Annulée [2020-11-02] - NCTTI 05 : Norme de clavier du gouvernement du Canada pour le matériel informatique - Critères d'applicabilité

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1. Référence

1.1 Titre

  • Norme de clavier du gouvernement du Canada pour le matériel informatique

1.2 Indicatif

  • NCTTI-5

1.3 Catégorie

  • Norme

1.4 Entrée en vigueur

  • Le 1er janvier 1993

1.5 Autorisation

  • Conseil du Trésor du Canada

1.6 Organisme responsable

  • Gestion des technologies de l'information
  • Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT)

1.7 Renvois

  • CAN/CSA-Z243.200-91, Claviers canadiens pour le français et l'anglais ISO 9995-1, -2, -3, -4, -5, -6, -7, Technologies de l'information - Disposition des claviers conçus pour la bureautique (projet de norme internationale de 1991, divers noms de pièces)

1.8 Documents connexes

  • NCTTI-3, Jeu de caractères codés pour le traitement et l'échange de l'information CAN/CSA-Z243.4-87, Jeu de caractères codés à 7 et 8 éléments pour le traitement et l'échange de l'information
  • Loi sur les langues officielles, L.R. 1985, chap. O-3.01

2. Objet

L'objet de la présente norme est de répondre aux besoins de tous les utilisateurs de claviers de l'administration fédérale tout en appuyant la Loi sur les langues officielles et les lignes de conduite pertinentes.

3. Champ d'application

La présente norme s'applique à l'acquisition de claviers d'ordinateurs pour usage administratif général dans les systèmes courants et largement utilisés au sein des ministères et organismes fédéraux canadiens. Sans que son application générale soit restreinte, elle s'applique particulièrement aux claviers utilisés essentiellement pour le traitement de texte, autonomes ou pas.

4. Interprétation

Remarque : Cette NCTTI contient des termes et des citations tirés des normes de l'ISO et de la CSA. Comme ces normes n'existent pas en français, nous avons fait une traduction des termes et des citations présentés dans la version anglaise des normes et nous avons indiqué cette traduction au moyen de crochets. Ainsi, « [motion au niveau 3] » est l'équivalent de « level 3 shift ». Lorsque les normes de la CSA et de l'ISO seront publiées en version française, nous intégrerons à la NCTTI les termes et citations qui seront utilisés dans la version française officielle.

Dans la présente norme, « Norme de la CSA » désigne la norme CAN/CSA-Z243.200-91, Claviers canadiens pour le français et l'anglais; « [groupe] » a le même sens que dans la norme CSA; « disposition »désigne l'affectation des caractères graphiques d'un groupe à des niveaux sur des touches graphiques; « [niveau] » a le même sens que dans la norme CSA; « [disposition de clavier primaire] » a le même sens que dans ISO 9995-1;    « [disposition de clavier secondaire] » a le même sens que dans ISO 9995-1; « disposition de clavier primaire sans accent » désigne une [disposition de clavier primaire] qui ne contient aucun caractère accentué.

Dans la présente norme, tout renvoi, en tout ou en partie, à une norme nationale ou internationale doit être compris comme un renvoi à la version définitive la plus récente de cette norme, à l'exception des deux cas suivants :

  1. jusqu'à ce que la norme ISO 9995 ou l'une quelconque de ses parties soit rendue définitive, tout renvoi à cette norme ou à une de ses parties sera considéré comme un renvoi à la version la plus récente du projet de norme internationale;
  2. lorsque l'on fait un renvoi à une partie déterminée, à une disposition ou à un niveau de conformité d'une norme, on considère qu'il s'agit d'un renvoi à ce qui le remplace dans toute version de la norme émise après le 1er janvier 1992.

On n'exigera pas la mise en œuvre d'un changement à une norme nationale ou internationale qui influe sur la présente norme avant six mois après l'entrée en vigueur du changement.

5. Mise en œuvre

Nous adoptons dans la présente norme, la norme CAN/CSA-Z243.200-91, Clavier canadien pour le français et l'anglais, avec les éclaircissements et les détails additionnels énoncés à l'annexe A de la présente norme.

La présente norme prévoit aussi la possibilité de continuer à utiliser des dispositions de clavier primaire sans accent dans certains cas déterminés en conjonction avec une [disposition de clavier secondaire] qui, avec la disposition de clavier primaire sans accent, permet l'accès à tous les caractères couramment utilisés en anglais et en français.

5.1 Exigences de conformité

5.1.1 Tout clavier acquis en vue d'une utilisation dans la Région de la capitale nationale, au Québec ou en un endroit prescrit en vertu de la Partie V de la Loi sur les langues officielles (« région bilingue ») doit être conforme aux spécifications suivantes :

  1. CAN/CSA-Z234.200-91, Claviers canadiens pour le français et l'anglais, niveau de conformité A (voir la figure 3 de la norme CSA);
  2. ISO 9995-7, Traitement de l'information - Disposition des claviers conçus pour la bureautique B Symboles employés pour la représentation des fonctions; et
  3. l'annexe A de la présente norme.

