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D�finition de la base de r�f�rence - Sommaire et analyse des pratiques concernant les projets en technologies de l�information � l��chelle gouvernementale
le 1 juin 1998
Bureau de dirigeant principal de l'information
Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada
Les auteurs du document, David Holmes (Bureau de gestion des projets du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada) et Denis Godcharles (Godcharles Goulet Fournier) tiennent � remercier les personnes suivantes pour leur contribution.
Marj AkerleyVoici une pr�sentation de l'initiative d'implantation du Cadre am�lior� de gestion au gouvernement f�d�ral et de son utilisation pour la mise en œuvre et la promotion de pratiques exemplaires en gestion et en r�alisation de projets en technologies de l'information.
Le gouvernement s'est engag� � am�liorer l'efficacit� de ses programmes et de ses services par le biais de l'utilisation des technologies de l'information. Des �tudes sur les projets gouvernementaux en technologies de l'information men�es par le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada (SCT) et le Bureau du v�rificateur g�n�ral (BVG) ont permis de mettre en �vidence les probl�mes de gestion et de r�alisation de projets gouvernementaux en technologies de l'information.
Afin de r�gler ces probl�mes et d'am�liorer le cadre de gestion et de r�alisation des projets en technologies de l'information, on a cr�� le Bureau de gestion des projets, SCT. Il est charg� de guider et d'appuyer les minist�res afin que les projets en technologies de l'information gouvernementaux :
En collaboration avec des minist�res, le Bureau a publi� en mai 1996 un document �non�ant des principes directeurs et des pratiques exemplaires concernant les probl�mes de gestion de projets que conna�t le gouvernement f�d�ral. Ce document, Cadre am�lior� pour la gestion des projets de technologie de l'information,1 aide les minist�res � am�liorer leurs pratiques de gestion de projets li�s aux technologies de l'information.
Une des orientations comprend la promotion et la mise en œuvre de pratiques exemplaires de l'industrie dans les secteurs pertinents au Cadre am�lior� de gestion. Les pratiques actuellement encourag�es sont expliqu�es dans le document intitul� Cadre am�lior� pour la gestion des projets de technologie de l'information - Partie II : Solutions pour l'application des principes2que l'on peut se procurer par l'entremise du Bureau ou d'Internet (www.tbs-sct.gc.ca). Le Bureau a exig� l'�tablissement d'une base de r�f�rence pour les pratiques li�es aux projets, afin d'�toffer et de bonifier cette s�rie initiale de solutions ainsi que d'apporter une aide accrue aux minist�res dans leurs efforts d'am�lioration.
Ce document a comme objectif la pr�sentation des r�sultats d'une s�rie d'ateliers devant examiner les pratiques gouvernementales actuelles de gestion et de r�alisation de projets en technologies de l'information. Le document ne pr�sente que les r�sultats pour l'ensemble du gouvernement; les r�sultats par minist�re sont pr�sent�s dans des documents distincts.
Seule une bonne compr�hension des r�sultats des projets d'une organisation et des pratiques ayant men� � ces r�sultats peuvent permettre l'am�lioration constante du taux de r�ussite des projets en technologies de l'information.
On a d�j� fait �tat des irr�gularit�s li�es � la gestion et � la r�alisation de projets en technologies de l'information du gouvernement f�d�ral.3 Toutefois, il existe peu de donn�es sur les pratiques ou l'absence de pratiques qui ont men� � ces r�sultats inad�quats. Afin de mieux orienter et diriger les initiatives d'am�lioration, il faut d'abord �tablir des bases qui permettent d'identifier les points forts et les faiblesses des pratiques. Gr�ce � une bonne compr�hension des lacunes ou des faiblesses, les minist�res seront plus en mesure d'�tablir des liens entre les r�sultats et les pratiques et ainsi am�liorer leur capacit� � g�rer et � mener � bien des projets r�ussis en technologies de l'information. Par ailleurs, l'absence chronique de connaissances des pratiques et des r�percussions de celles-ci sur les r�sultats des projets entra�nerait probablement des investissements inefficaces ou inappropri�s lors de la mise en œuvre de pratiques exemplaires et par cons�quent retarderait le rendement sur les investissements en technologies de l'information.
En outre, le besoin d'�tablir une base de r�f�rence pour l'ensemble du gouvernement �tait n�cessaire afin d'�tablir un point de r�f�rence pertinent pour tous les minist�res. � l'heure actuelle, les bases de donn�es sur les pratiques ont peu d'exemples provenant des organisations du secteur public et pourraient ne pas refl�ter la � v�ritable nature � du service public canadien. C'est la premi�re fois que ce type de base de r�f�rence est r�alis� pour le gouvernement f�d�ral.
