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ARCHIVÉ - Mesure du rendement de l'Initiative du Gouvernement en direct

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Le principe qui consiste à envisager une perspective générale de la réussite est probablement le plus crucial. La raison en est simple : le nombre de services offerts en direct importe peu si les clients peuvent difficilement y avoir accès; de même, il est inutile d'offrir des services de pointe en direct si les clients ne les apprécient pas et n'y ont pas recours. Un autre principe clé est de reconnaître que l'élaboration de services en direct n'est qu'une étape intermédiaire vers la réalisation d'un objectif plus général. Par ce principe, on veut montrer que le GED ne représente pas simplement une échéance à respecter, mais qu'il vise plutôt à donner aux ministères et organismes les moyens de mieux réaliser les objectifs qui leur sont fixés. En outre, il importe de s'assurer que l'approche privilégiée est suffisamment souple. Les stratégies de mesure doivent reconnaître les écarts marqués qui existent entre les ministères et organismes et en tenir compte. Certains fournissent essentiellement des services d'information, tandis que d'autres offrent de nombreux services transactionnels; certains accordent des prestations, alors que d'autres assurent la conformité aux règlements.

En nous appuyant sur ces bases, nous avons établi un ensemble de résultats communs escomptés :

  • plus grande priorité donnée au citoyen et au client grâce à la commodité de la prestation de services en direct à une meilleure accessibilité dans les deux langues officielles et pour les personnes handicapées et à la prestation de renseignements crédibles et fiables;
  • meilleure qualité des services offerts grâce à une masse critique de services en direct et à la transformation (ou restructuration) des services du point de vue du citoyen ou du client ainsi qu'à une hausse de l'adhésion à ces services et du niveau de satisfaction à leur égard;
  • confiance accrue à l'égard de la prestation des services en direct grâce à des mécanismes efficaces de sécurité et de protection des renseignements personnels;
  • retombées économiques favorables grâce à l'efficacité accrue de la prestation de services innovateurs.

Ces résultats escomptés sont conformes aux « engagements envers les Canadiens » présentés dans le premier rapport sommaire sur l'Initiative du GED. Ils englobent aussi la première série de résultats escomptés, qui a été formulée en l'an 2000 (voir l'Annexe 1).

Enfin, la dernière étape consistait à décider quelles techniques seraient utilisées pour évaluer les progrès accomplis en vue d'atteindre les résultats escomptés et à déterminer la portée de l'évaluation. Le système de mesure du GED a recours à une technique combinant les données des autoévaluations faites par les ministères et organismes ainsi que les commentaires des citoyens et des clients. Les autoévaluations permettent aux personnes les plus directement liées aux services en direct, c'est-à-dire celles qui connaissent le mieux ces services, de faire l'évaluation des progrès réalisés. Les évaluations de ce type sont aussi relativement peu coûteuses et rapides à mener. Toutefois, les ministères et organismes ont parfois une compréhension différente de celle de leurs clients à propos, par exemple, des avantages que peut présenter la prestation en direct d'un service particulier. Il y a aussi des aspects du cybergouvernement qu'ils ne sont pas en mesure d'évaluer correctement, comme la confiance des citoyens et des clients à l'égard des transactions en direct. Pour ces raisons, il est impératif de pondérer les autoévaluations ministérielles en tenant compte des résultats des sondages effectués auprès des clients et des citoyens ainsi que des commentaires des groupes de consultation. Cette pondération de données multiples permet également de brosser un portrait complet et solide des résultats atteints à ce jour.

En ce qui concerne la portée de l'évaluation, nous avons mis l'accent sur les services, les ministères et organismes ou sur l'ensemble du gouvernement, selon le cas. Par exemple, l'adhésion aux services est toujours évaluée à l'échelle du service. Par ailleurs, la mise en œuvre de la NSI permet aux ministères d'améliorer la reconnaissanceet l'accessibilité des sitesWeb; elledoit donc être évaluée à l'échelle ministérielle. Enfin, les portails Web intégrés représentent un outil pangouvernemental d'amélioration de la commodité des services et doivent donc être évalués à ce niveau.