5.1.2 Dans tous les autres cas, tout clavier doit être conforme à l'une des définitions suivantes :

  1. les spécifications énoncées en 5.1.1;
  2. la combinaison :
    1. d'une disposition de clavier primaire sans accent; et
    2. de la [disposition de clavier secondaire]; et
    3. de l'annexe A de la présente norme.

5.2 Conformité facultative

Il serait bon qu'il y ait conformité à la norme de la CSA au niveau de conformité B ou C (mise en œuvre de la [disposition de clavier secondaire]) pour donner accès aux autres caractères de l'alphabet latin no 1 définis dans la norme NCTTI-3, Jeu de caractères codés pour les échanges d'information.

5.3 Exemptions

On peut acquérir un clavier qui n'est pas conforme à 5.1.1 ou 5.1.2 lorsque son acquisition est justifiée de façon raisonnable.

La présente norme n'exige pas la mise à niveau des claviers achetés avant la date d'entrée en vigueur.

6. Attestation de conformité

Il n'y a pas, actuellement, de procédure établie pour obtenir une attestation de conformité.

7. Groupe de travail gouvernemental pour la norme de clavier

Hicks, Ed (Président) SCT
Bourdon, André CEC
Brunton, Brian EIC
Butler, Ed BCP
Casselman, Brian RCT
Charlebois, George BNC
Chrenowski, Tony SEC
Clemis, David CC
Cyr, André AINC
Desrochers, Alain AGR
Farley, Benoit CNRC
Gagné-Hallé, Claire DN
Hadrill, John ISTC
Hammond, Roy STC
Hart, Neil GRC
Kroll, Gerry ASC
Morgan, David BC
Olmstead, Marilyn AGR
Payant, Christine BCG
Perrier, Yvon ACDI
Poulin, Greg SBSC
Sauvé, Gene CLO
Tweedle, Debbie FIN

8. Commande d'exemplaires

Pour obtenir les spécifications techniques, procéder comme suit :

CAN/CSA-Z243.200-91
Claviers canadiens pour le français et l'anglais
Association canadienne de normalisation
178, boul. Rexdale
Rexdale (Ontario)
M9W 1R3

Téléphone : (416) 747-4044
Télécopieur : (416) 747-2475
ISO 9995-1, -2, -3, 4, -5, -6, -7

Technologies de l'information-Disposition des claviers conçus pour la bureautique
(projet de norme internationale de 1991)

Conseil canadien des normes
270, rue Albert, pièce 200
OTTAWA ON K1P 6N7

Téléphone : (613) 238-3222
Télécopieur : (613) 569-7808

Web: http://www.ccn.ca/fr/index.shtml


Annexe A - Éclaircissements et détails additionnels

La présente annexe constitue une partie normative de la norme.

Cette annexe a pour but d'éclairer l'interprétation de la norme CAN/CSA-Z243.200-91, Claviers canadiens pour le français et l'anglais, de fournir des détails additionnels au sujet de la norme CSA et de préciser certains détails de la disposition de clavier primaire sans accent prévu à la NCTTI-5.

1. Sur un clavier étiqueté conformément à la [disposition de clavier primaire] de la CSA, les touches de fonction ne doivent être étiquetées qu'au moyen d'étiquettes symboliques et les étiquettes symboliques doivent être conformes à la norme ISO 9995-7.

2. Le clavier peut avoir la disposition à 47 touches ou celle à 48 touches telles que décrites aux figures 1 et 2 de la norme CSA.

3. Les exigences suivantes s'appliquent à tous les claviers :

3.1 Les touches des fonctions « [motion au niveau 3] », « [sélection de groupe] », « contrôle » et « [alternative] » doivent être situées dans la rangée A.

3.2 La fonction « sélection de groupe » peut être activée à l'aide d'une seule touche de la rangée A ou d'une combinaison de deux ou trois touches de n'importe quelle rangée.

3.3 Le symbole au niveau 3 de la touche E00 de la norme CSA doit être représenté sur le clavier par une barre verticale continue et non par un tiret vertical. Il s'agit du caractère que l'on trouve au point de code 7C hex/124 décimal dans la norme NCTTI-3. Où qu'il soit situé sur les dispositions de clavier primaire sans accent, il devrait être représenté par une barre verticale continue.

3.4 Si on utilise un étiquetage des dessus de touches imprimé, gravé ou sous une autre forme fixe, les étiquettes de caractère graphique doivent être placées sur les touches conformément à la norme ISO 9995-1. Si on utilise un affichage à cristaux liquides ou une autre forme variable d'étiquetage de dessus de touche, les étiquettes des caractères graphiques peuvent être placées d'une autre façon.

4. Les exigences suivantes s'appliquent à tous les claviers à 47 touches :

4.1 La touche de la fonction « retour » doit être située aux positions C12 et C13. Cette touche sert habituellement à produire un « retour de charriot/changement de ligne ».

4.2 La touche de la fonction «espace arrière » doit être située aux positions E13 et E14.

4.3 La [disposition de clavier secondaire] doit être la même que la [disposition de clavier secondaire courant] de la norme ISO 9995-3 à l'exception de l'absence de la touche B00.