La base de r�f�rence �tablie comprend deux composantes : d'abord, une base de r�f�rence par minist�re et ensuite un sommaire ainsi qu'une analyse des r�sultats g�n�raux pour l'ensemble du gouvernement. Dans ce contexte, il y a plusieurs utilisations possible des r�sultats obtenus de la base de r�f�rence. La base de r�f�rence minist�rielle permettra aux responsables des minist�res de :
Le Secr�tariat aura recours aux deux composantes de la base de r�f�rence pour :
La base de r�f�rence s'av�re un outil pratique pour apporter des am�liorations majeures et fournit des donn�es rep�res pour l'�valuation des progr�s.
La base de r�f�rence, qui pourrait int�resser plusieurs personnes, est surtout destin�e � deux publics cibles au sein des minist�res :
Le pr�sent chapitre d�crit l'approche utilis�e pour �tablir la base de r�f�rence.
Le Software Capability Maturity Model (SW-CMM)4, un mod�le d'�volution des capacit�s logicielles, du Software Engineering Institute (SEI), jumel� � l'�valuation du processus logiciel bas�e sur le SW-CMM � des fins d'am�lioration du processus (CBA-IPI), a �t� s�lectionn� comme fondement de la m�thode d'�tablissement de la base de r�f�rence. On a choisi cette m�thode parmi d'autres parce que les sp�cialistes de l'industrie la jugent valable et parce qu'elle peut fournir au gouvernement une �valuation compl�te des processus actuellement en place dans les minist�res.
Cette approche, la CBA-IPI, exige toutefois des investissements majeurs en terme de ressources humaines et financi�res et elle a de fortes r�percussions sur les organisations.5 L'approche choisie respecte donc les pratiques et les principes requis pour la CBA-IPI, tout en minimisant les r�percussions pour les participants des minist�res. En bref, on a simplifi� la m�thode pour :
� l'aide de cette m�thode simplifi�e, on a r�alis� un questionnaire fond� sur celui du Software Productivity Centre (SPC) pour leur produit SoftGuideTM. Les questions du SoftGuideTM s'adressent aux organisations qui travaillent actuellement avec des mod�les d'�volution des capacit�s SW-CMM du Software Engineering Institute de niveau 1 ou 2. La terminologie et le niveau de pr�cision des questions du SoftGuideTM sont plus appropri�s � la taille et � la structure des organisations de technologies de l'information du gouvernement canadien que le questionnaire sur la maturit� du Software Engineering Institute. L'approche �labor�e avec le SoftGuideTM a d�j� �t� utilis�e avec succ�s pour plus de 30 �valuations.
Le questionnaire SoftGuideTM comprend 89 questions provenant des 13 secteurs cl�s qui correspondent aux niveaux 2 et 3 du mod�le d'�volution des capacit�s SW-CMM du Software Engineering Institute.6 Afin de couvrir ad�quatement tout le champ d'activit�s du Cadre am�lior� de gestion, des questions ont �t� ajout�es au questionnaire SoftGuideTM pour :
Malgr� les nettes diff�rences qui existent entre les minist�res — en mati�re de d�penses, de style de gestion et de mod�les de prestation de service relativement aux technologies de l'information — le questionnaire a pu �tre utilis� par tous les minist�res participants. Ceux-ci ont pu saisir la port�e des questions et y r�pondre de fa�on appropri�e, peu importe si les projets visent la conception traditionnelle de logiciels, l'acquisition de logiciels du commerce ou l'am�lioration de l'infrastructure. En cons�quence, cela d�montre que les secteurs cl�s �valu�s s'appliquent � tous et cela valide les r�sultats de la base de r�f�rence comme outil d'aide potentiel pour l'am�lioration. Le questionnaire est fourni � l'annexe 1.
Parmi les minist�res ayant les plus importantes d�penses li�es aux technologies de l'information, vingt ont �t� approch�s pour participer au processus d'�tablissement de la base r�f�rence. Le montant des d�penses en technologies de l'information de ces minist�res proviennent de donn�es de 1996-1997 tir�es d'un rapport du 5 juin 1997 sur les comptes centraux. Tous les minist�res ont accept� l'invitation; des repr�sentants cl�s de chacun d'entre eux ont particip� � un atelier d'une demi-journ�e organis� pour leur minist�re. La liste des minist�res participants et de leurs repr�sentants est fournie � l'annexe 2.
Tous les ateliers ont eu lieu de novembre 1997 � mars 1998 par les auteurs du pr�sent rapport. Ceux-ci ont expliqu� aux participants le Cadre am�lior� de gestion, le mod�le d'�volution des capacit�s logicielles SW-CMM du Software Engineering Institute et le m�canisme d'�valuation. La pr�sentation a �t� faite avant l'administration du questionnaire.
Quatre r�ponses7 pouvaient �tre donn�es aux questions :
Plut�t que d'exiger un suivi rigoureux du crit�re � oui/non � d�fini ci-dessus, les participants ont fait preuve de bon sens pour d�terminer � quel moment r�pondre oui ou non. On a ainsi adopt� la r�gle du 80-20 : lorsque la pratique est utilis�e dans 80 % des projets d'un minist�re, le participant donnait une r�ponse positive. Une telle interpr�tation des crit�res oui/non n'est pas inhabituelle dans les m�thodes d'�valuation.
