage. Les conseils et la r�flexion strat�gique de la DDPI doivent reposer sur des connaissances et correspondre � l'�volution de l'industrie et du gouvernement et aux attentes de la population canadienne.

Collaborer et cr�er un consensus. La DDPI fera appel aux effectifs comp�tents en GI/TI que l'on trouve au gouvernement, une v�ritable collectivit� dont les membres ont des aspirations communes et souhaitent collaborer �troitement.

Les activit�s de la DDPI s'articulent autour des priorit�s �nonc�es dans son plan d'action.


Conclusion

L'�re num�rique que nous vivons actuellement est une p�riode fort int�ressante pour le gouvernement du Canada. La r�volution en GI/TI lui a permis d'envisager de nouvelles fa�ons de se rapprocher de la population, d'�liminer les obstacles que cr�e la distance et d'enrichir les concepts de la d�mocratie et de la citoyennet�. L'engagement ambitieux que le gouvernement a pris de devenir le pays le plus branch� dans le monde d'ici l'an 2000 - et d'offrir un acc�s universel aux Canadiennes et aux Canadiens - d�montre clairement que la GI/TI joue un r�le central dans l'avenir de notre pays.

Prises ensemble, les priorit�s d�crites dans les pr�sentes Orientations strat�giques font partie int�grante de cet engagement. Elles sont au coeur de l'effort fait par le gouvernement pour moderniser ses services et les adapter aux besoins et int�r�ts de la population. Elles aideront les Canadiennes et les Canadiens � obtenir les avantages que leur offre une soci�t� de l'information o� le savoir - et non pas le travail physique ou le capital - constitue la principale mati�re premi�re.

Le gouvernement doit poursuivre sur sa lanc�e par rapport aux Orientations strat�giques d�crites dans le pr�sent document. Une collaboration continue - au gouvernement f�d�ral et dans l'ensemble des administrations et secteurs et au-del� des fronti�res - sera essentielle aux efforts d�ploy�s � cet �gard. Pour y parvenir, la DDPI continuera de travailler en �troite collaboration avec ses partenaires et fera rapport des progr�s r�alis�s dans le cadre de ses diff�rentes initiatives.