4.4 Lorsque le tiret vertical ( ) est disponible dans le jeu de caractères d'une application, il faut en permettre l'accès. Le tiret vertical est un caractère de la [disposition de clavier secondaire courant] de la norme ISO (ISO 9995-3) et se trouve au point de code A6 hex/166 décimal dans la norme NCTTI-3; il ne s'agit pas de la ligne verticale (|) au point de code 7C hex/124 décimal, qui est souvent étiquetée par erreur sur les claviers comme un tiret vertical. Comme le tiret vertical de la touche B00 de la [disposition de clavier secondaire courant] de la norme ISO ne peut être atteint dans aucune version de la disposition de clavier à 47 touches, il faut y offrir un autre moyen d'accès qui sera décrit dans la documentation du clavier.

5. Les exigences suivantes s'appliquent à la [disposition de clavier secondaire] :

5.1 La [disposition de clavier secondaire] est la « [disposition de clavier secondaire courant] » complète telle que définie dans la norme ISO 9995-3, dans la mesure où une application donnée peut la soutenir. Chaque application dépendra par la force des choses d'un jeu de caractères, mais doit mettre en application toutes les fonctionnalités de la [disposition de clavier secondaire courant] de la norme ISO possibles avec les contraintes de cette application. Cela comprend le doublement de fonctionnalités qui peuvent être présentes dans l'une des deux [dispositions de clavier primaire] (CSA ou sans accent). Cela signifie que si le ou les jeux de caractères disponibles pour une application contiennent un caractère qui se trouve dans le jeu de caractères de groupe 2 de la norme ISO 9995-3, la [disposition de clavier secondaire] doit offrir la fonctionnalité pour produire ce caractère, que ce dernier soit ou non étiqueté sur un dessus de touche et qu'il soit ou non disponible dans l'une ou l'autre des [dispositions de clavier primaire].

5.2 L'étiquetage de la [disposition de clavier secondaire] est facultative avec l'une ou l'autre [disposition de clavier primaire]. L'étiquetage partiel tel qu'indiqué aux figures 4 et 5 de la norme CSA est acceptable de concert avec la [disposition de clavier primaire] de la CSA. Lorsque la [disposition de clavier secondaire] est étiquetée de concert avec une disposition de clavier primaire sans accent, tous les caractères diacritiques sans espacement disponibles et tous les autres caractères disponibles qui ne sont pas reproduits sur la disposition de clavier primaire sans accent doivent être étiquetés.

Annexe B - Notes explicatives, suggestions et considérations de mise en application

Cette annexe ne constitue pas une partie normative de la présente norme.

Cette annexe a pour but d'expliquer en partie la raison d'être de la NCTTI-5, de faire des recommandations au sujet de certains aspects des normes CSA et ISO 9995 qui n'ont pas encore été entièrement définis et d'expliquer certains des problèmes éventuels qui devraient être pris en compte dans la mise en application de cette norme.

1. Notes explicatives

L'entête entre parenthèses réfère à l'en-tête correspondant dans le texte principal.

1.1 Loi sur les langues officielles

Les extraits suivants de la Loi sur les langues officielles définissent le contexte de cette norme :

35(1) Il incombe aux institutions fédérales de veiller à ce que :

  1. a) dans la région de la capitale nationale et dans les régions ou secteurs du Canada ou lieux à l'étranger désignés, leur milieu de travail soit propice à l'usage effectif des deux langues officielles tout en permettant à leur personnel d'utiliser l'une ou l'autre;

    36(1) Il incombe aux institutions fédérales, dans la région de la capitale nationale et dans les régions, secteurs ou lieux désignés au titre de l'alinéa 35(1)a) :

  2. b) de veiller à ce que les systèmes informatiques d'usage courant et généralisé et acquis ou produits par elles à compter du 1er janvier 1991 puissent être utilisés dans l'une ou l'autre des langues officielles;

    (2) Il leur incombe également de veiller à ce que soient prises, dans les régions, secteurs ou lieux visés au paragraphe (1), toutes autres mesures possibles permettant de créer et de maintenir en leur sein un milieu de travail propice à l'usage effectif des deux langues officielles et qui permette à leur personnel d'utiliser l'une ou l'autre.

Pour une liste des régions visées, voir l'annexe C.

1.2 (1.7 Renvois et 4. Interprétation) - Projet de norme internationale ISO 9995

Au 1er avril 1992, la norme ISO 9995 ne correspond en très grande partie qu'à un projet de norme internationale. La plupart de ses parties devraient être adoptées définitivement en 1992.

1.3 (3. Champ d'application)

Les « claviers »comprennent ceux qui sont intégrés à d'autres parties dans l'ordinateur comme un écran ou une unité de traitement. Bien que la norme vise principalement les claviers de bureau, on encourage les ministères et organismes à appliquer cette norme ou une partie déterminée de celle-ci dans toutes les applications pertinentes. Toutefois, elle ne devrait pas être appliquée dans les cas où elle restreindrait indûment la concurrence ou entraverait les activités.