En outre, les participants ont souvent ajout� � leurs r�ponses un commentaire du genre � oui, mais… � ou � non, mais… � et fourni une explication. Des discussions sur le besoin — ou l'absence de besoin — d'apporter des modifications � un secteur pr�cis a parfois dict� la r�ponse � donner. Les participants ont utilis� la section des commentaires pour expliquer leurs r�ponses ou noter les r�sultats de leurs discussions.
� chaque atelier, les participants ont d�gag� un consensus sur la d�finition d'un � projet � au sein d'un minist�re donn�. Ce consensus �tait absolument n�cessaire pour faire en sorte que les questions sur les projets reposent sur des assises uniformis�es et fiables. M�me si ces d�finitions ne sont pas n�cessairement homog�nes pour tous les minist�res, les repr�sentants du Bureau de gestion des projets du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada ont exig� le recours � une gamme acceptable de d�finitions afin d'assurer l'int�grit� des r�sultats de la base de r�f�rence. Le consensus entre les participants est mentionn� dans les notes sur les ateliers.
Toutes les r�ponses ont �t� consign�es et transmises aux minist�res participants aux fins d'examen interne et de validation. Les r�sultats valid�s constituent le fondement de la base de r�f�rence.
Cette section pr�sente un r�sum� des r�sultats des ateliers pour l'ensemble des minist�res participants, une analyse d�taill�e des r�sultats g�n�raux et les lignes directrices concernant la lecture et l'interpr�tation de ces r�sultats. Les auteurs ont �galement apport� leurs commentaires, le cas �ch�ant.
La base de r�f�rence a comme objectif d'inciter les minist�res � am�liorer leurs capacit�s � g�rer et � r�aliser avec succ�s des projets en technologies de l'information. C'est donc � la lumi�re de cette pr�misse qu'il faut lire et interpr�ter les r�sultats pr�sent�s dans cette section. M�me si les r�sultats donnent un bon aper�u des capacit�s du gouvernement en mati�re de gestion et de r�alisation de projets, il faut souligner que les participants ne constituent qu'un petit �chantillon de sp�cialistes qui exploitent et g�rent les technologies de l'information. Les lecteurs ne doivent donc pas tirer de conclusions h�tives ni juger les capacit�s de gestion et de r�alisation de projets gouvernementaux en technologies de l'information uniquement � partir de cette base de r�f�rence.
Des �l�ments pr�cis de la base de r�f�rence des minist�res peuvent �tre compar�s aux divers r�sum�s de profils fournis dans ce rapport. Plusieurs analyses ont �t� effectu�es et peuvent servir � �tablir diverses comparaisons. Celles-ci peuvent en outre donner des renseignements sur la position d'un minist�re par rapport aux autres.
3.2.1 R�sultats g�n�raux
Le rapport pr�sente d'abord les r�sultats g�n�raux, afin de brosser un tableau d'ensemble de la mise en œuvre des pratiques � l'�gard des projets � l'�chelle gouvernementale.
Le graphique no 1 ci-dessous illustre les r�sultats g�n�raux. Chaque bande du graphique repr�sente le niveau de satisfaction pour chaque secteur cl�. Les secteurs sont inscrits sur l'axe � Y �, et le niveau de satisfaction � l'�gard de ces secteurs sont sur l'axe � X �.
Graphique 1 – R�sultats g�n�raux
Remarques
Les taux de satisfaction les plus �lev�s ont �t� atteints pour les pratiques suivantes :
Les taux de satisfaction les plus faibles ont �t� atteints pour les pratiques suivantes :
Analyse des r�sultats g�n�raux
L'analyse des r�sultats g�n�raux �tablit quels sont les points forts de la gestion et de la r�alisation de projets en technologies de l'information, tels qu'indiqu�s ci-dessus.
Il y a �galement des secteurs o� des am�liorations devraient �tre apport�es. Il s'agit des secteurs suivants.
3.2.2 R�sultats pond�r�s
Les m�mes r�sultats sont maintenant pr�sent�s avec un facteur de pond�ration qui tient compte de la taille relative de chaque minist�re, �tablie d'apr�s le total des fonds allou�s aux technologies de l'information par rapport aux d�penses totales de l'ensemble des minist�res examin�s.
Le graphique no 2 ci-dessous pr�sente les r�sultats pond�r�s. Chaque bande du graphique repr�sente le taux pond�r� de satisfaction pour chaque secteur cl�. On a �tabli le facteur de pond�ration en calculant le rapport entre les d�penses li�es aux technologies de l'information d'un minist�re et les d�penses totales en technologies de l'information de tous les minist�res participant � l'�tude. Le r�sultat pond�r� a ensuite �t� obtenu en additionnant le taux de satisfaction de chaque minist�re au facteur de pond�ration. L'axe � Y � illustre les secteurs et l'axe � X �, le niveau de satisfaction.