1.4 (4. Interprétation)

Les seuls changements actuellement prévus qui pourraient toucher le projet de norme ISO 9995 concernent la situation des touches [motion au niveau 3], [sélection de groupe], Alt et Ctrl. Le Secrétariat du Conseil du Trésor s'efforcera de diffuser les avis de mise à jour le plus tôt possible après toute modification apportée à cette norme provisoire.

La norme CSA définit une « [disposition de clavier primaire] » et une « [disposition de clavier secondaire] ». La [disposition de clavier primaire] de la CSA uniformise la situation des lettres accentuées et des caractères diacritiques et la manière d'y accéder. L'étiquetage prévu pour les touches de fonction utilisées avec cette [disposition de clavier primaire] rend possible l'utilisation d'une norme dans des environnements anglais, français et bilingues.

La [disposition de clavier secondaire] internationale normalisée offre aux usagers de [dispositions de clavier primaire sans accent] un moyen pratique et uniformisé de produire des caractères accentués. Elle permet aussi à tous les usagers un accès uniformisé à de nombreux caractères additionnels qui sont souvent utiles, comme des caractères utilisés dans d'autres langues, des fractions et des symboles spéciaux. La disponibilité de ces caractères additionnels dépend du matériel et du logiciel utilisés.

L'étiquetage d'une [disposition de clavier] concerne cette disposition ([groupe] dans la terminologie de l'ISO) seulement. Par exemple, si une touche est étiquetée selon la [disposition de clavier primaire] de la CSA et selon la [disposition de clavier secondaire] de l'ISO, elle est étiquetée selon deux dispositions. Par conséquent, le fait de définir une « disposition de clavier primaire sans accent » comme celle qui n'est pas étiquetée de caractères accentués ne concerne que cette disposition ou ce groupe seul; elle peut être combinée à une autre disposition ou à un autre groupe, comme la [disposition de clavier secondaire courant] de l'ISO, qui comprend des caractères accentués étiquetés.

1.5 (5.3 Exemptions) - Quelques exemples

Les ordinateurs portatifs n'ont souvent pas les dispositions de clavier matériel exacts nécessaires pour cette norme, et cela pourrait constituer une justification raisonnable de l'acquisition d'un clavier hors-normes. Toutefois, il peut encore être possible d'exiger qu'ils soient conformes aux exigences d'étiquetage et de fonctionnalité, à l'intérieur des limites de leurs dispositions matérielles hors-normes, selon le moment où les fabricants adapteront leurs ordinateurs portatifs à cette norme.

Si on fait l'acquisition d'un clavier essentiellement comme terminal d'un ordinateur existant qui ne peut pas soutenir les caractères accentués qui doivent être produits par le clavier, cela peut constituer une justification raisonnable de l'acquisition d'un clavier hors-normes.

La nécessité d'acquérir un clavier adapté à une personne handicapée constituerait un motif raisonnable de l'acquisition d'un clavier hors-normes.

1.6 (Annexe A, 3.1) - Nouveaux emplacements des touches [majuscules] et contrôle

L'ISO se penche toujours sur les positions énoncées pour « [motion au niveau 3] », « [sélection de groupe] », « contrôle » et « [alternative] ». Nous prévoyons que ces échanges mèneront à une plus grande souplesse que ne prévoit la norme provisoire, à l'instar de la norme NCTTI-5. Celle-ci sera modifiée au besoin, dès l'adoption définitive de la norme ISO 9995. (Notons qu'elle se corrige automatiquement en vertu de la disposition 4 pour la plupart des changements de ce genre.)

1.7 (Annexe A, 4.4) - Accès au tiret vertical

Il a été proposé à la CSA que ce caractère soit placé au niveau 3 de la touche E11 (touche trait d'union/soulignement), mais cette proposition n'a pas été retenue à cause de la confusion possible avec la ligne verticale continue et de l'erreur d'étiquetage courante de la ligne verticale comme tiret vertical. On peut citer comme exemples d'autres moyens d'accès acceptables le fait de maintenir enfoncée une touche comme « Alt» et d'inscrire le code du caractère, ou d'afficher une table de caractères à l'écran et d'offrir un moyen de choisir d'entrer le tiret vertical.

1.8 (Annexe A, 5.1) - [disposition de clavier secondaire]

La « mise en application » équivaut généralement au « système d'exploitation », bien que cela n'empêche pas des applications ou d'autres niveaux de logiciels de mettre en application l'une quelconque des dispositions de clavier énoncées. Toutefois, il est habituellement préférable que cela soit fait au plus bas niveau possible. Par exemple, puisque l'on peut donner l'accès à tous les caractères graphiques de la norme NCTTI-3 (CAN/CSA Z243.4, ISO 8859-1) sur tous les micro-ordinateurs compatibles IBM (standard avec Windows; disponible sur MS/PC-DOS par la page de codes 850 ou des équivalents de tiers), toute la partie du jeu de caractères secondaires courants qui fait aussi partie du jeu de caractères de la norme NCTTI-3 devrait être fonctionnelle sur ces ordinateurs (mappé à la page de codes 850 pour MS/PC-DOS).

Notons que cela ne garantit pas que toute application donnée à l'intérieur de ces mises en application puisse traiter ou représenter correctement le jeu de caractères en entier, car il pourrait se passer un certain temps avant que les applications rattrapent les mises en application à ce sujet. Cette façon de procéder permet toutefois aux applications qui peuvent traiter et représenter les caractères de le faire.

Sans entrer dans les détails, la conséquence claire tant dans la norme CSA que dans ISO 9995 est que tous les caractères du groupe secondaire courant qui peuvent être fonctionnels le seront. Cela est logique, étant donné que les fabricants peuvent alors produire, pour une mise en application donnée, un seul gestionnaire fonctionnel pour la [disposition de clavier secondaire courant], peu importe les dispositions nationales auxquelles il peut être associé. L'étiquetage des caractères du groupe 2 sur les dessus de touches devient alors le problème distinct qu'il est, selon la disposition nationale.

Au Canada, cette façon de procéder comporte un avantage pratique immédiat, car les usagers qui souhaitent utiliser une disposition de clavier primaire sans accent peuvent encore utiliser la [disposition secondaire courante] pour obtenir tous les caractères disponibles à l'intérieur du ou des jeux de caractères d'une mise en application donnée.

1.9 Jeu de caractères

La norme NCTTI-3 adopte le jeu de caractères graphiques de l'alphabet latin no 1 de la norme CAN/CSA Z243.4-87, qui est identique à la norme ISO 8859-1:1987. Dans ce jeu de caractères, chaque caractère accentué est affecté à un point de code distinct.

Le jeu de caractères ISO 6937 est utilisé dans de nombreuses applications de télécommunications. Il n'affecte pas de points de codes distincts aux caractères accentués, mais comporte plutôt un groupe d'accents qui, lorsque suivi par une lettre valable, sont interprétés comme un caractère accentué unique. La [disposition de clavier secondaire courant] de l'ISO est basée sur les caractères qui peuvent être produits au moyen de la norme ISO 6937, qui comprend la norme ISO 8859-1 comme sous-ensemble acceptable.

Les micro-ordinateurs compatibles IBM qui utilisent une version 3.1 ou ultérieure de PC/MS-DOS peuvent utiliser divers jeux de caractères grâce à la caractéristique des pages de codes offerts par DOS. Bien qu'il ne s'agisse pas d'une mise en application propre de l'une des normes de jeux de caractères que nous avons déjà mentionnées, la page de codes 850 offre le jeu de caractères de l'alphabet latin no 1 et devrait donc être utilisé jusqu'à ce qu'une meilleure option soit disponible.

Le cadre d'exploitation Microsoft Windows ignore les pages de codes DOS et utilise le jeu de caractères de la norme NCTTI-3 (avec l'ajout mineur des guillemets simples en `6 et 9' dans le jeu C1); par conséquent, les applications Windows sont essentiellement conformes à la norme NCTTI-3.

La mise en application des gestionnaires de clavier dans les micro-ordinateurs compatibles IBM devrait tenir compte de cette information.

2. Suggestions

Nous faisons ces suggestions pour aider les fournisseurs à décider comment mettre en application certaines caractéristiques qui ne sont pas clairement spécifiées par ailleurs. Il ne s'agit pas d'exigences, ni de critères d'évaluation ou de conformité. Toutefois, nous les recommandons aux fournisseurs de claviers tout comme à la CSA et à l'ISO, qui n'ont pas encore jugé bon d'inclure de tels détails dans leurs normes de clavier.

2.1 Action des caractères sans espacement (« accents »)

Ni la norme CSA ni la norme ISO 9995 ne définit ce qui se passe lorsqu'un caractère sans espacement (« accent ») est suivi d'un caractère non valide, c'est-à-dire d'un caractère avec lequel l'accent ne peut être combiné, soit parce que la combinaison n'est pas reconnue (par exemple, ^3 ou ^?) ou parce que la mise en application particulière ne peut pas traiter la combinaison (par exemple, ^j, qui est une combinaison valide pour produire un caractère linguistique reconnu (^j), mais que la plupart des mises en application ne peuvent pas traiter).

La suggestion de la NCTTI aux fournisseurs est que cette situation soit toujours traitée de la façon simple et logique suivante : éliminer le premier caractère de la séquence de deux.

Ainsi, un accent suivi d'un 3 ne produirait que le 3. Un accent circonflexe suivi d'un j produirait le caractère ^j s'il est disponible dans la mise en application, mais produirait autrement seulement le j. Un accent circonflexe suivi d'un tréma éliminerait l'accent circonflexe et garderait le tréma pour l'appliquer au caractère suivant s'il s'agit d'un caractère valide; de même pour l'accent circonflexe suivi d'un autre accent circonflexe.

Un accent suivi d'un espace est donc une façon logique d'envisager de produire l'accent comme caractère avec espacement, étant donné qu'il s'agit essentiellement d'un espace accentué (qui devient un caractère valide par définition).

2.2 [sélection de groupe] et [motion au niveau 3]

Ni la norme CSA ni la norme ISO 9995 ne définit d'importants aspects du fonctionnement des touches [sélection de groupe] et [motion au niveau 3].