Graphique 2 – R�sultats pond�r�s
Remarques
Les r�percussions des facteurs de pond�ration sur les r�sultats g�n�raux ont �t� g�n�ralement favorables, car les facteurs ont contribu� � relever le niveau de satisfaction des pratiques exemplaires suivantes :
Les niveaux de satisfaction les plus faibles ont �t� enregistr�s pour les pratiques suivantes :
Analyse des r�sultats pond�r�s
En g�n�ral, les r�sultats pond�r�s am�liorent le rendement global du gouvernement, en raison principalement des processus bien implant�s dans les plus grands minist�res.
3.2.3 R�sultats g�n�raux par niveau des d�penses en technologies de l'information
Afin de permettre la comparaison du rendement d'un minist�re par rapport � celui d'un autre minist�re ayant un niveau similaire de d�penses en technologies de l'information, les r�sultats g�n�raux sont pr�sent�s en fonction de l'importance des d�penses en technologies de l'information. Les r�sultats sont fournis au tableau no 1 ci-dessous et au graphique
no 3. Quatre cat�gories ont �t� �tablies pour le pr�sent rapport :
On a confirm� le montant des d�penses en technologies de l'information avec les minist�res au cours du processus de validation des r�sultats. Parmi ces d�penses, on inclut tous les frais li�s aux technologies de l'information, soit la conception et la gestion de logiciels ainsi que les d�penses en capitaux pour l'infrastructure et les d�penses d'exploitation et d'entretien.
Tableau 1 – R�sultats g�n�raux par niveau des d�penses en technologies de l'information
Le tableau no 1 est illustr� dans le graphique suivant.
Graphique 3 – R�sultats g�n�raux par niveau des d�pense en technologies de l'information
Analyse des r�sultats par niveau des d�penses en technologies de l'information
Aucune tendance claire ne se d�gage des r�sultats par niveau des d�penses en technologies de l'information, sauf qu'il semble y avoir un lien entre la taille du minist�re et le niveau de satisfaction pour chaque secteur. En g�n�ral, les grands minist�res (c'est-�-dire ceux ayant un niveau �lev� de d�penses en technologies de l'information) obtiennent de meilleurs r�sultats pour la
mise en œuvre et l'utilisation syst�matiques des processus. Toutefois, les minist�res dans la cat�gorie de ceux ayant des d�penses de 50 � 100 millions semblent g�n�ralement plus satisfaits des pratiques de projets que ceux dans la cat�gorie des d�penses sup�rieures � 100 millions. Ces r�sultats peuvent s'expliquer de plusieurs fa�ons, notamment par le fait que les
minist�res ayant des d�penses �lev�es en technologies de l'information ont la possibilit� de refaire � plusieurs reprises les activit�s de gestion et de r�alisation des processus et deviennent donc meilleurs � ce chapitre.
3.2.4 R�sultats par mod�le de gestion des technologies de l'information
Les r�sultats g�n�raux sont pr�sent�s en fonction du mode de gestion � d�centralis�e � ou � centralis�e � des minist�res en ce qui a trait aux technologies de l'information. Certains minist�res ont un style de gestion centralis�e en ce qui a trait aux technologies de l'information, o� pratiquement � tout � est effectu� � l'interne pour les clients.
D'autres ont un mode de fonctionnement d�centralis� o� les responsabilit�s concernant les r�seaux, l'infrastructure informatique et les applications sont partag�es entre divers groupes. Les r�ponses fournies par ces deux cat�gories de minist�re �tant diff�rentes, les repr�sentants du Bureau de gestion des projets du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada voulaient que les
minist�res puissent se comparer aux minist�res ayant le m�me style de gestion qu'eux.
Le graphique no 4 ci-dessous illustre les r�sultats par mode de gestion des technologies de l'information. La bande inf�rieure de chaque paire repr�sente le niveau de satisfaction pour chaque secteur utilis� par les minist�res � centralisateurs �. La bande sup�rieure repr�sente le taux de satisfaction pour chaque secteur mis en œuvre par les minist�res d�centralis�s. L'axe � Y � repr�sente les secteurs et l'axe � X �, le niveau de satisfaction.
Graphique 4 – R�sultats par mode de gestion des technologies de l'information
Analyse des r�sultats par mode de gestion des technologies de l'information
Une tendance int�ressante se d�gage des r�sultats de la base de r�f�rence �valu�e en fonction du mode de gestion. Il semble que la gestion centralis�e des technologies de l'information obtient constamment des taux de satisfaction sup�rieurs pour les 15 secteurs cl�s, � l'exception de la formation. Cela peut s'expliquer par le fait que les minist�res qui centralisent la gestion
des technologies de l'information exercent un meilleur contr�le sur les pratiques et les ressources de mise en œuvre des processus. Ce r�sultat n'est pas vraiment surprenant. Cependant, �tant donn� qu'il existe plusieurs raisons administratives valables pour justifier une d�centralisation de la gestion des technologies de l'information, les lecteurs ne doivent pas tirer de
conclusions trop h�tives apr�s l'examen des r�sultats. Les minist�res ayant un mode de gestion d�centralis�e des technologies de l'information pourraient �tablir une base de r�f�rence de leurs pratiques dans certains secteurs et utiliser les r�sultats qui en d�coulent pour cerner les pratiques exemplaires et ensuite se servir de celles-ci comme effet multiplicateur pour l'ensemble du
minist�re.