La fonction [sélection de groupe] serait relativement simple s'il n'y avait que deux groupes, la [disposition de clavier primaire] et la [disposition de clavier secondaire courant], mais les normes prévoient un nombre de groupes illimité. De nombreux claviers au Canada disposent d'au moins trois groupes, le troisième étant une [disposition de clavier sans accent]. (La [disposition de clavier sans accent] restera vraisemblablement la disposition implicite si aucun logiciel pour mettre en application la norme CSA n'est chargé, et les usagers peuvent souvent devoir l'activer afin de travailler avec certains logiciels.)

L'annexe B de la norme ISO 9995-1 décrit (mais ne va pas jusqu'à recommander) une méthode de [faire une sélection de groupe] : utiliser la touche sélection de groupe <<in conjunction with>> les touches [majuscules] gauche et droite (ordinaires) pour se déplacer d'un groupe à l'autre. Il n'est pas clair si « in conjunction with » signifie « en même temps que » ou « l'une après l'autre », c'est-à-dire s'il faut, pour passer à un autre groupe, appuyer et maintenir enfoncée la touche [sélection de groupe] et appuyer ensuite sur une touche [majuscule] ordinaire, ou s'il faut appuyer sur la touche [sélection de groupe], la laisser remonter et appuyer ensuite sur une touche [majuscule] ordinaire. Toutefois, toute la description contredit un autre énoncé de l'annexe B de la norme ISO 9995-1 où on peut lire : « [Lorsque, une fois la touche » sélection de groupe » enfoncée, on appuie sur une touche de caractère graphique, le caractère graphique produit appartient à un groupe différent et ce groupe est fonction du niveau auquel est assortie la touche motion]+ (notre soulignement). Cet énoncé semble erroné, étant donné que le passage à un autre groupe ne peut exiger que l'on maintienne enfoncée la touche [sélection de groupe] afin d'obtenir des caractères d'un groupe quelconque.

De même, au sujet de la touche [motion au niveau 3], on peut lire à l'annexe B de la norme ISO 9995 1 : « [Lorsque la touche motion au niveau 3 a été enforcée, le caractère graphique produit appartient au niveau 3] » (notre soulignement). Cela pourrait vouloir dire qu'il s'agit ou pourrait s'agir d'une touche à fonctionnement consécutif et que l'on peut obtenir un caractère de niveau 3 en appuyant sur la touche [motion au niveau 3] et en la relâchant et en appuyant ensuite sur la touche de caractère.

Nous suggérons que les touches [sélection de groupe] et [motion au niveau 3] soient mises en application pour fonctionner de la même façon que des touches [majuscules] ordinaires, c'est-à-dire qu'on doive les maintenir enfoncées tandis que l'on appuie sur une autre touche afin d'obtenir un effet. Cette solution est la meilleure pour la cohérence et permet l'annulation facile d'une faute de frappe. Le seul inconvénient est pour les personnes qui ne peuvent pas taper des deux mains, mais celles-ci disposent généralement de gestionnaires de claviers spéciaux permettant de relâcher les touches [majuscules] avant d'appuyer sur les touches de caractères, ce qui résout le problème.

Nous suggérons aussi que la fonction [sélection de groupe] soit mise en application de la façon suivante : appuyer sur la touche [sélection de groupe] et la maintenir, et ensuite appuyer sur un chiffre de 0 à 9 pour indiquer le groupe (la disposition) auquel on veut passer. La [disposition de clavier primaire] pour une mise en application donnée devrait toujours être 1, la [disposition de clavier secondaire courant] devrait toujours être 2, et on peut ensuite en ajouter d'autres au-delà. La disposition de clavier 0 (zéro) devrait toujours être la disposition de clavier implicite au moment de l'allumage qui est activée si on ne charge aucun gestionnaire de clavier spécial. Par exemple, dans les micro-ordinateurs nord-américains actuels, il s'agirait presque toujours de la [disposition de clavier sans accent] fournie par un fournisseur donné. Cette disposition devrait toujours être accessible au cas où on en a besoin pour l'utiliser avec une application qui ne peut pas fonctionner avec une autre disposition. Il est très peu probable que qui que ce soit veuille mettre en application plus de sept autres dispositions de clavier.

Par conséquent, dans une mise en application de la norme CSA dans un micro-ordinateur existant, le groupe 0 serait la disposition implicite sans accent au moment de l'allumage, le groupe 1 serait la [disposition de clavier primaire] CSA et le groupe 2 serait la [disposition de clavier secondaire].

3. Certaines considérations de mise en application

Ces considérations concernent essentiellement les micro-ordinateurs compatibles IBM, bien que certaines (particulièrement la première) s'appliquent à d'autres types de matériel.

3.1 Le clavier n'est qu'une étape

Il faut surtout reconnaître que le clavier n'est qu'une étape dans la mise en application de la capacité d'utiliser le français dans un système informatique. En fait, il ne s'agit même pas de la première étape, mais uniquement de la plus visible. Le clavier ne peut pas fonctionner correctement sans un jeu de caractères, un dispositif d'affichage et une imprimante compatibles. Bien entendu, le système d'exploitation et les applications doivent tous être compatibles avec chacun de ces autres éléments du système. En d'autres termes, il y a des complications.