3.2.5 R�sultats par mode de prestation de services de technologies de l'information
Cette section pr�sente les r�sultats par minist�re, class�s selon le mode de prestation de services de technologies de l'information, c'est-�-dire � interne � ou � externe �. Certains minist�res sont dot�s d'un important effectif en informatique pour effectuer la majeure partie de leur travail avec des ressources internes. Lorsqu'ils ont recours � la
sous-traitance, ces minist�res conservent dans une large mesure la responsabilit� g�n�rale des r�sultats du projet. D'autres minist�res ont recours � des services de sous-traitance pour effectuer la majeure partie du travail n�cessaire aux projets en technologies de l'information. Ces minist�res ont tendance � faire assumer la majorit� des risques par les sous-traitants. Ici encore,
les probl�mes li�s � chaque approche varient et les minist�res pourraient juger bon de se comparer aux autres minist�res faisant partie de la m�me cat�gorie en mati�re de prestation de services de technologies de l'information.
Le graphique no 5 ci-dessous illustre les r�sultats par mode de prestation de services de technologies de l'information. La bande inf�rieure de chaque paire repr�sente le taux de satisfaction pour chaque secteur des minist�res qui utilisent des ressources � internes �. La bande sup�rieure illustre le taux de satisfaction pour chaque secteur des minist�res qui ont recours � des ressources � externes �. Les secteurs sont inscrits sur l'axe � Y � et le niveau de satisfaction, sur l'axe � X �.
Analyse des r�sultats par mode de prestation de services de technologies de l'information
En ce qui concerne les taux de satisfaction, les r�sultats g�n�raux �tablis par mode de prestation de services de technologies sont r�v�lateurs. Il semble que les minist�res utilisant des ressources internes obtiennent un taux de satisfaction sup�rieur pour tous les secteurs cl�s, � l'exception de la gestion des besoins, du suivi et de la supervision de projets et de la gestion des
configurations. Cette tendance pourrait �tre li�e au fait que les minist�res utilisant les ressources internes pour la prestation de services de technologies de l'information peuvent exercer un meilleur contr�le sur les pratiques et les ressources utilis�es pour la mise en œuvre des processus.
Graphique 5 – R�sultats par mode de prestation de services de technologies de l'information
3.2.6 �tablissement de la correspondance entre les r�sultats et les objectifs du Cadre am�lior� de gestion
La pr�sente section �tablit une correspondance entre les r�sultats g�n�raux et les objectifs �tablis par le Bureau de gestion des projets dans le document intitul� Cadre am�lior� pour la gestion des projets de technologie de l'information - Partie II : Solutions pour l'application des principes. Ce document �tablissait les objectifs d'am�lioration selon les �tapes
suivantes :
Afin d'obtenir une meilleure id�e des r�sultats g�n�raux par rapport � ces �tapes, le tableau 2 illustre le niveau de satisfaction des secteurs pour chaque �tape.
Tableau 2 – Correspondance entre les r�sultats et les objectifs du Cadre am�lior� de gestion8
Analyse des r�sultats de la correspondance par rapport aux objectifs du Cadre am�lior� de gestion
Comme nous l'avons indiqu� � la section 3.2.1, le volet qui est particuli�rement pr�occupant est celui de la gestion de projet, tel que le d�finit le Cadre am�lior� de gestion. Les activit�s pr�vues pour ce volet visent � s'assurer que les projets sont dans la bonne voie. Cela inclut une structure de gestion efficace au sein du minist�re; l'�laboration d'une analyse de
rentabilisation appropri�e pour la s�lection de projets; un m�moire de projet final et un syst�me int�gr� de responsabilisation et de comptabilit�; une approche rigoureuse en mati�re de formation; la s�lection et le perfectionnement des gestionnaires de projets et un syst�me efficace de gestion des risques. Toutes ces composantes sont essentielles � la gestion et � la r�alisation de
projets r�ussis en technologies de l'information et il est absolument crucial que ces fondements soient �tablis correctement.
Sachant que les pratiques de niveau sup�rieur peuvent rarement �tre am�lior�es sans la mise en œuvre de pratiques uniforme aux niveaux inf�rieurs, la pr�sente analyse vise � fournir une orientation et des conseils pour la r�alisation d'initiatives d'am�lioration � l'�chelle gouvernementale.