Il faut prendre conscience que les usagers à qui on offre un clavier étiqueté de caractères accentués s'attendront à ce qu'il fonctionne tel qu'étiqueté. Par conséquent, s'il ne fonctionne pas avec certaines applications ou dans certains cas, il faudrait en aviser les usagers et leur montrer comment résoudre les problèmes. Chacun doit prendre conscience que la transition ne se fera pas sans problèmes.

3.2 Pages de codes

Les versions 3.3 et ultérieures du MS/PC-DOS peuvent utiliser plusieurs jeux de caractères que DOS appelle « pages de codes ». La page de codes recommandée pour usage avec la norme de clavier NCTTI-5 est la page de codes 850 - Multilingue. Elle contient tous les caractères requis par NCTTI-3, bien qu'ils ne correspondent pas aux mêmes points de codes dans la moitié supérieure du jeu. (Il existe une exception possible, l'espace requis, qui devrait vraisemblablement être le point de code 255 décimal/FF hex dans la page de codes 850, mais il n'est pas certain que cela fonctionne.)

Toutefois, l'utilisation d'une page de codes présente des problèmes. L'un est la surcharge de la mémoire vive et un autre est le fait que de nombreuses applications, dont certaines des plus populaires, ne fonctionnent pas avec les pages de codes. Nous en parlons de façon plus détaillée plus loin. Un autre problème qui tient davantage de l'apparence que de la réalité est le fait que les intersections des lignes doubles et simples des symboles de tracés d'encadrés créés au moyen de la page de codes 437 apparaîtront comme des caractères alphabétiques sur un écran qui utilise la page de codes 850.

3.3 Exigences en matière de matériel et de systèmes d'exploitation

Pour mettre en application correctement cette norme de clavier sur un micro-ordinateur compatible IBM, l'ordinateur devrait avoir un écran compatible EGA ou VGA et devrait fonctionner avec MS/PC-DOS version 3.3 ou ultérieure. Autrement, les pages de codes ne peuvent pas être entièrement mises en application et la plupart des lettres majuscules accentuées ne peuvent probablement pas être affichées.

3.4 Surcharge de la mémoire vive

Un gestionnaire de clavier (le logiciel pour mettre en application cette norme de clavier) prend de la mémoire. La mise en application de la caractéristique de la page de codes prend encore plus de mémoire. Cela peut poser un problème, particulièrement pour les ordinateurs en réseau, car les gestionnaires de réseau prennent aussi beaucoup de mémoire. Il peut en résulter une mémoire insuffisante pour certaines applications. La mise à niveau à un nouveau système d'exploitation comme MS-DOS 5.0 ou DR-DOS 5.0/6.0 peut aider considérablement. Une autre solution possible est le recours de substituts de tiers pour les pages de codes DOS.

3.5 Réseaux

Les réseaux présentent d'autres problèmes que la surcharge de la mémoire vive. Les plus importants sont les incompatibilités entre les ordinateurs d'un réseau. Si un ordinateur utilise la page de codes 850 et un autre la page de codes 437 (implicite pour les ordinateurs compatibles PC), il faut étudier alors les problèmes de compatibilité de transmission. Il peut ainsi y avoir des incompatibilités dans le contenu des fichiers, des complications en matière de gestionnaire d'imprimante et d'autres problèmes. Par exemple, une fiche de base de données ou un message de courrier électronique renfermant des majuscules accentuées inscrit au moyen de la page de codes 850 semblerait contenir des erreurs si on les voit sur un ordinateur utilisant la page de codes 437. En général, un gestionnaire d'imprimante doit savoir à quelle page de codes est imprimé afin de l'imprimer correctement (WordPerfect constitue une exception, car il traite lui-même les pages de codes et les caractères étendus). Le personnel de soutien informatique devra devenir beaucoup plus familier avec ces problèmes qu'il ne l'est actuellement.

3.6 Problèmes d'application

Très peu d'applications MS/PC-DOS sont sensibles aux pages de codes, c'est-à-dire que peu reconnaissent même qu'il existe une page de codes autre que 437. Une exception importante est WordPerfect; pour de plus amples détails sur son utilisation avec les pages de codes et avec les caractères français, voir la norme NCTTI-15, Utilisation des caractères français sur les ordinateurs personnels compatible IBM. La plupart des applications considèrent les caractères comme des octets sans vraiment se préoccuper de ce qu'ils sont (à moins, par exemple, que l'on fasse un contrôle de validité dans une base de données ou une vérification orthographique dans un document). De telles applications « transparentes » peuvent poser peu de problèmes autres qu'avec les gestionnaires d'imprimantes. Quelques applications cherchent à prendre elles-mêmes en charge l'ordinateur jusqu'à prendre le contrôle du clavier et à utiliser leurs propres jeux de caractères. Lotus 1-2-3 en est le principal exemple. La clé consiste à connaître son environnement et la façon dont ses applications interagissent avec cet environnement.

3.7 Windows de Microsoft

Windows de Microsoft est un cadre d'exploitation qui se situe quelque part entre le système d'exploitation (MS/PC-DOS) et l'application (WordPerfect, Lotus 1-2-3, etc.). Toutefois, il crée un cadre tellement différent de DOS que l'on peut sans trop de risques de considérer, dans la plupart des utilisations, comme un autre système d'exploitation, particulièrement à l'égard des claviers et des jeux de caractères.

Windows atténue et crée à la fois des problèmes. Il atténue les problèmes parce qu'il utilise son propre jeu de caractères qui est essentiellement le même que le jeu de caractères de NCTTI-3, et toutes les véritables applications Windows peuvent utiliser ce jeu de caractères. (Notons que WordPerfect pour Windows utilise encore son propre jeu de caractères, exactement le même que dans la version DOS, mais que cela ne pose pas de problèmes car il sait comment traiter le jeu de caractères de Windows.) Windows offre aussi divers gestionnaires de clavier et pourra, nous l'espérons, offrir ceux qui exigent la présente norme NCTTI-5 d'ici la date d'entrée en vigueur.

Windows crée des problèmes parce qu'il prend en charge le clavier de DOS et lui substitut son propre clavier (sauf que dans une fenêtre DOS, le clavier DOS est réactivé). Par ailleurs, au moment de la rédaction du présent document, Windows semble supposer que toutes les données importées de DOS sont en format de la page de codes 437, et ne contient pas de moyens de préciser que ces données sont dans un autre format de page de codes, nommément la page de codes 850.

4. Conclusion

Même de ce bref résumé, qui égratigne à peine la surface d'un dossier complexe, il devrait être évident que les nombreuses complications sont liées à la mise en application de la capacité d'utiliser le français sur des systèmes informatiques, et en particulier sur les micro-ordinateurs compatibles IBM. Les normes NCTTI-3 et NCTTI-5 sont des étapes importantes vers la résolution de ces complications. Ces normes sont entièrement compatibles avec les normes nationales et internationales et offriront enfin à l'industrie informatique un cadre canadien définitif qui résoudra la confusion qui existait précédemment.

Comme dans le cas de toute période de transition, on peut s'attendre à des problèmes. Il importe surtout que nous ayons établi un objectif pour l'avenir. Il incombe maintenant aux fournisseurs et au personnel de soutien informatique de l'État de travailler à réaliser un objectif commun d'éliminer les problèmes.

Appendice C - Régions du Canada désignés selon la Partie V de la Loi sur les langues officielles

RégionsComptésCitésVilles
La Région de la Capitale Nationale   
La Province du Nouveau-Brunswick   
La région bilingue de MontréalDeux-Montagnes, Île-de-Montréal et Île-JésusDeux-Montagnes, Ste-Scholastique, Beaconsfield, Côte-St-Luc, Dorval, Lachine, LaSalle, Laval, Montréal, Montréal-Nord, Outremont, Pierre-fonds, Pointe-aux-Trembles, Pointe-Claire, St-Laurent, St-Léonard, Verdun, WestmountOka-sur-le-Lac, St-Eustache, Anjou, Baie-d'Urfé, Dollard-des-Ormeaux, Hampstead, Île-Dorval, Kirkland, Montréal-Est, Montréal-Ouest, Mont-Royal, Roxboro, Ste-Anne-de-Bellevue, Ste-Geneviève, St-Pierre
 La Prairie Brossard, Candiac, Delson, La Prairie
 Vaudreuil Dorion, Hudson, Île-Cadieux, Île-Perrot, Pincourt, Pointe-du-Moulin, Rigaud, Vaudreuil
Les régions bilinguesBonaventure New Richmond
des "autres parties duGaspé-EstGaspé, PercéChandler
Québec"Brome Bromont, Lac-Brome, Sutton
 Compton Cookshire, Eas-Angus, Scotstown, Waterville
 Huntingdon Huntingdon
 MississquoiFarnhamBedford, Cowansville
 Richmond Asbestor, Bromptonville, Danville, Richmond, Windsor
 StansteadMagogLennoxville
 ArgenteuilLachuteBarkmere
 Pontiac(à l'exception des secteurs situés dans la région de la Capitale nationale)
La région bilingue de Glengarry Alexandria
l'est de l'OntarioPrescott Hawkesbury, Vankleek Hill
 Russell(à l'exclusion des secteurs situés dans la région de la Capitale nationale)Rockland
 StormontCornwall 
RégionsComptésCitésVilles
La région bilingue du nord de l'OntarioAlgomaSault Ste MarieBlind River, Bruce Mines, Thessalon
 Cochrane Cochrane, Hearst, Iroquois Falls, Kapuskasing, Smooth Rock Falls, Timmins
 NipissingNorth BayBonfield, Cache Bay, Mattawa, Sturgeon Falls
 SudburySudburyCapreol, Coniston, Copper Cliff, Espanola, Levack, Lively, Massey, Webbwood
 Timiskaming Charlton, Cobalt, Englehart, Latchford, New Liskeard

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le président du Conseil du Trésor, 2017,
ISBN: 978-0-660-20404-8