3.2.7 �tablissement de la correspondance entre les r�sultats et les conclusions du BVG
La pr�sente section fait une comparaison entre les r�sultats de la base de r�f�rence et ceux �tablis par le BVG dans le cadre de ses �tudes sur les syst�mes en d�veloppement au cours des trois derni�res ann�es (1995 � 1997)9. Les r�sultats des �tudes du BVG se trouvent sur le
site web de l'organisme � l'adresse www.oag-bvg.gc.ca. Les questions principales soulev�es par le BVG sont inscrites dans la premi�re colonne, � c�t� de celle indiquant l'ann�e o� elles ont �t� signal�es. Les deux derni�res colonnes fournissent les r�f�rences � la base de r�f�rence et le niveau de satisfaction pour ces
activit�s. Les chiffres indiqu�s dans la troisi�me colonne correspondent aux questions pr�sent�es dans l'annexe 1. (GP=Gestion de projets, CS=Conception de syst�mes/acquisition de logiciels, CMM=mod�le
d'�volution des capacit�s logicielles).
Conclusions du v�rificateur g�n�ral | R�f�rence du BVG | R�f�rence � la base de r�f�rence | Moyenne du % du niveau de satisfaction |
---|---|---|---|
Fractionnement des projets | BVG 95 | GP 4.1, GP 4.2, GP 4.3 | 35 |
Parrainage efficace de projets | BVG 95 | GP 2.1 | 70 |
Besoins clairement d�finis | BVG 95 | CMM 1 | 69 |
Participation active des utilisateurs | BVG 95 | CS 1 CMM 12 CMM 1.1, 1.4, 2.3, 2.5, 3.5 |
75 |
Ressources consacr�es aux projets | BVG 95 | GP 2.4, GP 4.8, CMM 11.8 |
59 |
Responsabilisation | BVG 96 | GP 2 | 58 |
�tablissement des besoins | BVG 96 | CMM 1 | 69 |
Am�lioration des processus de conception logicielle | BVG 96 | CMM 7, CMM 8 |
34 |
�tablissement des priorit�s | BVG 96 | GP 1 | 56 |
�valuation de l'�tat des projets | BVG 96 | GP 4.7, GP 4.1, CMM 3 |
44 |
Mise en œuvre des nouvelles directives du gouvernement | BVG 96 | CMM 7, CMM 8 |
34 |
Planification | BVG 97 | CMM 2 | 69 |
Supervision | BVG 97 | GP 4.7, GP 4.1 CMM 3 |
44 |
Assurance de la qualit� | BVG 97 | CMM 5 | 40 |
Analyse des r�sultats de la correspondance avec les conclusions du BVG
En �tablissant une correspondance entre les r�sultats de la base de r�f�rence et les conclusions du BVG, on remarque la pr�sence d'irr�gularit�s similaires en mati�re de pratiques de gestion et de r�alisation de projets. Dans le rapport sur la base de r�f�rence on a toutefois not� que des am�liorations devraient �ventuellement �tre apport�es en ce qui concerne :
On recommande aux minist�res d'utiliser la base de r�f�rence pour corroborer les initiatives d'am�lioration des pratiques et pour l�gitimer les futurs plans de mise en œuvre des pratiques exemplaires de l'industrie. Il est �galement recommand� de passer rapidement aux �tapes identifi�es ci-dessous afin de profiter du dynamisme actuel des participants.
Cr�ation d'une infrastructure � d'am�lioration �. Afin d'appuyer leur plan de mise en œuvre de pratiques exemplaires, les minist�res devraient �laborer un cadre organisationnel qui comprend une structure appropri�e de gestion. Des ressources cl�s devraient �galement �tre allou�es.
Phase d'�tablissement des objectifs. Les minist�res devraient ensuite �tablir des objectifs pr�cis de mise en œuvre de pratiques exemplaires pour la nouvelle ann�e. Les discussions tenues lors des ateliers ont r�v�l� que dans chaque minist�re, il existe d�j� des plans et des activit�s afin d'am�liorer les secteurs cl�s �valu�s. Dans certains cas, ces initiatives visent clairement � s'aligner sur le Cadre am�lior� de gestion, tandis que pour d'autres minist�res, il s'agit uniquement d'obtenir de la direction qu'elle reconnaisse la n�cessit� d'apporter des changements; les liens avec le Cadre am�lior� de gestion constituent alors une simple co�ncidence. Dans l'un ou l'autre cas, les plans et les activit�s peuvent servir de pierre d'assise pour les plans d'am�lioration comme le stipule le document intitul� Cadre am�lior� pour la gestion des projets de technologie de l'information - Partie II : Solutions pour l'application des principes. Les objectifs �tablis dans ce document devraient servir de lignes directrices pour les points de contr�les.
Mise en œuvre et partenariat. Les minist�res devraient finalement proc�der � la mise en œuvre des pratiques exemplaires et des plans. �tant donn� qu'il n'est pas surprenant de constater que les diff�rents minist�res ont chacun leurs points forts concernant les divers secteurs cl�s, dans certains cas, ils pourraient tirer profit de leurs forces respectives en partageant les guides, les cahiers de travail, les proc�dures, les outils et autres mat�riels. Le Bureau de gestion des projets du Secr�tariat recueillera tout ce mat�riel afin de bonifier l'ensemble des solutions du Cadre am�lior� de gestion et ainsi de lui donner une plus grande port�e.
Le processus d'�tablissement de la base de r�f�rence pour les pratiques actuelles utilis�es dans le cadre de projets ne constitue que la premi�re �tape de mise en œuvre d'am�liorations durables et de pratiques exemplaires de l'industrie li�es � la gestion et � la r�alisation de projets en technologies de l'information au gouvernement f�d�ral. L'objectif de cette base de r�f�rence est d'encourager les minist�res � am�liorer leurs capacit�s de gestion et de r�alisation de projets r�ussis en technologies de l'information. Le pr�sent document sur la base de r�f�rence constitue en fait un instantan� des efforts du gouvernement en mati�re de mise en œuvre de ces pratiques.
Comme l'ont indiqu� les ateliers dont sont tir�s les r�sultats, chaque minist�re devrait maintenant �laborer un plan d'action d�taill� afin d'entreprendre des activit�s d'am�lioration. � la suite des r�sultats des ateliers, on pr�voit que ce premier plan d'activit�s pr�sentera une s�rie de sous-plans minist�riels d�j� �labor�s et approuv�s pour l'ann�e prochaine. Le plan devrait fournir des renseignements de haut niveau au sujet du contexte, des raisons administratives et des objectifs des initiatives d'am�lioration; des activit�s; des r�les et responsabilit�s des intervenants; des points de contr�le cl�s ainsi que des ressources consacr�es aux activit�s d'am�lioration. Le Bureau de gestion des projets peut fournir aux minist�res des mod�les et des exemples pour la conception de ces plans.
Les minist�res doivent �galement r�examiner leurs organisations et �valuer leurs progr�s. Le Bureau de gestion des projets fournira une version am�lior�e, sous format �lectronique, du questionnaire ayant servi � �laborer la base de r�f�rence. Les minist�res seront donc en mesure de r�p�ter cette �tape au sein de leur organisation et m�me peut-�tre d'y inclure d'autres secteurs non vis�s la premi�re fois. Ceci s'av�rera utile dans le cas o� les participants n'ont pas �t� en mesure de r�pondre aux questions pour l'ensemble du minist�re. Cela s'est av�r� particuli�rement �vident pour les minist�res g�rant de fa�on d�centralis�e les technologies de l'information. En fait, il est clair que certains minist�res devraient avoir plusieurs bases de r�f�rence afin de tenir compte des diff�rentes pratiques dans divers secteurs plut�t qu'une seule base de r�f�rence pour l'ensemble du minist�re. Les minist�res devraient revoir cette question avec leurs groupes de mise en œuvre des pratiques.
Le document intitul� SEI IDEALSM Model remis lors des ateliers pr�sente des explications d�taill�es sur la m�thode de mise en œuvre des pratiques exemplaires de l'industrie. Le document est disponible sur le site WEB du SEI (www.sei.cmu.edu.). Par ailleurs, le Bureau de gestion des projets du Secr�tariat parraine �galement des groupes d'int�r�t qui travaillent � la mise en œuvre des pratiques exemplaires d�crites dans le pr�sent rapport. Les minist�res ne devraient pas h�siter � se servir de ces outils.
Les technologies de l'information constituent un �l�ment crucial de la prestation efficace et efficiente des programmes et des services gouvernementaux. Les minist�res ne peuvent se permettre des projets rat�s ou de ne pas profiter des avantages des technologies qu'ils utilisent. Les r�sultats des ateliers confirment les conclusions des �tudes et des examens ant�rieurs men�s par le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada, le BVG et le secteur priv�, selon lesquelles il existe des probl�mes importants en mati�re de pratiques de gestion de projets. Les r�sultats de la base de r�f�rence de chaque minist�re donnent des indications pr�cieuses sur les am�liorations n�cessaires � apporter et sur l'�tablissement des priorit�s.
L'instauration de pratiques exemplaires de l'industrie constitue une �tape majeure vers l'efficacit� op�rationnelle et une fonction de contr�leur reconnue, dont le gouvernement se fait actuellement l'ardent d�fenseur au sein m�me de son administration. Les cadres sup�rieurs ont la possibilit� d'adopter des solutions qui ont fait leurs preuves pour r�gler un probl�me largement reconnu; il s'agit l� d'une occasion � ne pas manquer. Cela est particuli�rement vrai � la lumi�re des projets de � l'an 2000 � pr�sentement en cours.
Le r�sum� g�n�ral que pr�sente ce document ainsi que les rapports sur les bases de r�f�rence de chaque minist�re peuvent s'av�rer des outils pr�cieux conduisant � l'am�lioration marqu�e de la gestion des projets de technologies de l'information. Ils peuvent �galement constituer un point de rep�re valable pour permettre � chaque minist�re d'�valuer ses propres progr�s.
Note fin de page
1. Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada. Cadre am�lior� pour la gestion des projets de technologie de l'information, Ottawa, 1996, 128 p.
2. Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada. Cadre am�lior� pour la gestion des projets de technologie de l'information - Partie II : Solutions pour l'application des principes, Ottawa, 1998, 65 p.
3. L'examen du Secr�tariat, expliqu� dans le document Cadre am�lior� pour la gestion des projets de technologie de l'information, indique les probl�mes li�s aux r�sultats des projets en technologies de l'information. Des �tudes men�es par le BVG ont �galement soulign� des probl�mes. Ces �tudes sont disponibles sur le site du BVG � l'adresse www.oag-bvg.gc.ca. Des sondages men�s dans le secteur priv� par le Standish Group aux �tats-Unis et par KPMG au Canada ont �galement relev� des probl�mes semblables en ce qui concerne les r�sultats de projets en technologies de l'information. Ces sondages ont �t� effectu�s de 1995 � 1997.
4. Capability Maturity Model for Software, Version 1.1, CMU/SEI-93-TR-24, Paulk, Mark C.; Curtis, Bill; Chrissis, Mary Beth; Weber, Charles V.; Software Engineering Institute, Carnegie Mellon University, Pittsburgh, PA, 1993.
5. Fait � noter, le m�canisme S:PRIME disponible aupr�s du Applied Software Engineering Centre et de GrafP Technologies Inc. qui est utilis� dans quelques minist�res a �galement �t� envisag�, car il est aussi fond� sur l'�valuation de l'am�lioration continue des processus tout en exigeant moins de ressources. Toutefois, ce questionnaire a des r�percussions tr�s fortes sur les organisations, r�percussions auxquelles nous ne voulions faire face � ce moment-ci.
6. De br�ves d�finitions des secteurs cl�s sont fournies � l'annexe 1.
7. Les r�ponses aux questions sont fond�es sur la connaissance et l'exp�rience des participants dans leur milieu actuel, sauf indication contraire.
8. Le secteur cl� � gestion des besoins � a �t� d�plac� afin de faciliter la lecture des r�sultats de la correspondance.
9. Il faut souligner que les processus utilis�s par le BVG pour cerner les principaux probl�mes de gestion et de r�alisation de projets en technologies de l'information au gouvernement diff�rent de ceux utilis�s par le Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada pour �tablir cette base de r�f�rence. Alors que le BVG adoptait une approche cibl�e sur des initiatives pr�cises au sein du gouvernement, le Secr�tariat �tudie la mise en oeuvre de ces m�mes secteurs mais sur le plan corporatif.
Dans ce questionnaire, la conception de syst�mes et l'acquisition de logiciels porte sur la transformation d'un besoin op�rationnel en une description de la configuration d'un syst�me (y compris ceux achet�s) qui r�pond le mieux possible � ce besoin et regroupe les efforts de tous les secteurs et sp�cialit�s (conception logicielle, infrastructure, etc.) afin de produire un logiciel.
Les minist�res suivants ont particip� � l'initiative du Secr�tariat du Conseil du Tr�sor du Canada
Minist�res | Repr�sentants |
---|---|
1. Agriculture et Agroalimentaire Canada | Marj Akerley Ray Blewett Brian Gallant Bruce Gordon Terry Harding |
2. Patrimoine canadien | Larry Bristowe Crayden Arcand |
3. Citoyennet� et Immigration Canada | Christine Payant Don Hobbins |
4. Service correctionnel Canada | David From N.D. Funk Doug McMillan Richard Johnston |
5. Environnement Canada | Jim Klotz Henry Murphy Chak Lam Wong |
6. P�ches et Oc�ans | R�jean Gravel Robert Cosh William Lowthian Dianne Symchych |
7. Affaires �trang�res et Commerce international | Greta Bossenmaier David Lafranchise Bob Fraser |
8. Sant� Canada | Dorene Hartling Bob Wilkinson |
9. D�veloppement des ressources humaines Canada | Joan Delavigne Ron Ramsey Michel Gilbert |
10. Affaires indiennes et du Nord Canada | Serge de Bellefeuille Yves Marleau Peter Oberle |
11. Industrie Canada | Tom Racine Nabil Kraya Patty Pomeroy Pierrette Benois-Doris Jenny Steel Jim Westover |
12. Minist�re de la Justice Canada | Aaron Caplan Janice Hatt |
13. D�fense nationale | Barry Brock (Colonel) Wayne Harrison Bill Brittain |
14. Ressources naturelles Canada | Yvon Claude Paul Conway Peter McLean Ken Leblanc Leslie Whitney |
15. Travaux publics et Services gouvernementaux Canada | Dave Holdham Julia Ginley Fran�ois Audet Debbie Jones |
16. Revenu Canada | Darlene Bisaillon Richard Chauret Barry Ferrar Gloria Kuffner Katherine Stewart |
17. Gendarmerie royale du Canada | Edward B. Cook Guy Millaire |
18. Statistique Canada | Dick Gross Michael Jeays Mel Turner |
19. Transports Canada | Kevin Collins Robert Lalonde |
20. Anciens Combattants Canada | Heather Parry Frances Walsh Howard Williams |